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[RP] Un Mal Provençal (Toulon)

Patsy


[Toulon, le 6 Mars...]


A l'extérieur...

Tout semblait calme dans cette habitation Toulonaise, mais chose curieuse, deux soldats montait la garde devant la porte...
Il avait reçu ordre de ne laisser entrer personne, quelqu'un était malade...un mal étrange on avait dit.
De la fenêtre , on pouvait voir une légère lumière...celle d'une chandelle.

Soudain un cri retentit...les deux hommes sursautèrent...



A l'intérieur...

Trois hommes maintenant un autre homme allongé sur une table...celui ci se débattait...comme fou.
Un quatrième tournait autour, voulant apparemment lui administrer des soins...


Tenez le mieux...le médecin va lui faire une saignée...!

L'homme qui parlait étaient Gédéon...le domestique du Vicomte de Conches...et visiblement l'homme qui était maintenu de la sorte n'était autre que son maistre.
Les minutes passèrent, Pierre de Courtalain, toujours maintenu avait des propos des plus incohérent...et soudain tout fut des plus calmes...

Est-il mort?

Le Médecin se tourna vers Gédéon...

Non, il est évanouit...la fièvre lui donne des hallucinations...et cela le fatigue. Il faut qu'il soit attaché afin d'éviter de délirer dans la pièce et ainsi se blesser...de plus les éruptions de boutons cela peut être surement contagieux...Il ne doit pas sortir.

Gédéon l'interrompit...

Je suis navré, mais ce matin le Vicomte se portait pour le mieux...quel est ce mal qui l'a atteint en pleine après midi?

Le médecin frotta sa barbe...il semblait réfléchir, très embarrassé de cette question.

Hum, j'ai déjà connu une infection identique... il s'agit de "l'Incohérite Rpétique Provençale", un mal très rare, très rare...mais extrêmement pernicieuse...
On la retrouve souvent dans d'autres contrées, du Royaume de France et de l' Empire...sous d'autres appellations, bien entendu.


Gédéon devint blême...

Il faut qu'il soit constamment attaché, couvrez le bien et que les feux réchauffent la pièce....la sueur le libèrera des humeurs viciés.
Faites le boire de l'eau auxquelles vous ajouterez quelques herbes de Provence...pour les...bubons...inciser les et évacuer le pue.
Mais surtout priez, s'il s'en sort...il sera des plus amoindri! voir des plus mourant!


Gédéon lui posa une autre question...

Mais comment a-t-il eut cette...maladie?

Le médecin prit un pet de temps pour répondre car il rangeait ses ustensiles...

Nul ne sait comment cela vient!
Mais certains disent que c'est l'œuvre du Sans Nom...!


Gédéon raccompagna le médecin vers la porte...il lui demanda

Je ne sais combien mon maistre vous doit, mais je ne peux payer pour l'instant, il semble que le Vicomte se soit fait voler sa bouse contenant la plupart de ses écus...environ une centaine...

Le médecin mit la main sur l'épaule du domestique et lui sourit...

Nous verrons cela une autre fois, prenez soin de lui.

L'homme partit...Gédéon partit vers son Maistre, il avait des choses à mettre en place...


En réponse à "l'erreur", qui pour moi, LjD, n'est que la suite du manque de Fair Play régnant. Merci...
Rp ouvert aux joueurs présent sur Toulon...et aux autres si respectent le fait que Toulon est VF et assiégée.

Edit Mercredi : j'edite le titre brievement ^^
ulrich
Un pigeon se posa devant l'habitation Toulonaise qui abritait le malade...
Ce n'était pas un de ces beaux pigeons qu'utilisent les têtes couronnées pour s'indigner officiellement, mais plutôt un volatile maigre, et déplumé, d'un soldat parmi tant d'autres...
A sa patte, était accrochée la missive suivante...

Citation:
Forcalquier,le 8 mars 1458

Vicomte,

la nouvelle du mal étrange qui vous dévore est parvenue jusqu'à mes oreilles.
J'espère que vous ne souffrez point trop, et que vous estes en état de lire ces quelques mots.

Je prierai Aristote pour que vous guérissiez au plus vite. Dans les campagnes, on raconte que vous avez été victime d'un jeteur de sort; si c'est le cas, puisse-t-il périr de vostre main, ou, si de son fait, vous ne pourrez plus jamais porter les armes, puisse l'inquisition se charger de ce porc... Sans quoi, je mettrai mon humble épée à vostre service pour trancher les mains qui ont lancé ce sortilège.

En attendant vostre guérison, qui, je l'espère, sera prompte, Vicomte, soyez certain que la tristesse a envahi mon coeur, comme, je le présume, celui de tous les hommes qui ont eu le plaisir, et l'honneur de servir sous vos ordres.

Respectueusement;

Ulrich Milambert Louis de Lasteyrie de Cénorel

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Pour vous quand il vous plaît!
--Gedeon.


[Toulon , même soir...]


Gédéon avait pris soin de bien écouter les recommandations de médecin...
Quelques heures après tout était en place, son maistre était bien ficelé, ce dernier était toujours inconscient et n'avait plus eut de crise depuis que le médecin était venu.

Quel épreuve pour lui de voir son maistre dans cette état, l'homme si droit et fort qu'il était ne ressemblait plus à rien...attaché qu'il était comme une bête que l'on traine à l'abattoir, visage recouvert de bandages changés régulièrement afin d'espongé le liquide qui sortait des bubons.

Son maistre tomba malade très vite en quelques jours mais là la situation avait prit une grande ampleur.
Il n'avait jamais vu de telle chose...

Gédéon pensait à madame Sophie, l'épouse du Vicomte, Conseillère du Duc de Normandie et à Mathilde , sa fille... que le très Haut soit loué qu'elle ne sache jamais ce qu'il se passa ici...
Si jamais le Vicomte devait mourir, elles ne devraient jamais savoir...

Un courrier arriva...
Gédéon le prit et en fit la lecture au Vicomte...ce qu'il avait souvent l'habitude de faire temps le Vicomte ne s'arrêtait jamais même pour lire une missive.
Il connaissait surement le jeune homme qui avait écrit, en tout cas sa famille était connu en Normandie.

Assis sur une chaise...le brave homme veilla sur celui qui était son maistre.
Il regarda son maistre...comment se sentait-il?


Armoria
Et pendant ce temps, à Vera Cr... euh, à l'état-major, les réunions se succédaient selon un déroulement immuable...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Farwen
Toulon, le même 6 mars 1458

Farwen se hâte dans les rues toulonnaises. comme à son habitude. cape drapée, col relevé mais bottes claquant sur les pavés.
Elle a une sorte de petit sourire, elle a trouvé l'endroit idéal pour... mmmmh... il faut encore l'aménager, et trouver un solution pour le chauffer un peu, mais ce sera parfait!
Elle ne regarde pas trop les gens qu'elle croise dans les rues qui s'assombrissent, mais un détail attire son attention : deux soldats, français d'après leur uniforme, deux soldats donc gardent la porte d'une maison qu'elle pensait inhabitée. Elle a donc été réquisitonnée par un français?
Farwen gromelle à voix basse, ils ne respectent donc rien? Et puis force lui est d'admettre que la maison étant vide, elle ne manque à personne...
Bref, deux soldats, et la porte qui s'ouvre... et des cris!

Houla, Farwen sursaute, étouffe ses instincts de protection - et de curiosité - qui la poussent à aller voir, mais quand même, se demande...
Un homme sort de la maison, accompagné d'un serviteur, et elle distingue les mots "Vicomte", "bourse"... non, Farwen n'est pas vraiment curieuse, mais elle a du mal à résister à la tentation, voilà tout.

Un Vicomte? Elle réflechit. Il lui faudra se renseigner. Qui est Vicomte parmi les français?
Ceci dit un français malade,c'est un adversaire de moins, c'est sûr! mais quand même il lui faut aussi et surtout savoir si le mal est contagieux.

Mais elle n'a que trop tardé, elle va se faire repérer! Elle s'évanouit dans l'ombre de la nuit tombante, pressée de rerouver son Alex, la mamé et Sauvé...
Patsy


Toulon, dans la tete d'un inconscient.


Conches avait une impression étrange...il entendait, ressentait les souffrances qu'avait son corps...
Il fut content d'entendre la missive d'Ulrich et de ressentir la présence d'autant de personne autour de lui...comme Gédéon même si cela n'était point étonnant.

Comment tout ceci était arrivé?
Il avait bien ressenti différent troubles...un état de fièvre avec beaucoup de sueurs. Il eut aussi de nombreux et fréquents tremblements qui était allés jusqu'à une paralysie de la main gauche.
De nombreux vertiges et évanouissement...curieux pour un homme comme lui qui paraissait solide. Sur le moment, il pensa que les difficulté d'approvisionnement et le fait que les repas était bien moins fournis, jouait sur son état de faiblesse...

Il se souvint que les troubles commencèrent le jour où il reçut un courrier lui disant qu'il allait être jugé pour Haute Trahison, ceux à quoi il avait répondu qu'il ne pourrait rejoindre le tribunal d'Aix...
Même pour un homme robuste, traverser les lignes ennemies, être juger et condamner, aller la prison et repasser les différentes lignes relevait des plus grands exploits chevaleresques.
Il n'était pas un couard, certes non, mais il n'était point suicidaire non plus.

Il y eut de bien mauvais présages...
Un vol de corbeaux n'avait-il pas effrayé son cheval? le faisant chuter lourdement sur le sol, lui qui était pourtant un cavalier aguerris.
Une vieille femme ne l'avait elle pas invectiver en pleine rue pour lui dire que le mauvais œil était sur lui.
A l'époque il ne l'avait point cru, mais aujourd'hui!

Un homme s'approche afin de changer les pansements qu'il avaitun peu partout sur le corps.
Un douloureux moment allait se passer dans cette pièce.

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