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[RP] Retour de campagne

Kehl
Les armées loyalistes, de retour d'Aix, se voyaient refuser l'entrée dans la ville. Les miliciens sur les murs avaient été remplacés et empêchaient quiconque d'entrer. Kehl et ses compagnons n'en croyaient pas leurs yeux.

Comment ça les portes sont fermées ?! Non mais c'est qui ces guignols qui nous narguent ?!

Un dialogue rapide entre les compagnons d'armes s'engagea alors.

- Ce sont les rebelles, calme-toi. Ils ont repris la ville juste quand on est arrivés.

- Bah on est plus qu'eux, et on est des guerriers, pas des miliciens avec de l'eau dans les veines. On les massacre, et on n'en parle plus.


Akator hurla son approbation. Visiblement lui aussi trouvait la plaisanterie plutôt mauvaise. Mais Farf avait une autre idée. Du coup le baron trancha :

On attend les ordres, ne vous emballez pas. C'est vrai qu'il ne faudrait pas les laisser s'installer, mais ne sommes pas seuls à décider, et peut-être que nos alliés ont un plan. Alors pour le moment, les armes au fourreau, et on attend les consignes de l'état-major. Pas de bêtise, compris ? Préparez quand même les cordes et les grappins. Si la porte reste fermée il faudra grimper. Mais personne ne bouge avant que je le dise.

Kehl demanda quand même :

Mais si les ordres n'arrivent pas, on pourra quand même prendre la ville d'assaut ? Ils vont nous repousser avec quoi ? Ils ont que des cailloux et des hochets, là-dedans.

Peine perdue, le baron était déjà reparti. Et l'attente commença. Les minutes s'égrenaient, et chacun guettait le baron et les consignes de l'état-major.
_ermeline_


Petit coup d'oeil en bas ... Ils étaient somme toute charmant les Mâles en bas, enfin ils avaient l'air. Elle souriait à regarder les points que cela faisait de la hauteur des remparts. En fermant un oeil, ça faisait encore plus petit!
Ils venaient comme en terre conquise, se frapper le bout du nez sur une porte close.
Petit sourire en coin.
Elle trimbalait un môme avec elle; non pas l'sien, non, non. Juste un môme qui suivait la Brindille partout en Arles.
Elle avait bien essayé de s'en défaire, mais en vain. Alors bon gré mal gré, elle lui faisait la causette. A vrai dire, elle avait bien dormi, elle, puisqu'on l'avait assignée à garder le campement! Enfin on l'avait bernée ! C'qu'il pouvait être protecteur et qu'elle aimait pas ça!


Tu as vu p'tit, même avec toutes les armées de France, on peut pas faire plier les Provençaux.
C'est comme les Bretons, sont fiers de leur pays.
Enfin j'dis ça mais j'en sais rien, j'suis née dans le Royaume de France. mais j'peux pas sentir ceux qui se permettent de s'octroyer les biens comme ça, de faire prendre des terres à un pays dans la douleur. J'aime pas!


Elle avait un ton sec et dur la jeune femme. Puis son regard quitta ceux d'en bas qui bougonnaient pour le perdre à l'horizon.
Elle pensait à lui, ce qu'elle avait quitté pour être là. Un soupir ....


Allez on va boire un lait? ça te dit p'tit?


Libertad

[Edit pour fautes ]
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Nattascha
Penchée tout en haut d'une tourelle des remparts, doigts tapotant la pierre, sourire aux lèvres, Natt observe.
Un semblant d'énervement, là tout en bas, l'amuse.
Les nuits au milieu de nulle part ont forgé ses sens, et l'ouïe est particulièrement développée.
C'est qu'ils ont l'air vraiment vraiment fachés de ne pouvoir passer les herses baissées qui recouvrent les portes du villages les soldats, là.. en bas... dehors.

Un petit rire vient du plus profond, mais qu'elle tente de garder discret, pas la peine de les humilier non plus, avant de se pencher davantage pour poser la question qui va finir de les mettre en rogne pour de bon.


J'peux vous aider ?
j'suis tribun d'Arles depuis la nuit dernière.
Besoin d'un renseignement, d'une miche de pain ? une urgence ?
Vous êtes nouveau au village ? Vous ne connaissez pas les traditions provençales ? demandez moi hein ! je ferai au mieux pour vous aider ! pas d'souci !


Pas qu'elle soit taquine, ou chercheuse de noises mais là... si, quand même un peu.

J'ai entendu que vous parliez de hochet ou d'trucs comme ça... J'veux pas avoir l'air d'être indiscrète mais...

Détachant sa lame et sa hache de sa ceinture elle les laisse pendouiller dans le vide au bout de ses mains, juste au dessus de leurs têtes.

c'est l'quel des deux le hochet ?
Nan parce qu'on en a un paquet des comme ça, mais on doit être trop débiles pour savoir comment ça s'appelle.


Remontant ses armes, dubitative, l'œil semblant douter, elle se re penche à nouveau pour

Au fait moi c'est Natt.
J'vous ai dit que j'suis tribun depuis la nuit dernière ?

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Gmat
Accompagné de douces Damoiselles... comme à son habitude, Gmat était lui aussi sur les remparts...
Se baladant le long, il surveillait bien sagement l’avançait des soldats en bas des murailles franches d’Arles qui entouraient la ville.


Sourire en coin, il marmonna aux jeunes loups qui attendaient aux portes de la ville...

Bonjour à vous grands et beaux soldats !


Vous m’en voyez heureux de vous savoir de retour ! Mon arrivée tardives craignait de ne pas pouvoir vous croiser !
Heureusement j’en trouve les plus valeureux pour venir nous savater !
Bon certes, vous allez devoir grimper... Cela dit, je ne doute pas de vos capacités à pouvoir le faire ! Ô grands soldats ! Je vous demanderais, je vous supplierais même de pas nous mettre au pilori lorsque vous reprendrez le contrôle de la ville ! prise aux mains de simples paysans, ce simples bougres d’ânes, de simples benêts comme nous ! Ô grands et valeureux soldats !

Promettez-nous de nous jeter du pain dur et sec lorsque vous nous trainerez dans les latrines de la ville... Ô mes beaux soldats...


Regardant alors les filles, sourire en coin, il détache discrètement ses braies et se permet de vider sa panse par dessus les murailles comme chaque jours depuis son arrivée...

Pardonnez-moi mes Damoiselles, mais à force de culture, des Royalistes prennent racine...

Remontant par la suite ses braies
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A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Enored
La rumeur, gentille rumeur enflait, au courant de la nuit les renforts étaient arrivés. La Compagnie St Maurice était de retour. Un peu tard, au petit matin, la mairie était à nouveau entre les mains de personnes pro-marquisat ...

A défaut d'autre chose, l'Irlandaise s'était 'amusée' à envoyer un certain nombre de courrier au courant de la journée jusqu'à dévoiler qui elle était véritablement. Elle aimait jouer ...

Ce qui l'étonnait par contre, c'était de ne croiser aucun de ses compagnons d'armes en ville, elle décida donc d'aller aux nouvelles sur les remparts. C'est là qu'elle découvrit un homme bien accompagné se soulageant par dessus les remparts en question. Plus bas ... des portes fermées. Fichtre ! ils n'avaient pas perdu leur temps. S'approchant elle lança :


Il est vrai que le marché n'est pas bien approvisionné ... c'est quoi comme cultures que vous arrosez ? ça permettra au moins aux Arlésiens de subvenir à leur faim ?


Coup d'oeil vers le bas des remparts ... et les arrosés en question ... légère grimace pour tenter de réprimer un fou rire un peu nerveux ... là dehors les renforts attendus ...
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Debrinska
Pas de course dans les rues d'Arles... vite monter les escaliers qui conduisent aux remparts!!! Elle a passé une partie de son temps à envoyer des volatiles fendre les airs et qu'est ce qu'elle voit?

La Brindille! un mouflet accroché à ses braies....Non mais elle se croit quoi la gamin? elle se croit où?... elle va d''abord s'occuper des chevaux et des oiseaux comme elle le lui avait demandé avant de se pavaner sur les remparts!

Et puis à la voir avec le lardon d'un côté et sa hache trop lourde qui traine parterre, elle éclate de rire... un rire franc qui jaillit... une mère Victoire voila ce qu'elle voit devant elle.. la belle guerrière que voila!


Salut Natt..euh .... pardon Tribun!...salut Messire Le Maire.....Alors la situation se présente comment
?


Elle se penche à une meurtrière. et observe l'armée qui pareille à des petites fourmis, bien organisées. dresse le camps!
Mais ces activités la laissent indifférente...Il est clair que ce n'est que leurre!
Ils vont attaquer sans attendre... déjà on entend au loin les tambours de marche battre le rappel...la nuit promet d'être chaude.

Elle en est là dans ses réflexions , lorsqu'elle entend des bruits caractéristiques d'un pot de chambre que l'on vide...Elle se retourne et ce qu'elle voit la sidère ... NON..il n'a pas osé..... pas lui.... pas Mylord....
Le regarde. estomaquée.... non pas du geste, mais du naturel, presque de la grâce, avec lequel il a agit!

Elle se penche et voit un sergent passer sous les remparts à ce moment précis....les invectives qui montent de la gorge de l'homme du camps adverses , font naître, dans l'esprit de Deb une idée peut- être farfelue!

Et si.....les résidus humains ou animaliers pouvaient s'avérer utiles....c'est joli de se battre, mais seulement les deux pieds dans le fumier, et pas la tête!

Surtout que la matière rend les cordes et les échelles glissantes, et ouvrir la bouche pour gueuler des ordres devient là un risque inconsidéré!

Messire le Maire... Mylord,,, j'ai une idée.........
Gmat
Les villageois se ramenaient de plus en plus nombreux sur les remparts... Tous.... Même les plus attendus...

Damoiselle Enored.... Plaisir de vous voir parmi nous... où devrais-je dire...étonnant, ce qui serait plus approprié...

Votre question m’en laisse des plus souriant très chère... Serait-elle mal formulée ?
La question n’était plutôt pas « le pillage de la mairie d’Arles par vos camarades royalistes n’empêchera-t-il pas les Arlésiens de subvenir à leur faim ? »
Dans le cas présent, je vous répondrais que c’est trop tard... Lorsque l’on voit une mairie entièrement vide par vos services et ceux de vos amis... Moi qui vous pensez de Provence... quel benêt que je suis... Pardonnez-moi !
Sinon... pourquoi ne pas aller ouvrir les portes à vos oisillons qui attendent en bas ?


Lui souriant gracieusement avant de se retourner vers Deb, joyeuse dans l’art...

Plait-il ?
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A notre ami Fablitos.... LIBERTAD pour lui ! A bientôt petit Andalou
@ooo(]============> Aristote pardonne.....Moi non
Enored
Léger sourire en entendant l'intéri-maire ... Vider la mairie il y allait fort, surtout qu'il parlait de chose qu'il ne connaissait pas ...

M'sieur l'maire ... plaisir partagé ... Piller la mairie ? ... non du tout, nous nous servions des greniers municipaux pour stocker nos réserves ... une question de point de vue dirons nous ...quant aux oisillons ...

Observe un instant les oisillons en question ...

Peut être parce que je suppose que les vôtres ne me laisseront pas faire n'est ce pas ... Répond au sourire gracieux par un léger sourire ironique. Je vous vois mal m'autoriser un tel acte ...
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