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[RP Ouvert] Quand Sa Seigneurie se prend pour Pégase

Trivia
Vous l'reconnaissez ?
Ah ben quand même, je le connais assez bien pour savoir si c'est lui ou pas.
Et ben vue la description, c'est lui. Hein qu'c'est lui ?
Oui oui, c'est Sa Seigneurie.
Bon ben z'attendez quoi pour le faire descendre ?


Elle avait eu un doute en discutant en taverne avec Mahaut. En parlant des chevaux, des hispaniques qui étaient fourbes et que si un hispanique, ça pouvait être sournois, alors un cheval...
Puis faut dire qu'il était vraiment froussard, celui-là. Et que quand elle était repassée dans le coin, y avait même pas de cadavre. Pourtant, elle l'avait bien vu allongé comme mort après le passage des bandits.

Donc dans le doute, elle avait entamé des recherches. Et bingo. Il est en vie.. Le seul souci c'est qu'il a du comprendre que la vagabonde était synonyme d'ennuis, puisque sitôt qu'il l'a vue, il s'est carapaté en haut d'un arbre.
Et allez faire descendre un cheval d'un arbre, vous.

Faut couper, je crois.
Oue oue, on va.. quo-quouaaa ??!
Bah, on a qu'à couper l'arbre, et puis comme ça le cheval il va descendre, hein. Parce que là en plus, il a l'air d'avoir le vertige.
Pas ben l'impression, moi.
Mais si, regardez, il a les yeux tous dilatés, là, et tout.
Il les avait aussi quand il vous a vue.
Oui mais c'est normal, ça. Bon, j'y vais.
Non, mes fruits! Vindiu, y touchez pas, y touch..


Oups, trop tard. C'est quand même bien pratique ces gens qui laissent des petites haches près des arbres et tout. Et donc sans tenir compte du danger de la situation -non parce que pareil, ayez le courage de vous mettre sous une bestiole qui a peur de vous, on vous dit pas les retombées-, la jeune fille s'attelle donc à la tâche, malgré les cris du paysan et les hennissements de Sa Seigneurie sur son arbre perché.


Rp ouvert, toujours, toujours, y a des trucs qui ne changent pas.

[Mode modo on] Titre édité, je doute que les joueurs lisent de si petites pattes de mouche ^^, ainsi tout est plus explicite! Bon jeu, S. [Mode modo off]

_________________
De toute façon, les gens, ben ils sont tous cinglés.
Heureusement que je suis là pour rattraper le coup quand même !
--L_gamin
Un chiard qui dort sous un arbre fruitier... quoi de plus habituel ? Un môme qui pionce sous des branches abritant un canasson... là, de suite, ça l'est moins, faut en convenir. Sauf que là, il pionce, jusqu'à ce qu'il se prenne un fruit sur la tronche. Un oeil qui s'ouvre, puis l'autre. Et un cul de cheval dans la vision. Un cri.

Nan mais c'est quoi c'bon diou de... de... J'avions même pô bu ! Un ch'val dans un arbre ! Mais c'est quoi ça ?


Et de se tourner vers la cause de la chute des fruits.


T'es pas bien tarée toi ? Tu veux qu'la bête ell'm'tombe sur l'caillou ? Ta-rée l'autre ! Complètement frappée du ciboulot ! Lâche c't'hache !

Et surtout, un chiard assez con pour venir attraper le manche de la hache au moment où un autre coup s'amorce.
Cassian_darlezac
[Quelque part en pleine campagne, ou quand Fléance se prend pour une vache...]

- « Mais non mais t’es vraiment du genre des sales cabots qui comprends fichtrement rien de rien toi hein ! Soupire de lassitude. Bon je te répètes encore une fois: pour travailler du flair il faut renifler, re-ni-fler! Comme quand on sent mais encore plus, tu fais comme ça "ronron" ! Mais non Karyl pas comme un chat ! Et arrête de rire comme si t’es encore plus bête que t’as l’air hein ! C’est du sérieux là ! Bon, bref… Il faut faire comme ça : Et voilà le petit blond qui s’exécute reniflant bruyamment l’air, le pif tourné vers le ciel. Ben oui c’est ça renifler…C’pas compliqué hein, je suis sûr que même Karyl y arrive ! Tient montre lui aussi Karyl ! » Et au dit Karyl de se marrer franchement de l'air plus qu'idiot de son ami et de lui sortir pourtant très sérieusement :

-« Elle comprendrait sûrement mieux si tu lui montrais vraiment comment elle doit faire, t'as plus qu'a renifler par terre hein! » Instant de réflexion, alors que le Fléance savoure ce court moment où son intrépide maître décide enfin de bien vouloir le laisser s’affaler pénard sur le sol. Mais tout plaisir à une fin et celle ci arrive plus tôt que prévu.

-« Eh ben non c’est pas en restant le cul par terre qu’on renifle ! T’es vraiment, mais vraiment, du genre des sales cabots qui comprend rien de rien toi... Alors maintenant Fléance tu te relève ou je vais me gronder… Allez debout ! Regard qui se pose alors vers Karyl tandis qu’il hoche la tête. Bon alors, pour commencer il faut se mettre à quatre pattes! En vrai c’est un peu comme debout pour toi, mais pour moi c’est à quatre pattes. Ha ha ha. Non Karyl, je ne marche pas à quatre pattes. Aussi si c’est pour dire des bêtises tu peux partir, hein… Bref voilà le gamin qui se retrouve donc à quatre pattes. Et maintenant tu renifle comme j’ai montré, en secouant la tête au sol un peu partout pour tout sentir. Voilà, comme je fais quoi ! » Et pendant ce temps là l’autre petit blond savoure intérieurement le fait de voir son pote se ridiculiser lamentablement. Jusqu’où est-il capable d’aller ? Est-il aussi bête qu’il le pense ? Un sourire malicieux se fige sur la trogne de Karyl alors qu’il reprend une nouvelle fois la parole.

-« Ca va pas marcher si tu fais que comme ça, moi je trouve que il faut que tu lui montres bien en avançant en même temps. Sinon elle va pas comprendre. »
-« C’est pas elle c’est il, tu vois bien que c’est un garçon, t’es bête ou quoi ? »
-« Ah… »
-« Ben oui il a des… Enfin des… Des qui pendouillent entre ses jambes quoi ! »
-« Ben je sais ce qu'ils ont les garçons hein. Haussement d’épaules. En tous les cas c'est pas moi qui est en train de faire le chien, déjà que t'es un canard...»
-« Pourquoi il faut toujours que je me tape des compagnons qui comprennent rien de rien… Pas étonnant que je suis le cerveaux des cinq quand on voit ça, hein… Bref, je ne fais pas le chien, j’éduque mes deux chiens et surtout Fléance. Toi je t’éduquerai après, sale toutou ! Aussi, comme on sait tout les deux que Fléance est trop un mollasson pour être un Chienvalier-Chasseur légendaire comme prévu, je lui apprends à être au moins chasseur… C’est bon t’as mieux compris dans ta tête d’attardé du mental ou il faut que je ré-explique?! »

Haut sur patte, maigrichon et puant, il avait tout l’air d’un chien des rues et pourtant c’était loin d’être le cas. C’est juste que manger et se laver ça prenait sur son temps de sommeil, et ça le Fléance ne pouvait pas le supporter. Aussi ne mangeait-il et ne se lavait-il qu’en cas de nécessité. C’est donc de l’air las, qui lui était coutumier, qu’il observait les deux mômes se chamailler tout en avançant à leur rythme. Tout juste s’il avait remarquer que son maître se déplaçait à sa manière, debout sur ses quatre patte. Il s’en fichait à vrai dire, on ne pouvait pas dire que le Fléance était du genre très expressif. Sans compter que l’allure en était que plus ralenti et ça, marcher pépère, c’était pas pour lui déplaire.

Ainsi donc avançait-il jusqu’à ce que des voix arrêtent sa progression. Un petit d’homme, un vieux d’homme et une donzelle d’homme étaient entrain de papoter au pied d’un arbre. Rien qui ne requiert vraiment son attention en somme. Pas de tapi moussu et confortable sur lequel s’affaler avec plaisir, il n’était qu’entouré d’arbres tous plus espacés les uns que les autres et même si l’herbe semblait confortable, il n’y avait pas dans ce décor de quoi l’exalté. On ne pouvait pas dire qu’il était très émotif le Fléance, aussi se préparait-il à reprendre sa route avant que son maître s’aperçoive qu’il s’était arrêté. Mais tout cela s’était avant que le regard de la donzelle d’homme, celle qui tenait une hache, se pose sur lui. Avant que ce regard terrifiant ne lui fasse perdre raison.

Il ne savait pourquoi, mais à peine avait elle posé ses yeux sur lui qu’une peur terrible l’avait pris. Ses yeux s’était alors écarquillés, son poil dressé, sa queue relevée, et il avait couru. Lui que tout effort physique rebutait avait couru en rond comme un éreinté. Il fallait fuir, se planquer. Vite, une colline, un rocher, un caillou, un grain de poussière, un… Un arbre ! Il en entreprit alors l’escalade entre deux coups de hache, relevant la truffe comme d’autres relèvent leurs manches. Ses prunelles distinguèrent aussitôt une forme massue loger en haut du pommier. Fléance ne s’en surprit pourtant pas le moins du monde, qu’un de ses congénères –enfin, à un hennissement près- est pu éprouvé également l’envie de s’abriter de la terrifiante donzelle n’avait en soi rien d’étonnant.

C’est ce moment là que choisi Cassian pour se relever enfin et voir Fléance tenter avec bravoure d’escalader… un arbre . Arbre qui logeait déjà ce qui semblait être un… Non… Impossible… En tant qu’écuyer il savait bien que les chevaux ne montaient pas aux arbres. Eh quoi, vous allez pas lui la faire à lui! Arbre qui logeait donc… une vache ! Gamin éberlué qui ne comprenant rien à rien se tourne donc vers la responsable de tout cela. C’est qu’il n’avait pas envie que tout ses efforts soient réduits à néant. Déjà que Fléance était spécial, si en plus maintenant il venait à se prendre pour une vache, c’était peine perdu... Précisons que pour le môme il ne semblait pas improbable qu’une vache puisse monter aux arbres. La moutarde commençant à lui monter sérieusement au nez, il se mit donc, en cœur avec un autre gamin, à beugler sur la supposée coupable.

« Eh dis donc z’être complètement tarée de la cervelle ou quoi ? Z’avez fait peur à Fléance avec votre hache là !
Fléance reviens ici, au pied fioufioufiou * ! Allez reviens ! Tu n'es pas une vache Fléance !
Et elle fait quoi votre vache là haut juste ?
Rho Fléance j’ai pas dis monte, j’ai dis reviens ! Mais il est bouché ma parole !
Mais pourquoi vous rappelez pas votre vache vous? Vous voyez pas qu’elle essaie de l’attirer avec ses cris inhumains ?
Fichtre de foutre ! Fléance ! C’est une vache, toi t’es un chien… Tu pourras pas lui détrousser les jupons, hein… »


* imitation du cris du sifflement pour ceux qu’auraient pas saisi...

[PS: Écrit avec LJD Karyl à chacune des interventions de son perso bien évidement.]
Trivia
C'est pas une vache, c'est un cheval de course et de garde.
De course parce que quand il flippe, y a rarement plus rapide pour détaler. De garde parce que parano comme il est, on peut le laisser devant une porte tranquillement : au moindre bruit suspect, il se met à hennir. Le seul problème c'est que ça vaut aussi bien pour les voleurs que pour les lapins.

Elle répond tranquillement en essayant de voir l'état du premier gamin qui a voulu lui prendre sa hache au moment où elle prenait de l'élan.

C'est pas très très malin ce que t'as fait, quand même.
S'étant rassurée sur l'état du marmot, la vagabonde se tourne vers le chien et le cheval, indifférente aux cris autour d'elle. Et pas plus étonnée que ça de la réaction du dénommé Fléance qui n'est pas une vache : faut dire, les animaux et elle, y a une sorte de contact, de feeling dès entre eux. Dès qu'ils la voient ils se mettent à courir dans l'autre sens -surtout ceux qui se mangent, malheureusement-. A part ceux que les gens estiment complètement cinglés, qui font exception. Et Sa Seigneurie qui fait exception aux exceptions.
Bref.

Donc elle a un paysan pas content qu'elle touche à son arbre, des gamins qui lui hurlent dessus, et une ménagerie qui commence à se former sur le pommier. Ça commence à mal s'annoncer si on veut la faire renoncer à faire descendre les bestioles.
Heureusement que le canasson reste fidèle à lui-même : en voyant le chien, toujours aussi froussard, le voilà qui grimpe aux branches supérieures.


Ah ben voilà, il suffit de leur faire encore plus peur pour qu''ils montent sur les branches les plus fragiles, et puis qu'elles se cassent, et comme ça ils tombent.
Boudiu, z'en avez pas marre de bousiller mon arbre, dites ?
Je vous rembourserai et puis ça fera du charbon.
Oue, oue... du quoua ??

Avisant les gamins, elle lance une demande avant de commencer à s'affairer sous l'arbre.
Dites, vous pourriez m'amener plein de petites branches à mettre autour de l'arbre s'il vous plaît ?
C'est pour les faire descendre et tout.


Oui, reprenons la logique : faut leur flanquer la frousse pour qu'ils aillent plus haut. Et de quoi ont peur les animaux ?
Des coups, mais ils sont trop hauts.
Des prédateurs, mais à part les humains, y a personne d'autre.
Du feu. Et bah oui, en voilà une solution qu'elle lui semble bonne ! Et c'est d'un air satisfait que la pucelle commence à sortir le briquet et tente d'allumer un bûcher (et barbecue si bestioles pas assez rapides) champêtre.

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De toute façon, les gens, ben ils sont tous cinglés.
Heureusement que je suis là pour rattraper le coup quand même !
Cassian_darlezac
Air goguenard de celui à qui on la fait pas… Eh oh elle le prenait pour qui là.

« Oui, oui un Cheval… Aussi moi j’suis un canard d’Aquitaine p’têtre ? Faut pas me prendre pour plus bougre d’andouille que je suis, hein… Déjà les chevals ça monte pas aux arbres, alors…
Quoi Karyl ? Les chevaux ? Quoi les chevaux? Ben j’en sais rien moi ! Peut être que les chevaux oui, mais les chevals non, ça c’est sûr !
Fléaaaaaance ! Si tu viens pas tout de suite je te pends par les pieds et je t’arrache les poils, alors si je serais toi je viendrais… Après j’dis ça, j’dis rien hein.
Comment ça vaut mieux que je dis rien ? Toi le minus tu commences sérieusement à me fatiguer le choux fleur… »


Coup d’œil tout de même vers la jeune femme, histoire de la rassurer, on n’est jamais trop prudent:
« Enfin quand je dis que je lui arrache les poils, je dis ça comme ça hein… Je vais pas le mettre tout nu devant vous quand même, j’ai du savoir vivre ! Eh mais regardez votre sale vache l’entraîne encore plus haut dans l’arbre !
Fléance ! Fioufioufiou, allez reviens !
Des branches ? Pourquoi des branches ? Vous savez Fléance c’est un chien plutôt spécial hein. Il est pas du genre à courir après des branches. En fait c’est même la première fois que je le vois courir, alors…
Quoi du feu ?
Ah oui du…
Du feu vous voulez dire ?! Comme pour un bûcher ?! »


Sourire qui prend place, s’étend, alors que l’idée fait son chemin… Ouiiii un bûcher ! Voilà qui était une bigrement bonne idée !
« Karyl va chercher des branches elle a dit la Dame ! Allez fait pas ton mollasson, gentil toutou !
Dites ça vous dérange pas si on brûle que votre vache ? Parce que bon Fléance j’y tiens un peu quand même, hein… »

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