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[RP] Les poissons s'en fishent.

--Oncle.paul



[Tournai, 1 avril 1458, dans le Donjon]
Les épées s'entre-choquèrent. Slam avançait, donnant des coups puissants et rapides. Habilement, Pino les évita, parada. Ils se trouvaient devant la donjon, sur la petite passerelle qui s'élançait au dessus des douves.

Le combat était acharné. Aucun des deux ne laissait paraitre la moindre faiblesse. Le vent soufflait violemment couvrant a peine le bruit des deux épées qui tintèrent l'une contre l'autre. Slam avançait, forçant Pino a reculer sous le poids de son arme, jusqu'à ce que dans un mouvement rapide, profitant du poids de son corps, le Baron Noir parvint a mettre le jeune homme a terre. Il avancait, l'épée en première, dirigée vers Pino.


Tu es vaincu.  Dit-il en avançant, tandis que Pino se reculait au sol, rampant pour éviter sa lame.  Inutile de résister. Ne te laisse pas détruire comme l'a fait Zorg. 

Dans un geste vif, l'anversois se saisit de son épée et donna un coups violant dans celle du Baron. Ce qui le déstabilisa assez pour donner le temps a Pino de se relever et de reprendre le combat de plus belle. Il évita la lame de Slam qui se planta, et coupa en deux une colonne avec une facilitée déconcertante. Puis dans un mouvement circulaire, il fit voler l'épée de Pino et lui coupa la main.

Pris de douleur, celui si s'écroula dans un cris lugubre.


Du haut de sa splendeur, l'homme en noir avança vers le jeune homme :  Tu ne peux pas t'échapper... Ne m'oblige pas a te tuer. 

Pino s'était réfugier sur un bois très fin qui s'enlaçait au dessus des douves.

Pino... Tu ne réalises pas encore ton importance. Tu commences juste a découvrir ton pouvoir. Soit mon allier, et je terminerai ta formation. Si nous associons nos forces, nous mettrons fin a ce conflit destructeur et ramènerons l'ordre dans les Flandres.
Je ne serai jamais votre allier  répondit Pino, s'agrippant au bois, tentant malgré tout de se relevé, le visage déforme par la douleur.
Si seulement tu connaissant le pouvoir des FSF... Zorg ne t'a jamais dis ce qui était arrivé a ton père. 
 Oh il m'en a dit assez 

Pino se déplaçait avec difficulté, tandis que Slam le toisait de la passerelle.

Il a dit que vous l'avez tué 
Non  le coupa Slam, avant d'enchainer.  Je suis ton père 
Non... non... ce n'est pas vrai... c'est impossible...  
Lis dans ton cœur... tu saura que c'est vrai
Naaaooon... 
Pino, tu peux détruire le comte, il l'a prévu, tel est ton destin, soit mon allier, et ensemble, nous pourrons régner sur les Flandres. Comme père et fils

Pino regarda autour de lui, laissant le vent et le silence remplir les vides.

Viens avec moi  insista Slam en lui tendant la main.  Il n'y a pas d'autre issue 

Pino le regarda droit dans les yeux, se redressa, et lui pris la main.

Ok papa... allons dominer les Flandres, et puis après on s'attaquera au royaumes. 

C'est ainsi que Slam et Pino allèrent boire des bières dans un taudis mal famé, s'en suivit le bordel, en père et fils avant de se lancer a la conquête du monde.
Un scribe qui sribe tout, incarné par Dolonov

Tous étaient réunis pour cette situation de crise. Chacun issu d’une faction, d’un courant de pensée différent. Mais tous unis, en ce moment, dans l’adversité. Jamais un tel Conseil n’avait été vu en Flandres. Et cela représentait surement une première idéologique pour le monde en tiers. Jamais la phrase « L’ennemi de mon ennemi est mon ami » n’avait pris tant de sens. Le Commandeur Dolonov présidait la séance. Il les avait tous réunis. Et tous étaient venus. Et désormais ils étaient installés en arc de cercle, avec un piquet au centre, et le siège du Commandeur, seul en face d’eux.


Dolonov : « Flamands venus de villes différentes, ennemis de toujours, vous vous êtes rassemblés ici afin de répondre à la menace de la Grande Débilité Profonde. Les Flandres sont au bord de la destruction. Nul ne peut y échapper. Vous vous unirez ou vous serez vaincus. Chaque faction est liée à ce destin, à ce sort commun. Montre leur le chien Skal. »

Skal, intimidé, s’avance avec PAF le chien en laisse, et attache ensuite la laisse à un piquet au milieu du cercle.


Duncan
: « Alors c’est vrai. »

Ascalon le regarde. Van Artevelde soutient Skal du regard, encourageant, comme toujours. Tous sont absorbés par le cleps. Duncan se lève alors, pour prendre la parole.


Duncan :
« Lors d’un rêve, j’ai vu à l’est le ciel s’assombrir. Mais à l’ouest une pâle lueur persistait. Et une voix s’écriait « votre fin est proche ». Le fléau des bottes a été retrouvé. »

Van Artevelde et Dolonov échangent un regard inquiet. Duncan tend la main vers le chien, pour le caresser. D’un bond, Dolonov se lève et crie « Sire ! ». En même temps, Van Artevelde se lève aussi et parle dans un charabia incompréhensible. Avec une voie gutturale. Affreuse pour l’oreille. Et envahissant l’esprit. Le rendant mal à l’aise, enlevant tout espoir et toute vie des âmes présentes. Encore bouleversé, Dolonov se tourne vers son ancien mentor et ose le sermonner. Pour la première fois de sa vie.

Dolonov : « Jamais de mots n’ont été prononcés dans cette langue ici au Château. »
Van Artevelde : « Je n’implore pas votre pardon Commandeur Dolonov. Car le parlé noir du Béarn (le Béarnais quoi) peut déjà être entendu dans toutes les basses zones, les petites ruelles de nos villes. Le chien est totalement abruti. »
Duncan se lève alors : « Ce chien est un don. Un don fait aux ennemis de la Grande Débilité Profonde. Pourquoi ne pas s’en servir ? Depuis longtemps mon ami et mentor le Baron Noir, Slamjack de Renaix, a tenu à distance les forces de la Grande Débilité Profonde. C’est grâce au sang de notre groupe que vos terres sont encore en sécurité. Donnez aux FSF l’arme de notre ennemi et laissez nous l’utiliser contre lui. »
Ascalon, tout en restant tranquillement assis prend la parole à l’encontre du Sire de Bourboug : « On ne peut le contrôler. Aucun d’entre nous ne le peux. Le Sale Cleps ne répond qu’à Icarionnoste. Il n’a pas d’autre maître. »
Duncan : « Et qu’est-ce qu’un politicard connait à ces choses là ? »
Pinolebourru se lève à son tour, de tout son séant : « Ce n’est pas un simple politicard. C’est Ascalon, fils des Breydel. Vous lui devez serment d’allégeance. »

Tous restent abasourdis par la nouvelle. Personne n’ose interrompre le silence qui flotte dans les airs.

Duncan encore sous le choc arrive à marmonner quelques mots : « Ascalon ? Le descendant des Breydel ? » Relevant la tête, avec un mélange de défi et de gêne, Ascanain regarde Duncan.
Pinolebourru :
« Et le détenteur du trône des Flandres. »
Ascalon, toujours un peu gêné, murmure au Loréal : « Assois-toi, Pino. »
Duncan : « Les FSF n’ont pas de Comte. Ils n’en ont pas besoin. »

Un petit duel par regards se déroule alors pendant une très longue seconde, plein d’un mélange de colère d’une part et de gêne d’autre part.

Van Artevelde :
« Pino a raison. Nous ne pouvons l’utiliser. »
Dolonov se lève alors : « Vous n’avez pas le choix. Le Cleps doit être buté. »
Sernays : « Qu’attendons-nous pour le faire ? »

Dans un souple mouvement, impeccable grâce à tant d’années de pratique au combat, il s’élance et lève son espadon et frappe de toutes ses forces. Il explose alors en mille morceaux sous les yeux ébahis de tous ceux présents. Et tel un vieux chiffon, il est projeté au sol. Et pile à ce moment là, Skal a un flash d’Icarionnoste. Percevant sa détresse, Van Artevelde se tourne vers lui, inquiet, mais ne pouvant pas faire grand chose.


Dolonov : « Le Cleps ne peut être buté, Sernays fils de brigand par aucun moyen en notre possession. Le Cleps a été endoctriné dans le bois de la Masure de l’Idiotie. Il n’y a que là qu’il puisse être buté. Il faut l’emporter dans les profondeurs des Basses Ruelles de la Folie et le jeter dans l’abyme sombre et puant des lattes de parquet d’où il est apparu autrefois. L’un de vous doit le faire. »

Silence et malaise général. Tous essayent d’assimiler ce que vient de dire le grand Chauve. Et tous comprennent la portée de cette déclaration.

Duncan, se relève (oui il s’était assis entre deux) agacé par tant de faiblesse.
« On n’entre pas si facilement dans les Basses Ruelles de la Folie. Ses Portes Balantes ne sont pas gardées que par des tirs-au-flanc benêts. En ces lieux il y a une idiotie qui ne dort jamais. Et le Sinistre Icarionnoste est toujours attentif. C’est une zone balourde et niaise, recouverte d’incompétence, de gourdes et de sciures de bois. L’air qu’on y respire n’est que vapeur débilitante. Même 10 000 hommes n’en viendraient pas à bout. C’est une folie. »

Pinolebourru se lève alors, outré par les propos de Duncan :
« N’avez vous pas entendu ce que le le Commandeur Dolonov a dit ? Le cleps doit être buté. »
Sernays, énervé enchaine alors sur les propos de l’ancien Président du Parlement : « Et je suppose que vous croyez être celui qui doit le faire. »
Duncan, se lève aussi alors (oui, il s’était rassit une seconde fois entre deux) : « Si nous échouons, qu’arrivera-t-il ? Que se passera-t-il quand Icarionnoste récupérera son cleps ? »
Sernays, crachant les prochains mots, se leva à son tour : « Je préfère mourir que de voir cleps dans les mains d’un politicard ! »

Tous les politicards se levèrent, offusqués. Les FSF aussi, afin de défendre, ou tout du moins soutenir Sernays. Les Ostiens aussi, histoire de...

D’un côté on pouvait entendre :
« Donnez le cleps aux FSF ! Duncan a raison ! Oui, Il a raison ! »
Sernays enchaina alors : « Nul ne peut se fier à un politicard ! »

Van Artevelde baisse la tête, las, tandis que Skal réfléchit et voie des choses en regardant le cleps, des sortes de flash.

Van Artevelde se lance alors dans la mêlée :
« Vous ne comprenez rien. Pendant ce temps la Grande Débilité Profonde d’Icarionnoste grandit. Nul n’y échappera. »

Bordel général. Duncan invective Van Artevelde. FSF et politicards se chamaillent. Skal entend la voie d’Icarionnoste qui lui parle, et en a des sueurs froides. Il se lève alors et dit « Je vais le faire. »

Duncan, toujours en train de s’engueler avec Van Artevelde beugle. « Mais vous n’en avez que faire des FSF. »
Skal, de nouveau : « Je vais le faire. »

Van Artevelde se retourne lentement vers lui, triste et épuisé.

Skal : « Je vais porter le cleps vers les Basses Ruelles de la Folie. » Tous le regardent, abasourdis. « Bien que... Je ne connaisse pas le moyen. »
Van Artevelde, tout en se positionnant derrière Skal : « Je vais vous aidez à porter ce fardeau Skal de Mirolis. Aussi longtemps que vous aurez à le porter. »
Ascalon, se levant enfin de son siège et s’avançant vers Skal : « Si par mon verbe ou mon savoir je peux vous protéger. Je le ferais. » Il s’agenouille. « Ma langue est votre. »

Van Artevelde, content de la tournure de la situation, jette un regard satisfait vers le Chauve.


Pinolebourru, s’avançant aussi : « Et mon humour est votre. »
Sernays s’avance à son tour, sous le regard dégouté de Pinolebourru : « Et mon Espadon ! »
Duncan s’avançant aussi : « Tu as notre destin à tous entre tes mains nouveau noble. Et si telle est la volonté du Conseil, les FSF se joindront à vous. »
Krystel, caché dans les buissons (avec classe, je rassure) et courant vers les autres : « Hé ! Vicomte Skal n’ira nulle part sans moi. »
Dolonov, un peu amuse malgré lui : « Non en effet, il n’est guère possible de vous séparer. Et cela même lorsqu’il est convoqué à un conseil secret et vous non. »
Fred, avec Linquis, tous deux cachés derrière des colonnes et accourant vers les autres : « Nous venons aussi ! Il faudrait nous renvoyer chez nous attachés dans un sac pour nous empêcher de venir. Quoiqu’il en soit, vous avez besoin de gens intelligents pour ce genre de mission... quête... chose... »
Fred, regardant bizarrement Linquis, pendant que Van Artevelde est mi-amusé, mi-épuisé par leurs conneries : « Bon là tu te mets hors course Linquis. »
Dolonov, pouvant enfin en caser une. Plein de réflexion, observant la scène d’un regard détaché : « 9 compagnons... Qu’il en soit ainsi. Vous formerez la Ligue du Cleps. »

La ligue reste stoïque, acceptant avec gravité la situation, sauf Fred et Linquis très heureux et contents d’eux.

Linquis : « Chouette où est-ce qu’on va ? »

Dolonov ne put s’empêcher de retenir un petit, mais alors tout petit petit « DTC »...
Slystaline
Un peu intimidé par l'assemblée, Sly passe au milieu d'eux et détache PAF le chien.


Allez vient mon pépère. T'ont pas fait d'mal au moins les militaires ??? Je voudrais pas qu'après les chevrettes ils viennent à s'attaquer au plus brave toutou de tout les toutous!

PAF le chien, urine contre le piquet, se frotte le museau contre le sol, et suis le Tournaisien, non sans quelques coups de langues affectueux donnés à Dolonov.
Audelia
Zut, elle pensait que ce fût une scène de théatre et que voyait elle?
Un spectateur s'emparer de l'acteur principal: le cabot, ben ça alors....

La scène serait elle réelle, alors?
Se serait elle trompée à l'insu de son plein gré?

Il va vraiment falloir que je cesse ce régime de viande moi, les globules rouges en abondance ne me portent rien de bon....
Elle regarde Sly , hésitant à sourire, tant elle ne sait plus comment analyser la situation
.
Dites c'était pour de vrai?
_________________

Conseillère, Commissaire aux mines et aux ports.
A votre écoute....
Slystaline
Ben j'en sais rien Audelia, mais j'ai eu peur pour mon toutou moi.
Puis il est malade actuellement je voudrais pas qu'il répande sa diarrhée sur l'estrade. Après je peux le rendre si vous me promettez de pas lui faire de mal, et de lui donner un peu de riz pour calmer ses soucis gastriques.


Il lui tend la laisse dans un sourire. Le chien n'a en effet pas l'air très bien.
PAF le chien, incarné par Icarionnoste


Comme tout les matins, après avoir dormi pas trop loin d’Icar et de sa ptite fleur, je sors en ballade, histoire de soulager ma vessie de cabot.
J’ai les coussinets qui frétillent, le fond de l’air et frais, le museau vers le sol, je repère une odeur de fiente.


Miam …

En somme, je vadrouille, dans les ruelles Tournaisienne, l’odeur se fait plus prenante, j’accélère des pattes. Et PAF !
On me claque la tête dans le sac.
J’en ai les puces qui s’excitent.
Je gigote, j’essai de mordre un peu à travers la toile de jute. J’ai pas vraiment le profil du chien d’attaque, je me pète une dent …
On ouvre le sac, me claque une laisse affreuse autour du cou et je me retrouve entouré d’une bande de doux dingue qui parle de papa (Icarionnoste).

Un, plus dingue que les autres visiblement me tape dessus.
Son espadon explose. Lui, il dégage à 3-4 mètres, surpris et tout heureux, je remue la queue et ricane machiavéliquement.


http://www.youtube.com/watch?v=pC3n-LC3Em4&feature=fvst
[27e seconde]


Papa commence à me manque un peu … enfin … surtout le susucre du matin … et puis, passer ma journée avec une bande de dingues c’est pas forcément le programme que j’avais en tête. Aussi petite soit-elle.

Sortant de nulle part telle un héros.
Mais qui voilà ?! C’est Jojo !
Le Sly, copain de papa.
Si brave, il me sauve du trépas !

Se retourne vers la Communauté des Fêlés.


WAF !
Pinolebouru
Je suis l'oncle Paul, a l'origine,ce topic a été ouvert pour - comme le nom l'indique assez clairement il me semble - un poisson d'avril. Slam n'est pas le père de Pino et Pino a toujours ses deux mains.

LJD Dol a eu la brillante idée de faire "une suite", et d'autre histoires risque de paraitre, mais n'engagent en rien les personnages cité. En aucun cas ce qui se dit ici ne doit être pris pour un fait avéré.

Je vous propose donc de voire ces histoires comme la si bien dit Audélia, comme une pièce de théâtre, ou certains acteurs recouvrent les trait de personnages flamands célèbres.


Cet endroit est donc un lieux de divertissement, pour quelques joueurs qui on envie de se faire plaisir en jonglant avec l'histoire et les faits Flamands, veuillez a ne pas dévier du but premier par vos querelles qui sortent parfois du cadre RP...

_________________

Le Terrier
Spock, incarné par Krystel_martin
C'est vraiment parce qu'il faut trouver un nom... Et parce que Krystel n'est pas en jeu. Ne vous offusquez pas non plus des citations modernes et des commentaires afférents.


Deux hommes : un jeune et un vieux, sont assis sur un banc de pierre. Ils sont père et fils.

Le père - Au matin de sa vie sur la planète, ébloui par le Disque Soleil, à l'infini il s'éveille aux merveilles de la terre, qui l'attend et l'appelle...

Le fils - C'est le Roi Lion.

Le père - Pardon. Ils sont partis pour gagner, mais ils ne sont jamais rentrés. Vers quel océan secret le vent les a emportés ? Ils ont retrouvé la lumière pour retrouver la liberté...

Le fils - Non mais c'est pas mieux non plus.

Le père - En effet. C'est moi ou je suis en train de citer Gold ?

Le fils - Non, ce n'est pas toi.

Le père - Et si je partais de rien du tout ?

Le fils - Comment cela ?

Le père - Pas de références, pas d'auteurs qui ne sont pas encore nés.

Le fils - Ouais. Parce que Gold, quand même...

Le père - Alors je commence. Et ne m'interromps pas. Tu me diras à la fin ce que tu en penses, mais pas avant. Alors maintenant, tu la boucles. Tu as compris ?

Le fils - ...

Le père - Je t'ai posé une question !

Le fils- Mais tu m'as dit de la fermer !

Le père - Erreur jeune padawan. La boucler, je t'ai demandé.

Le fils - Ouais, ouais...

Le père - Bon, tais-toi maintenant (se racle la gorge et déglutit l'excès de salive) De par ma nature rustre, je ne suis guère habilité à conter en termes savamment pesés et choisis de merveilleuses histoires. Je sais tout juste chanter et composer quelques vers - de piètre qualité. D'ailleurs, c'est ce que je me propose de faire à présent. (sort un luth)

Attention... C'est parti !



Ce matin, j'étais dans la rue
Pas tranquille, car j'étais paumé, bien perdu !
C'est alors qu'un homme m'a accosté
Et sans même l'avoir demandé,
M'a mis un truc, sous le nez à contresigner.

Comme un con, moi j'ai obtempéré
Jamais réfléchi, j'allais pas commencer, commencer
Mais après le départ du type, j'ai regardé son épitaphe
Quel malheur, je m'étais engagé chez PAF !

Et partout dans les rues, j'veux qu'on n'parle que de ça
Que les PAF ne m'aiment plus, ou qu'on s'jette sur moi
Qu'on m'admire ou qu'on me tue,
Ou qu'on m'attache à un fût.

Pour faire des choses pareilles, j'ai dû manger d'la colle
Arrêter de bouffer, et sécher à l'école
Me faire battre par ma femme,
Qui m'prenait pour un âne !

Et après, j'étais dans l'coltard
J'étais FSF, je vous raconte pas le traqu'nard :
Affronter l'Homme tout en Noir,
Ou bien l'affreux Ocatarinetoir
C'était l'merdier, dans lequel je m'étais fourré.

Et partout dans les rues, j'veux qu'on n'parle que de ça
Qu'on me jette la pierre, ou bien qu'on s'apitoie
Qu'on m'dénigre, qu'on me tue
Qu'on me coule dans un fût !

Puis quand y'en aura assez, de faire les marioles
On r'pensera aux flamands, qui mangeaient de la colle
On ouvrira les yeux,
Sur leurs besoins à eux.

Et puis l'élection d'après on recommencera
Et puis l'élection d'après on recommencera
On se bouff'ra les pattes, on se tapera sur les doigts

Les anciens conseillers diront qu'les neufs sont nuls
Qu'à leur époque c'était bien, qu'là ils ont du recul...
Si c'est pas un message
Pour les gens un peu sages !

Alors je serai mieux, et je pourrai crever
Je chercherai le Très Haut, pour me faire pardonner
S'il le faut, je serai baptisé
J'veux pas mourir au bûcher !

J'veux pas mourir au bûcher !

(se tourne vers son fils) T'en penses quoi ?

Le fils - Tu s'ras jamais un chanteur, mon père.
Michel Delpoire, incarné par Slystaline
1502. Bien des évènements ont succédés aux agitations flamandes de 1458.

Michel Delpoire, troubadour de son époque se plonge dans un manuscrit historique et décide de se mettre dans la peau d'un politicien de jadis qui se livre à un petit exercice d'introspection, de bilan.

[url]
http://www.dailymotion.com/video/x3glnl_michel-delpech-quand-j-etais-chante_music[/url]


J'ai mon rhumatisme
Qui devient gênant.
Ma pauvre Melusine,
J'ai soixante-treize ans.
Je fais de la chaise longue
Et j'ai une dame blanche.
Je traînais moins la jambe
Quand j'étais Grandeur

J'avais une couronne,
Un gros ceinturon,
Une chemise ouverte
Sur mon beau blason
C'était mon sourire
Mon atout majeur.
Je m'éclatais comme une bête
Quand j'étais Grandeur

Un soir à Saint Illinda,
Je faisais meeting
Ma femme attendait,
Planquée dans son string.
Elle s'est fait j'ter dans l'eau
Par des Effe Esse Effe
J'avais pas une vie d'falot
Quand j'étais Grandeur

Les gens de la maréchaussée
Me reconnaissaient.
Les amendes pour fraudes
Je les payais jamais.
Toutes mes histoires
S'arrangeaient sur l'heure.
On m'pardonnait tous mes écarts
Quand j'étais Grandeur

Ma pauvre Melusine,
J'ai soixante-treize ans.
J'ai appris qu' Icarionnoste
Est mort dernièrement.
J'ai fêté les adieux du Baron d'Renaix
Pour moi, il y a longtemps qu'c'est fini.
Je comprends plus grand'chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie.

Pour moi, il y a longtemps qu'c'est fini.
Je comprends plus grand'chose, aujourd'hui
Mais j'entends quand même des choses que j'aime
Et ça distrait ma vie...
Thibaud
Parfois... on ne sait que faire. On s'invente une vie, on se croit supérieur, mais par dessus tout, on aime chanter. C'est cela, oui, chanter.

*Bande Son*

    L'encens qui monte à la teste,
    Aujourd'hui, voilà, qu'il m'arrache des concepts,
    Je me vois là sur la place,
    Le cœur en feu, et la torche dans la patte,
    Durant longtemps j'ai pensé,
    Qu'ça allait passer, même après des années,
    Pourtant je vois que c'est faux,
    Qu'il me faut de la peau, une tenaille et un sot,

    Je suis un homme amoureux,
    Et je brûle d'envie de dresser autour de moi,
    Les bûchers de ma vie,
    C'est mon droit de consumer,
    Toutes les chairs bien potelées,
    Par dessus tout..

    Hier, aujourd'hui, demain
    Il faut s'occuper, pour n'pas perdre la main,
    C'est comme un plan fabuleux,
    Les cris, les pleurs, me rendront bien heureux.
    Dressant le bois purifié,
    Devant la foule, riant à gorge déployée,
    Le condamné arrivé,
    Je commencerai par m'moquer, et le brû[u]lerai.

    Je suis un homme amoureux,
    Et je brûle d'envie de dresser autour de moi,
    Les bûchers de ma vie,
    C'est mon droit de calciner,
    Toutes les âmes égarées,
    Par dessus tout..

_________________
--Les_mauvaises_graines
musique



Keewy

Dis-moi, Keewy, les années ont passé
Pourquoi n’as-tu jamais pensé à te marier ?
De tout’s les femmes qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un g’homme heureux

Dis-moi, Keewy, toi qui es notre amie
Toi qui as une jupette, toi qui es si jolie
N’as-tu eu d’ galants autrefois
Qui n’a jamais eu envie d’toi ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un g’homme heureux

Dis-moi, Keewy, qu’est-il donc devenu
Ce gentil fiancé qu’on n’a jamais revu ?
Est-c’ pour ne pas Margaux courroucer
Que tu l’as laissé s’en aller ?

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un g’homme heureux

Mais non, Keewy, ta vie n’est pas perdue
Tu as encore de beaux reste et toujours ta vertu
Maint’nant qu’t’es maire tu va attirer
Tous les hommes du comté.

Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un g’homme heureux
Serge Bourbourg, incarné par Slystaline
Le Très Haut est un fumeur de maïs séché, et Serge Bourbourg un buveur d'hypocras.

http://www.youtube.com/watch?v=Y1pfDzZ_USA

J' s'rai content quand tu s'ras mort
Vieille canaille
J' s'rai content quand tu s'ras mort
Eh, vieille canaille
Tu ne perds rien pour attendre
Je saurai bien te descendre
J' s'rai content d'avoir ta peau
Vieux chameau

Je t'ai reçu à bras ouverts
Vieille canaille
Chez LLF t'avais toujours ton couvert
Vieille canaille
T'as cassé mon beau parti
T'as débauché mes amis
Et t'as monté les emPAFés
Vieux pépé

Puis j' t'ai présenté mes électeurs
Vieille canaille
Puis j' t'ai présenté mes électeurs
Eh, vieille canaille
Tu y a fait du baratin
Tu disais qu'j'étais myope dans les coins
Pendant que j'avais tourné l' dos
Vieux chameau

Puis t'as gagné des élections
Vieille canaille
Puis t'as gagné des élections
Eh, vieille canaille
En emportant Gent, Dunkerque et Anvers
Ha ça tu m'l'as faite à l'envers
Sans les FSF j'passais pour un blaireau
Eh, vieux chameau

Mais j'ai sorti mon arbalette
Vieille canaille
Mais j'ai sorti mon arbalette
Vieille canaille
Et quand j' te tiendrai au bout
Ah ah, je rigolerai un bon coup
Et j' t'aurai vite refroidi
Vieux bandit

On te mettra dans une tombe
Et moi, j'irai faire la bombe
Je me saoulerai, vieille canaille
À coups de p'tits verres d'eau-de-vie
La plus belle cuite de ma vie
Sera pour tes funérailles
Vieille canaille !

Malycia
Il met de la magie, mine de rien ,dans tout ce qu'il fait
Il a le sourire facile, même pour les imbéciles
Il s'amuse bien, il n'tombe jamais dans les pièges
Il n'se laisse pas étourdir par certains sortilèges
Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces
Que font autour de lui les catins dans l'impasse

Il est libre Nev ! Il est libre Nev !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord
Pour lui faut pas s'en faire, il sait doser son effort
Dans l'panier de crabes, il n'joue pas les homards
Il n'cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare

Il est libre Nev ! Il est libre Nev !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Il r'garde autour de lui avec des yeux d' lézard
Avant qu't'aies rien pu dire, il s'fout d'ta gueule au départ
Il fait beaucoup de bruit, il joue toujours des tours
Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour

Il est libre Nev ! Il est libre Nev !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Et bien sûr toutes les filles lui font les yeux de velours
Lui, pour leur faire plaisir, il raconte des histoires
Il les emmène par-delà les labours
Chevaucher des licornes à la tombée du soir

Il est libre Nev ! Il est libre Nev !
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler

Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur
Il va parler souvent aux habitants de son cœur
Qu'est-ce qu'ils s'racontent, c'est ça qu'il faudrait savoir
Pour avoir comme lui autant d'amour dans le regard
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Moonflowerdemosel
Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour de lui et moi le silence se fait
Mais il est ma préférence à moi

Oui je sais
Cet air d'indifférence qui est
Sa défense, vous fait souvent offense
Mais quand il est parmi mes amis de faïence
De faïence, je sais sa défaillance

Je le sais
On ne me croit pas fidèle à ce qu'il est
Et déjà vous parlez de nous à l'imparfait
Mais il est ma préférence à moi

Il faut le croire
Moi seule je sais quand il a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, il aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Il faut le croire
Moi seule je sais quand il a froid
Ses regards ne regardent que moi
Par hasard, il aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude

Je le sais
Sa façon d'être à moi parfois vous déplaît
Autour de lui et moi le silence se fait
Mais il est, il est ma chance à moi
Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...

Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...

Ma préférence à moi
Ma préférence à moi...
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Joie
http://www.youtube.com/watch?v=H2W4wglPW2c&feature=related


Le brigand "le disparu"

On l'appelle le brigand "le disparu"
Quand il arrive , il est déjà parti
Il arrive et repars en coup de vent
Pressé , pressé vers une destination perdue

Quand on le cherche il n’est jamais là
Quand on le trouve ce n'est pas lui
Celui qui est en face car déjà
il est parti plus loin en courant

On le dit le brigand "le disparu"
Fantôme qui n'est jamais là
On le dit l'ingrat
Mais ce n'est pas la vérité
il porte en lui une douleur
Qui ne le laisse pas respirer
il en lui une peine (condamnation)
Qui l'oblige toujours à marcher

On l'appelle le brigand "le disparu"
Quand il arrive, il est déjà parti
il arrive et repars en coup de vent
Pressé, pressé vers une destination perdue

On l'appelle le brigand "le disparu"
Fantôme qui n'est jamais là
On le dit ingrat
Mais ce n'est pas la vérité
Il a dans le corps une charrette
Qui n'arrête jamais de rouler
Il a dans l'âme un chemin
Destiné a ne jamais arriver

Quand on le cherche il n’est jamais là
Quand on le trouve ce n'est pas lui
Celui qui est en face car déjà
Il est parti plus loin en courant

On l'appelle le brigand "le disparu"
Quand il arrive il est déjà parti
Il arrive vite et repars vite
Pressé, pressé vers une destination perdue
Perdu dans le siècle Le XV siècle (Quand il arrivera... ) Direction le XVIe (quand il arrivera)
On l'appelle le brigand "le disparu"(Quand il va arriver... )
Perdu dans le siècle (Quand il va arriver... )
On l'appelle le brigand "le disparu"(Quand il va arriver... )

On l'appelle le brigand "le disparu"
Fantôme qui n'est jamais là
On le dit l'ingrat
Mais ce n'est pas la vérité
Il dans le corps une charrette
Qui n'arrête jamais de rouler
Il dans l'âme un chemin
Destiné a ne jamais arriver

On l'appelle le brigand "le disparu"
Quand il arrive il est déjà parti
Il arrive et repars en coup de vent
Pressé, pressé vers une destination perdue (Quand il va arriver... )

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déguisement pour le bal masqué
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