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[RP] Dieu , les femmes et les pates de Naples

Mimmome
Mimmome était ce jour là au marché de Cosne , visitant les étalages des différents marchés que possédait la ville . Ainsi, il alla d'abords dans la rue des potiers et des charpentier, ou il trouva leurs œuvres fort moches et mal faites, et alla ensuite dans la rue des marchants d'épices. Il y rencontra son fournisseur qui lui donna ses épices du mois.

La petite boite que Mimmome avait reçu du marchand contenait 5 épices et 3 légumes orientaux. Chez lui, à Autun, il les plantait dans sa serre et les faisait pousser, mais périodiquement il en avait besoin de puis de ce que sa serre pouvait produire, il allait donc se fournir à Cosne . Meme si au début il n'avait pas apprécie Cosne, à cause de personne peu accueillante et courtoise , il s'était vite rendu compte que la majeur partie de la ville était plutôt sympathique . Il commença alors une discussion avec son voisin d'à coté.


Bonjour messire, vous êtes de Cosne?

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Watelse
Georges Léonard Watelse ne cessait depuis qu'il était arrivé à Cosnes, de trouver prétexte à laisser sa fiancée à l'auberge. Il ne pouvait plus supporter ses bigoteries, ses babillages religieux, ses expressions d'extrême gentillesse que le quinquagénaire prenait pour de la bêtise.

Profitant d'une énième dévotion à son dieu, le Maitre orfèvre prit la fuite vers le marché. Des odeurs d'épices se mêlaient à celles de carnes parfois peu fraiches. Des herbes, tiens! Y aurait-il de la ciguë? Non, il ne voualit pas l'achever, il avait trop besoin de son or et de son titre. Non, il aurait juste la voir paralysée, ou alors juste pétrifier sa langue pour qu'elle ne remue plus du matin au soir.

Haut ciel! Que ces gens l'embarassaient! Aucune élégance, aucun savoir-vivre! Un homme l'interpelait sans même avoir été présenté... Un gentilhomme peut il accepter de se faire accoster de la sorte.

Néanmoins, l'étranger est un homme. C'est un bon point. Il aurait immédiatement dédaigné une porteuse de mamelle.
De plus, il est homme d'âge mûr, ce qui force le respect. A moins que la sénilité ne lui enlève tout ce que l'expérience lui apportait.

Bonjour messire, vous êtes de Cosne?

S'il avait été homme de haute éducation, sans doute aurait-il déclamé "Bonjour, ô, élégant, digne et mystérieux gentilhomme, votre personne serait-elle depuis peu installée à Cosnes?". Mais ce ne fut pas le cas. Maitre Watelse eut donc un frisson de mépris lui titillant la narine droite.


Bien le bonjour, cher Sieur. Je ne suis de cette ville ô combien dynamique, que depuis quelques jours, mais ne sait si Ma Personne y séjournera longuement. La Bourgogne est vaste, et moi, Maitre Georges Léonard Watelse, ne suis pas un homme pressé par le temps. Que me vaut le.... plaisir... de votre interpélation?
Mimmome
Mimmome écouta la réponse du messire, et puis il se rendit compte, que en effet, sa présentation avait été des plus étranges. Ou était passé son bon ton? Ou étaient les neiges d'antan? ... Euhmm, excusez, petite divagation. Retournons à notre histoire. Mimmome, en serrant la main du messire comme il se doit, référença en touchant son chapeau, comme il faut faire entre personne de la même caste et dit alors.

Désolé de ne pas m'être présenté, mais il faut dire que votre chapeau m'intrigue. Non pas par ce que je suis imbécile et votre chapeau me plaît, mais c'est pour un intérêt simplement commercial . Enfin, mon nom est Marco Ignazio Matteo Maria Orazio MarcErasmo Castello de la Belletiére-Belleville, propriétaires des Manufactures "De la Belletiére-Belleville", et surtout professeur-Doyen de la faculté des lettres à Belrupt. Enchanté de connaître de vous connaître. -En ironisant ( bah, oui , cela se sait, Mimmome il est comme Voltaire,) - Ou mieux, je devrais m'adresser à votre Personne?

Mimmome pris néanmoins de sa poche un mouchoir en toile, d'où il sortit une petite confiserie noire-marron ( oui, Mimmome a découvert le chocolat avant Colomb, enfin, c'est une histoire compliqué) et mangea un et le tendit au messire devant lui.

Tenez, pour me faire pardonner, voici une petite friandise vraiment délicieuse.

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Watelse
La confiserie brune, que Georges Léonard Watelse refusa d'un geste dégoûté devant ce qui ressemblait à une crotte canine, tâchait les dents de son interlocuteur. Et cela lui donnait l'impression d'une dentition cariée faute d'attention particulière. L'homme semblait cynique au possible, mais Georges Léonard Watelse avait déjà vu plus impertinent. Et cet homme avait l'avantage de l'âge qui empêchait Watelse d'user de sa canne sur le fessier du malpoli.

Georges, en même temps, se sentait flatté de l'attention toute particulière que l'homme, au nom tout à fait prétentieux soit dit en passant, adressait à sa coiffe. En effet, Georges, fier de Sa Personne et de la beauté qu'il avait su préservée malgré l'âge, savait se mettre en valeur. Et les choses de valeur étaient bien utile dans ce but. Pour lui d'ailleurs, les choses chères en pouvaient être de mauvais, pour la seule et unique raison qu'elles coûtaient. Voilà pourquoi, il répondit au curieux:


Ce chapeau de Milan vaut plus de 300 écus, au bas mot. Mais ne le criez surtout pas sur les toits, Ma Personne ne saurait se vanter de ce colifichet... Cela ressemble si peu à des manières de gentilhomme...

L'homme serait un homme instruit? Bien que dubitatif, Georges choisit de donner crédit à ses dires, même si, en fin de compte, il s'en fichait totalement: seul le fait que Marco Ignazio Idiot Cocorico .... enfin bref, qui que soit ce rigolo... soit propriétaire de manufacture inspirait un minimum de respect à notre Maitre Orfèvre.

Tiens donc, une manufacture... Me voici intéressé. Voyez-vous, fort occupé à mes affaires parisiennes, je n'ai jamais eu l'occasion de visiter une manufacture. Tout juste ai-je le temps de commander quelques vêtements pour sublimer Ma Personne, alors les regarder se coudre, vous comprenez bien que cela est fort improbable. A l'occasion, ce serait une délicate attention de vote part de convier un gentilhomme tel que moi à la visite de votre bien.


Watelse pensait alors surtout à comparer son bien à celui du manufacturier, pour en éprouver l'immense satisafacton d'en sortir toujours vainqueur. Passant à un autre sujet:

Dites-moi, vous qui paraissez connaitre parfaitement l'usage des plante. Connaissez-vous une plante qui rende les femmes muettes.... Pas muettes d'amour, oh non! Ni bouche bée devant mon élégante posture. Non, non, non, juste une plante qui pourrait la réduire au silence. Connaissez-vous l'usage de la ciguë? S'avère t'elle toujours mortelle? Je ne saurais m'embarasser d'une odeur de carne en décomposition dans ma demeurre...
Mimmome
Mimmome ria alors en son fort interieur sur les dires du messire. Il était fort ridicule. Prétentieux au dires, vaniteux à la démarche, narcissique en sa pensée, on aurait dit presque un nouveau Salmonée . Aussi sur que Zeus exila Salmonée en les Enfers, ainsi Dieu riait des dires du messire. Peut être Zeus rit au promesses des aimants, mais sûrement Dieu s'amusait plus aux pensée de ce messire. Néanmoins, d'une façon courtoise il lui fit remarquer qu'il s'était fait allégrement berner.

Mais dites moi, j'ai malheureusement l'impression que vous vous êtes fait avoir pour ce qui regarde votre chapeau. En l'observant un peu, j'ai compris qu'est ce que c'était. C'est un "Cacciatore Rimbombato", un chapeau certe trés beau, mais facilement faisable. D'ailleurs, c'est sûrement par erreur qu'on vous a confection ce chapeau. Vous l'avez acheté par procuration? Enfin, je suis disposé à vous le remplacer avec un vrai chapeau de ma collection, Dover d'Italia.

Il entendut ensuite sa tirade sur les usines. Tenez, un parisien, voici qui pourrait etre utile. Il lui répondit que ce serait avec plaisir qu'il le ferait visiter un jour ses usines, qui produisaient ce moment la les nouveaux draps qui seraient vendus au artisans .Ensuite, pour ce qui regarda l'étrange question qu'il lui posa , il lui répondit ce qui suit:

Ah, dites moi, vous voulez détruire quelqu'un? L'écraser jusqu'à quand il n'en reste qu'une seule miette? Et puis brûler cette dernière miette? Ou vous préférez en détruire seulement l'essence? Le faire taire pour l'éternité? Ou le rendre incapable de commettre n'importe quel geste? Je pourrai vous aider...

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Watelse
Cet homme était-il donc sorcier? Ah.. Voilà qui attirait Watelse.

Sieur, je ne souhaite pas détruire son corps. Je souhaite réduire son âme à néant. La soutirer à l'emprise du Dieu auquel elle se voue. Je souhaite.... Ah! Je souhaite la posséder.

Oui, Ellya de la Duranxie était sa fiancée, bientôt sa femme par la force et par... un contrat ficelé avec ses parents. Elle n'était au départ qu'un remboursement d'une dette. Mais aujourd'hui, son antipathie pour la jeune femme avait pris une courbe ascendante. Sa dévotion idiote envers son Dieu, sa jeunesse inexpérimentée, sa naïveté incroyable!... Tout le répugnait. Mais surtout, elle ressemblait si peu à feue sa femme, que malgré ses fautes, il aimait toujours profondément.

Étonnamment, Ellya restait pourtant le seul lien qu'il lui restait de cette épouse décédée. Entre répulsion d'écouter ses babillage, et le désir toujours de l'entendre parler de sa défunte, Georges Watelse ne savait plus quoi faire.


Je souhaite la posséder oui. Et la rendre servante de mes souhaits. A moi. Rien qu'à moi!

Décidément, on en faisait de drôles de rencontre a marché en Bourgogne. Et qui débouchait sur d'aussi étranges confessions. En doute le prit:

Pour m'arracher de tels mots, seriez-vous donc prêtre?
Mimmome
Mimmome commençais à s'amuser avec le messire, il allait donc porter en avant la farce. Il savais bien sur faire tout ce qu'il disais, mais bien évidemment, il n'aurait pas donné son tel pouvoir à un inconnu. Il répondit à cet homme et à son étrange interrogation, néanmoins :

Mieux messire, j'ai été mercenaire. Et le mercenariat forge une personne. Je connaît le moindre recoin de l'âme de chaque personne, car j'ai du trahir et j'ai été trahis , et ce juste en m'approchant de cette personne, en sentant son esprit. Je sais décrire les sentiments et les souffrances des personnes, car j'ai vu la peur des personnes, et j'ai connu la peur, juste en entendant leur modulation de voix. Mais ne vous inquiétez pas, je suis silencieux comme une tombe. Sinon j'aurais déjà perdu ma tête pour au moins deux fois.

En s'approchant de l'oreille du messire pour ne pas se faire entendre des autres passants, il dit délicatement :

Comprenez messire, que j'ai découvert votre non-aristotélisme. Un aristotélicien ne m'aurais pas demandé une chose du genre à sang froid, il aurait bien trop peur de la mort spirituelle. Vous me semblez bien trop intelligent pour être un simple petit croyant naïf .

Il s'éloigna ensuite pour appeler Derrick, en lui ordonnant d'emmener le carosse en cette rue. L'homme qui se tenait à coté de Mimmome , son valet ( c'est à dire Derrick ), parti en courant vers le carrosse. Mimmome dit alors :

Vous venez? Je possède un appartement dans le centre ville. Nous pourrons y discuter tranquillement.


( J'ai ajouté ce Livre sur RpPartage . Pas de problémes?
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=5772)
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Watelse
Georges Léonard Watelse n'était, en effet, pas un naïf. Aussi, hésita t'il à suivre l'homme étrange. Pourquoi lui aurait-il fait confiance? Il ne le connaissait que depuis peu, et ce personnage lui avait déjà tiré les vers du nez plus qu'il ne le fallait. Par ailleurs, le fait qu'il l'ait ainsi décrit comme un non croyant le gênait profondément. Il commençait à connaitre une certaine renommée à Paris sans avoir à la ternir pour des sornettes religieuses. Une dénonciation, et sa belle allure finirait accroupie dans une geôle de l'inquisition.

Sieur, vous me permettrez d'emmener avec moi mon propre valet...

Il héla Mathusin, un grand gaillard au visage sympathique et aux yeux rusés, mais aux muscles développés qui laissaient entrevoir une certaine propension à la violence. L'homme de main était à son service depuis près de sept ans, et Georges se fiait à lui comme jamais.

De quoi souhaiteriez-vous discuter, par ailleurs? De chapeaux? Je cherche à en changer. Sûrement sauriez-vous m'en conseiller un qui rehausserait ma beauté d'avantage?
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Mimmome
Mimmome sourit à ce moment. Cet homme n'avait pas confiance? Tant mieux, ce démontrait son non-naïveté . Ainsi, Mimmome commença à se faire une autre idée du personnage. Aurais pu lui être utile? Il l'aurait su bientôt.

Bien sur, messire. Vous pouvez même emmener votre chat, si vous en avez un

Il ouvrit le carrosse qui venait d'arriver. Et y invita le messire, ce Georges Léonard , après qu'il y eu monté lui même.

Nous parlerons de chapeau, de vêtements, de Dieu, des femmes, et des pâtes de Naples, si ce vous plaira

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Watelse
Des pâtes de Naples... et de pattes de mon chat! Si tant est que j'en eusse un.

Georges Léonard Watelse trouvait ce personnage bien curieux, mais lui trouvait une jovialité bien plaisante. Se tournant vers Mathusin :

Mathusin, presse toi donc le séant et va aider le palfrennier, dusses-tu pousser toi même ce carosse!

Précédant son hôte vers le carosse, il continua une discussion sur ces beautés félines:

Avez-vous déjà possédé un félin, Sieur ...?

Comment aurait-il pu se souvenir de "Marco Ignazio Matteo Maria Orazio MarcErasmo Castello de la Belletiére-Belleville"?". Il se contanta donc de :

Marcoannamariabelbel....


L'homme se sentait malgré tout sûr de son propos, ne cherchant pas à savoir s'il avait écorché ou même modifié la totalité de son nom.

Les félins ont ce petit air sournois que je retrouve souvent chez les femmes. Et, de souvenir de ma défunte femme, Blanche, cette harpie avait des griffes aussi affutées que ces animaux de l'Enfer. Et les chats ont un côté voleur. Les femmes aussi volent, notre coeur, puis notre dignité, jusqu'à nous réduire à l'état de souris avec lesquelles elles s'amusent bien cruellement. Avez-vous déjà contracté le mariage, Ami?
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Mimmome
Mimmome souri au dires du messire. En effet, il devenait chaque moment plus marrant. Amusant façon de épeler son nom.

Ahahahaha. Amusant, votre façon de m'écorcher le nom . Appelez moi simplement Mimmome, ou Marco.

Mimmome souri aussi aux autres dires.

Non, je n'ai pas eu cette chance/malheur. Néanmoins , je remarque que vous êtes encore dans une une démarche de soumission. Vous devriez simplement les soumettre, comme j'ai fait avec feu la mienne.

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Watelse
Soumettre? Sous-maitre? Croyez bien que je m'y emploie, comme l'inquisition contre les hérétique, je compte bien briser en deux ma future épouse. J'ai eu, à maintes occasions, la présence d'essprit de lui réduire sa liberté. Déjà, ses faits et gestes se réduisent au périmètre de sa chambre et de la salle de séjour. J'ai ordonné à mon serviteur de sanctionner par une gifle un nombre trop conséquent de passage aux latrines. Une femelle est déjà sale et obsène pour limiter la sortie de sa noirceure par un quelconque orifice.
Maitre Watelse rebomba le torse, de fierté. Oui, il était bien le Maitre en son foyer.

J'ai par ailleurs montré à cette gueunaude de nobliotte que me désobéir ne tendrait qu'à me mettre en colère.

Avec l'air d'une confidence, il s'approcha de l'oreille de l'homme savant, et conta moins fort:

Pas plus tard que le mois dernier, à Paris, elle sortit de la maison à ma suite, alors que je lui avait ordonné de s'occuper des livres de comptes de mon atelier. La saligotte n'en fit qu'à sa tête. Devant tout un publique, je rompis sa superbe et son arrogance de mameleuse: d'un coup de fouet que j'aurais souhaité renouvelé, je lui fis comprendre à qui elle s'adressait. A un Watelse!

Souriant d'un rictus carnassier :

Pourquoi ne pas avoir fouetté une seconde fois, me direz-vous? Le coup de fouet était à 20 écus. Et qui gâcherait plus de 20 écus pour une donzelle sans valeur autre que ses hanches larges reproductrices???!

Voilà oui une chose qui aurait bien étonné Maitre Watelse. Bien qu'il vit très souvent de jeunes amants passer commande de précieux collier pour leurs maintes maitresses. Et cela coutait bien plus que 20 écus. Voilà une chose qu'il ne comprendrait jamais.
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Mimmome
Mimmome ria en son fort intérieur au dires du messire. Il était en effet bien étrange, plus peut être que feu son frère Emmomi, qui était pourtant l'original de famille. Ce qui amusait sans doute le plus l'homme, était ses manières un peu courtisanes et un peu bourrue, a moitié entre le Génie et le simple d'ésprit. Il aurait pu écrire un livre, cet homme, sur sa vie.

Mais voici la démonstration que vous n'avez pas compris comment user de votre femme. - petite pause emphatique - Vous n'avez jamais eu un chat? Eh bien, les femmes sont exactement comme les chats. Elles ne soumettront pas comme un chien, avec des claques et un fouet, mais il faut s'en occuper d'une façon différente. Par exemple...

Mimmome remarqua que le carrosse s'était arrêté. Sa villa de Cosne était présente juste là devant. Construit en style Renaissance, chose que son père avait importé d'Italie avec sa mère, il était le plus beau des manoirs qu'il avait en Bourgogne. Entouré de hautes murailles et surveillé par de nombreuses gardes, c'était aussi l'endroit ou il conservait sa fortune. Il allait d'ailleurs s'y installer sous peu. Deux gardes ouvrirent le portail, et le carrosse entra dans la propriété . On pouvait voir à droite, un champ de tir ou des arbalétriers s'entraînaient, à coté d'une lice ou des hallebardiers combattaient avec des hallebardes en bois. En tout, environs une dizaine de gardes était au service permanent de Mimmome .

Vous me suivez?


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Celle du coup de fouet à 20 écus, j'ai adoré! Excellente!
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Watelse
Le carrosse s'éloignait tandis que l'homme comparait les femmes avec des félins. Sa demeure... qu'en dire? Une démonstration évidente de sa richesse. Un chouilla trop pompeux. Prétentieux. Hors de l'ordinaire. Exotique. Tape à l'oeil surtout : Georges Léonard Watelse adorait.

Il descendit à la suite de son nouveau compagnon local. Mathusin sauta du siège avant pour atterrir avec souplesse sur le sol. Puis celui-ci s'agenouilla au pieds de son maitre, cracha sur ses bottes et frotta durement le cuir pour le lustrer.

Le soleil se reflétait sur le cuir, donnant un nouvel éclat au divin Watelse. Et l'homme-dieu s'en enorgueillissait, le sourire au lèvre et la main passant dans sa chevelure cendrée encore abondante.

Mathusin finit par se relever, tête courber en signe d'adoration.


Watelse n'avait nul doute qu'un jour, sa philosophie, le Watelisme, serait estimée de tous et se répandrait dans tout le royaume.

Retournant son attention vers son hôte, il feula:

Ces vénales femelles ne comprennent pas ce qu'elles doivent à un homme: respect, dévotion, assouvissement,... Mais ce sont des fauves sans aucune reconnaissance! Tels des félins, elle mange les croquettes de leurs hommes et joue avec la queue de leur "souris" préférée avant lacérer leur coeur.

Simulant un feulement de chat, Georges Watelse griffa l'air de ses doigts et bondit de part et d'autre dans la cour. Ridiculement.

Son regard, soudainement, se fixa sur une statue. Belle. Inspirant la richesse du propriétaire.


Dites-moi, cher ami... D'où vous vient votre fortune?


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Mimmome
Mimmome souri quand le messire fit laver ses bottes à son serf. C'était amusant. Il s'amusait tellement , depuis le début de la journée, qu'il se serait dit dans un cirque , il s'amusait comme un gosse, ce jour là.

Il s'arrêta à réfléchir une secondes sur les dires de son compagnon, qui lui demandait d'où lui venait cette richesse :


Eh bien , messire,l'origine des richesses , bien évidemment. Première chose, je possède , ou mieux, ma famille possède, 20 000 Ducats D'or ( ce qui fais en écus environs 200 000 écus d'argent Français , ou 40 000 Louis d'or) qui sont investis mensuellement dans les expéditions de la Sérénissime pour les épices. Cela nous fais gagner, environs 5000 ducats par, qui servent à l'achat de terres ici en Bourgogne et et à l'entretien de la manufacture, qui me permet , avec le revenu des terres, de bien vivre et surtout très grassement. Nous possédons aussi le monopole du sel dans différents petits royaumes Italiens, comme Piombino et et Urbino, mais ça c'est mon frère Oreste qui s'en occupe . Mais je dois dire qu'à la fin, l'entreprise qui me rapporte le plus est sans doute l'usure, la vente d'armes et la vente de poison. Peut être condamné par l'Église , mais fortement conseillé par ma personne. C'est pour cette raison qu'en public , je suis discret . Chose que je n'ai pas fait avec vous, car je sais que vous ne croyez pas en ces sottises de prêche l'Eglise. Ah oui, aussi, les pâtes de Naples, ça me rapporte ... 2000 écus tous nets par mois, peut être?

Mais pourquoi cette question?


Il s'avança dans le couloir principal pour se diriger vers la salle à manger. Qui se trouvait au fond de la pièces. Des toiles décoraient les murs, dont un ou deux Del Castagno, un Masaccio et quattre Botticelli.

Au fait, vous n'avez pas faim? Le cochon est en train de cuire.

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