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[RP] Un port trop loin

Della
Sémur, la veille.

J'avais écrit une lettre, et dans cette lettre, des mots que je n'avais pu empêcher.
    Ce soir, je vais prendre la route pour apporter les fûts de vin à Alienor, honorant ainsi notre engagement. Et si je n'arrivais pas ? Si je mourrais sous les lames de coupe-jarrets ? Que penseriez-vous ? Resteriez-vous indifférent à cela ?


La charrette avait été chargée, plus tôt, dans la journée.

    Quatre fûts de vin.
    Deux morceaux de viande.
    Deux pots de raisins secs.

Je m'étais préparée, habillée de façon confortable pour le voyage sans oublier de fixer à la ceinture de ma robe ma dague longue et fine et une bourse contenant 150 écus destinés à l'achat de tonneaux et de poissons.

J'avais prié avant de quitter ma chambre, là, sur le prie-Dieu, devant une icône sainte.
J'avais demandé au Très Haut de veiller sur ma famille et sur le Baron, là-bas, en Provence.
J'avais omis de parler de moi.

Tolaine, ma nièce, m'attendait en bas des escaliers du perron du castel.
Jolie jeune fille, encore pétillante de cette jeunesse ourlée d'insouciance bien que la vie, pourtant l'ait déjà meurtrie en son coeur et en sa chair.
Elle était tout sourire, ravie de changer un peu d'air.

Moi-même était heureuse de ce petit voyage.
J'aimais bien Cosne.
Le port...Ah ce port d'où je rêvais de partir, un jour, pour une simple balade ou un grand départ. Qui pouvait le dire ?

Mon cheval était sellé.
Einold, mon marchand nous accompagnait, il se chargerait de la charrette et du déchargement, là-bas.

Nous pouvions partir...

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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--
Poupounet
[Cosne, au Valtordu]

Le vin arriverait sous peu, il faudrait vérifier que la cave pourrait accueillir les quatre fûts de Beaumont qui finiraient de vieillir tranquillement. Non elle ne les avaient pas encore mit en perce, Poup préférait attendre qu'ils murissent. D'ailleurs, elle se demanda si acheter du Whisky et du cidre serait pas mal aussi. Oui, faire de son auberge un lieu de dégustation d'alcool différents. Bon si elle partait dans ce genre de commerce il lui faudrait une cave plus grande.

Aller hop un parchemin et une plume. Poup commença à faire des dessins afin de pouvoir comment faire. Elle pouvait agrandir sous les ruches, puis sous les écuries, tout dépends de combien de fûts elle achèterait. Elle diligenta Rémus et Romulus pour faire le rangement dans la cave. Quand ces messieurs revinrent de leur lourde taches, elle descendit vérifier le travail. La chandelle s'éteignit sur une femme qui travaillait encore et encore ...

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Pour une monture c'est au Clos d'Epona
Parti BAFFE
Tolaine


Je devais partir avec Della ma tante pour Cosne, je trouvais ce voyage tout à fait à propos mour me changer un peu les idées, voir de nouvelles têtes et qui sait, peut être celle de mon grand frère. Je fis mes bagages pour quelques jours puis descendis tranquillement dehors, je me rendis ensuite à l'écurie pour aller voir ma jument Brume d'Hivert, je la brossai soigneusement avant de la seller et de la conduire vers le palier de notre château. Je hélai Maturin pour qu'il vienne tenir les rennes de mon cheval en attendant que je revienne avec tantine, j'étais au bas des escaliers du perron quand celle-ci arriva, je lui souris et l'accompagnai sous le ciel clair.

Tous ce que nous emmenions avaient été chargés dans la charette, il n'attendait plus que les deux renardes que nous étions pour prendre la route qui nous mènerait à destination. J'espérai ne pas faire de mauvaises rencontres en chemin, une me suffisait largement, j'en gardais encore certaines marques sur mon corps qui remontaient à un peu plus d'un mois. Je n'aimais décidément pas beaucoup les bandits de petite envergure et puis voyageant à plusieurs on ne devrai pas avoir de probléme, je posai un dernier regard sur mon épée qui pendait à ma ceinture et ,e me quittait rarement.

En route tout le monde pour ce court voyage au coeur de la Bourgogne... pensais-je

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--Einold
Le marchand avait peu dormi, la nuit avait été longue et bien arrosée. Il le savait pourtant qu'il devait prendre la route pour Cosne et que si la Renarde le surprenait à ne pas travailler, elle le ferait remplacer. Elle ne rigolait pas, la blonde lorsqu'il était question de son vin.
Faut dire qu'il était diablement bon, sa vente était facile, il plaisait bien, le Beaumont.
Le chargement de la charrette avait été vite fait. Quatre fûts, c'était pas la mer à boire.
Il avait d'ailleurs renoncé à emmener le petit jeune qui lui servait de main-forte. Il trouverait bien sur place quelques gamins qui auraient l'envie de gagner quelques pièces, en l'aidant.

C'est prêt, m'Dame.
On y va quand vous voulez.


Cosne, c'était tout près. Rien à voir avec le long déplacement jusqu'à Paris, voyage que Einold entreprenait deux fois par an, pour monter aux Halles. Alors, Cosne, de la gnognotte comme voyage.

La patronne avait emmené sa nièce. Du coup, Einold se trouvait seul sur la charrette, les deux jeunes femmes ayant pris leur monture chacune.
Personne non plus à qui parler.
Des yeux lourds, ourlés de paupières encore plus lourdes.
Un canasson un brin têtu mais qui connaissait la route.
Un roulis presque régulier sur une route pas trop mal entretenue.
Et un marchand qui sombre au pays des rêves, ne tenant plus que symboliquement, les rennes de sa carne qui elle, suit les deux femmes.

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Hanort
Ce matin était un matin comme tous ceux qui étaient passés avant lui, morne et triste, depuis qu’il avait entrepris de faire des études guerrières il se lassait de lire des livres, et sans précepteur il avait du ma a apprendre quoi que ce soit.

Il doutait même d’avoir appris quelque chose, tous ce qu’il connaissait de la guerre jusqu'à présent il l’avait appris sur les chemins de la vie, entre les larcins quelconques et les attaques de châteaux… il avait même été capitaine et gérait les stocks d’une armée a une époque … En une ou deux années il en avait plus appris qu’il n’en apprendrait jamais dans ces fichu Bouquins… mais le seul moyen de faire reconnaitre ces compétences étaient de les connaitre sur le bout des doigts … Fichtre cette vie …

Voila les dernières pages d’un nouveau livre d’un seigneur dont il ne se souvenait déjà plus le nom sur les stratégies militaires, on voyait bien qu’il avait toujours vécu dans le luxe celui là… jamais il n’avait été au front ce Louis de Quelque chose… Il considérait les soldats comme des pions, a peine eu il été sur un «échiquier ces pièces auraient eu plus d’importance a ces yeux …. Le livre toucha violemment la table …

Han’ pris sa tête dans ces mains, un long soupire s’échappa de ces lèvres … les yeux fermés il repensais a ces escapades sur les routes quelques semaines plus tôt… il gardait d’ailleurs quelques traces de ces combats… a peine refermée cette petite entaille sur le jambe … quelle idée lui avait il prit aussi de s’attaquer a un capitaine chevronné de l’armée périgourdine …. Mais ma foi… c’était plus distrayant que cette vie d’étude ….

Il envoya son sac sur son dos avec énergie, il retournait sur les routes, il lui faillait s’aérer, il lui fallait se changer les idées.

Quelques heures de marches lui suffirent pour trouver un lieu acceptable … il ferait une entrée spectaculaire comme toujours et retirerais quelques piécettes de la bourse d’un passant… il paierait un instructeur avec cela …

Demain serais un bon jour … en attendant il allait dormir … le sac sous la tête il se posa contre un arbre et sombra dans le sommeil …
Ce n’est qu’au petit matin qu’il fût réveillé par le soleil lumineux, mais aussi le vent glacial qui soufflait sur la région … ce ne serait pas une bonne journée pour la chasse pensait-il … assis sur une branche surplombant le chemin il guettait le passage ….

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Della
La journée était froide.
De ce froid de la fin d'un hiver rude qui tend à s'en aller doucement, laissant naître à nouveau l'espoir d'un printemps.
Entre deux conversations toute féminines avec Tolaine, je songeais à ce prochain printemps qui annonçait de sérieux changements, pour moi.
D'abord quitter Beaumont pour enfin emménager à Railly, ce fief confié par ma chère Béatrice à qui je devais tant et ensuite, un mariage suspendu à un verdict. L'on sait déjà, pour ceux qui me connaissent, que ce mariage est important à plusieurs titres, à mes yeux. L'aspect avantages retirés n'est pas à négliger mais un autre aspect, celui-là inavouable en société, me rendait impatiente. Savoir, connaître enfin ce qu'il allait se passer lorsque le baldaquin serait tombé, devenant lieu d'alcôve. Devenir épouse et femme.

Mais pour l'heure, je savourais ce petit déplacement qui s'annonçait fort tranquille.
D'un oeil amusé, j'avais constaté que Einold dormait. Oui, il avait réussi à s'endormir, confiant dans le cheval qui tirait le chariot.
Oh, je l'avais laissé...à quoi bon le réveiller ? Tant que l'on arrivait à bon port...Et comme le chariot nous suivait, Tolaine et moi...aucun risque que l'on perde la précieuse cargaison.

Tolaine et moi riions...pour quelle raison ? Je ne saurais plus dire. Mais nous étions joyeuses, toutes les deux lorsque nous entrâmes dans ce petit bois à travers lequel le soleil jouait à cache cache.

Ce dut être le dernier instant avant l'effroi...avant que...

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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--
Tolaine


Je regardais droit devant moi, tournant de temps à autre la tête pour discuter avec ma tante de choses purement féminines, allez savoir pouquoi... deux filles en tête à tête sans homme leurs côtés ça promet des sujets de conversation de toute natures. Ce voyage avait fort bien commencé, un soleil plus ou moins radieux malgré le vent frais qui nous fouettait le visage, c'était agréable de repartir à nouveau sur les routes, oublier toutes mes angoisses pour un temps un peu trop court.

Je ne sais qui sortit une grosse bêtise ou si c'était le bonheur de l'air pur qui nous rendait hystérique mais Della et moi riions à gorges déployées. Nous entrâmes ensuite dans une forêt luxuriante, les rayons solaires jouaient à projeter leur lumière où bon leur semble à travers les épais feuillages.

Un étrange pressentiment s'empara de moi, les oiseaux s'étaient tus ce qui n'augurait rien de bon. J'étais peut être devenue trop méfiante depuis que je m'étais fait attaquer sur les sentiers entre Verneuil et Patay, il fallait que j'arrête d'être suspicieuse et me concentrer sur ce qu'il se passerait une fois que nous serions arrivé à destination.
Je ne pouvais m'empêcher de fouiller les branchages du regard, guettant le moindre mouvement suspect qui pourrait subvenir, mon sixième sens était-il en action ? Je serrai un peu plus les rennes de Brume d'Hiver, puis fermai les yeux afin de prier le Très Haut pour que mes sentiments soient faux et qu'il ne nous arrive rien au coeur de cette verdure.

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Hanort
L’attente commençait à se faire longue pas un chat sur cette route, a croire que se ne serais pas son jour … Franchement il n’avait pas de chance la Han’ lui qui espérait se détendre … son long soupir fût vite interrompu quand le bruit des roues d’une charrette sur le sol abimé du chemin se fit entendre …
Peut être avait il parlé trop tôt a croire que la patience n’était plus son fort … il guettait le chemin où se dessinait les convois … deux femmes un peut a l’avant … et un homme sur la charrette …. A mesure que le chariot avançait il s frottais les mains tant il était plein … une bonne récolte que serais la journée d’aujourd’hui …
Attendant tranquillement qu’ils se trouvent a peine a quelques mètres d’eux il sauta de sa branche … son épée un chouillat recourbée en main, une sica …

_ Je vous souhaite bien le bonjour ! ! Ne vous en faites pas je ne suis là que pour vous emprunter ce que vous avez en trop …

Son air arrogant et la manière nonchalante avec laquelle il tenait son épée faisait tout pour provoquer … Mais un détail frappa son esprits … le Gros lourdaud sur la charrette dormais …. Didiou !! Ni une ni deux si se précipita sur la charrette … et d’un geste agile il sauta prés du conducteur le tranchant de son épée sous sa gorge il lui glissa quelques mots a l’oreille…

_ Alors mon minion ! On a sommeil … que dirais tu de laisser ce beau chargement a ton seigneur et de retourner dormir dans ta maisonnette ?

Un sourire niais, presque sadique hantais le visage de Han’

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Della
Ce dut être le dernier instant avant l'effroi...avant que...

quelque chose ne tombe, là, devant nos chevaux, faisant hennir et cabrer Nergal, mon Frison noir.

Un homme !
Un homme se tenait là, sur le chemin, arme à la main.
Une arme peu commune que je n'avais jamais vue que sur des gravures, dans les livres de mon frère.
Cette arme capta toute mon attention quelques secondes, me coupant de ce qui se déroulait alors, inhibant tout geste de défense.

Lorsque l'homme se rua sur la charrette, alors, je réalisai ce qui était en train de se passer. Sacrebleu, nous étions attaqués ! Et ce bougre d'âne de saleté de brigand allait voler MON vin !

Il était occupé à tenir Einold en joue. Un Einold encore à demi-endormi...qui a dit que l'on pouvait compter sur les hommes pour nous défendre ?
Aussi rapide que lorsque j'étais gamine et que je me faisais prendre à grimper sur le cheval de mon père, je glissai de ma selle, relevant le pan gauche de ma cape et sortant d'un geste fluide, souvent répété, mon arme à moi, ma dague...Longue lame fine et tranchante, à cet instant précis, je savais que j'étais absolument capable de la planter dans le corps de celui qui osait tenter de me brigander !

Tandis que le vil gredin menaçait mon marchand, j'avançai, les yeux lançant des éclairs, les narines dilatées, les lèvres exsangues vers l'olibrius.

Je vous interdis de toucher à un seul de mes biens, ignoble individu !
Je suis Noble et Conseillère...votre larcin ne vous rapportera que d'être pendu haut et court, j'y veillerai !

Comme c'était beau...toute la fureur d'une femme s'exprimant au travers d'une bravoure qu'elle n'aurait même pas soupçonné.
Le hic était que je n'étais pas à Beaumont et que ce gars-là, il ne craignait pas que je le renvoie sans lui payer son salaire.
Toute gaillarde que j'étais, si j'avais eu un brin de raison, j'aurais gentiment rangé mon arme et même tendu ma bourse.
Mais qui a dit que j'étais raisonnable ?

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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--
--Einold

Grumph...hein ? quoi ? qu'est-ce qu'y m'veut cuilà ?
Le réveil du marchand lui fut surprenant, croyant rêver, il tenta de se débattre mais il se rendit bientôt compte qu'il était bel et bien tenu en respect, une lame sous la gorge et une voix rauque dans l'oreille.
que dirais tu de laisser ce beau chargement a ton seigneur et de retourner dormir dans ta maisonnette ?
Einold n'osait pas bouger, pas même opiner du chef pour acquiescer. Il était pétrifié et ses yeux cherchaient en vain de l'aide qui ne viendrait pas.
Enfin, c'est ce qu'il croyait car contre toute attente, il entendit la Dame interpeler le brigand.

...que d'être pendu haut et court, j'y veillerai !
Oh, mazette mais qu'est-ce qu'elle imaginait, la brave petite dame, que le brigand allait avoir peur d'elle ?
Elle devait être devenue folle. Elle allait se faire tuer et la p'tite Tolaine avec.
Cependant, le marchand, profitant d'un instant d'un petit relâchement de sa gorge, lança à sa patronne, sous le ton d'un ordre :

Allez-vous en, Dame Della, fuyez !

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Tolaine


Alors que j'étais occupée à observer les branche un bruit me fit baisser la tête suivit d'un relet miroitant, c'était les rayons solaires sur la lame d'un drôle de messire que je n'avais point vu arriver. J'ouvris de grands yeux, cherchant comment avit-il pu atterrir juste devant nos chevaux, j'ai eu de la chance, Brume d'Hiver ne s'était pas cabrée, elle avait dû comprendre que c'était le même scénario que l'on avait vécu fin janvier à la différence que nous n'avions qu'un seul adversaire et n'avait pas dû trop la surprendre. L'homme qui se tenait devant nous tenait nonchalemment son épée recourbée, ça existe ce genre d'arme ? Je n'en ai jamais vu de semblable... pas le temps de poursuivre mes réflections qu'il avait disparu de mon champ de vision pour réapparaître sur la charette, près d'Einold, il lui avait mis son couteau sous la gorge. Entre temps Della mis pieds à terre puis dégaina d'un geste fluide sa dague et commença à menacer le triste sire :

Je vous interdis de toucher à un seul de mes biens, ignoble individu !
Je suis Noble et Conseillère...votre larcin ne vous rapportera que d'être pendu haut et court, j'y veillerai !


Elle avait parfaitement raison, il était hors de question que l'on touche au bien de la famille des Volvent sans y être autoriser, le gredin allait voir de quel bois nous nous chauffions au castel. Je fis faire volte face à ma monture, ma jument avança de quelques pas et je l'arrêtai au niveau de ma tante, je me laissai ensuite glisser de ma selle. J'écartai les pans de ma cape qui dissimulaient mon épée que je sortis ma belle épée dans un suintement et me mis en garde, prête à bondir au moment où il relâcherait son attention.

Messire veuillez laisser en paix notre pauvre homme !
Venez plutôt en découdre avec moi ! Je sais mieux manier une épée que le conducteur de notre charette.


Mon interlocuteur décida de reporter son regard sur moi, relâchant la pression de sa la sur la gorge du vieille Einold qui en profita pour crier à l'égard de ma tante :

Allez-vous en, Dame Della, fuyez !

Ok, moi je compte pour du beurre, tant pis, je suis fraichement débarquée en Bourgogne, normal qu'on me connaisse pas encore bien et qu'on s'inquiète pour moi dans le duché mais cela me vexait un peu... Finalement ça m'avait énervé et je me jetai en avant pour affronter ce vil personnage, voulant ainsi prouver que je pouvait être bonne à quelque chose, comme nous sauver de ce guépier dans lequel nous nous étions fourrées.

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Hanort
Voila quel des deux demoiselles venaient défendre leurs biens, Quelle Belle journée !! Savaient elles au moins se battre … il l’espérait… une victoire facile ne serais pas divertissante, mais elles avaient au moins le mérite d’être deux … en cela se serait amusant.
Leurs lançant un regard plein de perfidie, ou plutôt de folie il se mit à sourire et a siffler entre ces dents, enfin a souffler non … mais a rire d’un rire plutôt malsain. Un coup sec dans la nuque du pauvre conducteur avec le pommeau de la lame visais à l’assommer alors que Han’ n’y prêtant plus attention descendait, les deux pieds au sol, bien encré, il fit un pas puis deux avançant négligemment vers ces proies. L’épée relevée et menaçante il identifia la première menace, jeune présomptueuse qui se jetait en avant pour faire de lui des lambeaux de chars pour protéger sa maitresse…
Malheureusement pour elle la précipitation enleva la précision a son coups qui fendis l’air et mourus sur la lame du brigand…


_Hoho ! Haut et court hein ? Voila une bien étrange chose ? Toujours, tous le monde a voulu me fair pendre au bout d’une corde … des contes, des ducs… des tas de personne … Mais … jamais ils y sont arrivés … qu’est ce qu’il vous fait croire que vous … vous y arriverez hoho !

En fait a bien y regarder, lame contre celle de la demoiselle qui aurait due l’intéresser il continuait de regarder cette Dame Della … ce devait être la maitresse de toutes ces bonnes personnes, encore une nobliotte qui avais bien trop d’argent pour elle… il pencha légèrement la tête ces yeux se déportant de cibles vers celle qui il était précisément au contact …

_Tu aurais pu me faire mal ma douce…

Sa voix était douce, et étrange … il repoussa la jeune fille vers l’arrière se remettant en garde il exécuta une feinte élémentaire visant a la faire tomber au sol, sa lame fendis l’air vers elle, n’avant qu’un seul but faire diversion, a coups sur elle aurait peur pour sa vie et parerais les coups, au même moment il lançais son pieds visant lui a faucher les jambes de la combattante et la propulser au sol.

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Della
Tolaine ! Non !

Mais Tolaine avança elle aussi, vers notre agresseur, l'épée au clair. Aussitôt l'homme neutralisa Einold d'un coup qui l'assomma sans sommation, il sauta à bas de la charrette et para dans un même mouvement, la lame de Tolaine.
Il avait été rapide, vif comme l'éclair et je me rendis compte que nous n'avions guère de chance, ma nièce et moi, de repousser l'individu.
Je fus tentée, tandis qu'il posait son regard sur moi, de lâcher ma dague et de le laisser filer avec mes biens. Mais un sursaut d'arrogance m'envahit quand je le vis défier à nouveau Tolaine. Je profitai de l'instant où il repoussa ma nièce pour faire une nouvelle avancée dans sa direction. Deux pas. Rapides et précis, il était maintenant à portée de ma lame. S'il osait toucher Tolaine, je me sentais capable de lui sauter dessus, sans autre réflexion.
Je m'adressai alors à lui, le narguant, décidée.


Quelle bravoure ! S'attaquer ainsi à deux femmes ! Vraiment, quel courage ! Allez-vous en et nous oublierons vous avoir vu !

J'avais envie de m'assurer si Tolaine allait bien mais je savais que si je détournais les yeux de l'individu, il en profiterait pour me désarmer. Je serrai ma dague un peu plus sûrement au creux de ma main, la tenant de façon à donner un coup franc et direct.
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--** Porte Parole du Duché de Bourgogne **--
Tolaine


J'avais à peine commencé à courir vers mon adversaire que la voix de ma tante retentit juste derrière moi :

Tolaine ! Non !

Ne t'en fais pas pour moi tante Della !


Le gredin assomma à l'aide du pommeau de son épée Einold, il descendit de la charette et me fit face, allant trop vite, une fois sur lui mon coup manqua de précision, fandant le vide pour s'arrêter sur la lame du détrousseur. A croire que se battre avec moi ne l'intéressait pas plus que ça puisqu'il s'adressa à Della comme si je n'existais pas :

_Hoho ! Haut et court hein ? Voila une bien étrange chose ? Toujours, tous le monde a voulu me fair pendre au bout d’une corde … des contes, des ducs… des tas de personne … Mais … jamais ils y sont arrivés … qu’est ce qu’il vous fait croire que vous … vous y arriverez hoho !

Son regard se reporta sur ma petite personne après avoir dévisager un court instant ma tante qui me paru une éternité puis il repris la parole mais cette fois les mots me concernaient :

_Tu aurais pu me faire mal ma douce…

Zut... c'était justement ce que je voulais faire, lui infliger une sérieuse blessure, de plus je n'apprécie guère qu'il m'appel sa douce, je suis pas sa grognasse et je ne compte pas lui répondre, ça ne ferait qu'aggraver mes envies plus ou moins meurtrières, cela m'empêcherait d'avoir les idées claires et d'être concentré sur mon duel. Il me repoussa ensuite, se remit en garde, je parai ses estoque avec le peu d'aisance que j'avais accumulée pendant que je faisais parti de l'OST Alençonnais, je cherchais un faille pour pouvoir porter moi aussi des coups. Je voulu sauter pour éviter la jambe qu'il avança mais je ne fus pas assez rapide et me retrouvai les quatre fers en l'air, empêtrée dans ma cape, j'en défis les agraffes pendant que Della s'était rapprochée, elle éleva la voix pour le narguer :

Quelle bravoure ! S'attaquer ainsi à deux femmes ! Vraiment, quel courage ! Allez-vous en et nous oublierons vous avoir vu !

J'étais d'accord avec elle mais il me fallait me relevée prestement afin d'aider ma tante à se débarresser de l'ignoble individu qui nous faisait front, ma houppelande s'était déchirer dans ma chute, j'en arrachai une partie, afin de ne pas être gênée dans mes mouvements. On voyait à présent mes braies, avec l'agilité d'un félin je me remis sur pieds, épée à nouveau au poing pour en découdre et faire payer au brigand ma rencontre avec le sol... Je toisais d'un regard méprisant l'olibrius avant de jeter un coup d'oeil en direction de ma tante, cherchant un signe de sa part qui m'indiquerait la suite des événements.

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Hanort
Il avait réussi à la faire tomber, l’autre ayant profité de sa propre diversion pour s’approcher, il se savait a distance de l’arme de la demoiselle mais oserait elle frapper … il attendis pas pour le savoir, voyant qu’elle hésita n instant il recula d’un pas alors que sa deuxième adversaire s’empressait de se dépatouiller avec sa cape ne manquant pas d’arracher un large sourire au brigand. Ouvris soudain de grands yeux vers le plus blonde des deux.

_ Oh vous disiez je n’écoutais pas ?


Un grand sourire sarcastique aux lèvres…

_Ah oui Vous feriez mieux de déguerpir ? C’est bien cela ? Mais je sais bien que des donzelles dans votre genre n’oublient jamais quelqu’un comme moi … alors je doute de la véracité de vos paroles… Surtout qu’ils emblerais y avoir un chargement fort intéressant dans votre chariot je compte bien repartir avec…

Leurs jetant un regard plein de défi il éclata de rire sans aucune raison apparente, puis il stoppa net son visage ne montrant plus que son sérieux le plus rigide.

_ Allez mes demoiselles, assez de discutaillages soit vous repartez les mains vides soit, je serais contrains de vous faire tâter de ma Sica …


Il brandis son sabre dans leurs direction plus menaçant que jamais
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