Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Mémoires d'une Nane

Nane94140
Depuis un moment je caresse le projet de raconter la vie de Nane j'ai donc décidé de le faire sous forme de plusieurs veillées qui s'enchaineront a la suite. ne cherchez pas de cohérence ca n'est pas un soir un post et il n'y aura pas de correspondance avec le temps réel.

Si vous souhaitez participer quelque soit le moment ou vous arrivez je vous demande simplement d'entrer et de vous installer pour écouter l'histoire.

N'hésitez pas également à poser des questions si l'envie vous en prend.





Depuis la naissance des jumeaux, Nane n’avait pas encore passé une soirée avec tous les siens réunis. Hors quelque chose lui disait que bientôt Tristan volerait de ses propres ailes et Agnès partirait vivre sa vie également.

Elle avait envie de partager avec eux ses souvenirs de se rappeler au milieu des siens.

Ce soir la elle avait annoncé une veillée aux enfants et aux rares clients de l’auberge.

Ceux qui viendraient seraient les bienvenus. Autour d’une chopine au coin du feu rien de mieux pour achever l’hiver.

Elle allume donc une jolie flambée dans l’âtre, la cheminée de pierre diffuse ainsi une douce lumière dansante.

Deux chandelles posées de part et d’autre du grand fauteuil de la jeune femme sont les seules autres points lumineux de la pièce en dehors de la clarté lunaire qui traverse doucement la fenêtre dispensant sa lumière apaisante.

Les enfants avertis de l’aubaine ont chacun apporté un coussin moelleux afin d’être confortablement installés le temps d’écouter l’histoire.

Ils sont tous la, les trois ainés Tristan Agnès et Nadège, Landry également du haut de ses sept ans a l’insigne honneur des genoux maternels et Marcj lui aussi est la prêt à écouter l’histoire. Certes, il la connait en grande partie car Nane ne lui a rien caché de son passé. Mais elle ne la lui a raconté que par bribes et lui a cependant scellé des détails voir des pans entiers de sa vie qui n’auraient rien apporté.

Nane a du beaucoup réfléchir pour partager certains épisodes de son passé comme elle s’apprête à le faire ce soir la. Certain, bien qu’ancien, sont toujours douloureux pour certains ulcérant pour d’autres.

Pendant qu’elle finit son installation quelques clients entrent et s’installent sans façon pour écouter la conteuse.

_________________
Pierric
Entre,
Un sourire lui fend le visage et illumine la pupille des ses yeux et écoute, ayant soutenu l'idée de ces veillées en taverne, il vient juste là pour l'encourager dans son récit...m'enfin il aime aussi les histoires hein^^
Ledigue
C'est avec plaisir que Le Digue entra en ce nouveau lieu.
Assis en tailleur, à même le sol,
Il était impatient d'écouter.
"Dagobert, mon chien pas beau, ouvre grand les oreilles!
Ecoute la dame raconter!"
Mickia
Mickia, entra doucement, posa un coussin prés de la cheminée…
Comme promis à Nane, elle est venue l’écouter…

Elle fait un petit signe discret aux personnes présentes,
Et s’installe... attentive…

_________________
Garriguette
Pourvu que je ne sois pas trop en retard ! se disait Garri en se dirigeant vers l'auberge de son amie... Elle poussa la porte doucement, dèjà quelques albigeois avaient pris place et avec la petite famille de Nanou, rassemblée autour de Marcj,tous attendaient dans un silence quasi religieux que la conteuse du jour...ou de la veillée, du moins, entame l'histoire pleine de rebondissement de sa vie. Garri leur fit un large sourire puis s'asseya à son tour, calant son dos contre le mur et attendis, elle aussi, que le récit commence...
_________________
Nolanna
Nolanna avait entendu Nane parlé de son projet en taverne , même si une grande partie de la vie de Nane ne lui était pas inconnue , puisqu'elle ce connaissent depuis si longtemps déjà , une des meilleurs rencontre pour chacune et surtout une amitié sans faille les liés

En entrant , un panier d'osier recouvert d'une couverture dans une main elle commença par embrasser Agnès et Nadège et sourit a Tristan en grandissant il accepter de moins en moins les marques d'affections féminines ..Quoi que cela changera encore surement dans pas si longtemps

En embrassant Landry puis sa nanou elle lui chuchote ;
j'ai apporté le Hibou , faudrait pas vider ta cave...

Enfin ,Elle bise Marcj et s'installe non loin de son amie et de ceux qu'elle coïncidèrent comme sa famille couverture sur les genoux a même le sol pour l'écouter .Espérant que Nanou n'en profite pas pour raconter ses propres mésaventure et bêtise par la même occasion…
_________________
Nane94140
Lentement Nane regarde l'assemblée un peu plus nombreuse à chaque minute, se racle la gorge afin de se mettre en voix et commence doucement de son timbre velouté.

Tout d'abord bienvenue à vous tous .

Nola riche idée que tu as eu la le hibou c'est essentiel.

Maintenant passons à l'histoire et commençons par le début

Je suis née… Je ne sais plus ou je suis née. Je crois que c’était dans les environs de Carcassonne mais je n’en ai aucune certitude.
A cette époque, la campagne était tenue par des bandes d’écorcheurs, d’anciens capitaines de l’armée royale qui ravageaient le pays. On leur avait donné ce nom terrible car ils étaient terribles ils avaient la manie d’écorcher vif leur victimes aussi facilement qu’on dépiaute un lapin.

De ma vie d’avant mon arrivée à Carcassonne je ne me souviens pas de grand-chose simplement des odeurs du pain chaud au lard, puis ensuite tout est recouvert par l’odeur du feu et du sang. Je me souviens aussi que j’ai beaucoup marché que je suis arrivé en haillons a Carcassonne et que la je me suis refait une nouvelle vie. La vie était bien rude à l’époque le pain avoisinait les 7 ou 8 écus la miche.

J’ai beaucoup écouté a cette époque si je savais lire je n’avais apparemment jamais appris à écrire car j’étais incapable d’écrire la moindre missive. Je me suis trouvée bien isolée à cette époque. Heureusement je me suis fait de bons amis a Carcassonne. Garzim qui était en visite chez nous il y a peu en est un son épouse Isambre en est une autre, Nola également je la connais depuis cette époque nous nous aimons tant que nous avons fini par nous considérer comme deux sœurs de cœur.

Il y avait également notre poète DDG qui hélas nous a quitté, Gurgald le normand a qui nous fauchions le calvados qu’il planquait dans sa cave et Dratus son épouse, la Blonde Zagelle, l’inventrice du Hibou et tant d’autre encore que j’oublie. Il y avait aussi les deux autres du quatuor Superdan et Rekia .

Superdan certains d’entre vous ont pu la connaitre ici quand elle travaillait pour le comté. Mais cela fait un moment déjà que nous avons rompu toutes relations.
Vous saurez plus tard pourquoi.

J’ai un souvenir assez vague de ma vie à Carcassonne sauf quelques aventures qui me sont arrivées la bas. Je m’occupais déjà depuis un moment des jeunes arrivants dans la ville j’avais mon propre champ et j’étais devenu un pilier de taverne


Avec humour la jeune femme ajoute


Pour beaucoup cela ne les étonnera pas cela ne fait qu’entériner la réputation que j’ai ici.


Peu à peu la pièce s’est remplie mais le silence est intense il faut dire que Nane encore faible de la naissance des jumeaux et ne parle pas très fort. Elle fait un signe de la main à Prudence qui elle aussi s’est installée pour écouter l’histoire. La servante se hâte d’apporter une grande chope de lait sucré de miel a la jeune femme. D’un sourire Nane remercie Prudence…. Prudence son amie de longue date elle aussi elle l’a recueillie dès son arrivée a Albi. Mais elle en parlera plus tard il est beaucoup trop tôt.

_________________
Garriguette
Garri buvait chacune des paroles de Nanou. C'était une conteuse hors pair, ne lésinant sur aucun détail, n'omettant aucune description et n'oubliant pas d'éclairer son récit par des commentaires sur ce qu'il était advenu ou ce qu'il adviendrait de ceux qui l'émaillaient ... oui, Garri était sûre qu'elle allait passer une veillée passionnante !! Elle se cala un peu mieux et étendit ses jambes, elle avait hâte déjà de savoir la suite...
_________________
Marcj

Il souriait.
Installé confortablement, il avait vu arriver quelque uns de ceux qui avaient appris que Nane allait se raconter. Ou tout du moins, raconter les moments les plus forts qu’elle avait pu vivre…
Alors que tous les visages étaient tournés vers elle, Nane débuta son histoire et le silence se fit.
Tous étaient pendus à ses lèvres, Marcj comme les autres.
Il connaissait pourtant la plupart de ses récits, souvent durant leurs voyages elle lui avait raconté des brides de son histoire, des morceaux choisi de sa vie passée, celle d’avant leur rencontre, mais, comme a chaque fois, il adorait écouter sa douce.
Et cette fois ci il se réjouissait d’obtenir enfin un récit complet, et se languissait même de, peut être, découvrir quelques parties de sa vie encore cachées.

Nane fit un geste et quelques instants plus tard, une odeur de lait chaud se fait sentir.
Derrière celle du lait, une senteur douce de miel apparait.
Tous ceux qui avaient connu Nane durant l’une de ses grossesses connaissaient son gout immodéré, dans ces périodes, pour le miel, mais quelqu’un savait pourquoi il en était ainsi ?
Marcj profita que sa douce portait sa chope de lait à ses lèvres pour la questionner :


Ma douce, avant de poursuivre, pouvez vous nous dire d’où vous viennent ces envies de miel à chaque fois que votre ventre s’arrondi ? Cela date t- il de votre première grossesse, ou remonte t-il a plus loin encore ?
Nane94140
Pendant qu'elle boit elle constate avec stupeur le mutisme de chacun ils sont comme suspendus à ses lèvres. Une légère moustache de mousse de lait trône maintenant sur sa lèvre supérieure, attirant des sourires amusés des convives. C'est le moment que choisit Marcj, son Marcj pour lui poser une question piège ! Elle tends sa main pour enserrer la sienne avec tendresse.

Le miel ? Heu ! Elle réfléchit pendant un instant et répond à la question.

Je crois que j'ai toujours aimé les gouts sucrés aussi loin que je puisse me souvenir. Mais il est vrai qu'au cours de mes grossesses c'est par période la seule chose que je parvenais à conserver dans mon estomac.

Elle reprend ensuite le cours de son récit.


Que vous dire de ma vie languedocienne si ce n’est que j’y ai passé d’excellents moment et d’autres biens plus sombres ?
Pour les excellents moments je pourrais demander a Nola de vous raconter la course au cochon qu’elle avait organisé et ou j’ai passé plus de temps dans le puits que derrière ce scrogneugneu de cochon.
De nos baignades dans la rivière du ponton ou nous allions en bandes barboter. Du carnaval de Carcassonne qui nous enthousiasmait ou toutes les libertés étaient permises.
En chuchotant elle précise malicieusement même de badiner avec un autre que son conjoint ou son compagnon.

C’est à Carcassonne que vous êtes nés vous !
dit elle en s’adressant aux trois ainés. En effet la suite les concerne au premier chef c’est une partie de leur histoire qu’ils ne connaissent pas et qu’ils découvrent pour la première fois.

J’ai rencontré votre père la bas, il fut mon fillot, un simple vagabond qui arrivait avec son baluchon mais il m’a immédiatement séduite. Ce fut un véritable coup de foudre ! Nous avons partagé des aventures surprenantes ensemble mais jamais je ne me suis ennuyée à ses cotés.

Je me suis fait enlevée par une lady anglaise qui lui en voulait et cherchait à l’atteindre en m’enlevant et en me séquestrant. Elle m’affamait a un moment j’ai même du manger des rats Elle voulait me tuer ou rendre une loque à Besace. Je n’ai jamais su le pourquoi de cette haine mais j’en ai pas mal pâti. C’est pendant que j’étais emprisonnée par cette femme que je me suis rendue compte qu’un heureux événement arriverait quelques mois plus tard. Et c’est grâce au fait que je vous imaginais dans mon ventre que j’ai autant lutté malgré le découragement et le terrifiant de cette situation. J’ai réussi à échapper cette harpie je ne sais plus comment Quand à la Lady, elle est resté défigurée ensuite d'après les dires de Besace qui était venu à ma rescousse .

Nous avons aussi eu une bête monstrueuse qui s’est introduite dans Carcassonne. Une grande partie de la ville s’est mobilisée pour lutter contre elle. Nous avons pu la vaincre car c’était en fait un homme immense mais tout couvert d’un long poil et dont les canines dépassaient comme celle d’un loup qui montre les dents. Sa monstruosité l’avait fait chasser, ainsi que sa mère, de la ville ou il vivait et elle l’avait élevé dans la haine, au fond des bois. Quand sa vengeance avait été prête, elle avait lancé la bête sur Carcassonne. Plusieurs soldats et paysans avaient trouvé la mort sous ses griffes et sous ses crocs. Mais la bête est parvenue à échapper à l’emprise maléfique de sa mère grâce à l’amour qu’il a éprouvé pour une jeune Carcassonnaise du nom de Stimy. J’étais grosse comme une baleine à cette époque j’allais vous donner le jour peu de temps après.


Essoufflée par ce long récit, elle avale quelques gorgées de son lait au miel maintenant froid. Prudence, fascinée par le récit, ne s’est même pas rendu compte de l’arrêt de la conteuse. Elle reste bouche bée comme les enfants dont les yeux n’ont pas quitté leur mère. Pendant ce temps Nane cherche dans sa mémoire la suite des évènements tout en reprenant son souffle.
_________________
Garriguette
Plus Nanou avançait dans le récit de sa vie et plus Garri se sentait comme aimantée par chacun de ses mots attendant avec exaltation la suite... elle frissonna à l'évocation de la bête monstrueuse et sourit à celle de son sauvetage par l'amour d'une douce et jeune paysanne... elle se demanda un temps si Nanou n'affabulait pas un peu... mais chassa bien vite cette idée et son scepticisme pour se laisser à nouveau envôuter par la suite du récit. Elle la vit boire son lait et se dit qu'elle en aurait bien demandé un peu aussi...ou alors une chope bien fraiche...mais n'osa bouger pour ne pas interrompre la douceur du moment...
_________________
Diden
Diden arriva très très en retard et pour cause....ramener discrètement avec elle de la bière n'avait pas été facile....et arriver les mains pleines n'étaient pas convenables...mais sous sa cape elle était arrivée à tout cacher.....
Elle entra sur la pointe des pieds croisant tout de même le regard de Nane qui lui lança un léger sourire......
Elle espérait pouvoir rattraper le début de ce récit et espéra qu"en s'asseyant aux cotés de Garri ou Nola elles pourraient lui résumer ce que Nane avait déjà raconté.....
Elle s'assit en faisant attention de ne pas faire de bruit avec ce qu'elle cachait sous sa cape.......

_________________
Garriguette
Garri vit arriver son amie Diden... Ele lui sourit lorsqu'elle s'assit auprès d'elle. Bizarrement, sa cape semblait gonflée... que cachait-elle en dessous ? Elle se pencha vers elle, la bisa et Garri lui résuma vite fait le début du récit de Nanou...
_________________
--Tristan.d.esterraza



Tranquillement assis dans son coin, Tristan écoutait de toutes ses oreilles malgré son âge, il était comme un tout petit, fasciné par une histoire. D’autant que celle-ci le concernait directement. Agnès à ses cotés donnait l’impression de parler.

A quoi ressemblait notre père, tu en as parlé pas mal mère, mais tu n’as pas dit comment il était ?

Et d’une voix plus faible il ajoute

tu ne nous en a jamais parlé d’ailleurs. A mon age je comprend pourquoi car je vois combien cela te peine encore, mais cela m’a manqué lorsque j’étais petit ! Et Agnès pense exactement comme moi !
Nane94140
Nane regarde son grand fils d’un air tendre, elle observe la main d’Agnès qui s’est glissée dans celle de son frère en marque de connivences. L’affection qui les unis est manifeste. Dans l’autre main de Tristan, celle de Nadège s’est glissé aussi, bien que les trois enfants n’aient pas les même parents, on sent, entre les trois jeune gens, une tendresse toute fraternelle, encore augmentée par le fait qu’ils n’ont bien souvent hélas, compté que sur eux même. Nane était alors bien trop occupée à gagner leur pain.

C’est vrai mon grand, je vous ai beaucoup négligé et j'en ai du remord, c’est un peu pour cela que j’ai décidé de vous raconter ce soir tout ce dont je me souviens.

Tu me demandais à quoi ressemblait votre père ?

Elle réfléchit intensément afin de faire le portrait le plus fidèle possible.
Il était plus grand que moi, ses long voyages à pied lui avaient donné un corps musclé mais fin malgré tout car il ne mangeait pas tous les jours avant de me rencontrer. Son visage était taillé à coup de serpe comme on dit. Mais par-dessus tout, ce qui m’a séduit c’est son cœur et son âme. Il était séducteur, beau parleur, mais aussi un cœur en or et très tendre. Sauf que.... je me suis rendue compte qu’il l’était avec toutes les femmes, je ne m’en suis aperçue qu'après qu’il m’ait quitté hélas. Je me suis toujours occupé de vous, seule.
Il vivait dans une ville voisine et ne vous a jamais tenu dans ses bras.
Il n’a jamais pris la peine de venir vous voir ni même de me demander de vos nouvelles. C’est sa nouvelle compagne qui le faisait.

Pardonnez moi de vous parler de lui ainsi, mais j'ai promis de vous parler à cœur ouvert, et cette rancœur fait aussi partie de mon histoire car elle m'a empoisonné longtemps et m'empoisonne encore par moments.


Elle a fini ses mot sur un ton amer souffrant encore de cet abandon. Certes elle n’aime plus Besace mais un abandon est toujours ulcérant.

Pourtant je devrais lui être reconnaissant car, en me rendant ma liberté, il m’a permis de découvrir énormément de choses, de vivre énormément de choses que je n'aurais surement jamais vécu en sa compagnie.

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)