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[RP] Si tu veux la paix, prépare la guerre

Flex
RP ouvert à tous.


Le capitaine Louis-Vonafred de Dublith l'avait contacté par missive. Un sourire s'était dessiné sur le visage du balafré : il avait obtenu le droit de créer son armée. En forme depuis seulement deux jours, Enguerrand s'était remis de sa dernière péripétie qu'il l'avait emmené jusqu'au fin fond d'une cave d'un foncet. S'il croiserait Archybald de Louvelle, son ravisseur, il en avait fait la promesse de lui faire la peau.
Mais avant de régler ses comptes personnels, il lui fallait se mettre en marche pour la Provence. Il avait contacté le commissaire au commerce dans le but d'obtenir tout le matériel nécessaire à la construction d'un campement, mais aussi des vivres et des écus pour la gestion de l'armée.


Citation:
    Aux soldats du Périgord-Angoumois,
    Le 2 avril 1458,
    Fait à Mussidan,

    Salutations.

    Je suis Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, ci-nommé Flex, maréchal de France, envoyé par le connétable de France Lekaiser Deliancourt et Son Altesse Royale Armoria de Mortain, afin de créer une armée française dans le but de rejoindre le front en Provence.

    Le comte Plantajeunet ainsi que le conseil de guerre du Périgord-Angoumois s'est exprimé favorable à la création d'une armée qui portera la bannière du comté et de se rendre illico presto sur le front. L’armée sera menée en ma personne et il me faut le maximum de soldats, faibles, apprentis, puissants ou maitre, équipés ou non, il est temps pour vous de démontrer aux provinces que nous sommes les meilleurs guerriers.

    Il a été demandé une somme conséquente d’argent ainsi qu’un nombre importants de vivre pour que l’armée fonctionne de bout en comble. Aussi, une fois à l’intérieure, vous pourriez continuer l’entretien de vos champs et de vous nourrir convenablement.

    Dans cette guerre, il est question d’honneur mais aussi de fidélité. La Provence est à l’Empire ce que la Bretagne est à la France : un territoire auto-proclamé indépendant qui nuit tant à l’Empire qu’au Royaume, et particulièrement aux provinces du Sud. Cette armée portera le coup de la victoire en Provence, car les armées françaises sont sur le point de capituler et n’attendent que nous pour reprendre l’avancée sur les champs de bataille !

    J'en appel par conséquent à tous les volontaires désireux de partir faire la guerre pour le royaume de France. Toutes personnes qui souhaitent s'engager dans cette démarche doit me contacter au plus vite avant le 8 avril 1458, date à laquelle l'armée fera marche vers l'Empire.

    Lorsque la belle-fille du Roi, Son Altesse Armoria de Mortain, fera le rendu de comptes, je n’omettrait pas de rendre à César ce qui appartenait à César.


    Recevez nos salutations distinguées.




    Qu' Aristote veille sur vous.




L'imprimeur des bas fonds de la capital était ravi de conclure un contrat avec le jeune vicomte, car la distribution de tous ces courriers ainsi que ses copies lui étaient revenu à 20 ducats. Flex se recouvrit les épaules de son tabard et rabaissa sa capuche pour traverser la place vide. La nuit, tous les chats sont noirs et mieux valait-il faire attention.
Sur la baronnie du Fleix, entre Bergerac et Castillon, se tenait en aval du port une colline propice à un campement militaire. C'est ici qu'il planterait son gonfanon et donnerait l'ordre de départ.




- La guerre est proche.
- Je tenais à fou dir, méchouir' Fouex, qué jé chui heuleu dé foou refouar, mais fou reparté auchitot..
- Je n'ai pas envie de rester une journée de plus dans ce comté. Ceux qui viendront avec moi vont connaitre la gloire, et les Provencaux eux, vont apprendre à se tenir face aux François. Ce sont des bâtards.
- Si ché peu me pemet'.. Fou ne pourriez pa chupoter une aut' blechure. Faites attenchion.
- Je serais en présence des soldats du comté, je ne crains rien. Buvons Barradouna.

Ils partagèrent chacun un verre de koumys - vin Arabe - autour d'un feu de camps. Ils se réchauffèrent les mains après avoir grassement mangé une volaille grillée. La nuit allait être calme pour le maréchal de France, qui n'avait pas connu de tel repos depuis une décennie.
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Ioz
Un homme étrange vient à la rencontre du jeune seigneur fraîchement rentré à Périgueux. La lettre que lui donna l'inconnu portait le sceau de son suzerain.
L'adolescent brisa la marque rouge et lu rapidement la lettre. Un appel à la mobilisation dans la guerre contre la Provence, il savait qu'il se déroulait en effet une lutte pour l'indépendance de ce Comté, apparament le Vicomte appellait à ses services, le post-scriptum stipulait que les vassaux du Fleix se fairait pardonner en rejoigner son armée.
Pffff...l'adolescent n'avait pas trop le choix apparament. En plus le Vicomte était très rancunier, et râleur aussi, c'était plus une chance pour le Seigneur qu'une corvé, quoique...

A peine arrivé à Périgueux il devait repartir, de toute façon il n'aimait pas tellement cette ville, trop morte, une armée ça devait être vivant.
Il rassembla ses affaires, il achèterait quelques denrées en route...
Ses armes était encore sur le buffet. Une épée courte à double tranchant, spécialement faite à sa taille pour le combat rapproché, qu'il attacha à sa taille rangé dans un fourreau décoré de quelque dorure couleur argent.
Son bouclier portait ses nouvelles armoiries, il l'avait personnellement refait faire.

C'est ainsi qu'il prit la direction indiqué par le plan fourni avec le courrier, entre Bergerac et Castillon, il mettrait sûrement quelques heures à y aller à cheval, cheval que lui avait offert son suzerain, même si l'adolescent ne savait pas encore très bien monter...

Une colline se profilait à l'horizon, le jeune seigneur finit le chemin à pied tenant fermement son destrier par la bride. Les armoiries du Vicomte flottait dans les airs, l'adolescent aperçu enfin le campement, tout semblait assez calme, il était presque sept heure du matin, le soleil se levait à peine, il avait chevauché une petite partie de la nuit.
Le jeune homme s'avança dans le campement et s'écria :


Vicomte ! Etes-vous ici ?
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Flex
Les premiers messagers arrivaient dès les laudes portant des plis adressés au maréchal de France. Dans une tente imposante, Enguerrand discutait de la stratégie à adopter en compagnie de ses deux conseillers militaires. Ils furent dérangés par un crieur plus audacieux que les autres.
« - Voici des bonnes nouvelles messieurs : des soldats ont répondu à l'appel ! Je le savais qu'il y en avait des courageux parmi ceux-là. Dites au Seigneur de Montcaret de prendre contact avec ces soldats, et remerciez-les de ma part. Le jeune postier s'exécuta aussi dans sa tâche, et le borgne put reprendre ses controverses. Le campement n'était qu'un amas de quelques tentes et regroupaient des artisans de la baronnie du Fleix. Le port était en aval mais aucun bateau n'était accosté. Plus loin on pouvait voir le village encore endormi.
Vicomte ! Etes-vous ici ?
Flex redressa son visage perplexe sur son serviteur noir. Qui a dit au seigneur de Saint-Laurent de venir ici ? Demanda-t-il en colère.
Fou mêm' chire.. Répondit le serviteur embarrassé. Flex sortit de sa tente afin de le trouver, il avait oublié la convocation immédiate de tous ses vassaux - le ban.
Bonjour seigneur Ioz. Il le jugea un instant sans lui laisser le temps de répondre. Je vais contacter le commissaire au commerce afin d'obtenir un mandat nécessaire pour la création et la gestion de cette armée. Nous avons déjà du attendre trois jours juste pour l'accord du comte. Imaginez le temps que cela va prendre, alors que nos soldats meurt sur le front en Provence. C'est pour ainsi dire qu'il n'y a pas que vous, qui prenez le temps. Ad multos annos ! »

* A beaucoup d'années.
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Ioz
Le Vicomte ne répondit pas tout de suite, l'adolescent en profita pour observer un peu plus le campement, l'observation est parait-il la base de tout. Il y avait seulement quelques tentes de montés, quelque chose qui ressemblait à une forge provisoire était en construction, le campement avait l'air d'être à peine installé, les soldats mettrait plus de temps que le jeune seigneur à arriver.
Le Vicomte apparu enfin à l'adolescent, on aurait dit que Flex était sortit de la grande tente, pas très surprenant...
En plus d'être raleur et colèrique, le Vicomte avait l'air d'être rancunier et très sarcastique, contre quelqu'un comme ça il vaut mieux être ironique.


Bonjour à vous aussi...Je comprend votre impatience, mais j'espère que le commissaire aux commerces sera beaucoup plus rapide que moi.Légère pause pour marquer une transition.Vous sauriez où je puis faire reposez ma monture.Demanda le jeune seigneur en adressant un signe de tête à son cheval qu'il tenait toujours par les renes.
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Flex
Flex surenchérit.
« - Qu'en sais-je seigneur Ioz ? Avez-vous donc besoin de moi pour faire atteler votre monture ? Non, absolument pas. Je veux vous voir dans cinq minutes.
Sans même ajouter un mot de plus il retourna dans son abri, mécontent. Il avait l'impression que tout le monde ne pouvait rien faire sans demander son approbation. Lui, pensa-t-il, n'avais jamais besoin d'autrui.
Il y a un nombre suffisant de volontaire pour aujourd'hui. Arrêtez l'enrôlement maintenant, je ne veux pas que les forces armées du comté soient affaiblies. Les mains posées sur la table, le borgne observait la carte du Sud de la France. Il ne me reste plus qu'à avertir les provinces que je vais traverser leurs frontières.
Et chil ne feule pas ? Fou l'auroué dans le dérouiere ! Hihahiha !

Barradouna se moquait de son maître qui lui réprimanda un regard sanglant. Il se tut immédiatement et baissa la tête.
Je passerai où je veux Barradouna. Je suis maréchal de France. Seigneur Ioz ! Asinus asinorum in sæcula sæculorum * ! » Enguerrand fut prit d'une tousse grasse et criait à ce que son vassal se hâte.

* L'âne des ânes dans les siècles des siècles
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Ioz
Le Vicomte devenait de plus en plus susceptible avec le temps.
Bon l'adolescent trouverait par lui-même de toute façon. Un piquet se trouvait plantait sur un plateau de la colline, l'étendard avait surement du s'en détacher à cause du vent. Ioz y attacha son cheval à l'aide d'une corde. Il caressa doucement l'encolure du destrier et jeta un rapide coup d'oeil aux alentours. L'herbe du plateau semblait assez grasse...

Mange-bien, mon beau.Dit le jeune seigneur à son ami.
C'est à ce moment que le Vicomte cria une phrase en latin, langue que le jeune homme ne connaissait que peu, et heureusement pour le Vicomte car le jeune homme sentait que cela ne devait pas être un compliment.
Il prit la direction de la grande tente et y rentra en poussant la toile qui servait de porte. Une table était posé dans la pièce avec dessus ce qui semblait être une carte. Le Vicomte et son serviteur était disposé autour de cette table.

Je suis là mon Suzerain.
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Flex
Je suis là mon Suzerain. Flex fit claquer sa langue entre ses dents, irrité par son serviteur noir et agacé par la nonchalance de son vassal.
« - Je le vois oui. Venez, il l'invitait à prendre part des discussions.
Aperto libro * les provinces du Sud sont d'accord pour nous laisser passer. De toute manière, Qui tacet, consentire videtur **. Le Rouergue et le Languedoc sont déjà investis dans cette guerre, et ils m'accueillent à bras ouvert. Nous aurions peut être même la chance d'obtenir quelques denrées sur leur passage. Alors, quand les soldats feront marche, je veux qu'ils aient pour consigne d'être polis envers nos hôte, sinon je les crèveraient moi-même.
Ché chui d'accord.. Répondit Barradouna en croquant dans une pomme. A priori nous serions une dizaine. Mais le major-général, celui qui se dit baron, contredit ces ordres. N'oubliez pas de le mettre en liste ennemie.
Que.. Comment cha ?! Ché un officier du comté ladido !
Et moi je suis maréchal de France, Barradouna. Je ne permettrais pas qu'on aille à l'encontre de la hiérarchie militaire. Il vu que le serviteur allait rétorquer quelque chose, Flex le coupa aussitôt. Nous n'aurions qu'à dire qu'ils nous a foncés dessus. Il se gratta le menton. Et ces mercenaires, avons-nous des nouvelles ?
Ils chon dur à acheté.. Comme fou mechioure Fouex. Mé ché au plus péyant qu'ils rouépondent, il faudra allonger la monné..
Je n'ai que 1000 écus, et seulement 250 miches de pains. Ce sont des culs terreux qui ne savent pas faire la guerre.
Alo' que fou, fou chete le meilleur..

Enguerrand comprit l'ironie de Barradouna.
Je suis conseillé par le meilleur des serviteurs noirs, c'est pour cela. Dit-il avec un grand sourire. Il avait oublié la présence de son vassal.
Qu'en pense le seigneur de Saint-Laurent ? Ha oui ! Vous allez être logisticien de cette armée. C'est vous qui distribuerez les vivres, et les repas. Vous êtes maitre d'hotel, et je ne connais personne d'autres que vous qui sache aussi bien préparez la ripaille. »

* A première vue.
** Qui ne dit mot consent.

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Ioz
La discussion entre Flex et Barradouna était assez comique, les interventions du serviteur noir faisait beaucoup rire l'adolescent qui essayait de cacher son sourire derrière sa main.
La hiérarchie militaire était cependant moins drôle, apparament le Vicomte profitais du commandement pour réglèr ses comptes, le jeune seigneur rangea cet information dans un coin de sa tête, cela pourrait toujours servir.
Logisticien ? Le Vicomte avait besoin du seigneur pour ça ? N'importe qui aurait pu le faire-ou presque.

D'accord mon Suzerain, je suis heureux de voir que vous me fassiez encore...confiance. Si vous le permettez je vais aller prendre mes, euh...quartiers.
L'adolescent sortit de la grande tente, il ne lui restait plus qu'à trouver une tente assez confortable.
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Flex
Deuxième jour de création de l'armée.
L'aube se lève et déjà la première prière est entamée. Le borgne se réjouissait d'une salade de fruits fraiches du marché du Fleix que le serviteur lui avait préparé quelques heures auparavant. La vue était magnifique du haut de la colline, un tapis de verdure s'étendait à vue et un vent chaud venait réchauffer les militaires d'une nuit paisible.


Citation:
Citation:
    A Louis-Vonafred de Dublith,
    Le 5 avril 1458,
    Fait à Le Fleix,

    capitaine, salutations.

    Mon cousin,

    le seigneur de Saint Laurent ainsi que le seigneur de Montcaret partent avec moi faire la guerre puisque j'ai levé le ban. La Casa Aussona restera sans son Seigneur le temps qu'il nous faudra pour gagner cette guerre en Provence.

    Aussi, je vous ordonne de veiller sur ma fille Luna de la Mirandole et de Dublith qui est ma seule descendance - légitime. J'y tiens comme à ma prunelle de l'œil. Je suis ravi qu'elle soy enfin sortie du couvent de l'Angoumois et soy devenue une prêtre. Si jamais j'apprendrais qu'elle venait à perdre sa virginité les relations familiales et vassaliques qui nous lient n'auront plus aucune importance.
    Je veux la faire marier à un gentilhomme digne de ce nom, qui portera en sa tête les nombreux fiefs que possèdent la famille de la Mirandole et portera avec fierté le sang d'un prochain héritier.

    Tâchez aussi de remporter ces élections comtales et soyez digne de la noblesse dont je vous ai gratifié. Ces fils
    de pute qui fréquentent les pécores sans arrêt n'ont aucune couilles que même Sa Sainteté Eugène V a de plus pendantes.
    Je veux que vous remerciez Sa Seigneurie Valnor d'Aubeterre et ses gardes royaux d'avoir entrepris une enquête à mon sujet du mois dernier en mon nom.

    Sera transmit avec cette lettre une lettre de créance qui vous permettra de vous exprimer en mon nom dans les instances du comté, plus particulièrement dans la chambre de la noblesse.


    Recevez nos salutations distinguées.




    Qu' Aristote veille sur vous.



Citation:
    A Louis-Vonafred de Dublith,
    Le 5 avril 1458,
    Fait à Le Fleix,

    Seigneur de Prigonriou, salutations.

    Par cette présente lettre, Enguerrand Louis-Perceval de la Mirandole et de Dublith, ci-nommé Flex, octroi à mon vassal Louis-Vonafred de Dublith de parler en mon nom dans toutes les instances du Périgord-Angoumois qui requièrent mon conseil en tant de cause habituelle où je serai moy-même présent pour exprimer mon avis et donner mes conseillers.


    Recevez nos salutations distinguées.




    Qu' Aristote veille sur vous.





Voilà qui est fait ! Palsambleu. » Jura-t-il.
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Ioz
Troisième jour de création de l'armée.
L'adolescent avait passé sa deuxième journée à se reposer du long voyage qu'il avait du faire en peu de temps.
Le jeune seigneur c'était décidé sur le choix de la tente, une assez loin de la grande tente, pour ne pas entendre Flex râler, mais quand même assez près pour pouvoir l'entendre crier-même si cela n'est pas trop difficile à entendre.
Ses affaires était étalé malgrès le petit rangement présent, il se débrouillerait si il devait partager la tente avec quelqu'un d'autre, même si il pensait cela peu probable.

Le jeune homme c'était décidé à s'occuper un peu de sa monture à l'aide des outils que lui avait offert son suzerain en même temps que le destrier.
Il fallait aussi qu'il lui trouve un nom...
Une fois à côté du cheval, il posa les outils et s'assis à côté de sa monture, réflechissant à un nom possible.
L'adolescent s'empara d'un outil avec une pointe légèrement arrondi, il se demandait à quoi cela pouvait servit, quand le cheval leva le sabot du sol.
Voyant la terre incrusté entre le sabot et le fer l'adolescent compris la fonction de l'outil et commença à nettoyer les sabots de la monture.
Une idée pour le nom lui vint.

Tu as l'air intelligent, que dirais-tu d' Idea, comme nom ?
Le jeune seigneur continua de nettoyer Idea, des sabots jusqu'à la selle en passant par la brosse et les renes.
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Camulus
Cette mobilisation avait eu moult péripéties pour Montcaret, le divorce douloureux de la Garde Territoriale, le divorce plus serein de la Licorne. Bref, la notion qu'il retiendra est celle du sacrifice. Il a pris la route contre vents et marées, contre certains avis également.

Son intendant arabe avait failli pâlir lorsqu'il lui annonça la nouvelle, "Mon ami, à vous de tenir Montcaret aussi brillamment que je le fais habituellement, appliquez mes principes et continuez la viabilisation des terrains à l'entour. Pour toutes décisions quant à la discipline, attendez mon retour, d'ici là, séquestrez victimes et suspects."

Le bagage fût relativement léger, surtout de la nourriture, de l'eau et quelques écus.
C'est ainsi qu'il partît de Montcaret, à cheval, avec sa compagne Méliane. Ils rejoignirent un frère d'armes qui se rendait lui aussi au camp du Fleix, lieu de rassemblement de l'armée. Le voyage fût calme et sans embuches et c'est de nuit que le petit groupe rentra dans le Fleix. La région était incroyablement sereine et posée, comme si ici le temps s'arrêtait. Il fît son entrée dans le camp parsemé des tentes utiles à toute organisation et fournissant un abri pour la nuit.

Le premier endroit relativement vide fût désigné par Montcaret pour y dresser sa propre tente, celle qui l'abriterait avec sa compagne. Rapidement, il fît l'inventaire de ce qu'il avait emmené, du pain, des légumes, de l'eau, des couvertures,... tout ce qui était indispensable au campement. Il ôta le manteau à capuchon qu'il avait utiliser pour se dissimuler sur les routes pour enfiler son tabard aux armes de Montcaret.

Après une bonne nuit de sommeil, il fît le tour du camp, cherchant des regards familiers.

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Ioz
Quatrième jour de création de l'armée...sans Flex, le Vicomte étant parti pour Paris porter plainte.
Flex l'avait prévenu la vieille assez tard, quand le jeune homme commençait à s'endormir, après la journée qu'il avait passé avec Idea.
Une fois rendormi le jeune seigneur avait cru entendre des bruits, il avait d'abord pensé à des animaux puis...il s'était endormi avant de penser à la deuxième solution.

Le lendemain matin-le quatrième jour pour ceux qui suivent pas-l'adolescent ne s'était pas levé particulièrement tôt, alors que le Vicomte lui avait dit de s'entrainer à l'équitation.
L'adolescent se leva de sa couchette, assez peu confortable et s'habilla en vitesse. Une tenue légère, chemise rouge, braie blanche, les vêtements qu'il s'était offert après avoir été annobli.
Il sortit de sa tente et vérifia que tout était en place.
Le campement semblait normal, la grande tente, les autres à côtés, la future forge, l'étendard, Camulus qui se promenait, les artisans qui arrivait travailler...Camulus !
Montcaret était arrivé, il ne manquait plus que les soldats a priori.
Le jeune seigneur s'empressa de rejoindre son confrère vassal.

Montcaret ! Vous êtes déja arrivé ? Vous savez que vous venez de rater notre Suzerain de peu ? Enfin de quelques heures.
L'adolescent espérait que le Suzerain arriverait avant les soldats, si ça continuait, l'armée sera prête mais sans son commandant.
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Camulus
Montcaret avait réussi à trouver une pomme dans les provisions qu'il avait emmené... il ne savait ni comment ni depuis quand elle était arrivée dans sa besace, mais au moins elle était mûre sans pour autant être gâtée.

C'est donc en croquant dans ce fruit frais qu'il marchait dans le camp, il regardait l'effervescence et remarquait un détail, quelque chose d'anormal pour le Fleix... Le Calme! Mais oui... aucune trace ni visuel ni audible de son suzerain... de deux choses l'une, soit il était souffrant, soit il n'était pas au camp... Camulus décide de chercher un peu plus loin.

Au bout de quelques minutes suivies de quelques secondes comme à leur habitude, il fût alerté par une voix familière...

Montcaret ! Vous êtes déja arrivé ? Vous savez que vous venez de rater notre Suzerain de peu ? Enfin de quelques heures.

Ioz! Ravi de te voir! Je suis arrivé dans la nuit, j'ai préféré attendre le matin pour m'annoncer plutôt que de réveiller tout le monde. Une pause. Et bien ce n'est pas bien grave... Mais sais-tu où il est? Le monde commence à arriver, il faudrait qu'il fasse une apparition.

Sur ce dernier mot, le périgourdin sort une gourde remplie du vin de Montcaret, et la tend ensuite au jeune seigneur.
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Ioz
Le tutoiement était de mise ? Bah, cela ne gêné pas beaucoup plus l'adolescent. Mais il est vrai que le départ du Vicomte, si il était trop long, pouvait avoir des conséquences sur le départ et le moral, même si l'adolescent n'avait jamais vraiment été soldat, l'absence de supérieur est indispensable pour l'organisation.
Le seigneur ne conaissait pas vraiment les coutumes nobles mais refuser un cadeau ne faisait pas tellement poli, il faudrait que l'adolescent trouve quelque chose à offrir.
Il accepta le présent et vu que Camulus mangeait une pomme.

Merci pour le vin, je vois que vous avez l'air d'aimer les fruits si tu en veut demande-moi je viens de recevoir un sac en provenance de mes vergers, et puis lors du départ en Provence on se raprochera un peu de mes terres, je pourrais en ravoir facilement.
Quant à notre Suzerain; il est parti hier à Paris porter plainte, donc en son absence autant prendre un peu de bon temps.
Tu es venu seul ?

Le jeune homme avait une curiosité à toute épreuve, il savait que Montcaret devait normalement ramener quelques soldats avec lui.
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Camulus
Camulus sourît en voyant la surprise du jeune homme, il semblait mal à l'aise, et le périgourdin comptait bien à ce que cela se change. Il regardait autour de lui et toute la vie du camp s'était réveillée et continuait son labeur sans qu'on puisse deviner l'absence du maître de ces terres. Il inspectait le ciel et constatait nul nuage à l'horizon.

Merci pour le vin, je vois que vous avez l'air d'aimer les fruits si tu en veut demande-moi je viens de recevoir un sac en provenance de mes vergers, et puis lors du départ en Provence on se rapprochera un peu de mes terres, je pourrais en ravoir facilement.

A la bonne heur! Et bien dans ce cas nous veillerons à partager nos rations ensemble! Je préfères commencer par des fruits, je vais voir bien assez de viandes d'ici à très peu de temps!

Montcaret s'enquit d'un rire rauque et puissant,

Quant à notre Suzerain; il est parti hier à Paris porter plainte, donc en son absence autant prendre un peu de bon temps.
Tu es venu seul ?


Non je suis accompagné de ma douce Méliane, elle est encore dans la tente, surement en train de vérifier et de revérifier que je n'ai rien oublié à la propriété!

Un autre rire, plus discret...

Dans tous les cas, je suis ravi qu'on se retrouve tous deux sur ce théâtre, si nous revenons je t'enverrai une invitation à venir jusqu'à Montcaret.


Puis inspectant le corps frêle du jeune homme, le géant périgourdin eût un sourire carnassier.

Comptes-tu effrayer nos adversaires avec une carrure si chétive? Ou alors as-tu une botte secrète qui touche à tout les coups peut-être?
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