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[RP] Allégeances et Serments en Duché de Touraine

Senctus
Senctus traversa le château pour rejoindre la salle du trône où avait commencer la triste cérémonie d'allégeance où des gens reconnus nobles sortaient une fois tous les deux mois pour valider ce qu'ils devraient vérifier au quotidien... Ô tristesse !

Senctus observa une petite file qui semblait attendre pour une audience devant le Duc. Cela l'amusait, il prit une coupe et la but d'une traie avant de s'approcha du Duc.

Il se posa à bonne distance de lui et fit une génuflexion en proclamant d'une voix forte :


Moi, Senctus, par la presente, main posée sur le livre des vertus,
et devant le peuple de Touraine et devant Dieu, jure et fait
serment d'estre un conseiller ducal exemplaire, de faire preuve d'assiduité
et de d'estre le plus compétent possible en mon domaine.
Je devrais servir les intérêts des tourangeaux et non les miens.
Je serais présent à chaque réunion, à chaque crise. J'irais au contact du peuple,
que je défendrais en prenant les armes si la Touraine était en danger.

Je jure devant Dieu et les Hommes d'accomplir mes taches dans la meilleure
entente possible et de faire en sorte de faire progresser la Touraine.
Le Conseil est un et indivisible. Ainsi, je jure de ne point l'attaquer en public,
instillant ainsi faiblesse auprès de nos ennemis.

S'il advenait que je renie ce serment, qu'on me considere parjure et
traitre à la parole donnée. Je devrais démissionner et laisser ma place à un
tourangeau plus compétent et animé d'une force plus grande que la mienne.

Je fais mien ce serment toute la durée du règne du Duc Hijikata.
Je prie le ciel de ne jamais avoir à regretter cet engagement.
Bitterly
Tandis que la chieuse aux cheveux bruns parlait avec "Zadeuuuuuuuuuuuh", elle écouta d'une oreille Hijikata, le Duc s'il vous plait, qui remerciait Hakon pour finir par attendre le conseiller ducal non noble suivant. Quelques secondes tout juste après, Kref faisait son entrée et... Se dirigeait vers elle.

L'accueillant d'un sourire elle lui répondit rapidement.


- Bonjour Kref ! J'ai l'impression que cela fait une petite eternité que je ne t'ai vu ! J'espère que tu as amené ta flasque avec toi... La boisson n'est que peu abondante ce jour comme tu peux le voir... Enfin si on excepte les boissons non alcoolisées evidemment. Passer après moi ? Oui bien sur si tu le souhaites. Enfin pour l'instant il nous faut attendre que les conseillers non nobles aillent prêter serment. Tu sais cette vieille tradition ? Jij... Euh Hijikata sa grasce magnifique, l'a remise au gout du jour... Donc il nous faudra patienter un peu, sauf si tu es pressé, je suppose que tu pourras dans ce cas, t'avancer un peu avant.

Regard vers Jades tandis que Senctus s'avançait pour prêter serment à son tour.

- Je ne te présente pas Jades, je suppose que tu connais notre actuelle capitaine.

Et rebelote.

- Et que toi Jades tu connais Kref, notre intendant au chateau, entre autres multiples fonctions.


Un petit sourire puis elle glissa a son amie :


- Et cette liqueur de framboise dis moi ?.. Car j'ai fini mon verre...


Au même instant la fin des paroles du surnommé "clown" resonnaient dans la salle. Bitterly nota avec amusement que Senctus passait après son grand ami. Allait-elle passer après Elissan ? Un fin sourire se déssina sur ses lèvres a cette pensée puis elle reporta son attention sur Kref et Jades.

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Llyr


Des verres de vin furent amenès au régnant et au Héraut sur un signe de ce dernier.
Un coursier vint aussi déposer la première missive de la journée

Citation:
Par la présente, nous, Theudric von Strass, Baron de Bléré, reconnaissons le Duc de Touraine Hijikata comme notre légitime suzerain pour nos terres de Bléré.
Nous prestons allegeance et jurons fidélité, conseil et service.

Fait à Nancy Duché de Lorraine, le 07ième Jour de Mars de l'An de Grasse 1458.


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[img*]http://img98.imageshack.us/img98/8183/ptbannllyr5.png[/img]
Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder
Natsuki.
Elle était impressionnée par la salle, trop peut être même. Elle ne regardait pas vraiment où elle marchait, et plus d'une fois elle faillit
percuter l'une ou l'autre personne. Tomber aussi, mais jamais elle ne le fit. Son père lui avait demandé, comme à tous les autres conseillers, de preter serment, et c'est ainsi qu'elle se trouvait ici.

Elle s'exposa alors aux différents regards et autres commérages, un peu sur son âge, parfois. Elle faisait mine de rien écouter, de regarder droit devant elle, vers le duc. Puis quand elle arriva à destination, s'agenouilla. Une fille qui est en génufexion devant son père, la situation était cocasse pour elle qui n'avait pas pour habitude de le respecter totalement, étant souvent en conflit avec lui, mais pas tant que celà tout de même.


Moi, Natsuki, par la presente, main posée sur le livre des vertus,
et devant le peuple de Touraine et devant Dieu, jure et fait
serment d'estre un conseiller ducal exemplaire, de faire preuve d'assiduité
et de d'estre le plus compétent possible en mon domaine.
Je devrais servir les intérêts des tourangeaux et non les miens.
Je serais présente à chaque réunion, à chaque crise. J'irais au contact du peuple,que je défendrais en prenant les armes si la Touraine était en danger.

Je jure devant Dieu et les Hommes d'accomplir mes taches dans la meilleure entente possible et de faire en sorte de faire progresser la Touraine.
Le Conseil est un et indivisible. Ainsi, je jure de ne point l'attaquer en public, instillant ainsi faiblesse auprès de nos ennemis.

S'il advenait que je renie ce serment, qu'on me considere parjure et
traitre à la parole donnée. Je devrais démissionner et laisser ma place à un tourangeau plus compétent et animé d'une force plus grande que la mienne.


Puis elle se releva et parti dans un coin de la salle, vers un endroit où elle était plus à l'aise.
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Besoin de m'écrire ou à mon perso ? Utilisez le forum, moins de soucis de point.....
ellesya
Et bien, mon vieux Maître !? Déjà le séant posé sur un siège... vous respirez l'enthousiasme. C'est un bonheur à voir.

Sarcasme pour l'oreille, sourire carnassier pour le regard, mirettes vif argent pour l'attention, menotte dégantée et glacée pour le toucher... Question goût, bah, elle aime bien lui filer un goût de poussière ambacienne mais ce n'est ni le lieu, ni l'occasion.

Pour une fois, la jeune Duchesse d'Amboise venait avec les pieds de plomb. Certains mariages récents avaient eu le mal heur de ruiner son moral déjà capricieux. Une récente dispute avec le ducal paternel n'avait point arrangé les choses. Et c'était de noir de pied en cape, tout au juste rehaussé de loups d'argent délicatement brodés sur le velours, qu'elle était apparue en la salle d'honneur du castel turon.
Toujours était-il que la présence du Baron de Ligueil rehaussait l'intérêt de la cérémonie. La fois dernière, elle avait été bien déçue. Et le manque d'entrainement du à ses fréquentes missions à Rome l'avait tenu éloignée des exercices.

Son regard parcourut un court instant l'assistance avant de se reporter sur le sénescent maître d'armes auquel elle daigna offrir un sourire des plus sincères.


J'ai manqué quelque chose?
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Hans
Un léger frisson parcoure l'échine du maître d'armes tandis que les doigts gelés de son élève lui effleurent la nuque. Et déjà il pousse le second, ou troisième, il ne sait plus trop, soupirs de la soirée en ayant droit à l'entrée en matière de la jeune insolente.

Tssss... Ellesya, arriveras-tu un jour à me saluer de manière normale?
Je ne demande même pas la version gentille, juste normale.

Et méfie toi du vieux loup qui donne l'impression de somnoler, il pourrait encore te surprendre. Cela dit tu ne respires pas la joie de te retrouver ici toi non plus...


Hans bougonne pour la forme, râle un brin et lance quelques regards désolés, ou plus ou moins faussement exaspérés. Réactions habituelles au petit jeu auquel ils aiment se livrer tous les deux, mais finalement comme à chaque fois il est plutôt content de la voir. Surtout que c'est devenu plutôt rare ces derniers temps. Au moins un visage apprécié pour lui tenir compagnie comme ça, ne le laissant pas seul au milieu du bal des casse-noisettes -oui car le si aimable et affable germain n'aime pas beaucoup les gens, dans leur grande majorité il les trouve énervants, pour rester poli.

Hum tu n'as pas raté grand chose. Hijikata a remis au goût du jour le serment des conseillers. Ceux qui n'ont pas de fief en Touraine défilent donc à la chaîne devant le duc pour ouvrir la danse. Tiens d'ailleurs j'ai aperçu Hakon en tête de file tout à l'heure, mais je ne sais pas s'il traine encore dans les parages.

Ensuite je suppose que ce sera du classique. Le premier agenouillé a gagné, et certains vont encore jouer des coudes pour être débarrassés plus rapidement.
Pour les rares qui feront le déplacement bien entendu. Les piles de courriers scellés ont tendance à vite s'amonceler dans ce genre de cérémonies...


Le regard clair avise ensuite la table située à deux ou trois pas de son poste d'observation, avant de se reporter sur la petite Valkyrie.

Tu tombes bien finalement ma grande. Puisque tu es debout, peux-tu, s'il te plait, m'apporter de quoi rincer mon gosier desséché?
J'ai la désagréable impression que les breuvages alcoolisés ne sont pas légions, mais si tu arrives à me trouver un verre, avec quelque chose de "buvable" à l'intérieur, cela me conviendra parfaitement.


Et pour encourager sa serveuse de luxe, le baron de Ligueil lui donne une petite tape sur les fesses, en l'orientant vers le buffet tout proche. Oh juste un contact tout à fait amical hein, au bruit à peine marqué et si bref qu'on ne peut y déceler aucune caresse ou geste plus ambigu. Simplement un mauvais réflexe sans doute...

Allez hop hop hop! On se dépêche votre grâce. J'ai soif.

... ou l'art consommé de chercher des ennuis plutôt. Ca ne doit pas être pratique de se curer le nez avec un moignon, mais le lochois ne prend pas ce genre de considérations en compte avant d'agir désormais.
Il arbore un air parfaitement innocent, affiche un sourire angélique, et adresse à la duchesse bafouée un regard mi-amusé mi-désolé, semblant lui dire qu'à son âge avancé on peut se permettre quelques familiarités, qu'il ne faut pas le gronder trop fort, et qu'elle n'a qu'à faire comme si ce n'était pas si grave. En plus il n'a pas amené son épouse, le dragon est resté à la maison, donc il n'y a pas grand chose à craindre.

Faut bien qu'il se venge lui aussi. Et pour les bêtises ou l'audace fort malvenue, pas sur que le plus vieux des deux soit le moins pourvu.

Hans ouvre tout de même une dernière fois la bouche -qui sera peut-être effectivement la der des ders, l'ultime parole du condamné- et rajoute à mi-voix, sur un ton plus chaleureux, un petit...

Merci Ellesya.

Avec un clin d'oeil complice pour essayer d'emballer le tout et de ne pas provoquer de réaction trop vive chez la fille de la Louve.
Espérons qu'à force de trainer à Rome elle a appris à se maîtriser en toutes circonstances...
Boudicca
Boudicca s'attardait dans son bureau sur un dossier particulièrement complexe quand un page vint lui rappeler que la cérémonie d'allégeance et serments des conseillers avait commencé depuis un bon moment. Elle laissa son fils et ses deux faucons sous la surveillance du pauvre page impressionné par les deux volatiles. Une course rapide et quelque peu échevelé dans les couloirs du chateau pour rattraper son tard, petit arret devant la grande porte de la salle des serments pour reprendre souffle et contenance. Il faut dire aussi que cette salle impressionnait aussi la jeune femme pour n'y avoir jamais mis les pieds. Elle entra enfin et aperçut sa suzeraine en compagnie du baron de Ligueil. Elle se dirigea vers eux pour les saluer reconnaissant peu de monde sur le moment.

Bonjour dame Ellesya et messire Hans.
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H1h1
Elle poussa la porte de la salle, intimidée, plutôt habituée aux lieux saints qu'aux salles de cérémonie quelles qu'elles fussent. Elle osa quelques pas, salua timidement les gens reconnus et, après un temps d'hésitation, se dirigea vers Hijikata. Si elle avait bien compris elle devait prêter serment avant les nobles de Touraine. Elle avait apporté un exemplaire du livre des vertus au cas où il ferait défaut au moment propice mais elle constata que tout avait déjà été prévu afin d'effectuer un serment dans les règles.
Un sourire timide se dessina sur son visage et elle s'agenouilla devant le Duc :

Moi, Hermine Hanke, par la présente, main posée sur le livre des vertus, devant le peuple de Touraine et devant Dieu, jure et fait
serment d'estre un conseiller ducal exemplaire, de faire preuve d'assiduité et d'estre le plus compétent possible en mon domaine.

Je devrai servir les intérêts des tourangeaux et non les miens.
Je serai présente à chaque réunion, à chaque crise. J'irai au contact du peuple que je défendrai avec les armes que m'autorisent mes fonctions ecclésiastiques.

Je jure devant Dieu et les Hommes d'accomplir mes taches dans la meilleure entente possible et de faire en sorte de faire progresser la Touraine.
Le Conseil est un et indivisible. Ainsi, je jure de ne point l'attaquer en public, instillant ainsi faiblesse auprès de nos ennemis.

S'il advenait que je renie ce serment, qu'on me considère parjure et traitre à la parole donnée. Je devrai démissionner et laisser ma place à un tourangeau plus compétent et animé d'une force plus grande que la mienne.


La diaconesse se releva, se demanda un instant si elle devait attendre une quelconque réponse et se retira dans un coin de la salle ; préférant se fondre dans la masse des personnes présentes.

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Llyr


Un Pli de plus
Citation:

Vostre Grâsce, vous me voyez navré de ne point pouvoir venir vous prester allégeance en personne, mais trop de distance nous sépare, comme vous le savez je suis à Toulon, aux cotés des armées de notre bon Roy, sa Majesté Levan III de Normandie, représentant ainsi fièrement la Touraine et vous même.
Ne sachant encore point pour le moment, pour quand sera fixé nostre retour, je me vois obligé de vous prêter allégeance par missive.

Par la présente, nous, Pierre du Val de Loire, dict P3r3v3rt, Vicomte de MontLouis, reconnaissons le Duc de Touraine Hijikata comme notre légitime suzerain pour nos terres de MontLouis.
Nous prestons allégeance, jurons fidélité, conseil et service.
Mon Duc sachez que mon épée est vostre.


Pierre Du Val de Loire
Vicomte de MontLouis, Lieutenant des armées de Touraine.
Fait à Toulon, ville franche Impériale
Le huitième jour du mois de Mars de l'an de grâce quatorze cent cinquante huit.



Le héraut salue les arrivants au buffet d'un signe de la main et d'un sourire.

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[img*]http://img98.imageshack.us/img98/8183/ptbannllyr5.png[/img]
Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder


Alandrisse
[Je ne passerais pas là, tu passeras par ici et BOUM]

De l’union de tous nait une seule est grande entité nommé nous. Hein…quoi… comment depuis quand une fille ça pense. Lourde pensée qui s’agite alors que la Montbazon, confortablement assise dans son siège moelleux à souhait comme le veut la tradition avec ce nouveau conseil. La plume à la bouche, les jambes croisées, la main libre qui tapote négligemment sur le bureau avec un vélin noircit par les idées que la jeune femme avait pour la Prévôté. Sachant qu’elle aimait avoir plusieurs choix et écrivait comme la lumière infusait en elle, l’écriture partait souvent en entrelacement de lettres. Un art en soit, vu qu’il fallait décrypter l’incompréhensible langage.

Le corps qui fait basculer la chaise d’arrière en avant, jusqu’à qu’émerge une folle invention de sa part. Les yeux s’écarquillent, la plume glisse de ses lèvres au vélin et voilà que le siège à bascule s’immobilise dans un vacarme. Sa main glissa griffonnant ce qu’elle soumettrait le lendemain à la maréchaussée, police et ce qui en suit. Des couinements vinrent à elle, une grimace déforma peu à peu son visage angélique (en tout cas elle aimait le croire). Pour une fois que la Montbazon était sérieuse voilà que des souris venaient troubler la frêle concentration. D’un geste des bras, la brunette repoussa le siège du bureau et se dirigea droit vers la porte. Dans un geste tendre et sans animosité aucune, le regard émeraude bondit d’un serviteur plus silencieux que jamais à une drôle de bonne femme. Inutile de parler, ils savaient ce que signifiait « le regard ».


On vous attend, encore.

[Une biche courant dans les ruelles]

Une petite course à travers des couloirs, elle ne voulait pas être la dernière, pas encore. C’était bien pour cela qu’Al commença par un pas rapide pour poursuivre en accélérant et terminant par une pointe d’essoufflement. Tout un art d’éviter l’ultime heure et de se montrer sous son jour tête l’air ad vitam aeternam. Un souffle de plus, la Montbazon était enfin arrivée dans la fameuse salle. Un regard rapide dans la salle, il y avait déjà un peu de monde, la jeune femme salua l’assemblée tout en se frayant un chemin vers le buffet. La brunette commençait dangereusement à mourir de faim, à force d’être sous des piles de parchemin elle en oubliait de manger.

Dans une grande discrétion, la Sale Gosse passa derrière Bitter et Cie pour manger en paix un fruit, cette fois elle pourrait le manger. Les pupilles qui tombent sur les verres que tenaient le trio, humant légèrement l’air. C’est que cela sentait drôlement bon, la jeune femme secoua sa caboche, il fallait rester concentrer à remplir son estomac. Hermine prêtait serment, elle trouverait bien un moment pour s’y faufiler elle aussi.

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--Miette
Enroulée dans une nouvelle épaisseur d'étoffe, certes bien plus jolie et chaude que les précédentes, Miette écoute l'échange entre Llyr et le valet sans lâcher l'âtre des yeux... Avant que le cliquetis de la bourse ne lui fasse tourner le museau de nouveau vers le Héraut.

Non non, juste Miette... Dites, vous croivez que moi aussi je pourrais avoir une yolie cotte comme vous et Evvela ?
lâche-t-elle en lorgnant les couleurs chatoyantes du tabard de Touraine.

Elle s'enfile un doigt dans le nez en signe de détente et emboîte le pas du valet dubitatif. L'a pas à dire, Evvela a bien raison, Llyr, il est gentil.


D'accord, je reviens plus tard...

Et s'en retourne vers les rues de Tours, laissant Llyr travailler, une capeline en prime et le premier adulte qui lui prête attention autrement qu'en coups de soulier...


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ellesya
Haussement d'épaules. Froncement du bout du nez. Air vaguement détaché et angélique.

Loup, certes. Vieux, tu le dis toi même. Tu sais que ce ne sont pas ces braves bêtes qui peuvent m'effaroucher. Et puis, si je tombais dans la platitude polie, tu serais déçu tout autant.
Ainsi la mauvaise conscience ne m'effleure même pas...

...et avec raison !
Ajouta t'elle au vu de ce qui suivait.

Quant à mon humeur... ce sont des soucis de jeune héritière que tu trouveras tout à fait futile. Je t'en fais donc grâce, rassure toi.

Elle se plaça, toujours debout à coté de lui alors qu'il lui résumait le début du spectacle auquel ils devraient participer le moment venu. D'ailleurs le moment semblait plutôt au défilé des conseillers.

J'ai remarqué pour les courriers. Cela m'a étonné. Si le ron ron des allégeances n'est pas des plus passionnants, il n'en reste pas moins que c'est le moment pour les membres de la noblesse de se croiser. Du moins pour ceux qui ne fréquentent pas les mêmes cercles.
Si certains sont en mission ou en voyage, il est tout de même dommage que d'autres ne fassent jamais le déplacement. Enfin, je ne suis pas en leurs demeures pour juger de leurs raisons.


Vint la demande, peu courtoise mais acceptable venant d'Hans, de lui servir à boire. Elle allait répondre que, par égard pour son grand âge, elle acceptait, lorsqu'il se permit de lui "flatter l'arrière-train".

Et oui, Hans peut remercier Morgwen et surtout Kreuz de l'avoir éduquée comme il sied à dame de son rang même si souvent elle jouait à passer outre.
Sans cela, elle se serait vengée de manière scandaleuse et de manière à ce que tout un chacun ne puisse l'ignorer. La violence n'est pas la seule arme. En tout cas pas la plus délectable...

Faisant mine de n'avoir rien remarqué devant l'assistance, elle arbora le sourire serein et doux par excellence, cueillit le regard complice d'Hans et s'en fut prendre un verre de jus dont la robe pouvait se confondre à l'un des crus du terroir si l'on n'y met le nez pour chercher les arômes alcoolisées.
De retour devant le vieux à ménager, elle lui offrit puis posa une poigne d'acier sur le poignet du germain.


Cher baron, si l'un de cette assemblée avait remarqué ce geste, j'aurais été contrainte de regagner mon honneur en vous défiant. Cela aurait été dommage... Nous ne sommes point en taverne ou seuls.

Je crois pouvoir dire que vous avez assez honorer le maternel fessier que pour laisser le mien en paix. Surtout si ce n'est pas pour assumer ensuite les libertés que vous désirez prendre.

Ne serait-ce pas triste que l'on me pense fille facile comme certaines -même si j'ai cru comprendre que parmi la noblesse de Touraine, on faisait peu cas des commandements de l'Eglise en ce domaine ? Ou injuste que l'on imagine une intimité débridée que je n'ai jamais connu?


Ton lent et étrangement tranchant, malgré le regard toujours garant de l'attachement qu'elle lui porte, peut-être du ou à cause de quelques souvenirs cuisants de la Maison d'Armes ambacienne que la jeune femme n'a pas encore éteints.
Elle le relâcha et reprit le verre.

Boudicca arriva à cet instant. Elle sourit à la Dame des Roches Saint Quentin.


J'espère que vous allez bien. Je m'excuse, je reviens. J'ai promis à notre vénérable baron ici présent de lui faire servir un verre de vin.

A Hans :

Je vous laisse méditer pendant que je vais vous chercher un autre verre.

Elle but une gorgée de jus et tourna les talons pour ne revenir qu'avec un verre de vin pour le Baron de Ligueil et un autre pour Boudicca, qu'elle tendit avec un sourire indéfinissable.
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Hakon_
Le Duc répondit à Håkon et une autre inclination et un léger sourire clorent cet échange. Du moins ce serment puisqu'il n'y avait pas de réel échange en ce cas. Le jeune danois était content d'être passé en premier, car il aurait tout loisir de pouvoir assister à la suite de la cérémonie des allégeances et serments. Il avait aussi été gré au duc de ne pas avoir pinaillé sur les quelques arrangements qu'il avait fait au texte du serment. Rien d'essentiel qui aurait pu le dénaturer mais de quoi le mettre en forme convenable.

Il s'écarta vers le buffet pour prendre un verre pour suivre sereinement la suite des événements. Du buffet, il aperçu l'entrée de son amie et néanmoins suzeraine, Ellesya. Elle sembla alors rapidement échanger avec le Baron de Ligueil, Hans. Le jeune homme appréciait le guerrier même s'il n'avait pas eu l'occasion de mieux le connaître. Boudicca sembla s'approcher et se joindre à eux.

Alors que le juge passait devant Hijikata, Håkon rejoignit le petit groupe qui semblait être le ralliement du Clan de la Louveterie famille, anciens et alliés. Il salua les trois nobles avec un sourire, une inclinaison de la tête pour Hans et un baisemain pour les dames.


- Votre Grasce, Baron, Dame. Je suis heureux de vous voir... A votre santé et à la Touraine, n'est-il pas !?

Il leva son verre avec un sourire avant de boire une gorgée du breuvage.
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Leanice


Encore une fois en retard pour ne pas changer ses vieilles habitudes, la salle était déjà bien remplie, difficile de passer inaperçue .. elle se fraya un chemin tant bien que mal pour arriver devant le Duc, saluant malgré tout sur son passage d'un simple signe de tête ..
Un léger sourire, une rapide révérence accompagnée d'un petit raclement de gorge pour s'éclaircir la voix ...


- Votre Grasce, je me présente à vous en tant que conseiller ducal, Connétable de par votre volonté.

Moi, Dame Leanice de Saint Amand le Petit, Dame du Buis, Conseiller ducal de Touraine renouvelle la reconnaissance en tant que Duc que je vous ai accordé lors du vote initial.


Moi, Dame Leanice de Saint Amand le Petit, Dame du Buis, Connétable Élu de Touraine, sur les Très Saintes Écritures, devant le peuple de Touraine et devant Dieu, jure et fait serment d'être un conseiller ducal exemplaire, de faire preuve d'assiduité et d'être la plus compétente possible dans le domaine dont vous m'avez donné la responsabilité. Je devrai servir les intérêts des Tourangeaux avant les miens. Je serais présente à chaque réunion, à chaque crise. J'irais au contact du peuple, que je défendrais de toutes les manières possibles dans les limites de mes engagements ecclésiastiques, si la Touraine était en danger.

Je jure devant Dieu et les Hommes d'accomplir mes taches dans la meilleure entente possible et de faire en sorte de faire progresser la Touraine en exerçant mon devoir de conseil. Le Conseil ducal est un et indivisible. Ainsi, je jure de ne point l'attaquer dans ses fondements en public, instillant ainsi faiblesse auprès de nos ennemis.

S'il advenait que je renie ce serment, que l'on me considère parjure et traitre à ma parole. Je devrais démissionner alors et laisser ma place à un tourangeaux plus compétent et animé d'une force plus grande que la mienne.


Un petit soupir, elle avait tout dit sans se tromper enfin c'était à souhaiter .. elle attendit un moment que le Duc lui réponde ..

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Hans
Tout en écoutant les paroles murmurées, le vilain germain note que les doigts graciles de la jeune duchesse s'enfoncent presque dans son bras et lui enserrent le poignet avec force. Excellent ça, les entrainements n'auront pas été inutiles même s'ils sont trop souvent remis à plus tard. On voit que cette main a l'habitude de manier une épée.

Le geste qui a conduit à cette explication chuchotée est totalement déplacé. Inqualifiable même pour les esprits bien pensants. Ce n'était ni le lieu, ni le moment, ni la personne pour s'autoriser ceci. Son auteur en est parfaitement conscient, mais c'est probablement exactement pour toutes ces contre-indications qu'Hans l'a fait. Ca n'aurait pas été drôle sinon...

Elle a le droit de lui en vouloir, de lui faire la leçon, ou de lui faire payer sa conduite dans un futur plus ou moins proche, mais lui ne s'excusera sans doute pas.
Seigneur de guerre plus que nobliau de salon, il n'est qu'un rustre aux manières déplorables, qui fait tâche dans ce décor trop feutré. Tout le monde le sait ici, et quand bien même une personne de l'assistance aurait été témoin du tapotement de fondement interdit, la probité d'Ellesya ne pouvait être mise en doute. Lui seul aurait été incriminé.
Et si par un malheureux hasard quelqu'un devait remettre en cause la réputation de la fille de Sa duchesse, son maître d'armes trancherait proprement l'impudent en deux, pour lui apprendre à vivre, et se dérouiller un peu par la même occasion.

Hans plonge ses yeux dans ceux de sa jeune amie, ou de sa petite protégée, et lui offre son regard gris, un peu désolé, triste et mélancolique, dans lequel ne brille plus que par intermittence un faible éclat bleuté. La perte d'êtres chers, la lassitude, la bêtise humaine et les épreuves en tout genre en ont terni progressivement la brillance.
Si on excepte son épouse, avec laquelle il demeure bien sur le plus complice, l'héritière d'Amboise est l'une des dernières personnes à avoir une influence positive sur lui, sur son humeur ou son moral. Il ne faut donc pas qu'elle lui en veuille trop si parfois il ne se conduit pas comme il faudrait, le bougre ne pense pas à mal.
Au contraire, c'est parce qu'elle le fait revivre un peu plus intensément que le guerrier ose quelques excentricités.

Un léger sourire continue de flotter sur ses lèvres, même s'il reçoit avec une certaine perplexité la remarque concernant l'illustre postérieur de la génitrice de cette petite teigneuse. Gwen se serait-elle laissée aller à quelques confidences concernant les tapes d'encouragements échangées avant les joutes ou les batailles sanglantes et perdues d'avance? A moins qu'Ellesya n'en est été directement témoin, ou qu'on lui ait conté la chose. A l'époque déjà le chaperon-vassal manquait cruellement d'éducation, et de discrétion probablement lors de certains tournois importants auxquels la Louve aimait participer.

Enfin, pas le temps de cogiter plus longuement sur la question, Boudicca vient les rejoindre. Sauvé par le gong pourrait-on dire, même si le baron de Ligueil ne se sentait pas spécialement en danger.


Bonjour dame Boudicca, ravi de vous voir ici. Nous avons parfois l'occasion de nous croiser dans les couloirs du château, mais tâchons de rendre le cadre plus informel, même s'il faudra tout à l'heure se plier au rituel d'une petite génuflexion et que nous ne serons donc pas totalement tranquilles pour bavasser.

Hans laisse partir son élève, puis la remercie d'un signe de tête et par un sourire plus prononcé lorsqu'elle lui rapporte son verre, avant de finalement lui répondre.

Méditer m'endort. Je préfère donc m'abstenir.

Le coin de ses lèvres s'étire encore d'avantage. A croire qu'il a décidé d'être insupportable. Pourtant si elle le connait un peu, elle sait déjà qu'il tient particulièrement à elle, et qu'il ne fera jamais rien pouvant véritablement lui nuire.

La salle continue de se remplir, avec à présent pas mal de monde qui gravite autour des victuailles et du buffet, et un Hakon qui se détache du groupe pour venir les saluer. Il devait être planqué derrière la silhouette filiforme de Bitterly jusqu'ici, et il était donc impossible de le distinguer...


Salutation messire Hakon.
Finalement les lieux semblent moins mornes et déserts qu'à l'accoutumée. Il nous reste une chance de ne pas trop nous ennuyer.


Le germain lève son verre à son tour, à l'invitation du jeune danois. Lui et Boudicca sont deux personnes de qualité, appartenant d'ailleurs à la maison de la Louveterie, et même si de nombreuses divergences d'opinions et de caractère doivent exister avec eux, Hans accepte leur compagnie sans se forcer, et sans que son amabilité soit feinte.
De toute façon on ne le force généralement à rien, et il est encore moins le genre de type à user de faux-semblants lorsqu'une trombine ne lui revient pas...
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