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[RP] Mary ! où es tu ?

Atthenais
Une petite fille tout blondinette errait dans les rues de Péronne. Sa nounou Mary l'avait envoyé à la ville pour donner une lettre à une grande personne. Elle la donna à une gentille dame du nom de Dayhna qui tenait une taverne. La petite avait demandé ce qu'elle disait et la tavernière lui avait répondu que Mary était malade et qu'elle allait s'occuper d'elle.

Atthenais vivait donc depuis quelque temps avec Dayhna. Mais très tôt chaque matin, la petite se sauvait pour partir à la recherche de Mary qui lui manquait tant. C'est qu'elle l'avait élevée depuis tout bébé, sa maman était morte en la mettant au monde. Aussi la petite n'avait connu que Mary et jusqu'ici avait vécu heureuse à la campagne entre les poules, les vaches...

Ce matin là elle avait quitté le foyer de Dayhna très tôt pour partir à nouveau à la recherche de Mary. Elle déambulait donc dans Péronne en criant :

MARRRRRRRRRRRYYYYYYYYYYYY ! OU ES TU ? MARRRRRRRRRYYYYYYYYYYY !

Ses petits pas l'emmenaient partout, dans les tavernes où elle grignotait tout ce qu'elle trouvait, sur le marché, dans le verger. Fatiguée à force de marcher elle s'assit au pied d'un pommier et se recroquevilla sur elle- même, triste, abandonnée par sa Mary. Elle s'endormit dans l'humidité matinale, rêvant que sa nounou la prenait dans ses bras comme elle le faisait souvent et la berçait en lui chantant de douces berceuses.

Ce que la petite ne savait pas c'est que sa Mary était décédée à présent, la maladie l'ayant emportée. La nounou avait juste eu le temps d'écrire au père de la petite et s'était éteinte à la réponse lui disant qu'il viendrait la chercher et s'occuperait de sa fille. Celui-ci devait être sur les routes à présent.

Mais pour l'heure la petite dormait paisiblement dans le verger.
Killijo_de_denere
[Dans les rues de Péronne]

Killijo était arrivé, après une halte à Compiègne. Il avait bien pris son cheval, mais il avait préféré profiter du confort d'une chambre dans une auberge plutôt qu'une forêt où il dormirait moins bien. Ainsi, son fidèle intrépide avait pu être soigné comme il l'aimait à le voir, et lui avait passé la soirée couché dans sa chambre à réfléchir.

Il réfléchissait au dernier courrier de Douchka, qui semblait aller bien mal, et qui ne savait plus trop où elle en était. Il se demandait de plus en plus s'ils pouvaient continuer leur vie ensemble. Elle semblait aspirer à une vie calme et simple, il rêvait d'aventures et de voyages. Elle voulait le suivre partout où il allait, mais bien souvent, elle n'y parvenait pas, puis elle le lui reprochait. De retour à Saumur, il avait déjà prévu d'aller rendre visite à une pupille de sa mère, elle n'avait pas dit vouloir le suivre. Aurait-il la force encore de lui demander de patienter, ou de lui donner l'envie de continuer ? Il ne savait plus. Il se retrouvait déjà avec une petite fille sur les bras, dont il ne savait que faire, il ne savait pas ce qu'elle en dirait, peut être préfèrerait-elle rester seule, et repartir sur les routes. Ou peut être adopterait-elle l'enfant...

Et sa famille ? Il n'en avait parlé à personne, hormis sa soeur. Sa mère ne savait pas qu'il était papa. D'une petite bâtarde, issue de ses amours avec une de ses femmes de chambre. Qu'allait-elle dire de tout cela ? Il lui avait présenté une roturière, lui, fils d'une famille noble, maintenant, il allait lui annoncer qu'elle était grand-mère d'une petite bâtarde, fille d'une roturière. Il lui semblait qu'il était le vilain petit canard de la famille. Il était resté allongé bien longtemps, laissant le sommeil le gagner. Il était reparti tôt pour arriver à Péronne au petit matin.

Dans la ville, où les habitants commençaient à se lever, il avait d'abord cherché une auberge, où laisser Intrépide se reposer. Il avait ensuite commencé à poser des questions sur une Mary, qui s'occupait d'une petite fille nommée Atthénaïs. Les gens semblaient connaître une petite blonde, qui était très attachante. Une blonde, comme sa mère... Il continua à déambuler dans la ville pour recueillir des informations, et enfin trouver cette enfant.

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Heureux charpentier Saumurois
De la famille des Dénéré et Beaufort
Voyageur insatiable
Damefrenegonde


[Bureau de la Bourgmestre]

Les parchemins étalaient sur le grand bureau de bois finement sculpté cachaient la jeune bourgmestre, penchée sur une lettre.
De bonne heure elle s'était attelée à ses tâches quotidiennes afin de pouvoir profiter du reste de la journée qui semblait fort agréable.
Le printemps s'étant installé sur le village Péronnais, elle avait laissé ouvert la fenêtre de son bureau afin de respirer l'air frais.
Les bruits de l'exterieur lui parvenaient et c'est dans cette joyeuse cohue qu'elle travaillait.
Mais une petite voix lui fit relever la tête de son ouvrage.


MARRRRRRRRRRRYYYYYYYYYYYY ! OU ES TU ? MARRRRRRRRRYYYYYYYYYYY !


Se demandant qu'est ce qu'il se passait, la Péronnaise posa sa plume et s'approcha de sa fenêtre.
Elle aperçut un petit bout blond comme les blés déambuler dans les ruelles, l'air perdu.
Cela était fréquent de voir des enfants seuls dans Péronne, mendiant quelques pièces ou s'amusant des passants.
Mais la gamine semblait angoissée. Fréné dont la bonté du coeur n'était plus à faire se hâta pour rejoindre l'enfant.
Elle enfila sa cape de mousseline, idéale pour les matins printaniers encore frais et sortit en prenant soin de refermer à clé son bureau.

Mais c'était sans compter sur la rapidité de la jouvencelle...La gamine avait déjà tracée son chemin.
Fréné arrêta alors un paysan pour lui demander renseignement. Il lui indiqua par où elle était passée et sans perdre une seconde la belle prit la même direction, vers le verger.

Son parcours ne fut pas de tout repos...Les villageois ne cessaient de l'accoster pour la saluer, ou poser des questions. Toujours présente pour eux elle essaya de répondre, sourire aux lèvres en vitesse pour perdre le moins de temps possible.

Après plusieurs longues minutes elle arriva enfin au verger.
L'odeur des arbres fruitiers titilla ses narines et elle s'engouffra dans les allées à la recherche de la petite fille.
Elle ne chercha pas longtemps, la blondinette dormait paisiblement sous l'ombre d'un oranger.
La belle esquissa un sourire et fut soulagée de la voir ainsi sereine.
Elle s'installa auprès d'elle en prenant soin de ne pas froisser sa robe, profitant des rayons de soleil qui se faisaient plus chaud. Elle ne dérangea pas le petit bout qui semblait apprécier ses rêves. Elle attendit juste qu'elle se réveille pour la cajoler si le besoin s'en faisait sentir...


Je me suis permise de participer à votre rp.
Si cela vous dérange n'hésitez pas à me le faire savoir et j'effacerais mon post.

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Atthenais
[dans le verger]

Atthenais dormit un bon moment, alternant soupirs et sourires selon ses rêves. Le chant des oiseaux la réveillèrent. Elle bailla, frotta ses yeux, s'étira.

Puis elle ouvrit enfin ses yeux. Elle vit que le soleil pointait et commençait à la réchauffer, inondant ses cheveux de mille reflets dorés. Elle sentit enfin une présence près d'elle. Elle tourna la tête et vit une très belle dame assise, avec une très jolie robe.


Bonzour ! Je suis Atthenais. T'es qui toi ?

La petite bailla à nouveau. Elle avait bien du mal à se réveiller. C'est qu'elle était partie très tôt ce matin. Et son petit ventre commençait à grogner.

Z'ai faim ! T'as à manger s'te plait ?

La petite regardait toujours la dame de son visage d'ange.

Le rp est ouvert à tous ceux qui veulent participer
Divona
Divo ceuillait des fruits et s'arrêta devant la ptite. Elle veut à mangé ?

[i] Bonjour ptite, moi c'est divona. Ou divo stu préfère. Tiens, mange et file, tu sais traîné dans les rues c'est pas très sur. Si tu as besoin, viens à cette taverne : "l'auberge des amis". Là, je te donnerai à boire.

[b]Divo lui tendit une pomme et lui sourit
Atthenais
Une autre dame arriva et se présenta. Atthe tourna la tête vers la nouvelle arrivante qui disait s'appeler Divona. Celle-ci lui tendit une pomme. La petite sourit et la remercia.

C'est que Mary avait bien éduqué la petite, elle lui rappelait chaque jour : Ma petite Atthe tu dois toujours être polie avec tout le monde et tu deviendras une grand dame. La petite riait quand elle disait ça. Elle avait vu des images de belles dames avec des robes somptueuses et même avec des couronnes sur la tête. Souvent elle s'était amusée à mettre une robe à Mary qui trainait par terre et elle se mettait une couronne de fleurs sur la tête. Ensuite elle courait voir Mary en tombant souvent vu qu'elle marchait sur la robe, faire irruption dans la cuisine et dire :

coucou Mary ! ze suis la princesse Atthe !

La petite et sa nounou riait aux éclats. Ah ! quelle était heureuse la petite avec Mary !

Bonzour Divo ! Merchi pour la pomme ! Moi c'est Atthe. mais ze traine pas dans les rues moi. Ze serche Mary, c'est ma nounou à moi et rien qu'à moi. Mais ze la trouve po. Vous l'avez vue ?

La petite se leva en grignotant sa pomme avec ses petites quenottes. Mary lui manquait terriblement et avait hâte de se blottir dans ses bras.
Armant_le_temeraire
Les crocs, il avait, l’Armant. La dalle, l’estomac à sec, l’œsophage lyophilisé, le gosier desséché. Un jour entier où il n’avait rien trouvé que des racines et un maigre lapereau à se mettre sous la dent. C’était largement au-dessous des quantités qu’il fallait à notre homme, robuste et haut de taille.

« Mon Royaume pour un cerf bien braisé, nom d’une gargouille puante ! Mon Royaume ! »

De Royaume, il n’en avait évidemment point. Mais à ce stade de mécontentement, il pouvait s’inventer quantité de châteaux en Espagne.

Il arrivait à Péronne, enfin. Sans le sou, pourtant. L’avait tout dépensé dans les bordels d’Amiens, l’Armant. Trop tentantes, les ribaudes amiénoises. Et les chopes de bière qui allaient avec aussi.
Il tenta bien de quémander un bout de viande à quelque tavernière en chemin, mais ces dernières le renvoyèrent de leur établissement comme un vulgaire ruffian.


« Groumpf ! La charité, d’nos jours, c’est ti plus c’que c’étions. »

Il aperçoit un verger, non loin de là. Ouf ! Au moins pourrait-il se sustenter de quelques pommes bien rondes et sucrées. Du moins s’il ne se faisait pas choper par quelque responsable de mairie traqueur de fripons pillards.

À grandes enjambées, il se dirige vers le verger, surveille ses arrières, hésite quelques secondes, puis saute par-dessus la petite barrière séparant la ouche du reste du village.
Il faut faire vite, mais déjà, il entend du bruit non loin de lui.

Ni une, ni deux : notre bon gueux court vers le premier pommier qu’il voit, arrache une demi-douzaine de fruits à l’arbre, forme une espèce de panier avec le bout de sa chemise dans laquelle il fiche les pommes, détale à nouveau à la recherche de la sortie, réussit à se perdre et… trébuche sur une souche d’arbre.

Le gueux s’étale de tout son long, et son déjeuner fruitier s’éparpille à terre.


« Nom de nom d’une queue de putois vérolée ! Satanée souche de l’enfer ! Tas de fumiers ! Résidu de boqueteau moisi ! Ramassis de lombric glutineux ! »

Il lève le regard, à la recherche de ses pommes égarées, et tombe… sur une chausse. Deux chausses, trois chausses… six chausses !
Les iris se lèvent un peu plus haut, et tombe sur ceux de trois dames. Ou plutôt deux dames, et un mouflet.
Ne sachant plus où se mettre, Armant reste à terre, l’air le plus embarrassé du monde.
Damefrenegonde


La fillette se réveilla enfin.
Fréné l'accueillit avec un large sourire emplit de tendresse.
La gamine se présenta et lui demanda de faire de même


"Bien le bonjour jolie Atthenais, je suis Frénégonde, heureuse de faire ta connaissance."


Elle savait que les enfants aimaient qu'on les traite comme des adultes, c'est pourquoi elle lui tendit une main amicale pour sceller la rencontre.
Mais l'enfant n'en avait cure, ce qui l'a turlupinait à cet instant précis c'était son ventre qui criait famine.
Par chance la Péronnaise avait dans sa besace de quoi régaler la petiote mais elle fut devançée par Divo.
Elle ne l'avait pas remarqué, trop occupée à veiller sur Atthenais.


"Tiens bien le bonjour Divo, mille excuses je ne t'avais point vue."


Malgré la pomme, Fréné sortie tout de même une miche de pain et la tendit à la blondinette.


"Tu as de la chance je suis boulangère.
Au moins tu as le plat et le dessert."


Elle lui adressa un petit clin d'oeil piqué de malice.
Puis la fillette se mit à parler d'une dame, une certaine Mary...Fréné qui connaissait la plupart des habitans de son village ne se souvenait pas l'avoir rencontré.
Mais cela devait avoir une sacrée importance pour l'enfant car c'était ce même nom qu'elle avait crié sous sa fenêtre.

Se relevant et nettoyant les pans de sa robe elle s'approcha d'elle et se mit à genoux pour être à sa hauteur. Elle voulait l'aider, sentant que cette personne était chère à son coeur.


"Mary dis tu?
A quoi ressemble t elle Atthenais, peux tu m'en dire plus?"


Mais point le temps de reçevoir de réponse...Un grand fracas se fit entendre derrière elle, et trouva à ses pieds des pommes fraichement cueillies.
La scène continua avec des jurons crachés d'un être en colère.
La belle se retourna et remarqua un homme étalé au sol, rouge de confusion tant la scène était cocasse.

Fréné ne put s'empêcher de sourire et essaya d'étouffer son rire moqueur.
Elle adressa un regard à la pitchoune, lui ébouriffa ses boucles blondes et s'approcha de l'inconnu.


"Rien de mal Messire?
Vous nous avez fait une sacrée peur!
C'est ce qui s'appelle une entrée fracassante."


Elle s'activa à ramasser les quelques pommes qui butaient contre ses pieds et les lui tendit.


"Je crois que ceci vous appartient.
Fichtre vous videz mon verger."


Elle lança cette remarque sur le ton de la plaisanterie voulant dissiper tout malaise.

"Permettez moi de me présenter je suis Frénégonde, Bourgmestre de Péronne."


Désignant du doigt la blondinette


"Et voici Damoiselle Atthénais, la fillette aux boucles d'or."


Sourire attendri vers l'enfant qu'elle prenait déjà en affection.

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Atthenais
Atthénais prit le pain que lui tendait dame Frénégonde avec un grand sourire. C'est qu'elle avait grand faim la petiote.

Ensantée Fénéconde ! heureuse de faire ta connaissance et merchi pour la pomme.

Contente qu'on la prenne pour une grande, même si la petite avait écorché plus au moins le nom de la dame, elle mordit un bon coup dans le pain, alternant la pomme et le pain.

La petite rit quand Frénégonde lui dit qu'elle avait le plat et le dessert. En général elle préférait manger les dessert.

La dame lui demanda ensuite comment était Mary. Pour Atthe c'était la logique même tout le monde connaissait sa gentille Mary.


Elle s'apprêtait à répondre quand un grand bruit se fit entendre et des pommes roulèrent à terre. La petite tourna la tête et éclata de rire.

T'as vu... hi ! hi ! c'est rigolo... ha ! ha ! il a fait poum... hi ! hi !

La petite avait du mal à parler tant elle riait. La belle dame s'occupa du messire et Atthe s'approcha.

T'as crop bu ? T'es soul ?

La petit tira sur le bras du monsieur pour l'aider à le relever mais elle tomba sur son postérieur. Elle rit à nouveau.

Ha la la ! t'es crop gros et crop lourd !

Pendant ce temps dame Frénégonde faisait les présentations, aussi la petite se mit à plat ventre devant le messire et le regarda dans les yeux.

Dis ! t'as pas vu Mary ?
Armant_le_temeraire
Et voilà, on se gaussait de lui, à présent. Il faut dire qu’il y avait de quoi. Le cheveu hirsute, le visage cramoisi, les vêtements plein de terre… Sans parler de l’air penaud qui s’affichait sur ses traits à l’instant.

L’on s’activait autour de lui. Une des damoiselles, dont il ne voyait que la chevelure -flamboyante-, s’employait à ramasser les pommes perdues, pendant que la gamine à côté d’elle le raillait gaiment et babillait des choses à propos d’une certaine Mary dont Armant n’avait que faire.

L’homme grommela. Il n’aimait pas les gosses. Il avait toujours eu l’impression que les mouflets lui portaient malheur. Voilà évènement qui lui donnait de nouveau raison.

Il maronna un vague « merci » quand la damoiselle lui tendit les pommes, qui eurent tôt faire d’atterrir dans sa besace. Il allait fourrer la dernière dans le sac, lorsque l’amène jeune femme se présenta :


"Permettez moi de me présenter je suis Frénégonde, Bourgmestre de Péronne."

Diantre ! La Bourgmestre ! Il chipait des pommes sous le nez de la bourgmestre !
Une idée, vite ! Déguerpir à la vitesse d’un goupil ? Faire du gringue à la damoiselle pour dévier son attention ? Prendre la gamine en otage pour qu’on lui laisse ses pommes (et peut-être pour l’échanger contre un cerf après) ?

Ne se satisfaisant d’aucune de ces solutions, notre bon gueux opta pour la comédie, et s’employa à afficher une mine aussi innocente et affable que possible.
Sourire courtois, gestes sûrs, regards engageants et air sociable, Armant se releva -ignorant au passage le mouflet-, effectua une respectueuse révérence, et fit un effort dans son langage pour saluer la Mairesse.


« Madame, c’est un honneur. Mille excuses pour cette turbulente entrée. Au vrai, il n’est pas dans mes habitudes de me jeter aux pieds des damoiselles aussi prestement. Mais que ne ferait-on pas pour saluer votre beauté. »

Allons. Un peu de gringue ne ferait pas de mal. Et puis ces paroles n’étaient pas tout à fait dénuées de vérité : la jeune femme avait un charme certain.

« C’est un beau village que vous gérez là. Je n’en ai pas encore parcouru toutes les ruelles, mais l’ambiance y est plaisante, et ses habitants affables. »
Killijo_de_denere
_ Une chtiote blonde ? Ouais, j’en ai vu une ! La petite de la Mary qu’est morte y’a pas trois jours. Elle est au verger, j’l’avions vue passer hier soir, me semb’.

L’homme se gratte la tête, d’un air assez peu convaincu. Il montrait le chemin vers les vergers à Killijo qui le remercia d’une piécette que l’homme fit rapidement disparaître dans ses braies. Il alla promptement vers le verger. La petite devait y être seule. Aristote seul savait bien ce qu’il pourrait lui arriver. A moins qu’elle ne soit débrouillarde comme Lexy. Il se rappelle que la petite courait les routes d’une ville à l’autre à l’âge de 5 ans. Il pria intérieurement pour ne pas avoir une fille qui aurait son caractère. Tout en marchant, il arriva vers le verger où il vit que nombre de personnes y étaient déjà affairées.

Des hommes, des femmes, des propres, des sales... Il vit même un vagabond à l'air hirsute qui semblait plus chiper des pommes blettes tombées à terre que de cueillir des belles pommes fraîchement cueillies de l'arbre. Il regardait partout, errant dans les allées, avec un panier que l'on lui avait donné à l'entrée. Il ne cueillait rien, semblant chercher LA pomme. Peut être allait-il trouver sa petite merveille à lui, celle dont il lisait tant ces derniers jours, mais dont il ne savait même pas à quoi elle ressemblait. Pas d'enfant icident. Il désespérait de la trouver ici, mais par acquis de conscience, il continuait à arpenter les allées.

Il arriva dans les allées où l'on mélangeait pommiers et d'autres arbres. Il continuait à chercher quand il entendit une femme parler, et une voix d'enfant. Elle riait, se moquant d'une autre personne. Il s'approcha pour voir si c'était sa petite pomme d'or.


Bien le bonjour, je suis Killijo, de Saumur. Enchanté de vous rencontrer. Puis-je m'asseoir un peu à vos côtés, j'ai fort besoin de repos.

D'ordinaire, il avait le contact facile, mais il n'avait point pour habitude de s'introduire si vivement auprès des gens. Elle était blonde, comme sa mère, il lui semblait reconnaître un air des Dénéré, il voulait en avoir le coeur net. Il regardait à peine la dame, que pourtant, en situation normale, il n'aurait pas manqué de courtiser. Il ne voyait que Boucle d'Or, était-ce sa petite fille ?
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Heureux charpentier Saumurois
De la famille des Dénéré et Beaufort
Voyageur insatiable
Damefrenegonde


Le sire en question pour cacher sa gêne et les pommes volées commença alors à flatter la belle.
La rousse esquissa un sourire, elle appréciait les gens sûrs d'eux, au contact facile.
Lorsqu'il se mit à parler de sa ville, elle se gorga d'une certaine fierté.

"Je vous remercie pour ces compliments sur mon village. J'avoue que je tiens enormément à l'accueil réservé aux voyageurs, les Péronnais sont sociables et bons."

Elle en profitait pour mousser un peu Péronne, un peu de publicité ne pouvait faire de mal.
Passant outre la tonne de fruits que l'homme rangea hâtivement dans son sac, la jeune bougmestre posa son regard sur la fillette. Elle se régalait de sa miche de pain, à plat ventre dans l'herbe fraîche.


Mais point le temps de discuter avec sa nouvelle rencontre, un jeune homme au bouc naissant fit son apparation.
Il s'installa auprès d'eux réclamant un peu de repos. Fréné fut fort heureuse de voir que Péronne reprenait vie. Cela faisait bien longtemps que la ville semblait déserte.
S'adressant au nouvel arrivant


"Je vous en prie Messire faites donc.
Ce lieu est ouvert à tous et à en voir votre fatigue un peu de repos ne sera pas de trop."


Elle remarqua le regard insistant de l'homme sur la blondinette, jouant avec une mèche de cheveux comme à son habitude elle réfléchissait.
La connaissait il?
Pour rompre ce silence elle lança

"Quelqu'un aurait il entendu parler d'une certaine Mary?
Atthenais la réclame depuis longtemps et je ne peux hélas répondre à sa requête ne connaissant point cette dame."

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Atthenais
Et voilà le voleur de pommes s'était relevé en l'ignorant, en ne répondant pas à sa question. Atthe ne le trouva pas gentil du tout du tout. Du coup elle se concentra sur sa nourriture, continuant à manger à plat ventre dans l'herbe mouillée. Nulle doute que sa robe allait être toute sale. Et Mary allait la rouspéter.

Elle finissait ses dernières bouchées de son pain et de sa pomme quand un autre homme arriva dans le verger. Celui-là ne tomba pas et tint bien sur ses jambes. Elle s'assit et balança son trognon de pomme sur le méchant monsieur qui ne lui avait pas répondu.

Ensuite elle se mit debout et s'approcha du monsieur bien habillé qui se présentait comme venant de Saumur. Dame Frenegon leur demanda peu après si ils avaient vu une certaine Mary. Peut-être aurait elle enfin la réponse à sa question.

La petite ne cessait de regarder le messire qui la scrutait avec insistance.


Ensantée Killizo ! moi c'est Atthe ! Dis c'est où Saumur ? Mary est là-bas ?

La petite toucha les vêtements riches du monsieur avec ses mains sales, elle n'en avait jamais vu d'aussi beau.
Armant_le_temeraire
Le larcin était passé inaperçu. Croyait-il !
Cela avait au moins le mérite de le mettre un peu plus à son aise.
Il allait poursuivre la conversation, lorsqu’un sieur se joint au petit groupe, faisant une entrée aussi inattendue mais point aussi agitée que celle d’Armant.

À sa présentation, Armant haussa un sourcil songeur. Kilijo… Il avait déjà entendu ce nom. Sans doute lors de son séjour en terre saumuroise, aux côtés de la Duchesse Fitzounette.
Il se tut, laissant la charmante Bourgmestre faire un bon accueil au sieur, et se contentant d’un bref hochement de tête en guise de salut.

Déjà en quête d’un moyen de s’éclipser pour bouffer ses pommes tranquille, Armant, pensif, fut surpris de sentir quelque chose heurter son mollet. Il jeta un œil, et aperçut, en même temps qu’un trognon dégarni au bas de sa chausse, le regard espiègle et vengeur de la gamine.
‘Lui aurait bien foutu une bonne tarte, à la mioche, mais il savait d’expérience que ce genre d’attitude ne plaisait guère à femelle, et Armant ne voulait surtout pas déplaire à l’élégante rouquine d’en face.

Il se contenta donc d’un grognement et d’un regard assassin, râlant intérieurement contre cette maudite époque où les torgnoles infligées aux sales mômes étaient devenues choquantes.

Vint le moment où la Bourgmestre s’enquit de l’identité de la damoiselle Mary dont le mouflet parlait tantôt.


« Pour mi, n’étant point de cte bourgade et n’y connaissant pas un zigue, j’doute ben de pouvoir vous être d’eune quelconque aide dans votre recherche. »

Il avait repris son parler habituel, ne sachant guère se débarrasser longtemps de ses habitudes de langage.
Killijo_de_denere
Mary ? C'était donc sa petite fille, celle qu'il cherchait partout. Elle s'appellait Atthénaïs, comme Mary le lui avait écrit. Elle avait en effet des airs de ressemblance avec sa mère, même s'il ne se rappelait plus vraiment d'elle. Maintenant, il remettait un visage sur la mère de son enfant. Il se souvenait aussi de leurs moments passés Il était un peu songeur, et n'avait point vu que la petite était en train d'essuyer ses mains sur ses vêtements.

Il la regarda, s'abaissant à son niveau et lui dit


Petite, je crains que Mary soit partie loin. Bien plus loin que Saumur encore. Par contre moi, je suis venu te chercher. Pour que tu vienne à Saumur avec moi. C'est Mary qui le voulait.

Il ne savait comment expliquer à cette enfant qu'il était son père, et qu'elle allait désormais venir vivre chez lui, loin d'ici, dans une nouvelle ville. Il ne s'occupait pas du paysan qui semblait assez furieux du comportement de sa petite. En effet, il y avait pas mal de travail pour son éducation. Il ne savait pas ce qu'il ferait, ni ce qu'il pourrait tolérer ou pas. Il n'avait que peu d'expérience des enfants, ayant plutôt joué le tuteur avec une petite fille, quand elle en avait besoin, mais jamais au quotidien comme il s'y attendait. Se tournant vers la dame Frénégonde, toujours à genoux devant la petite :

Je connais Mary, enfin j'ai eu des nouvelles d'elle par courrier.

Il sort un parchemin de son mantel, et lui montre le premier courrier qu'il avait reçu d'elle où elle lui annonce qu'il est l'heureux papa de cette enfant. Se tournant vers le paysan, il lui dit

Je suis désolé pour son attitude, elle est encore bien jeune, elle ne connaît pas les usages des adultes.

Se tournant à nouveau vers Atthénaïs, il la regarde et lui dit.

Petite, on ne doit pas se comporter ainsi avec les adultes. C'est pas gentil. Vas lui faire un bisou pour te faire pardonner.

Il se relève et regarde la dame Frénégonde un peu confus, tenant de lui faire comprendre qu'il aurait bien besoin d'un conseil.
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Heureux charpentier Saumurois
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Voyageur insatiable
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