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[RP-Sondage] Le Bal de Printemps

--Miryam


Une jeune brune pénétra à son tour dans la salle. Elle regardait de droite et de gauche, visiblement pas trop rassurée. Derrière son masque de papillon, elle cherchait quelque chose... ou quelqu'un... Les doigts de sa main gauche tirait nerveusement sur sa jolie robe d'un vert tendre. Cette couleur et la coupe de l'habit la rajeunissait et lui donnait presque un air un peu gamin, mais pour le moment la jeune femme se demandait où étaient passées... ses filles !
Sa main droite était crispée sur l'avant-bras d'un homme, entré avec elle. Elle avait les dents serrées. Ses deux petites filles, si jeunes, évaporées ! Elle espérait bien que les deux enfants étaient venues directement ici et ne s'étaient pas perdues en route. Pas moyen de les retenir, tandis que la maman se coiffait en relevant élégamment ses cheveux, les fillettes avaient filé.


-Zut... crois-tu qu'elles sont ici ? Ho mon dieu pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...
--Sire
Un homme, accompagné d'une jeune femme arrivèrent au bal donné en Bourganeuf. Elle, était nerveuse, lui serein. La raison de son inquiétude était qu'ils avaient perdu de vue leurs jeunes enfants, deux petites filles.

Il scrutait donc plus le niveau du sol à la recherche de ses deux petits monstres qui gambadaient bien vite par rapport aux petites jambes qu'Aristote les leur avait donné.


-Zut... crois-tu qu'elles sont ici ? Ho mon dieu pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé...

Il regarda alors sa compagne masquée d'un beau papillon et vêtu d'une magnifique robe verte. Robe qui fut si longue et fastidieuse à mettre que ses filles lui avaient échappée.

Il lui sourit alors avant d'ajouter.


Mais oui, elles sont là... Elles ne sont pas bêtes ces petites... enfin, il me semble.

Lui était simplement masqué avec un visage d'homme et d'une tenue très simple.
--Arestel
[ La joueuse n'étant plus sur bourga, ses messages sont postés avec un pnj, après reception par mp. Donc c'est bien ljd Arestel qui est l'auteur de ces posts. ]


La farandole tournait encore et encore, à une rythme de plus en plus soutenu. Maîtrisant de mieux en mieux ses jambes et ses jupons, Arestel se laissait aller dans un fou rire des plus prenant.

A ses côtés, les deux fillettes avaient autant l'air de s'amuser. Parfois, n'arrivant pas à suivre elles se laissaient simplement entrainer.

Arrivée un moment, Arestel aussi aurait bien voulu se laisser entrainer! Mais ce moment de joie et de danse était trop plaisant pour ne pas y participer pleinement.
Soudain elle aperçut une dame-papillon entrer dans la salle, accrochée au bras d'un monsieur. Tout en fixant la salle et les convives, ils se murmurèrent quelques mots. La Dame avait l'air sérieuse, peut être un peu trop dans ce contexte de fête, malgré le masque qui lui caché le visage. Tout son corps respirait la crainte de quelque chose.

Les musiciens accélérèrent encore une fois, puis cessèrent leur fanfare subitement. Arestel se décrocha de la farandole, souriante et applaudit bruyamment.
En ce voyant ainsi, elle avait l'impression de retomber en enfance, quand ses parents la faisaient rire jusqu'au larme. Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas amuser ainsi. Pas de doute là dessus, ceci lui faisait le plus grand bien.
--Primavera
Primavera danse et rit aux éclats. Ce bal était pour elle quelque chose de bien particulier. Les musiciens variant le rythme, elle tourne et tourne encore en tachant de tenir le pas de son mieux.
Lorsque les dernières notes s'envolent comme des étincelles au dessus d'un grand feu, la tête lui tourne un peu. Dame Arestel applaudit et elle se joint a celle ci pour rendre hommage a ces disciples d' Euterpe.
C'est a ce moment qu'elle se rend compte de l'arrivée d'un couple. L'homme est vêtu de manière sobre et porte un masque tout d'or, a la mine sévère et sa compagne un étroit corset vert au long volants de la même teinte soulignant ses formes graciles, le tout surmonté d'un masque papillon. La jeune femme se dirige vers eux afin de les faire participer a l'euphorie régnante.

Bonsoir, je suis Primavera, soyez les bienvenus a ce bal. Vous venez étoffer quelque peu cette agréable compagnie et cela m'enchante. Il eut été dommage de laisser passer une telle occasion de s'amuser et de fêter la saison nouvelle. Il semblerait, dame, que vous ayez un cavalier attitrée et je me permet d'attirer votre attention sur la charmante présentation a coté de l'entré proposant des couronne de fleurs.
--Miryam
La jeune femme regardait toujours de gauche et de droite en tâchant de repérer ses filles lorsqu'une jeune femme leur adressa la parole :

Bonsoir, je suis Primavera, soyez les bienvenus a ce bal. Vous venez étoffer quelque peu cette agréable compagnie et cela m'enchante. Il eut été dommage de laisser passer une telle occasion de s'amuser et de fêter la saison nouvelle. Il semblerait, dame, que vous ayez un cavalier attitrée et je me permet d'attirer votre attention sur la charmante présentation a coté de l'entré proposant des couronne de fleurs.

La brune en robe verte se pencha vers la dame, que le lierre couvrait tel un arbre... enfin tout en restant bien plus gracieux qu'un arbre. Elle plissa les yeux, sure de la reconnaître, puis elle retint un cri joyeux en se rendant compte de son identité. Elle lui colla à la place deux bises claquantes sur les joues... et puis sourit bêtement en se disant que si les autres l'avaient vue ils comprendraient pas pourquoi elle avait fait ça... Hum tant pis elle avait l'habitude...

-Hé bien heu... oui oui, tu... enfin heu vous... Roh je suis tellement pas habituée à jouer la comédie... Bref ! Je vais chercher cette couronne.

La petite brune retourna donc un peu plus prêt de l'entrée. Elle regarda un moment le bouleau qui servait de porte-manteau et se décida finalement pour un joli tressage de fleurs de forsythia qui, du moins elle trouvait, se marierait bien avec le masque de son compagnon. Oui... jaune et or... bah le front ressortirait plus vif et puis tant pis ! Elle la lui posa donc sur la tête et sourit, amusée de la situation.
La jeune femme allait se retourner pour discuter un peu avec... heu... Primavera avait-elle dit ? Lorsqu'elle entendit un rire d'enfant, bientôt rejoint pas un autre. Des enfants heureux, qui s'amusaient. Elle se retourna, pressant un peu le bras de son cavalier au passage et sourit bientôt en reconnaissant les costumes de sa petite fée et de sa petite fleur.


-Ho... Elles sont là... Merci mon dieu...
--Flora_et_feeria
Les deux fillettes riaient aux éclats. La ronde les entraînait irrésistiblement mais cela avait une sorte de puissance qui les surpassait et se laisser-aller dedans était très confortable après tout.

Et voilà que la musique s'amenuisait, prête à disparaître. Flora poussa un cri. Elle lâcha les mains qui la tenaient et couru à toute vitesse vers l'orchestre pour qu'ils recommencent à jouer. Un musicien à moustache l'attrapa en riant et la souleva pour la poser sur ses genoux, ce qui eut pour effet de laisser traîner un large sourire en travers de la figure de la fillette.
Feeria sourit en voyant sa petite soeur et puis regarda les grands, se demandant ce qui allait se passer ensuite. Une nouvelle danse ? Un temps de repos pour aller manger ? Et puis ses yeux se posèrent sur deux nouvelles jolies personnes, près de la jolie dame qu'il fallait appeler Primavera alors qu'on savait bien que c'était pas son nom... La nouvelle jolie dame possédait de longs cheveux détachés d'un brun aussi profond que ceux de la fillette et son doux sourire attendri emplit la petite fée d'une bouffée de joie. Elle l'avait reconnue dans l'instant, même si elle avait un masque et qu'elle ne l'avait pas vue s'habiller puisque sa petite soeur l'avait entraînée dehors malgré elle...


- Maman !! cria t-elle avant de s'élancer vers la brune en vert.

Celle-ci la reçut dans ses bras et la petite fée s'y nicha avec délectation.
--Primavera
-Hé bien heu... oui oui, tu... enfin heu vous... Roh je suis tellement pas habituée à jouer la comédie... Bref ! Je vais chercher cette couronne.

Si les deux bise avait pu laisser un doute sur l'identité de la jeune femme, cette phrase, cette façon de s'exprimer, en ôtait la moindre trace.

Primavera la gratifie d'un large sourire et la laisse aller chercher une couronne. Quand celle ci revient et en ceint la front de son cavalier, elle ne peut s'empêcher de songer, un rien amusée, au pensées qui doivent s'agiter dans la tête du sieur. Peu après arrive, tel un boulet de canon, la petite fée qui se précipite dans les bras de la dame en vert pour s'y blottir avec une joie évidente.

Et si nous allions prendre un verre ? J'aie cru entendre Korridwen, la dame a la robe diaphane et a la couronne de trèfles, parler d'un alcool régional qui ne peut être que la prune. Cela vous laisseras le temps de vous mettre dans l'ambiance.

Primavera les précède en direction du buffet et sert trois petits godets de la précieuse bouteille avant de les tendre aux nouveaux arrivants.
--Sire
L'homme au masque à l'allure sévère avait toujours sa compagne au bras lorsqu'une femme qu'il cru reconnaître vint les aborder. Celle-ce se fit appelée Primavera. Et pendant que cette femme indiquait à sa compagne la disponibilité de colliers de fleur, Sire balayait toujours les pieds de la foule à la recherche des deux montres qui s'étaient échappés et qui allaient recevoir une belle rouste dès le retour à la maison.

Ils se dirigèrent donc vers cet arbre porte manteau, quand, tous deux entendirent des rires familiers, et alors, sans qu'il n'ait le temps de comprendre, son bras, fut alors serré et envoyé vers l'origine de ces bruits.

C'est ainsi qu'en moins de temps qu'il ne faut pour le dire que Sire se retrouva devant sa fille qui était restée seule, abandonnée par sa sœur qui avait été prise sur les genoux d'un musicien.


Et bien, tu vois, rien ne leur est arrivé...

Il sourit alors à sa compagne qui l'avait lâché pour prendre sa fille dans ses bras.
--Miryam
Et bien, tu vois, rien ne leur est arrivé...

Celle qui se nommera Miryam pour ce soir hoche la tête en regardant sa petite fée. Elle sourit et dépose un baiser sur son front avant de la reposer au sol pour suivre Primavera qui leur tend déjà des godets. Hé hé... la soirée semble prometteuse. La brune trinque avec Primavera et avec son sire, puis elle descend l'alcool de prune cul sec et regarde un peu mieux la salle.

- Alors ? Tout se passe bien ? Il y a un peu de monde, c'est bien. Ce n'est pas grand chose, mais je suis heureuse que Bourga ne soit pas complètement mort...


La jeune femme sourit. Elle avait envie de s'amuser. Jetant un coup d'oeil complice vers sa fille, elle lui attrapa la main pour l'entraîner sur la piste tandis qu'une nouvelle danse commençait. La femme au masque papillon et la fillette aux ailes de fée se mirent alors à tourner en riant.
--Engelot
La musique recommençait doucement, annonçant le début d'une nouvelle danse. Et en effet, le jeune homme aperçut une femme entraîner l'une des deux petites de tout à l'heure. Il sourit alors et se tourna vers Korridwen, devant laquelle il s'inclina en tendant galamment sa main.

- Ma dame, puis-je vous emprunter pour cette danse ? J'ai cru comprendre tout à l'heure que vous apprécier remuer lorsque vous entendez une musique...

Il avait redressé la tête et la regardait avec des yeux pétillants de malice. Il haussa un sourcil, comme s'il la mettait au défi de danser avec un homme. La ronde de tout à l'heure avait été beaucoup plus collective... Maintenant il proposait quelque chose de plus individuel.
--Korridwen
[ Navré pour le retard ]

La farandole s’était terminée tout aussi gaiment qu’elle avait débuter. Lâchant les mains de ses compagnes danseuses, la femme s’était jointe au applaudissement d’Arestel et des autres. D’après se qu’elle avait compris, les deux animatrice avaient eu peur de ne trouver aucun musicien pour la soirée. Les embauchés de dernière minutes faisaient pourtant des merveilles!

Chacun allant quelque peu vaquer à ses occupation, la femme aux trèfles se dirige vers le buffet pour se resservir un verre de prune histoire de se rafraîchir. Il fait chaud, et sa tenue, bien que légère et aérienne, n’arrange pas les choses.

Posant la couronne de fleur qu’elle portait au bras sur un bord de la table, elle observe du coin de l’œil le couple venant d’entrée. Un sourire se dessine sur le doux visage de Korridwen. L’identité de la dame papillon et du sire au masque d’or ne fait aucun doute.
Une silhouette à la fois forte et délicate… on ne peut si tromper!

En silence, elle observe leur réaction… Le soulagement d’avoir trouvé leurs fillettes ici, en pleine forme et évidant.

_ Ma dame, puis-je vous emprunter pour cette danse ? ...

Léger sursaut venant briser ses contemplations. La femme en vert tourne la tête vert Engelot. Il lui faut quelque secondes pour réagir. Les yeux de l’elfe au casque de feuille brille d’une malice sonnant comme une aimable provocation.
Une fois encore, la femme celte contemple ce visage partiellement découvert qu’elle ne connait pourtant pas…

Une main est tendue vers elle, signe d’invitation. Korridwen réagit enfin et quelque peu confuse par son manque de réactivité, elle s’empresse de poser son verre sur la table. Reprenant son calme habituel, elle sourit à l’elfe.

_ Cette fois-ci ne fera pas exception… J’accepte volontiers d’être votre cavalière pour cette danse.

Délicatement, cachant du mieux possible une légère timidité, elle pose sa main dans celle de l’homme; plongeant son regard saphir dans le sien et se laisse lentement attiré vers la piste.
--Primavera
Alors que la musique reprend, la dame au papillon entraine la fée sur la piste de danse, son compagnon récupère la fleur auprès des musiciens. Ni l'un ni l'autre n'ont présentés leur identité d'emprunt pour la soirée. Un peu plus loin Engelot et Korridwen entament a leur tour la danse. Primavera se dirige donc vers dame Arestel et la dame aux plumes afin de leur faire la conversation en attendant que se présente quelque cavalier qui les fassent a leurs tours entrer dans la ronde. Tendant a chacune d'elles une assiette ainsi qu'au sieur masque sévère, elle lance :

Et si nous faisions honneur a ce buffet si joliment dressé ? La prune sur un estomac vide n'est pas le meilleur moyen de tenir toute une soirée. Si nous voulons être d'attaque pour le reste de la nuit je suggérerais de gouter a ces plats.

Attendant leurs réactions, elle scrute de plus près qui pouvait bien se cacher derrière le masque d'oiseau printanier.
--Engelot
La main tendue et le visage pétillant, signes évidents d'amusement et de provocation contenus. Mais en entendant les paroles de la belle dame à la robe diaphane...

_ Cette fois-ci ne fera pas exception… J’accepte volontiers d’être votre cavalière pour cette danse.

Un léger frisson parcourt le corps du jeune homme. Mais ce n'est pas de sa faute après tout ! C'est cette belle Korridwen avec son corps gracile, son esprit agile... Une femme à la fois élégante et intelligente, qu'est-ce qu'un homme peut bien demander de plus ?
Il referme donc doucement sa main autour de celle de sa cavalière et l'entraîne vers la piste avec un entrain contenu. La musique tinte à ses oreilles et il se cale donc sur ce rythme, guidant sa partenaire avec une relative aisance. Aisance parce qu'il sait danser mais relative parce que bon il passe quand même plus de temps sur les routes à dépasser des noeuds...
Il observe sa cavalière avec un sourire énigmatique, se demandant comment aborder le sujet qui le taraude. Après quelques instants à tourner les yeux plongés dans les siens, le coin de ses lèvres s'étire un peu plus avant que sa bouche ne s'ouvre sur un murmure.


- J'ai cru remarquer que vous aviez quelques connaissances en culture celte... Connaitriez-vous donc aussi leurs légendes, leurs superstitions ou... leurs pratiques ?

Il ne savait trop comment attaquer sur cette pente glissante. La religion était plutôt tolérante en Limousin, il l'avait lu quelque part, mais mieux valait se méfier. Ne pas compromettre cette femme serait certes une bonne idée...
--Korridwen
La main se referme sur la sienne puis lentement, Korridwen se laisse entraîner par l’elfe.
Alors que la danse commence, politesse et coutume obligent, elle regarde son partenaire dans les yeux.

Son cœur accélère et le rose lui monte aux joues. La femme s’en veut de ne pas avoir fait un masque plus long!
Geste innocent que représente une simple danse, la femme au trèfle en est consciente… pourtant… Depuis la disparition de son compagnon, il y a de cela plusieurs années, Korridwen n’avait plus eu aucun rapport avec les hommes… Aussi anodin puissent-ils être… Cela semble lui faire une éternité que personne ne l’avait fait danser!

Son cavalier se montre délicat et habile. Son aisance se fait rassurante, et peu à peu la femme aux trèfles se détend. Au fur et à mesure que ses pas s’imprègnent de la mélodie jouée, la jeune femme se fait plus adroite et harmonieuse comme si le souvenirs d’ancien pas et d’une aisance perdue lui revenaient petit à petit à l’esprit.

Engelot garde toujours se sourire qui a le don de l’intrigué. Les joues lui chauffe une nouvelle fois.

- J'ai cru remarquer que vous aviez quelques connaissances en culture celte... Connaitriez-vous donc aussi leurs légendes, leurs superstitions ou... leurs pratiques ?

Une lueur étrange brille dans le bleu profond des yeux de Korridwen. Toute gène disparait comme par magie tandis que l’assurance reprend ses droits. L’homme s’aventure sur son terrain et cela ne peut que ravir la femmes aux trèfles.
Tandis qu’ils tournoient en rythme, la femme laisse s’écouler quelque secondes de silence… Un sourire espiègle étire ses lèvres.

_ Comme on le dit parfois: «  Bon pied, bon œil ». Et l’assurance de vos pas dansant vont de paire avec la justesse de vos hypothèses… bien que mon attrait pour l’ancienne religion soit bien difficile à cacher…

Nouvelle seconde de silence…
Korridwen guette sa réaction. Elle n’a pas honte de ses origines bretonnes et pas moins non plus de ses croyances qu’elles évitent pourtant de crier sur tous les toits. Il en va de sa vie et de celles de ses enfants.

Subtilement, la musique change d’air, imprimant un autre style de danse tout aussi calme néanmoins. Les mains se croisent, se décroisent pour venir se retrouver aussitôt. Quand l’occasion le lui permet, elle s’approche légèrement du visage d’Engelot pour lui glisser un autre murmure.

_ Korridwen… penser-vous que j’ai choisi ce nom par simple hasard?

Nouveau sourire amusé qui étire les lèvres de la dite Korridwen.
Avec une certaine curiosité mais aussi avec une impatiente bien dissimulée, elle attend ses réactions.

Elle est Bourganiaude, mais une Bourganiaude fière de ses origines et de ses croyances….
--Engelot
Un silence, le jeune homme craint un instant s'être trompé ou ne pas avoir demandé la chose de la bonne façon. Il commence à froncer légèrement le nez mais la voix de Korridwen résonne à nouveau dans son oreille.

Il ne s'était pas trompé ! Retenant un soupir soulagé, il n'en laisse pourtant rien paraître et continue de danser, l'air de rien. Il change légèrement le rythme et l'agencement de ses pas, en même temps que la musique se modifie. Ceux-ci, il les maîtrise un peu moins bien que les précédents, mais jamais ses pieds ne se risqueraient à tenter de lui désobéir, alors il se concentre là-dessus et ne voit pas Korridwen s'approcher. Lorsqu'il aperçoit le visage de la belle si près du sien, il sursaute et son pied droit glisse de quelques centimètres en se reposant au sol, pas de quoi le faire chanceler néanmoins. Un homme qui tombe en dansant, hé hé, manquerait plus que ça surtout venant de quelqu'un qui a appris... Ha les femmes, j'vous jure... toujours en train d'essayer de vous avoir avec des coups bas.

_ Korridwen… penser-vous que j’ai choisi ce nom par simple hasard?


Engelot regarda longuement la dame. Il plissa ses yeux infimement devant son air amusé et réfléchit. Plongeant dans de lointains souvenirs, il tenta de faire remonter les anciens langage à la surface de son esprit. Hum... Korridwen, on voyait bien sur tout de suite que c'était typé, mais alors ensuite, pour en donner une traduction précise, là ça se corsait.

- Je reconnais bien une étymologie certaine du nom que vous portez ce soir, ma dame. De là à deviner le message dissimulé en dessous, je ne suis pas sur d'en être capable. Y'aurait-il un quelconque rapport avec les lutins korrigans ? Ou la couleur blanche avec la terminaison en -wen ?

Un rire un peu jaune mais très gêné s'échappa de la gorge du jeune homme. Il s'en excusa immédiatement.

- Pardonnez-moi, mais cela fait longtemps que je n'ai pas croisé quelqu'un comme vous et je n'ai jamais manié à la perfection les mots de l'ancien langage...
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