Afficher le menu
Information and comments (2)

Info:
RP INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS. MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION. ou pas...

[RP] Hello, I love won't you tell me your name

Grimoald
[Faut que j'sorte !]


Il fallait qu'il respire... Il le falait. Le jeune garçon en était à sa première grande cérémonie, et non la moindre. Le mariage de la « proie royale » et du grand souverain de Bolchen. Tout le fleuron de France et de Navarre... Euh non, et de l'Empire étaient là, pour célébrer l'union des deux grands. Il restait près d'Ellesya, mais elle paraissait plus a l'aise que lui, dans cette foule, qui l'emportait, et l'entrainait. Oh certes, il aimait les festivités, les lieux où il y avait beaucoup de personnalités, mais là, c'était trop d'un coup.

« Je sors, je reviens... »

Les mots furent rapides, comme si le jeune homme était pressé. Oh, non, il n'y avait pas que ce monde qui le pressait. En effet, dans sa vessie aussi, il y avait une foule... Même si on ne peut comparer les personnes dans la salle des festivités et celles dans sa vessie, le rapprochement peut se faire.

A cette simple pensée, le jeune homme riait dans sa tête. Son allure se faisait de plus en plus rapide, alors qu'il dévalait les escaliers, les couloirs... Ici, tout était immense. Presque autant qu'à Amboise. Mais pas autant, bha oui, attendez on fait pas plus grand et plus beau qu'Amboise. Amboise, c'est le tip-top de la classe, quoi. Amboise, c'est le top, quoi. Puis même dans ce château, pas autant de grandes personnes sont passées qu'à Amboise. Bha oui, vous devriez voir le nombre de duc et de Prince qui ont été au château Tourangeau ! Et même dans le lit, c'est pour dire... Bon, j'vois bien que Amboise, ça vous intéresse pas... Puis j'ai dit Amboise sept fois dans le paragraphe, donc je pense que je peux m'arrêter...

Au début, le môme descendait chaque marchait, mais à la fin, il sautait de pallier en pallier.... Ses yeux qui avaient été sereins toute la journée s'étaient transformés en espèce de globules apeurés. Bousculant pages et valets, il cherchait la sortie. Il fallait qu'il sorte, et que ça sorte...

Au pire, il y avait derrière un rideau, mais mince, il savait se tenir !
Enfin... des fois.

Et, enfin, devant ses yeux ébaillis, il vit, au fond du tunnel, la lumière du jour. Oui ! Tel un Mickael il filait à toute vitesse. Il ne chercha pas à aller loin, mais dans un lieu un peu isolé, bha oui, la noblesse n'est pas encore passée dans son lit pour qu'il se déshabille en public. Puis, on est pas tous futur souverain de France...

C'est alors qu'il trouva son bonheur, près d'un buisson. C'est alors que l'on entendit un bruit de ruisseau, un peu... Enfin, le cliquetis de l'eau sur un rocher... Enfin, le bruit de la pisse qui tombe, quoi. Si vous voulez une image plus détaillée, référez vous au début du film Ridicule... Enfin, c'est pour pas faire trop pornographe...

Mais, alors qu'il urinait contre l'arbre, il entendit un bruit, derrière le buisson.

Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il ne trouva pas que son bonheur, près de cet arbre...



Edit: titre
_________________
Jehanne_elissa
La cérémonie touchait à sa fin. La troupe Volpilhat allait surement assister aux festivités et alors les deux rousses allaient devoir sourire, rire, échanger politesses et anecdotes, prendre un air emprunté lorsqu’on évoquerait leurs aïeuls en termes élogieux alors que le plus souvent la fond de la pensée des individus étaient « heureusement qu’ils sont morts », et puis il allait falloir continuer à sourire, adresser des félicitations… Des contraintes plus qu’autre chose pour la plus jeune des Goupil. Ce mariage par le faste, les titres des épousés et la déclaration d’amour enflammée de la Castelmaure était un parfait conte de fées. Elle avait bien peur que le retour à la réalité mondaine ne la fasse sortir de cet agréable cocon d’amour et de rêves dans lequel il l’avait transporté. Donc, fissa, elle glissa a Catalina quelle allait se promener un peu, que non il ne fallait pas s’inquiéter, quelle serait prudente et reviendrait rapidement et puis que hein, elle n'allait pas non plus croiser le Malin!

D’un pas aussi doux que l’était en ces instants son esprit elle déambula dans la cathédrale vers le plein air. Ah comme ça avait été beau… Ah comme elle voulait faire de même ! Car oui, soyons franc : la petite Volpilhat veut un prince charmant et elle est aussi perturbée par le mariage. Voila quelques temps que l’hyménée était un sujet récurent dans ses leçons et apparemment ce n’était pas un sujet facile. Elle avait deux sons de cloche à ce sujet : d’un côté Tante Pol, presque en hurlant, qui lui assénait que le mariage devait se faire par Amour avec un grand même un gigantesque A et de l’autre, son Maître à l’air taciturne et mou, déblatérant que non il fallait se marier pour les titres, que le nom de Volpilhat en méritait encore et toujours plus, qu’un homme beau dont elle peut tomber amoureuse sera devenu laid trente ans plus tard tandis que les châteaux eux auront pris du cachet et les terres n’auront cessé d’être riches en récoltes… Elle soupire. Etait-il donc impossible de pouvoir avoir les deux, l’Amour et les terres ?

Elle veut y croire. Car c’est là la contradiction entre l’enfant quelle est encore et le sens du devoir dont elle est empreignée. L’enfant veut le Prince des contes et l’héritière Volpilhat veut faire honneur à son nom, lui donner encore plus de puissance et leur montrer à tous qu’ils n’ont pas trop à se satisfaire de la mort de ses aïeuls car la nouvelle génération sera encore pire. Donc en conclusion il fallait quelle aime autant quelle brille. Compliqué. La petite silhouette rousse vêtue d’une tenue qui vaut bien le salaire de trois semaines à la mine d’un gueux évolue maintenant sous la lumière du jour et inspire a plein poumons, heureuse de retrouver sa nature chérie après l’air toujours humide et vieilli des édifices religieux. Croisant un caillou elle lui donne un petit coup de pied dedans et se met à courir pour recommencer. Lentement, le sourire du au plaisir du jeu vient envahir son visage.

Et c’est là, en cet instant que vient la solution, SA solution : Actarius ! Actarius d’Euphor n’est il pas Vicomte, Actarius d’Euphor n’est-il pas encore plein d’avenir ? Actarius d’Euphor n’est-il pas à ces yeux le plus beau de tous ! Mais si ! Et hop un coup un peu plus fort dans le caillou et une course encore un peu plus rapide. Avant de s’arrêter net. Actarius est marié. Et de recommencer à courir : sa femme mourra bien un jour ! Et hop on s’arrête net à nouveau : elle est une enfant, le Vicomte de Tournel est un homme. Alors là si elle avait des poches soyez sur quelle aurait enfoui ses mains dedans, courbé les épaules et baissé la tête sans omettre de trainer les pieds. Mais non, elle a une jolie robe bien onéreuse donc elle baisse juste les épaules et la tête, la marche toujours délicate et fluide car après tout, on lui a appris à marcher que comme ça. Et toc. Il faudra donc attendre encore avant d’épouser Actarius, attendre quelle devienne une femme. Une femme… Quel genre de femme sera-t-elle ? Une jolie femme ? Un grande femme ? Une femme laide ? Aura-t-elle une forte poitrine –regard morne vers ce torse extrêmement plat - ? Peste, pourvu quelle ne devienne pas laide ! Déjà elle sait que son sourire, paré des dents du bonheur, plaît au Vicomte c’est déjà un point de pris. Et puis il faudra quelle grandisse et… Quoi ? Vous êtes surpris ? Et bien si vous pensiez qu’une jeune fille même naïve ne sait pas que la beauté est un atout pour attraper un homme, détrompez-vous ! La jeunesse est de plus en plus consciente de ces réalités implacables de notre temps pour faire un bon mariage : avoir des titres et ne pas être un laideron. Premier point ok. Second point… En devenir.

Et un nouveau soupir à fendre l’âme alors que son caillou est derrière elle. L’héritière Goupil a beau s’imaginer moult et moult physiques, poitrines, hanches et robes elle ne parvient pas à se voir femme alors pour ne pas briser l’espèce d’enchantement dans lequel elle évoluait elle imagine ses retrouvailles avec Actarius une fois celui-ci revenu de Provence. Elle le verra et elle courra aussi vite que jamais, elle lui sautera dans les bras et il la serrera très fort en disant qu’il est heureux de voir sa petite Vicomtesse, sa petite étoile et puis il…. Ploc ploc ploc. Ah tiens il pleuvra et elle aura ses chaussures mouillées et… Chaussures mouillées ? Petite Goupil qui cligne des yeux, voit ses mules trempes, lève la tête et AH ! AAAH! Horreur ! Damnation! Qu'est-ce donc que ce... cette... Oh! Dans un geste autant pudique qu’affolé elle se met les mains sur les yeux en tapant du pied sur place, voir même sautillant, enfin, elle est paniquée quoi.


- « Aristote! Par Aristote rhabillez-vous ! Péché mortel ! Mes chaussures ! Mes chaussures ! Rhabillez… Mes chaussuuuuures ! »
_________________
Grimoald
Uriner est vraiment quelque chose de bien. Enfin, pour celui qui urine. C'est ce que ressentait Grimoald, à ce moment là. Quelque chose de bon, comme une délivrance. Il se vidait la vessie... N'est-ce pas merveilleux? Petit à petit, au fur et à mesure que le liquide jaunâtre sortait, le sale gosse approchait un peu plus de l'extase. Mais bon, j'arrête là parce que ça devient dégueulasse... L'oiseau sorti, il avait bientôt fini lorsqu'il entendit, derrière lui, un bruit. Sous la fine pluie qui arrosait quiconque se trouvait dehors, en cette journée. Qui pouvait alors se trouver ici? Parbleu, fichtre, mais qui donc pouvait-être ce mécréant? Et c'est là que Grimoald commit l'irréparable. Tellement proche de la jouissance, il ne pensa pas qu'il était toujours en train d'uriner... et il se tourna.

C'est alors qu'il vit une jeune rousse (et dieu sait combien il aime les rousses), magnifiquement belle, habillée comme pas deux. Dieu qu'elle était belle... Mais tout se passe en une fraction de seconde, en quelques instants qui n'en étaient pas... Tout se passa si vite... Tellement obnubilé par cette beauté, par ces courbes qui deviendraient surement si gracieuses... Il ne vit pas qu'il pissait encore... Enfin, urinait. Et lorsque la lumière s'éclaira au bon étage, et qu'il prit conscience qu'il était en train de lui uriner juste à côté des pieds, il fit de gros yeux et se retourna en jetant une interjection, toute à fait propre à sa personne...


« Oh putain... »

Ouvrez la cage aux oiseaux... Ouais, tu parles ! Là c'est plutôt fermez la cage et enfermez-les ! Une fois l'oiseau rentré, donc, il se retourna, et rougit presque de honte. Voilà que la rousse, qui lui paraissait être une nymphe a peine sortie de la forêt du coin, se transforma en furie... D'une voix hurlante et transperçante, elle commença à lui crier dessus...

Péché mortel... Il allait aller en enfer, c'est ça? Oh puré... Il avait pas prévu ça, le jeune garçon... Puis Aristote comprendrait qu'il n'a pas fait exprès, quand même ! Aristote est gentil, Aristote est compréhensif, puisque Aristote est intelligent... Et qui comprend, pardonne... Oui, bon, ça se voit que je l'ai inventée, celle là... Mais mince quoi ! Bordelous ! Il voulait pas mourir, lui...

Et puis ses chaussures... Oui, ses chaussures... Bon, allé, Grimoald, mon grand, trouve quelque chose à dire pour la calmer, parce que attention, qu'elle folle ! Ses chaussures, elles sont a peine tâchées... C'est pas comme si il lui avait fait caca dessus... Bha oui, je suis sur qu'elle s'est déjà fait pipi sur ses chaussures et elle a pas fait un caca pour autant. Comique du soir, bonsoir ! Pardon... C'était vraiment petit.


« Pardon... Je suis désolé. »

Il regarda ses chaussures et fit une petite moue. Elles n'avaient rien...
Ah les filles, qu'est ce que c'est nul !

Si seulement il avait pu éviter de faire le pecno et de lui pisser dessus... Mais il avait pas fait exprès, on a dit ! Vous le croyez, hein? Allé, dites moi que vous le croyez...


« Voulez-vous que je vous accompagne vous changer? »

OMG ! Le lover...
Genre le gars qui va aller faire l'amour avec elle dans le carrosse pour se faire pardonner, et ça fera comme dans Titanic, on verra la main de la rousse au milieu de la buée... Tu t'égares, joueur, tu t'égares...

_________________
Jehanne_elissa
Mais c’est quelle continue a baragouiner la petite! Je vais vous épargner les multiples appels à Aristote, au Très-Haut, au péché, à la damnation, à l’enfer et à la mort de tous les petits lapins trop mignons trop beaux de tout le royaume pour avoir eu une telle offense. Oui, remerciez-moi. Il semble que rien ne puisse la chagriner autant en cet instant et encore moins l’arrêter, on a facilement l’impression que ces injonctions vont durer, durer, durer tout le temps nécessaire a expier les péchés du pire des pire des mortels mais non. Une phrase.

Pardon… Je suis désolé.


Et à la petite Goupil d’arrêter net de caqueter, d’enlever les mains de devant ses yeux et de fixer d’un regard mauvais l’ignoble personnage qui a osé lui uriner dessus. Avant quelle ne le considère son esprit avait rapidement dessiné les traits d’un bougre doublé de gueux triplé d’alcoolique quadruplé de pervers et quintuplé de porc. Oui tout ça car n’a-t-il pas… Souillé, ses belles mules en cuir de Cordoue ? Mirettes vertes dures au départ et un tantinet impétueuses tandis quelle dévisage celui à qui elle a a faire. Un jeune homme dont l'âge doit tourner autour du sien, entr’aperçut dans la Cathédrale. Noble donc par simple conclusion même si ses atours semblent être de bonne qualité. Il a un bon visage, un bon visage pour un français, entendons-le en ce sens, peut-être même un bon joli visage ou un joli visage tout court… Et au tour d'une jolie couleur rosée de venir teinter les joues de notre crieuse de noms saints.

Mince alors. Comment être très fâchée contre un ooooh… Un ooooh… Un... Joli garçon ? Comment se montrer dure et intransigeante face à… Ooooh… Ben oui, s’il avait été le pourri en puissance évoqué plus haut ça aurait été simple : une menace et courage fuyons ! Mais là, elle qui est affreusement gentille, terriblement niaise, éhontémement bercée par les choses de l’amour et totalement conditionnée par l’histoire du Prince Charmant a du mal à se tenir comme une vilaine –entendez par là son côté San Antonio d’Appérault . Quoique. Dans un aucun conte le prince charmant et la belle princesse ne se rencontrent grâce à un jet d’urine.


Voulez-vous que je vous accompagne pour vous changer ?

Hop, le rose s’intensifie un peu donnant l’impression quelle a prit un vilain coup de froid. Vous vous dites quelle est mignonne ? Elle l’est, que diable ! Par Aristote et tous les saints même-ceux-qui-n’existent-pas il lui propose de l’accompagner se changer. Il lui propose de venir dans l’alcôve de son intimité, de l’accompagner pour quelle enlève un à un les tissus qui recouvrent son petit corps et ainsi dévoiler sa… Sa… Nudité. Pour sur si elle ne savait pas se tenir quelle serait partie en courant. Mais premièrement elle sait se tenir, deuxièmement elle se découvre un léger petit côté effronté face à ce jeune homme qui n’est pas des plus moches. Alors elle respire bien, relève la tête et le regarde droit dans les yeux. Femme fatale. Et ouais.

- « Vous proposez à une jeune fille que vous ne connaissez pas de l’accompagner se changer Messer ? Une jeune fille qui, de surcroît, au vu de sa présence en ce lieu après ce grand mariage doit-être de bonne famille? Une jeune fille seule et sans défenses ? Vous êtes bien entreprenant.

Ça, c’était le côté Appérault. Mais celui-là elle ne le pratique pas au naturel car être en colère, effrontée ou hautaine ce n’est pas son naturel. Son naturel est de rire et sourire simplement, ce dernier ne tardant pas à venir décorer son minois. D’un geste autant amusé qu’altier, elle tend son pied comme une danseuse classique l’aurait pas mieux fait vers l’avant pour montrer les quelques -chut- tâches maculant le cuir.

- « Messer, présentez-vous à la demoiselle de cuir que vous avez en ce jour souillé. »
_________________
Grimoald
Amusé, voilà comment était le jeune Montmorency. Il était amusé de voir ce petit bout de femme, visiblement honteuse, mais qui voulait rester digne. Pour sur, elle était de famille noble, et de sang bleu. Et de plus, elle était rousse. Oh, mais c'est que cette demoiselle commençait à plaire au jeune homme. L'envie de la connaître, de lui parlait commençait à monter à la tête de Grimoald. Bon, pour une relation, elle était mal partie... Lui uriner dessus n'avait pas été la meilleure chose du jour, mais bon, le mal était fait, maintenant, il fallait que le jeune garçon se rachète une conduite. Fallait-il qu'il devienne... gentil? Oui, j'en ai bien peur. Alors mes dames et mes sieurs, vous allez peut voir aujourd'hui et un direct Grimoald de montmorency être gentil ! Oui, oui, cette jeune Volpilhat sera surement la première a dompter le léopard qui flambe en Grimoald.

Et c'est son cœur qui s'emballe (pas encore dessous, attendez un peu !) lorsqu'elle le fixe. Lorsque ses yeux rentrent dans les siens... Oh mon dieu, qu'elle est belle, il va finir par tomber raide si elle continue ! Vilaine fille, elle fait exprès !


« Vous proposez à une jeune fille que vous ne connaissez pas de l’accompagner se changer Messer ? Une jeune fille qui, de surcroît, au vu de sa présence en ce lieu après ce grand mariage doit-être de bonne famille? Une jeune fille seule et sans défenses ? Vous êtes bien entreprenant. »

Un petit sourire sincère et comblé naquit sur les lèvres du jeune Grimoald. Elle savait causer, en plus... Ça doit être une rockeuse, pour sur ! Petit dégagement de frange sur le côté, le jeune Grimoald réfléchit à ce qu'il va répondre. Avec son petit sourire toujours sur les lèvres, il la fixe, cette fois-ci, d'un regard plus convainquant que le premier. Il ne fallait rien laisser paraître... ne jamais donner la possibilité à une femme de lui montrer qu'elle vous tient par le bout du cœur, comme une jolie fleur. Et le regard sombre de baisser pour regarder et jauger son corps... Bha oui, il peut pas pelotter, alors il lance un regard furtif. De même, il fait un pas en arrière, comme pour lui marquer son respect.

« C'est bien pour les raisons que vous avez évoqué, ma demoiselle, que je me montre si entreprenant. De plus, lorsqu'un tel charme se marie avec une telle situation, un jeune homme comme moi ne peut qu'essayer de vous combler. »

Et le jeune homme d'incliner légèrement la tête, comme pour lui montrer qu'il croit en ce qu'il raconte... Le pire, c'est que c'est vrai, ce qu'il vient de dire... Miséricorde, elle lui a tapé dans l'œil, cette rousse ! Il faudra qu'il pense à prendre des cours de « je sais résister aux femmes », ça pourra lui être utile, en cas qu'une autre situation de la sorte lui arrive. C'est alors que la jeune fille continua à parler. Il fallait qu'il essaye de prendre la main, dans cette situation, il n'allait quand même pas se laisser embarquer par cette fille ! Dieu qu'elle était belle, et dieu qu'elle était charmante... Tout ça dans un seul corps... S'il le faut elle est riche et noble... Oh mon dieu, là, il fond...

« Messer, présentez-vous à la demoiselle de cuir que vous avez en ce jour souillé. »

De cuir... Gné? Là, pour le coup, il a pas compris... De cuir... Fétichiste? Mais non, bigre de bouc, pas elle ! Tssss. Pardon, je m'égare, mais il faut avouer que le mot est assez étrange, vous en conviendrez. Elle voulait donc qu'il se présente... Très bien, il allait se présenter. Il espérait cependant qu'elle n'allait pas évoquer ses parents... Ou il devrait encore mentir, ou jouer la comédie...

« Grimoald de Montmorency, pour vous servir. Je suis ici avec la Duchesse d'Amboise et de Luynes, Ellesya de la Louveterie, ma protectrice. »

Voilà, ça suffisait. Elle n'avait pas à en savoir plus. Par contre, il était intrigué par la jeune fille... Il aurait bien aimé savoir qui elle était, et il n'allait pas hésiter à lui demander.

« Quand à vous, m'est-il possible de connaître celle que j'ai offusqué ? »
_________________
Jehanne_elissa
- « Claire de Cordoue. Chaussure à l’honneur souillé.

Toujours en équilibre sur une jambe, le pied ou Claire la chaussure venue de Cordoue se courbe en imitation d’une révérence tandis qu’un sourire amusé vient creuser une fossette dans les joues pleines de l’héritière Goupil. Elle aurait été capricieuse elle aurait demandé à ce jeune homme, Grimoald de Montmorency donc, de faire une révérence à Claire mais pas aujourd’hui, pas maintenant ni ici : elle s’amusait trop. Finalement Claire la souilée vient rejoindre le sol qui s’humidifie de plus en plus, n’oublions pas qu’il pleut.

*****
Interlude.

Oui, il pleut. Vous connaissez les films de série B ? Ces divines inventions dédiées aux ménagères de plus de 50ans en manque de sensations fortes, d’ascenseurs émotionnel et de suspense dans leur vie monotone, cette fabuleuse création tout droit venu des States ! Selon ces programmes télévisuels hautement intellectuels, et au vu de la météo régnant à Aix ce jour, ils sont donc là tous les deux sous la pluie, l’apparence de chacun ayant conquis l’autre, leur habits venant langoureusement se coller à leurs peaux et bientôt, car la narratrice ne connaît que trop bien ce genre de « film » dramatico-romantico-romantique et s’est souvent trop amusée devant le rayon « collection Arlequin » des libraires, ils sauteront dans les bras l’un de l’autre, se caresseront le visage, elle respira son souffle, leurs cheveux colleront à leur visage et les mèches lisses et trempes tomberont dans leurs yeux, il aura un afflux de sang vers le bas de la ceinture. Lui sera renommé Jack et elle Ashley, ils oublieront leur passé tumultueux et s’uniront à la vie à la mort, devant lutter pour la survie de leur amour mais c’est sans compter que Jack était déjà promis à la sensuelle et blonde Brenda qui va tenter de tuer Ashley à coup de talons aiguilles et essaiera même un jour l’arsenic. Mais elle survivra, oui elle survivra car elle l’aime plus que tout et l’amour est l’antidote à l’arsenic. Alors qu’ils pensaient leur vie heureuse un oncle caché d’Ashley apparaîtra dans leur vie et manigancera avec Brenda une… Si vous voulez qu’un éclair vienne s’abattre juste au dessus de la tête de la narratrice qui a complètement digressé et qui est définitivement trop moqueuse, tapez 1. Si vous voulez une suite tapez 2. Si vous voulz que Jack enlève le haut, tapez3 !

*****

Jehanne Elissa avait indéniablement les joues roses. Pour la première la petite Vicomtesse qui est de nature entièrement franche avait détourné la réponse à une question. Lui dire qui elle est ? Seigneur, ou cela pouvait-il mener ? Doit-on se présenter comme ça un garçon qui ooooooh… Et si oooooh… D’habitude se présenter n’était pas un problème entendons-le car elle se présente à des gens, des gens surement gentils (tout le monde il est gentil), des genspeut-être méchant faut les excuser car au fond ils sont forcément bons, des gens nobles, des gueux, enfin tout le monde. Mais là c’est une autre histoire, les préventions d’Actarius sur l’effet de son nom lui reviennent en tête. Si elle lui dit Volpilhat est-ce qu’on côté profiteur va s’insinuer en lui ou alors il déteste ce nom et cette famille ou alors… Petit soupir. Après tout il était avec la Duchesse une jeune femme bien plus noble quelle, elle aurait bien décerné un profiteur. Et puis s’il n’aimait pas les Goupil… Allons, tentons.

- « Je suis Jehanne Elissa Raphaelle de Volpilhat. Enchantée Grimoald de Montmorency.

Elle incline un peu la tête et continue de sourire. Et maintenant ? Ils connaissent leur identité, il connaît l’identité de sa chausse. Comment font donc les adultes ? Comment font donc les autres enfants habitués aux rencontres car il est indéniable que certains ont un sacré entrainement ? Les mirettes vertes quittent le jeune homme pour regarder autour d’elles un tantinet désemparées. Et là c’est cling ! L’idée est là ! Avec un geste large et empruntant toute la grâce vue dans les cérémonies d’allégeances elle tend sa main à Grimoald. Bon elle aurait voulu avoir un de ces visages impassibles qu’ont certaines femmes, ces yeux durs et sans expression, inspirer une grande déférence mais non, on ne chasse pas le naturel et le sourire laisse voir les dents du bonheur de la jeune Vicomtesse.

- « A défaut de m’accompagner me changer et ainsi éviter votre correction quand le Vicomte de Tournel, mon parrain, aura appris qu’un jeune homme a envisagé cette idée, je vous propose car il faut vous pardonner de l’honneur bafoué de ma Claire de Cordoue, que nous allions à l’abri dans la Cathédrale et qu’ensuite nous trouvions à manger. Savez-vous si des festivités sont prévues, un banquet ?

Silence, elle baisse les yeux.


- « Je meurs de faim. »

_________________
Grimoald
Tape 2...

« Claire de Cordoue. Chaussure à l’honneur souillé. »

Grimoald resta une fraction de seconde a regarder la Volpilhat, comme s'il était abasourdi par ses paroles. Il faut dire qu'il s'attendait à tout, sauf à ça. Comme s'il avait fumé quatre mèche l'heure qui précédait, il ne se mit à rire que trois secondes plus tard. Du temps que l'information monte au cerveau... Mais lorsqu'il se mit à rire, ce n'était pas un de ces petits rires... Ah non, c'était le rire d'adolescent, et qui passe donc dans les graves et les aiguës en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bha oui... On dit toujours 'ah l'adolescence, gnagna' mais je suis désolé, l'adolescence n'est pas quelque chose qui plait forcément. On est frustré, quand on est ado... On veut forniquer, et on peut pas parce que les filles de notre âge ne sont pas « prête », on essaye ce qui nous passe sous la main, mais bon... Bonjour les résultats... On doit bosser sinon on a pas de bonnes notes, et les parents voient leur jeunesse en nous... Bref, un peu con, l'adolescence.

Bien sur, Grimoald aurait pu répondre... Mais à quoi bon? Non, ce n'était pas un bizut, et il avait la classe. Il savait lorsqu'il fallait se taire. Donc, pas de réponse... Enfin, si, juste ce rire franc en guise de réponse, ce qui est déjà si mal...

Puis elle lui répondit sincèrement. Jehanne Elissa Raphaelle... Oh my god ! Pardon: oh mon dieu ! C'est magnifique ! Quelle femme ! Ça y est, Grimoald est amoureux. Le coup de foudre à eu lieu. Il a envi de la prendre dans la foin... Rho vous êtes vulgaire ! Vous ne saurez pas le suite, d'abord ! Allons, du sérieux. Volpilhat était un nom qu'il en connaissait pas encore, mais dès qu'il en aurait fini avec la demoiselle, il sauterait sur Ellesya pour lui demander qui étaient les illustres (il en était sur, elle venait d'une grande famille) aïeux de la dame de cuir. Enfin, il a toujours pas compris ce qu'est la dame de cuir... Cette fille deviendra une grande précieuse, et pas ridicule, si elle continue à parler en telles métaphores.

Et le rêveur rêvait... Il s'imaginait déjà sur un lac, pêchant un poisson qu'il dégusterait avec sa douce. Enfin, il ferait pêcher le poisson, vous croyez quand même pas qu'il va attendre toute la journée...


« A défaut de m’accompagner me changer et ainsi éviter votre correction quand le Vicomte de Tournel, mon parrain, aura appris qu’un jeune homme a envisagé cette idée, je vous propose car il faut vous pardonner de l’honneur bafoué de ma Claire de Cordoue, que nous allions à l’abri dans la Cathédrale et qu’ensuite nous trouvions à manger. Savez-vous si des festivités sont prévues, un banquet ? »

Un sourire se décrocha sur les lèvres du jeune Montmorency. Il faut dire que la jeune fille avait une voix charmante, tout comme son corps parfait. Ouais, Jehanne Elissa est une bombe atomique... Oh ben mes pauvres, faut dire les choses comme elles sont. Appelons un chat un chat... M'enfin, faire l'amour dans l'église, ça peut être intéressant... Rho, chut voyons ! Ces lecteurs, incorrigibles !

« Marchons, donc. »

Et le sourire du jeune garçon de ne pas s'atténuer. Ça lui faisait du bien de sourire à nouveau. Il faut dire que ça faisait longtemps... Tout ce qui s'était passé en Provence n'y était pas pour rien, mais c'était une addition de choses qui avait faire de Grimoald ce qu'il était. Il ne riait plus beaucoup, et peu étaient ceux qui pouvaient le voir sourire sans gêne.

« Je meurs de faim. »

Un bon point pour lui, ça, non? Non... C'est nul, qu'elle ait faim... Elle sera moins contente, donc moins ouverte. Vite ! Lui trouver à manger.

« Moi aussi, à vrai dire... »

Non, ça ce n'est pas lui trouver à manger mais plutôt une phrase de défection. Donc, à l'avenir, Grimoald, abstient toi. Merci pour toi. Ils se dirigèrent donc vers la cathédrale où ils trouvèrent un banquet. Hum... pas si mauvais, ce truc là. Des tentes avaient été montés autour pour qu'il ne prenne pas l'eau, et que les bonnes choses qu'il contenait ne soient pas mouillées. Mmmhh. L'eau venait à la bouche du garçon lorsqu'il jeta un coup d'œil à J-E. Hum... Il devait être galant, ça serait mieux... Bon, passe pour cette fois-ci.

« Servez vous, belle Volpilhat, je ne pense pas que nous soyons vu. »

Il ajouta a ces quelques mots un sourire. Puis il se servit à son tour... Bon, il faisait les provisions, hein, à la guerre comme à la guerre ! Et ils se dirigèrent vers la grande église lorsque Grimoald s'arrêta.

« Êtes vous sure que ce n'est pas défendu, de manger dans une église? »
_________________
Jehanne_elissa
Il est beau comme les narrateurs savent arranger les choses à leur sauce, moi, ça m'épate toujours. J’ai décidé que Jehanne Elissa aurait faim pour quelconque sombre raison et le joueur de Grimoald a décidé qu’il y aurait là un banquet. N’est-ce pas beau ce pouvoir de créer les choses à sa guise? Ah, nous sommes des Dieux. Des Dieux derrière leurs écrans qui décident de créer un monde et des choses, des Dieux plaçant leurs pions ou ils veulent, des Dieux… Bon, j’arrête. Toujours est-il que les deux protagonistes, toujours sous une de ces pluies fines qui vous mouille insidieusement les habits et vous frigorifie petit à petit -la mesquine!-, ont trouvé ce banquet. Alors impunément la petite rousse se sert n’oubliant pas, car elle est quand même bien éduquée et présente quelques remords à se servir comme ça, de jeter un petit regard inquiet par-dessus son épaule. Personne ne la regarde ? Go !

Les petites mains innocentes s’emparent alors de quelques mets seulement guidées par cet estomac qui commence à rappeler son existence et surtout la non existence de choses à digérer. Par là un fruit, par là un autre, oh tiens un nougat toujours prendre des nougats ooooh et cette chose de couleur, qu’est-ce ? On verra bien, en tout cas ça rejoint le reste des victuailles. Les emplettes terminées elle s’apprête à suivre Grimoald avant de se rendre compte qu’une de ses mains est vide et sa gorge sèche. Laisser une main vide? Quele ineptie, quelle idée obsolète!Plus y en a mieux on se porte. Quelques petits pas en arrière et la main vide est remplie par l’anse d’une cruche remplie par ce qui semble être du jus de pomme. Et alors satisfaite, elle suit. Cette scène que vous venez de lire est un prémice à la société de consommation dans laquelle nous sommes, une mini pensée profondément capitaliste qui peut se résumer à ce fameux, ce délicieux, cet exquis précepte du "toujours plus".

Mais… Mais… Ou va-t-il ? Il est bien simple de suivre comme ça le jeune homme à vrai dire c’est la solution la plus facile car elle n’est pas tout à fait à l’aise la Goupil. Mais elle l’est encore moins quand ils rentrent dans l'édifice religieux. Ils vont manger ici ? Seigneur, mais était-ce permis ? Est-ce que l’on pouvait se nourrir de choses « empruntées » sur le premier banquet que l’on a sous les yeux dans la maison de Dieu ? Ses mirettes vertes se font craintives quand elles parcourent l’édifice et s’arrêtent encore plus gênées sur la voute –ben oui, la voûte c’est le plus haut, c’est le ciel et Dieu est dans le ciel ! Vont-ils pécher ?!


Êtes vous sure que ce n'est pas défendu, de manger dans une église?

- « Grimoald…


Le nom du jeune homme s’arrête dans sa gorge alors quelle réalise qu’elle n’a pas la moindre réponse à sa question. Passer pour une trouillarde ? Jamais ! Non ne pas lui répondre et s’asseoir gentiment sur un banc. Elle jette alors un œil sur son repas improvisé, puis sur la voûte et c’est le retour de la culpabilité. Ah foutue culpabilité, foutu sentiment qui vous prend aux tripes, vous entête, vous empêche de tout faire normalement. Et comment soigner la culpabilité ? En se trouvant une raison. Mais quelle raison donner à quelque chose qui elle est sûre, s’apparente au péché ? C’est en cet instant qu’un grand problème théologique, un sempiternel problème que les hommes ont heurté en tout temps se pose dans l’esprit de la Vicomtesse miniature : pouvait-elle vraiment vivre toute sa vie hors du péché, de la faute ? Pouvait-elle être parfaite ? Car si elle l’était ou alors aspirait à l’être elle ne serait sûrement pas là… Et si elle n’était pas là elle aurait surement moins de choses à confesser donc plus de pas entamés sur la route du bon fidèle Aristotélicien. Car oui mesdames et messieurs, la Religion c’est important pour la poule naine rousse. Elle a grandi pieuse, elle a fait sa pastorale, va bientôt se faire baptiser, aime le Très-Haut et a même pensé, jeune, lui donner sa vie comme l’avait voulu sa mère de son temps. Alors elle est mal… mal… Le meilleure façon d’expier cette faute est donc de se confesser. Se confesser…

- « Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demandera le pardon à ses pairs par la confession !

Voila ! Voila la réponse ! Seul le Divin était parfait alors elle, simple brebis loin d’être galeuse ne pouvait y prétendre et Grimoald non plus. Son minois prend alors un air pas peu fier et docte, ravie qu’elle est d’avoir sorti comme ça, bam, sans crier gare, une petite phrase pieuse et savante. Ah, grosse erreur que de vouloir égaler le Très-Haut ! Grosse erreur qu’il pourrait encore plus méchamment punir qu’un petit repas improvisé avec des aliments emruntés dans un lieu saint. Comment avait-elle pu avoir de telles considérations ? Ah oui, face à ça, son petit repas n’est que la volonté de vivre encore plus longtemps et de ne pas mourir de faim, ce n’est que l’accomplissement de son droit à la vie... Vous voyez comment l’ont peut retourner les choses pour se permettre un acte que l’on pensait, quelques instants avant, péché ? Vous voyez comme on se déculpabilise en vertu de paroles saintes donc intouchables ? Il est facile d’interpréter la religion. Certes la petite Vicomtesse n’en est pas consciente elle est pieuse et suit, mais moi derrière l'écran, je vous laisse imaginer ce petit sourire moqueur qui veut tant dire.Enfin, ceci est un autre sujet, revenons-en a nous moutons. Ahum... Donc cet esprit enfantin est rassuré et il est là une des caractéristique majeure des jeunes esprits : on oublie vite ses fautes du moment qu’on leur trouve une excuse.

- « Je vous demande donc pardon au cas ou se soit défendu et vous devez faire de même. Ensuite, nous devons prévoir d’aller nous confesser.

Aaaah la jeunesse, ça commence à faire ds projets commun et ou tout ça va les mener? On prévoit d'abord une confession, puis un nouveau repas, puis on partage les clefs de chez soi, puis on commence à faire les lessives de l'autre, l'intimité répugnante fait place mais on se dit tout aveuglé qu'on est que c'est ça, l'amour, tout partager et puis on prévoit de se marier, on se ruine pour une robe blanche alors qu'on est plus pure depuis belle lurette et trois ans plus tard on est devant messieurs les juges et... Oh encore pardon. Jehanne Elissa a donc son âme en paix, la confession planifiée pour son retour en terres Languedociennes, la petite Volpilhat lance alors un petit sourire à Grimoald, mi-charmeur et mi-gêné d’avoir ainsi fait la belle avec quelques connaissances. Pour sur ça ne se fait pas dans un premier rendez-vous ça, de se montrer bigotte, mais que voulez-vous… Il a commencé! Le regard embrasse alors les fruits disposés devant elle et sa petite main droite s’empare d’une belle pomme bien ronde. A dents gourmandes elle croque dedans et le plaisir que lui procure le fait de se nourrir après avoir entendu son ventre grogner si fort est aisément visible sur son visage. Elle croque, croque encore et ses lèvres d’ordinaire carmin se mettent à briller du jus du fruit –graou. Entre deux bouchées, son sourire s'élargit laissant voir ses dents du bonheur.

- « D’où venez-vous, Grimoald de Montmorency ? Que faites vous avec la Duchesse ? »
_________________
Grimoald
« Grimoald… »

Un vaste frisson traversa le dos du jeune garçon. Elle ne l'avait pas encore interpellé de la sorte, et... Entendre son nom prononcé par cette si charmante jeune fille était quelque chose de particulièrement plaisant, mais en même temps très déroutant. Et puis sa voix, miledious ! Quelle voix parfaite, quelle fille parfaite ! Oui, on pouvait effectivement dire que Grimoald était amoureux. C'était officiel. Jehanne Elissa, la première a faire chavirer son cœur. Première? Bon, d'accord, seconde... Mais un tel coup de foudre n'avait eu lieu qu'une seule fois... Et encore, ça avait très mal commencé. Et oui, c'était une autre rousse, en plus. Ah... Qu'il aime la « race inférieure ». Dédicace Dibi...

« Nul, en dehors du divin, n'est parfait. Toutefois, l'aristotélicien vertueux est celui qui reconnaitra ses fautes et demandera le pardon à ses pairs par la confession ! »

Grimoald se mit à rire, encore.

« Je vous demande donc pardon au cas ou se soit défendu et vous devez faire de même. Ensuite, nous devons prévoir d’aller nous confesser. »

Géniale... Cette fille est géniale. Elle n'est ni méchante, ni trop naïve... Enfin, en apparence, hein. Elle était tout ce que cherchait Grimoald chez une fille... On passe quand, au mariage? Non, soyons sérieux. Il n'empêche que quoi que l'on en dise, cette fille était parfaite. Une vénus sur le haut d'une montagne, qui portait le joli nom de Jehanne. Jehanne... S'il avait quelques années de plus, il l'inviterait dans la paille pour forniquer. Oh si attendez, vous ne vous rendez pas compte? Avoir ça devant soi et ne pouvoir que la regarder ! Quel cruel dessin ! Les romantiques y auraient mis du vent... Oh ! Mais il y a déjà la pluie !

« Je vous demande pardon, gente damoiselle, pour tout ce que je pense... enfin, tout ce que je ferai ou dirai. »

Grimoald... Arrête de parler avec ton entre-jambe, mais parle avec ta cervelle ! Satané tas d'hormone... Et voilà qu'ils commencent à marcher vers la Cathédrale. Enfin, lui s'en fiche, de l'Eglise, c'est pas sa priorité, mais c'est pour elle qu'il disait ça. N'est-il pas du devoir de l'époux de protéger sa femme? Eh bien voilà, il commençait... Il faudrait qu'il s'habitue, hein. Et lorsqu'il la vit ouvrir la bouche pour croquer goulument la pomme, ce qui est, vous en conviendrez, tout à fait atypique d'une femme, faire sa chaudasse sans le vouloir, Grimoald eut encore plus faim. Il prit donc une fraise, qui devait surement venir d'Espagne, vu la période encre hivernale dans laquelle la France et l'Empire étaient plongés, qu'il lécha avant de croquer. Carrément dégueulasse, hein? Bha oui... Grimoald n'est pas très fin, lorsqu'il mange. Combien de vous lui a-t-on dit de fermer sa bouche...

« Hum... Très bonnes, ces fraises... »

Il en dégustait encore lorsqu'il entendit Jehanne poser une question, puis une autre. Il cru s'étouffer l'espace d'une seconde, mais parvint a avaler « droit » le dernier bout de sa fraise, qui, il faut le souligner, lui glaçait les dents. Ne parlant pas l'espace d'un instant, Grimoald s'arrêta et regarda la rousse, les yeux grand ouverts, et la bouche formant presque un cercle parfait. Que dire? La vérité? Diable non ! La fausse vérité? Diable encore moins... Lui qui avait toujours été franc... Un mensonge? L'histoire d'un autre? Il ne le savait, cependant, la comédie virait à la tragédie. Et voilà comment on passe de Molière à Racine en quelques mots. Merci qui? Merci Alexandra (la joueuse de J-E). Bon... Bha tragédie, nous voilà, alors.

« Je viens de Paris. J'y habitais avec mes parents, jusqu'à ce que... mes parents décèdent. Je suis alors allé de mes propres moyens à Amboise, où j'ai demandé à la Duchesse une audience. Et elle m'a recueillit. J'avais sept ans. »

Et son regard de baisser pour regarder la flaque, au sol. Il ne souriait plus... Non, il pensait. Pourtant, on pouvait voir une pointe de sourire peinte sur ses lèvres encore enfantines. Oui... Il se remémorait les bons souvenirs... et leurs visages. Alors il décida de ne pas faire l'enfant nostalgique et releva un peu la tête pour la regarder, encore, et lui sourire. En gros, il voulait lui faire passer un message qui disait à peu près ça: je-vais-bien-maintenant-j'ai-fait-mon-deuil-mais-j'aimerais-plus-en-parler.


« Depuis, je reste avec elle... Elle est comme ma grande sœur, ou ma marraine. Et vous, avec qui êtes vous venu? »
_________________
Jehanne_elissa
Pour continuer dans notre analyse du paysage audiovisuel d’autrefois, bon, pas autrefois trop loin quand même, ne remontons pas au temps des speakrines tout de même, nous allons nous pencher sur les actes de nos deux protagonistes. Hé oui car il y a derrière ces dents rondes et blanches, celles d’une enfant, qui croquent avec gourmandise dans une pomme et cette langue curieuse et tactile léchant la fraise, nous parlons de deux des voies ORL du jeune homme, un très grand background. Vous voyez, imaginez des gros plans… Non, ce n’est pas obscène. Bon les gros plans, les sourires, les jus des fruits qui coulent un peu quand même car personne même le Pince William n’est parfait ! Oui oui, je suis sûre que vous voyez. Ces couleurs saturées, ces formes rondes, ces bouches, cette sensualité primaire de l’homo sapiens sapiens qui se nourrit avec plaisir, cette gourmandise que l’on a pour les aliments ou pour… Voila. Nous y sommes. Nous y sommes à cette époque bénie ou l’arrivée d’un plombier ou un pique-nique champêtre menait à de nombreuses péripéties, aussi scabreuses que l’idée de faire le ménage maquillée comme une voiture volée, ce temps béni ou le pater familias, une fois sa douce et aimante épouse soit disant migrainée, s’asseyait tel un propriétaire sur son canapé et tombait sur… Les péripéties de Jack et Ashley ! Donc oui, ils goûtent et ont lancé le mouvement de programmation nocturne dont je viens de parler.

D’ailleurs, elle est bien rassurée Jehanne de voir que son compagnon du jour a autant faim quelle. Et bien oui elle aurait été gênée qu’il ne mange pas car elle aurait été encore une fois trop entière à dire tout ce qui lui passait par la tête, à vouloir satisfaire ses besoins, autant les vitaux que les superficiels, toujours rapidement comme une bonne petite fille peut-être un peu trop aimée et donc, gâtée. Tout deux mangeant le silence arrive avant et après quelle ne pose la question, mais elle n’en tient pas compte, elle vient de boire du jus de pomme et grignote son nougat, meilleur dessert de l’histoire des desserts alors que l’agréable sensation de satiété vient se diffuser dans son petit corps.


Je viens de Paris. J'y habitais avec mes parents, jusqu'à ce que... mes parents décèdent. Je suis alors allé de mes propres moyens à Amboise, où j'ai demandé à la Duchesse une audience. Et elle m'a recueillit. J'avais sept ans.

Oh ! Oh quel homme ! Quel héros ! L’imaginaire de notre petite Vicomtesse part à la vitesse grand V et c’est naturellement quelle vient à imaginer une famille possédant quelques Comtés en province vivant à la capitale dans un appartement chaleureux et joliment meublé, ce couple qui aime tant l’enfant mâle héritier… Et un terrible malheur vient s’abattre sur cette maisonnée prospère et prive le jeune Grimoald de ses parents aimants et protecteurs, le privant aussi par la même d’un toit et d’argent car de vilains créanciers ivres comme des poivrots et méchants comme des Bourguignons sont plus tôt venus déposséder le jeune Montmorency de son héritage… Et là, là, Gavroche range ton horreur que tu met sur la tête, oublie ton nom, oublie tes faits, oublie ta postérité car c’est Grimoald qui prend ta place ! C’est lui qui se bat contre les horreurs du monde pour survivre et quitte un beau matin la capitale mal famée pour les terres pérennes d’Amboise. Ah Gavroche tu n’es rien. Gavroche ton parcours n’est rien comparé à celui de Grimoald, héros des temps modernes ! Alors c’est tout naturellement, adorés ce fantastique récit enlevé et ses images ou Grimoald est toujours beau et fier quelle que soit la situation, que la petite Vicomtesse pose sur lui un regard étonnement tendre. Ah, mon héros… !

Depuis, je reste avec elle... Elle est comme ma grande sœur, ou ma marraine. Et vous, avec qui êtes vous venu?

Oh Grimoald… Oh Grimoald ! Comme j’aime cette jeune Duchesse qui a pris soin de toi. Oh Grimoald nous sommes tous deux liés par l’absence de parents et tous deux élevés par des gens bons et misanthropes. Si l’histoire de Jack et Ashley avait continué (oui je sais que tout le monde en a envie) Jehanne aurait sans aucun doute jeté ses petits bras au cou du jeune et tendu ses lèvres arrondies vers lui pour échanger un baiser plein d’amour, et peut-être même quelle aurait pleuré car Ashley est terriblement émotive. Mais non, il n’en est rien. Jehanne Elissa Raphaelle de Volpilhat, Vicomtesses de Cauvisson et Baronne de Malpertius est bien élevée et bien trop timide face à ce premier béguin pour faire quoique se soit. La seule trace visible de cette rêverie qui l’a emportée à ce quelle pense, de son jeune âge, être le firmament du plaisir est une légère couleur rosée qui a peint ses joues. Rien de plus.

- « Je suis venue avec ma Tante, Catalina de Volpilhat car comme vous je n’ai plus de parents mais une tutrice aimante et une Tante partageant le même sang. Nous venons du Languedoc suite à l’invitation de la mariée, pour honorer les liens entre nos deux familles. Ces liens entre famille… Ils me font aller aux quatre coins du Royaume et toujours si loin du Vaunage et de Malpertius ! Je suppose que vous devez vivre la même chose en étant dans la compagnie de la Duchesse, trop souvent à quelconque mondanité et trop peu souvent chez soi.

Et là, le douce et délicate couleur rosée s’accentue pour virer au rouge. Bon un rouge charmant hein, car Jehanne Elissa est toujours douce et délicate. Aurait-elle trop parlé ? Qu’avait-il à faire de ses petits caprices d’enfant noble qui veut être plus souvent dans ses terres reculées mais tant chéries Languedociennes plutôt qu’a des mariages ou toute la populace se damnerait pour venir ? Petite voix qui s’élève.

- « Excusez mes plaintes Grimoald… Tant de gens sans terres et sans auguste parenté aimeraient venir, c’était très mal venu de ma part de dire ceci. »

Voila, voilaaa elle vient de rompre tout le charme. Il la verra maintenant comme une petite noble prétentieuse et hautaine qui ne sait pas reconnaître sa chance alors que oh, Aristote, comme elle n’est pas ainsi, comme elle n’a pas été éduquée ainsi ! Il est juste que les terres du Vaunage sont chez elle tout autant que Malpertius et que là-bas, elle peut jouer sans aucune mondanité avec les enfants des gens de la maisonnée, habillée d’une robe des plus simples, sans les bijoux, cheveux détachés et rire, rire, parler, parler à n’en plus finir. C’est juste qu’au fond elle se satisfait pleinement des petits bonheurs simples. Mais est-ce bon à avouer à un fils de Comte malmené par la vie ? Alors elle se tait et continue a mordiller dans son nougat, comme une enfant prise en flagrant délit de bêtise qui se retrouve au coin. Tête baissée, elle picore. Tête baissée elle savoure moins ce goût sucré quelle adore tant. Tête baissée, elle s’étouffe.
_________________
Grimoald
Ô douce Antigone ! Comme le fait d'avoir perdu vos parents vous rend si belle ! Ok, c'est horrible ce que je viens de dire. Non, parce que bon, il ne suffit pas de perdre quelqu'un pour devenir beau... Si on a une malformation dès la naissance, on ne va pas devenir beau en perdant sa famille. Non... On devrait rester semblable. Et pourtant, les gens nous regardent différemment, et même, ils nous regardent avec de la pitié. Comme l'être humain est mauvais... Comme il est de nature si cruelle. On a vu des taureaux, aimer les tauréraux ! Non, aucun rapport, c'est juste que la chanson passe à la télé. Bon, pour en revenir à Bradley et Jack, Grimoald (alias Jack) écoutait tendrement son amie, enfin, tout du moins sa nouvelle connaissance lui conter sa vie si douloureuse. Presque s'il ne se serait pas mis à pleurer. Non pas que ce soit si triste que ça, il la ferait chialer comme une madeleine s'il lui racontait en détail sa vie, mais simplement pour lui faire plaisir, et pour qu'elle croit que son récit mettait le jeune homme dans tous ses états. Il entendait les mots, la voix, le tout raconter quelque chose d'anodin et d'ennuyeux pour quiconque l'écouterait, mais pour Grimoald, c'était bel et bien des paroles d'évangiles qu'il écoutait. Oui ! C'est ça ! Jehanne Elissa est le livre des vertus ! Et toutes ses paroles sont des textes sacrés... Oui, il est atteint, le gnome.

Les mondanités, parlons en... Il est à porter à la connaissance du lecteur que Grimoald est un... comment dire. Il n'est pas comme les autres, il est différent. Oui, ce jeu... pardon, ce monde est peuplé d'être qui détestent les mondanités, les fêtes, et tout ce qui se rapporte à la joie. Parce que oui, les guerriers qui ne se sentent bien que sur les champs de bataille, ça va un peu, hein. Non, Grimoald est... anticonformiste. Voilà le mot... Anticonformiste. Les champs de batailles, il trouve ça étrangement dur, froid, et mauvais. Mais il aimait bien... les morts, c'est son « kiff », comme on le dit si bien en bas de nos magnifiques HLM. Bon, restons au 15 ème siècle. Donc, oui... Grimoald aimait les mondanités. Il adorait, même. Tout ce monde, toute cette richesse. D'où lui venait ce goût pour la luxure? Beaucoup se le demandaient... Il n'y avait que lorsqu'il était seul qu'il n'était pas bien. La solitude, il n'aimait pas... Sinon, il s'accommodait assez bien à l'environnement qui l'entourait. Ambassades, front, église (quoique), Château... Bref, vous l'aurez compris, il est polyvalent.


« Excusez mes plaintes Grimoald… Tant de gens sans terres et sans auguste parenté aimeraient venir, c’était très mal venu de ma part de dire ceci. »

Et un sourire de se dessiner sur les lèvres du « sale gosse ». Pauvre fille, si elle savait ce que Grimoald pensait de ces cul-terreux qui n'ont de cesse de brailler dans les tavernes mal famées, elle en ferait des cauchemars toute la nuit. Non, Grimoald, des Jean-sans-Terre il n'en avait rien à faire. Si, c'était de bons objets de torture. Vous noterez l'esprit assez machiavélique du joueur qui, avouons le, est aussi loufoque que son perso.

« Mais non, ma chère, mais non... Soucions-nous d'abord de... »

...nous... Non ! Malheureux ! Ne dis pas ce dernier mot ! Kilécon ce gosse !

« De notre bien aimée famille, et de leur bonheur, avant de nous soucier des étrangers. Et je suis sur que ceux qui nous accompagnent sont heureux d'être icelieu... »

Il prit la main de Jehanne et la tapota légèrement, comme pour... Mais... Non ! Je rêve ! Il la touche ! OH MON DIEU ! Grimoald touche Jehanne ! Cri de surprise et de fougue. Mais this cathedral is really sex ! Oh my god... A leur âges, péché mortel, comme dirait l'autre ! Surtout que Grimoald ne s'est pas lavé les mains après être allé aux toilettes... Donc elle aura des bactéries ! Eh ouais, jaloux, hein ?! Elle mourra avant vous ! Mwahahahaha.

Pardon, encore une fois.

Ouais, enfin, si ils avaient été dans les caves d'un HLM, je vous raconte pas ce qu'ils auraient pu faire, les deux jeunots... Mais bon, heu... Oui, la main. Grimoald, se rendant compte de sa monumentale erreur, reposa la main de la jeune rousse ses sa cuisse, sans toucher la cuisse, bien entendu. Pas envi d'avoir le Vicomte qui vient crier au scandale, non plus. Il n'a pas touché sa cuisse ! Ou peut être de l'ongle... Il ramone en... Non, ça en devient vraiment dégoutant.

Vite, trouver un sujet de discutions qui me permettra de clore ce fichu RP qui devient du n'importe quoi et qui permettra à la magnifique blonde qu'est la joueuse de J-E de continuer à écrire !


« Dans quelle province vassale de la couronne habitez vous? Je ne me souviens pas l'avoir entendu... »

voilà ! J'vous laisse.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)