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[RP] Vassalisation d'un capichef à Oingt

Phelim
[Vicomté d'Oingt]


Ami qui vient pour la première fois à Oingt, tu trouveras ce village aux pierres dorées, dominant la vallée de l'Azergue au Nord de Lyon, sur le versant Rhodanien des monts Lyonnais.







Aujourd'hui était un grand jour, du moins, pour l'Imprévisible .. car enfin il allait avoir son premier vassal et pas n'importe lequel .. il s'agissait de l'affreux à la tignasse blonde.

Il avait fallu donc déjà pour commencer que Phelim range toute la demeure vicomtale. Ce qui signifie en langage noble, qu'il avait donné l'ordre aux domestiques de tout préparer pour la cérémonie. Et là se trouvait la difficulté de trouver les bons mots et la bonne intonation dans la voix pour que les servantes ne prennent pas l'injonction à la légère ... il fallait suffisamment plisser les yeux en parlant, pour qu'elles croient risquer l'écartèlement s'il trouvait une seule tâche par terre.

Ainsi, c'est petit à petit, au gré des regards noirs qu'il lançait régulièrement, que le château s'apprêtait pour l'évènement. Le Vicomte soupira ... si seulement son intendante n'était pas partie pour une meilleure paie ailleurs ... ou s'il avait pu retenir à Lyon la baronne d'Ancy le Franc un jour de plus, ou même à la régueur Ingeburge ... c'était des femmes après tout, elles devaient savoir gérer une équipe de ménagère mieux, bien mieux, que lui ... et il était persuadé qu'elles auraient accepté de l'aider par piété aristotélicienne.

Excédé, il finit par quitter les lieux du désastre ambulant pour aller se noyer dans son bain. Une fois dedans, l'eau ne tarda pas à devenir trouble et il se demanda si les quelques insectes flottant étaient déjà là avant, ou s'ils venaient de lui. Il n'avait guère eu le temps de se soucier de son apparence ces derniers temps, ni de se laver, car chaque soir il faisait des rondes autour de Lyon avec son armée ... mais ça l'arrangeait bien dans le fond, ça lui faisait une excuse pour être débraillé ...

Tout en jouant à noyer un insecte avec son doigt, le Seigneur de Tassin la Demi Lune se demanda si son futur vassal avait pensé à faire des invitations pour son annoblissement. Non, parce que lui même était très débordé là, et n'avait pas pu. Il avait juste invité à venir les gens qu'il avait croisé lors de ses rondes en taverne, ainsi que Sacha par pur perfidie, parce qu'il savait qu'elle grincerait des dents .. ah oui, et aussi Dauphiné, parce que sa présence était indispensable.
Il espérait aussi que le capitaine trouverait le chemin de son domaine sans se perdre .. sa vicomté n'étant pas la plus fréquentée par les Dauphinois puisqu'elle se trouvait près de la frontière Bourguignonne.

De toute façon, il reconnaitrait l'étendard d'Oingt ... trois étoiles d'or entourée d'une bande rouge sur un fond blanc virginal ... virginal comme Phelim ... presque.

Envers et contre tout, il finit par être fin prêt ... couronne vicomtale sur la tête, rasé de prêt, vêtement aux couleurs d'Oingt ... manquait plus que les détails techniques ..
C'est à dire qu'il devait cliquer sur "autoriser l'armée du capitaine à entrer", pour que ce dernier puisse franchir les portes avec son armée sans se battre contre les défenseurs ... puis il devrait lui même le mettre dans les options de son armée en ami, pour pas qu'ils ne s'embrochent une fois tout deux dans l'enceinte ... non parce que sans ça, ils ne se reconnaitront pas à coup sur. Et enfin, question cruciale, une fois dans le même village ... lequel des deux aurait le statu quo? ... (Arf, pardon pour l'égarement)

En train de patienter sur un siège, le Lyonnais se répétait mentalement le protocole qu'il faudrait suivre ... par moment, il avait un geste du poignet ... essayant de reproduire le même qu'avait eu Vaxou quand il avait annobli Mallory.
Finalement, il finit par se lever et par faire les cents pas en attendant, il avait un peu le trac ...

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Thiberian
Problème, où avait il pu mettre ses cartes de la région du Nord du Lyonnais ?? Phelim lui avait pourtant bien dit de ne pas les perdre et que la Vicomté d'Oingt était difficile a situer...mais bien sur, il les avait paumées...
Dans un haussement d'épaule il se dit que ça ne serait pas bien dur de trouver la frontière Bourguignonne...suffisait de regarder dans quelle direction son veuglaire était pointé...il ricana sadiquement à cette pensée et se dit que, finalement, les Bourguignons étaient pas si mauvais que ça et même plutôt sympathiques...comme quoi, tout change !

Et voila qu'il retournais à ses pensées...impossible de se concentrer depuis la veille où il avait célébré son mariage, il se rappellerais toute sa vie de l'arrivée de Sabine, sublime dans sa robe...il se rappela avec un léger sourire quand Phelim lui avait proposé de devenir son vassal, Thiberian lui avait dit oui à la condition qu'il attende que le mariage soit prononcé afin de ne pas laisser sa douce en arrière, quel culot ! Et pourtant, il ne regrettait rien...
De toute façon il fallait un vassal culotté à cette fripouille de Phelim...

Il secoua la tête et reprit ses esprits, encore un égarement...à situations radicales, mesures radicales, il se mit alors une grande gifle afin de rester conscient.
Sabine arriva et l'embrassa, avant de lui pincer durement une miche et de lui dire de se bouger le séant car la cérémonie risquait de commencer sans lui...il remit le même costume qu'il portait au mariage mais vu qu'il devait voyager il y ajouta sa nouvelle cape de laine tissée noire et pourpointée de fils d'argents et son mantel rouge vif de grosse laine de bonne qualité.
Il garda sa dague à rognons en damas mais obta cette fois pour une épée courte de cérémonie à lame damassée très subtilement ouvragée, c'était la sa seule et unique coquetterie, hormis la petit gemme en toc sur le pommeau de sa canne et son éternel clou d'oreille en argent...
Il enfila alors ses belles bottes, son chapeau de notable et prit sa plus belle canne sous le bras puis il embrassa Sabine et lui dit :


Et voila...je suis prêt, on y va ?

Il eut le droit a l'un des ses sourires ravageurs qui lui font trembler les genoux puis elle acquiesça et ils sortirent de la demeure ou leur montures étaient déjà sellée depuis un peu plus tôt dans la matinée, ils montèrent en selle et partirent en direction du Nord et de la frontière partagée par le Lyonnais-Dauphiné et la Bourgogne...

Il voyagèrent tout un jour et passèrent une nuit dans un hostel de Lyon, puis ils reprirent la route au petit matin pour finalement arriver au château en fin de matinée...

Ils tombaient visiblement à pic puisque tout semblait sur le point de commencer, heureusement seul le Vicomte était pour l'instant présent à faire les cents pas au milieu de la grande salle...
Il ne les avait apparemment pas remarqué alors Thib brisa le silence qui régnait :


Salut, salut...tu nous attendais peut être ?

Il rit de bon cœur et donna l'accolade a celui qui allais devenir son suzerain mais qui était avant tout, son ami.
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Sabine67
Quand ils arrivèrent enfin, elle admirait les alentours qui étaient plutôt joli tout en suivant Thib qui l’entraîna jusqu’à une grande salle où Phelim était occupé à user les semelles de ses bottes … Elle lui adressa un sourire avant de le saluer …

Vicomte, Bonjour !
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Sacha
Nous passerons toute la partie concernant le voyage qui ne se révéla pas des plus intéressant en dehors peut-être des trois types fin bourrés qui avaient essayé de vendre à la jeune femme une grenouille soi disant magique alors qu'elle se contentait en réalité de faire sortir des lapins de son béret en racontant des histoires qui avaient sans doute pour vocation d'être drôles mais dont il manquait généralement la chute. Tout ça pour dire que Sacha se retrouvait à présent devant une porte qu'elle observait avec un vague air de "si tu bouges, je te tue", ce dont le bout de bois se moquait pas mal au final.

Bon... lacha-t-elle pour la quatrième fois sans pour autant faire mine d'avancer.

Elle espérait encore trouver un sujet de dispute de dernière minute pour pouvoir se faire désinviter mais l'inspiration semblait définitivement lui faire défaut depuis quelques jours. Pourtant d'habitude, elle était douée pour ce genre de choses, ou plutôt pour réussir à ne pas se faire inviter du tout. C'était peut-être là que les choses se corsaient : réussir à se faire désinviter, surtout d'urgence, était très différent du fait de réussir à ne pas se faire inviter du tout. La seule conclusion qui s'imposait était qu'il allait falloir qu'elle retravaille sa technique, force était de constater qu'il restait quelques lacunes.


Bon... dit-elle de nouveau avant de croiser à une fenêtre le regard légèrement inquiet de ce qui devait sans doute être une servante. Il faut dire qu'elle était plantée là depuis un petit moment. Ses pieds se mirent finalement en marche et la jeune femme en profita pour troquer un nouveau "bon" contre un misère...

Le temps d'expliquer le pourquoi de sa venue, d'ailleurs elle n'était pas certaine de savoir pourquoi elle était là, et Sacha s'approcha dangereusement de la salle. Chemin faisant, elle regretta de ne pas avoir acheté la grenouille finalement, avec des blagues aussi mauvaises, elle aurait sans doute réussi à se faire mettre à la porte ou bout d'un temps plus ou moins long. Mais il était maintenant bien trop tard, elle venait d'arriver à destination et comble de malchance, il y avait des gens. Elle qui avait caressé l'espoir qu'il n'y aurait personne et qu'elle aurait pu dire que "si si, je suis venue mais c'était tout vide.. scandale.. blabla... repartie.. plus jamais... blabla..." le tout achevé par un joli *vlam* de porte... c'était raté. Des gens qui avaient fait des efforts de présentation qui plus est. "Je savais bien que j'avais oublié quelque chose... en plus de la grenouille"pensa-t-elle avant de signaler à haute voix sa présence par un :

Bonjour...
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Maximien
Max, après avoir reçu l'invitation du philou en taverne, Max prépara son départ pour Oingt. Il avait trouvé deux chevaux et les avais préparer pour le départ.

Le lendemain matin, Max qui avait dormir chez aliéna la réveilla de bonheur


Bonjour ma chérie, bien dormit ? aller, va donc te préparer je vais finir de préparer le départ

Max lui sourit puis lui fit un petit bisou sur ses lèvres et partit seller les cheveux et attaché le matérielle qu'il prenais avec eux.
Une foi terminé, max apporta les chevaux devant l'entrer en attendant que sa chérie sorte.
La voila qui ouvrit là porte, elle était magnifique...


Oh, tu es magnifique ma chérie

Max la laissa approcher puis l'aida à monter sur son cheval.
Max s'approcha ensuite du siens et monta dessus puis il lui fit signe de le suive.

Ils sortirent de Lyon et avançais sur la route menant à Oingt, maman lui avait dit parfaitement comment y aller.
Il chevauchait à coté l'un de l'autre et avançais vite

Plus tard dans la mâtiné, le châteaux était en vue, Il se rapprochaient un peu plus vite puis arrivèrent enfin devant l'entrer.
Max regardait le paysage comme ça chérie


Alors c'est là qu'il habite le philou hihi

Ils passèrent tous deux la grande porte puis partirent jusqu'au château.
de là il voyait déjà quelque personne.
Il descendirent de cheval à coter de ces personne puis un domestique arriva pour prendre en charge ces chevaux

Max les salut


Bien le bonjour à vous

Max s'avança prêt d'eux, Il reconnu Sabine, a qui il fit un bisou, puis serrant la poigne de thib et philou, il avait remarquer que le philou etait tous beau tous propres, mais son attention se porta particulièrement sur Sacha qui était à coté.

Alors Viennois bien passer le chemin ?

Max regarda alors le philou

Et je comprend mieux pourquoi maman dit que tu sent le furet, quand elle te voie tous beau tous propre comme ça et qu'après tu est un peu sale à Lyon, on comprend mieux hihi

Max porta ensuite son attention sur Sacha et s'approcha d'elle pour lui faire un bisou sur la joue, il savait bien a quelle point elle aimait ça

Alors Sacha, ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, je suis heureux de te revoir tu sais

Max lui sourit

Tien, il faut que je te présente ma chérie

Max se décala un peu pour que Sacha puisse voir aliéna

Voila c'est mon Aliéna, je ne sais pas si tu l'avais déjà rencontrer quand tu était encore à Lyon ?
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Tenshikuroi
Il se souvient encore de sa tête lorsque son fillot lui avait annoncé qu’il deviendrait le vassal du Vicomte d’Oingt. La personnalité atypique mais pour le moins très forte du futur suzerain avait fait craindre à Tenshi un effacement progressif de son fillot au profit de l’ancien Gouverneur. Mais cette crainte disparue pratiquement instantanément. Après tout, Thib n’était pas homme à se laisser manipuler et, il en était certain, il garderait sa liberté de ton qui faisait grincer quelques dents. Le lien vassalique n’est pourtant pas à prendre à la légère, et il savait le Capitaine conscient des droits et devoirs que cela impliquait vis-à-vis du Vicomte. C’est donc avec une certaine joie pour lui que Tenshi ne rendit pour la première fois au domaine d’Oingt.

Le Vice-Chancelier y découvrit le charme typique des villages du Lyonnais en cette journée ensoleillée. L’air était frais mais néanmoins agréable. Après le mariage d’hier, cette journée serait un jalon de plus dans la vie de Thib et Tenshi n’aurait jamais manqué cela.

En parlant de mariage, Tenshi commença par saluer Sab qui accompagnait son mari. Il gardait encore l’image de la ravissante jeune femme dans sa robe de mariée et était toujours content de la voir. Non loin d’elle se tenait Sacha et Maximien qu’il avait tout deux côtoyé lors de ses passages à Lyon. Quelques saluts et sourires plus tard il était aux cotés de Thib et de l’Imprévisible.


Bien le bonjour. Vicomte, charmant domaine que vous avez là. Il doit faire bon se retirer sur ses terres. Thib, comme toujours, je ne suis pas loin mon fillot. Je suis heureux pour toi. Je te souhaite bon courage.
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Nynaeve87
En prenant la route pour Oingt ce matin là, Nyna était méditative. Cette charge de héraut devenait de plus en plus lourde, à croire que tout les Lyonnais-Dauphinois allaient devenir nobles.
Ses pensées lui arrachèrent un sourire. Recrudescent de blasons, de sceaux, de contreseing. Heureusement ils étaient plusieurs à travailler à l’hérauderie de Lyon et si elle n’avait pu nommer qu’un poursuivant en fonctions de règles pas toujours adaptées, plusieurs auraient mérité ce titre qui en fait n’apportait rien de plus.
Elle soupira un instant, un peu lasse de parcourir les routes, obligées d’abandonner sa maison, son fils qui grandissait à vue d’œil et son époux qui , pris par sa charge à l’ost, allait souvent en sens contraire.
Isis, heureusement allait bon train et lui rendait le voyage agréable une dizaine lieux seraient vite parcourus et elle serait là bas avant midi.

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Axel2fersen


Axel songeait qu'elle devrait lui faire payer tous ces déplacements au capitaine elle n'en pouvait plus de ces voyages et était littéralement épuisée, la veille elle n'avait pas pris le temps de manger et se sentait lasse , affaiblie même. Elle avait quitté Briançon le 9 au soir pour se diriger à Gap de là, elle avait coupé à travers la montagne de nuit et par des chemins dont elle n'imaginait pas l'existence, elle avait rejoint la vallée et Die dans la journée du 11 mars. A peine le temps de se refaire une beauté, qu'il lui fallait repartir: deux jours de trajet pour relier Vienne! Et pour un mariage en plus , alors bien entendu elle n'avait pas la prétention d'être plus belle que la mariée, cela ne se faisait pas outre mesure, mais il lui fallait être plus que présentable, elle était première conseillère du duché tout de même et il s'agissait du mariage du capitaine. Alors, pour être au mieux de sa(ses) forme(s) elle avait décidé de prendre une chambre dans la meilleure auberge et de faire une nuit complète dans un lit et pour une fois pas dans un coche aux cahots effarants comme c'était le cas depuis près d'une semaine.
Le mariage s'était parfaitement déroulé, le Thib semblait heureux et la jeune Sabine, dont elle espérait qu'elle savait dans quoi elle avait mis les pieds en épousant le bourru, aussi. Tout allait bien dans le meilleur des mondes...
Mais voilà ce n'était pas fini!! A peine la cérémonie finie, une "légère" collation, si légère qu'elle n'était que liquide à vrai dire, leur fut servi et on remit à la plupart des invités un vélin d'invitation, et oui encore un , pour un anoblissement cette fois... et toujours ce fichu Capitaine... . Axel souffla et bougonna quand elle vit la destination qu'elle devait prendre.
*Pffffff OIngt, autant dire le bout du monde*
Aller chez Phelim, ne l'aurait pas réjouie quelques mois auparavant mais ils avaient mis les choses au clair depuis qu'ils avaient été obligés de travailler ensemble et la bonne humeur d'antan était revenue entre eux. Mais Oingt... au moins la demi-lune était tout près de Lyon, ce qui n'était pas le cas de cette vicomté aux portes bourguignonnes. Elle retourna au relai pour réclamer un cheval, elle avait décidé de chevaucher doutant que les routes menant à Oingt soient un temps soit peu carrossables. La monture choisie, elle installa avec précaution dans un bât de cuir épais, la magnifique robe qu'elle avait prévu pour l'anoblissement de Cyanne, elle changerait quelques rubans ainsi que deux trois petits détails et personne n'y verrait que du feu . Elle vérifia que son collier de l'ordre était bien dans son écrin et le fourra au cœur de l'étoffe pour l'y cacher. Ensuite elle confia sa malle et une bourse pleine d'écus à celui qui l'escortait depuis Briançon, le brave montagnard que Ka devirieux lui avait détaché pour son service. Et elle prit la route en compagnie de tout un groupe d'invités qui faisaient un cortège aux époux.
Il lui sembla qu'ils tournaient un peu en rond après avoir dépassé Lyon mais ayant un sens de l'orientation des plus restreint, elle n'intervint pas dans les décisions de trajet. Oingt fut finalement en vue, il s'agissait d'un joli petit village, un sentiment d'effroi lui traversa l'échine. Phélim avait donc la responsabilité d'être humains sur ses terres!!! Jusque là, elle espérait qu'on lui avait confié des terres désertes où seuls quelques cochons et quelques poules s'y promenaient en toute liberté... PAuvres gens songea-t-elle, véritablement peinée pour eux. Elle quitta alors le cortège et se mit en quête d'une taverne, car puisque village il y avait taverne ou auberge il y avait sans nul doute. Après un petit tour rapide des lieux une seule enseigne lui sembla convenir. Elle mit enfin pied à terre après de longues heures de chevauchée, accrocha l'hongre paisible que le relai lui avait confié, puis elle poussa la porte de cette étrange taverne aux rideaux rouge pourpre.
*SAINT ARISTOTE!!!!!!*
Axel crut défaillir, une maison close... elle se serait presque giflée de ne pas y avoir pensé plus tôt... Elle serra plus fort encore le bât de cuir contre elle et s'avança tout de même car il fallait bien se décrasser et se changer pour être présentable.

Ben alors on est perdue , on cherche un peu de travail la belle!!


Une femme d'âge mûr s'était approchée d'elle et lui tournait autour la touchant du bout des doigts.

Je... Je.. Je suis Axel Rouvray et je voudrais louer une chambre pour une heure ou deux , afin de me délasser dans un bain et de me changer car je suis attendue chez le Vicomte d'Oingt .


Elle avait prit le ton le plus assuré possible et prononcé le nom du juge espérant que ça l'aiderait. A ces mots la femme ne parut nullement surprise et s'inclina avec un léger sourire en coin puis cria à la cantonade.

La nouvelle catin du vicomte est arrivée préparez-lui la chambre de celui-ci et apportez-lui de quoi se laver qu'elle puisse être présentable pour le château!!


La nouvelle... catin ... les mots raisonnèrent dans la tête d'Axel ,elle voulut crier et rétablir la vérité, mais à quoi bon, au moins elle allait disposer d'une chambre avec une baignoire, ou tout du moins un broc d'eau pour se rafraichir, et elle pourrait être à l'heure pour la cérémonie. Elle suivit donc une jeune femme aux rondeurs dénudées qui la conduisit jusqu'à une porte frappée d'un blason. Phelim avait sa chambre réservée... elle n'en revenait pas il devait être des plus habitués à ,n'en pas douter. La jeune femme aux cheveux rouges lui confia une clé dorée qu'elle inséra avec précaution dans la serrure celle-ci céda facilement et Axel pénétra dans une chambre très richement décorée, elle reconnaissait bien là les gouts de Phélim , elle allait fermer la porte quand une autre jeune femme apporta un plateau qui donna la nausée à la dame de Roynac. Voyant sa mine défaite la serveuse, ajouta d'un air dédaigneux:

Tu ferais mieux de t'y habituer, les poussins farcis c'est le pécher mignon du vicomte et il adore en déguster à même la peau de ses "amies".


Axel frissonna et chassa vite l'image qui venait de lui venir à l'esprit elle s'empressa de fermer la porte à double tour et se débarrassa en vitesse de ses habits de cavalière. Un pot d'eau tiède lui avait été apporté et elle s'en servit pour se décrasser, son dernier bain remontait à deux jours à peine mais les heures de monte lui avait conféré un parfum particulier...
Lorsque tout son corps d'albâtre fut rafraichi , elle s'aspergea de quelques goutte d'eau de rose, puis se saisit de ses beaux atours et enfila bas, chemise de lin finement tissée et surtout la robe. Cette robe pourpre et or qui serait en parfaite harmonie avec les couleurs du vicomté. Elle noua quelques rubans supplémentaires et fixa sur son cœur une broche en forme de rose blanche. Elle songea qu'il valait mieux ne ceindre son cou du collier de saint-George que lorsqu'elle serait dans un lieu plus conventionnel. Elle brossa sa chevelure et les remonta comme elle l'avait fait la veille pour les épousailles. Puis se mira dans la psyché fixée face au lit, un sourire se dessina sur son visage. Elle était plutôt satisfaite d'elle, elle tourna un peu pour défroisser et redonner du gonflant à l'étoffe. Elle rassembla ensuite ses affaires enfouissant l'écrin de velours tout au fond de la sacoche, puis prit une longue inspiration avant de faire à nouveau pivoter la clé dans la serrure.
Elle traversa le couloir sans trop regarder ce qui se tramait autour d'elle. Les gémissements et les corps dénudés s'adonnant à des plaisirs interdits par le livre des vertus la choquaient au plus haut point. Elle tomba enfin sur la marâtre de l'entrée et lui remit la clé sans mot dire.

Et bien il fait dans le genre nobliaute le vicomte à présent, on aura tout vu, en général il les préfère moins apprêtées, mais bon chacun ses goûts. En tout cas, quand il en aura marre de toi et qu'il aura fait le tour de tes charmes, tu pourras revenir, tu n'es pas assez grasse à mon goût mais je suis sure que tu pourrais passer sans problème pour une jeune vierge, et ça ça plait les vierges..tu sais alors n'oublie pas tu es la bienvenue Axel Rouvray.

Vite sortir , Axel ne pensait plus qu'à ça , elle hocha la tête en un semblant de salut et s'élança dehors . Elle reprit son souffle comme si elle avait été en apnée depuis de longues secondes, puis récupéré son cheval, elle passa la main sur son toupet et le fourragea du bout des doigts . Elle avait prévu de se diriger vers le château rênes en mains mais son désir de s'éloigner au plus vite fut le plus fort elle fit glisser le bât sur le dos de la monture et s'installa ensuite sur la selle . Il ne s'agissait pas d'une selle de femme mais peu importait elle s'y installa en amazone et rejoignit vite la sentier qui menait à la demeure de Phélim. C'est le rouge aux joues, qu'elle se présenta au garde de la grille qui l'aida à descendre et prit en charge l' hongre. Elle fit glisser le collier autour de son cou puis s'avança vers la grand porte de bois, elle s'inclina devant l'intendant qui accueillait les invités et se dirigea vers la salle désignée. Les jeunes mariés étaient en pleine discussion avec le maître des lieux, il y avait également la jeune Sacha ainsi que le soldat Maximien et sa douce qu'elle avait rencontrés à Lyon.
Elle s'avança alors gracieusement et fit une belle révérence dévoilant quelque peu le contenu (menu contenu mais contenu tout de même) de son corsage.

Monsieur le vicomte, je vous remercie pour cette invitation, et je tiens à vous féliciter pour ce fief des plus étonnants...

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Aliena.
Voici donc une journée qui commençait bien mal pour Aliéna : Levée tôt par Max, elle avait été forcé de se dépêcher et de se préparer pour aller à Oingt, chez Phelim. Comme si elle avait envie d’aller chez le Vicomte ...
Elle devait bien être la seule à ne pas avoir envie d’aller là bas, puisque tout le monde autour d’elle lui affirmait que Phélim était "adorable", "une vraie crème", "un nounours", ... Bref, elle devait être la seule à trouver que c’était simplement un goujat. Elle ne le détestait pas non, mais il l'insupportait, et il avait un don exceptionnel pour la faire sortir de ses gonds !

Bref, elle avait donc revêtu donc une robe propre, agrémenté d’un jolie ceinture et d’un bustier, ses chausses de tous les jours, parce qu’elle n’en avait pas d’autre, le diadème que lui a offert Max, et sa cape.
Et la voici dehors, à regarder les deux animaux qui se tenaient devant elle. Elle avait dit à Max qu’elle n’était pas habituée à monter à cheval, mais il n’avait pas voulu louer une calèche, prétextant que ça irait bien plus vite comme cela.

Max l’aida à monter sur l’animal et les voici, chevauchant côte à côte, sur les chemins du Nord du lyonnais. Ne sachant pas très bien manœuvrer sa monture, Aliéna laissait le cheval suivre le rythme de celui de Max, rythme un peu trop rapide à son goût.
Max avait l’air ravi de cette balade, lui. Ne voulait pas gâcher sa joie, Aliéna lui souriait de temps en temps, et grimaçait dès qu’il ne la regardait plus ... grimaces de douleur à cause de ses fesses endolories, pas habituées à un tel traitement.


Enfin, après un temps qui lui parut infiniment long, ils arrivèrent aux grilles du Domaine. On les laissa enter et Aliéna pu enfin descendre de cheval. Maximien confia les deux montures à des domestiques, et Aliéna en profita pour se frotter les fesses, pas très discrètement ma fois ...

Puis il l’entraîna et alla saluer du monde. Aliéna fit un petit sourire à Sabine, puis elle s'inclina devant les deux vedettes de cette cérémonie.


Capitaine Thiberian, ravie de vous revoir.

Vicomte, merci de m’accueillir chez vous.


Et oui, il était bien obligé de l’accueillir chez lui puisque, aussi étonnamment que cela puisse paraître, c’est lui qui l’avait invité ! Ils étaient plusieurs soldats en taverne lorsqu'il les avait informé qu’il allait anoblir leur Capitaine, et qu’ils étaient tous les quatre invités. Il avait bien insisté sur le "quatre", ce qui signifiait que ça l’incluait elle. Pour une fois il avait été charmant et n’avait pas fait son goujat en disant "Vous êtes tous invités sauf Aliéna". Donc voilà, elle était là, et souriait.

Max l’entraîna ensuite vers Sacha et la lui présenta, comme si elles ne se connaissaient pas.
Aliéna le regarda, surprise.


M’enfin Max, bien sur que je connais Sacha ! Elle m’a même fait un don pour pouvoir partir plus légère en voyage. Tu ne te rappelles pas ?

Sacha, je suis ravie de vous revoir !


Elle était sincère, elle aimait beaucoup la brunette, et elle avait été attristée quand elle avait appris son départ définitif de la capitale.

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Et Aliénor devint Aliéna ...
Kernos
Oingt... Oingt...Oingt... mais où diable se trouvait donc ce village? Voilà des heures que Kernos cavalait dans cette région s'étendant entre Lyonnais et Bourgogne, perdu au milieu des vignes et des champs du Beaujolais... Perdu? L'aurez vous cru? Il avait quitté la capitale où il avait fait halte après le mariage de Thiberian, promettant de ne manquer pour aucun prix son anoblissement, chose dont il ne cessait de parler depuis quelques jours déjà. A l'auberge, entre un bon bain et un copieux repas, il s'était enquis auprès du tenancier de la route à suivre pour gagner la vicomté de Phelim. L'homme s'était gratté la tête plus que de raison, l'air embarrassé.

J'connais point la route, Messire Rouvray... mais l'vieux Jean doit savoir, il connait bien la région l'vieux Jean, pour sûr!


Va donc pour le vieux Jean, un habitué. Le tenancier se dirigea vers un vieil homme tordu sur son tabouret, face à la cheminée, une choppe à la main. Aussi rabougri et sec qu'un olivier deux fois centenaire, ridé comme une vieille pomme, la peau aussi tannée et brune que du cuir, le vieux Jean posa les deux billes vertes qui lui servaient d'yeux vers le seigneur de Glandage. Ses lèvres découvrir quelques dents jaunâtres et dispersées, et lui fit signe de s'approcher avec sa main décharnée. Kernos se leva donc pour rejoindre le vieillard et écouter ce qu'il avait à lui apprendre.

Ainsi, Messire, vous souhaitez vous rendre à Oingt, hein? Il s'y passe de drôle de chose là-bas, à c'qu'on raconte... les paysans disent que c'est l'Sans Nom même qui y a établit son gîte... On parle de processions de femmes, pucelles, matrones, décaties, putains ou nones, paysannes comme Dames, qu'y s'rendent là-bas, à toute heure du jour et d'la nuit, et on dit aussi... il se pencha vers lui et murmura... qu'on les a jamais vu ressortir. Les gens du coin disent que la demeure du maître des lieux ne dort jamais, y parait qu'on y fait venir quotidiennement des litres et des litres de vin, partout on murmure que le castel est le théâtre d'orgies infernales mais c'est pas tout... Les gens du voisinage se plaignent que leurs poussins disparaissent mystérieusement, les poules et les oeufs sont toujours là, mais les poussins... n'en reste que des plumes jaunes éparpillées sur le sol... c'est point un renard, à mon avis, y a quelque chose de mystérieux et de terrible dans tout ça, en tout cas les paysans le savent mais ils ont trop peur... La nuit, ils se terrent tous dans leurs chaumières, enfermant leurs filles et leurs épouses à double tour par peur qu'elles ne se fassent enlevées... Vous voulez mon avis, mon bon seigneur... Il jeta un oeil dans la seule avant de reprendre la parole... Y a de la sorcellerie et du loup garou là-dessous, ma main au feu!

Kernos ne savait que penser de tout ça, il connaissait Phelim, son goût pour les belles femmes, la boisson et surtout les poussins farcis était de notoriété publique, mais de là à en faire un nouveau corrompu d'Oanylone... il y avait une marge. Il ne se démonta donc pas et demanda comment faire pour s'y rendre. Le vieil homme le regarda étrangement, puis baissa les yeux sur sa choppe vide, Kernos fit signe à l'aubergiste de la remplir.

Moi, j'serai vous, j'éviterai d'me rendre sur ces terres maudites mais bon... vous faites c'que votre conscience vous souffle. Alors Oingt s'trouve au Nord de Lyon, vous suivez la route comme si vous alliez à Mâcon, sauf qu'à Anse vous prenez à gauche pour vous éloignez de la Saône, vous continuez tout droit jusqu'à ce que vous arriviez à un bois. Vous traversez le bois et vous suivez Le Merioux, c'est un ruisseau qui vous conduira vers Theizé, là vous suivez la route à gauche et tout droit, vous arriverez à Oingt... mais un conseil Messire, passez à l'église avant pour recommander votre âme à Not' Seigneur... on sait jamais.

Sur ces paroles énigmatiques, Kernos quitta la compagnie du vieux Jean pour gagner sa chambre, rassembler ses affaires et les mettre dans ses fontes. Une fois sa note réglée, il prit donc la route, laissant la capitale lyonnaise derrière lui pour prendre la route de la Bourgogne longée par la Saône... et voilà qu'il se retrouvait perdu à la sortie du bois d'Alix... Maudit vieillard sénile! Il pouvait pas préciser qu'il y avait pas moins de quatre ruisseaux qui s'écoulaient depuis le bois? Et puis pas moyens de trouver quelqu'un pour le guider, les paysans semblaient effrayés, leurs portes se fermaient quand il approchait, comme s'il était le Sans Nom en personne.

Foutus cul-terreux ignorant et superstitieux! Maudit Phelim qui n'avait rien trouvé de mieux que de choisir une terre aux confins du duché... Comment allait-il se sortir de là? Pas un chat à l'horizon, pas âme qui vive, juste le bruissement du vent dans les vignes et le souffle de Grayswandir. Las, il décida de continuer à avancer malgré tout, perdu pour perdu, il s'engagea donc sur le sentier de terre qui courrait au milieu des cépages. Il lui sembla qu'il chevauchait depuis une éternité, quand il remarqua au loin un filet de fumée grise, s'élever dans le ciel... Une maison! Voilà son salut, si au moins les gens qui y habitaient se montraient plus coopératifs que tous ceux qu'il avait croisé jusqu'alors. Kernos lança son palefroi au petit galop pour avaler les arpents qui le séparait de la chaumière... Porte close, pas étonnant, mais il en avait plus qu'assez d'avancer à l'aveuglette et de ce comportement. Il mit pied à terre et alla frapper contre l'huis.


Qui va là?
bredouilla une voix à l'intérieur. Ma femme et mes filles sont en voyage, nous n'avons plus une goutte de vin et nos oeufs n'ont pas encore éclos... Nous n'avons rien à vous offrir, partez par pitié...

Encore ces boniments, Kernos perdit patience et redoubla ses coups sur la porte.

Je n'en ai pas après vos femmes, ni vos caves ou vos oisillons, bon sang! Je suis un voyageur, et je cherche mon chemin, au nom de l'Amitié aristotélicienne je vous demande de m'aider!

Un léger brouhaha se filtra par les interstices de la vielle porte en bois, suivi de pas et d'un verrou que l'on retire. La porte s'entrouvrit en grinçant, découvrant le visage soupçonneux d'un homme entre deux âges qui scrutait Kernos de haut en bas.

Que pouvons nous faire pour vous, Messire?

Je dois me rendre à Oingt, mais la route que l'on m'a indiqué n'est pas la bonne, pouvez-vous me renseigner?


Un lueur de crainte passa dans les prunelles du paysan, qui se signa aussitôt.

N'y allez pas Messire, c'est point la place pour une créature de Dieu, rebroussez chemin tant qu'il est temps!

Je sais ce que j'ai à faire, je ne vous demande pas de m'accompagner, seulement de me donner le chemin à suivre.


L'homme se signa à nouveau, avant d'ouvrir sa porte et de sortir sur le seuil pour indiquer la direction du village d'Oingt. Kernos remercia l'homme et s'apprêta à remonter en selle quand la femme de celui-ci accouru vers lui pour lui tendre un chapelet d'ails et une médaille aristotélicienne avant de s'en retourner aussi vite à l'intérieur de son foyer. Intrigué, Kernos voulu interroger son mari, mais celui-ci s'était empressé d'imiter sa compagne pour se barricader dans sa maison. Le sire de Roynac haussa les épaules et reprit la route.

Oingt, enfin! Après une heure de chevauchée depuis la chaumière, Kernos voyait enfin le village se dresser face à lui. C'est donc avec soulagement et hâte, qui se rendit à l'entrée du castel du vicomte, confiant sa monture aux écuries avant de se présenter à l'intendant qui lui indiqua la salle où la cérémonie se tiendrait. Il épousseta ses vêtements aux couleurs de Glandage et de Roynac, lustra le lion d'or et sa médaille qui ornaient son cou, puis ajusta son épée avant de faire son entrée au milieu des autres invités.

Outre le Vicomte, Thiberian et sa femme, ainsi que Dauphiné, qui avaient un rôle capital dans le déroulement de la cérémonie, se tenaient dans la pièce le soldat Sacha, Tenshi et un homme qu'il ne connaissait pas. Mais son regard se porta en premier vers la belle femme blonde qui saluait le vicomte, tout d'or et de pourpre vêtue, couleurs qui accompagnaient parfaitement sa silhouette et soulignaient parfaitement sa beauté naturelle... Axel, toujours aussi séduisante... Il prit une inspiration profonde, pour chasser ses pensées, et s'avança pour saluer à son tour leur hôte.


Monseigneur Phelim, je vous souhaite le bonjour et vous remercie pour votre hospitalité en ce jour important. Il glissa sa main dans son mantel et en sorti le chapelet d'ail et la médaille que la femme du paysan lui avait donné pour les tendre au Juge . Un présent de vos gens, étranges mais charmants.
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Helsinki
Il y a quelques jours, le vicomte et voisin Phelim l''avait convié à venir à Oingt. Il se demandait ce qu'avait encore son voisin et ami Phelim. quels jeux de nobles allaient-ils encore inventer ? Mais depuis le temps qu'ils se connaissaient il était habitué aux frasques de Phelim.
Mais très vite , il apprit que pour une fois la raison de son invitation était sérieuse.
Phelim se serait-il rangé ? Jamais il avait connu de raisons sérieuses avec lui et il fut étonné quand il connut la raison de son invitation : le capitaine allait être adoubé.
Il partit de Lyon au petit matin sur son cheval et alla par les monts du lyonnais jusqu'à OIngt.
Tout le gratin dauphinois était déjà là. il aperçut quelques connaissances et des amis aussi.
Il alla vers Phelim pour le saluer /

Bonjour vicomte `,
Mes respects capitaine.


Il reconnut quelques soldats et alla les saluer eux aussi , moins protocolairement.
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Code:

Arwel
Un mariage, un annoblissement, quand elle avait appris la nouvelle, Arwel s'était dit qu'au moins Thib savait faire les choses dans le bon ordre... Pas comme elle... Mais être invitée aux deux événements, ça signifiait pour elle courir encore un peu plus. Fallait qu'elle se détende qu'on lui disait... ça elle aurait bien aimé mais comment faire pour se détendre quand on est sollicité à mille endroits en même temps ? Ainsi s'interrogeait-elle alors qu'elle se préparait.

Le mariage avait été une réussite... Pour l'annoblissement, c'était pas gagné d'avance par contre... Avec Phelim, il fallait s'attendre à tout, le meilleur comme le pire... Mieux valait ne pas trop se poser de questions...

Tandis qu'elle s'activait pour entrer dans sa robe qu'elle avait à nouveau choisie aux couleurs du Lyonnais Dauphiné... Gouvernance oblige... elle réfléchissait à un moyen de se détendre... Elle avait bien quelques petites idées mais... elle se dit que ça devrait certainement attendre la fin de son mandat...

Un brossage méthodique de sa longue chevelure brune afin d'essayer de la discipliner, cependant, tout comme la jeune femme, ses cheveux avaient du mal à accepter les contraintes... Elle eut beau tenter de les rendre sages, quelques mèches folles s'échappaient invariablement des tresses dans lesquelles elle voulait les enserrer ! Quelques gouttes d'essence de rose... Elle était prête...

Escortée de son impressionnante garde de deux hommes qui avait eu bien du mal à maîtriser la grosse Bertha et le grand Léon à Dié, elle était vraiment rassurée... Mais quelle idée le Vicomte d'Oingt avait-il eue de la laisser venir seule, enfin presque, si on exceptait ses deux vaillants gardes du corps... Quand on savait que les rares fois où elle était sortie de Dié, elle avait été la proie d'aventures insensées, il fallait vraiment être inconscient... Elle risquait de se retrouver à Marseille en lieu et place d'Oingt vu sa propension aux égarements... Il lui fallait trouver une sérieuse parade à ce risque... Un regard vers ses deux ombres et une idée lumineuse germa dans son esprit... D'un air dégagé, détendu et assuré, elle s'adressa à eux :


Nous nous rendons sur les terres du Vicomte d'Oingt... L'un d'entre vous chevauchera devant pendant que l'autre assurera les arrières...

Les deux hommes se regardèrent d'un air consterné... C'était bien de ses idées à la Gouv, tiens... Ils savaient pas où qu'ça s'trouvait Oingt eux... Y z'étaient dans de beaux draps... Pendant ce temps, Arwel cherchait dans sa mémoire les explications que lui avait fournies Phelim... Plein nord jusqu'à Genay... Ensuite, plein est ? plein ouest ? Jusqu'où déjà ? Intense réflexion dans la petite tête du Gouverneur... Les collines lyonnaises, oui, c'était bien ça... Il avait parlé des collines lyonnaises... Pis il avait fini par dire : "C'est par là..."

Voyant l'air perplexe de sa garde d'élite, elle leur fournit les quelques indications dont elle se souvenait. L'un d'eux marmonna dans sa barbe :


Ben avec ça... si on trouve Oingt... j'veux bien être changé en poussin farci moi...

Il ne devait pas connaître le penchant du Vicomte pour les petits volatiles jaunes celui-là pour avancer une telle chose...

Enfin, le Gouverneur et sa garde enfourchèrent leurs montures et suivirent les indications fournies... Plein nord... Plein est ? Non, non, plein ouest ! Après quelques petits détours, sans conséquence, ils arrivèrent en vue du castel vicomtal... Le garde qui s'était avancé sur la réussite de leur voyage n'en menait pas large...

Mettant pied à terre, la jeune femme confia sa monture à l'un des gardes afin qu'il la conduise aux écuries et s'en occupe...


Lorsque vous vous serez occupé des chevaux, rejoignez-moi au château, mais restez discrets, je vous prie...

Arwel les abandonna à leurs occupations et s'enquit auprès des domestiques de la maison du lieu où se trouvait tout ce beau monde... Elle suivit les indications données et vit que déjà beaucoup de monde était arrivé... Elle se dirigea gracieusement vers le point de ralliement de tout le monde... Le Vicomte, son futur vassal et son épouse... Elle salua au passage ceux qu'elle croisait, connus ou inconnus d'elle : Sacha, un messire qu'elle ne connaissait pas, accompagné d'une jeune damoiselle dont elle ignorait également l'identité... Tenshi... Axel... le Seigneur de Glandage... Helsinki... Enfin, elle arriva à l'attraction du jour et un sourire malicieux accroché au coin des lèvres, elle s'adressa à leur hôte :

Vicomte... je suis heureuse d'être enfin arrivée... mais la prochaine fois... pensez à baliser le chemin ! Vous savez que je ne suis pas très douée pour voyages sans encombre !

Prenant un air soudain très sérieux, elle ajouta, abandonnant le vouvoiement taquin pour le tutoiement habituel :

Hum... en fait, je me demande si tu ne l'as pas fait exprès en fait...

Dans une légère virevolte, elle se tourna vers le Capitaine et son épouse :

Je vous présente une nouvelle fois toutes mes félicitations pour vos épousailles... Espérons que vous ne regretterez pas d'avoir accepté le Vicomte comme suzerain...

Un petit rire cristallin, un regard facétieux vers Phelim... Peut-être allait-elle réussir à se détendre finalement !
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Sacha
Il n'y avait pas à tergiverser, ça s'annonçait mal. Max et ses fixations dangereuses venaient de jeter un froid sur une Sacha déjà pas très chaude par habitude mais en plus pour l'heure, franchement mal à l'aise. Au prix d'un mordage de langue en règle et après un coup d'oeil au maitre des lieux, elle réussit toutefois à se retenir de lui en coller une. Mais dieu, que ça lui coutait...

Aliena arriva à point pour détourner son attention, du moins l'espérait-elle jusqu'à ce que la lyonnaise évoque le fameux don. L'allusion tira une vraie grimace à la jeune femme, d'autant plus qu'elle venait de se couper la langue à force d'insister dans ses mordillements. Après un regard sur les personnes alentours pour voir si quelqu'un aurait relevé ou si la phrase était passée totalement inaperçue et Sacha prit le parti de prendre la parole à son tour, avant que les choses ne dérapent encore plus. Les servantes avaient trop bien fait leur travail, ça glissait sec.


Contente de voir que vous avez l'air en pleine santé demoiselle. Vous m'excuserez de m'éloigner quelque peu mais là, maintenant, tout de suite, j'ai une furieuse envie de tuer votre... compagnon. Et comme le lieu est mal choisi pour un nouveau cassage de côtes et que cela risquerait de choquer quelques personnes, je vais tacher de m'abstenir en allant voir un peu plus loin si je ne m'y trouverais pas par le plus grand des hasards.

Après avoir saluer la demoiselle d'un signe de tête, Sacha s'extirpa non sans mal du noyau qui commençait à se former autour des principaux acteurs de la journée tout en répondant au salue des nouveaux arrivants. En faisant mine d'observer un tableau, elle regretta de nouveau la grenouille. Elle aurait peut être pu la dresser à mordre...
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Helsinki
il remarqua les allées et venues de tout un chacun. Il vit s'extirper Sacha d'un ghroupe de personnes. elle avait les yeux noirs qu'il lui avait connue.
Il la rattrapa et lui dit /

bonjour sacha , tout se passe comme vous voulez?

il fallait remplir son quota de mondanités , de présence , faire des rpnds de jambe par çi des ronds de jambes par là, cela à vrai dire l'exaspérait mais il avait décidé de se montrer non pas taciturne m ais souriant
Mais pour sûr il n'aimait pas ses mondanités qui regroupait le gratin du dauphiné qui s'aimait et se détestait sans ;pouvoir dire pourquoi.

Beaucoup de monde affluait maintenant .

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Code:

_geoffroy_
Quand il avait entendu parlé de cet anoblissement, Geoffroy était tout excité, pas tous les jours qu'il pourrait voir le Capitaine se faire embrasser par le Juge ! Il se dépêcha de se préparer convenablement puis prit la route de Oingt. En plus de ça il appréciait les deux hommes alors raison de plus pour s'y rendre. Arrivé sur place, il salua tout ce petit monde qu'il reconnaissait de visu ou pas, puis s'avança jusqu'à Phelim et Thiberian.

Et bien ! Voilà une cérémonie prometteuse ! Pas trop anxieux ? ou excité par ce qui va suivre ?

Il les regarda avec un petit sourire en coin puis les salua d'une bonne poignée de main avant de se glisser parmi les personnes présentes.
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