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[RP] Les Sanada en vadrouille

Fubuki S
Sur la belle route de Nakatsu, la ville forestière d'Hita, pale miroir de Kurume leur forêt, mais charmante étape avant le lac. Avec ses gargotes bien connues et aux étales diversement achalandées. Porte du Kuni Uchi si semblable à celui d'Otomo...

La route est lumineuse et facile, si habituelle maintenant. Et en bonne compagnie le chemin file vite. De son pas sûr et bien mesuré, la fille d'Amateratsu guidait le groupe, qui s'étire doucement pour finalement se scinder: les jeunes femmes devant, le sage guerrier derrière. Fubuki aime parler avec ses compagnes. Mais elle le sait, se babillage devrait un peu lasser les oreilles paternelles si attentives aux bruits de la nature en pleine effervescence printanière. L'hiver n'est plus. Le monde danse sous les caresses du soleil et déploie tous ses atours avec les jours qui s'allongent et la chaleur qui revient.
Les bourgeons gonflés par les pluies et le redoux explosent un peu plus chaque jour, vert tendre, fleurs blanches et jaunes, bientôt les tons roses et lilas seront là!
Le concert des petits êtres mêle gazouillis et trilles, bourdonnement et vrombissement, les torrents galopants sur les cailloux distillent leurs mélodies cristallines...

Elle avait jeté un coup d'œil en arrière de temps à autre pour voir si elles ne distançaient pas trop le patriarche, mais le terrain était plus accidenté maintenant et la route serpentée de plus en plus... Fubuki était un peu en avant de Mahiro et Suzuni, Amateratsu n'est plus en vue. Elle pense qu'il va falloir faire une courte pause pour se regrouper, après cette courbe que fait la route et que l'on aura bientôt fini de

Deux forme humaines jaillissent! La main de la jeune samouraï retrouve automatiquement son prolongement en bois. Suzuni devient une toupie dispersant les assaillants. L'homme fut projeté vers elle. Fubuki à un boken, celui donner par son père. Les pieds stables, en fente, les deux mains sur la poignée, les bras levés, elle fait un pas de coté pour se retrouver sur le coté droit de l'homme trébuchant. Un mouvement sec et précis sur les reins. L'être s'écroule la joue droite contre le sol. La jeune femme lui attrape le bras droit d'une main en se mettant à genoux, pose son boken pour libérer son autre main et l'immobilise. L'homme reste le nez dans la poussière, gémissant un peu. Elle maintient sa prise, ses yeux fixe, comme pour la bruler, la nuque du malfaiteur mal tombé. Elle appuie un peu plus, il se tait le souffle couper par la douleur. Elle regarde en direction de l'autre agresseur.
Sa jeune cousine a hérité, d'une femme...
Mahiro
Mahiro n'avait pas pour habitude de quitter le clan...A bien y reflechir c'était la première fois. Jusque maintenant, elle avait été considérée comme trop jeune pour sortir. Là, sous bonne escorte et avec des gens de pleine confiance, ses oncles n'avaient pas interdit cette sortie. De plus, Amateratsu les accompagnait... A quoi bon retenir la jeune fille. La lassitude qu'elle développait aisément ces derniers temps avait besoins d'être tuée dans l'œuf.

Elle cheminait, toujours droite, s'appuyant faussement sur un bâton. Un artifice salutaire. Elle se tenait droite, la tête haute. Elle avait discuté tout au long du chemin avec sa cousine et Suzuni. Sa lassitude et sa réserve étaient tombées petit à petit, au fil du chemin. Loin du clan, Loin des rangs, la jeune fille pouvait se laisser aller. Elle souriait, et fut quelque fois prise de fou rire face aux facéties de Suzuni.

Le rythme était plutôt soutenu, mais les jambes de la jeune fille tenaient admirablement le coup. A vrai dire, elle était bien. Dans sa tête et dans son corps. Et c'était un chose plutôt avisée.

Le couple surgit. Mahiro regarda et se campa fermement sur ses pieds. Elle ne souriait plus. Elle regarda suzuni s'en défaire et de voir la femme arriver sur elle. Son adversaire la toisa. Il faut dire que Mahiro était fine, et semblait bien fragile... Mais fragile ne veut pas dire faible... Mahiro lui jeta un regard qui en disait beaucoup, un sourire vint s'accrocher au coin droit des lèvres de Mahiro. Son adversaire en fut complétement décontenancée. Le baton parti, il finit sa course au creux de l'estomac de son adversaire. Si son calcul était bon, ils n'avaient pas mangé à leur faim la douleur la ferait plier. Gagné, La jeune femme se tint le ventre, Mahiro en profita pour remonter avec violence son bâton sur le menton de son assaillante. Pendant que la brigand se tenait maintenant le menton, rapidement, elle lui faucha les jambes. Son adversaire à terre, sonnée, Mahiro mis son bâton au niveau de sa gorge. Un mouvement, et la femme qui avait osé s'en prendre à elles était morte. Elle pouvait lire dans le regarde de Mahiro, que la frêle jeune fille n'hésiterait pas un instant.

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Suzuni
Suzuni avait tellement tournée sur elle même emporté par son chargement solidement attaché à son dos qu'elle en eut du mal à s'arrêter pendant que les deux autres jeunes femmes se battait corps et ongles. Quand enfin elle se stoppa, ses yeux eurent du mal à retrouver des images fixes et quand elle vit un corps à terre elle crut dans sa vision trouble que cela était son amie Fubuki. Chancelante elle essaya de courir vers elle pour la défendre et se jeta sur le dos de son amie et se mit à la secouer comme un prunier. Son odorat bien aiguisé lui fit comprendre très vite qu'elle se trompait de personne et la lacha aussi vite qu'elle l'avait attrapée en riant nerveusement.

Hihihihi .... j't'ai pris pour un de ces scélérats .... Puis son visage blémit d'un coup . Mais ... mais ... mais ... Il est ou ton chichi Fubuki-chan?

La petite nipponne se mit à courir dans tous les sens ne se préoccupant plus des agresseurs et comment ça à chercher partout son Senseï.

AAAAAAAAAAAMMMMAAAAAAAAAAA-SEEEEENSEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ou êtes vous ????

Dans son désarroi, Suzuni passa et repassa devant son Senseï sans le voir perché sur son rocher. Elle revint vers ses amies plus effrayée que la gazelle poursuivit par un couguar, le cœur au bord des lèvres et les jambes tremblantes.

Fubuki-chan ... je ne retrouve pas votre chichi, mon Senseï enfin Ama-senseï naaaaaaaaaan Amateratsu-sama... Je crains qu'on ne nous l'ait enlevé et moi qui lui avais fait des sushis et des yakitoris pour sa collation de route.

Suzuni se mit à donner des coups de pieds dans les jambes des deux brigands en leurs aboyant dessus comme un chien enragé.

VOUS ALLEZ NOUS DIRE OU VOUS L'AVEZ CACHE OU JE VOUS TRANSFORME EN ENORME YAKITORIS. Fubuki-chan ... Mahiro-sama ... que va-t-on faire pour retrouver Amateratsu-senseï?

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chanichan
Avant le départ....

Chanichan était rentrée ravie de son dernier voyage, la jeune fille adorait ca .. voyager Aussi lorsque que Kamakura proposa un autre voyage , elle sauta de joie et demanda si elle pouvait en être , lorsque tout fut prêt , elle rejoignit Kamakutra , un premier groupe était déja parti et avait quelques heures d'avance mais tous allaient se rejoindre à Hita.

Sur la route....

Le chemin vers Hita s'était dérouler dans le calme , le printemps qui pointait le bout de son nez offrait de magnifique paysage, une fois arriver en ville , tous s'étaient occuper à différentes tâches et se reposèrent un peu afin de reprendre la route le jour même pour Nakatsu.

Comme la première fois , le groupe du vénérable Amateratsu était parti en premier , Chanichan pensa qu'ils les rejoindraient très vite , Amateratsu ne devait pas avancer si vite que ca^^.
Kama donna donc le signal de départ , Chanichan restant à ses côtés , observant le jeune guerrier, elle admirait les samouraïs et ceux de son clan étaient fort bien entrainés, elle souriait discrètement , le jeune homme marchait un peu devant elle , attentif au moindre bruit et elle se sentait en sécurité

Aie... Kamakura san pouvons nous nous arrêter quelques secondes? toute à son observation , elle venait de se tordre la cheville , elle s'assit sur le bord d'un ruisseau tout proche , ota ses chaussures et son bas et plongea le pied dans l eau glacée

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Amateratsu
Le calme senseï se disait qu'il était assez fier de ce que faisaient sa fille, sa tite nièce et son élève... Il souriait tranquillement en observant des jeunes filles agiles et bien entraînées donner une correction à ce couple de brigands mal avisés.

Il se dit qu'il y aurait peut être quelque chose à faire de Suzuni-chan même si son style était... comment dire... peu académique... c'était le moins que l'on puisse dire.

Alors que les brigands s'écroulaient comme des vermines rampants sur le sol il ouvrit les yeux de surprise en voyant Suzuni grimper sur le dos de sa fille... Il réprima un rire et essaya de garde le sérieux qu'il aimait affiché en public.

La rixe terminée, et les deux brigands baignant dans leur sang, presque de façon imperceptible le guerrier expérimenté se détendit. Bien qu'assez loin et un peu au dessus du groupe il gardait une tension musculaire suffisante pour jaillir en cas de problème, de renforts chez les brigands ou autre attaque de ragondins affamés.
c'est que c'est dangereux ces petites bêtes mine de rien.

Il ferma les yeux pour sentir sur sa peau le vent doux du printemps qui soufflait pour refroidir la peau frappée par le soleil réchauffant. la température sur la peau était parfaite. il se sentait vivant et se souvint des campagnes qu'il avait accomplies aux côtés de nombreux amis pour la plupart perdus aujourd'hui.

Il retrouvait un sentiment de plaisir de bien être immense qui le faisait se souvenir du sens de la vie.

Sa quiétude et son introspection furent alors bousculées par des cris hystériques.
Suzuni paniquait de ne pas voir Amateratsu derrière elles. Il ouvrit les yeux, secoua la tête de droite à gauche et leva les yeux au ciel. Il murmura


Aux kamis de mes ancêtres pourquoi ne m'avez-vous pas encore pris auprès de vous! Dans ce repos que je mérite tant!


Il avait déjà oublié cette énorme soif de vivre qui l'animait il y a juste quelques secondes. Après tout il était encore jeune malgré les vestiges du temps qui lui avait donné l'air expérimenté et sage avec sa longue barbe blanche. Bien sûr il ne disait ça que sur le coup par jeu avec la mort l'appelant pour mieux faire fuir le shinigami. C'était un souffle de dépit comme il aimait l'étaler auprès de ses proches avec son air ronchon. Il regardait Suzuni alors avec un regard dur et froid.

Un bon guerrier... tonna-t-il avant de faire une pause et de lancer un caillou sur la tête Suzuni avec une dextérité impressionante pour attirer le regard de la jeune fille.

Un bon guerrier doit savoir regarder plus loin que le bout de son nez. Son regard ne porte pas droit devant lui mais tout autour de lui pouvant ainsi réagir face à tout danger.

Il se leva, après avoir ramasser une branche sèche, sauta, avec une agilité déconcertante, de rocher en rocher le long de la paroi où il était posté. Arrivé en bas il garda le regard fixé dans les yeux de l'intendante et approchant d'un pas régulier, sereinement, vers elle, lui décocha un coup de branche sur la tête.

Leçon 1...Et un guerrier ne panique pas sur le champ de bataille, il reste concentré... leçon 2

Il reprit alors les devant sans plus un mot et avança sur la route vers Nakatsu laissant là les deux brigands, ne s'intéressant pas plus à eux qu'au derrière d'une grosse prostitué pour les marins pauvres qui mouillés à Nagasaki. Il en profita pour lancer un regard complice, un clin d'œil et un sourire discret à sa fille qui le regardait la dépasser les mains tenant son boken.
Suzuni
Suzuni qui attendait des réponses à ses questions se grattait la tête essayant de faire travailler ses méninges quand elle entendit cette voix sonore et raisonnante qu'elle connaissait bien. Au moment ou elle ouvrait de grand yeux vers le ciel elle se reçu une pierre sur la calebasse.

AYEUUUUUUUUUUUUUUUU mais ça va pas non... Oups ... Mais vous faites quoi la haut ????

Suzuni n'eut pas le temps de se remettre de ses émotions qu'elle vit le vieil homme se prendre pour une sauterelle sautant de rocher en rocher baguette en main et hurlant comme un vautour affamé.

La ça va être ma fête ... je le sens mais je le sens... pensa-t-elle

La petite brunette aux reflets de lune fixa Amataratsu en rentrant sa tête dans les épaules tout en se protégeant la tête avec sa main et faisant une grimace d'un autre monde. Et vlan ... Nan pas la tête, pas la tête ... la baguette s'abattit sur sa tête lui cinglant la main au passage et faisant un bruit de wok troué.

Bien Ama-Senseï ... Leçon 1 on ne se bat pas sur le champs de bataille on reste concentré ... Mais alors si on me donne des coups je fais quoi je lui dis arigato ???? Suzuni se mit à réfléchir se demandant si la leçon était bien cela mais non cela ne pouvait pas être possible et avant qu'elle s'en prit une autre elle le regarda fixement allongeant un sourire bienveillant et lui dit

Nan nan c'est pas ça ... rhooooooooooo je suis stupide moi ... je lui file une baffe et je reste calme

Mais avant qu'elle ne put entendre la deuxième leçon, elle le vit partir d'un bon pas vers les portes de Nakatsu attiré par on ne sait quelle idée derrière la tête vu le sourire qui s'affichait sur son visage.

Bon ben on verra la suite plus tard ... on y va mesdames j'ai dans mon balluchon de succulents sushis que nous pourrons déguster en arrivant ...

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chanichan
[rp]

Après avoir bandé son pied , Chanichan et le groupe reprirent la route , la jeune fille était gênée de ralentir de la sorte les autres ..Lentement ils parvinrent en haut de la route , loin devant un groupe de personnes se battaient

OOOhh Kama c 'est le groupe d ' Amateratsu , ils se font attaqué vite!!!

Ils avaient fait aussi vite qu'ils avaient pu mais étaient arrivés alors que les filles avaient mis leurs adversaires en déroute.
Arrivant bonne dernière , Chanichan s'arrêta auprès du vénérable Amateratsu, s'appuyant sur son baton , elle s'inclina respectueusement

Vous n'êtes pas blessé Amateratsu san?

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Kamakura
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Chanichan a écrit:
Aie... Kamakura san pouvons nous nous arrêter quelques secondes?

toute à son observation , elle venait de se tordre la cheville , elle s'assit sur le bord d'un ruisseau tout proche , ota ses chaussures et son bas et plongea le pied dans l eau glacée


Kamakura était près pour ce voyage, il avait acheté pour l'occasion un baton lui permettant de le proteger ainsi que les membres de son groupe et quelques morceaux de viande pour gagner en force.

parti sur les chemins avec Chanichan, il se passa un temps sans que rien ne se passe. Soudain Chanichan l'interpella.

Kamakura se retourna et vit Chanichan assise. Il se rendit près d'elle et se rendit compte que la jeune femme s'était tordu la cheville. Il l'aida à bander sa cheville puis les deux compères reprirent la route.

Après quelques temps, au loin se diffusé une poussière, on pouvait y distinguer au détour d'un chemin, un groupe en pleine querelle. Il entraperçu Suzuni se débattant comme un diable.

Arrivée à leur hauteur, la rixe était déjà terminé. Chacun prit des nouvelles des uns et des autres.


Sanada, comment allez vous ? aucuns dommages ?

[hrp : désolé pour le retard je suis pas doué pour les RP]

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Fubuki S
Le combat de sa cousine avait été aussi rapide que le sien, Mahiro excellant dans les techniques du bâton. Fubuki sourit et allait se relever, lorsque des bras agrippèrent et des mains se mirent à la secouer; tous ses muscles se contractèrent instinctivement, se qui eu pour conséquence de désarticuler encore un peu plus le bras de son agresseur-victime. Suzuni-chan...
Suzuni comprit vite son erreur, heureusement. mais elle commença à paniquer et à courir en appelant Amateratsu-sensei... Fubuki se releva en tapotant machinalement ses genoux d'une main, le boken dans l'autre, le regard scrutant les hauteurs, les rochers alentour... Son père était là-haut tel le fauve guettant sa proie ou allongé le ventre vide s'amusant des tableaux sous ses pattes? L'intendante allait et venait, criant. Le rugissement ne se fit pas attendre. Le cœur de Fubuki vibra pour son amie. Le maitre était là et enseignait, sans s'arrêter. Car la route pour Nakatsu n'était pas encore fini. La fille d'Amateratsu n'avait pas quitté son père des yeux et lorsqu'il la dépassa ils échangèrent beaucoup par le regard.
Fubuki n'était pas orgueilleuse, mais savait sa valeur, aussi elle fut heureuse du compliment paternel. Elle sut au même moment, que Suzuni serait une bonne élève et que senseï et kohai trouveraient leur rythme, leur langage pour s'élever l'un l'autre. Fubuki chercha les yeux de Suzuni pour la réconforter silencieusement et s'inclina avec un sourire vers sa jeune cousine pour lui témoigner son admiration pour sa technique.

La route allait reprendre. Quand une voix d'homme connu résonna:


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Citation:
Sanada, comment allez vous ? aucuns dommages ?


Kamakura et Chanichan les avaient rattrapé. Quelle joie de pouvoir finir ensemble ce qu'ils n'avaient pu commencer! Fubuki souriante les salua oubliant tout ou presque du comment de se regroupement.
Le groupe entoura sagement le patriarche, adaptant sa marche à Chanichan et devisant gaiment des méthodes de chacun pour s'assurer une bonne pêche, car aux détours du chemin, le lac apparaissait son scintillement pareil à des appels et des salutations:
"je suis là, vous m'avez trouvé! venez savouré mes poissons frais et charnus!"
Suzuni
Quelques jours passés à Nakatsu et voila déjà le moment de repartir ; le petit groupe entourait le patriarche de la famille pour ne pas le quitter des yeux. Une brève halte à Hita et hop les revoilà parti en direction de Kurume. Pendant le voyage Suzuni avait la tête pleine de préoccupations. Il allait lui falloir repartir sur les routes pour aller chercher le Senseï de Mahiro-sama. Pendant le voyage elle avait bien examiner la nièce de ses chefs et avait discuté beaucoup avec elle. Elle avait trouvé très revalorisant que cette femme qui ne faisait que de la gronder lui demanda si elle pouvait aller chercher son Senseï dans un autre Daimyo qu'elle ne connaissait pas. Sans demander l'autorisation préalablement, elle accepta l'offre et se dit que même seule elle partirait le chercher. Certaine chose ne lui plaisait pas elle ne voulait pas en parler craignant les foudres de son maitre.

Clopin clopan, le groupe était arrivé à Kurume et la petite intendante, après avoir remercié tout le monde de ce charmant voyage, se dirigea vers ses appartements afin de commencer à préparer son voyage. Elle voulait partir au plus vite. Pour se défouler et calmer sa colère, elle se dirigea vers la mine et tapa de plus en plus fort sur ces cailloux tout en se remémorant son itinéraire et ce qu'elle allait emporté dans son petit balluchon. Son œil se noircissait de plus en plus et se demandait pourquoi elle n'avait pas vu la supercherie.


je suis vraiment la reine des nouilles moi ... Mais la ils vont voir que je ne suis pas si stupide que ça ... nanmèho y en a marre maintenant ... pensa-t-elle.

La fin de la journée était la, le soleil abordait sa descente vers l'horizon prenant des couleurs rouge orangé, elle jeta sa hache dans un coin et partit se coucher sans même se retourner pour saluer les valeureux casseurs de pierre qui avaient passé la journée près d'elle. Elle était comme ça Suzuni, quand trop de choses se bousculaient dans sa tête elle se renfermait et ne voulait parler à personne. Avant de se coucher elle prépara ses affaires pour être prète pour son départ ...

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Suzuni
De retour à Kurume, Suzuni devait repartir avec Fubuki sa sœur d'armes pour une destination beaucoup plus loin et dans un Daimyo qu'elle ne connaissait pas. Elle passa au marché faire des provisions de riz puis pris un vélin pour avertir Samouraïe-sama qu'elle allait se mettre en route pour Takachiho sur le champs. Mais le samouraï fut offusqué de savoir que deux femmes allaient venir à sa rencontre et par courrier interposé il refusa catégoriquement leurs aide et Suzuni prit cela pour un affront. De rage et sans attendre la réponse de Fubuki, elle lança le départ non pas vers Kumamoto mais vers Kagazaki et c'est d'un pas décidé et bâton en main qu'elle entama le chemin qui allait les emmener vers cette ville qu'elle ne connaissait pas non plus.

Non mais il ne sait pas à qui il a à faire lui ... Qui est toujours sur les routes en ce moment ??? Qui à foutu une branlée aux deux tordus qui voulaient nous dépouiller entre Hita et Nakatsu? et la on n'avait même pas de bâton pour se défendre ...

La tête bien droite, marchant en regardant l'horizon, Suzuni se rappela qu'elle n'était pas seule et qu'elle venait de parler haut et fort. Elle regarda Fubuki et lui fit son sourire enchanteur qu'elle savait si bien faire quand elle se sentait gênée.

Alors Fubuki-chan ... ça va ??? Excuse moi de t'avoir prévenu à la dernière minute mais il m'a foutu vraiment en rogne le Senseï de ta cousine. Alors comme ça tu aimerais que je te parle de moi. Ben ça risque d'être long mais nous aurons toute la nuit pour papoter toutes les deux .... Et si nous nous arrétions la ?

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Fubuki S
Retour à Kurume; une belle journée pour mettre ses affaires en ordre et travailler un peu, voir les amis et les connaissances, prendre le pouls de la famille et s'occuper du courrier en retard...

Et Suzuni manque de s'enfuir toute seule à Nagasaki alors que Fubuki lui à bien dit qu'elle ne voulais pas la voir seule sur les routes. Voici donc les sœurs de cœur en marche vers ce lac inconnu. Inconnu? plus ou moins, kiki-chan du clan y vit et écrit quotidiennement pour donner des nouvelles, aussi on a tous un peu l'impression d'y vivre avec elle.

Un autre lac. Demain nous y serons, cette nuit nous sommes dans la nature, dans une petite auberge. Sise le long de la route à la bonne distance de Kurume et de Nagasaki. Juste au milieu; un pas de plus on est plus près du lac, un pas de moins on est trop près de la foret. Une clôture protégeant un potager, un toit assez bas, une cheminée qui fume, des lanternes, d'un coté une petite rivière, de l'autre la route, d'un coté la rizière, de l'autre les herbages. Suzuni parle de Samouraie. Fubuki ne sais pas trop quoi en penser car elle connais seulement, et c'est beaucoup en même temps, son écriture. C'est un samouraï, comme elles. Et les samouraï ne parlent pas beaucoup, car leur langage c'est l'action, leur vie même. Les femmes samouraïs savent que parfois il faut parler et parler avec son cœur. D'ailleurs Fubuki a décidée de profité de son tête-à-tête improvisé avec son amie pour enfin parler librement:

Tu as raison Suzuni-chan, le lieu me plait, posons nous et discutons.
La jeune fille son petits bagages et s'installe confortablement, ouvre toutes grandes ses oreilles:
La nuit est devant nous, alors je t'écoute. Raconte moi "Suzuni", ma Suzuni-chan.
Suzuni
En chemin, le brunette aux reflets de lune s'était calmée et c'est en sifflotant, imitant les oiseaux, que Suzuni se mit à préparer le campement bien à l'abris au milieu des fourrés. Après avoir confectionné un tapis de mousse elle jeta dessus un drap de lin et sorti de son balluchon deux bols de riz et une bouteille de saké. Il fallait bien cela pour se remettre de cette marche entre montées et descentes, plaines et forêts. Elle écouta Fubuki et lui fit son visage malicieux et espiègle qu'elle aimait à faire lorsqu'elle allait dévoiler un peu de sa vie passée comme pour intriguer son interlocuteur. Elle s'installa sur ce tatamis improvisée et invita Fubuki a en faire de même. Puis elle regarda le ciel.

Nous allons avoir une belle nuit et c'est tant mieux... Alors tu veux me connaitre c'est cela ? Mais tu risque d'être déçue tu sais ?

Suzuni baissa les yeux et servit deux coupelles de saké puis tendit un bol de riz à sa sœur d'armes et de cœur.

Je vais donc commencer par le commencement cela sera plus simple pour que tu comprennes. Elle se gratta la gorge, avala une gorgée de ce breuvage qu'elle aimait à boire lorsqu'elle voulait se donner du courage et commença son récit. Il y a pas mal de temps maintenant je rendais visite à ma marraine Maekoo-Chan à Nakatsu mais ça tu le sais déjà et c'est la que j'ai fait la connaissance d'un homme qui se présenta comme Akato-san. Je ne savais pas du tout qui il était il ne me l'a dit que le lendemain mais le premier soir il nous parla à Maekoo-Chan et moi même d'un clan du nom de Sanada et nous proposa d'y entrer. Il faut dire que ne le connaissant pas je ne lui ais rien dit sur moi et même à l'heure ou je parle il ne sait rien il sait juste que j'ai une famille avec mes frère sœurs. A l'époque je lui ais fait croire que mon père m'avait mis à la porte car je ne voulais pas devenir geisha. Nan mais je ne sais pas ou il avait la tête pour gober cette histoire. Comme si une jeune fille peut contredire son père !!!! Mais la vraie histoire est que je voulais connaitre le monde et trouver un Senseï comme mon frère l'avait fait et c'est pour cela que j'ai accepté l'offre de Akato-sama en entrant dans votre clan et en étant à son service comme intendante personnelle. Mais mon but est de devenir bushi et pourquoi pas samouraï. Si mon frère nous a rejoint c'est à ma demande car j'avais appris qu'il n'avait plus de Senseï et un samouraï sans Senseï je ne vais pas te dire ce que c'est. Je ne pouvais le voir trainer comme une âme en peine et je suis très contente que Tsuna-Sama l'ait accueilli comme cela.

Suzuni but une nouvelle gorgée et marqua un temps de silence tout en regardant son amie qui l'écoutait.

Comme notre mère est parti au pays des kamis, je ne pouvais laisser notre père s'occuper de mes deux jeunes sœurs alors je leurs ais dit de venir nous rejoindre. Et la j'espère ne pas avoir fait de bévue en les faisant venir dans le clan. Elle fit la mou en regardant Fubuki droit dans les yeux.

Tu sais ton oncle m'avait fait de belles promesses et je ne vois rien venir alors je ne sais que penser mais lorsque j'ai dis oui je lui ais fait une promesse c'est de ne jamais le quitter et une promesse est une promesse n'est-ce pas?. Je sais qu'il a beaucoup à faire avec toute cette politique mais maintenant je dois m'occuper de ma carcasse la ... euh ... de moi; J'aimerai tant devenir gyôshônin au moins je serai utile pour tout le monde la je me sens si inutile que par moment cela me fait peur tu comprends ???

Suzuni s'arrêta de parler, prit les baguettes qu'elle coinçaient toujours dans le nœud de ses cheveux afin de ne pas les oublier et commença à engouffrer son riz comme un petit chat affamé ....

Voila tout ce que je peux te dire sur moi. J'espère que tu n'es pas déçu par ce mensonge que j'ai fait afin de rentrer dans votre clan. Elle la regarda avec ces yeux pleins d'inquiétude qui les rendaient encore plus noirs.

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Fubuki S
Le "tatami" est un peu mou. Comme toujours en voyage hors des villes, mais elle l'aime aussi comme cela. Le saké est frai. Comme toujours en voyage hors des gargotes, mais elle l'aime aussi comme cela. La boule de riz est imprégnée des parfums champêtres. Comme toujours en voyage hors des auberges, mais elle l'aime aussi comme cela.
La fille d'Amateratsu a été élevée par un guerrier. Son visage est de marbre blanc ou d'albâtre. Son corps est habitué à l'exercice et à la maitrise. Son boken ne la quitte jamais. Elle connait la langue des chevaux. Elle lit, écrit et compte. Elle apprend le chanoyu. Elle sait apprécier tous les arts.
Attentive, elle boit quand son amie boit et mange quand son amie mange. Fubuki respire et écoute aussi la respiration de Suzuni. La famille. La famille...
Ses yeux noisette sont expressifs, sombres, la porte de son cœur et aussi surs que sa bouche. Ceux de Suzuni parlent beaucoup eux aussi; de l'inquiétude et les voila noirs.

Fubuki repose les baguettes qu'elle avait sorti de leurs étuis de coton triplé et accroché par un lien dans la doublure de son haut. Elle répond, dans ses yeux un éclat brun:


Mon père m'a apprit beaucoup. Plus même que ce qu'il m'a transmit. Il m'a obligé à m'observer moi-même et les autres. Pas pour me comparer. Pas pour juger. Pour savoir vraiment qui je suis et à qui j'ai à faire. Ma mère m'a apprit beaucoup. Plus même que ce qu'elle pouvait me transmettre. Elle m'a enseigné à comprendre mon cœur et celui des autres. Pas pour me comparer. Pas pour juger. Pour que je sache faire confiance et être digne de confiance. Car mon cœur est tendre et sans pitié. Il me faut parfois lutter contre lui. Mais chaque vie doit avoir un sens, une utilité. Car chaque vie est si fragile, si courte.
Elle fait une pause et vide un petit bol de saké.

Lorsque j'ai rencontré ton frère j'ai été heureuse et inquiète; car il était évident qu'il s'agissait d'un samouraï pur souche. Ma joie venait du fait que maintenant tu correspondais tout à fait à ce que me criait mon cœur depuis le début; nous sommes sœur d'arme ou de cœur ou de rang, puisque samouraï de sang toutes les deux. Tu es aussi une fille ainée comme moi d'où ton caractère bien trempé.
Mon inquiétude venait du fait que du coup tu n'avais pas était franche dès le début, donc que ton instruction était incomplète, inachevée. Et tu as obtenu de mon père qu'il t'enseigne. Mon père à grandit et vécu sur les champs de batailles et heureusement qu'il a épousé ma mère et qu'ils ont eu des filles sinon il n'aurait pas beaucoup d'idées sur les capacités réelles des femmes.

Deuxième saké pour ponctuer. Fubuki sourit franchement, le reflet chaleureux de ses yeux accentuant encore sa réplique:
Tu es une sacrée fille pour prétendre sans te démonter devant un chef de clan que tu t'es enfui de la maison paternel pour ne pas devenir Geisha. J'ai croisé assez de fille de paysans pour savoir qu'elles n'ont pas assez d'imagination et de courage pour faire ça.
Il est un fait que tous les hommes, et les pères sont d'abords des hommes, ne sont pas très intelligent et manquent cruellement d'imagination surtout pour tout ce qui concerne les femmes.

S'assombrit un peu et ajoute.
Il reste que tu as menti. Et menti a tout un clan en commençant par l'un de ses chefs. Ce qui est assez grave pour un samouraï.

Marque une pause la tête base. Avale un peu de riz puis relève la tête et fait un clin d'œil à son amie, un large sourire aux lèvres et les yeux joyeux:
Mais ta constance et ton dévouement sans limite depuis le début prouve que tu es quelqu'un de valeur dont l'éducation n'a pas été fini. Aussi je suis très heureuse car le clan Sanada et mon père pourront te donner ce dont tu as manqué et toute la place que tu mérite! Je ne te quitterais jamais! Il y a toujours une solution qui permet à tous d'apprendre et de grandir!
Suzuni
Suzuni écoutait Fubuki de toutes ses oreilles, enfin de ses deux oreilles (si si je vous assure elle n'en a que deux). Elle était contente de connaitre un peu mieux le passé de son amie ainsi que celui de son Senseï mais ce qui l'a fit sourire c'est quand Fubuki lui parla de son imagination. Il est vrai qu'elle en avait à revendre de l'imagination la petite nipponne surement à cause des reflets de lunes qui parsemaient ses cheveux. Elle aimait tant à se raconter des histoires, à rêver à beau petit nippon lui contant fleurette, à s'imaginer gambader comme une chevrette dans les champs de fleurs ou de se glisser tel un poisson rouge dans les courants d'une onde pure. Mais la vie n'était pas un conte et lorsqu'elle reposait les pieds sur cette terre qui l'avait vue naitre, elle se prenait la gamelle de sa vie. Alors la, elle se rendait au point d'eau du domaine ou dansaient les poissons rouge et elle leurs racontait ses malheur puis elle repartait toute guillerette.

Suzuni se mit à froncer les sourcils quand Fubuki lui dit:

Il reste que tu as menti. Et menti a tout un clan en commençant par l'un de ses chefs. Ce qui est assez grave pour un samouraï.

Elle voulu répondre et resta la bouche en cœur à l'énoncé des points forts de son tempérament ce qui la fit se redresser et bomber le torse tellement elle aimait entendre ces compliments. Mais une question la taraudait quand même et elle attendit que son amie eu finit pour la lui poser.

Dit moi ... Crois tu qu'il faille que j'écrive à Akato-sama pour lui dire que je lui ais un peu ... enfin ... un tout petit peu menti ???

Comme à son habitude, Suzuni afficha ce visage angélique, qu'on aurait presque vu' un halo de lumière l'entourant. Tout en attendant la réponse à cette question, elle s'allongea sur le tatamis de mousse improvisé, plia un bras sous sa tête et regarda Fubuki en papillonnant qui ne demandaient qu'à baisser les panneaux et à sombrer dans ce doux pays des rêves qu'elle aimait tant ....

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