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Craon... coup de pied dans la fourmilière angevine[RP]

Jef_lebeug


Jef avait entendu comme beaucoup d'autres la nouvelle...

Citation:
Révolte à Craon ! Ofedant prend le pouvoir


Il semble que certains aient mis leurs menaces à éxécution..., se dit-il

Il n'avait pas vraiment envie de faire de commentaires, attendant que les protagonanistes expriment leurs intentions réelles... pourtant il se surpris à s'entendre dire:

Pouvait-on totalement désavouer ceux qui avaient voulu sauver l'honneur mainois en répondant au coup bas de l'angevin Finam?
Oeil pour oeil, dent pour dent... ce n'était pas vraiment sa devise préférée...
Et pour l'instant, on n'était pas à égalité... On peut même dire que l'action menée à Craon n'était vraiment qu'une action de prestige... car les caisses de Craon, vides, sont loin de valoir celles du Chateau du Mans.
Et le sieur sus-nommé possède des dizaines de milliers d'écus volés aux Mainois.

Au moins, cette action aura probablement le mérite de faire prendre à chacun ses responsabilités:
- le pouvoir angevin, qui va devoir choisir entre Finam et Craon
- le pouvoir mainois qui va devoir se prononcer sur cette action, un mainois, réputé et considéré, se retrouvant maire d'une ville angevine...

Jef savait cependant que les jours à venir allaient être difficiles... et que tout le Maine devrait se mobiler et se rassembler pour assurer sa défense.

Je crois que plus que jamais, il faut se préparer à prendre les armes... qu'on le veuille ou non

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Pour Laval.......Pour le Maine......On ne subit pas l'avenir, on le fait.
















Erwelyn
Elle aussi avait appris a nouvelle qui s’était répandue comme une traînée de poudre. Assise à son bureau en chancellerie, c’était Henry qui était entré sans frapper et qui lui avait tout déballé, le souffle court. Les yeux ronds, le chambellan avait lâché la plume qu’elle tenait en main, celle-ci atterrissant sur le parchemin à peine terminé et laissant une grosse tâche d’encre.
La seule chose qu’elle avait réussi à dire en cet instant avait été la suivante :


Cornefianchtre !

Avant de se lever et de prendre le chemin de la salle de réunion du conseil comtal, nerveuse.
L’affaire était complexe. Comment en vouloir aux mainois qui avaient souhaité se venger de l’affront fait à leur peuple ? Elle-même n’avait jamais voulu lâcher du terrain lors de leurs innombrables négociations avec l’Anjou suite à la venue de l’armée de Finam.
Mais comment également cautionner ceci ? Était-ce vraiment la solution de faire monter la mayonnaise, avec des œufs, n’en déplaise à Isabel, de prendre les armes contre l’Anjou pour se venger de Finam et du fait qu’il n’ait jamais été puni par les autorités ducales ?

Lynette était entre deux eaux, se demandant bien comment cette histoire allait continuer. Car celle-ci était loin d’être terminée…

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Balt1
Balt avait entendu que certaeins lavallois étaient allé prendre la ville de Créon.

Voilà qui nous change des palabres sans fin du Conseil de Régence. Ils ont osé montrer que la diplomatie n'est efficace que si on ne baisse pas ses culottes.
A peine cette action menée avec succès par des lavallois que Mme la Régente publie avec 3 jours de retard son décret "unilatéral" de non agression envers les angevins.
Décidemment, le conseil de régence a toujours quelques longueurs de retard et comme toujours baisse ses culottes devant les angevins.

A quand un nouveau coup de maître pour prendre La Flèche ?

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Cerridween
On reconnait les cons à ce qu'ils osent tout, lui avait dit un vieux de la vieille. Et bien là pour sûr, ils en étaient. Et de beaux... mettre au tapis des semaines d'organisation, de don de soi, d'efforts... elle n'y tient plus la Pivoine noire et c'est sans mâcher ses mots qu'elle apostropha.

Bravo... bravo... j'applaudis encore votre connerie.

Bravo, sincèrement.

Vous venez d'attaquer un duché qui fait partie de l'Alliance du Ponant. Donc la Bretagne, le Poitou et l'Artois en allié.

Vous n'avez pas de défense valable, puisque votre ost n'en est pas un.

Vous n'avez pas les ressources pour monter une armée.

Vous n'avez pas de renforts des duchés et comtés voisins puisque toutes les armées du DR sont en Provence.

Sérieusement, vous n'êtes pas courageux, vous êtes seulement crétins.

Sachez, que si jamais votre débilité s'étend à attaquer une nouvelle ville angevine, je prends l'engagement et la responsabilité de faire décaler l'ordre de la Licorne du Maine à savoir plus de vingt personnes qui assurent la sécurité de Laval et du Mans. Nous ne sommes pas là pour payer les bourdes monumentales de gens juste pétri de haine qui ne voient pas plus loin que le bout de leur pif et qui sont persuadés du haut de leur superbe de rendre Justice alors qu'ils enlisent le Maine dans la boue et la fange plus qu'ils ne l'aident.

Vous voulez jouer aux grands ? Grand bien vous fasse... mais sachez qu'il va falloir assumer vos actes. Nous ne serons pas la chair à canon qui essuiera votre bêtise.

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Silten
Silt' avait entendu messire Jef et d'autres s'exprimer derrière lui, il sourit en voyant comment un malheureux Brigand angevin avait pu diviser le Maine en deux...Il n'avait pas d'opinion claire quant à ce problème fallait il pardonner ou pas, fallait il croire les angevins ou non... Voilà des questions qui restaient sans réponse en lui, il s'adressa tout de même à la guerrière, une licorne à en croire ses dire :

Dites moi Dame vous paressez mettre tout le monde dans le même panier là quand même ! On est pas tous à Craon que je sache !
Eh puis, cet acte n'est pas revendiqué par le Maine, Alors si je vous suis bien, vous pensez que l'Anjou va nous attaquer.


Marquant une pose,

et ça a pas l'air de vous choquer vous ! mais si l'Anjou nous attaque pour cela alors nous aurions été tout à fait en droit d'attaquer les Angevins pour les actes commis par Finam.


Mais alors si vous défendez la position du on se pardonne, on savait pas, on en remet pas une couche, je ne comprends pas vos inquiétudes quant à l'avenir... Parce que si on applique la diplomatie actuelle qui parait vous satisfaire, on a qu'à condamner ces actes officiellement, laisser rentrer nos braves officieusement et comme ça les Angevins ne pourront plus nous faire la guerre...



Réfléchissant quelques instants,


ah non j'oubliais, envoyons le chambellan pour qu'il les aide à reprendre la ville et là ça sera parfait.
Voilà ce qui me titille, Pour des évènements similaires, l'attitude normal d'un Mainois est le pardon et l'excuse alors que pour l'angevin c'est la guerre et la vengeance...
Vraiment je n'ai point d'avis arrêté sur ce problème mais je vous trouve rapide à en arriver à ce genre d'extrême...

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Cerridween
La Pivoine Noire se tourne vers le nouvel interlocuteur avec un sourire en coin. "Dame"... qu'est ce qu'ils ont tous dans ce comté à la prendre pour une dame. Elle n'a pas de terre et elle n'y ressemble pas avec son bras en écharpe, la cicatrice qui lui barre la joue gauche du menton à la tempe, son épée et ses habits d'homme. Soit. Elle apprécie secrètement cependant l'analyse et les questions. Pour une fois qu'elle est face à quelqu'un qui ne fonce pas dans le tas... la voix se pose.

Ai-je parlé de pardon monsieur ?

Non je ne crois pas. Loin de moi l'idée de vous demander de courber le dos et de tendre la joue gauche.

Je demande juste que certains aient la tête sur les épaules et se rendent compte qu'attaquer l'Anjou, là, maintenant, dans l'état actuel des choses, au vu de l'économie de ce comté, de sa faiblesse et des alliés de l'Anjou c'est de la connerie profonde et cela vous menera un petit matin à avoir non pas un groupe de brigands au pied de vos villes et châteaux mais plusieurs armées pleines jusqu'à la gueule. Vous trouvez peut-être la chose plus plaisante ?

La condamnation de l'acte, ça ce n'est pas mon affaire, le Conseil avisera et je pense qu'il condamnera.

D'ailleurs je vois que les assaillants trouvent de l'énergie pour attaquer une ville plus que pour aider leur comté à remonter la pente. On va me répondre qu'on ne leur a pas dit quoi faire, que le conseil n'a pas dit et autre fadaises pour se dédouaner. Les licornes ne sont pas au conseil. Les deux responsables qui s'occupent de Laval et le Mans ont prit contact avec les maires et le conseil pour savoir leurs besoins. C'est simple... si simple... mais c'est sur qu'oeuvrer dans l'ombre ça fait moins héroïque, on est moins en lumière et ça fait moins de bien aux egos surdimentionnés.

Vous voulez vous venger de l'Anjou ? Il y a un moyen. Redevenez un comté fort économiquement, qui peut avoir des armées avec des soldats entrainés, qui sait se défendre et qui a des alliances pérènes. Là, oui, vous pourrez fondre sur eux comme une nuée d'oiseaux de proie et vous faire justice. Pour l'instant, construisez vos défenses, votre économie, prospérez... la vengeance est un plat qui se mange froid et quand il ne ressemble pas à des miettes, il s'apprécie d'autant plus.


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Anorion2
Anorion avait entendu certains parler de la politique actuelle, mais ce qu'il en avait entendu exigeait de belles corrections. Il se devait d'intervenir.

Messire Silten …

Vous parlez de la politique actuelle comme si elle se voulait pro-angevine. Je déments formellement ! Il n'en est rien.

La politique actuelle se veut reconstructrice et protectrice.
Notre château, votre château a été pillé. Les caisses ont été vidées par Finam et Compagnie. Vous ne l'oublierez pas. Je ne l'oublierai jamais. JA-MAIS ! Quant au pardon, c'est hors de question ! HORS DE QUES-TION !!! Je pèse mes mots.

Dans cette optique, ne pensez-vous pas que nous pouvons raisonnablement dire que le principal est de nous reformer ? De remettre de côté quelques économies ? De recruter des soldats pour nos armées ? De trouver des volontaires pour sécuriser nos villes ?

Quand nous aurons les moyens qu'il faut, alors nous pourrons partir attaquer nos ennemis. Actuellement, nous sommes faibles, et ne devons notre défense qu'à la bonne volonté et à la vaillance de certains amis parmi lesquelles je ne citerai que l'Ordre de la Licorne, que je remercie au passage.


Disant cela, Anorion regarda le Capitaine Cerridween droit dans les yeux.

Puis, revenant à ses interlocuteurs ...


Pour ce qui est de la justice, n'ayez crainte, les coupables seront poursuivis. Certaines actions ont déjà été menées, d'autres sont en cours.

L'attaque de Craon qui a eu lieu était mal placée en termes d'horaires. C'est cela que le Conseil ne peut pas accepter. Cette attaque nous met en position de faiblesse encore plus grande qu'elle l'était auparavant. Cela fragilise encore le Maine dans son entièreté.

Je vous ai entendu dire qu'il pourrait être normal que nous rendions la monnaie de leur pièce à nos agresseurs. Fort bien. Dans ce cas, il pourrait tout autant être normal que nos ennemis nous attaquent à nouveau en retour. Nous devrions alors remettre ça. Puis eux. Ensuite nous…. Alors, je vous le demande : où tout cela nous mènera-t-il ? A vivre dans un Comté en permanence assiégé, jamais paisible ? Si c'est cela que vous cherchez, dites-le ouvertement, que je puisse vendre mes biens et aller voir ailleurs !


Regardant Balt,

Quant aux pratiques de Balt et de certains autres que je peux voir et entendre à l'occasion sur cette place publique, cela ne va pas nous aider. Imaginez que tout ceci arrive aux oreilles de nos voisins. Cela est fort possible. Ils doivent bien rire d'entendre d'anciens conseillers foutre le bordel dans la ville. Car c'est précisément ce que font ces gens. Oui, Balt et consors, c'est de vous que je parle.

Pour en revenir à vos propos, Messire Silten, et très franchement, il eut mieux valu qu'Assirian, plutôt que de se rabaisser au niveau de Finam, oeuvre avec nous pour trouver des volontaires pour protéger nos villes.

J'apprends à l'instant qu'il est à craindre une attaque en retour …
Hormis les Licornes, qui parmi vous serez au Mans ou à Laval pour faire face à une armée bien organisée, comme j'ai été présent, plusieurs fois bénévolement, juste après la dernière attaque ?

Sur ce, je dois vous laisser, du travail m'attend !
Silten
Silt' sourit, La licorneuse et Messire Anorion lui avait apporté quelques éléments, il sourit, il aurait voulu dire, la meilleure défense c'est l'attaque mais il se retint.

Il n'eut pas le temps de répondre à Anorion qui partait déjà en courant, il se retourna donc vers la guerrière balafrée,



Je suis d'accord sur le point de la reconstruction mais je campe sur certaines positions qui font de cet acte un acte d'honneur mais aussi un acte indépendant du Comté du Maine, puisque sur la base de ce que j'ai pu voir précédemment on peut facilement se défaire des actions de ses ressortissants.
En revanche je note dans vos propos à vous et messire Anorion une certaine contradiction.

Vous parler de reconstruction dans la "paix" et de vengeance postérieure qui sont deux idées qui ont du mal a coller, car j'en suis sûr si l'Anjou prenait connaissance de nos intentions, Attaque ou non, prise de Craon ou non, les Angevins ne laisseront jamais le Maine se reconstruire... Ils sont loin d'être imbécile je pense et ils ne prendront pas le risque de nous laisser nous relever.
Germe alors une idée dans mon esprit, que ce conflit qu'il y est réaction armée ou pas de notre part ne cessera que lorsqu'un des deux Comté se sera écrasé et dans ce que nous montrons depuis quelques tant déjà on est bien parti pour jouer le rôle des perdants.

Alors je vous pose la question, devons nous reconstruire et voir notre comté a nouveau souillé ou réagir et entrer dans un véritable conflit ?

L'Anjou ne revendique pas l'agression que nous avons connu et la condamne mais alors s'ils sont réellement sincères, ils n'entreront pas dans une logique de représailles... Si par miracle cela était le cas, Nous, Mainois devrions nous abandonner nos envies de vengeances ? Problème sans fin encore ?


Enfin pour revenir sur le combat des alliances Ponant contre DR, voilà un beau match qui se joue, mais que sommes nous dans le DR à part un point stratégique, ou est notre place alors dans la diplomatie ? Le "sans DR" nous ne sommes rien personnellement moi ça me fatigue... Mais après tout qui suis-je pour dire cela ? Surement un Mainois avant tout !

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Anorion2
Anorion avait entendu Silten répondre à ses paroles. Il revint sur ses pas, au cas où l'homme voudrait approfondir le sujet. Les tâches à traiter devraient attendre, mais probablement pas bien longtemps.

Après que Silten en eut terminé, il répondit


Vous n'avez pas tort Messire. En effet, la reconstruction dans la paix et la vengeance sont deux choses difficilement conciliables. Ce qui est dangereux en attaquant sans avoir de forces en réserve pour une bonne défense, c'est précisément le fait que subir une attaque peut causer plus de dégâts que ce ne serait le cas en ayant un nombre de défenseurs qui tienne la route. C'est pourquoi je prône avant toute chose une reconstruction. Je ne dis pas qu'il nous faut attendre dix ans et avoir mille soldats.
Je dis qu'il faut assez de finances et une défense qui soit digne de ce nom. Que les premières actions à lancer étaient des poursuites pénales.
Et qu'ensuite seulement, nous pourrons envisager d'aller plus loin.

Ce qui a été fait a été fait et nous allons devoir faire avec, que nous le voulions ou non.
Mais à mon sens, il eut mieux valu que les angevins regardent ailleurs en nous laissant le temps de nous refaire une santé. Et si d'aventure, les angevins étaient revenus sans attendre, ma foi, nous serions arrivés au même point, mais cela aurait été peu probable.

Subir une nouvelle crise risque fort de nous obliger à refermer certaines de nos mines. C'est alors une partie de la population qui subira les conséquences des actions d'une poignée d'hommes. Des hommes qui ont probablement suffisamment de ressources personnelles pour leurs propres besoins, et qui n'ont jamais pensé aux conséquences que leurs actes pourraient avoir sur la population qui, elle, est dans le besoin.


Anorion, cette fois, attendit patiemment la suite de cette conversation.
Balt1
Balt avait retenu 2 phrases des propos de Sire Anorion

Citation:
Quant aux pratiques de Balt et de certains autres que je peux voir et entendre à l'occasion sur cette place publique, cela ne va pas nous aider.


Citation:
Mais à mon sens, il eut mieux valu que les angevins regardent ailleurs en nous laissant le temps de nous refaire une santé. Et si d'aventure, les angevins étaient revenus sans attendre, ma foi, nous serions arrivés au même point, mais cela aurait été peu probable.


Sire, je ne sais pas de quelles pratiques vous parlez. Sur cette place vous entendez mes propos, mais qu'ai-je donc pratiqué d'autre que de faire usage de mon droit de parole ?

Quant au délai que vous souhaitez offrir aux angevins cela me laisse dubitatif. Certes, il vaut mieux pour eux attendre que nos caisses soient à nouveau pleines pour qu'ils viennent nous piller. Est-ce bien comme cela que vous voulez collaborer avec eux ?
Le collaborationisme avec l'ennemi est dangereux Il peut mener à de graves sanctions, certains en d'autre lieux et d'autres temps y ont perdu leur vie.
Pour ma part je ne crains pas une attaque prochaine des angevins. Nos caisses sont vides, alors qu'auraient-ils à gagner à nous attaquer maintenant ?

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Syriuss
Syriuss qui voulait mourir en Guyenne est parti seul quand il a sut que Finam avait attaqué le Maine car c'est pas la première fois qu'il venait en Maine , il l'aimait le Maine voila ce qu'il s'était dit en route ,

Syriuss va refaire ta vie là bas

Et comme il a jamais eu de chance , il arrive tout joyeux pour apprendre que son épée allait pas rouillée


la seule chose qui le mettait en joie , c'est que son sang allait nourrir cette terre qu'il aimait bien et tout ça pour des gens qui voient pas plus loin que le bout de leur nez
Attaquer un Duché qui plus est du Ponant ,alors là la devise de son vielle ennemi Pépé_Kaly allait être justifié " le sang allait couler par hectolitre "
Anorion2
Citation:
Quant aux pratiques de Balt et de certains autres que je peux voir et entendre à l'occasion sur cette place publique, cela ne va pas nous aider.


Ce que j'entends par là, c'est que vous êtes nombreux à parler pour ne rien dire, ou pour nous sortir des âneries !

Quand au collaborationisme - quel joli mot, il faudra que je pense à le communiquer à Messires Larousse et Robert ! - c'est vous qui en parlez depuis fort longtemps, pas moi !
Une ânerie de plus, une !

Nos caisses sont vides ... oui ...
Avez-vous seulement déjà pensé au fait que des agresseurs, pour changer, et après avoir pillé nos caisses, pourraient être intéressés par nos terres, nos murs, nos maisons, nos citoyens ?
Imaginez un seul instant que plusieurs armées organisées et bien peuplées se présentent devant chacune des portes de nos villes et, à terme, pénètrent dans nos villes. Si ils sont capables de tenir assez longtemps, ils pourraient très bien annexer le Maine. Les mainois devenant ainsi des angevins, des bretons, ... et perdant ainsi leur identité. Et bien plus peut-être ...

L'avez-vous seulement imaginé ?

Ou bien serait-ce votre plan, à vous ? Nous faire passer pour des collaborateurs alors que c'est vous qui trahissez vos concitoyens ?

Dans tous vos beaux discours, vous ne parlez que d'argent ...
Vous ne semblez penser qu'à cela ...
Il y a des choses bien plus importantes que l'argent en ce monde ... les principales étant à mes yeux la vie des gens, leur bien-être, leurs droits, leur liberté.
Et selon vous, quelle est la chose la plus importante ?

Quant au droit à la parole, il vous est en effet acquis, mais prenez garde à ne pas outrepasser les limites de la bienséance. Parler est une chose, diffamer en est une autre. Prêtez-moi encore, une seule fois, des propos "collaborationnistes", et nous nous retrouverons en d'autres lieux et en d'autres circonstances
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Rhuyzar
Quel beau jour pour sortir du campement et emmener Miséricorde faire quelques pas dans la Capitale du Maine. Sa robe noire éclatante faisant oublier quelques instants son inutilité la plus totale à la guerre comme à la longue course.

Les pas cadencés de la monture menèrent son cavalier jusqu'à ce petit bout de place où se discutait depuis peu le dernier évènement de la longue série à suspense: "Anjou-Maine: les amants terribles". Les rôles n'avaient guère changé depuis le dernier épisode. Certes il en manquait, le petit teigneux, parti faire preuve hors des frontières de son Comté de sa ténacité, qui n'avait d'égale que sa stupidité.

Cette fois encore, le Vicomte décida de rester sur sa monture, déterminé à ne pas trop s'éterniser de peur de se laisser envahir par la bêtise ambiante.



La liberté d'expression... n'est-ce pas chose magnifique derrière laquelle se retrancher lorsque seules des inepties franchissent le portail de nos lèvres ? Messire Balt, essayez plutôt la liberté de réfléchir, je pense qu'elle vous serait d'une aide tout à fait appréciable et vous permettrait d'éviter à vos concitoyens d'atroces migraines à chaque fois que vous ouvrez la bouche. Si tant est que le bien d'autrui ait une quelconque importance à vos yeux... ce dont je doute lorsque je vous entends parler. Fasse le ciel que je ne sois jamais obligé de vous écouter...

Mais passons. Je pourrais disserter des heures durant sur votre unicité en ce monde qui vous rend aussi curieux à mes yeux d'homme d'expérience qu'incroyablement énervant.

Je ne suis pas venu pour ça. Je suis venu vous mettre en garde. Et vous rappeler quelles sont, en ce jour, les urgences qui vous concernent, vous qui êtes citoyens de ce Comté.

Certains ont décidé de se venger par les armes, en prenant et pillant une ville n'ayant pas grand chose à voir avec l'attaque que le Château a subi. Oeil pour oeil, ont-ils dit, et pouvons-nous entendre un peu partout dans ce Comté.

Ce qui m'attriste et me révolte, c'est que ces gens, et ceux qui hurlent partout pour acclamer leur soi-disant courage, ne sont que des égoïstes et des arrivistes. Il est toujours plus facile de choisir la gloire et la fortune plutôt que le dur chemin du labeur et de l'utilité. Pourquoi ces quinze hommes, partis se remplir les poches, n'ont-ils pas oeuvré ces dernières semaines à la défense du Comté, laissant des Chevaliers du Royaume défendre et protéger à leur place ? Pourquoi n'ont-ils pas proposé leur aide à reconstruire les armées, les milices, les finances, ou tout ce dont cette province a besoin pour ne plus être la cible de pillages et d'attaques ? Qui sont ces héros qui quittent leur pays au jour même où ce dernier a le plus besoin de bras et d'esprit ? Et qui sont ces idiots qui vont dans le sens du vent, chantant leurs exploits au lieu de se démener à faire la fierté de leur peuple ? Est-ce donc cela le Maine que nous sommes venus aider ? Un ramassis d'incapables arrogants agissant uniquement pour leur petit bien personnel ?

S'il n'était ce Conseil qui se bat pour vous chaque jour, croyez-moi que je vous aurais déjà laissé dans votre fange et dans vos faux projets de revanche sans l'ombre d'une hésitation. Mais eux méritent notre aide et notre présence, car ils ont su mettre de côté leurs envies propres pour travailler à relever la province et lui assurer sécurité et bonheur.

Réagissez bon dieu ! Un pillage ne vous a pas suffi ? Vous faut-il perdre définitivement une ville, un château, pour que vous compreniez enfin le travail qui vous attend ? Ces hommes partis les armes à la main ne sont pas des héros. Ce sont des lâches qui ne supportent pas de ne pas être à la lumière et ne recherchent que l'or et les "hourra" ! J'ai mille fois plus de respect pour ceux qui travaillent d'arrache-pied au service de leur région, même s'ils font des erreurs, même s'ils ne sont pas parfaits. Car ils rendent un million de fois plus service au Maine que ces imbéciles ne le feront jamais.

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Anorion2
Anorion avait été surpris d'entendre cette voix à laquelle il commençait à s'habituer. Il était tellement pris par les événements et emmêlé dans ses pensées qu'il n'avait pas entendu le destrier s'approcher.

Il avait écouté l'homme et avait souri à ses propos clairs et intelligents. Il était resté silencieux. Pas besoin d'en rajouter. Tout avait été dit.

Il faudrait maintenant s'organiser. Et s'attendre au pire.

Fort heureusement, il restait pas mal de mainois à protéger, qui, eux, méritaient que l'on se donne cette peine.
Syriuss
Syriuss qui avait combattu aux coté des Licornes ( corps d'élite qu'on ne présente plus ) savait que les Licorneux avaient beaucoup de patience et qu'ils étaient près a mourir pour un comté qui était pas le leur , mais les Licorneux sont au service des malheureux ( veuves et orphelins ) ils l'ont prouvé a mainte reprise

en attendant faut comprendre ce que les Licorneux essaient d'expliquer , construisons des défense dans chaque villages , pas que une , mais toute , surtout là ou les mines d'or y sont , prévenons les boulanger les bouchers qu'ils doivent retrousser leurs manches
sans compter le blé , le mais et tout métier de bouche
Le Maine est un domaine Royal , nous aurons des comptes a rendre
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