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Funérailles du 1er mars

Nanuccio
Le père Nanuccio mis en place ses préparatifs afin de célébrer les enterrements de Tristan de Cassel, Lothaire de Cassel, Philippe d'Appérault, et Erel de Dénéré. Il appela un des sacristains présent dans la chapelle et lui demanda d'aller sonner les cloches afin d'avertir le peuple de la cérémonie



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Il se retourna vers la Comtesse puis lui demanda.

Je vois que la plupart des défunts font parti de votre famille et pour certain une famille proche. Avez vous une envie particulière pour cette célébration ?
Deedlitt
Hé bien quelque chose de simple mais qui surtout une cérémonie qui rende hommage aux personnes qu'ils étaient, des hommes dévoués au Roy et au très haut.

Si vous voulez bien mon père je vais aller revétir une toilette blanche.

Et prévenir la famille que la cérémonie va commencer. Je vous remercie mon père.

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Nanuccio
Je vous attend !

Le père Nanuccio continua ses préparatifs avec ses deux sacristains.
Il trempa ses doigts et se signa. Il se dirigea ensuite vers l'autel, y déposa son livre des Vertus et vérifia que les éléments aristotéliciens sont bien là : le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, l'Ether était là, déjà plusieurs âmes étaient présentes.

Le curé entendit le murmure des fidèles entrer dans l'antre de la cahapelle pour cette cérémonie pleine de tritesse mais aussi de soulagement.
Franz
{Avant le début du service}

Du haut de ses cinq ans, le petit Franz avait appris à parler. Son percepteur était digne de confiance. Grâce à lui, le petit faisait des progrès. Mais que dire ?!? Il parlait maintenant assez correctement, pas forcément toujours, mais assez que pour être compris. Son vocabulaire s'étendait chaque jour. Il apprenait le monde. A le connaitre.

La messe, il la connaissait. Mais celle-ci revêtait un aspect original. Il sentait qu'il allait rire. Que ce serait une grande festivité. Les mots que sa mère échangeait avec le curé lui paraissait clairs. Seul le mot défunt lui semblait quelque peu original. Mais grâce à sa tatie Gaga, il avait appris à tenir sa langue, attendre avant de poser la questions. Son père travaillait tout le temps, ne le voyait guère beaucoup. A son plus grand regret. Sa mère était une femme extraordinaire. Depuis quelques temps, il voyait une personne passer dans les couloirs. Il ne lui avait presque jamais parlé. Il n'avait pas compris que c'était la nouvelle intendante.

Il se demandait qui viendrait à cette grande célébration. Il avait entendu le nom de Erel de Dénéré. Ça faisait quelques temps qu'il ne l'avait plus croisé, et se ferait grande joie que de l'embêter. Si Erel venait, tatie Gaga serait là aussi... Aaah, qu'est ce que c'est beau l'ignorance et la naïveté des enfants en bas-âge.

Franz voulait se préparer. Une célébration? Avec des couleurs voyantes ! On lui avait répondu de s'habiller sobrement. Il ne comprenait pas pourquoi. Il s'avança devant une glace polie finement, pour contempler son reflet. Franz devenait un beau jeune homme. Dans sa sobriété, il fit deux pas en avant et se tourna face au miroir. Qu'est-ce que ce serait bien cette célébration ! Grande fête !

Franz sortit de sa garde-robe, repassa par l'anti-chambre et descendit jusqu'à la chapelle. Des gens s'amassaient déjà. Il ne les reconnut point. Ils avaient une mine déconfite. Que se passait-il donc ? Enjoué, enchanté, il rentra dans la chapelle . A l'extérieur, il se calma. Les gens n'allaient-ils donc rien fêter ? Il était temps de comprendre.

***
(étant donné ma présence en deux temps (maintenant, et après la fin du service, je poste tout en une fois.)***

{Dans la chapelle, début de la cérémonie}

Il avait demandé à sa mère quelque peu avant le début de la cérémonie pourquoi il ne voyait pas Erel dans les participants. Celle-ci, lui répondit qu'il était là, mais dans une des grosses boites en bois. Que pendant la célébration, on louerait tous ses bienfaits. Car il était mort maintenant. Franz, alors, parut fort déçu. Non pas de la mort d'Erel, ni des trois autres joyeux lurons dans les boîtes en bois, mais de lui-même. De n'avoir pas compris qu'Erel avait succombé. Alors, il se ravisa. Il se calma.

Le service commença. Il suivit alors toutes les instructions qu'on lui dicta. S'asseoir là. Prier à ce moment. Se lever. Se recueillir. Prier. Écouter les louanges. Une larme coula même sur sa joue, bien qu'il ne comprit pas pourquoi. Après tout, il ne les connaissait pas bien. Sans doute l'ambiance y était-elle pour quelque chose ?
Thegregterror
Tout de blanc vêtu, le Comte des lieux entraient en silence dans la chapelle. Il revenait d'un tour fait sur le domaine avant d'entendre la cloche appelé les fidèles. Domaine qu'il n'avait plus beaucoup le temps d'arpenter, comme toujours d'ailleurs, dommage. Voilà de nombreux jours qu'il avait du mal à suivre le rythme de ces charges, pourtant peu chrono-phage normalement, mais il y avait parfois des périodes de démotivation... un souffle en y repensant. Cela lui passerait bien, il le fallait, et puis ce n'était pas le moment.

Il vit de loin le nouveau chapelain, personne qu'il n'avait pas encore eu le loisir de croiser. Son époustouflante épouse avait eu le temps de partir à la recherche d'un nouveau clerc pour Sainct-Omer, mission qu'elle a d'ailleurs rapidement mené à terme, comme toujours. Il sourit en y pensant...

Alors qu'il se dirigea vers le devant pour s'installer avant la cérémonie, il salua le représentant du Très-Haut avant de prendre place. Les discussions n'avaient pas vraiment leur place icelieu, du moins pour l'instant. Son fils avait été placé au-devant également, et remarqua son calme alors que les cérémonies n'étaient pas forcément idéales pour les enfants... quoique, un bon entrainement pour ce qui était de la tenue. D'ailleurs, il semblait bien avoir pris quelques centimètres depuis la dernière fois... mouarf, la vie suit son cours, et le temps nous rattrape.

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Nanuccio



Le père Nanuccio demanda à quelques fidèles proches des défunts de porter les cercueils jusqu’à l’autel pendant que la chapelle continuait de se remplir.


Il salua chaque fidèle entrée et, rejoignit l’autel.




Deedlitt
Deedlitt revint toute de blanc vêtue, le coeur gros en ce jour, elle attendait les membres des différentes familles. Elle espérait trouver un peu de paix et de réconfort en ce jour. Heureusement quand elle entra elle aperçu son mari et son fils. Elle se dirigea vers son époux et l'enlaça pour chercher un peu de réconfort, puis elle déposa un baiser sur le front de son fils, elle était au bord des larmes, mais en hommages à ceux qui allaient être en terre, elle les retint.

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Nanuccio
Assez surpris du peu de monde présent dans la chapelle, le curé se tourna vers la comtesse et lui demanda.

Devons nous attendre d'autre personnes ?
Chimera
Il est peu de raisons qui poussent le Dug de Vannes et son épouse à quitter Breizh. La famille de cette dernière, si éloignée soit-elle, en est une. La missive d'Arielle a entrainé un départ presque immédiat. Tout les retient en Bretagne, et rien ne les retient...

Le voyage est plus prompt qu'au temps de leur jeunesse. Les armes sur la voiture et la petitesse du convoi, sûrement, qui facilitent la célérité.
Chimera sourit à celui qui est son compagnon s de route depuis déjà plusieurs années. Ce trajet à tout d'un pèlerinage, et ils s'en réjouiraient davantage si ce n'était pas raison si funeste qui les avait poussés, cette fois, à l'entreprendre.
Bientôt, ce serait l'Angleterre. Besoin ces derniers temps d'air autre que celui des embruns bretons, besoin d'autres visages et d'autres ambiances, besoin de changement, besoin de paix...

Après plusieurs jours d'auberge et de changements d'attelage, la voiture s'immobilise enfin. Trois têtes rousses et une blonde en émergent, accompagnées de quatre corps endoloris et heureux de quitter cette alcôve désormais maudite.
Saint Omer... Est-ce loin de Tastevin? demande-t-elle aux gardes qui les accueillent. Bien moins loin de Tastevin que de Vannes, assurément, qu'ils répondent. Elle leur sourit poliment. Comme piqués par un discret aiguillon, ils précisent en hâte. C'est tout près, à peine quelques heures de voiture. Hochement de tête et remerciements bretons qu'ils acceptent sans forcement les comprendre parfaitement. Bah. Un merci est toujours compris, peu importe le langage dans lequel il est formulé.

Légère hésitation, comme toujours, avant d'entrer dans la chapelle. Chat échaudé... Mais la main de Mumia se pose sur la sienne, il la glisse sous son bras et pénètre à l'intérieur du lieu de culte. Elle le suit, docile, focalisant son esprit sur la raison de leur présence ici.
Les enfants les suivent discrètement, pourvus comme tous les représentants de leur génération d'un sens qui sait les retenir quand l'occasion n'est pas à la rigolade. Aedhan est désormais bien grand, il n'a besoin d'aucune ligne de conduite imposée. Une petite main empoigne sa houppelande et s'y cramponne. La petite Maeve ne la quitte pas d'une semelle, réaction légitime d'une enfant qui, en terre inconnue, s'ancre dans le familier.

Stupéfaction. C'est non pas un, mais quatre cercueils qui sont disposés là... présence absente de quatre défunts... l'Ankou a-t-il souhaité que son lointain cousin ait compagnie dans son voyage vers Tir na nOg?

Elle regarde autour d'elle en quête d'une explication. Peu de gens sont présents. Fort heureusement, leur arrivée vient renforcer le camp des vivants, auparavant en infériorité numérique.

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Deedlitt
Au moment où le père posa la question, elle vît la Duchesse entrée, elle fût soulagée de voir qu'une partie de la famille Dénéré avait fait le déplacement. Elle la salua d'un signe solennelle de la tête. Puis elle regarda le père.

Plus que quelques personnes mon père. Merci de votre bienveillance.

[hrp: pour le joueur de nanuccio, on commence la messe demain tant pis pour ceux qui n'ont pas pu venir, j'ai écris à tout le monde la semaine dernière. Merci bcp au joueur]

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Arielle de Gilraen
Arielle était là.

Arrivée discrète, à peine un léger déplacement de l'air. Une ombre immobile.

La vieille dame était bien lasse. Tant d'être aimés, presque autant arrachés. Elle n'avait eu qu'un seul frère, inespéré. Il était passé dans sa vie le temps d'un sourire surpris. Quoi, un frère? Son frère?

Il faisait froid à Sainct-Omer. Le ciel était gris, la terre noire.

Erel... Ensanglanté, il gisait dans l'imagination de sa soeur, agonisant sur la terre maudite du Béarn. Erel, dont le visage échappait désormais à ses souvenirs, Erel n'était plus le rire pétillant qui lui avait chauffé le coeur, Erel était devenu un concept.

Arielle ne voulait voir personne.

La tête haute, la nuque rigide, les yeux secs. La souffrance avait eu le temps de mûrir, se ménageant un coin confortable en l'âme de la comtesse pour s'y rouler en boule et respirer. Le concept restait là, tapi dans son bain de sang, riant avec l'éclat juvénile qu'il avait eu autrefois, il y avait si longtemps.

Et puis, Arielle ne put retenir ses pensées plus longtemps. Icelles se tournèrent encore vers ce secret enterré en Champagne, un monstre qui hantait la comtesse en silence, qui gagnait son coeur malgré elle. L'héritage de ce frère-concept. La petite grandissait doucement.

Laissant échapper un soupir comme si elle rendait les armes après une rude bataille intérieure, Arielle mit sa canne en mouvement et pénétra plus avant dans la chapelle. Devant elle, un chapelet de cercueils gardé par quelques silhouettes.

Saluant sans les voir les visages inconnus, la comtesse s'arrêta à la hauteur de sa cousine Chimera et de leur hôte, Deedlitt. Elle les serra toutes deux dans ses bras sans cérémonie, sans un mot, en un geste simple et naturel.

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Nanuccio
Les proches des défunts pénétrèrent en masse dans l'antre de l'église. Ils étaient pour ainsi dire congestionnés du froid glacial de dehors. L’hivers était revenu, il n’avait pas l’air d’avoir envie de céder sa place au printemps.

Le père Nanuccio avait fait préparé des boissons chaude afin de réchauffer ce petit monde qui devait avoir froid dans leur coeur.

Les sacristains enfilaient leurs aubes de cérémonie. La messe dominicale allait commencer.
Hannibal
Le jeune Hannibal arriva en pressant le pas.... Franchement arrivé en retard ...lui...mon Dieu c'était le monde à l'envers. Maugréant sur lui même et maudissant la délectation des bains qui durent trop longtemps, il s'était paré des ses vêtements habituels n'ayant eu le temps de faire de nouvelles commandes aux tisserands de la région.

A onze ans, il ne connaissait personne à par sa tante dans l'assemblée.... L'heure n'était hélas pas aux présentations, il resta alors tranquillement dans son coin regardant avec respect la cérémonie le cœur lourd de voir autant de peine dans les yeux de certains.

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Nanuccio
Mes sœurs, mes frères, nous sommes réunis ce jour afin de donner un dernier hommage à nos Frères Tristan de Cassel, Lothaire de Cassel, Phillipe d'Appérault, et Erel de Dénéré. Je me réjouis de vous voir si nombreux à leur donner ce dernier honneur. Avant d’accompagner leur dernier voyage, repentons nous de nos pêchés, et prions le Seigneur de nous pardonner :







Il fit silence un instant, comme à son habitude après chaque prière, laissant ainsi chacun prendre la mesure de son engagement, et invita du regard le plus proche du défunt à s’approcher.

Recueillons-nous pour le repos de leur âme

Il fit place à la Comtesse afin qu’elle récite le credo, que tous reprirent en murmurant

Deedlitt
La comtesse s'avança, doucement, elle fût soulagée d'apercevoir Arielle, Chimera, Hannibal et surtout son époux et son fils. Qu'il était dur pour elle de faire ça... Elle repensa au moments passés avec son frère.. Elle retint ses larmes. Elle repensa au moments passés avec Erel, elle retint ses larmes. Elle repensa à son enfance avec Lothaire, elle retin ses larmes. Elle pensa à Dotch et à son petit fils tombé, elle retint ses larmes. Elle préféra se concentré sur son crédo voici bien longtemps qu'elle n'avais pas prit la parole dans cette chapelle. Digne, qu'elle était, elle devait se montrer à la hauteur des hommes qui dormaient là. Elle releva la tête, et d'une voix claire et douce la mots coulèrent.

Credo in unum Deum, patrem omnipotentem, factorem caelis et terrae visibilium omnium et invisibilium. Et in unum dominum Aristote, filium Dei unigenitum, et ex patre natum ante omnia saecula. Deum de Deo, lumen de lumine, deum verum de Deo vero, genitum, non factum, consubstantialem patri : per quem omnia facta sunt. Qui propter nos homines et propter nostram salutme descendit de caelis. Et incarnatus est de spiritu sancto ex maria virgine, et homo factus est. Cruxificus etiam pro nobis sub pontio pilato ; passus et sepltus est, et resurrexit tretia die, secindum scriptura, et ascendit in cealum, sedet ad dexteram patris. Et interum venturus est cum gloria, judicare vivos et mortuos, cujus regni non erit finis. Et in spiritum sanctum, dominum et vivificantem : qui ex patre filioque procedit. Qui cum patre et filio simul adoratur et conglorificatur : qui locutus est per prophetas. Et unam, sanctam et apostolicam ecclesiam. Confiteor unum baptisma in remissionem peccatorum. Et expecto resurrectionem mortuorum. Et vitam venturi saeculi.

Amen.


De tout son être elle croyait en ces paroles, de tout son être elle priait pour les âmes de ses valeureux hommes rappelés trop tôt auprès du Très Haut.

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