[RP] Improvisons, que diable !

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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]

Un parchemin lu, posé sur la pile peut attendre, un autre à lire avant de choisir la pile concernée, un tas de parchemin à lire en fait. Soupir. Même en voyage, les pigeons et autres volatiles ou courriers arrivaient toujours à la trouver. Incroyable...

Alors qu'elle lisait les premiers lignes, un cri retentit à travers l'auberge, faisant vibrer les murs et se dresser les cheveux sur la nuque de Marie.

CURIAAAAAAAAAAAAAA!

Allons bon! Que se passait-il? Une révolte? Une prise de château? Une guerre? Quoi encore?!

Levée d'un bond, manquant de tout renverser sur son passage, elle ouvrit en grand sa porte, quittant la pièce pour se diriger vers celle de la GMF.

Votre Altesse?
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Surnommée véloce - ce qu'elle avait formellement interdit, ce susbtantif étant réservé à son valet - par le Chancelier, Mariealice fut naturellement la première à répondre au cri de ralliement.

Ah, Vicomtesse, vous voici ! Fort bien ! Le mot d'ordre, ce soir, est : fête, fête, fête ! Nous allons si vous le voulez bien, frapper aux portes du cortège, aux portes du Conseil, aux portes des Mainois, avec ce cri d'alarme, du reste fort peu alarmant. Forrest est déjà en train de s'activer à tout mettre en place, et comme je l'ai habitué de longue date à agir parfois au dernier moment, croyez-moi, il va faire des miracles. Préparez votre poing comme je prépare le mien, et allons nous occuper de ces portes, voulez-vous ? Nous verrons qui parmi nous tous ramène le plus de monde. Parce que, bien évidemment, chaque personne prévenue se doit de prévenir les autres.

Elle réfléchit un instant.

Ah, et tant qu'à improviser, faisons-le complètement : que chaun vienne dans sa tenue actuelle... Enfin, si elle est décente, évidemment. Allons-y !

Après ce déluge de parole enthousiastes, de quoi noyer sa pauvre PSE, et dans un envol de jupons, elle sortit de la chambre-bureau, et commença à frapper aux portes voisines.

Fête ! Allons faire la fête sur la grand place ! Venez comme vous êtes et prévenez les autres !
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Lysamaelle somnolait avec son fils dans les bras quand elle entendit un enorme brouhaha. Elle se leva en sursaut mais réflexe maternel oblige, elle tenait bien son fils. Elle le posa délicatement dans son berceau et ouvrit la porte

- Oh ma princesse, Vicomtesse ! Que se passe-t-il donc ? une alerte ?

Déja elle rentrait dans sa chambre prendre son épée.
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Red releva la tête de ses papiers en attendant la voix douce... heu non, la voix mélodieuse, hum non plus. Enfin bref, la voix d'Armoria qui ameutait la troupe d'un cri terrifiant. Quand il n'était pas cité explicitement, le Vicomte paniquait moins. Avec un peu de chance, il n'aurait rien à faire. C'était peut-être même une bonne nouvelle.

Il arriva à la suite de la PSE et écoutait la GMF parler de fête. Red était vraiment le genre à adorer les fêtes. Il évita quand même de se prendre la tête entre les mains et essaya de prendre un air réjoui. Et puis, compétition, il fallait amener des gens !

J'y cours, votre altesse.

Il se demandait où Armoria plaçait la limite de la décence mais préféra ne pas poser la question et partir tout de suite en quête.
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Depuis combien de temps n'était-elle pas sortie de son mutisme?
Sans doute trop longtemps... un voyage rapide au Palazzo l'avait rendue un peu ... hum... comment dire... silencieuse... oui, le mot était faible...
Alors, ce soir, elle avait décidé d'essayer de dormir... chose qui lui était difficile tant ses nuits étaient parcourues de cauchemars divers.... des flammes, des cris, du sang.... non, ne pas se laisser envahir par cela, pas ce soir...
Prête pour la nuitée, les cheveux noués, une robe de chambre crème... oui, oui, elle était prête!

Oh, Azzera avait bien tenté de se rendre en taverne ces jours-ci, mais.... mais elle ne pouvait dire un mot sans bredouiller... alors, le mieux valait de profiter du repos de ces quelques jours pour prendre du recul par rapport à tout cela....

Même Lysa, qu'elle savait arrivée de Gascogne, l'apprentie ne l'avait pas encore véritablement vue... tout juste l'avait-elle croisée sur les routes lors de l'escorte...

TOC TOC TOC Trois coups secs...
*Hein? mais qui cela peut-il être? et puis, personne ne sait que je suis là...* Certains, à la voir à l'instant auraient pu la penser hystérique...

Azz saisit sa dague, approcha de la porte, l'ouvrit... son visage stupéfait cru voir une princesse là, juste devant elle....
La jeune fille cru défaillir....

Votre Altesse!
Ce fut les seuls mots qui franchirent la barrière de ses lèvres....
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Lysamaelle av compris, elle dit à la gouvernante

- Occupez-vous d'Hugo-Philippe, je suis mandée, je rentrerais au matin certainement.

Et elle suivit hilare la princesse qui rameutait tout le monde et se contint difficilement devant la tête de son amie Azzera quand elle les vit devant sa porte.
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Une fête... Soupir quelque part entre soulagement et lassitude. Depuis le début du cortège, dieu sait qu'elle avait assisté à plus de fête que durant toute sa vie passée.

Bien... Une fête donc. Frapper aux portes et demander à ce que chacun prévienne quelqu'un...

Poing levé, elle emboita le pas à la Princesse, toquant aux portes et répétant à tous qu'une fête surprise était organisée et qu'ils devaient à leur tour aller chercher du monde.Une porte s'ouvrit sur une jeune femme du cortège.

Bonsoir Lysamaelle. Et bien Son Altesse improvise une fête. Il faut faire passer le mot.

Elle vit partir le Surintendant au galop.

Et il y a un concours à qui ramènera le plus de monde.. Mais lui il est en terrain conquis, c'est déloyal.

Véloce Vicomtesse partant à sa poursuite.

Reeeeeeeeeedddd.... Vous trichezzzzzzzzzzzzzzzzz.
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D'abord la GMF, puis Redshark.

Mais qu'est ce qu'ils ont tous ce soir? C'est la pleine lune?

S'interroge Aubane à voix haute.
Elle regarde les dossiers tronant sur son bureau dans un grand concour de la pile la plus haute, jette un dernier regard sur les parchemins de calcul qui lui occupaient la soirée puis se concentre sur la raison de cette soudaine agitation.

Improviser une fête... pffff....

L'improvisation ça se prépare.

Sur ces mots, Aubane quitte le bureau de bailli, rentre dans celui de CaM, se dirige vers un des meubles servant à stocker les dossiers en archive, sort une petite clé de son corsage, avec laquelle elle ouvre une des archives. A l'intérieur elle pousse un gros dossier avec écrit "Zemeuhman" dessus pour accéder à un lot de bouteilles aux étiquettes variées.

Voyons voir...

Aubane commence un choix judicieux et complexe parmi les bouteilles.

Celle là, celle là aussi...
Puis ça, ça, ça et ça aussi. Et puis encore ça.
Et le calva, au cas où le comte ou la famille se pointe.

Son choix fait, elle referme le meuble, range la clé où elle était et se met en quête d'un plateau. Elle ne tarde pas à apercevoir l'objet de sa convoitise à moitié dissimulé sous une pile de paperasse. Elle le retire sans trop faire tomber les parchemins, puis commence le chargement des bouteilles.

Voilà, ca ne fera pas long feu, mais ça devrait permettre à l'intendance du chateau d'avoir le temps de prendre le relai.

Ajoute-t-elle en prenant la direction du le lieu des hostilités.
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Ah, une Dame Blanche !

Bien le bonsoir, damoiselle ! Allons, venez, nous improvisons une fête sur la grand place. Venez, et amenez du monde au passage !

La tornade blonde, était déjà partie, entendant une PSE pourchasser un Surintendant, et riant sous cape. De porte en porte, elle finit par se retrouver hors de l'auberge, se dirigeant vers le château, continuant à taper aux portes, cette fois des habitants.

Pas de révolte, une rencontre ! Sortez de chez vous, bonnes gens, rejoignez-nous sur la grand place !

Une maison, une autre, encore une autre. Les gardes comtaux, hébétés, virent surgir une princesse sans couronne, qui dut leur montrer son sceau pour pouvoir entrer. A chaque personne rencontrée dans les couloirs, elle disait la même chose. Peu à peu, elle se rapprochait des bureaux des Conseillers, et de celui du Comte.
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Bien le bonsoir, damoiselle ! Allons, venez, nous improvisons une fête sur la grand place. Venez, et amenez du monde au passage !

Le bon.... bonsoir vostre Altesse... Et la voila se perdant dans une révérence toute protocolaire... quand elle releva la tête la princesse était déjà loin...

Azzera se saisit d'une cape à la hâte et se dépêcha d'aller prévenir sa soeur Kali... mais elle cru voir son amie... Lysa... elle allait enfin retrouver Lysa....
**rho, ben me v'la bien, moi, en robe de chambre....** pensa-t-elle en partant déjà frapper à la porte voisine...

Kali? KALI.... c'est moi, ouvre....
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Des bruits dans le couloir, elle était endormie au creux de son épaule .Se tintamarre ce n’est pas possible, elle qui avait besoin d’un bonne nuit.
Chevauchant depuis un bon moment pour servir son Roy. Son homme ronfle et lui ne se réveille pas .il pourait lui tombé le ciel sur la tête

TOC .TOC …

Kali? KALI.... c'est moi, ouvre....


Elle saute du lit , ouvre la porte devant elle Azzera qui lui raconte qu’elle à vu la princesse.
Voila que maintenant aprés cette histoire du Palazzo elle hallucine et délire
Que l’on doit faire une fête surprise prévenir son voisin.
Mais la sa tenue est plus que critiquable ne lui reste que sa chemise .Décemment elle ne peut arpenter le couloir ainsi

Bon ok Azze je m’habille et j’arrive
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kalimalice.....

Et voila que sa soeur, elle, prend le temps de passer une tenue digne de ce nom... pendant un court instant, Azzera eut envie de filer se changer sans sa chambre.... mais elle n'en fit rien... puis si elle y va... heu... et puis non... à chaque pensées contraires, l'apprentie fit un pas d'un coté ou de l'autre... si on l'avait vue à l'instant (décidément) on croirait qu'elle a la danse de saint Guy...

Regard vers la porte fermée ...
Hésitations, indécisions, tergiversations...

Sa cape est longue, ses cheveux sont noués, le visage est sobre...
Il n'y avait aucune chance que l'on sache qu'elle portait une robe de chambre... Puis ses yeux se fixent sur ses pieds... nus... hein? oui, oui, nus!!!
Ah ben, la, ça va pas du tout, elle n'hésite plus, rentre dans sa chambre et lance sa cape sur le lit, se presse pour s'habiller de braies vertes, une chemise blanche qu'elle avait préparée pour le lendemain, un corset assorti... et puis, la sacro sainte paire de bottes dans lesquelles elle glisse une petite arme... après tout... on ne sait jamais...

Repart vers la chambre de Kali... espérant qu'elle soit prête...
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Les yeux plissés dans une profonde concentration, se mordant la langue pour ne pas en renverser à côté, Erwelyn était en pleine préparation de sa liqueur de poire. Des jours qu’elle attendait ce moment, de ne plus être occupée ailleurs, en préparation de mariage par exemple, ou à courir après un taureau à moitié fou de bouillon pour soigner une pauvre damoiselle mordue par un rat.

Toute la subtilité était de réussir à faire rentrer l’alcool dans la bouteille en en renversant le moins possible, pour ne pas perdre une goutte du futur précieux nectar, qui devrait passer encore quelques mois dans sa cave avant d’être dégusté.

C’est alors qu’elle sursauta lorsqu’on vint toquer à sa porte, ce qui eut pour effet de renverser toute son installation précaire sur la table. Elle vit avec affolement tout l’alcool se répandre paresseusement mais sûrement sur le sol, devenant de ce fait complètement inutilisable.

Poussant un cri rageur, elle se demanda bien quel était l’imbécile heureux qui avait provoqué pareil carnage ! Pestant, elle alla ouvrir la porte à grands pas, bien décidé à annoncer ses quatre vérité à la personne qui se trouverait devant la porte !

Aaahhhhhhhhh, mais c’est pas dieu possible ! Qui ? Qui a frappé à cette porte, montrez-vous si vous l’osez.

La porte est ouverte avec fracas, laissant apparaître un Redshark devant elle.

Son cri s’éteint doucement dans sa gorge, pour laisser place à un regard étonné et une bouche dessinant un o silencieux et interrogatif.