Lothaire de Cassel
Lothaire entra dans la salle, il leva le menton après s’être abaissé pour passer la porte puis se racla la gorge.
Et bien l’irlandaise, on fait le ménage d’avec les badauds ?
Lothaire arbora un rictus, celui qu’il réservait à ses blagues vaseuses ou de mauvais goûts. Il s’approcha de la vicomtesse baisse la teste avant de dire
Souffrez vicomtesse d’excusez nostre humour, surement « l’émotion » de vous voir.
Il mit un main faussement compatissante sur l’épaule d’Yalalang et d’une voix douce et fausse elle aussi il ajouta à l'oreille d'Yla
Toute nos condoléance pour vostre époux, le cornard était cher à nostre cœur
Lothaire de Cassel
Lothaire regarda la salle pendant que al vicomtesse parla mais hélas il fut rappelé à la réalité par un soufflet d’enfer. Le bruit raisonna dans la pièce comme un éclair dans le ciel, tous les larbins regardèrent la scène. Lothaire sentait les regards se poser sur lui. Il eu une réaction étrange, surtout quand on connait l’homme, il fut prit de spasmes et contractions de zygomatique, il riait. Pour la première fois de sa vie il riait, un rire pincé et inquiétant, un rire de fol. Il remit son catogan en riant puis dit d’une voix calme:
Quelle poigne vicomtesse, qui put penser qu’une si doulce personne puisse avoir telle réaction.
Il caressa la jour d’Yla avec son index droit, pour finir sur le cou. Il ne descendit point plus bas et retira sa main. La peau de la vicomtesse était de nacre. Il continua à regarder la vicomtesse dans les yeux et hurla:
ALLEZ AUX OFFICES LES GUEUX ! LA VICOMTESSE ET NOSTRE PERSONNE SOUHAITONS ESTRE SEULS
Il nous faut parler de St Louis à défaut d’autres activités qui nous aurait réjouis. Souffre au moins que nous baisions…. Vostre main. Prenez cela en guise de réconciliation pour la chose qui nous occupe.
Lothaire prit la main blanche et douce de la vicomtesse et sans attendre son accord porta la main à sa bouche. Il embrasse la main en regardant droit dans les yeux la vicomtesse et lui dit
Vostre peau est toujours aussi doulce et sans toujours aussi bon…
Lothaire de Cassel
Lothaire regarda la vicomtesse droit dans les yeux, sans mot dire pendant une minute. Une minute c’est long dans ces conditions. Les portes venait d’être fermées et Lothaire se mit en route. Il marcha tout en retirant son épée, il la déposa sur une table et alla se mettre sur un siège près de la cheminée. Il prit une inspiration et dit, en regardant le feu:
Lorsque nous partagions la couche le discours été différent… enfin passons
Nous pensons qu’il serait bon de faire mariner nos gens. Entendez nous biens, il y a dans cette crypte une porte qui mène à un office quelconque, je vous propose d’attendre là bas que tous les membres entre. Et après les avoir fait patienté nous entrerons, cela mettra une certain chape de plomb sur ces gens de haucte noblesse. Ainsi lors des débats nous garderons une aura nous permettant de les…. Diriger.
Lothaire regarda un instant la buche se consumer sans rien dire. Il avait un côté inquiétant dans la crypte. Il dit alors:
Venez ma mie, joignez vous. Il fait plus chaud céans.
Lothaire de Cassel
Lothaire se leva, il regarda furtivement la vicomtesse avant de lui faire dos pour se diriger vers le mur opposé à la cheminée, il mit la main sur le mur puis dit
Certes, vous faites toujours bien les choses ! Nonobstant ce n’est point forcément aux nouveau qu’il faut faire impression. Souvenez vous que la prime assemblée n’a point aboutie. Il faut faire payer aux Bonhommes. Ainsi il nous faut pouvoir discuter et estre ferme afin que le débat soit toujours centré et finir sur des propositions effectives.
Lothaire se retourna enfin et regarda Ylalang puis dit
Nous pensons de plus que nostre division ne saura estre discrète ainsi nous vous proposons une chose:
Une grande tablé. Et à chaque extrémité nos deux personnes, se faisant face. Il ne faut point de siège vide. Et si nous sommes assez les novices pourrait estre debout, mais nous connaissons vos humanités et savons que vous ne voulez point. Alors, disons une grande tablée présidée par nos deux personnes bien loin l’une de l’autre.
Il regarda la pièce, puis se dirigea vers le siège ou il était tantot
Lothaire de Cassel
Lothaire s’approcha d’Yla, il n’était plus qu’à un mètre, puis même plus, il répondit à la vicomtesse
Certes ! Il nous faut retirer matière de cette assemblée. C’est un impératif. Il nous faut nous réunir.
Il leva le visage de la vicomtesse en lui levant le menton avec ses doigts. Un sourire déformant son visage il regardait la vicomtesse droit dans les yeux. Il ajouta
Voyons vicomtesse il vous faut vous détendre, vous semblez apeurée comme un cerf. Nostre cousine nous a dit que vous este la juge de ces joutes… Nous ne pourrons ainsi point profiter de vostre nœud de chance, il est pitié… Nous pensions que seul les hérauts pouvait se charger de ce travail
Il retira sa main, mais n’enleva pas son sourire.
Lothaire de Cassel
Lothaire hocha de la tête et tel un scientifique distillant ses paroles pour ne dire que le vrai il énonça:
Certes... nous connaissons vos... apointance devers le jeune Malemort.
Il s'éloigna d'Yla
Voyez vous Avize, nous avions imaginé plus de froideur de vostre part.
OLA BADAUTS VOSTRE MAISTRESSES VOUS APPEL A VOTRE LABEUR
Et oui, il faut bien préparer cette "sauterie". A tantost chère amie, à tantost, aspretés comme la plus belle des roses à supposer.
Comme la période y été propice un autre rire pincé du vicomte en partant de la crypte
