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[RP] L'atelier de Medso (ouvert à tous)

--Celui_qui_compte
C'était là, rue Sainte Avoie à Paris, que se tenait l'atelier de Medso.
Lui qui n'etait que simple gueux, vagabond... avait tout de meme réussi à monter son affaire de peintre en plein coeur de Paris.
Etait ce parce qu'il descendait d'une lignée d'artiste reconnu comme le fut son défunt pere Marabulle? Surement.
Toujours est il qu'il avait repris la "galerie d'Art" familiale que tenait ce dernier...

Mais ici, il ne s'agissait nullement de cela, il s'agissait de "l'atelier de Medso", là où tout ce décidait, où les oeuvres étaient commandées, où il travaillait et où il captait l'inspiration grace a sa muse... la seule femme qu'il est aimé... Jusoor.
Elle etait d'une importance capitale à ses yeux. C'est elle qui fut la premiere à le remarquer et à savoir comment lui faire développer ce don, ce gout pour la peinture et les fresques ^^
Et sans cette femme à ses cotés, il n'etait que peu de chose...

La rue etait deserte à cette heure plus que tardive de la nuit. Et Medso venait juste de terminer sa derniere fresque. Il la déposa pres du chevalet et regarda vers la loggia où son Amour qui s'etait endormie. Cette petite piece, en haut de l'atelier, ressemblait plus à une chambre qu'autre chose.
Medso
Medso redescendit ses yeux vers la fresque nommée BAFFE...

Hmm, drole de nom, mais assez explicite! Il souria
J'espere que çà va leur plaire...

Il regarda l'heure... il avait travaillé toute la nuit, il etait temps de retrouver son Amour pour une fin... ou plutot un tout début de journée merveilleux:
il frola doucement et assez longtemps la peau de Jusoor avec ses doigts comme s'il s'agissait de la plus belle peinture qu'il lui est été donné d'approcher...
Puis se réveillant avec grace, elle appliqua mille tendresses...

Mais je jour se levait a grand pas maintenant...

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Jusoor
Encore une nuit où il ne la rejoignait pas. Une nuit où elle s'endormirait seule. Ju sourit, la passion de son doux était pointilleuse... Elle s'endormit donc, bercée par les soyeux crissements des pinceaux sur la toile et de quelques "hummm" échappés des lèvres de son aimé, qui se convainquait.

Les paupières de Moineaute frémirent aux contacts répétés de la main caressante. Elle se tourna vers lui à demi-ensomeillée, à demie fendue d'un sourire.


As-tu terminé mon beau ?

Ju referma ses bras sur lui et tira les draps sur eux, protégeant leur amour des yeux du monde. Elle écrasa son sourire sous un baiser.
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
--Celui_qui_compte
Le temps passait ainsi... Les fresques se succédait de meme que les tableaux en tout genre.
L'important aux yeux de Medso, c'etait l'inspiration de son aimée lui procurait.
En effet à son contact, il se transcendait et la peinture se magnifiait. Il le savait au fond de lui.

Mais la vie est ainsi faite qu'il y a des vents violents qui soufflent et balayent tout sur leurs passages, y compris les choses les plus belles...
En effet, à cette époque de l'année, le soleil revenait sur Paris... mais la fraicheur etait ebcore là qui glacait tout et ce vent...
Surmonteront ils la tempete pour voir la lumiere?
La santé psychiatrique de Medso commencait a se degrader doucement, tout doucement.
Medso
Medso passait des journées entieres a penser a Jusoor, lorsqu'il ne peignait et... au final, il se demandait, ce qu'elle voulait de lui.

N'est elle pas satisfaite avec moi?
Ma situation ne lui convient surment pas...
marmonait il...

Ca l'aidait pas tout çà... il se demandait donc a quoi bon continuer...

Il regardait les passants au dehors, par la petite lucarne. Ils "passaient", continuaient leur chemin.
L'échoppe n'etait à vrai dire pas exceptionnellement reluisante, vu du dehors.
Mais l'interieur^^ rien a voir... Les tableaux n'attendaient que d'etre peint!

Et Medso attendait quand à lui une réponse claire de la part de Jusoor.

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Jusoor
Les jours passaient sans qu'elle ait pu les voir vraiment. Prise dans un tourbillon de choses elle ne réfléchissait pas la petite, et ça la soulageait. Perturbée elle l'était, alors quelques heures au marché, quelques heures à l'Hostel-Dieu, puis rentrer chez elle, chez eux, cet atelier aménagé qui les abritait.

Là elle s'arrêtait après avoir fermé la porte, une main encore sur la poignée et fouillait du regard l'endroit familier. C'était sans surprise qu'elle le trouvait assis devant une toile. Elle le rejoignait silencieusement, rituel du soir, et soufflait dans son cou pour se signaler.
Alors inévitablement, il se tournait et lui souriait avant de l'embrasser.

Mais dans ce sourire figé et ce regard triste elle savait lire. Et ce qu'elle y lisait lui déplaisait. Malgré le masque qu'il affichait par son sourire, elle le voyait souffrir, en réponse à sa propre souffrance. Elle l'avait sans doute malmené, elle savait pourtant, elle savait ce qu'elle était pour lui et ce qu'il avait fait pour elle. Il le lui avait dit.. Il s'était confié à mots couverts.

Elle s'en voulait de cette situation, elle ne voulait pas qu'il soit malheureux, à cause d'elle. Néanmoins, elle était aujourd'hui dans l'incapacité de pouvoir le rassurer tout à fait.

Mais Ju prenait une grande inspiration et lui offrait à son tour son plus joli sourire. Ils auront à se réapprivoiser, elle en avait conscience. Elle était convaincue que quand bien même ce serait long, il serait heureux à nouveau et ils seraient heureux tous les deux.

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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Medso
Medso se sentait bien avec elle... oui il en a toujours été ainsi et il en sera comme cela tout sa vie, se disait il...

Se tenant toujours en face d'elle...
Mon Amour, ferme tes yeux et suis tes reves, nos dessins de bonheur... vivons les, ils nous tendent les bras. C'est tout ce que je souhaite aupres de toi...

Il la regardait, sentait que peut etre elle avait quelque chose a lui annoncer... quelque chose qu'elle avait fait... ou qu'elle allait faire...
Mais il ne souhaitait pas la brusquer, il savait combien elle etait fragile.


Il lui caressa un moment ses longs cheveux puis, apres l'avoir embrassé, il alla rejoindre ses peintures et fresques qui l'attendaient...
La journée commencait, le soleil se levait sur Paris et l'atelier de Medso etait parsemé d'ombres idéales pour les couleurs...pour crééer quelque chose.
Mais...

Jusoor, il se retourna vers elle veux tu que nous allions faire un tour au marché... ensemble... J'ai envie de passer cette journée a tes cotés, main dans la main...Il arborait un large sourire Comme... lui prennant la main maintenant comme deux jeunes amoureux! Allons flaner ensemble... mes peintures peuvent bien attendre!
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Jusoor
Des mots qui l'éveillent, une main caressante dans ses mèches noires, un baiser... Moineaute emprisonnée des draps de leur couche, Ju s'étire alors qu'il la quitte.

Il fait déja jour ? Une voix ensommeillée qui s'élève et deux petits poings qui s'écrasent sur les yeux encore fermés. Ju bascule quelques secondes plus tard sur le côté et regarde sans surprise Medso se diriger vers sa fresque entamée.

Alors elle laisse son regard vagabonder plus loin que lui, au-dessus de ses épaules, vers les premiers rayons du soleil qui s'invitent par-delà les toîts parisiens. C'était beau cette inondation de couleurs. C'était la ville aussi, puante, misérable, bruyante et ennivrante, mais ce matin, tout cela était doux à Ju. Et il lui semblait que la dégoulinure rosé-doré éclairait son âme tout autant que l'atelier de son beau.
Le poids du regard de Medso sur elle attire son attention. Elle l'écoute, sans l'interrompre.


*Une journée ensemble ? dehors ? flâner ?* Ju sourit et enfin partit d'un grand éclat de rire qui la fit rebasculer sur le dos. Il ne pouvait lui faire plus grande joie. Se parler, se toucher, oublier les autres, s'apprivoiser...Il lui prit la main.

Oui ! Oui je veux passer ma journée dehors, en ta compagnie, le ciel semble être gracieux pour nous... Hâtons-nous !

Ju s'enroule dans le drap qui la recouvre et se lève pour lui faire partager sa joie. Sourire contre sourire elle le regarde, un éclat dans la pupille .
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
--Celui_qui_compte
Medso et Jusoor partirent donc - apres s'etre papouillé comme des jeunots - dans la ville...
Medso ferma l'atelier pour un moment.

Ensemble, réunis, ils arpentaient les ruelles de Paris scrutant ca et là les boutiques qui se présentaient sur leur chemin comme celle de l'Orfèvrerie de Sire Watelse, le magasin de ganterie de Dame Winifred, le cabinet de voyance de Monsieur Irma... bref de quoi s'occuper dans ce quartier!

Les deux amoureux marchaient doucement savourant chaque instant; tantot cote a cote et main dans la main; tantot Jusoor blottie dans le creux de l'epaule de Medso...
Ils etaient tout simplement heureux regardant également défiler les tavernes, auberges et autres hotels... Enormement de monde etait là, en ce si beau jour!
Mais ce qui attirait l'attention de Medso c'etait tous ces enfants qui jouaient dans la rue.. ces gamins de Paris qui jouaient avec ... un rien et qui etaient bien...
Medso adoraient les enfants... la vie, le futur. Jusoor le savait et voyait bien que Medso était touché par cela.

La journée passa ainsi, a toute vitesse, et les deux rentrerent dans leur petit nid... comme des jenues amoureux
--Celui_qui_compte
Il en etait ainsi... les moments de bonheur etaient souvent présent entre eux.

Mais Medso avait toujours ses démons dans la tete...

L'artiste torturé allait de plus en plus mal et cela, malgré tout l'amour que lui donnait Jusoor.
Les visions, les voix... il se perdait peu à peu, devenait triste et ne voyait plus rien autour de lui... Meme sa muse, devenait presque invisible.

La nuit peuplait maintenant son esprit.
Jusoor
Ju attendait. Les jours heureux étaient passés. Par elle ne savait quel coup du sort, son doux devenait taciturne, silencieux. Tant et si bien qu'il lui semblait parfois qu'il quittait ce monde où ils évoluaient, ceint par les quatre murs de l'atelier. Elle l'aimait et elle attendait. C'est avec espoir que chaque matin elle voyait le jour se lever, l'espoir qu'aujourd'hui il serait là pour elle. Mais vite, ce regard qu'elle redoutait revenait. Distant, absent, il le rivait loin devant et ne voyait plus ni elle, ni les secondes qui s'egrènaient. Alors dans ces moments là, elle s'asseyait à ses cotés et attachait sa main à la sienne, silencieuse, afin qu'il ne s'éloigne pas trop d'elle et qu'il lui revienne.
Malheureusement les jours passaient et son état empirait. Elle voyait Medso se dégrader, ses crises devenir récurrentes et le peu de répit qu'elles lui laissaient était désormais troublé par de violentes douleurs. Moineaute ne savait comment l'aider et se sentait impuissante. Son amour allait à foison et lui devenait douloureux de ne savoir comment l'aider plus qu'elle ne pouvait. La culpabilité de l'impuissance...

Parfois les moments heureux revenaient, pour son plus grand bonheur. Ils se parlaient à nouveau, communiquaient comme ils l'avaient toujours fait. Il était là, elle était là, ils se retrouvaient comme ils l'avaient toujours fait. Et dans ces moments, elle faisait ce qu'il fallait pour voir un sourire flotter sur ses lèvres de son aimé et le retenir un peu plus longtemps près d'elle.

Au bout d'un temps qui s'appliquait à espacer ces moments de sérénité, Medso lui parla très sérieusement. Il voulait se retirer, être aidé, quitte à se séparer d'elle. En vrai, lui confia-t'il, il ne supportait plus l'idée de lui infliger les conséquences du mal qui le consumait lentement. Il irait dans un monastère, là-bas, sans doute sauraient-ils l'aider.

Ju repoussait cette idée mais savait qu'il n'y avait d'autre possibilité. C'est ainsi qu'un matin, pleine de remords, raisonnable enfin, elle tira derrière elle la porte de leur nid et fit la nuit sur l'atelier. Elle le conduisit jusqu'au monastère où elle le laissa. Le sourire qu'il lui adressa alors se voulait rassurant, celui qu'elle lui rendit, tout autant. S'éloignant des murs qui ceignaient l'endroit, blême, avec la culpabilité de l'abandon cette fois, elle promit de venir le visiter aussi souvent qu'on le lui permettrait.

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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
--Celui_qui_compte
Medso etait enfin sorti de ce lieu, cette "maison" qui ressemblait plus a un endroit ou les gens prient a longueur de jounée, ressassant a longueur de journée et meme la nuit, les memes phrases. Demandant les memes choses... qui du reste n'arrivaient jamais.
Il aurait encore, de temps en temps, des rendez vous avec Aristote et sa hordes de précheurs... mais beaucoup moins qu'avant.

Quoi qu'il en soit, les visites de sa bien aimée lui avaient fait le plus grand bien.
Et il n'avait pas chomer le bougre: entre deux prieres, il avait dessinéde nouvelles fresques, toujours en rapport avec sa vie... enfin, avec leur vie^^
Ses reves etaient constament tournés vers sa douce, la belle Jusoor... sublime femme, créature envoutante qui en avait pleinement conscience.
Et c'est avec une joie immense, qu'il allait la revoir, en dehors du lieu de restrictions en tout genre qu'il nommait... "maison de repos".
Medso
Mais, la vie réserve bien des surprises...

Il la trouvait changé, distante... Il lui avait expliqué... mais, rien.
Alors il changeait lui aussi, dans sa peinture.

Medso décida de partir... elle ne l'avait pas retenu. Et à mesure où il s'éloignait de Jusoor; sa magie, son envoutement digne de la muse qu'il avait connu, le quittait.

Il n'avait plus de nouvelles... que dire?
Il pensait a elle bien sur... et il aurait voulu avoir, là, à cet instant précis, un souvenir d'elle, quelque chose qui lui appartenait... Ca aussi, il lui lui avait fait dit mais....

Elle n'allait plus à la galerie... il se sentait seul. Abondonné.

Mais sur le chemin, un éclair de lumière lui apparut...
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Medso
Et c'est aprés ces péripéties, qu'un matin, Medso recu une lettre. D'apparence peu commune car cacheté d'un sceau du Grand Maréchal des Logis du Roy...

Elle annoncait l'ouverture prochaine d'un coucours d'artistes qui devaient représenter la famille royale.


Medso etait heureux, tres heureux meme... Il l'annonca de suite a sa muse...

Enfin! je vais pouvoir reprendre mes peintures!
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--Celui_qui_compte
Medso etait toujours a l'oeuvre... toujours des fresques, des portraits aussi maintenant...
Plus de Jusoor... tant pis, la vie poursuivait tout de meme son chemin.

Des rencontres, de nouveaux amis, de nouveaux lieux... de nouvelles perspectives d'avenir s'offraient à lui!

Il continuerait de peintre!
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