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[RP] Mariage de Cl0e et de Simonin

Navigius


Le Soleil se levait enfin sur le grand jour dans la vie de deux jeunes lectourois. Arrivé à l'Aube, personne n'avait pu manquer la diligence de Monseigneur Navigius, qui était frappée aux armes complexes du prélat et garnie de grandes plumes vertes et blanches. La route avait été longue et le prélat refusait de faire mine de fatigue tant il était enchanté par la cérémonie à préparer. La vénérable Église Saint-François de Gênes se tenait stoîque et fière sur la grande place de la ville, et l'équipe du prélat s'y engouffra afin de tout préparer.

Lorsque le Soleil se pointa à son zénith, Frère Aubrai se rendit dans le campanile afin de faire sonner les cloches, alors que trois sacristains arpentèrent les rues en criant l'annonce de la messe :

- Oyez Oyez! Gente dames et Gentilhommes! L'heure du mariage de Dame Cl0e et de Messire Simonin est arrivée! Tous à l'Église!

Sur le parvis de l'Église, le prélat, se tenait debout, vouté sur sa canne qui lui était plus qu'indispensable, saluant les paroissiens qu'il n'avait pas revu depuis deux mois, lors de sa dernière visite. Il saluait chacun d'entre eux, se souvenant presque de tout les noms, tant il était en ce diocèse depuis longtemps.

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Simonin


Aucun doute, le grand jour été là. L'italien était pour la première fois de sa vie nerveux..sa tenu était sélectionner depuis longtemps, toute de blanc cassé avec des coutures en fil d'or. Bien entendu, le blason d'Albizzi avait été brodé, et apparaissait en évidence sur le torse.
Tournant en rond dans son domicile, le ritale ne savait plus ou donner de la tête, se demandant même ou il avait mis son collier de chevalier, ou encore si il n'avait pas oublié sa propre tête. Ses pensées se bousculaient au point de devenir confuse.
Il en avait assisté à des mariages, ooh oui! mais jamais dans le rôle principale, et l'envers du décors et moins drôle, tant on veut que se jour soit parfait. Sa douce étaient en de bonne main, il n'en avait aucun doute, tant dis ce que l'élève qui lui sert de témoin, ronflait encore dans ses quartiers.
Patience, il s'assoit à la table, plongeant sa tête dans ses mains. La faim ne lui venait pas, il mangerai bien mieux après, un verre de lait eu suffit.
Le jour avait percé à présent, et le licorneux savait de que cela signifiait. Un sourire s'esquissa donc sur ses lèvres alors que son coeur battait à la chamade. D'ailleurs à se rythme là, il allait faire un arrêt devant l'hotel..
Grande inspiration, on se vide l'esprit. Mais à peine celui ci le fut il, que les cloches retentissaient dans le village, Navigius était arrivé.
Il était temps de partir. Montant sur Firenz soigneusement peigné, il allait à petit trot en direction des cloches lectouroises. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il remis pied à terre, monseigneur était sur le parvis. Redressant ses quelques cheveux désordonné, il se présenta bien coiffer , ce qui n'était pas sans mérite, à première vu, il était dans les premiers, et c'était la meilleure chose qu'il espérait : ne pas avoir la pression de toute une assemblé se retournant pour vous regarder. Il salua le maitre de la cérémonie.


Bonjour monseigneur, nous y voilà enfin !

Il esquissa un large sourire ,jusqu'à ce qu'on lui fasse signe d'entrée. L'église était quasiment vide. Il eu presque envie d'y crier un bon coup pour s'enlever toute pression et jouer de la résonance, mais on ne dérange pas Aristote en si bon chemin. Il était à présent debout, sur la droite de l'hotel, de stature droite et déterminé, il jouait de ses pensée, en attendant sa douce et mérité. Impeccablement tiré, rien ne semblait avoir échappé à sa tenu, on ne se présente pas devant Aristote dénué !
Aleanore
Douce nuit, sainte nuit.. Oups..Douce neige, sainte neige, dans les cieux, les flocons s’agitent et retombent, éphémères grains de bonheur, un sourire enfantin glisse sur le visage de porcelaine de la jeune Alterac qui regarde émerveillée, la neige qui tombe sur Lectoure,tandis que ses pas la conduisent à travers le village pour enfin gagner l’église où sera célébré l’union de la blonde. Enfin, l’Église Saint-François de Gênes se fait voir mais soudain la vue du prélat lui fait ralentir le pas, pour reprendre une allure plus lente, plus noble, plus en accord avec son rang et son éducation. Aussi, lorsqu’elle passe devant l’archevêque, la jeune fille se fend d’une révérence de cour, avant de baiser l’anneau épiscopale(*), murmure doux.

-« Monseigneur.. »


Et de se relever en souriant, avant d’entrer dans l’église, tendant la main à Clarisse pour récupérer son missel et son aumônière, en échange de la mante qui glisse de ses épaules, révélant ainsi la tenue de la jeune fille.



Un sourire à sa camériste avant de tremper les doigts dans le bénitier et d’esquisser le signe de croix, puis de traverser la nef pour rejoindre l’autel. Un sourire d’encouragement à celui qui semble être le marié, blond, barbu, fossilisé, oui, tout y est, ce doit être lui, la main fine vient presser la main de l’homme avant de murmurer pour ne pas troubler le silence impressionnant du lieu saint.


-« Elle ne saurait tarder, je sais que vous la rendrez heureuse. »

Et de montrer à Clarisse, ce qui lui semble être les bancs de la mariée, avant d’attendre elle-même devant le banc, un peu en retrait de prie-dieu des mariés. Droite comme un i, tandis que Clarisse va s'asseoir, la jeune fille observe à la dérobée la place qui servira au témoin du marié, se demandant qui cela peut être avant de tourner les yeux vers la porte de l’église pour voir les nouveaux arrivants

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(*) Si on admet que l’archevêque lui a tendu son anneau à baiser, je peux modifier s’il le faut.
A la demande de LJD Kachina, j'ai modifié mon post, ainsi que celui dans le RP d'à côté.

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Kachina
Elle arrive , à peine prête.

Voulait prendre son temps, Kachi avec tous ces beaux personnages.

A peine eu le temps d'enfiler la robe cousue de ses mains, merci silencieux à Bee qui a prêté main forte, qu'on l'a déjà sortie de sa chaumière.

Adieu , le joli chignon qu'elle comptait se faire , à peine lui laisse t-on le temps d'entremêler quelques perles données par Noiraude dans sa chevelure couleur de chataigne.
Et la voilà, conduite presque de force à l'église.


- Hey, doucement, on a le temps ! J'ai même pas pu aller aider Cloé !
Rhaaa la la , on est en Armagnac ici, on prend le temps de vivre nous.


Et enfin, entrée dans l'église.
Kachi n'a jamais aimé les premiers rangs.
Elle préfère se mettre à côté de ses amis , déjà présents.
Là, elle s'assied, fait un petit clin d'oeil rassurant à Simonin. Par Aristote qu'il est beau.
Monseigneur est déjà là. Toujours autant de charisme et de prestance ......Elle lui sourit gentiment, s'incline en une petite révérence qu'elle espère gracieuse, merci Jedn pour les leçons en taverne.
Aleanor est déjà en place, dans une tenue raffinée, à faire rêver la petite paysanne qu'elle est. Arf, un jour peut-être portera t-elle quelque chose de semblable ?

Et puis , dans le silence de l'église, elle regarde les cierges diffuser leur douce lumière et elle se recueille.........

Mais elle sent soudain le chapelet de perles qui retient ses cheveux se casser, les perles roulent doucement à ses pieds.

- Rhooo, non !

Discrètement, elle se baisse et ramasse le tout............les cheveux défaits, rougissante et confuse, rhaaa la la, ça commence bien .......


Simonin
Les minutes passaient seul avaient paru des heures pour l'italien, qui n'en pouvait plus de rester planté là..Avait elle besoin d'aide ? Surement pas.. mais que faire de plus ?

Pendant un instant il pensait à Guilhem certainement encore assoupis, avec de la chance il louperai la cérémonie, ce qui éviterai tout dérapage diplomatique devant le tout grand Aristote.
Petite moue quand à sa dernière pensée, un mariage sans témoin, drole d'idée quand même. En levant les yeux au ciel, il pensa au père du petit.

Il esquissa son premier petit sourire du jours lorsqu'il vit entrée Aleanore, du moins, il devina qu'il s'agissait de la jeune fille de par son élégance et la perfection de sa tenu, avec l'insistance ont trouvé même des traits de sa chère mère. Coincé dans sa robe, elle semblait pour autant réduite à certaine formalité, la petite avait beaucoup à apprendre de la vie apparemment...les sentiers battu de la noblesse s'ouvrirait surement à elle un jour, ou pas.

Un sourire effacé du visage, la témoin s'approchait de lui, Saint Aristote, pardonné ses pensées, et faite qu'elle ne les entendent pas, pour le moment du moins.


« Elle ne saurait tarder, je sais que vous la rendrez heureuse. »


Une petite réverance face à la dame, avant de se redresser et de lui glisser.

Merci de votre confiance demoiselle, vous comptez beaucoup pour elle.

Suivant du regard la jeune demoiselle, il n'avait remarqué Kachina, qui squattait les bancs du fond, comme une mauvaise élève de classe. La brune n'avait certainement pas envie de s'illustrer. Il sourit à son clin d'oeuil regrettant sincerement qu'elle ne parttage pas ce jours plus prêt d'eux.

Sa belle n'allait pas tarder, derniere grande inspiration alors que l'église semblait se remplir peu à peu... La neige semblait ralentir les invités qui ne s'étaient pas pressés, surement coincé par la neige..mais cela soucier peu le chevalier, qui n'attendait que sa dame de Fleuriel.
Thea16
Théa c'était dépêchée de vite se préparer pour ne pas être en retard au mariage de son amie ,elle avait trouvé une jolie robe qui lui descendait jusqu'aux chevilles sur le marché avec une belle étole de couleur rouge qui allait avec.
Elle avait ragouter quelques petits rubans a ses cheveux.

Elle se présenta devant l'église ,un peu timidement et regarda discrètement qui était déjà la.
Elle s'avança lentement a l'intérieur et remarqua le marié tout de blanc vêtu avec une élégance a en faire rêver plus d'une.
Elle le salua discrètement d'un petit signe de la main.

Aleanore était déjà la aussi dans une jolie robe parme,elle alla la saluer et lui murmura a l'oreille.

-Vous êtes très élégante Eleanore.

Elle alla enfin rejoindre son amie kachina et lui murmura :

-Toi aussi tu es magnifique,mais j'ai hâte de voir la robe de la mariée moi .
-Et tu as vu comment Simonin est Élégant?
-Il a l'air d'etre un peu nerveux,Non?


Les deux jeunes femmes continuaient de papoter .

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--Guilhem_de_vergy

Guilhem de Vergy, chevalier errant de la Licorne
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Le sud... Combien de temps avait passé depuis la dernière fois qu'il y avait mis les pieds... Des moi seulement, pourtant pour lui cela semblait des années... Enfin... Maintenant qu'il était revenu, pour le minimum de temps possible, autant profiter du soleil... Il lèvre son vissage vers ce dernier, déboutonne le haut de son mantel aux couleurs du roy et de la Licorne... Il avait oublié combien le soleil étai si chaud ici, malgré la présence de la neige... Lui qui maintenant devait se couvrir de plusieurs couches depuis qu'il avait réinvesti Beaumont...

Devant lui se dressait les murailles de Lectoure... Le soleil haut dans le ciel, lui indiquait qu'il était en retard pour ce qu'on lui avait demandé d'accomplir... Grimace lorsqu'il y repense... Son frison continue à avancer... Prenant de lui même le chemin du bâtiment prônant le culte d'un dieu... Un dieu qui n'est pas le sien... Son seul dieu n'étant que son père... Le seul homme en qui il avait complètement foi... Sa tante jouant le rôle de la déesse dans cette religion... Le culte de la Licorne...

Arrivé sur le parvis du bâtiment, il scrute la scène qui se déroule sous ses yeux... Les allés et venus des badauds... Ceux des nobles et amis des... deux idiots qui se liaient en ce jour... Une personne tout de même attire son regard... Visiblement une nobliotte vu son comportement... Totalement quelconque... Pas plus belle que ses anciennes maitresses... Mais il ne saurait dire pourquoi son regard ne cesse de la suivre... Comme si elle dégageait une aura intense... Comme son père et sa tante... Mais un autre type d'aura... Une aura qu'il ne connais pas, et que l'on nommera d'ici quelques siècles,la pouffy-attitude...

Il finit par posé pied à terre... Regard autour de lui... Un gamin de l'écurie non loin aperçoit l'occasion et viens se saisir des rennes, tendant la main et récoltant quelques deniers... Le jeune comte époussette ses vêtements... Réajuste son pourpoint noir... Et part d'un pas décidé vers l'église, saluant au passage le padre qui se tiens devant la porte pour l'accueil aux fidèles...

Le contraste extérieur/intérieur deviens trop fort... Il n'y voit plus rien, et manque de s'étaler au solen ratant une des marches... Quel était l'imbécile qui avait décidé de foutre des marches ici...Si il le croisait un jour, il lui ferait subir les pires tortures... reprenant son équilibre et retrouvant toutes ses facultés, il s'avance vers celui qui se tiens le plus près de l'autel... L'Italien... Son Maistre... Tout en zieutant du coin des yeux la nobliotte pouffy-girl repérée au début...

Arrivé aux cotés du Chancelier, il toussote légèrement puis viens lui glisser quelques mots à l'oreille... Espérant au moins le faire réagir un tant soit peu...


J'espère au moins que toute cette mise en scène ne durera pas trop longtemps... J'ai horreur de ce genre de futilité...
--Seraphina_


Séraphina rajuste une boucle légère avec un sourire agacé. il lui semblait avoir dit à Malvi dès leur rencontre qu'elle n'aime pas les mariages. Ce n'est pas pour rien que la Sainte Catherine s'approche dangereusement pour elle, la condamnant à un statut de vieille fille... Vieille franchement... Les idiots qui ont pondu cette expression ne pouvaient être que des hommes bien décidé à avoir toujours une jeune femme fraiche et naïve dans leur lit. Enfin des hommes quoi...
Et puis Séra voit les belles toilettes et son sourire se transforme en une légère grimace. Faire tenue... Mais honnêtement elle n'a qu'une envie. Dire à la promise de fuir. De garder sa liberté. De faire de sa vie ce qu'elle veut sans consentir à devoir TOUT partager avec un homme qui, une fois marié, se montrerait tyrannique.

Seraphina jette un regard à sa robe. Elle l'a soigneusement reprisé et elle est vraiment comme neuve. Elle est simple mais elle met sa poitrine en valeur, attribut dont elle est particulièrement fière. Une robe bleue azur de la même couleur que ses yeux. Ses longs cheveux noirs et bouclés sont noués en un chignon d'où des mèches folles s'échappent contre son gré. Pour une fois qu'elle fait un effort de coiffure. Elle a même réussi à louer pour deux écus des souliers propres et presque neufs. Elle préfère être pieds nus pour être en harmonie avec la nature mais Malvinae semble trop heureuse de retrouver la mariée pour que Séraphina ne lui fasse honte.


Bon heu... la mariée ? C'est laquelle ? On la salue et puis quoi ? Y a des coutumes ? Des habitudes ? Faut faire une révérence ou quoi ?
Tu crois qu'une bénédiction par l'esprit du vent ferait un beau cadeau ?
--Malvinae




Ya, Ya!
Hihaaaaaaa!



Et un coup de talon dans le bidou du poney dénommé pour une durée d'une journée : Arabesque.
Les dents serrés, les sourcils froncés, signe de concentration chez la môme, Malvinae tente inlassablement de rattraper Séraphina, qui avec son cheval est bien plus rapide, peine perdu.

Depuis Orthez, les deux comparses faisaient le chemin en direction de Lectoure.
De quoi bien se nourrir grâce à l'herboriste. La petiote était certaine que celle-ci avait volé sur les étalages, mais elle ne dit rien. A quoi bon? C'était si bon.

Dans son sac, se trouvait sa tenue, pas folle la guêpe, elle avait réflechi, car elle est maligne, le poney ça salit, et hors de question d'arriver minable au mariage de celle qui s'était si bien occupé d'elle.
Pour sûr Cloé avait l'instinct maternel bien encré en elle.



La môme n'a pas vraiment changé, 7 ans et toujours toutes ses dents. Le même sourire malicieux, la même bouille.
Seulement on pouvait lire dans ces yeux encore plus de chagrin qu'autrefois.
Elle avait déjà perdu ses parents, mais à présent, Antinaelle et Senzo avaient eux aussi subitement disparu. A croire qu'elle était faite pour la solitude.


Heureusement Seraphina lui portait compagnie.

Et puis finalement, elle était encore plus forte la petiote. Et ça aussi ça se voyait.



Allez Arabesque plus vite didiou! T'vois bien qu'elle fait sa maligne devant l'autre. T'veux pas lui montrer ce que tu vaux un peu?

Coup de talon.
Et ça continue jusqu'à Lectoure,

Repère d'une cachette, là ou la môme sort sa tenue pour se changer,
Maintenant, elle avait cette sublime robe blanche, déjà mise une fois lors de la rencontre avec Aristote, oui, la petiote est persuadée de l'avoir rencontrée, soit il était transparent, et le curé était à côté de lui, mais il était là!
Elle ajouta un ruban noir autour de sa taille, coiffa ses cheveux couleur ébène avec un nœud en forme de serre tête.
Elle semblait être magnifique pour ce jour.
La neige tombait et heureusement elle avait prévu une cape blanche.




Quelle belle sensation que de revenir à Lectoure.
Tant de souvenirs se bousculèrent dans la caboche de la môme.
Elle se rappelait les moments passés avec Cloé et Kachina, avec son escargot, et puis ses escalades dans la forêt.
Si loin et si proche à la fois.

L'église se dessina enfin devant elles.
Poney et cheval en sécurité.

Séraphina entra la première.

Il n'y avait pas encore grand monde dans le lieu, et c'était mieux ainsi.


Bon heu... la mariée ? C'est laquelle ? On la salue et puis quoi ? Y a des coutumes ? Des habitudes ? Faut faire une révérence ou quoi ?
Tu crois qu'une bénédiction par l'esprit du vent ferait un beau cadeau ?



La petiote se tapa la tête avec la paume de sa main, désabusée par les dires de Sera.


On est pas venue voir la duchesse hein!
Et pis la mariée... Ben euh...
L'est pas là!


Ses yeux avaient beau fouillé l'église. Rien!
Mais soudain, elle vit une bouille familière... Kachina!

Un sourire illumina son visage.


Pas de révérence, rien!
Juste des félicitations suffiront. Pis la mariée elle est pas encore là,
Et tant pis pour le cadeau. Tu sais, nous sommes pas tous nobles et dotés de nombreux écus, et ça Cloé elle le comprendra.


La petiote avait juste amené un parchemin sur lequelle était dessiné un lys. Comme y a pas de fleurs en hiver, et bien, elle, elle avait profité de ce don pour que Cloé en ait quand même une. Et en plus le lys est une fleur très bien vu.
Elle était fière de son cadeau fait par ses petites menottes.


Viens, y a Kachina, tu sais celle qui s'occupait de moi avec Cloé
On va lui dire bonjour!


Elle guida Séraphina jusqu'à son amie.
De sa petite taille, elle tira délicatement la robe de Kachi.


--Octavio


Octavio arriva en courrant devant l'église, il y avait du monde dehors qui attendait. Il profitta de sa petite taille et se faufilla entre les gens jusqu'à etre au premier rang

Oh un mariage!!

Il se retourna pour voir si ses nouveaux copains etaient la eux aussi....puis reporta son attention sur ce qui se passait.....il voyait beaucoup de gens tres tres bien habillés...
--Manon.



Manon a rejoint Octavio au premier rang, reste bouche bée devant le marié et la dame toute mince , vêtue comme une princesse, ne peut détacher son regard d'elle.

Curieuse, elle se retourne et dévisage les occupants de l'église.

Au fond, la belle Théa, assise à côté de Kachi . Ah la la, ces belles robes ............Chuchote à Octavio en les montrant du doigt :


- quand j's'rai grande, j's'rai aussi belle qu'elles, là bas !

et puis soudain fronce les sourcils.

- c'est qui la gamine là- bas à côté de Kachina ?
Oh ! Mais....
Mais c'est Malvinae, la copine à Poisseux et Senzo !


Et Manon ouvre de grands yeux, sur la robe de Malvinae, détaille d'un air regard rempli d'envie la magnifique ceinture noire qui ceint la taille de l'enfant :

- Oh ! et le chignon de la Dame qu'est avec elle. Quand j's'rai grande, j'aurai le même !

Elle se tait enfin quand une vieille Dame a l'air sévère la regarde en fronçant les sourcils, s'assied gentiment sur le banc et joint les mains en prière....

Ne peut s'empêcher de rajouter à l'oreille d'Octavio :


- et la belle Cloé ? la mariée ? elle vient quand ?
Lanceline
Lanceline entra dans l'église, intimidée. C'était la première fois qu'elle venait à un mariage.
Elle portait, pour l'occasion, une robe couleur ciel, avec un lacet noir à la taille. Elle s'était fait une coiffure savamment relevée, et quelques boucles retombaient sur sa nuque. Elle salua de loin Kachina et Théa, et s'assit dans le fond, espérant de ne pas trop se faire remarquer...

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Kachina
Théa a pris place à ses côtés. Sa complice de toujours, sa jumelle de coeur, comme elle aime à l'appeler est bien jolie aujourd'hui.

Discrètement, Kachi, range les perles dans sa poche. Pourvu qu'elle n'en n'ait pas perdu.

Ses yeux se perdent sur les vitraux de l'église. Ils diffusent comme à leur habitude une douce lumière.

Elle aimerait prier, remercier mais là, en ce moment, elle a des comptes à régler avec Aristote.
Il lui a pris trop d'êtres chers en trop peu de temps.
Les ombres d'une petite fée, d'un beau meunier et d'un joyeux compère passent dans son esprit.

Elle se reprend rapidement, rassurée par la présence de Théa, esquisse un sourire. C'est jour de fête aujourd'hui, non ?


Elle imagine alors Cloé. Elle n'a pas vu sa robe mais sait d'avance que la jeune fille sera éblouissante.
Bientôt, la blonde damoiselle apparaîtra dans l'allée, bientôt elle s'unira à son fossile comme elle le nomme en riant.


Mais une petite main la tire de sa rêverie. Elle baisse les yeux sur une petite luciole blanche , ceinturée de noir .
Toujours le même visage mutin, toujours aussi pétillante.
Arf , que c'est bon de la revoir.


- Malvi ? Tu es venue ? Oh ! Que je suis contente !
Et Seraphina aussi ? Humm ! Que c'est bon de vous voir vous deux !


Et Kachi, se baisse pour couvrir de bisous la petite fille, à défaut de l'entrainer dans une ronde folle, on verra ça plus tard......
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--Tisaya


Des larmes ruisselant sur ses joues, elle cherchait la maigre bourse qu'elle possédait, du haut de ses six ans. Elle n'avait qu'une petite dizaine d'écus, et elle l'avait égarée. Les yeux rivés au sol, elle cherchait. Elle regardait en l'air aussi, au cas où la bourse se serait envolée, et soudain, patatra !
Elle s'étala de tout son long sur le parvis de l'église, devant un môsieur avec trois jambes. Bah oui, il était vieux. Elle disait qu'ils avaient trois pattes, c'était plus de la rigolade ! Elle se releva et le regarda avec un air de chien battu, avant de se glisser dans l'église, comme si de rien n'était. Elle chercha, en vain, lorsqu'elle vit des enfants. Elle s'approcha, et là, miracle, la maison tu Très-Fort, c'est magique !


Ma bourse !!

Elle était sous le dernier banc. Pourquoi, elle savait pas, mais elle s'en fichait. Elle avait de la richesse !!
Elle s'approcha des gamins, discétos, elle voulait pas se faire virer, et en plus, elle était mal habillée. Oh, pas bon, ils étaient tous très très jolis. Enfin, presque tous. Y'en avait que c'était un peu de la bizarrerie. Mais bon, elle connaissait pas trop, tout ça tout ça, alors elle se taisait. Enfin, elle rejoint les petits n'enfants qui ont fait comme elle, curieux, et qui sont venus voir. Elle les connait pas, mais elle s'en fiche !

Hé, hé, psssssst ! Kikissepasse ici ? C'est une réunion pour les n'enfants ?

Elle regarde autour d'elle, les tenues, et ensuite la sienne, puis celle de ses autres compagnons.

Oups, oh non non non, je crois que c'est pas ça. Vite, vite, on va se faire gronder !

La lèvre de Tisaya tremblotante, elle était sur le point de pleurer.

- Non, ye veux pas me faire gronder. Dîtes, vous voulez bien jouer avec moi dans la neize ? Et puis, on ferait de la bataille ! Dîtes, vous êtes d'accord, hein, hein ?

Tisaya se relève, petite souris timide, et leur tend une main un peu cacabeurk, en espérant qu'ils allaient la suivre.
--Sex.ctoplasm.


Le Très-Haut et son paradis, les nuages et ses anges, l’Alençon et sa terre, le cerveau d’une blonde angevine et sa crevette dans le ventre, les lieux fréquentés par la blonde fantomatique étaient multiples ces derniers temps, par derniers temps, comprenez, ces dernières années, car les années n’étaient plus que des minutes pour la Garce éthérée. Et les minutes passaient lentement, ou rapidement, selon l’humeur de l’ectoplasme qui se terrait de-ci, de-là pour ne pas voir les ravages de la bêtise humaine, pourtant ce jour-là, les minutes ralentirent, pour redevenir ce qu’elles étaient de simples minutes, car elles la séparaient de celle qui avait été sa bouée quand les choses avaient commencé à mal tourner en Alençon et que la Duchesse aux manières de soudards avait voulu tout abandonner. Et ce jour d’hiver où les flocons tombaient en masse à une époque où on aurait du voir tomber des fleurs des arbres fruitiers, la Dame Blanche traversait le temps et l’espace pour gagner Lectoure et assister enfin à la consécration de son but ultime : préserver un de ses anges personnels.

Il était dit qu’elle ne fréquenterait plus que les églises, un sourire en se laissant glisser au sol, les bottes aux molettes serties de saphirs ne claqueraient plus sur le sol des mortels, mais elle prenait un malin plaisir à avancer fièrement à grandes enjambées comme elle l’avait toujours fait. Et l’éthérée de sourire en croisant l’archevêque, décidément, il était toujours là, vaillant malgré sa canne, mais elle était bien placée pour savoir qu’une canne n’empêchait nullement les volontés d’acier de continuer à avancer. Sur le parvis, elle s’arrêta, revivant avec émotion son propre mariage qui avait été heureux malgré sa brièveté, l’Epervier l’attendait-il là bas, devant l’autel ? Et Seriella les unirait-elle de nouveau, devant le Très-haut, et les hommes. Revivre son mariage. Et déjà, les affres de la nostalgie s’emparaient du corps céleste, la forçant à serrer les dents, ange imparfait qui souffrait de bien trop de maux pour être complet, Dieu a foiré. Courant d’air qui s’engouffra dans les mèches blondes de la Dame Blanche lui arrachant un sourire et une promesse, elle ne le dira plus, personne ne l’entendait de toute façon.

Enfin, les bottes décollèrent du sol, et les enjambées victorieuses de celle qui n’avait jamais plié la conduisirent le long de la nef, regardant avec douceur les enfants qui semblaient s’être donnés le mot pour venir assister au mariage d’un Ange et d’une Licorne. Les amandes translucides glissaient d’un enfant à l’autre, lui rappelant une autre enfant, un sourire doux aux lèvres, la Garce Fantomatique les écouta un instant, un instant avant que l’arrivée d’une petite blonde ne lui rappelle trop durement sa propre fille, son ange, Gabrielle. Amandes qui se chargaient d’éclair en regardant l’autel, il n’avait pas le droit, elle était innocente, et déjà, le tourbillon d’émotion s’estompait ne laissant plus que des ruisseaux de larmes cristallines sur les joues de l’éthérée, devenue maitresse dans l’art de la tempérance, mais piètre experte en matière d’impassibilité, et la vision trouble, elle continua son chemin, doucement, titubant, fantôme pitoyable, sous les regards des saints imperturbables. Et enfin, elle gagna les bancs de la mariée qui étaient déjà occupées par deux jeunes femmes inconnues. Frissonnement d’effroi en regardant le corps maigre de la brune, sa filleule l’empêchait-elle de manger ? Et la blonde de secouer la tête pour chasser cette idée, avant de la tourner vers les deux hommes et de sourire tout à fait. Enfin, des têtes connues, les anti-Alençon ! Sourire espiègle tandis qu’elle détaille la tenue du promis, joli, pas mal, classieux, nan, franchement, la dégaine et le style, pas mauvais goût la filleule. La dame blanche se tourne vers le brun et lui sourit avant de soupirer avec chaleur.


Que ne t’ai-je rencontré quand j’étais vivante.. Enfin !


Remettant à plus tard, ces idées tout sauf correctes dans une église, elle se glissa discrètement sur le coin du banc à l’opposée de la jeune brune pour assister à la cérémonie, que diable ! On mariait sa filleule !


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