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[Rp] Le Maine passe sous tutelle de Gennes! Annonces.

Finam
Citation:
Au peuple anciennement mainois,
Au peuple nouvellement gennais,
La Junte Gennaise t'informe, et te salue!



    Oyez, Oyez!
    Voici venu le jour où les citoyens de toutes les villes du Maine célèbrent leur éveil à une vie animale, célèbrent leur union dans la lutte contre toute oppression de l'homme par la noblaille mainoise et l'asservissement au Vicomté de Gennes, dans la lutte qui doit affranchir des milliers de paysans de la satieté, de la richesse et de l'exaltation.
    Deux mondes s'affrontent dans cette grande lutte : Paris et Gennes ; le monde du cabotinage, du paraitre et des promesses, et le monde de l'exploitation, de l'esclavage, mais de l'honnêteté.

    Oyez, Oyez!
    Ce jour-ci, la Junte Gennaise, alors qu'aucune prédisposition/clause l'en empêche, abroge l'actuel coutumier mainois, pour rendre officielle la spontanée et merveilleuse Constitution de l'Union des Cités Mainoises.

    Esclaves! Lisez!


Citation:
CONSTITUTION DE L'UNION DES CITES MAINOISES:


  • CHAPITRE I : ORGANISATION SOCIALE

    Article premier. — L'Union des Cités Mainoises est une Province Gennaise des artisans et des paysans.

    Art. 2. — La base politique de l'UCM est constituée par les Genèses de conseillers des travailleurs, qui ont grandi et se sont affermis à la suite du renversement du pouvoir des grands Politiques Vereux.


    Art. 3. — Tout le pouvoir dans l'UCM appartient aux travailleurs de la ville et de la campagne en la personne des Genèses de conseillers.

    Art. 4. — La base économique de l'UCM est constituée par le système Gennais de l'économie et par la propriété Gennaise des instruments et moyens de production, établis à la suite de la liquidation du système Véreux d'économie, de l'abolition de la propriété privée des instruments et moyens de production et de la suppression de l'exploitation de l'homme par le noble mainois.

    Art. 5. — La propriété Gennaise en UCM revêt soit la forme de propriété de Province (bien du peuple tout entier), soit la forme de propriété coopérative (propriété de chaque corporation, propriété des unions corporatives).

    Art. 6. — La terre, le sous-sol, les eaux, les forêts, les ateliers, les mines de fer, d'or et de pierre, les chemins, les transports par eau, les grandes exploitations agricoles organisées par la Province, ainsi que les entreprises municipales et la masse fondamentale des habitations dans les villes sont la propriété de Gennes, c'est-à-dire le bien du peuple, Gennais, tout entier.

    Art. 7. — Les exploitations communes dans les corporations avec leur cheptel vif et mort, la production fournie par les corporations, ainsi que leurs bâtiments communs constituent la propriété provinciale commune des corporations. Chaque foyer corporatif, outre le revenu fondamental de l'économie corporative commune, a la jouissance personnelle d'un petit terrain, attenant à la maison et, sur ce terrain il possède en propre une économie auxiliaire, une maison d'habitation, le bétail productif, la volaille et le menu matériel agricole.

    Art. 8. — La terre occupée par les corporations et Cités leur est donnée en jouissance gratuite pour une durée illimitée, c'est-à-dire à perpétuité.

    Art. 9. — A côté du système Gennais d'économie, qui est la forme dominante de l'économie en UCM la loi admet les petites économies privées des paysans et des artisans, fondées sur le travail personnel et excluant l'exploitation du travail d'autrui.

    Art. 10. — Le droit des citoyens à la propriété personnelle des revenus provenant de leur travail, de leur maison d'habitation et l'économie domestique auxiliaire, des objets d'usage quotidien, des objets d'usage et de commodité personnels, de même que le droit d'héritage de la propriété personnelle des citoyens, n'existe pas. Tout est propriété de Gennes.

    Art. 11. — La vie économique de l'UCM est déterminée et dirigée par le plan Provincial de l'économie Gennaise en vue d'augmenter la richesse Gennaise, d'élever d'une manière continue le niveau matériel et despote de Gennes, d'affermir la dépendance de l'UCM à Gennes, et de renforcer sa capacité de défense à l'encontre des éléments perturbateurs du Domaine Royal.

    Art. 12. — Le travail, en UCM, est pour chaque citoyen apte au travail un devoir et une question d'honneur selon le principe : « Qui ne travaille sera pendu ».


  • CHAPITRE II : ORGANISATION DE LA PROVINCE



    Art. 13. — Sont du ressort de l'UCM, en la personne des organes supérieurs du pouvoir et des organes d'administration de Province :


    Citation:
    • la représentation de l'UCM dans les relations diplomatiques, la conclusion et la ratification des traités avec les Provinces voisines étant du ressort unique de Gennes ;

    • les questions du maintient de l'ordre, la guerre et la paix étant du ressort unique de Gennes ;

    • l'admission dans l'UCM de nouvelles Cités ;

    • le contrôle de l'exécution de la Constitution de l'UCM et les mesures assurant sa conformité avec le despotisme de Gennes ;

    • l'approbation des modifications de frontières entre les Provinces fédérées de Gennes ;

    • l'approbation de la formation de nouveaux territoires et régions, ainsi que de nouvelles Provinces autonomes au sein des Provinces fédérées de Gennes ;

    • l'organisation de la défense de l'UCM et la direction de toutes les forces armées de l'UCM ;

    • le commerce extérieur sur la base du monopole de Gennes ;

    • la sauvegarde de la sécurité de Gennes ;

    • l'établissement des plans de l'économie de l'UCM ;

    • l'approbation du budget unique de l'UCM, ainsi que des impôts et recettes affectés aux budgets de Gennes, aux budgets des Provinces et aux budgets locaux ;

    • la direction du système économique ;

    • la conclusion et le consentement d'emprunts ;

    • l'établissement des principes fondamentaux de la jouissance de la terre, ainsi que de la jouissance du sous-sol, des forêts et des eaux ;

    • l'établissement des principes fondamentaux dans le domaine de l'avilissement et du déclin de la santé des citoyens de Gennes ;

    • l'organisation d'un système unique de la statistique de l'économie ;

    • la législation sur l'organisation et la procédure judiciaire : codes de la Junte Gennaise ;

    • les lois sur la citoyenneté de l'UCM ; les lois sur les droits des étrangers ;

    • la promulgation des actes d'amnistie.


    Art. 14. —La souveraineté des Provinces fédérées n'a d'autres limite que l'absolutisme de Gennes. En dehors de ces limites, chaque Province fédérée exerce le pouvoir Provincial d'une manière indépendante.

    Art. 15. — Le joug judiciaire de la Junte Gennaise prédomine.

    Art. 16. —Une citoyenneté unique est établie pour les citoyens de l'UCM: esclave de Gennes.

    Art. 17. — L'organe supérieur du pouvoir Provincial de l'UCM est le conseil suprême de l'UCM.

    Art. 18. — Le conseil suprême de l'UCM exerce tous les droits attribués à l'UCM, conformément à l'article 13 de la Constitution, et qui, en vertu de la Constitution, ne sont pas de la compétence des organes du pouvoir de l'UCM dépendant du Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 19. — Le pouvoir législatif, exécutif et administratif de l'UCM est exercé exclusivement par le Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 20. — Une loi est considérée comme telle uniquement si elle émane de Gennes.

    Art. 21. — Le Conseil suprême de l'UCM nomme, lorsqu'il le juge nécessaire, des commissions d'enquête et de révision pour toute question.
    Toutes les institutions sont tenues de se conformer aux demandes de ces commissions, et de leur présenter les matériaux et documents nécessaires.

    Art. 22. — Un conseiller du Conseil suprême de l'UCM ne peut être poursuivi devant la justice ni arrêté sans l'assentiment du Conseil suprême de l'UCM et, dans l'intervalle des sessions du Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 23. — A l'expiration des pouvoirs du Conseil suprême de l'UCM, ou en cas de sa dissolution avant le terme de sa législature, le Conseil suprême de l'UCM conserve ses pouvoirs.

    Art. 24. — Les arrêtés et décisions du Conseil suprême de l'UCM doivent être obligatoirement exécutés sur tout le territoire de l'UCM.

    Art. 25. —Le Conseil suprême de l'UCM :


    Citation:
    • assure l'unité et dirige l'activité du peuple, et des autres institutions économiques et culturelles relevant du Conseil suprême de l'UCM ;

    • prend des mesures pour l'exécution du plan de l'économie provinciale, du budget de la Province et pour l'affermissement du système économique et de crédit ;

    • prend des mesures pour assurer l'ordre public, la défense des intérêts de Gennes et la protection des "droits" des citoyens ;

    • fixe les contingents mensuels des citoyens devant être appelés au service militaire actif, dirige l'organisation générale des forces armées de l'UCM;



    Art. 26. —Les Genèses de conseillers du peuple sont ceux :

    de la Défense ;
    des Affaires étrangères ;
    du Commerce extérieur ;
    des Voies de communication ;
    des Transports par eau ;
    de la Production ;;
    de l' Économie générale ;
    de l'Agriculture ;
    des Corporations;
    des Finances ;
    du Commerce intérieur ;
    des Affaires intérieures ;
    de la Justice ;
    de la Santé publique ;
    de la Torture ;
    de l'Exécution des Hautes-Œuvres ;

  • CHAPITRE III : TRIBUNAUX ET PARQUET

    Art. 27. — La justice en UCM est rendue par la cour suprême de l'UCM, et par les tribunaux spéciaux de l'UCM institués sur décisions du Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 28. — L'audition des affaires dans tous les tribunaux a lieu avec la participation des assesseurs populaires, ou non.

    Art. 29. — La cour suprême de l'UCM est l'organe judiciaire supérieur. La cour suprême de l'UCM est chargée du contrôle de l'activité judiciaire de tous les organes judiciaires de l'UCM et des Provinces Gennaises.

    Art. 30. — La composition de la cour suprême de l'UCM et les tribunaux spéciaux de l'UCM est composée de conseillers issus du Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 31. —Les débats, s'ils ont lieu dans tous les tribunaux de l'UCM sont publics, sauf les exceptions prévues par la loi, et le droit de défense est partiellement assuré à l'accusé, selon les envies du Juge.

    Art. 32. — Les juges sont indépendants et ne relèvent que de la loi, donc de Gennes.

    Art. 33. — Le procureur de l'UCM est issu du Conseil suprême de l'UCM.

    Art. 34. — Les organes du parquet exercent leurs fonctions indépendamment des organes locaux du pouvoir quels qu'ils soient et ne relèvent que du procureur de l'UCM. Ils n'ont toutefois pas le droit d'assurer la défense d'insurgés.

    Art. 35. — Conformément aux intérêts des travailleurs et afin d'affermir la dictature de la Junte Gennaise, sont garanties par la loi aux citoyens de l'UCM :

    a) Aucun droit.
    b) L'application du a).


    Art. 36. — L'inviolabilité de la personne n'est pas garantie aux citoyens de l'UCM. Tout le monde, excepté le Conseil suprême et affiliés, peut être mis en état d'arrestation, autrement que par décision du tribunal ou sur sanction du procureur.

    Art. 37. — L'inviolabilité du domicile des citoyens et le secret de la correspondance ne sont pas protégés par la loi.

    Art. 38. — L'UCM accorde le droit d'asile aux citoyens étrangers persécutés pour la défense des intérêts de Gennes, ou bien pour la lutte contre l'absolutisme ouvert du Domaine Royal français.

    Art. 39. — Chaque citoyen de l'UCM est tenu d'observer la constitution de l'UCM, d'exécuter les lois, d'observer la discipline du travail, de remplir honnêtement son devoir, de respecter les règles de la vie en dictature, et de mourir en silence.

    Art. 40. — Tout citoyen de l'UCM est tenu de sauvegarder et d'affermir la propriété commune, Gennaise, qui est la base sacrée et inviolable du despotisme de la Junte Gennaise, la source de la richesse et de la puissance de la Province, la source d'une vie aisée et cultivée pour Gennes. Les personnes qui attentent à la propriété Gennaise sont les ennemis du peuple Gennais.

    Art. 41. — Le service militaire général est une loi. Le service militaire dans l'armée Gennaise est un devoir d'honneur pour les citoyens de l'UCM.

    Art. 42. — La défense de Gennes est le devoir sacré de tout citoyen de l'UCM. La trahison s'exprime comme : la violation du serment, le passage à l'ennemi, le préjudice porté à la puissance militaire de Gennest, l'espionnage. La trahison est punie selon toute la consciencieuse conscience du Juge, comme le pire forfait.



  • CHAPITRE IV : MODALITES, ARMES, CAPITALE

    Art. 43. — Le présent texte est éternel.

    Art. 44. — Les armes Provinciales de l'UCM se composent de sable à la salamandre d'argent dans sa patience de gueules.

    Art. 45. — La capitale de l'UCM est, par asservissement, la ville de Gennes.
Citation:




































Citation:































































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"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
--Ilya_renafout


Ilya avait suivi son patron. L'avait couru derrière lui en pestant sur ces rats de riches qui exploitaient les masses laborieuses. Pourtant il avait été logé, nourri, blanchi.
Son maître lui avait dit : j'ai besoin de ton charisme et de ton talent pour galvaniser les foules.... Il s'était senti pousser des ailes. travailler ? Bah ça le faisait pas trop... Haranguer les foules, oui, ça il peut le faire.


Oui, Nous le pouvons *

- C'est pour cette nuit ,qu'il avait dit.

Au petit matin, Ilya vit la foule attroupée devant une affiche.
Il lut tout haut pour les analphabêtes.



- Oui mes amis... Le pouvoir est à nous.
Vive Gennes, vive la communauté des travailleurs et des paysans !!!
Le reste mes amis, n'est que calembredaines et promesses de politiciens. Notre avenir est dans nos mains.
Demain, on rase gratis !
Et aujourd'hui,... on boit à l'oeil.
Tous en taverne, c'est Gennes qui régale


Tous les soiffards attroupés hurlèrent en choeur :
- Ouaisssssssssssssssss
et se ruèrent dans les tavernes à la suite d'Ilya.

Celui-ci se frotta la barbiche

- ça marche, j'suis bon quand même... Faudra peut-être que j'prenne un nom de guerre.... Vais réfléchir sérieusement à la question


*yes, we can!
Devilsora
Sourire du géant en passant devant la proclamation. L'aimait bien l'idée de donner le pouvoir à ceux qui bossent... Lui et ses mercenaires étaient pas contre, ah sa nan. Z'avais essayés de faire la même chose en Espagne, en volant au riches pour donner aux pauvres. Et puis les riches, quand il avait vus Dole... Le coms qui dort sur un demi-million d'écus et continu à faire payer les impôts... Oui, l'Lucas il l'as vus de ses yeux vus, le trésor d'Ali Baba... Et maintenant tout l'argent, les 500.000 écus la, ils sont dans les poches d'une vingtaine de types... Lui, l'as rien eu. A part un collier qu'il a refilé à une gamine et une petite centaine d'écus, rien. Cette fois il espérait qu'ils seraient récompensés pour avoir mis leur peau en péril pour la grande idée de l'égalité. S'en vas avec les autres, mené par un drôle de lascars qui reste en arrière. S'approche de lui:

_Hé ho l'ami... Heu camarades, à s'rythme la vont tous être bourrés... Vas-y mollo, sinon vas plus rien avoir à partager entre tous si ils claquent tout en taverne...


Hé oui, l'as pas tout compris le géant catalan... Lui et la politique, sa fait deux... Alors il ressort ce qu'il comprend. Faut pas trop lui en demander non plus, il est sacrément baraqué mais la politique, pas son dada du tout... Quoi que l'aime bien l'idée de tout partager... Sur lui l'as rien à partager, alors ils seras que gagnant...
Finam
Citation:
Conseillers:

de la Défense : Baron_arwin
des Affaires étrangères : Klervia
du Commerce extérieur : Finam
des Voies de communication, des Transports par eau : Senese
de la Production, de l' Économie générale, de l'Agriculture, des Corporations, des Finances, du Commerce intérieur : Isatan, Williamss
des Affaires intérieures : Saltarius
de la Justice, de l'Exécution des Hautes-Œuvres : Laudanum
de la Santé publique, de la Torture : Eikorc




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"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
Cerridween
[ Sur la route du Mans en venant de Léard ]

La Pivoine Noire chevauche lentement. Autour d'elle les gardes d'Isles ramené par son écuyer du Limousin.

Elle sourit. A demi sur son visage scarifié par la hache d'un Colosse, mais elle sourit... depuis le temps que son visage pâle n'avait pas cillé sous un rictus d'une paix relative, d'un calme certain... Elle s'est installée à Léard et son Manoir pour oublier un temps, pour cicatriser, pour se reposer. Elle a retrouvé sa fille et sa mesnie, celle qui n'est pas du sang, Ilmarin et Luthi qui ont prit soin du fruit de ses entrailles pendant qu'elle était loin. Elle a été loin trop longtemps. Bien trop longtemps. La Pivoine noire goute ce jour la joie simple et sans fioriture d'une vie qui se calme, qui lui laisse le temps, un peu de temps dans sa vie qui au final n'est qu'un amas de route, de combats, de heurts et de sang.

Aujourd'hui, jour de marché. Le jeune Faucon a reprit Léard en main à sa façon, froide et pragmatique, digne du gestionnaire qu'il est même du haut de ses dix-sept printemps. Laïs et Luthi ont déjà accumulé assez de corvées pour que le jardin reprenne forme. Il faut des outils, il faut un soc de charrue neuf, il faut des grains aussi et vite, pour que les champs alentours puissent produire cet été. Le printemps s'annonce déjà et il y a tant à faire. La carriole qui les suit avec un vieux serviteur qui n'a pas quitté les murs ne sera vraiment pas de trop. Si deux voyages s'imposent ils y passeront la journée.

C'est au détour d'un virage qu'elle a levé un sourcil et plissé les yeux. Deux carrioles pleines à craquer allant bon train avec ce qui semble être des marchands, un peu trop pressés déboulent vers eux. Les gardes d'Isles ont déjà porté la main à l'épée et la maitre d'arme a fait un geste pour les arrêter. Ce n'est pas un danger mais c'est pas normal... elle talonne sa monture non sans réprimer une grimace, son épaule étant encore sensible aux cahots des chemins et elle se porte vers eux en hélant assez fort pour passer au dessus des crissements des roues.

Ola, messieurs vous avez le diable aux trousses ?

Le convoi s'arrête difficilement et un homme, cheveux piquetés de sel par la vie, se détache vers elle.

Pour sûr l'diable, ma dame ! Avec tout mon respect, feriez mieux d'faire demi tour si vous allez au Mans.

Le sourcil se fronce, la mine se ferme...

Et pourquoi ça marchand ?

L'château est tombé, dame, cette nuit. Les Gennois !

Là ce n'est plus un sourcil qui se lève, c'est les yeux qui s'écarquillent.

Pardon ?

Pour sûr ma dame... sauf qu'ils parlent pas bien l'italien... Finam qui est comte ma dame. Et nous si vous voulez bien on décale. En route !

Et le convoi laisse une capitaine plantée sur le chemin avec Le Mans en fond d'horizon, plus que perplexe. Tempête sous mèche rousse. Génois ? Finam ? Foutredieu quelle est cette connerie ? Finam... angevin... les angevins avec les génois ? Les angevins... crachat à terre. Avec ceux là, elle avait une ardoise. Pas forcément les présents, mais ils avaient il y a un temps emprisonné son frère pendant deux mois, sans nouvelle. Pour ça déjà. Et pour le reste... ça sentait bon l'ancien temps des guerres où Rhuyzar défendait Laval, pendant qu'elle était avec Kratos sur les remparts de Montmirail. Foutredieu qu'est ce que c'est que cette merde ? Et les armées qui sont en Provence. Elle jure intérieurement, maudit la Vanillée et les cons qui sont partis s'enterrer dans le sud laissant tout le Nord et le DR à mercie. Rhuyzar a encore crié dans le vent comme la Licorne. Ils n'apprennent décidément rien de leurs erreurs... Ce n'est pas comme si elle l'avait prédit. Le poing valide s'abat sur la selle dans un geste rageur.
Faut-il qu'elle ne soit jamais en paix ?

La voix claque et elle fait volte vers les deux gardes d'Isles.


Toi.. tu vas à Ryes. Et à bride abattue !

Elle enlève sa chevalière aux armes Vergy et la met dans sa bourse qu'elle lance au garde qui doit rejoindre la Normandie.

Tu demandes le chevalier Rhuyzar ou le Capitaine Ethan. Tu montres ma chevalière à la herse. Et surtout tu évites de te faire attraper sinon c'est moi qui m'occupe de ton cas.

Le garde obtempère et rejoint le chemin inverse au galop. La Pivoine regarde le deuxième, qui est resté là, bouche bée. Elle pousse un juron gascon rageur en direction du Mans.

Trossa-pets ! Macareu !


Soupir résigné et mine sombre.

A Léard... et il faut que je démêle tout ça... vite...

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Klervia
Citation:
Au peuple de Gennes,
La Junte Gennaise t'informe, et te salue!

-Par le présent texte nous informons aux ressortissants alençonnais, normands et tourangeaux de quitter le territoire de l'Union des Cités Mainoises.

-Toute immigration d'alençonnais, normands et tourangeaux est rigoureusement interdite sur le sol de l'Union des Cités Mainoises et ce sans aucune exception.

-Jugés indignes de la Junte Gennaise, ces trois peuplades ne se voient attribuer aucun droit sur le territoire de l'Union des Cités Mainoises à l'exclusion du droit d'être exécutés.


Faict le 21 mars de l'an 1458

Klervia de Montmorency, Conseillère aux Affaires Etrangères.



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Rookie
[ Rookie venant de nulle part ouvrit son oeil, se le frotta avec sa main,puis déchiffra si péniblement l'annonce que son visage devint orange citrouille et se dit ......]


"en tout cas moi je reste loqueteux !!!!!!"

[ rookie repartit en pensant à dame Caitline]
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Calva
Zhuyanzhang


Un matin vraiment amère, ou la plus rien n a de goût, ayant était prévenu par Wang tôt le matin, au réveil, un sale d ailleurs, que quelques choses c était produit dans la nuit au Mans.

Zhu l avait fort mauvaise, ça oui, comme un dragée qui se met en travers dans la trachée, que dire une arête dans un poisson...............

La plupart de ces traitres dont, Zhu savaient l effectif et les noms revenaient de Franche Comté, avaient décider de faire quelques courses dans le Maine , ils devaient avoir piller la trésorerie, et surtout les stocks, pour financé d autres méfaits, puis surtout le traitre de Finam proclament le cirque de Gennes avec ses clowns.

Bref l arrivée de tout ce cirque, n était point drôle.

Voyant le torchon de la conseiller des affaires étrangères,là Zhu se dirigea donc vers ce qu on pourrait appeler des toilettes, afin d archiver comme il se doit, la dites missive, car oui il fallait qu elle trouve une place de choix, la ou les cafards se rencontre, parmi les excréments , ce torchon pourra y reposer sereinement.

Bref regardant ses deux sabres, il se souvient du couinement d un angevins, eh oui Mesdames et Messieux, ça a un couinement spéciale un angevins, quand on l embroche, ou lui caresse a l aide d une fine lame, c est presque mélodieux.

Car l autre dans le château, faut pas qu il pense qu il va en ressortir vivant, on va prendre le temps ça ouais, il va sentir chaque minutesqui feront qu a la fin cela lui sembleront des heures.


Zhu fut sorti de ses pensées par Wang



Tout est prêt,je pars avec vous Baron.........

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Senese
Citation:
Au peuple anciennement mainois,
Au peuple nouvellement gennais,
La Junte Gennaise t'informe, et te salue!


Camarades,

Notre guide suprême, poursuivant avec ferveur ses élans progressistes, m'a confié l'immense mais néanmoins exaltante tâche de réformer nos voies de communication ainsi que nos transports, devenus désuets ; et de les faire entrer dans un siècle nouveau d'essor servile et dévoué. Ils ne vous auront pas échappés les caractères rétrogrades et avilissants de nos modes de déplacement, soumis à une nature capricieuse et à la bonne volonté de chimériques idoles aristotéliciennes. Il est plus que temps de replacer l'homme au coeur de nos machineries et d'offrir à nos bras l'unique et absolue maîtrise de notre environnement et des vecteurs de déplacement ; tout cela dans le respect aveugle des desseins Gennais.

Voici donc les premières décisions rendues par le ministère des Voies de communication, des Transports par eau :

Citation:
De la navigation sur les eaux vives et calmes en UCM

Est déclarée paresseuse et contraire à nos ambitions stakhanovistes tout usage de la voile pour la navigation.
Aussi nous ordonnons le sabordage de tous les voiliers du Maine. Nous les remplacerons avantageusement par des galères en lançant l'ambitieuse construction d'un gigantesque chantier naval, digne de notre entrée dans cette ère nouvelle.

Il est suffisamment de noblesse, d'administratifs et d'inutiles dans l'ex-comté pour pourvoir les cales des navires en bras nécessaires à la motricité de la flotte. Camarades, ne craignez ni les chaînes, ni le tambour, ni le fouet. Ils ne sont que les instruments utiles à votre asservissement. Nous en userons donc sans parcimonie tant il nous importe de causer votre allégresse servile.
Car sous le joug, et menés par une poigne autoritaire, vous jouirez du bonheur sans faille de celui qui bien soumis se tue à la tâche. Peu à peu, les dames de nage deviendront vos maîtresses et les rames, les mâts vigoureux où vous déchainerez vos passions dévouées à la junte. En cloquant douloureusement vos paumes délicates contre le bois trop dur des rames de la liberté, vous engloutirez les derniers vestiges de vos élans réfractaires, et réciterez sans fin la vérité unique, celle qui transforme vos efforts godillés en mouvement uniforme et limpide :

v = (Im(f*)df/dx)/|f|²

Camarades,
Comme il me tarde de voir voguer les fières galères de la révolution, symboles technologiques de la supériorité de notre régime sur la rétrograde féodalité.

Vive la révolution, vive la junte, et vive l'UCM !



Faict le 22 mars de l'an 1458

Senese, conseiller des Voies de communication, des Transports par eau.
Sirskinn
Sirskinn passa devant une affiche, récemment apposée sur le panneau d'affichage. Curieux de nature, il ne put s'empêcher de la parcourir rapidement du regard puis, marquant un temps d'arrêt, le Conseiller relit l'annonce plus attentivement...

Un sourire apparu sur sa bouche, rapidement remplacé par un léger ricanement, pour enfin exploser en véritable fou rire.

Des navires et des voies d'eaux navigables dans le Maine... Il aura vraiment tout entendu au cours des dernières semaines, mais cette dernière nouvelle était vraiment la meilleure.

Essuyant les larmes qui coulaient de ses yeux, il s'éloigna encore secoué de rires spasmodiques...
Cerridween
Une nuit sans sommeil... des informations alarmantes. Un Conseil qui tarde à réagir parce que paniqué. Des renforts qui ne viendront que tard et trop peu surement. Elle fulmine la Pivoine noire, elle boue intérieurement.

Assise sur un fauteuil à Léard, fatiguée par les allers et retours, par les pourparlers, par les missives, devant le petit bureau qui tient lieu de quartier général, elle reste mutique la main massant son front, les yeux mi-clos. Adrian ne dit mot...

Le poing vient s'abattre sur la table d'un coup sec.

Il suffit maintenant...

Et elle prend la plume...


Citation:
A la Curia
Aux Grands de ce Royaume ou qui prétendent l'être,
Salut, courroux et connaissance de vérité,


Je n'ai pas l'habitude de sortir de ma réserve et de mon trou, mais aujourd'hui j'userai et j'abuserai de mon devoir de conseil et à haute voix en tant que vassale de sa majesté, puisque jusqu'ici la Licorne et moi-même n'avons apparemment pas crié assez fort pour que vos augustes oreilles veuillent bien entendre.

Je hurle et j'enrage, oui, aujourd'hui. Parce que j'ai eu raison de mettre en garde, parce que Rhuyzar, Grand Ecuyer de France a encore prêché dans le vent. Vous avez commencé une guerre en Provence, bravo messeigneurs, pour occuper des armées désoeuvrées après la Savoie. Je ne commenterai pas la stratégie utilisée, comme prendre une ville au milieu d'un duché sans avoir de repli ou s'enfermer dans un cul de sac... je crois que la situation parle déjà d'elle même. Et si ce n'était que ça, d'ire je n'aurais point, messeigneurs.

Aujourd'hui je fulmine parce que vous menez le Royaume à sa perte. Vous avez dépeuplé le Nord de ses forces combattantes et jusqu'ici, personne n'avait bougé et profité de la situation. Mais aujourd'hui un château est tombé. Dans un comté affaibli, dans un comté qui se voit pillé par un pourceau sans honneur ni vergogne, et aujourd'hui il n'y a personne pour lui porter secours. Pas un comté ou duché limitrophe du Maine n'enverra une armée en renfort, parce que les menaces s'allument comme des feux et cela de partout. Vous vouliez la grandeur dans un pays lointain et dans votre aveuglement vous ne voyez pas que vous avez ouvert une brèche de laquelle l'Enfer va sortir et ravager les terres de France. Aujourd'hui il a pris le visage de Finam, qui affame les mainois. Je ne suis pas devin et je ne saurais vous dire quel sera son prochain masque. Mais je vous prédis, messeigneurs qu'il ne s'arrêtera pas là.

Alors qu'avons nous aujourd'hui à part ma colère ? L'impuissance. L'impuissance de ceux qui souffrent et vers qui vous ne tournez la tête que pour proférer des paroles - pire, des reproches - mais à qui vous ne pouvez tendre la main pour les délivrer de leurs souffrances et des démons qui les assaillent parce que vous n'avez rien pour les combattre. Alors j'en appelle à votre bon sens, si du moins vous en avez encore. La situation est difficile, évitez qu'elle ne devienne une catastrophe. Car ce sont vos terres qui brûlent et qui brûleront dans les prochains jours, les prochaines semaines si vous continuez à vous enfermer dans cette obstination et dans votre orgueil.

Je retourne à ma simple épée et aux conseils que je peux distiller pour aider le Maine à se libérer du joug de Finam.
Et vous que pouvez vous faire messeigneurs ?

Cerridween de Vergy,
Chevalier de Vergy,
Vassale de sa Majesté Levan III,
Capitaine Maitre de Guerre et Maitre d'arme de l'ordre royal de la Licorne.



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