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[RP] La ""Peste"" et le ""Chieur"" en balade

Konrad_slayerstone
Delhie et Konrad avaient repris la route pour Montauban. Il dirigea la charrette durant quelques lieux le temps que la ""maudite Peste"" puisse se reposer. La nuit était d'un noir profond et aucun bruit ne se faisait entendre hormis celui des roues de leur tombereau sur le sol caillouteux. Il commençait a sentir la fatigue le gagner et la charrette dévier dangereusement de sa route. Il la réveilla afin qu'elle prenne la suite des opérations, il avait quand même bien mériter de sommeiller quelques heures lui aussi. Il s'allongea dans la couche de paille installée à l'arrière de la carriole et se recouvrit avec une chaude couverture de laine. Il pris soin de retirer ses braies, son gilet et sa chemise pour ne pas froisser ses vêtements et avoir l'air d'une cloche en arrivant à Montauban avec des affaires fripées. Il regarda Delhie diriger sa charrette, à peine éclairée par la faible lueur de la lune. C'est vrai qu'elle était divinement superbe. Elle le savait et pouvait en jouer à merveille. Il était heureux de voyager avec elle, leur amitié était récente mais il se sentait en confiance à ses côtés. Il sourit en pensant à la confession qu'il lui avait faite quant à ses rêves plus ou moins polissons et dont elle était le personnage central. Mais c'est qu'elle avait mal pris cet aveu la "Peste" et lui s'était senti bien gêné de le lui avoir dit. D'autant plus qu'elle lui avait fait réciter pour le coup cinq fois le Crédo.
Enfin, à l'avenir si cela se reproduisait il ne lui dirait rien, et il savait que cela se reproduirait. Il était apaisé au chaud sous la couverture. Il s'endormit paisiblement laissant son esprit de nouveau divaguer dans des pensées sensuelles et luxurieuses comme elle dirait. Ne sachant si cela était du aux cahots de la route, il fut bientôt gagné par ce merveilleux rêve, il était bien décidé à se laisser aller et à en profiter.


La divine brune était allongée à ses côtés, dénudée. Sa peau parfumée, d'une blancheur immaculée attendait d'être parcourue par ses mains et par ses lèvres. Ne se laissant pas prier il s'exécuta. Il frissonnait sous ses caresses et ses baisers. Il se perdait peu à peu dans son regard profond, hypnotisant et envoutant. Il la convoitait tel un animal sauvage s'appétant à se repaitre de sa proie. Il la posséderait toute la nuit, elle est à sa merci........................

Le soleil commençait à réchauffer son visage. Konrad s'étira de tout son long, un sourire de benêt sur les lèvres, béat. Il ouvrit un oeil et constata avec bonheur qu'il se réveillait au pied d'une chêne centenaire. cette fougue matinale le mit encore de meilleure humeur. Il mis ses mains sous sa tête repensant à ce rêve au combien merveilleuxxxxxxxxxxxxxxxx.

Il tourna la tête à droite, puis à gauche, puis il regarda machinalement derrière lui, et lààààààààààààà, l'horreur, enfin façon de parler. Delhie était là, debout les poings sur les hanches avec un regard qui en disait long sur la colère qu'elle pouvait ressentir. Là il était vraiment mal barré. Il aurait voulu d'un coup se transformer en un nuage de vapeur pour disparaitre rapidement. ca sentait vraiment le sapin pour lui cette fois. Elle était rouge de fureur. Il resta sous la couverture et enfila rapidement ses frusques. Il ne voulait pas sortir de sous son tartan pour qu'elle remarque de ses yeux qu'il avait bel et bien rêvé. Il tenta une déclaration de matador pour faire montre qu'il pouvait encore prendre le dessus.


Ehhhhhhhhhhh !!!!! En profite pas pour me reluquer les fesses toi !!!!


Il constat au même instant qu'ils étaient devant les murs de Montauban.
Delhie
[Et la peste pesta]

On ne change pas une équipe qui gagne de toute façon, et la peste râle, c’est de nature chez elle. Et puis ça a toujours bien marché pour elle. Delhie et la mauvaise foie, une histoire d’amour qui dure, qui dure…
Alors assise a l’avant de la charrette, elle râlait déjà. Il ne peut pas en être autrement quand on se fait réveiller au milieu de la nuit, pour aller guider une foutue charrette que son foutu compagnon de route aurait très bien pu garer au bord d’une foutue route pour piquer un foutu roupillon discretos. défection alors!

Poitrine qui se soulève. Grande instigation !

Pouah!
Le pire du pire, de quoi nous mettre la delhie de mauvaise humeur pour la journée, quand a peine réveillée, c’est le parfum pestilentiel de la Guyenne qui emplit ses narines. Terre maudite pour n’importe quel Gasgon qui se respect, la peste n’a jamais pu supporter la Guyenne, même pas en peinture. Pays de bouseux, plein de guyennois bouffeurs de chats et qui, elle en est persuadée maintenant, puent autant que les latrines de sa ferme en gascogne après le passage de son vieux.
Impossible pour son esprit de gasconne chauvine tout encore ensommeillée de faire la relation entre le parfum qui lui fait plisser le nez et le cheval qui relève la queue devant elle depuis une ou deux bonnes minutes. Non pas de doutes possibles, C’est ce pays qui refoule!

Tout cela pour dire qu’elle n’était pas d’humeur affable ce matin. Il y a des jours comme ça.
Sortie de sa contemplation monotone et au combien ennuyeuse de la route par d’étranges bruits venant de la charrette. La voila qui se tortille sur le bois à la recherche de souris ou autres bestioles indésirés responsables de ses petits gémissements agaçants.
Coup d’œil à la paillasse à la recherche du moindre mouvement. Pas de queue de souris en vu, juste un grand panard qui s’agite et dépasse de la couverture. Même pas capable de dormir pénard ce Konrad. Il s’agite et gémit. Quoi? Gémit?
L’esprit de la brune fait tilt. Ah non alors! Apres la révélation du brun, elle lui avait interdit de remettre ça.
Elle est loin d’être une sainte ma brunette, mais elle a quelque bons cotés quand même. Douce, enfin des fois. Polie, quand elle est de bonne humeur. Agréable, sauf avec les imbéciles. Et chaste, a ça oui ! Prude et vertueuse. Elle y tient a ces deux là. Même si elle n’arrive pas toujours a s’y tenir, tant que les autres y croit tout va bien.

Alors à la vue du chapiteaux qui s’élève sous les dars, son sang ne fait qu’un tour. On arrête la charrette, on se lève d’un bon et paf, on balance une grand coup de botte au pervers luxurieux. Le biterroise exécute un magnifique roulé boulé sans même ouvrir un œil, et paf, tombe au sol pile poils au pied d’un grand chêne.
Soudaine pulsion, envie de laisser le grand bonnet finir sa nuit ici et de filer voir ailleurs avec la charrette. Ça serrait pas plus mal, en voila une leçon qu’elle est bonne. Il aurait l’aire bien allongé là devant les remparts, a moitié nu sous sa couette.
Une idée vite abandonnée, trop risqué. Sont en Guyenne âpres tout, et on sait pas quel genre de dingue pourrait tomber sur le Konrad assoupi. Et vu qu’une fesse dépasse déjà de la couette du brun, ça serrait tenté le diable. C’est peut être une peste ma Delhie, mais elle a du cœur tout de même. Elle a beau taquiner son ami en lui inventant des penchant grec, elle n’irait pas le jeter dans la geule de loup tout de même. Un peu de cœur! A la place elle préfère opter pour une bonne séance de torture exécuté de sa main experte .
Mains sur les hanche, l’œil noir, un air farouche sur le visage, elle attend le réveil du brun qui commence déjà a s’agiter.


Ehhhhhhhhhhh !!!!! En profite pas pour me reluquer les fesses toi !!!!

Elle n’a pas le monopole de la mauvaise foie on dirait. Et celle de Konrad lui ferrait presque regretté de ne pas en avoir laissé un autre les lui reluquer, ses fesses.

Quoi? Ces trucs tout flasques en bas de t’dos? Il y a pas d’risques.

Puis tout se passa très vite. La main de la brune se lève. A son bout, une serpillière humide bien poisseuse. L’experte en maniement de serpillière de mère en fille depuis 5 générations pousse son cris de guerre

YHAAAAAAAHA!

La serpillière s’abat alors droit vers sa victime, une fois, puis deux fois …

ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZBAFF!

Avec ça j’vais te rafraichir les idées moi t’vas voir. ‘Spèce de lubrique
!
Konrad_slayerstone
Konrad était à peine sorti de sa torpeur et de son merveilleux rêve que la réalité frappait déjà à la porte. Et quand il pensait réalité, c'est bien un dur retour à la réalité. Lui tout fier de ses pensées était récompensait par une série de torgnoles humides et poisseuses exécutée de main de maitre par la PESTE.

Il savait comment elle pourrait réagir en voyant le chapiteau, les lions, les clowns et tout le cirque réuni. Mais de là à recevoir la serpillière en pleine gueule il y avait un monde. Il se mis à courir, les frusques à peine ajustées, à moitié à poil sur le bord de la route devant les murs de Montauban. C'est certain que ça faisait très riche et discret comme arrivée il n'y avait pas à dire.


Heyyyyyyyyyyy, ça va pas non ???????? Tu devrais être flattée même qu'un homme rêve de toi, ça doit pas arriver souvent. Saletéééééééééééééé de Gasconne.

Ettt pan !!!! Un autre coup de serpillère.....Alors qu'il s'était déjà remis à rire en la voyant fulminer encore plus. Ahhhh, c'est que sa Gascogne, fallait pas en dire du mal......

En tournant autour des arbres bordant le chemin, pour éviter de nouveaux coups donnés avec un objet dégueulasse, Konrad remarqua un jolie petit ruisseau en contrebas. Et comme il trouvait que son amie commençait à refouler un peu sous les bras, il fonça sur elle en hurlant, tête baissée et la choppa par la taille. Il prenait quand même grand soin de ne pas lui faire de mal, elle portait un enfant, et il s'en voudrait de faire quelque chose en volant rire. Il va de soit que la teigne ne débattit avec hargne, entre coups de tête, griffure, et tentatives de morsures, voilà un bien jolie tableau en bordure de route, de quoi faire peur aux habitant de Montauban. Il porta donc la Gasconne-gigoteuse, tant bien que mal jusqu'au ruisseau et Konrad la tenant toujours contre lui sauta à pieds joints dans l'eau rafraichissante et tonifiante. Il la regarda et se mit à rire....avant de l'allonger dans le cours d'eau, de la tête aux pieds.

Elle hurla à en faire peur. Konrad n'imaginait pas qu'elle pouvait avoir une telle voix. Cette fois c'était certain, tout Montauban était réveillé et il devait accourir pensait qu'on égorgeait quelqu'un devant les murs de la cité.


Non, mais ça va pas d'hurler comme ça. Punaise, tu fous les miquettes toi. Tu la sors d'où cette voix là???

Il ne put s'empêcher de rire lorsqu'il se rendit compte qu'ils dégoulinaient tous les deux d'une eau un peu saumâtre, mais horriblement froide. Il grelottait, il l'aida à s'extraire du ruisseau en lui tendant la main

Tu vois que ce n'est pas si désagréable de se laver. Tu pourras recommencer un autre jour. Puis regarde, moi, ça a calmer mes ardeurs avec cette eau glacée, l'escargot est rentré dans sa coquille cette fois et il va pas en ressortir de si tôt.
Delhie
La main tendu du brun resta planté un bon moment dans le vide. Elle a la rancune tenace notre Delhie, doublé d’une aversion pour l’eau quasi psychotique. Une ancienne phobie a moitié guérie depuis qu’on avait essayé de lui apprendre a nager en limousin, n’empêche que le dernier qui l’avait mouillée en la jetant dans une fontaine, il l’avais senti passé après. Alors l’autre saleté d’arroseur, il peut aller se faire cuire un œuf, plus jamais elle ne touchera a ses sales pates.

La main de la brune balance un coup dans la grande paluche pour l’envoyer valdinguer plus loin et se saisit de mottes d’herbe sur le bord de ruisseau. Tête haute, menton relevé, elle s’extirpe de l’eau fièrement, doute dégoulinante et un nénuphar sur le crane.

L’escargot est rentré dans sa coquille qu’il disait l’autre, non mais oh, c’est pas comme ça qu’on parle a une dame. Enfin dame c’est un grand mot, elle en a plus vraiment les manières quand elle ouvre la bouche pour y répondre.


Il a pas intérêt a en sortir ouais! Sinon j’l'arrache ton tout petit escargot et avec les dents si il faut. Pignouf va!

Apres une baignade forcée, une peste ne peut pas s’en aller sans s’être vengé, question de principe. Il peut pas s’en tirer indemne le Konrad, ça serrait déshonorer la longue ligné de teignes, pestes et autres casses bonbons dont est issu la gasconne.
Et puis avec le Konrad, ça s’annonce facile, c’est qu’il est plutôt naïf le bougre. Une bonne moue sur les lèvres ou un air farouche sur le visage et il se repend en excuses, c’est pas la première fois. Alors Delhie fait preuve de mauvaise humeur, un air faussement boudeur pour endormir toute méfiance chez le grand nigaud, et paf, au moment ou il s’y attend le moins un canon au cheveu brun en bataille fonce droit sur lui. Ses deux mains s’abattent sur son torse et le pousse vigoureusement.


SPLASH !

Une sourire satisfait se dessine sur les lèvres de la peste, c’est du travail bien fait. Et maintenant que le brun patauge dans le ruisseau, le cul dans l’eau, elle peut se marrer elle aussi. Ce dont elle ne gène pas, se foutant ouvertement de lui avant de filer en vitesse. C’est plus prudent de ne pas trainer trop longtemps dans le coin.
Sans parler qu’il caille.

Direction la charrette pour en sortir quelques bouts de bois ramassés en foret quelques jours plutôt, il est temps de monter le camps et de surtout faire le feu.


Rho bha reste pas planté dans ta pataugeoire le flémard, viens m’aider
Konrad_slayerstone
Il ne put s'empêcher de rire aux éclats en la voyant dans l'eau, tel qu'il l'avait plongée, avec sa plante aquatique juchée sur le haut de son crane. Ahhh, c'est qu'elle avait l'air fin ainsi. Mais même l'air ridicule elle refusa toute aide de sa part et repoussa avec rage la main qu'il lui avait tendue. Il la vit s'arracher d'elle même du ruisseau, fière et têtue qu'elle était et qu'elle continuait à être. Une vraie Gasconne, il n'y avait pas à dire. Il la laissa faire, se trouvant quand même pas trop loin, voulant la retenir en cas de faux pas.

Elle semblait exaspérée. Il était peut-être allait un peu trop loin avec elle, c'est vrai qu'il n'avait pas était très fin. Il commença à s'approcher d'elle pour s'excuser lorsqu'il la vit foncer tête baisser vers lui et n'écoutant que sa rage le fit valdinguer des deux mains le cul dans l'eau. Il va de soit que la brune se mit à rire, sans aucune compassion.


T'es vraiment qu'une teigne Delhie. Je te déteste. Dit-il en riant, puisqu'il n'en pensait aucun mot.

Ahhhhhhhhhh !!!!!!!!!! c'est quoi ce truc, j'ai une bestiole qui se ballade dans mes braies.

Sans demander son reste, il remonta à quatre pattes sur le chemin. Il fouilla d'une main à l'intérieur du vêtement pour en retirer une sangsue.

Ehhhh, regarde moi ça ! C'est dégueulasse ici. Tu la veux pas?? Une petite ponction pour t'enlever toutes ces mauvaises humeurs.

Ils remontèrent dans la charrette sans dire un mot mais en grelotant tous les deux. Lui riait intérieurement de la situation et de l'air stupide qu'ils avaient.

Pffffffffff, on a vraiment l'air idiot comme ça non ?? Enfin, toi tu y es habituée, mais c'est une découverte pour moi quand même. Avant de te connaître j'étais normal.

Il rit en la regardant lui jeter un œil noir et plisser son nez. Il arrivèrent enfin, à une clairière, non loin de la porte principale de la cité. Konrad détacha les deux chevaux de leur charrette et commença à allumer un bon feu avec le briquet d'amadou qu'il retira de la sacoche de son cheval. Il s'approcha d'elle encore toute dégoulinante et frigorifiée. Il savait que c'était une forte tête et qu'elle n'avait besoin de personne pour s'en sortir, mais ils voyageaient ensemble à présent et il voulait être là.
Il approcha donc vers elle, une couverture tendue en paravent devant lui et les fripes sèches de Delhie sous le bras.


Allez, enfile moi ça, tu vas mourir de froid, et pense à ton enfant surtout. Promis, juré, craché, je ne regarde pas. Tu sais très bien que je ne prends rien qui ne m'ait été offert. Allez......bouge tes fesses.

Il détourna son regard, la grande couverture de laine toujours tendue devant lui, attendant de voir si elle voudrait ou non de l'aide. Il devrait ensuite commencer à faire rôtir les deux faisans qu'ils avaient acheté à Cahors, son estomac à lui criait famine.
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Delhie
Des vêtements chauds n’étaient pas de refus, alors couverture et frusques sous le bras la gasconne va se trouver une endroit à l’habit des regards pour enfiler tout cela. Couverture sur la tête pour être sure de ne pas être surprise en plein effeuillage, la gasconne commence pas retirer ses vêtements trempées en grelottant. Puis viens le moment de passer son chemisier étrangement serré à la poitrine, avant de passer à l’enfilage des brais. Une jambe puis l’autre et on sautille sur place en se trémoussant pour les faire remonter sans trop coller à la peau humide.
Et puis là c’est le choc.
La gasconne se retrouve à tirer comme une malade sur son bouton qui ne veut pas se fermer. Elle a beau rentrer le ventre autant qu’elle peut et insulter le dit bouton de tout les noms rien y fait il refuse obstinément de rentrer dans le trou.
Elle aurait donc grossit?


*Mode marionnette en plein délire : on*
- Dit donc toi là haut, ma ljd, t’as craqué ton slip? Grossit? Et puis quoi encore! Conneries!
- Chut en bas, on ne discute pas. C’est moi qui commande.
- Mes fesses je refuse, je grossit pas moi !
- T’es en cloque ma vieille, tu finiras en vraie baleine, faut bien t’y faire.
- JAMAIS !
*Mode marionnette en plein délire : off*

Evitons tout risque de mutinerie : Cette saleté de gasconne trop superficielle ne lache pas l’affaire. Hors de question que le bouton ai le dernier mot et après ce moment à brandir un poing furieux en direction du ciel, elle se relance dans un combat au corps a corps acharné.
Femme vs braies, un combat à mort.
Au cout de nombreux efforts et de sueur la gasconne gagne doucement du terrain. Le bouton approche dangereusement de son trou. Mais attention il n’a pas dit son dernier mot. Le bouton est traitre, puisant dans ses ultimes forces il assène un coup bas à la grosse et lui glisse entre les doigts. Cette dernière peste et jure, avant d’opter pour une nouvelle technique. Allongée sur le dos, en rentrant le ventre elle lui inflige le coup de grâce et parvient enfin à fermer ses foutus braies.
Ouais ! Delhie est déclarée vainqueur par KO !

Un sourire victorieux sur les lèvres la peste reprend son souffle ravie de sa victoire en en profitant pour narguer sa ljd au passage. T'en fait pas ma cherie, ca se payera un jour ou l’autre.

Notre grosse pas si grosse se redresse comme elle peut complètement boudinée dans ses vieilles braies et retourne rejoindre Konrad dans une marche proche de celle du canard, attirée par la douce odeur du faisan grillé.


Hummm ça m’a l’aire bon tout cela, quel cuistot !

Décidément elle a eut raison de le prendre avec elle le Konrad, il y a pas mieux que lui pour préparer de bon petits plats. Ça change de trucs cramés qu’elle avait l’habitude de se préparer seule. Comment quoi les hommes peuvent servirent de temps en temps.
Histoire qu’il ne se sente pas de trop utilisé, la donzelle le remercie d’un gentil et chaste baiser sur la joue allant même jusqu’à l’aider. Sa contribution se limite a une pincée d’épices jetées sur la viande en train de cuire. Mais hé, c’est mieux que rien quand même.
Le temps que Konrad finisse de préparer l’oiseau, Delhie s’en va fouiller dans sa réserve de boisson au font de la charrette pour en sortir une bouteille de floc. La dernière. Mince, va falloir qu’elle écrive à sa mère pour s’en faire envoyer d’autres depuis la Gascogne.
La bouteille est glissée entre ses jambes pour être débouchée. Et si tôt fait la soiffard s’en enfile une bonne rasade directement au goulot avant de tendre la bouteille à son compagnon de route.

Non loin de leur campement de fortune, deux souches d’arbres bien placées. Un coin rêvé pour prendre leur repas. La gasconne flémarde se laisse tomber sur l’un d’eux et ….

CRAK !

Le mouvement était trop brusque, le bouton a rendu d’âme et vole devant les yeux médusés de la jeune femme, droit vers Konrad où il fini sa course en plein sur son front.
Tiens, dans les dents la grosse!
Konrad_slayerstone
Konrad était afféré à s'occuper de tourner les deux faisans sur le feu. La rôtisserie était devenue son fort, à force de s'en occuper lors des tournois et différentes festivités de Béziers. Il ne regardait pas sa compagne de voyage s'habiller, c'était pourtant pas l'envi qui lui manquait mais il avait quand même encore un peu d'honneur. Son regard fut toutefois attiré dans sa direction lorsqu'il entendit la peste pester. Il ne vit rien, a son grand regret, simplement quelque chose bouger nerveusement sous la couverture. Couverture, qui se déplaçait d'ailleurs, de droite, de gauche, pris de sortes de spasmes. Il se demanda même si elle n'était pas atteinte par la danse de Saint Guy. Serait-elle souffrante? Il fut bientôt rassuré lorsqu'il la vit sortir une tête de dessous son paravent de fortune. Une tête écarlate, agacée, fortement agacée d'ailleurs. Elle s'approcha de lui. Il sourit en la regardant marché dans sa direction. Les vêtements qu'elle avait enfilés m'étaient en valeur ses formes il n'y avait pas à dire, un peu cintrés, mais on deviné aisément ses courbes.

Quoiqu'elle en pensait, elle était divine. Mais il souhaitait bien la moucher, comme elle n'aurait pas manqué de le faire s'il avait été à sa place.


Tu es certaine d'avoir enfilé tes fripes Delhie. Tu n'aurais pas volé ça à une gamine lors de notre traversée de Cahors des fois?


Il rit intérieurement car la Peste avait son nez plissé, signe extérieur d'un fort mécontentement. Il fut surpris même de la voir lui accorder un baiser sur la joue, elle n'était pas une adepte de ce genre de manifestation de tendresse et il en était d'autant plus flatté. Ils burent tous deux une bonne rasade de son fameux floc de Gascogne. Divin nectar qu'elle ne sortait pas à tout bout de champ. Le repas était presque prêt, Konrad comme à son habitude en avait préparé bien trop. Deux faisans rôtis, il avait fait réchauffer les navets au miel, des tartelettes aux champignons et un énorme pâté de lièvre et un gâteau à la broche qu'ils avaient acheté à Cahors. Il espérait même que quelqu'un de Montauban s'arrête pour déjeuner avec eux deux.

Il regarda Delhie lui assaisonner la volaille et partir s'assoir contre un arbre, lorsqu'il entendit le bruit d'une déchirure et sentit quelque chose le frapper en plein front. Il porta machinalement les mains à ses fesses pensant qu'il venait de craquer ses braies. Mais non, intactes. Il ramassa à terre l'objet qui l'avait touché en pleine tête.


Ben c'est quoi ça? Qui est-ce qui m'a balancé ce bouton?

Il regarda autour de lui, cherchant un enfant qui jouait, mais non, personne en vue. Il se tourna machinalement vers Delhie et là il explosa de rire en la voyant se tenir les fesses, il comprit de suite le "malheur" qui l'avait frappé. Elle ne semblait pas vouloir se lever. Il se dirigea donc vers sa monture et retira d'une de ses sacoches une de ses propres paire de braies qu'il lui apporta.

Tiens, enfile moi ça, il est encore trop tôt pour que la lune soit visible. Et puis tu vas être à l'aise dans les miennes, j'ai pris large. Je sais pas si c'est de te voir enceinte mais moi de mon côté je dois faire une grossesse nerveuse, alors tu vas nager là-dedans, mais au moins tu seras au chaud.

Il la laissa contre son arbre, détournant de nouveau le regard et retourna à sa préparation du repas. Tout était bientôt prêt, les volailles luisaient d'un jus couleur caramel. Il était à deux pas de la ville. les passants qui entraient et sortaient de la cité les regardaient d'un oeil interrogateur et inquiet. Encore deux saltimbanques ou voleurs de bourses devaient ils se dire. Mais ils n'en avaient cure de ce que pensaient les autres, ils auraient même souhaité les accueillir à leur table pour partager avec eux ce repas.

Bon, t'es visible ma peste? Viens donc manger c'est chaud.
_________________
Delhie
Et c’est reparti pour un tour. A nouveau on se couvre comme on peut derrière une couverture et on va se changer. Afin d’éviter à ses braies déboutonnées de lui infliger un pénible moment de solitude le temps du trajet jusqu’à la charrette, notre Delhie opte pour un repli stratégique derrière un buisson tout prés de leurs deux souches d’arbres.
Mais voila, comme il y a tout le temps un mais avec celle là, la Delhie est une poisseuse. Et c’est seulement une fois ses vieilles braies retirées qu’elle réalise, par d’étranges chatouillis sur sa jambe droite, qu’elle s’est installée juste au dessus d’un nid de fourmis.
Stupéfaction et surprise s’en suit, manifestées par un cris affreusement strident.
La gasconne s’agite, la gasconne sautille, la gasconne se tortille et balance des claques aux coquines un brin perverses qui escaladent sa cuisse. C’est un véritable carnage, une tragédie pour nos amies les fourmis qui tombent comme des mouches et se font piétiner. Le massacre durent plusieurs minutes, le temps que le cerveau de la brune se mette en marche et réalise qu’allait se préparer ailleurs la débarrasserait des indésirables.
Ah les joie du camping sauvage.
Et encore elle en est qu'à ce changer là, imaginez ce que ça donne quand elle va aux latrines.

Les braies sont enfilées sans grand mal un peu plus loin et une révélation s’impose : Konrad peut avoir raison de temps en temps. La jeune femme nage réellement dedans, et pas qu’un peu. Elle flotte même, ou coule, c’est selon le point de vue.
Son front se plisse, signe extérieur d’une intense réflexion. Et elle fini par trouver la solution. Les beaux jours étant de retour, son étole ne lui sert plus à grand-chose. Alors autant la recycler. Une reconvention utile, l’étole est repliée sur elle-même et promu ceinture officielle.
N’empêche que la Delhie elle a vraiment une drôle d’allure avec ses braies trop grosse. C’est une précurseure, des siècles avant son avènement la peste avait déjà inventé le baggy.


Bon, t'es visible ma peste? Viens donc manger c'est chaud

L’appel de l’estomac est plus fort que tout, elle se décide a sortir timidement de sa cachette. Puis reprend du poils de la bête et pointe un doigt menaçant en direction de son ami.

Je te préviens toi, Interdit de se moquer tu m’entends !

Son regard se pose ensuite sur le repas qui a le mérite de lui faire retrouver son sourire. Il est vraiment bon à marier ce Konrad. D’ailleurs il a le droit à un nouveau baiser sur la joue de la part d’une brunette reconnaissante, qui ne tarde pas a se mettre a table.
Enfin se mettre a table … c’et beaucoup dire. Déjà ils n’en n’ont pas de table, et en guise de chaises seulement deux souches d’arbres… Quand on quitte tout pour vivre une vie de vagabond, faut faire ce que l’on peut avec les moyen du bords. Donc pour les repas c’est pas chichi et avec les doigts.
De quoi faire le bonheur de la brune qui croque joyeusement dans la viande et ouvre la bouche pour parler le gossier encore plein et cerné de sauce.


Vraimench’ Konrad. Tuch’ nous as préparch’ un vraich’ fechtin.

Déglutition

Surement ta faute si mes braies m’vont plus. j’ai jamais autant mangé qu’avec toi.

Un peu de floc?

Enchaîne t'elle en tendant la bouteille déjà à moitié vidée par la donzelle.
Konrad_slayerstone
Konrad s'était abstenu de rire en voyant sa Peste se présenter dans une si bel accoutrement. Ils se mirent tous deux à table. Table et chaises de fortunes, mais ça changeait de l'ordinaire tout ça et lui était heureux comme un prince de vivre ainsi. Il eu le plaisir d'être gratifié d'un autre baiser sur la joue, il la regardant en souriant la bouche grasse et déjà pleine de viande.

Ben ché la fête auchourd'hui. Ché droit à deux baichés, che fé faire bruler un cierge chi ça continu. Ahhh, ché chaud punaiche..........

Il avala son morceau tour rond, sans prendre le temps de mâcher, sa bouche était au bord de la brûlure au troisième degré. Il bu à la bouteille de floc une grande rasade en fin de repas histoire de faire glisser le tout. Enfin, il ne put s'en sortir qu'une petite gorgée, Delhie en avait bu plus de la moitié. Il tint la bouteille devant lui regardant ce qu'il restait à la lumière du feu de camp.


La vacheeee, il reste plus rien. Comment on va faire??? Moi encore je peux tenir mais je m'inquiète surtout pour toi.

Il la regarda en souriant. La fatigue commençait à le gagner. Il s'étira un long moment les bras au dessus de sa tête, puis devant. Il fit craquer quelques articulations des mains avant de bailler comme un gosse.

Bon, ben moi, je vais mettre la viande dans le torchon....Sous la charrette, t'inquiète pas. Ça va aller, si je meurs de froid tu t'en prendras qu'à toi.

Il fila regagner son couchage sous la carriole et riant et en lui lançant un "bonne nuit ma Peste" Il se glissa sous sa couverture et tenta de trouver le sommeil. Il ne savait pas si c'était le floc qui l'avait énervé ou autre chose, mais le sommeil tardait à venir. La couverture trop courte avec les pieds glacés qui dépassent, le hurlement des loups au lointain. Il commençait en plus à grelotait de partout et à claquer des dents. c'est alors qu'il sentit même quelque chose courir sur son visage, enfin, courir, glisser, un truc baveux.

C'est quoiiiiiii, ça???????

Il se redressa d'un coup. mais il avait oublié que le fond de la charrette était son toit pour lui.

Ettttt, Baoummmmmmmmmmm

Il mit un grand coup du plat du front au cul de la carriole. Il se rallongea, il ne pouvait rien faire d'autre d'ailleurs, les bras en croix. Il mit quelques minute pour reprendre ses esprits.


Bon, cette fois il y en a marre, je vais me foutre en haut moi. dans deux jours Ysi pourrait me faire le don de sa chaleur corporelle, mais ce soir, j'en peux plus.

Il décida d'aller se couler à Delhie pour ce soir. enfin, il espérait y arriver sans un bruit surtout. Avec tout le floc qu'elle s'était envoyé il pouvait peut-être y croire. Il tenta de grimper sur la roue sans un bruit. Il tenta seulement. Il est bien évident que quand on ne veut pas faire de bruit c'est bien là qu'on en fait le plus. la saleté de charrette grinçait de toutes les parties de son bois. Il s'arrêta.....écouta.....ça ne l'avait pas réveillée, une chance. Il s'introduit sous la bâche....avança à pas de loup, bon, déjà un bon gros loup, un de ceux qui ne peine pas pour trouver à manger. Bien sur la couche de paille crissait à chacun de ses pas. Il s'allongea à ses côtés et émis un petit souffle de soulagement. D'une pour y être arrivé et de deux parce qu'il y faisait Chauddddddddddddd.

Il l'avait souvent taquinait avec ça, son rêve et tout le reste. mais il avait bien trop de respect pour elle pour jouer les vilains ce soir. Trop de respect et trop fatigué. Peut-être même plus fatigué. Il mis les bras le long de son corps, il ne manquerait plus qu'elle se réveille enlacée.


Par tous les saints, faites que je ne rêve pas, faites que je ne rêve pas...surtout pas ce soir.
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Delhie
Non mais qu’est ce que c’est que cette lubie qu’ont les hommes de vouloir dormir à coté de ma brune ?
Non mais c’est vrai quoi, c’est pas vertueux. En plus généralement un homme dans une couche ça fait que prendre de la place, ronfler et remuer dans tout les sens. Il y a pas pire qu’un type qui se tape l’incruste dans votre lit pour vous faire passer une salle nuit. Et va y que je te pique toute la couverture, et va y que je colle mes pieds froids contre les tiens. Pffff
Et puis, il n’y avait pas que cela … Qu’aurait il dit, lui, si il savait qu’un autre dormait dans sa couche?

Bref revenons en à nos moutons. Delhie avait rependu à la taquinerie de Konrad d’après le diné par son habituel plissement de nez mi agacé mi amusé. N’empêche qu’il avait raison, fallait a tout prit en retrouver du floc. L’alcool gascon ou le jambon de Bayonne est aussi indispensable pour la dacquoise que l’air qu’elle respire.
Alors pendant le brun se faufile sous le tas de bois mort qui leur sert de charrette, la jeune femme s’allonge à l’intérieur, une bougie dans une main et un vélin dans l’autre. Sa plume hésite, vient se frotter contre sa bouche et se fait mordiller. C’est fou que ce que c’est compliqué d’écrire a une mère tyrannique a qui on cache bien des choses. Mais au font c’est plutôt pas mal, l’angoisse de la page blanche est ici une bonne excuse pour retarder le moment de se coucher. Parce que la nuit, il n’y a rien de pire. On déprime, on pleur enfin tout le paquet garnis habituel offert en cadeau avec n’importe quelle peine de cœur, on a tous connu ça.
Les minutes passent, voir les heures, et le vélin de la donzelle reste desserrement vide, donc elle s’occupe comme elle peut la pauvre.
Comme une gosse en face d’une bougie elle s’amuse à tremper son doigt dans la cire et la regarde se solidifier. Amusant mais lassant. Du coup elle se rabats sur autre chose, comme chatouiller le visage de Konrad entre les planches de la charrette légèrement éspacés aux moments où il commence à s’endormir.
Mais finalement, la fatigue commençant à venir, elle se décide a griffonner quelques mots vite fait bien fait.


Citation:

‘Pa,
Je viens passer une commande ‘pa, mais avant toute chose, cache cette lettre a la vieille, Faudrait pas qu’elle sache ou je suis pour l’moment.
Je sais que tu caches ta bonne petite réserve de gnole dans l’étable dans le foin de Mirabelle, t’imagine un peu la réaction de ta femme si elle l’apprenait. Toute cette gnole versée dans les latrines serrait vraiment un beau gâchis.
je te promet de garder ce secret précieusement si tu parviens a m’envoyer quelque bouteilles de floc en Guyenne a Montauban sans que ‘man le sache.
Je t’embrasse.
Ta saleté de Fille.
Del’


Lettre a peine fini que la tête de la gasconne se pose contre le bois. Ses yeux se ferment rapidement et elle ne tarde pas a plonger dans le sommeil sans même étreindre la bougie, qui fini de se consumer seule. juste avant qu’elle ne s’éteinte, la cire commence a déborder de la soucoupe et goute doucement a travers les lattes de la charrette, droit sur le visage du voisin du dessous. C'etait ça le liquide baveux. Pas question de dire que c’est ma delhie qui bave autant la nuit.
La suite vous la connaissez déjà, le Konrad qui se rebelle et monte à l’étage pour passer la nuit bien sagement. Ce que l’on connait pas encore par contre c’est la réaction de la propriétaire des lieux.
Ça commence pas une Delhie en plein rêve, profondément endormie qui sent a peine l’arrivée de l’intrus sur son territoire et se constante de marmonner dans son sommeil.


Hum Burrich? Tu rentres tard c’soir mon amour...

Arf bah oui, pour une fois qu’elle ne rêve pas qu’elle le tue, faut que ca tombe sur le jour ou un biterrois gelé vient se glisser sous sa couette.
Alors toujours en train de rêver, la voila qui se tortille sur la paillasse pour se tourner vers celui qui jouera le rôle de coussin cette nuit. Elle se saisit de son bras et se love tout contre dans une soupire de satisfaction.

Puis de file en aiguille, au grés des heures qui passent et des deux dormeurs qui bougent et changent de positions dans leur sommeil ; C’est la tête d'la brune blottit contre le torse du brun que cette nuit finira.

Peu a peu le soleil éclaire la charrette de ses rayons et quand le coq met la main a la pate, la donzelle ouvre doucement un œil, puis l’autre. Et là devant ses yeux stupéfaits, le visage de Konrad apparait a quelques centimètres du sien.

Elle se redresse dans un sursaut, vérifie par reflexe que tout ses vêtements soient là, bah oui elle se souvient avoir bu la veille, et pousse un grand cris.


AHHHHHHHHHH! Mais qu’Est-ce que tu fiches là? Fout moi le camps. Fout moi le camps tout de suite !
Konrad_slayerstone
Konrad fut réveillé en sursaut ce matin par un cri déchirant, une voix venue presque de l'enfer.AHHHHHHHHHH! Mais qu’Est-ce que tu fiches là? Fout moi le camps. Fout moi le camps tout de suite ! Il se redressa d'un bond, recula en voyant le visage de fureur de la Peste, des flammes sortaient presque de ses yeux. Il titubait presque en marchant à reculons, ses talons buttèrent contre le hayon de la charrette et......Patratakkkkkkkkkkkkkk, les quatre fers en l'air, sans comprendre ce qui lui arrivait. Il resta ainsi quelques secondes, les yeux encore tous crouteux de la nuit qu'il avait passée. Il se frictionna vigoureusement les joues pour se sortir de ce qui semblait être un cauchemar. Il avait eu des réveilles plus tendres par le passé. Il se releva péniblement et passa la tête à l'intérieure de la charrette. Comprenant ce qui s'était passé il posa ses yeux sur Delhie, encore rouge de rage, et il rit de la situation.

Ben quoiiiiiiiii? J'avais froid, tu vas pas nous faire un caca nerveux. En plus tu étais chaude comme un braséro cette nuit, j'ai dormi comme un poupon. Et toiiiiiii? Bien dormi ??? Je te l'avais dit que je viendrai dormir avec toi, j'ai tenu le coup mais j'avais trop froid et puis au faite...........Ahhhhhhhhhhhhhhhh............merd........................

Il venait de constater qu'il était sans ses braies. Que s'était-il passé cette nuit pour qu'il se retrouve en posture aussi.....rafraichissante de bon matin. Il prit une couleur tendant sur l'écarlate.

Euhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Delhie, tu veux pas regarder sous la couverture ou quelque part dans la charrette, j'ai perdu un truc.Si tu le trouve tu vas comprendre de suite, alors ne t'énerves pas je t'en supplie, prends une grande respiration, pense à ton enfant, ferme les yeux. Je te jure que j'ai rêvé à rien cette nuit, ou alors tu aurais du faire médicastre plutôt que diaconesse parce que je n'ai rien senti. Bien que la situation ne s'y prêtait guère il ne pu s'empêcher de rire, il devait en profiter avant de recevoir en pleine tronche tout ce qui serait à porter des mains de Delhie. Il mis ses mains devant lui, cachant ses attributs masculins de la vue d'éventuels passants. Déjà que de voir une "lune" en plein jour ne manquerait pas de surprendre alors autant cacher le reste.

Mais nonnnnn, t'inquiète pas. Je suis parfois somnambule il m'arrive de partir marcher en pleine nuit comme ça.........heinnnnnnn????comment???....................................Nu ????? euhhhhh, ben ça m'est jamais arrivé mais je ne vois pas d'autre explication. Ehhhhhhhhhhhh tu crois quand même pas que???? Ca va pas non, je suis pas déprimé à ce point. Puis toi, tu es entièrement vêtue....Heinnnnnnn, rassure moi, dis moi que tu es habillée toi.

Il constata avec un immense soulagement qu'elle l'était. Il poussa un Ouffffffffffffffffff et se sentit tranquillisé.

Bon, tu me les trouves mes nippes Delhie??? Je commence à avoir les crocs moi. Je vais filer à la boulangerie acheter une ou deux miches de pains. Tu veux manger quelque chose ce matin ou ça t'a coupé l'appétit. Moi j'ai une faim de loup. Tiens d'ailleurs c'est souvent comme ça après..........Ça te le fait pas toi????

Il éclata de rire à l'idée de la faire de nouveau enrager.
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Delhie
Alors là … Mais alors là!
Bouche légèrement entrouverte, yeux écarquillés, la brunette n’en revenait pas. L’autre squatteur jacassait encore et encore, un sourire aux lèvres comme si la situation prêtait à rire. Plus il parlait moins elle y arrivait elle, se contentant de bafouiller quelque mots en réponse. Une Delhie stupéfaite c’est une delhie qui perd sa repartie. Plus que l’ombre d’elle-même la peste.
D’ailleurs tenez, voici les seule saloperies qu’elle arrive a lui sortir.

Il lui dit de pas faire un caca nerveux, qu’il avait juste froid. Elle répond :
T’avais … t’avais froid?? T’vas voir comme t’aurais froid quand j’aurais … euh … quand j’aurais …

Il lui demande si elle a bien dormi.
Si j’ai bien … ? Si …? Euh bah euh … mais tsss rhooo ! Bon la réponse la plus sincère et la plus simple aurait été un oui, mieux que bien même, mais ça lui aurait arraché la langue ça

Il lui demande de regarder sous les couverture, elle se contant de le regarder en battant des cils sans comprendre avant de finir pas s’exécuter.
Au fin font de de la paillasse elle tombe sur un bout de tissus, le tire vers elle et découvre les braies de Konrad. Mais qu’Est-ce qu’elles font là? Et puis si elles sont là c’est qu’elle ne sont pas … là bas ! Rho le dépravé !
Les explication de Konrad sur la raison du cul nu qu’il affiche aux passant, ma foie plus que vaseuses, ne suffirent pas a calmer la donzelle, au contraire même.
Elle est au bord de la crise de nerf, au bord de commettre un meurtre aussi, mais ce constante de tapoter son corps du bout des doigts afin de s’assurer que tout est bien recouvert.

Et puis voila que l’autre parle de son estomac, il a que ça a faire lui, parler de son estomac. Bien sur qu’elle a l’appétit coupé, elle est en état de choque! C’est qu’elle est en train de réaliser qu’elle était blottie contre un homme presque nu.


Tiens d'ailleurs c'est souvent comme ça après..........Ça te le fait pas toi????

Alors là c’est trop, c’est la goute d’eau qui fait déborder le vase. La rage monte d’un coup, et la Delhie pette son câble.
Les braies son refourrées sous la couette, alors que la brunette se précipite a l’avant de la charrette et se saisit de rennes.


Ya!

La charrette démarre en trombe, laissant l’cul du Konrad derrière, et le reste de sa personne aussi d’ailleurs.
Le pauvre chou, va bien avoir l’aire bête maintenant sans braies et ses mains pour seul cache-peaux. Sans compté qu’il serra obligé de lui courir âpres dans cet état un long moment si il espère la calmer. C’est qu’elle serrait capable de filer ainsi jusqu’à la prochaine ville en le laissant se débrouiller seule, saleté de peste
.

Tu peux toujours de Gratter pour remonter dans ma charrette un jour, Pignouf.

S’écrit elle dans une grand éclat de rire sadique. Pour le coup, un a un air de famille avec les gros méchants des films qui poussent des mouhahaha bien gras après avoir exposé leur plan maléfique. Un brun folle dingue la miss. D’ailleurs la voila qui commence a chantonner.

Quand j’étais petit, je n’étais pas grand.
Je montrais mon cul, à tout les passants.
Tout les gens m’disaient :
Veux tu le cacher!
Je leur répondais :
Veux tu l’embrasser !
Konrad_slayerstone
Konrad en avait peut-être fait un peu trop en humour. Il s'était senti tellement gêné de la situation qu'il avait certainement voulu dédramatiser avec quelques phrases bien placées, mais ce fut l'effet contraire qui se produisit, cela ne fit qu'augmenter à la rage de la brunette. Les mains toujours croisées devant il était pris de grelottements incontrôlables. Il attendait qu'elle lui balance ses braies dont elle avait finalement mis la main dessus. Mais cet âne n'avait fait que rire de la situation. Il la savait capable de colère mais pas à ce point, pas au point de la laisser cul nu sur le chemin, un matin alors que le jour était déjà levé. Et bien si, elle était capable de le faire. Il mit alors la charrette en branle. Konrad eut quelques secondes d'incompréhension avant de se mettre à courir, à poil, derrière la carriole, les mains toujours en place pour cacher ce qui ne devrait pas être montré. Il faisait un bond à chaque pied posé sur un caillou.

Delhieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, arrêteeeeeeeeeeeeeeeee. Fais pas l'idiote, je suis à poil. Arrête toiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Comme il n'est pas aisé de courir avec les mains occupées il lâcha tout pour galoper plus vite. Il arriva à poser une main sur le hayon de la charrette, mais l'idée de rester accroché l'abandonna aussi tôt, il n'y arrivait pas. Il repartit de plus belle, voulant absolument y grimper avant d'atteindre la ville puisqu'il semblait que c'était la direction que la peste avait pris. Il réussit dans un ultime effort à y poser ses deux mains, fermement accrochées cette fois. Les pied trainaient sur le chemin, son corps lui semblait s'allonger au fur et à mesure que la charrette avançait. Il ne pouvait plus rien faire, il lâchait, il se mangerait la route, il restait accrochait il ne lui resterait que des moignons en guise de jambes lorsqu'elle aurait décidé de s'arrêter. Il essaya bien de remonter ses pattes mais il ne put courir que sur quelques mètres avant d'être obligé de se laisser de nouveau glisser. Il croisa quelques passants qui partaient déjà aux travaux de la ferme.

Punaise ils peuvent pas se lever plus tard ceux-là aussi. Se dit-il.


Delhieeeeeeeeeeeeeeeeee, s'il te plait..................arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee. J'ai plus de pied, plus de jambe. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh, j'ai l'escargot qui va frotter le sol. Viteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, arrêteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.
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Delhie
Il y a pas a dire, à des moments, ma Delhie, elle a franchement un grain. C’est que les cris du Konrad, à défaut de l’émouvoir, lui donneraient plutôt envie d’en rajouter. Oui, c’est une sadique, une sadique perverse et inavouée.

L’escargot ? Se frotter au sol tu dis? Ah bah tant mieux, râpons le. j’aurais plu a subir tes excès de virilité.

Levé de sourcils de la part de la gasconne qui réfléchit a ce qu’elle vient de dire. Bah oui c’est comme cela que ça marche chez elle. On réfléchit, mais après. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche, elle connaît pas. Et c’est valable aussi pour le verbe agir, placer avant celui réfléchir. Tête baissée, nez au vent et on fonce. Bref, je m’égare là.
Elle qui est toujours en train de parler du manque d’initiative de Konrad, de sa trop grande gentillesse, bref, de le traiter de non burné en gros.
Voila que maintenant elle se plaint de sa virilité.
Mais dans le font, c’est peut être ce qu’elle aime chez les hommes. Qu’ils sachent l’agacer a l’en faire péter les plombs. Et qu’ils montrent, en bon vieux machos qui se respecte, qu’ils en ont dans les braies. Elle aime elle maltraité la cinglé. Sadique peut être, mais masochiste en prime.
Mais voila, elle est loin d’avoir conscience que c’est elle qui tend le bâton pour se faire battre, et avec le sourire en plus. Du coup pour le moment, c’est pas l’envie de faire du petit oiseau de Konrad de la pâtée pour chat qui lui manque.
Mais est-ce un sursaut d’instinct maternel chez celle qui porte la vie, un relent de bonté, ou tout bonnement l’expression d’une quelconque affection?
Toujours est il que la Delhie, dans son infinie sagesse, se décide à sauver la descendance de son ami.

La charrette ralentie mais ne s’arrête pas. juste de quoi laisser a Konrad le temps de se remettre sur ses jambes et poursuivre sa cours indemne.
Pendant qu’il beugle a en attirer toute la ville la saleté de peste se marre. Elle s’amuse à lui faire faire le tour complet des remparts. Histoire d’être sure que tout le monde ai bien pu profiter du spectacle.
D’ailleurs, par si par là, elle peut capter des bribes de conversation qui ne font qu’accroître son hilarité.


Une vieille mégère : Tu as vu ça ma Germaine?
Son amie : Mais cet homme est fou !

Un homme en haut des remparts: Pauvre jeune femme, poursuivit de la sorte par un pervers … Il faut l’aider.
Un paysan a coté : Mais que fait la maréchaussée?!

La réputation de Konrad étant fichu à tout jamais dans cette ville, Delhie fini par estimer qu’il a été asses puni. Pas trop tôt.

Monte! Lui dit elle alors que la charrette s’arrête enfin.
Et arrête de faire l’idiot, c’est qu’on a de la route a faire.

Le Konrad nu aux pieds écorchés embarqué, la peste reprend la route.
Et c’est ainsi qu’ils partirent pour de nouvelles aventures : Se taquinant, mais de bon cœur. De très bon cœur même. Ils ont la main lourde.

A Montauban ça n'avait pas volé bien haut. En dessous de la ceinture pour tout dire.
Espérons qu’ils parviendront a être plus spirituel la prochaine fois.
On peut toujours rêver.



FIN
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