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[RP]La Salle des Doléances

Antonio
[Oui, je me suis rendu compte un peu tard... mille excuses]

Antonio écouta la réponse donnée par la Duchesse, et se contenta de faire un signe de tête, une sorte d'acquiescement.
Puis, il resta et écouta le bilan de Frim, l'ex-procureur de Bourgogne, qui elle au moins, avait fait un bilan de fin de mandat ! Même si il ne fut pas étonné de la présence de son bilan, elle qui avait toujours été consciencieuse et assidue, il lui sourit.
A peine quelques secondes après, il avait déjà quitté la salle...

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Maistre Académique de l'Institut Royal de Politique
Ex-Procureur de Bourgogne ~ Ex-Maire de Dijon (4 mandats)
Frim2811
Frim regarda Tonio s'en aller, les mâchoires serrées.

Est ce qu'un autre conseiller viendrait ? question ... elle savait qu'elle transgressait l'habitude, mais elle n'avait rien trouver de mieux, et elle était un peu forcée, vu la tournure des évènements. Elle tenait à dire qu'on ne faisait pas que rien faire, on travaillait aussi, si si !!!!
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Ingeburge
Ingeburge n'avait jamais aimé la salle de doléances. Elle avait pu voir en Provence ce qu'un tel lieu pouvait donner, toutes les demandes y finissaient invariablement en disputes, querelles et autres pugilats. Et ces manifestations débordantes n'avaient rien, enfin presque rien, de constructif, c'était toujours à celui qui dénigrerait à qui mieux mieux ou à celui qui tirerait au maximum la couverture à lui. Et ces constations qu'elle avait pu faire chez les consanguins dégénérés du sud-est, elle les avait faites ailleurs : invariablement, les salles de doléances attiraient les mauvais coucheurs, les esprits chagrins et autres individus portés à ratiociner, les seules exceptions ne permettant hélas pas de racheter aux yeux de la Prinzessin échaudée de ce qui tenait plus de la foire d'empoigne que de l'échange apaisé.
La Bourgogne n'échappait hélas pas à la règle, et elle pouvait observer, alors qu'elle attendait de pouvoir enfin placarder les bilans, les râleurs fondre sur la nouvelle régnante qui venait à peine d'être reconnue. Ingeburge patientait donc contemplant les détenteurs de la vérité universelle en action, souvent penseurs impénitents mais aussi télépathes ou lecteurs bioniques de missives privées à leurs heures perdues. Ces tenants du savoir général se divisaient en deux catégories : ceux qui avaient occupé des postes municipaux et ducaux et qui croyaient, à l'aune de leur expérience, pouvoir tirer axiomes et principes irrévocables et ceux qui en revanche n'avaient jamais rien fait sinon d'étaler leurs croyances fondées sur allez savoir quoi.

Frim avait pris la parole, il fallait croire que c'était le moment de sortir du bois. C'est ce qu'elle fit, ordonnant à son secrétaire d'afficher les feuillets qu'on avait bien voulu lui remettre :

Sorane, Commissaire au Commerce de Bourgogne, a écrit:
Bilan de fin de mandat

Au cours de ce mandat et partant des constatations du précédent mandat, il y avait des mesures prioritaires à prendre pour arriver à équilibrer les dépenses du Duché. J'avais donc plusieurs objectifs :

Révision des impôts : je ne rentrerai pas de nouveau dans les détail, vu que j'avais déjà développé ce point largement au cours du bilan de mi-mandat.
Les impôts ont été augmentés et le texte de loi a été simplifié, ce qui a permis d'augmenter les revenus du Duché.
Sachant que l'augmentation a été effective à la moitié de ce mandat, il y a donc eu deux impositions depuis, et une ville n'a pas encore payé l'impôt pour la dernière quinzaine.
Les chiffres ne sont donc pas significatifs pour les prochains mandats mais cela revient donc à une moyenne de + 300 écus de revenus de plus par semaine pour ce mandat par rapport à revenu des impôts moyens du mandat précédent.

Révision de la grille de prix de référence du Duché : certains prix ont été diminués, d'autres augmentés afin de mieux correspondre à l'évolution des marchés.

Encadrement et diminution des dépenses militaires :
La maréchaussée est restée stable avec une légère baisse par rapport au mandat précédent.
Les frais militaires ont été baissés de 457 écus en moyenne par semaine par rapport au mandat précédent, passant à une moyenne de 2907 à 2450 écus par semaine.

Intendance de l'Ost :
Une petite parenthèse car ce domaine normalement ne relève pas du rôle du Cac.
La réforme mise en place au sein de l'ost concernant son intendance avait comme objectifs :
- Encadrer et suivre les dépenses de manière hebdomadaire pour chaque garnison et armées.
- Diminuer les délai d'attente des paies des soldats.
Une procédure a dont été mise en place pour que le fourrier de chaque garnison et le logisticien de chaque armée fasse un rapport hebdomadaire des dépenses réelles de la semaine et pour que les demandes de mandat soit faites toutes les semaines ou au maximum tous les 15 jours.
Cela permet non seulement de ne pas avoir des paies qui trainent avec des mois de retard comme c'était souvent le cas, ce qui est pénible pour les soldats qui attendent leurs paies, mais aussi pénibles pour le Cac qui se retrouvent avec des prévisions de charges impossibles à établir.
Cette réforme est pratiquement mise en place. Je tiens d'ailleurs à féliciter la garnison de Saint Loup et son fourrier, Guillaumedeux, qui ont rapidement et avec efficacité mis en place cette réforme et qui sont un exemple à suivre dans le suivi des missions. Bravo pour votre réactivité et votre sérieux !

Et pour finir, j'ai également proposé des modifications du codex concernant l'économie et les relations mairie-duché.

Un contrat d'approvisionnement en pierres a été signé également avec le Markgraftschaft von Baden.
Le prêt de 200 pierres pour le BA a été rendu et les 200 quintaux de pierres ont été prêtés au Languedoc.

Quelques autres chiffres :

ACTIFS
Trésorerie : + 5335.45 écus
Stocks : -10 888.4 écus (mais bon la diminution des prix de référence ont aussi joué pour amener la valeur du stock vers le bas.)
Ce qui fait donc une baisse des actifs de -5552.95 écus pour ce mandat.

MINES :
Le revenus moyens de mines est stable par rapport au mandat précédent même si les mines d'or ont moins produits, les autres mines ont compensé.
Des travaux dans les mines ont été entrepris pour un montant global de 12421 écus, soit en moyenne 1552.63 écus par semaine.

ANIMAUX :
Le bénéfice moyen par semaine a diminué de 156 écus au cours de ce mandat par rapport au bénéfice moyen constaté le mandat précédent. Il est passé de 1890 à 1733 écus par semaine.

Économiquement ce mandat n'est pas encore un mandat qui a atteint l'équilibre mais c'est un mandat de transition où des mesures ont été prises pour relever les revenus du Duché et équilibrer le budget.
Les résultats des mesures prises seront donc plus significatifs normalement au cours des prochains mois.

Je souhaite bon courage à mon successeur au poste de Cac et je tiens à remercier les maires pour ces mois passés en leur compagnie, vous allez surement me manquer !
Je voulais également remercier les fourriers de l'Ost pour leurs efforts à adopter la réforme sur l'encadrement des dépenses, l'Etat-Major et les soldats, mais là ils ne se débarrasseront pas tout de suite de moi.
Merci aux conseillers ducaux avec qui j'ai travaillé ces derniers mois.

Et Vive la Bourgogne et notre Quadri-duchesse ! Ainsi que son successeur !


Umondel, Juge de Bourgogne, a écrit:
Un Juge dont les dizaines de courriers de félicitations pour ses verdicts plein de justice et de pondération, lui resteront l'unique reconnaissance des Bourguignons.

Pondération : un terme totalement absent du vocabulaire de certains.

Certains consultants qui ne consultent désormais plus, mais veulent imposer leurs décisions aux conseillers élus.

Le retour du délit de faciès, du copinage et des pressions en Bourgogne.

La venue prochaine au Conseil Ducal, d'enfants de 11 ans.


Ingeburge, Duchesse de Bourgogne, a écrit:
Dire que je suis satisfaite de ce mandat serait mentir, dire que je ne le suis pas serait tout aussi loin de la vérité, ma déception est grande, certains conseillers n'ayant pas cru bon de se montrer assidus, travailleurs et constructifs. Je remercie donc les dames Sorane, Lenada, Jovalpeye, Frim et Jusoor ainsi que le sieur Umondel pour leur constance et régularité. Mais la déception est surtout imputable au fait que je n'ai pas régulièrement géré ce mandat comme je l'aurais voulu. Cela, je le regrette et présente à la Bourgogne mes plus sincères excuses.

Néanmoins, et de cela, je ne m'excuserai certainement pas auprès de mes adorés contempteurs, des réalisations notables ont eu lieu. Avant d'en faire état, j'aimerais rappeler que ce conseil a suivi une régence et pour ceux auxquels ce concept ne parlerait pas et surout à ceux qui font semblant de ne plus le savoir, je rappelle que cette régence n'arien produit, ou si peu, et ce, après quelaues semaines d'un conseil mené par un duc qui n'a pas produit plus. Il a donc fallu, entre deux taquets, deux reproches et deux dénigrements, solder tous les dossiers en attente issu de cette régence, il a également fallu réveiller les conseillers qui demeuraient en pooste et cela est loin d'être une sinécure. Ce fut long, laborieux et cela explique un bilan qui paraîtra mince mais qui demeure, mais si, honorable. Ainsi, des révisions législatives impulsées par les conseillers Sorane et Umondel, des signatures de traités diplomatiques, un engagement économique avec le Baden conclu par la conseillère Sorane, des réalisations au niveau des Deux Fleuves notamment en terme de coopération, une dénonciation incontournable du traité Maathis, un renouvellement de l'Etat-Major, une charte de l'Amirauté présentée par le sieur Ganju, une charte de l'Association pour la Culture Bourguignonne, des nombreuses fonctions institutionnelles pourvues, des travaux minirs gérés par les conseillères Sorane et Jusoor sont autant des actes significatifs et remarquqbles d'un conseil qui s'il n'a pas été le meilleur n'a certainement pas été inactif comme les esprits bilieux le laisseraient accroire.
Pour conclure, un point sur Autun. Certains voient la prise de cette fière cité comme un échec. Certes perdre une ville ne peut être positif, mais il ne s'agit pas d'un fiasco comme la Bourgogne a pu en connaître : la plus grande majorité des biens a été préservée, la reprise a eu lieu le lendemain même et ce, parce que les consignes de sécurité mises en place précédemment et martelées encore et encore durant ce mandat, que ce soit en salle des maires ou par le biais de courriers individuels ont porté leurs fruits. Et si. Je remercie d'ailleurs les AUtunois et les conseillers ducaux présents pour leur réactivité.

Ainsi se termine ce bilan qui ne se veut pas exhaustif, je renvoie donc pour plus de détails au registre des annonces ducales.

Pour conclure, je demeure, quelles que soient mes fonctions et envers et contre tout au service la Bourgogne dont je suis la vassale.
Que le Très-Haut bénisse le Grand Duché d'Occident et ses habitants.


Snell, Général de Bourgogne, a écrit:
Le mandat a commencé sous la menace de l'Eldorado, présente dans plusieurs villes. Je salue les vaillants efforts de nos soldats qui ont maintenu un niveau d'alerte élevé pendant une bonne partie du mandat. Beaucoup leur fut demandé, mais ils ont bien répondu. À la fin, l'Eldorado a quitté le duché avec leur queue entre leurs jambes.

Une lance de soldats a été envoyé en renfort à nos alliés du Languedoc qui étaient au prises avec de brigands.

Le mandat se termine encore sous la menace de brigands, avec des attaques dans plusieurs de nos villes, et malgré la prise d'une d'entre elles, ils n'ont pas réussi à la piller grâce à la politique de sécurité mise en place au préalable.

Je termine sans prétentions. J'aurais sans aucun doute pu faire plus en tant que Général, et je suis le premier à le reconnaitre. Les raisons pour lesquelles je ne l'ai pas fait sont miennes et je ne me cacherai pas derrière elles.


Jovalpeye, Prévôt des Maréchaux de Bourgogne, a écrit:
Je trouve que malgrès la prise d'Autun et l'attaque loupé de Joinville nous nous en sommes bien sorti, juste un petit manque de communication, mais sinon comme dit le génerale Snell, nous avons eu au début une menace de L'Eldorado et une petite menace en fin de mandat, pour ma part il y a quelques petit point à mettre en oeuvre à Savigny mais ce sera plus mon rôle, mais celui du prochain prévôt..

C'était mon premier mandat et j'ai eu plaisir à travailler avec vous, je remercie Lena pour son aide qui m'a beaucoup soutenue je peux dire que j'ai appris le métier grace à elle, je remercie aussi Erick de Josselinière qui m'a donné de bon conseil et Snell, voila pour moi j'ai pas un gros bilan à étalé vu que ma fonction n'a pas de grosse gestion..


Il n'y avait évidemment pas douze bilans, c'eût éte trop beau, mais au moins ceux qui s'étaient mis en frais pourraient être lus.

La tâche de son secrétaire achevée, Ingeburge décida de se retirer aussitôt – présente ou pas, les penseurs ne s'empêcheraient pas... de penser – et suivie de ses hommes, elle salua les personnes présentes avant de quitter les lieux.

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Frim2811
Frim regarda Ingeburge partir, songeuse. Elle connaissait déjà les bilans des Conseillers qui ne souhaitaient pas ou ne pouvaient pas les présenter ici. Seul le bilan de la Duchesse l'intéressait.

Intérieurement, elle salua son honnêteté à reconnaitre la situation vécue. L'honnêteté ne tuait jamais personne, et malgré leurs différents, elle ne fit aucun commentaire sur son bilan

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Lenada
Lena n'avait pas affiché son bilan pas qu'elle n'ai pas eu envie, son traval lui tenait toujours à coeur, c'est surtout par manque de temps et aussi car elle pensait que la vente ou l'achat des bêtes ne devait intêresser que peu de monde.

Elle écrivit quand même un petit bilan


Citation:
La vente d'animaux est en baisse, je sais que c'est la période ou les animaux mettent bas et ou les gens prennent quelques repos bien mérités, mais si vous voulez que les bouchers puissent travailler il faut que chacun une fois reposé s'attache très vite à son travail.

Concernant les embauches de hauts fonctionnaires, j'ai parfois l'impression que la Bourgogne en possède très peu.

Si vous êtes niveau 3 et que vous avez l'agrément du Duché passez me voir dans mon bureau, chaque jour je lance des embauches, d'une vous aiderez votre Duché et ensuite votre trésorerie se portera mieux.

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Baronsengir
Le blond n'arrivait pas à trouver le sommeil. Aussi, après quelques lectures diverses pour la préparation de la messe du dimanche, il se décida à profiter quelque peu de la douceur de la nuit.

Flasnant ci et là, il remarqua des serviteurs comtaux afficher les dernières moutures des décisions ducales. Les conseillers avaient dû travailler bien tard. Le bel et bon seigneur s'avança et parcourut les affiches d'un œil circonspect.

Pas très convaincu, il se décida à porter ses pas en salle de doléances. Un greffier serait toujours présent pour noter ses questions.


La bonne journée. Mes questions s'adressent à la duchesse ou à l'un des conseillers du posle justice.

Je viens de prendre connaissance des modifications apportées à la charte du barreau bourguignon. Je ne vous la citerai pas, vous devez déjà en avoir moult exemplaires.

Ma première question concerne la prime section de ce texte. Plus précisément l'obligation d'estre un avocat bourguignon pour pouvoir faire parter du barreau de Bourgogne. Cela concerne juste ce que l'on peut communément appeler le Barreau de Bourgogne, ou alors l'ensemble des avocats ayant autorisation de plaider, membre du Barreau ou non? En clair, l'on demande pour faire partie du Barreau, d'estre bourguignon. Mais les membres d'autres congrégations autorisées à plaider peuvent-ils estre lorrains ou béarnais et plaider sans problème en cour bourguignonne?

Dans l'hypothèse où l'on séparerait le Barreau des autres congrégations d'avocats, ces dernières n'auraient alors pas à respecter les devoirs incombant au Barreau comme indiqué dans le seconde section? Vu que ces règles semblent ne concerner que le Barreau bourguignon, non pas les autres confréries autorisées.

Enfin, peut-on envisager qu'un avocat ne se trouvant mesme pas en Bourgogne puisse siéger à la cour? M'est avis que ne devraient estres sollicités qu'avocats présents sur notre sol, mais enfin, c'est mon avis comme je le précisai.

Merci pour les réponses qui ne manqueront pas, j'en suis sûr.

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Jai.rarement.tort
Bonjour.

je mapelle Jerome je fete mon 4ème jour de prison dans lindifference generale !
4 JOURS DE PRISON POUR 1 ECU MANQUANT ! Cest Insense !!!

Jarrive a Dijon, je me fais brigander donc je vais ne prison cest logique !

Dijon est une honte, quand allez vous me liberer et condamnez Kamazonia ? Je demande quil fasse le double de ma peine soit 8 jours de prison deja !

Je vous previens, je ne vais pas en rester la, jai du temperament;
jen ai par dessus la tete denvoyer des pigeons et me justifier !
JE SUIOS EN PRISON LE PROCUREUR LE JUGE ILS SONT PAS CAPABLES DE LEVER LEUR PIF ET ME VOIR DANS LA CELLULE ???
Ils servent a quoi la ? A laisser un innocent en PRISON ?
Je peux vous dire que ca va remontrer tres haut jusqua la mort si jamais vous ne vous bougez pas le derriere parce que ca commence a me chauffer toutes ces aneries !

A ma sortie, je vais attaquer en proces pour sequestration, et je vais demander que ceux qui ont commis lerrezur aillent tous le double de jours de PRISON que moi;
histoire de leur faire cogiter un peu ce quest la PRISON et la VERITABLE JUSTICE !

JEROME INNOCENT ET EN PRISON DEPUIS 4 JOURS !
LIBEREZ MOI SVP !!!
Esyllt_catarina
Un page dans la salle du trône ..

Hola mon brave !
Cesse donc de crier ainsi, nous ne sommes pas à la foire !

Si tu es en prison, c'est pour vagabondage, ce n'est guère de notre faute. C'est une restriction royale imposée par notre Roy. Tout étranger [comprendre tout ceux n'habitant pas Dijon] se trouvant dans quelconque capitale sans le sous pour payer une nuit à l'hostel, c'est le cas des victimes de brigandages, se retrouve incarcéré pour vagabondage et ce à titre préventif. Un moyen pour que cela n'arrive plus consiste à soutenir notre Roy à chaque fois que tu empruntes les chemins pour voyager.* Ainsi, en cas de brigandage, tu te retrouves toujours avec un écus au minimum.
Toujours est-il que si tu es là, c'est que tu es sorti de prison.**


Se tournant vers le curé.
Mon père, je m'en vais quérir quelqu'un pour vous répondre.

* Voir le détail ici et
** Tu dois pouvoir cliquer sur sortir de prison et aller travailler pour gagner au moins un écus, payer l'hostel, et donc retrouver un travail etc.

Tout cela est une règle IG, c'est automatique, le juge et le proc n'y peuvent rien .. Les créateurs du jeu ont fait ainsi sans que cela soit contrôlable.

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      Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort
Angelyque
Bonjour mon Père, excusez-moi de ne pas être venue vous répondre avant, j'ai parfois trop tendance à rester enfermée dans mon bureau.

Concernant le Barreau de Bourgogne, en effet seuls des avocats bourguignons peuvent en faire partie. La liste des avocats est consultable ici.

Par décision Royale, les avocats du dragon ont le droit de plaider partout dans le royaume. En conséquence, n'importe quel accusé a donc la possibilité de faire appel à l'un d'entre eux pour pour le défendre.

Depuis peu, il a été décidé que les avocats des duchés membres de l'alliance des deux fleuves avaient également le droit de plaider dans les duchés signataires.

En conséquence, un accusé aura donc le droit d' être représenté pour sa défense par un avocat membre du Barreau Bourguignon, par un avocat du dragon ou par un avocat d'un Duché signataire de l'UDF. Pour information, à ce jour, l'Union des Deux Fleuves regroupe la Bourgogne, Le Bourbonnais-Auvergne et le Languedoc.

Un accusé ne pourra donc pas être défendu par un autre avocat, par exemple un avocat béarnais comme cité dans votre exemple n'aurait pas le droit de plaider en Bourgogne, à moins qu'il ne soit également avocat du dragon.

Pour répondre à votre question concernant l'obligation de présence d'un avocat sur le sol bourguignon pour effectuer sa plaidoirie, il me semble en effet qu'il est plus judicieux qu'il soit présent sur notre sol, je ne vois pas trop comment il pourrait se présenter au tribunal sinon.

Concernant les régles de notre Barreau bourguignon, elle n'engagent en effet que les avocats bourguignons, ce qui me parait logique. les autres avocats ayant déjà leurs propres règlement interieur et déontologie.

J'espère avoir répondu de façon claire et reste à votre disposition pour toute autre demande ou autre explication.

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Ingeburge
Revenu depuis peu de Paris où il avait planché des jours durant sur la généalogie, les testaments, les successions, les ascendances, les descendances, les déshérences, les blasonnements et autres joyeusetés de son office royal, le Cardinal-Archevêque de Lyon se rendit au Palais des Ducs de Bourgogne où il conservait une alcôve au sein du bureau privé du héraut local. Mais, avant de rejoindre directement l'aile réservée aux choses héraldiques, Ingeburge alla en premier lieu en salle de doléances où elle avait à se faire entendre. A son sens, même si le lieu n'avait jamais réellement recueilli ses faveurs, c'était l'endroit le plus approprié pour se faire entendre et la dispenser de rédiger une annonce qui ne serait peut-être pas lue.

La fameuse salle fut en vue et Ingeburge y pénétra. Là, ne sachant trop si des permanences se tenaient à échéances fixées à l'avance ou s'il lui faudrait plutôt solliciter une entrevue, elle déclina titres et qualités et indiqua qu'elle souhaitait s'adresser à la régnante Esyllt de la Louveterie-Montfort.

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Esyllt_catarina
S'assoir sur un trône de bois, certes massif mais dans la finalité assez simple comparé à celui des grands jours, tel était le devoir de la Duduche de Bourgogne. Un devoir ardu auquel Esyllt se pliait finalement volontiers.

Son Porte Parole était prévenu, l'intendant de sa maison aussi, la rouquine ne s'y présentait que sur demande express, après avoir revêtu une tenue adéquate. Celle ceinte dans son bureau n'étant pas toujours du meilleur gout pour un public averti et de qualité.
Aujourd'hui l'occasion se présentait .. Si en premier elle ragea qu'on osa venir la déranger, le fait ensuite qu'on souligna que sa Gracieuse Éminence l'ait appelé Esyllt, usant du raccourcis affectueux et non du nom complet, était sans doute un signe présageant de bonnes choses, "sans doute" dis-je ... Celà l'apaisa et la mit dans de bonnes dispositions.

Apprêtée, La cadette de la Louveterie fit route et arriva bientôt en salle de Doléances, faisant directement face à Auxerre grâce à l'entrée ducale, qu'on pourrait aussi appeler entrée de service ..
Baiser l'anneau ou ne pas ? S'assoir ou aller à sa rencontre ? Considérer sa vassale ou le Cardinal ? Auxerre ou Éminence ? Autant de questions pour lesquelles elle n'avait pas demandé conseil auprès du Héraut.


Votre Auxerroise Éminence .. Déclara-t-elle enfin en s'asseyant sans prendre la peine de faire un pas pour montrer son respect ou sa soumission à la Papauté. Un compromis audacieux qui reprenait celui tantôt usité de "Grascieuse Éminence".
Vous m'avez fait demander, aussi à présent que nous sommes face à face, je vous propose d'exposer votre requête.
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      Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort
Ingeburge
L'attente ne fut guère longue après qu'elle ait exposé sa requête à l'huissier et elle en fut bien heureuse car elle avait fort à faire, devant achever de rédiger des lettres à l'intention de ses correspondants chefs de famille et, après avoir clos ses échanges épistolaires, elle devait encore se pencher sur les brisures fantaisistes que lui avait soumises un noble de Normandie... et cela ne concernait que son office héraldique! Hormis cela, nombre de visites dans la paroisse de Dijon l'attendait ainsi que des emplettes auprès de certain enlumineur.
C'est pourquoi elle s'exprima tout d'abord en ces termes, après avoir légèrement incliné la tête en réponse au salut d'Esyllt :

— Merci à vous de me recevoir aussi promptement.
Et rien de plus. Il ne servait à rien de déclarer qu'elle connaissait la situation : cela serait une perte de temps et elle n'avait guère de propension à la nostalgie.

Aussi, désireuse de ne pas gaspiller les minutes qui lui seraient accordées et de se montrer aussi diligente que son interlocutrice, exposa-t-elle les raisons de sa présence :

— Il y a quelques années de cela, avant même que je ne vinsse m'installer en Bourgogne, j'assistai, en Berry, au baptême d'une petite fille. Cette cérémonie avait été voulue par les géniteurs de l'enfançon en question et fut conduite par les frères cisterciens de Noirlac. Je parle d'un temps dont vous ne souvenez peut-être pas tant vous étiez jeune, car c'est de votre baptême dont il s'agit, mais il vous a changé à jamais, il a fait de vous une fidèle de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne. Il ne me semble pas, alors que l'usage le commande, que vous ayez renouvelé votre serment de baptisée, renouvellement effectué en toute état de cause car vous bénéficiez désormais d'un jugement qui vous faisait défaut du fait que vous n'étiez encore qu'un nourrisson. Pourtant, si l'on me demandait aujourd'hui, eu égard au fait que je suis la première personnalité religieuse de Bourgogne, si la régnante bourguignonne était baptisée, je serais bien en peine pour répondre à cette question.
En effet, bien que moins assidue qu'auparavant à Dijon, les annonces ducales me parviennent, que ce soit par mes gens ou les fonctionnaires ducaux. Aussi, puis-je prendre connaissance de leur contenu exact, de leur en-tête à leur date. A la parution des premières annonces scellées de votre main, les dates m'ont surprise.


Ingeburge marqua une courte pause, le temps pour elle de sortir un vélin d'une reliure de cuir. Elle poursuivit :
— Sainte Marguerite, Saint Pierre, Saint Jacques le Majeur... Je me suis interrogée et ai conclu à quelque folklore dont je n'aurais jamais entendu parler. J'ai laissé passer, persuadée qu'il y avait là une tradition qui vous était chère malgré le fait que vous qualifiez de saints des personnes absentes du dogme aristotélicien et que cette qualité ne peut être octroyée que par la Très Sainte Curie romaine. Mais, las, vos dernières déclarations font référence à la « Transfiguration du Seigneur » et il ne m'est dès lors plus possible de faire montre d'indulgence ou de me taire car je sais désormais qu'il ne s'agit pas de folkore, la théologienne que je suis voit là une formulation païenne.

Et l'Archevêque de Lyon, Juge épiscopal, Inquisiteur à ses heures perdues, Directeur du Séminaire Archidiocésain Saint-Bynarr, Gardien intransigeant du droit canon et en tant que cardinal, garant du dogme de conclure :
— Cet errement de votre part ne se manifeste-il que dans vos annonces? Je ne le sais. Mais si l'on devait m'interroger sur vos croyances, je souffrirais de répondre que vous vous êtes détournée de la Vraie Foi. Détournée car ce ne sont pas là notre dogme et visiblement profane car un calendrier des saintes reconnus par la Très Sainte Eglise existe.

Le premier vélin sur lequel avaient été notées toutes les formulations en question retournèrent dans la reliure et un second en fut sorti. De nouveau silencieuse, la Prinzessin posa son regard comme de coutume indifférent sur Esyllt.
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Esyllt_catarina
Si la présence d'Ingeburge était intimidante, forçant Esyllt à rester droite sur son siège, sans gesticuler ou encore plonger le regard dans une fenêtre, son discours lui glaça le sang. De bout en bout, la Cardinale-Archevêque Bourguignonne mis en défaut la piété de la rouquine, via un constat simple suivit d'une accusation en filigrane. L'heure de la ripos .. de la réponse avait sonné.

Des preuves que vous me montrez, un seul constat s'impose. Si la confiance se gagne difficilement, il suffit d'un instant pour la perdre ..
Un sourire aurait été mal osé en ces circonstances, aussi, la jeune fille prit-elle l'initiative de décrisper, pour commencer, ses maxillaires.

Éminence, ayez l'assurance de mon profond dévouement, de ma totale dévotion envers l'Église Aristotélicienne, Romaine et Universelle !
J'avais pour habitude de dicter à mon secrétaire les annonces avant qu'elles ne soient scellées et transmises au porte parole du conseil ducal et voilà que je me vois trahie et usurpée dans ma volonté d'édicter la parole Bourguignonne.
Il disposait de ma parole sans que je le relise, j'étais aveugle lorsqu'il travaillait pour moi et me voilà en porte-à-faux, me plaçant dans votre bouche sur la triste lignée de l'Imperator angevin ..


D'un signe de main autoritaire, le ton rageur et le regard porté sur deux hallebardiers.
Qu'on aille me chercher Ferdinand Mort-male ! Signifiez lui son arrestation et sa remise conditionnelle entre les mains de l'Officialité Lyonnaise. Je rédigerai moi-même son décret d'arrestation.

Vers son Éminence qui assistait à ce spectacle minable, cette déchéance ridicule pour cette duduche qui n'avait pas encore eu l'occasion de s'élever ...
Je répondrai des accusations qui seront portées à mon encontre. Mon éducation est je l'espère le gage de ma bonne foi dans cette affaire. Une parole et je vous remet l'indélicat. Le silence et il sera châtié, son domicile fouillé, ses références paiennes ou hérétiques brulées, son corps ..
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      Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort
Baronsengir
Le blond avait dû s'absenter de la salle de doléances peu après avoir reçu réponse. L'on avait fait appel à lui et il avait dû se rendre de toute urgence à Paris, puis à Rome. Revenu en territoire bourguignon, il envoya missive à son interlocutrice. Il ne connaissait pas encore tout le gratin local, aussi se renseigna-t-il. Une baronne. Il aimait ce titre, allait-on savoir pourquoi...

Missive fut apportée en salle de doléances tandis qu'il rentrait au presbytère décharger son paquetage. Politesse élémentaire que de répondre aux propos qu'il avait reçu.




Baronne Juge,

le merci à vous pour m'avoir répondu il y a quelques temps en salle de doléances. Je m'excuse de mon abrupt départ, mais diverses obligations m'ont fait quitter précipitamment la Bourgogne.

J'ai bien entendu vos réponses et cela m'a éclairé. Mes primes interrogations venaient justement du fait qu'un avocat non présent sur le sol bourguignon au moment de l'affaire ait été habilité à plaider lors d'un récent procès en cour de Bourgogne.

Le plus étrange a été qu'il a parlé en lieu et place de l'accusé lors de la dernière plaidoirie de la défense, contrairement à la coutume qu'il soit appelé en témoin, ou que l'accusé monte à la barre y lire le témoignage.

C'est peut-estre mode locale, qui veut que le défendeur cède totalement la parole et soit passif à son procès, je ne sais...

Je ne pense qu'il soit utile que soient produits quelques articles précisant le cadre du déroulement d'un procès, mais si le besoin se faisait mander, je porterais quelque proposition à l'assemblée.

Qu'Oane vous guide dans votre mission.

Salutations aristotéliciennes.

BaronSengir



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Ingeburge
Ce que les jeunes gens oubliaient tout le temps, ou se plaisaient bien volontiers à occulter pour mieux ensuite seriner que les grands ne pouvaient de toutes les façons ni comprendre leur état d'esprit ni leurs désirs et aspirations tout en exigeant d'être traités comme des grandes personnes, c'est que les adultes, avant de le devenir, avaient eux-mêmes été des jeunes gens et qu'à ce titre – à condition bien sûr de n'être pas devenu des vieux cons – ils savaient fort bien ce qui animait un esprit enfantin ou adolescent et avaient eux-même commis nombre de tours pendables dans leur jeunesse. Muni de cette information capitale, l'on avait pour autant peine à croire quand on la croisait, que l'intransigeante Prinzessin avait été une fillette. Et pourtant si, si – mais si! – Ingeburge avait été une enfant joyeuse bien qu'un peu taciturne par moments et seuls les événements de l'existence n'avaient fait qu'alimenter sa propension native à se montrer aussi chaleureuse que la banquise.
C'est donc en connaissance de cause qu'elle écouta Esyllt, curieuse d'entendre quelle excuse lui serait servie. Ce qu'elle entendit ne fit qu'aller dans le sens de ses préventions et peu convaincue, elle releva à dessein ce qui l'avait interpelée :

— C'est donc la faute de votre scribe, soit. Mais il appert que vous agissez bien légèrement en ne relisant pas les annonces que vous dictez et il ne faut pas être bien éveillé pour entrevoir les sombres perspectives que cette légèreté que vous reconnaissez comme vôtre aurait pu engendrer. L'hérésie n'est pas la seule source de désordre, loin s'en faut.

Le coupable désigné fut réclamé et après que le cliquetis armures des halebardiers présents dans la salle de doléances se fut apaisé, le Cardinal répondit à la régnante, toujours aussi placide :
— En ce qui concerne votre secrétaire, mes clercs sauront s'en occuper, point n'est besoin que vous vous érigiez en juge là oùvous vous posez déjà en accusateur. Quant à vous, accusations, certainement pas; présomptions, cela est certain. Je ne remets nullement en cause vos accusations mais certains de vos actes, la nuance est de taille car cela ne concerne que votre personne. Ainsi, puisque vous professez un si vibrant attachement la Très Sainte Eglise aristotélicienne, gardienne et garante de la Vraie et Unique Foi, je gage que vos voeux d'allégeance au Très-Haut seront sous peu renouvelés, le bel et blond curé de Dijon saura vous guider.

Le parchemin qu'elle tenait en mains fut ensuite tendu à Esyllt :
— Aidée de ceci, vous pourrez débuter votre pastorale un peu plus éclairée qu'aujourd'hui et vous pourrez vous-même dater vos écrits, tant officiels que privés. Il s'agit du [urlhttp://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=179905#179905]calendrier des saints aristotéliciens[/url].
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