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Information and comments (18)

Info:
Quand une jeune écervelée se retrouve seule avec un vieux sage, ça fait des chocapic !

[RP Fermé] - Il ne fallait pas les laisser seuls !

Aleanore
Comme toutes les histoires, celle-ci commence par une belle princesse attendant longuement dans sa tour, l’arrivée de l’heureux élu, à quelques détails près, Aléanore n’est pas princesse, et ce n’est pas l’heureux élu qu’elle attend, cloîtrée dans ce qui n’est pas non plus une tour, mais une chambre confortable à l’étage d’une petite maison lectouroise. L’Opalescente étincelle attend l’Ange cristallin pour la simple et bonne raison, qu’elle ne peut décemment pas quitter Lectoure sans lui avoir dit au revoir comme il se doit. Oui, quitter Lectoure où les fêtes macabres chez des personnes dont on lui avait dit autour d’une rue qu’elles sont mortes, l’effraient, quitter Lectoure où sa condition de noble provoque des jalousies et des médisances, quitter Lectoure parce que malgré la présence rassurante de Cloé, Bee et Simon, rien n’arrive à calmer les angoisses et l’isolement flagrant de la jeune fille. Quitter Lectoure et rejoindre l’Anjou, la douce quiétude de Château-Gontier où il lui suffit d’être elle-même pour être acceptée, où bientôt la Duchesse mettra au monde celui ou celle dont elle sera la préceptrice, future étoile montante de la noblesse française, oui, et plein d’autres choses à accomplir.

-« D’ailleurs, quoi d’autre Clarisse ? Il y a plein de choses à faire mais je ne sais plus quoi ? »

Interrogation toute justifiée d’une Aléanore lovée dans son lit au milieu des coussins et des fourrures, chevelure éparse autour d’elle, pieds nus recroquevillés sous la chainse de lin, qui se tourne donc vers son aide-mémoire préférée : Sa servante/camériste/confidente/chaperon/dame de compagnie (veuillez biffer les mentions inutiles), et Clarisse de sortir une liste longue comme son bras de sa manche.


-« Les joutes organisées à l’occasion du mariage du Von Frayner et de la petite de Vergy, d’ailleurs votre sœur n’a pas répondu, mais il nous reste à supposer qu’elle ne se dérobera pas. »
-« Comme le pourrait-elle ? Maeve portera mes couleurs, et ce sont ses premières joutes, pas de crainte là-dessus, elle y sera. »
-« Vous devez envoyer une lettre de félicitations à la sauv..Comtessa do Béarn, votre amie, qui renouvelle son mandat. »
-« Agnès ? Une deuxième fois ? Les béarnais sont-ils fous ? Bien, j’écrirai.. plus tard. »
-« A votre mère, aussi, ce silence n’augure rien de bon, et de Sémur, nous n’avons guère eu de nouvelles depuis des mois. »
-« Ma mère doit avoir d’autres chats à fouetter que sa bâtarde et droguée de fille, j’écrirai, j’espère au moins qu’ils vont bien, dans le cas contraire Maleus me l’aurait dit, je pense ou Cassian.. »
-« En parlant de Maleus, nous devons passer par Concèze, vérifier si les plants de framboisiers ont bien été planté et aller visiter Thias, de là, faire de même, peut être.. Trouver aussi un intendant pour s’occuper de cela. »
-« Un intendant.. Concèze et Thias sont-elles si éloignées ? Nous enverrons l’Araignée, il me doit bien ça. »


Oui, il lui devait bien ça, l’horripilant assassin incapable de tuer le Balbuzard et qui était revenu, le corps en lambeaux et la mine défaite, porteur de l’odieuse nouvelle. Il était toujours vivant, frémissant de haine qui parcourt le corps juvénile qui soudain se détend en entendant une porte claquer.. Enfin, elle est revenue, et enfin, son calvaire va pouvoir toucher son but. Et sans plus attendre, les dernières tâches dictées par Clarisse, Aléanore s’extrait des fourrures et traverse en courant le couloir de l’étage pour rejoindre les escaliers. Escaliers vite descendus par une jeune fille trépignant de joie à l’idée de revoir son amie partie pourtant une seule journée.

-« Cloé ! Cloé ! Vite, que je te dise au revoir, je pars ! Je n’en peux plus ! Clo.. »

Error 404.. Vous venez de subir une déconnexion. Car alors qu’elle s’apprête à se jeter au cou de son amie, ce n’est pas la personne voulue qui se trouve devant elle.
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La Rançon du Succès d'une Pouffy-girl
Simonin
What a "Bleep" day. Autant vous dire que si l'italien aurait été anglican, il aurait utilisé l'expression avec un plaisir non dissimulé. Certe, il avait la bague au doigt, mais reprenons le contexte, nous sommes un surlendemain de mariage,la tête se remet tout juste des excès de calvados. Une journée de fête a eu lieu, des jours de stress et de préparatifs se sont écoulés, et une pille de travail s'est soigneusement entassée. Le retour a la normal, n'a bien que l'amour pour tenir le coup, or la belle ange qu'il venait d'épouser s'était donner conger pour régler une affaire à quelques pas au sud.
L'italien avait donc passer la journée à mettre à jours son travail de coté, bien heureusement, il ne travailler pas dans les communications, car avec un peu de pression en plus, une mobilité du travail systématique et un stress au dessus de la normal, le chevalier aurait bien put finir comme les membre de France communicaTions . Mais ne soyons pas si pessimistes, on s'évertuerait à nous changer la directions, or, il paraît qu'il en fait partit..

Léger sourire aux lèvre quand à ses dernières pensées, être marié n'enlève décidément pas l'esprit noir que l'ont peut avoir. Mais qu'importe la journée terminé, il lui fallait à présent rentrer.
Le chancelier trainait donc les pieds vers la maison des nouveaux époux.
Autant vous dire, que passer la soirée seul ne l'enchanté guère, tant de temps et d'émotions passé aux cotés de moitié, on en oublierai presque la vie de célibataire.

Hâtant finalement le pas quand le froid le gagna l'italien arriva enfin en sa demeure. Tour de clé, tirage de bobinette, et la porte cherra. Grand soulagement, l'italien laisse tomber son sac, et s'étire allégrement.
Seulement le calme promis ne vint jamais, grondement à l'étage.


«  Georgia ?! »

Le licorne s'interrogea.. il savait que georgia avait abusé du buffet, mais c'est toute une équipe de soule qui semblait s'être emparée de l'étage, rien de bien rassurant en tout cas. Regard de part et d'autre, rien d'allarmant , tout se passait donc à l'étage. L'italien, trop soucieux de ses tapis d'Italie, retira donc ces chausses avant de s'inquiétait d'avantage.
Mais n'eut il temps de les poser qu'une déferlante dans les escaliers semblait se jeter sur lui.
Il eu alors le seul reflex qu'on lui ai jamais appris, à savoir le peu de reste qu'il avait d'auto défense, dégainer sa rapière au plus vite et de la pointer sur son agresseur.

Ce n'est qu'au dernier moment que l'italien se rendit compte de son erreur, une maladresse qui lui était soit légendaire mais aux conséquences quelques peu différentes cette fois ci. Le timbre de voix, puis la longue chevelure brune n'y trompais pas, c'était Aléanore et sa discrétion légendaire qui se tenait face à lui. Mais vous l'aurai compris le coup était partis, et malgré tout l'effort pour le stoppé,la réussite n'avait pas été parfaite, un bout de chemise avait voler, et la jeune noble avait été légèrement coupé.

Surpris de cet rencontre, l'Italien fit quelques pas en arrière , laissa tombé sa rapière, et se retrouva le postérieur à terre. Foutu chausses ! La journée semblait continuer comme elle avait commencer, et la position actuelle n'avait pas de quoi le mettre à l'aise, face à lui Aleanore de son jeune âge, recouverte d'une simple chainse estropié sur sa gauche jusqu'en haut de la cuisse. L'italien devint écarlate et ne trouva plus mot
.

A..Aléanore ?
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Simon d'Albizzi dict "Simonin"
Aleanore
Il y a des jours où l’on devrait rester couché, et Aléanore aurait mieux fait de rester couchée le jour où elle a promis de venir à Lectoure pour servir de témoin à la blonde, elle en est intimement persuadée alors qu’une douleur légère mais aigüe la prend à la jambe. Les noisettes se portent sur le chevalier tombé sur ses fesses en reculant, puis sur sa cuisse dévoilée par la chainse fendue, cuisse où une légère estafilade court laissant couler quelques gouttes écarlates, et de nouveau sur le chevalier qu’elle toise du haut de ces quelques marches les séparant, perplexe.

-« Elle-même. Charmant accueil en vérité, Chevalier, je .. »
La douleur latente et sournoise la rappelle à l’ordre, la plaie est minime, la perte de sang légère, et pourtant ce sont ces douleurs qui s’amusent le plus à vous piquer, et la constatation de se faire. « Mais, j’ai mal.. Aïe ! Mais aïe quoi ! » Et soudain, la voix habituée aux doux cantiques religieux de se mettre à crier. « Clarisse ! A moi ! On m’estropie ! On m’assassine ! Je meurs ! Aïeuh ! » Je m’arrête à trois fois, vous aurez compris. Et Clarisse de descendre en courant, affolée par les cris de sa jeune maitresse qui lui sourit d’un sourire qu’elle sait désarmant pour ses servantes qui s’attendrissent encore de ses sautes d’humeur d’enfant malgré ses seize années passées. « Ce n’est pas vrai, mais j’ai quand même mal à la cuisse, le Chevalier ici-présent s’est fait une joie de me montrer comme il défendait bien sa propriété. Soigne-moi. »

Les noisettes moqueuses se posent sur le chevalier toujours à terre, est-ce ainsi que l’on terrasse une Licorne, est-ce si facile ? Et la jeunette de sourire de plus belle, en le regardant à terre, rouge comme une soie florentine d’une écarlate pure, et déjà Clarisse revient une flasque dans la main et des linges de l’autre, s’agenouillant au bas de l’escalier, tandis qu’une Aléanore impudique tend la jambe devant elle pour poser le pied sur l’épaule de sa suivante. Seconde constatation d’Aléanore qui fixe le Chevalier.


-« Vous n’êtes pas très gentil avec vos hôtes, Chevalier d’Albizzi. »
Et sans prévenir, la main baguée vient claquer la main de Clarisse, occupée à bassiner la légère plaie avec les linges alcoolisés. « Espèce d’idiote ! Tu me fais mal ! Je te jure que si tu me navres la jambe avec tes soins de ménagères et que je dois porter canne comme cette Garce d’Alençonnaise, je te ferai mettre aux fers ! Lâche-moi ! »

La jeune fille enlève sa jambe de l’épaule de sa camériste vivement avant de descendre les derniers degrés et d’enjamber le Chevalier pour aller chercher des godets là où Cloé lui avait dit qu’ils étaient, main tendue en arrière dans laquelle une flasque de framboise vient se nicher, sourcil haussé avant de se retourner et de fusiller du regard la blonde puis de se tourner vers le chevalier toujours à terre.


-« Quand vous aurez fini d’admirer vos magnifiques tapis, je vous propose de boire un verre de framboise. »


Et sans plus attendre, Aléanore verse un fond d’eau de vie dans chacun des gobelets avant de déchirer le bas de la chainse déjà bien endommagée pour panser l’estafilade, sourire satisfait en regardant le pansement rapide

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La Rançon du Succès d'une Pouffy-girl
Simonin
La situation viré à l'improbable.

L'italien, toujours à terre observer les hurlements, puis les soins, et les autres hurlements s'exercer. Il ne pouvait que compatir avec la servante, qui n'avait rien demandé.
Ce qui impressionnait le plus le chevalier, c'était l'impudeur de la demoiselle, pourtant très guinder et bien élevé. Tout pourrait laisser à penser que la fille n'avait en outre que son bon gout vestimentaire, que de bonne manières appris du collège de noblesse ou de sa mère.
Mais c'est une toute autre Aléanore qu'il rencontrait, une Aléanore sans gène, qui se tenait devant l'italien fraichement marié a demi-nu.
Le pourpre de ses joues n'avaient pas bouger. La demoiselle perché sur son escalier avait lever jambes sur l'épaule de sa servante, offrant à l'italien, les dernières tendance parisienne en ce qui concerne les dessous féminins.

Autant dire qu'il faillit partir à la renverse, sans question de stipuler les frissons qu'elle semblait ressentir à chaque fois que sa pauvre servante lui approchait la plait.

"Jeune et pur, sur le chemin de la découverte " pensa-t-il.

Secouant la tête, il lui fallait passer à autre chose, il décida donc de redresser. Mais à peine eu-t-il eu temps de s'exercer qu'il repartit à la renverse après un rapide passage sous la chemise de la demoiselle qui l'enjamber.
Il lui aurait fallu une bonne claque pour le ramener après ces gènes et ses conflits qui l'animaient. Il n'y avait bien entendu plus que sa douce qui pouvait le sauver. Par reflex, il regarda son alliance avant de se redresser, cette fois ci définitivement.
D'un tissu, il essuyer la petite trace rouge en dessous du blason d'Albizzi sur la rapière, et la renfoncer dans son fourreau avec attention.

-« Quand vous aurez fini d’admirer vos magnifiques tapis, je vous propose de boire un verre de framboise. »

"De la framboise, quelle bonne idée, de la framboise ,surtout ne pas faire référence au reste, simplement la framboise"
Ses pensées s'enchainaient mais ne trouver pas de fil pour les conduire . Il se releva.
Jetant un regard à la demoiselle, il décida d'écourter la gêne, mais, trés entreprenante, elle avait déjà pris la mène et avait écourter de plus sa chaisne, laissant tout le haut de ses cuisses à l'air. S'approchant, il acquiesça du regard, et vida son verre d'un coup. Les paroles ne lui venaient plus.


Mes excuses pour ce quiproquo...


L'italien repris sa parole, avant d'enchainer contre toute attente.

Ne souhaitez vous pas que je vous fasse apporter une robes ou de simple bas, votre chaisne est fortement abîmer.

Regardant le ciel, il soupira.Il cherchait par tout les moyen à fuir le regard de la brunette aux noisette malicieuse, il lui fallait trouver le moyen de fuir certe situation sur laquelle il n'avait aucun contrôle. Cette situation , ou il ne pourrait faire qu'enchainer maladresse, étourderies ou autre quiproquo.
Il ne lui rester qu'à murmurer dans sa barbe..


Mais quel journée..il ne me manquait que ça
Cl0e
Pestant contre tout et n'importe quoi, la blonde revint bredouille de Muret. Ah ça, on pouvait plus faire confiance à personne de nos jours ! Toujours pas équipée de canasson, qui plus est, elle avait dû se coltiner le chemin à pieds. Fort heureusement, pas de brigands, ç'aurait été le pompon. Non, il était presque officiel qu'elle les effrayait.
Donnant du pied dans un cailloux, elle pressa le pas à la vue des enceintes lectouroise. Home, sweet home!
Sa maison commençait à se dessiner à l'orée de la forêt, son refuge, ses hauts chênes. Un jour, elle y construirait une cabane. Comment, elle voyait pas trop, il lui faudrait à coup sûr demander l'aide d'un charpentier, mais qu'importe. Elle voulait une petite cabane, comme quand elle était petite. C'était le seul souvenir qu'elle avait de sa jeunesse, avant sa rencontre avec la Garce alençonnaise et son installation à Lectoure. Le seul et unique souvenir.
Arrivée sur le seuil, où elle déposa son bâton - qui lui piquerait un bâton ? - elle entendit des bruits suspects. Des cris, quelque chose qui tombait.


- Mais c'est pas vrai, je ne peux même pas les laisser seuls une journée !

Rouspétant, elle ouvrit la porte, et resta coite devant le spectacle qui s'offrait à elle. Des chausses au beau milieu des tapis du barbu, en total désordre, du sang sur le sol, des bouts de tissus, une Clarisse dans tous ses états. Mais où était donc Georgia et sa discipline de fer ? Quel foutoir cette maison !
Des voix attirèrent alors l'attention de la jeune femme. Elles venaient de la cuisine, et elle reconnaissait sans peine celle de son époux et celle d'Aléanore. Lâchant précipitamment besace et cape, prestement rattrapées par une Clarisse que plus rien ne prend au dépourvu, elle se précipite vers la source des voix, inquiète.
Et là, stupeur. Son époux aussi rouge qu'une pivoine, Aléanore à demi nue, buvant la liqueur de framboise faite par cette dernière.


- Non mais c'est quoi ce bazar ???

Les yeux écarquillés, plus ronds que rond, elle les regarde alternativement, essayant en vain de comprendre ce qu'il avait bien pu se passer en son absence.

- Aléanore, mais qu'est-ce que tu fais dans une telle tenue hors de ta chambre ? Tu n'as pas une chaisne un peu plus longue à te mettre ? Tu sais bien que Simonin vit ici pourtant! Et puis, c'est quoi ce bandage encore ? Une araignée géante t'as attaqué, c'est ça ? C'est ton sang qu'il y a sur le sol en entrant ? L'araignée en a mis partout, c'est ça ?

Puis, elle se tourna vers son mari, avant de poursuivre sa rafale d'interrogations.

- Et puis toi, pourquoi es-tu aussi rouge ? T'as regardé ! Non, tu n'as pas osé tout de même. Et c'est pas la peine de marmonner, je ne te comprends pas !

Elle planta ses poings sur ses hanches et les regarda, furibonde, en attendant des explications.

- Alors, vous m'expliquez ou on attends le déluge ?
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Aleanore
Une robe, des bas.. Un coup d’œil à sa tenue, sommaire s’il en est, oui, il faudrait. Pas qu’Aléanore soit pudique, la pudeur est partie avec la honte, avec l’idée qu’il s’est servi de son corps pour satisfaire le sien, l’impudeur est venue avec la haine et l’idée que son corps peut servir. Mais si se balader semi-nue à Château-Gontier où le seul mâle est l’héritier de la duchesse, ne pose pas de problème, le faire dans une maison où se trouve un homme tout juste marié, peut être plus dérangeant, alors avec un sourire mi-figue, mi-raisin, Aléanore s’apprête à envoyer chercher une robe par Clarisse, évidemment que cela serait plus rapide d’y aller même, mais ça ne serait plus Aléanore. Mais au moment où la bouche de la jeune fille s’ouvre pour appeler sa domestique, voilà qu’une tornade blonde s’engouffre et les noie sous une rafale de questions – normal pour une tornade.. La rafale, hein, pas les questions.. tout le monde sait que les tornades ne parlent pas – questions qui poussent la jeune fille à poser son verre et à réfléchir à la réponse adéquate.

Réponse 1 : Dire la vérité :
-« J’étais dans mon lit, j’ai entendu la porte claquer, j’ai cru que c’était toi, et je suis descendue en courant, Simonin est arrivé et a cru à un voleur, il m’a blessée sans le vouloir, et je me suis soignée, toute seule. » .. Pitoyable quand même, ridicule pour elle, comme pour lui.

Réponse 2 : Version Aléanore après mâchage d’opium, ingestion d’une demi-flasque d’eau-de-vie et quelques pipes plus tard :
-« Nous étions tranquillement attablées avec Clarisse, devisant de tout et de rien » surtout de rien « quand soudain une lueur aveuglante a rempli la pièce, des petits bonhommes verts sont entrés par la fenêtre, m’ont enlevée, et m’ont déposée sur ces marches avec une entaille à la cuisse, surement pour m’injecter quelques produits qui me rendra asexuée, et dans quelques mois, je serai une surdouée amnésique répondant au nom d’XY » Il faudrait que le Cristal soit aussi défoncée qu’elle pour y croire.

Réponse 3 : Mensonge .. Et c’est une bonne réponse !

Gorgée avalée avant de se tourner vers le Cristal et de lui sourire penaude, une main sur son bras en signe d’apaisement.


-« En fait, tout est de ma faute ! J’étais en chainse en attendant que Clarisse ne me prépare ma tenue quand soudain, un odieux rat très gros est sortie de derrière le paravent, Fiora en a été toute retournée la pauvre petite, elle s’est réfugiée dans son coussin. » Dans la mesure où la chienne ne quitte jamais ledit coussin, pas dur d’y croire. « J’ai voulu aller chercher de quoi le chasser, balai ou autre, sauf que j’ai du l’attirer en courant, il m’a suivie jusque dans les escaliers, et alors arrivé Simonin qui a collé un coup de rapière au maudit animal mais m’escamotant la jambe dans le même geste, mais c’est compréhensible, puisque la bête était juste derrière moi. Mais oui, tu as raison, j’ai d’autres chainses et je vais de ce pas m’habil..Non, pourquoi je vais ? Clarisse ! Une cotte ! Vite ! »

Oui, pourquoi y aller quand Clarisse peut le faire pour elle, et Clarisse de porter les affaires de la blonde dans sa chambre avant de ramener une cotte à sa maitresse qui l’enfile avec plaisir, toujours mine timide affichée sur le minois, cherchant l’approbation de son amie, mais aussi du mari qui doit absolument la soutenir, si elle ne veut passer pour une idiote.
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La Rançon du Succès d'une Pouffy-girl
Simonin
La demoiselle semblait récalcitrante aux propos du ritale. Totalement ignorer, le chevalier observait la belle aux jambes nues boire son eau de vie, ma foi, très bien réalisé.
Alcool, jeux de séductions, drogue plannant dans l'air et pensées confuses régnait dans la pièce, l'italien en perdaient la tête et se sentait bien impuissant face à la situation.
Il se tenait là, dans la cuisine, perdu dans ses pensées en observant la Belle faire son numéro.
Fort de se qui arrivait, il ne put que doucement se resservir une fois, l'alcool faisait oublier toute impuissance de l'homme jusqu'à la révéler enfin, c'était bien connu..
Face à l'excitation de sa convive, le seigneur de Fleuriel était perplexe, qu'avait donc t'elle savourer avant qui l'a mette dans un telle état ?
Dans une soubresaut de pensée la situation changea, un troisième personnage fit son apparition, et pas des moindres...

Cloé débarqua donc de toute trombe dans la maison, surprenant son mari et sa témoins en petite tenue..
Aucun doute que les primat scenario de vaudevilles furent inventé avant l'heure, les auteurs n'avaient qu'à bien se tenir.
Balbutiant, trainant du regard, rougissant de plus belle, autant dire que le chevalier n'était pas fais pour ce genre de situations..

Alors qu'un silence douteux planait, la jeune dans une hallucination exagéré s'enlaça dans une fable dont l'italien n'aurait rien eu à redire.
Faisant tout pour éviter le regard de sa femme, le ritale cherchait à le moins intervenir possible, mais voilà que la jeune angevine se mit en tête de chercher du soutiens, soutiens qui avait à première vu beaucoup moins de talent que l'acteur principale.


Euh...oui oui tout à fait, c'était disons...épique ?
Cl0e
C’était le bouquet. Le pompon.
Devant elle se tenait une Aléanore convaincue de la véracité de ses mensonges plus gros qu’une montagne, même si la blonde n’en avait encore jamais vu, et son mari, passant par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ou pas loin. A son entrée fracassante, tous deux avaient opté pour boire avant que de parler. Mauvais signe.
Le rouge monta aux joues de Cloé, mais pas le même écarlate que son époux, non, celui-ci était de bien plus mauvaise augure. Car il signifiait que la blonde allait se fâcher toute rouge, et bien que rare, ce pouvait être violent si on la poussait trop. Âmes sensibles s’abstenir quand elle était dans ses retranchements.


- Non mais vous vous fichez de moi là ! Je suis blonde, pas aveugle ! Un rat, chez moi ? Parce que tu crois vraiment que ton ratas aurait échappé à la vigilance de Georgia ? Et puis toi, chochotte comme tu es, chasser un rat à coup de balai ? Tu hurles déjà d’épouvante à la vue d’une araignée, et je ne parle même pas de la petite piqûre que tu avais récolté sur la main !
Pour ce qui est de la blessure, mon mari ne serait pas aussi maladroit que moi, tout de même ! A moins que je ne me trompe ?


Elle se tourna vers Simonin, les poings toujours plantés sur les hanches.

- Hein ? Tu ne te serais pas loupé de la sorte, si ?

Virevolte vers Aléanore.

- Toujours est-il que tu as déjà un bandage à la cuisse, alors à moins que tu ne veuilles que je désinfecte la plaie, si Clarisse ne l’a pas encore fait, il serait pas mal que tu montes, il faudrait que je parle à mon homme.

Se détournant derechef, elle se planta devant Simonin.

- Mon chéri, tu ne sais pas mentir. Alors j’ai une idée. Et si tu me disais toute la vérité ? Hein, ce serait pas mal non ? Ce serait vraiment trop bête un scandale quelques jours seulement après notre union, tu ne penses pas ?
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Aleanore
Et la liane de la colère s’étend, s’enroule autour de l’orgueil juvénile, puéril et si mal-placé, comment, qu’est-ce.. Pourquoi surtout, pourquoi tant de mots blessants alors que les mensonges ne sont là que pour sauver une vérité qui se complait dans sa médiocrité. Les vers autrefois clamés par la sœur Maria Dolores prennent tout leur sens enfin, quand elle y repense, quand elle les fait glisser sur sa langue, couler entre ses lèvres.

-« Tus secretos no son lo que saben pocos; ésas son tus mentiras. Tus secretos son lo que no sabe nadie. Tus secretos siempre son hondas verdades. No bien se develan, se vuelven mentira. »*

Les noisettes fixent ardentes les azurs de la blonde, un mensonge, un si petit mensonge par rapport à tous ceux qu’elle garde, qu’elle lâche, qu’elle enrobe de mots mielleux destinés à charmer l’auditoire et à taire le désespoir. Tais toi ou mens, tais toi ou meurs, mais les mensonges s’enroulent autour de la gorge fine, prennent possession des cordes vocales et l’âme crie, hurle à s’en briser la voix .. La voix poétique laisse échapper les vers d’une autre, d’un autre temps, d’une autre humeur, et l’humour n’est plus de mise, l’humeur se brise, et là, où le sourire régnait en maitre, c’est une façade glaciale qui prend possession de l’être. Sans un mot, elle fixe la jeune femme en face d’elle qui en quelques mots aura su percer jusqu’aux confins de sa personne. Chochotte, douillette, et pourquoi ? Encore un mensonge, fi de la piqûre d’araignée, qu’elle n’aura senti que quelques secondes, mais dont elle aura simulé la douleur pour que l’on prenne soin d’elle, encore un peu, encore une seconde, une minute, et le temps s’écoule et se déverse dans cette cuisine de campagne où Aléanore ne dit rien, ne fait que penser, ne dit rien pour ne plus dire de mensonges, pour essayer de ne plus alterner cette frivole vérité qui se couche, cuisses grandes ouvertes à qui veut bien la retourner, la vérité n’est qu’une catin, Aléanore aspire à un destin plus pur, la vérité doit être nonne, doit être dépourvue de tous vices, alors elle se tait pour ne pas cracher une vérité qui la brûle, et la consume.

Elle ne dira pas tout simplement que ce n’est qu’un foutu quiproquo puisqu’après tout, tout le monde s’en fout, et si fou que l’on soit, on ne s’attarde pas sur des faits dépourvus d’intérêt tel qu’une banale erreur d’identité. Elle ne dira pas non plus .. Quoi ? Qu’elle est désolée ? Après tout, de cela aussi, on se fout, puisqu’elle n’a même pas à s’excuser, aucune faute n’a été commise si ce n’est l’atteinte à la pudeur, et quand bien même, on lui collerait la pudeur en face d’elle, elle ne ferait pas qu’attenter à ses jours, elle la descendrait et même pas proprement, puisque quoi de plus amusant que de mettre à nu et devant tous, une pudeur qui nous étouffe, à mort, à mort la pudeur et la vérité, prêchons de vraies valeurs et bast de ces sentiments dérisoires qui guident nos parcours souvent bien illusoires. Alors, Aléanore se drape dans sa dignité et dans sa cotte, un demi-sourire aux lèvres pour une demi-vérité, à dire vrai, elle n’aurait jamais couru après le rat pour le tuer, elle l’aurait laissé manger l’araignée, terroriser sa chienne et mordre sa camériste, et les noisettes de se tourner vers la blonde avec un sourire amusé de qui sait avant de hausser les épaules et de quitter la pièce. Au pied des escaliers, la voix de l’Etincelle reprend tout son corps et c’est à cœur qu’elle lâche.


-« Au fait, je pars demain à l’aube, c’est pour cela que j’attendais ton retour. »

Enfin, une vérité ? Qu’est ce que j’en sais ..

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* « Tes secrets ne sont pas ce que peu de gens savent ; il s’agit là de tes mensonges. Tes secrets sont ce que personne ne sait. Tes secrets sont toujours de profondes vérités. Dès qu’ils sont révélés, ils deviennent mensonges. » Eduardo Berti – Los pequeños espejos.
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La Rançon du Succès d'une Pouffy-girl
Simonin
La pivoine de ses joues s'estomper, sa dulcinée avait mis que trop peu de temps pour devinée les calomnies de son amie.
L'italien n'était décidément pas doué pour les mensonges.
Les mots de la belle blondes n'avait pas été aussi doux que le grin de sa peau, autant dire que l'italien en avait pour son grade, il savait que de par son âge, il aurait dû jouer la carte de la franchise directement. Mais la situation, et notamment son burlesque, l'avait totalement déboussolé.
Face au remarque de sa femme,et la silence de sa convive, il n'avait plus qu'à partir dans son monologue d'explication, aussi confuse soient elle.
Mine dubitative, regard bref vers l'angevine toujours aussi silencieuse, et le chevalier s'en allait dans sa mainte d'explication.


Ecoute mon cœur, calme toi, je vais t'expliquer dans les moindres détails.
Ma journée ne fut certainement pas idéale, alors autant te dire que de rentrer à la maison, je n'avais envie que d'une cervoise et d'un calme religieux. Tu sais combien j'aime le silence de temps à autres ?
Autant dire que j'ai été bercé de désillusion à mon arrivée.
Il y avait tant de bruit à l'étage, que je croyais que tu avais invité ton équipe de soule à déménager l'étage... J'exagère peut être un poil, mais j'ai vraiment été surpris, surtout que je pensais qu'Aléanore serait du voyage avec toi.. mais passons. Face à cette inquiétude, j'ai dégainer, à tord peut être , ma rapière ,et me suis fait assaillir par la jeune demoiselle ici présente, qui pensais que je n'était nulle autre que toi. Seulement quand le coup fût parti, je n'ai eu d'autre choix que de le retenir,un peu trop tard, la jeune s'en ai sortis avec une égratignure et une chemisette raccourcis.. Rien de grave ne t'en fais pas!


Le licorneux prenait sa respiration, plein de doute, ne sachant si il s'exprimait bien.

Alors vois tu, j'ai été fort gêner de cette situation, et ai perdu un peu mes moyens les basses aux sol. Cela explique donc le remontant pour oublier ces vives émotions. Ta belle angevine n'en ressors pas trop meurtris, et moi je t'adresse , comme je lui ai adressés , mais plus vives excuses.

S'approchant de sa douce, il l'a pris dans ses bras afin de détendre la posture de sa douce quelque peut tendue, il s'approcha de son visage pour lui déposer un baiser.

Et puis au fait, bonjour madame d'Albizzi !

Profitant de sa digression, il enchaina dans son élan.


Ah, tu pars Aléanore, tu es sur d'avoir bonne escorte, ou veux tu que je te débauche un Homme d'Arme licorneux ?
Cl0e
Les poings toujours plantés sur ses hanches, la blonde écoutait les explications de son homme. Enfin, la vérité.

- Tu vois mon ange que ça te vas mieux la vérité. Tu es tout excusé.

Elle lui caressa la joue, radoucie. Elle se tourna également vers son amie, sur le départ, et lui adressa un regard plein d'excuses.

- Comprends-moi Al', tu aurais sauté aux mêmes conclusions non ? Enfin, ta jambe n'a pas l'air de trop te faire souffrir, tant mieux.
Par contre, je vais peut-être récupérer ma clé, même si elle ne t'as pas bien servi, puisque la fenêtre, c'est tellement mieux. Et si tu as besoin de quoique ce soit avant ton départ, n'hésite pas. Georgia est dans le coin.


La blonde esquissa un sourire, et regarda son amie monter, avant de se retourner vers son mari. Lequel l'enlaça aussitôt et lui murmura de doux mots, si mélodieux.

- Bonjour mon cher époux ! Avez-vous passé une bonne nuit ?

Elle rit et l'embrassa à son tour.
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