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Fayom Vs Poitou (Heimdal/Gati)

Gatimasse
Gati venait de prendre connaissance du dossier.
Affaire différente, les histoires militaires, autorité, ca l'interessait!


Bonjour a tous!

En ce 2ème jour du mois de mars de l’an de grasce MCDLVIII et suite au verdict prononcé en prime instance par le Comté du Poitou à l’encontre de Fayom, a la date du 13 janvier 1458, je déclare l’audience d’appel ouverte.

La procédure sera menée par le Procureur Heimdal ainsi que par moi-même, Gatimasse du Rivau, en qualité de juge ad hoc.

L’accusation sera représentée par Poupounet, avocat de Fayom.

La défense sera représentée par Elra, comte de Montaigu, juge de prime instance et Theudrik, procureur de prime instance.

Seront appeler a témoigner: Alienor.1, et Cyphus, témoins de l'accusation en prime instance
Il est entendu que la Cour se réserve le droit d’appeler à témoigner tierce personne si l’intérêt se faisait ressentir, et ce pour les deux parties.

Les témoignages sont à déposer dans les plus brefs délais, soit deux jours après invitation de la Cour. Notons que les témoins éventuels doivent rester à disposition de la Cour, au cas où icelle aurait des questions.
Sachez que ces délais seront vigoureusement respectés, et que je ne tolérerai aucun pleurnichement si vous ne respectez pas ce délai, vous êtes dans une Cour Royale, il y a des règles à respecter.

Aucune incartade ne sera tolérée dans cette salle et des sanctions seront prises si elles apparaissent comme nécessaires. Auquel cas, mon maillet pourra voler dans la salle pour vous rappeller a l'ordre.

Messire le Procureur, je vous cède la parole afin de procéder à l’énonciation des faits de la présente procédure.
_________________
Heimdal
Heimdal était arrivé en même temps que la Juge.Le procureur était heureux de retrouver un juge qu'il connaissait un peu. Il prit place. La juge avait fait l'énoncer du procès.
Quand, celle-ci lui donna la parole, il se leva, et prit la parole :


Je vous remercie de me laisser la parole, Votre Honneur.
Je passe donc aux informations pour ce procès.


Il déroula un long parchemin et fit lecture :



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Duché/Comté ayant prononcé le verdict: Comté du Poitou
Nom de la personne poursuivie: Fayom
Nom de la personne faisant Appel Fayom et à quel titre d'accusé

Nom du (des) Procureur(s): Theudrik

Nom du Juge ayant prononcé le verdict: Elra, comte de Montaigu

Date à laquelle le verdict a été prononcé:
13 janvier 1458

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null
Accusateur : Comté du Poitou
Procureur : Theudrik
Juge : Haverocq de Marigny, dict Elra

Accusé : Fayom
Ville : Niort (Comté du Poitou)
Niveau et métier : Boucher, champs de maïs et potager

Votre Honneur
Au regard de la Loi et des faits en notre possession, nous, Theudrik, procureur du Poitou, au nom de sa Grandeur Cyphus de Garion, accusons messire Fayom, maire de Niort et ancien capitaine de l'armée, de trahison pour avoir :
- désobéi à un ordre de son supérieur
- désobéi à un ordre du Comte du Poitou
- incité à la désertion des militaires de l'Ost Poitevin.

En conséquence, il est poursuivi au titre de l’article II-5 de la Coutume Poitevine, que je cite :

5-De la trahison
Tout acte portant atteinte au Poitou, ou susceptible de le faire, qui serait commis par une personne lui devant fidélité sera considéré comme acte de trahison.

La parole est à la défense !

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Je tiens à dire que d'office, cela se finita en cours d'appel, tant je n'ai aucune confiance en la justice de ce comte.
Ensuite j'aimerai que vous développiez un peu plus les actes d'accusations, car je ne vois que du vague, rien de concret. D'autant plus qu'il me semble y avoir des faits concernant le temps où j'étais soldat et qui donc n'ont rien à faire dans un tribunal civil et qu'en tant que civil on me reproche d'avoir enfreint à des devoirs concernant un soldat. Il ne faudrait pas faire la confusion entre les actes commis avant mon renvoi de l'armée et qui n'ont pas à être jugé ici et les actes commis après mon renvoi car ils ne sont pas soumis à la même coutume

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Le jugement se passe au tribunal. Point. Nous ne reviendrons pas dessus.]
Le Comte s'approche de la barre.
-Bonjour votre honneur. Tout d'abord laissez moi répondre à l'arrogance dudit Fayom.
Sieur Fayom vous êtes un sujet poitevin élu maire et donc sous autorité du comte et il est inadmissible que vous remettiez en cause cette autorité. Si vous pensez la justice poitevine impropre à vous juger, il ne tient qu'à vous de vous exiler.
Si vous restez en Poitou, c'est que vous acceptez ses lois, son autorité, et que vous jouez donc sciemment le rôle d'une pseudo victime en réalité frustrée de ne pas avoir magouillé assez habilement. Les tricheurs perdent toujours et vous en êtes la preuve.
Tous les méfaits effectués lors de votre service militaire ont conduit à votre radiation. Il n'est pas question de revenir sur cette peine méritée ni d'en ressortir les charges, qui sont en effet périmées lors du présent procès, bien qu'une radiation simple fut à mon goût une peine trop clémente.

-Donc aujourd'hui je rappelle à votre esprit embrumé les charges évoquées par son honneur, je me permets de les réexposer.
Vous avez incité les Ours à la désertion dans un courrier diffusé à tous les soldats de cette armée (je cite) :
« « « Expéditeur : Fayom
Date d'envoi : 2009-11-29 11:33:58

salut l'ami,

tu sais il y a quelques temps on t'a interdit de quitter l'armée surtout pour rejoindre la légion.
Sache qu'aujourdhui, on est en alerte verte, tu es libre de partir comme bon il te semble, il suffit de la dire au bureau du commandant.
Et franchement, si la légion t'intéresse toujours, n'hésite pas, tu seras bien mieux sous les ordres de Rafan que de Nina.
( faut juste pas leur dire on intention ^^)

Amicalement

Fayom » » »
La preuve est telle que vous ne pouvez nier ce fait.

-Vous avez désobéi à mon ordre réclamant de faire promotion de l'armée des Ours. J'ai réclamé que vous affichiez en mairie une annonce, chose qui n'a pas été faite depuis plusieurs jours. Votre refus catégorique de l'appliquer est indéniable vue la réponse adressée à Nina qui vous a fait la même demande, conformément à mon ordre (j'avais moi même rédigé le message du commandant !) :

« « « Expéditeur : Fayom du 5 de la Nuitel
Date d'envoi : 2009-12-14 18:20:26
bonsoir,


tu manques pas de culot, c'est amusant. Tu penses vraiment que je vais faire de la publicité pour ton armée vu la façon dont j'ai été jeté dehors sans un mot ni respect pour tout le travail fait depuis un an. J'ai même pas pu mettre à jour les récapitulatifs et les départs de ma compagnie avant de partir.
Alors désolé mais débrouille toi toute seule pour trouver tes hommes.
Cordialement


Fayom
maire de Niort » » »

-Quand j'ai renvoyé le message vous ne m'avez pas répondu, sans plus d'application.
Il eut été en effet trop flagrant de me répondre.

-Je n'estime pas que la première charge évoquée par le juge soit représentative, en effet en me désobéissant vous désobéissez à votre supérieur, mais ce n'est que redite.

-Vous avez également diffamé sur le compte de la dame de Magné et ce devant plusieurs témoins auxquels le capitaine peut faire appel.
Vous émettez actuellement des doutes envers la justice même de votre comté et manquez de respect à ses représentants, leur faites perdre du temps en les faisant sciemment travailler pour au final réfuter leur décision quelle qu'elle soit à vos dires !

-Devant l'évidence des faits et l'arrogance déplacée du prévenu qui défie les institutions poitevines je demande à votre honneur d'être particulièrement intransigeant afin que tous sachent que l'on ne peut se moquer impunément de la justice poitevine.
J'en appelle également au capitaine Aliénor d'apporter son témoignage, et les preuves dont elle dispose également sur les sujets que j'ai abordés.

null
*Alienor arriva prévenu bien tard elle avait pris à la hate se dont elle disposait.
Elle soupira et pris la parole qui lui était donner.*

Clemence de Cheroy, soldat des éperviers de la tremouille m avait contacter en date du 28 novembre alors que nous étions a Niort, nous retournions a la tremouille. Elle avait rencontrer Fayom en taverne, elle fut choquer de l entendre . Etant sa supérieur elle a donc decider de tout me raconter. Donc au 28 novembre d 'après les dire de fayom, il disait avoir hate de se barrer" de l armée des ours mais que le procès de nina était long a finir, il y avait une dame : Ooaudreyooo qui lui demandait si il quittait les ours, réponse de fayom : il a déjà fait partir ses soldats pour qu elle se retrouve seule.
Pour lui a ses propres mots les soldats sont entrer chez les ours alors que nina est dite de sa part imcompétante et que les dit soldats sont entrer a l armée pour lui et qu il n a aucun mal a les convaincre d en partir.Dame Ooaudreyooo lui avait dit qu il était de mauvaise foie et de laisser les soldats choisir eux même.

Elle avait eu le temps de prendre conaissance des dires du comte donc elle n 'en reparlerais point.

Le 29 novembre 1457 Fayom a écrit un courrier a Vladius qui bien sur a accepter de donner pour le procès afin que cela soit une preuve. Je vais bien sur vous la lire. Il l avais envoyer au procureur qui me la bien sur fais parvenir. Il y a évidement le courrier que fayom lui a envoyer . Incitation a la démission.

*****Cher Procureur,

Je me présente, je suis Sir Vladius de Niort soldat des Ours depuis bientot un an sous les ordres de Nina.
Aprés en avoir longuement parlé avec, Nina ma autorisée à vous envoyer ce courier.

Pourquoi? Car en ce qui concerne l'affaire qui oppose Fayom au compté, je posséde un courier qu'il m'avait envoyé a son départ de la compagnie.

Dans ce courier ci-joint, il a essayé comme avec beaucoup d'autre de me convaincre de partir.
J'accepte egalement en plus de l'envoi de cette preuve, de l'appuyer avec mon témoignage.

Je ne vous cache pas qu'il est difficile pour moi de faire cette démarche sachant que j'ai toujour entretenu de trés bon contacts avec lui et sa famille mais il m'est impossible de lui pardonner son geste de trahison et dénigrant envers notre armée et notre Poitou.

J'esper cet appui vous sera de bonne aide.

En l'attente d'une réponse de votre part je vous salut.

Cordialement

Sir Vladius
De
Niort
PS: le courier

Expéditeur : Fayom
Date d'envoi : 2009-11-29 11:33:58

Salut l'ami,

Tu sais il y a quelques temps on t'a interdit de quitter l'armée surtout pour rejoindre la légion.
Sache qu'aujourd'hui, on est en alerte verte, tu est libre de partir comme bon il te semble, il suffit de le dire au bureau du commandant. Et franchement, si la legion t'intéresse toujours, n'hésite pas, tu seras bien mieux sous les ordres de Rafan que de Nina.
( faut juste pas leur dire ton intention ^^ )
Amicalement

Fayom******


null
* Le Procureur, plus tendu que d'habitude et les traits tirés, hésita un long moment, puis prit la parole à la suite de dame Alienor pour son réquisitoire. *

Votre Honneur,

J'ai devant moi un ami qui m'est cher, mais les intérêts du Poitou primant sur l'amitié, je ferai mon devoir et, afin qu'on ne croit pas que la justice soit partiale, m'en tiendrai strictement aux faits constatés pour lesquels messire Fayom est poursuivi ! Que voyons-nous ici ?
- Nous voyons qu'un Comte, investi par les Poitevins du pouvoir souverain, n'est pas respecté, puisque ses ordres sont donnés en vain, messire Fayom ne s'y soumettant pas. On me rétorquera peut-être que messire Fayom a fait de l'excellent travail à la mairie de Niort et dans l'armée, ce dont je ne doute pas, mais cela est en dehors de cette affaire !

- Nous voyons que le maire de Niort abuse de sa charge et de son aura personnelle pour appeler les soldats à déserter l'armée. Là aussi, on me rétorquera sûrement que cela est dû à un conflit de personnes qui remonte à son éviction de l'armée ou même avant, mais là non plus, cela ne peut se débattre ici.

Aussi, en mon âme et conscience, au vu des témoignages fournis par Sa Grandeur Cyphus Garion lui-même ainsi que par le Capitaine Alienor qui nous ont présenté un document accablant signé de la main de l'accusé, je tiens à montrer que la justice du Poitou est sévère pour tous ceux qui bafouent l'autorité et demande une peine de bannissement hors du Poitou. Toutefois, tenant compte des états de service de messire Fayom et de son dévouement envers sa ville, vais-je requérir la peine minimale, à savoir un mois.

Voilà, Votre Honneur.

* Le Procureur retourna s'asseoir et attendit nerveusement la réaction de la défense.

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Votre honneur,

tout d'abord je vais répondre à sa grandeur que : oui cela se finira en cours d'appel. Sa grandeur oublie qu'ici c'est avant tout le royaume de France et que la justice qui prédomine est celle du roi et non la sienne. Ceci dit le comte Elra étant il me semble quelqu'un de droit j'ai bonne espoir de ne pas avoir besoin de cela.

Maintenant revenons aux actes d'accusation :

- Premièrement on m'accuse de désobéissance à un supérieur hors du comte. Or moi Fayom, simple notable de Niort, je n'ai aucun supérieur mis à part le comte, le roi et Dieu. le comte étant mis ensuite, le roi ayant sa propre justice et Dieu relevant de l'Eglise, cette accusation est totalement infondée.

- Ensuite on me reproche de désobéir à sa grandeur. J'en suis, je vous l'avoue, profondément blessé de cette accusation, tant Poitevin que je suis, j'ai la volonté de bien servir notre comte. En tant que maire, j'ai toujours répondu favorablement à ses demandes : lorsqu'on m'a demandé de prévenir nos charpentiers qu'on avait besoin de leur bras pour le port, je l'ai fait. Tout comme j'ai bien l'intention de faire la levée d'impôts réclamée bien que le taux soit élevé, et comme je m'empresserai d'ouvrir les portes à ses armée si bien sûr on me prévient ce coup ci ( je mets au futur car postérieur au procès, bien que fait ).
Il m'est arrivé de refuser d'obéir à certaines demandes en tant que maire dont celle du commandant Nina27 comme on peut le voir dans ma réponse que vous a montré sa grandeur. Et cela est dans mon droit, je n'ai aucune obligation envers elle. J'ai aussi recu un jour ce pigeon curieux que j'ai préféré ignorer :
Citation:
Bonjour,
Je suis à Niort aujourd'hui à la rencontre des Niortais.
A placer après le paragraphe "police" dans ton annonce:

VI.ARMEE
-Commandant: Nina27
-Second: Lefilsdisabel
L'armée Poitevine recrute!
Vous souhaitez protéger vos familles, votre cité et votre comté? Rejoignez les Ours de Niort!
Contactez Nina27 pour tout engagement.

Il va sans dire que c'est un ordre.
Bonne journée,
Cyphus

J'ai été très étonné par ce courrier. Bien sûr on pourrait penser à sa grandeur par le nom mais hélas notre bon comte n'a pas le monopole de son prénom, surtout qu'il aurait été suivi de Garion ou d'Erguenault. Et comme à aucun moment on voit "comte du Poitou" , puis surtout où est le scel de sa grandeur qui valide tout document ?

Oui je sais, on peut pas par pigeon mais beaucoup de nobles mettent le lien en guise de scel


Non je ne sais qui est l'emetteur de ce courrier mais dans le doute abstient toi dit le proverbe. Il est évident que si j'avais eu la certitude que c'était la volonté de notre seigneur, je l'aurai exécuté sur le champs. Donc n'ayant vu aucune preuve fourni par sa grandeur, on peut aisément rejeter cette deuxième accusation.

- Passons désormais au derniers chef d'accusation :"incitation à la désertion des militaires de l'Ost Poitevin".
Bien entendu je la nie. Vous allez alors me dire que tous les soldats de ma compagnie sont partis à la même période que moi. J'ai déjà répondu à cela plusieurs fois. Mon aspirant Ptitjeje voulait quitter l'Ost depuis septembre pour passer plus de temps avec sa compagne, s'il y était encore c'est que je l'ai convaincu difficilement de rester encore un peu. Mon caporal Labell10z, d'une ne peut pas blairer Nina et de deux voulait être libérée de toutes obligations; elle a d'ailleurs quitté le conseil municipal à la même époque ( moins dispo irl ). Et pour finir le soldat Anarweniel était venue chez les Ours que pour être avec moi et Labell. N'y étant plus, elle a préféré partir. Alors non je ne suis pas responsable de leur départ enfin si, je suis responsable mais pas de les avoir incité à partir mais de ne plus avoir essayé de les retenir. Et ceci parce que moi même avait pris cette décision, ne voulant plus rester sous les ordres d'une incapable. Et c'est parce que je savais qu'aussitôt j'aurai annoncé mon départ mes soldats partiraient que j'ai dit à Nina que son armée allait fondre. Maintenant je peux comprendre sa rage d'avoir perdu autant d'excellents soldats, sa meilleure compagnie j'oserai même dire ; mais est ce ma faute si elle est pas fichu d'obtenir de ses soldats assez d'admiration pour être prêt à tous les sacrifices ?
Pour ce qui est de la lettre envoyé au soldat Vladius je vais vous en expliquez la raison. Il y a de cela quelques mois, alors qu'on était en alerte verte, le soldat Vladius a exprimé le souhait de nous quitter pour rejoindre la légion. Or ces officiers dont moi avons sorti un prétexte totalement faux pour le retenir afin qu'il ne renforce pas la légion. Je ne pouvais plus vivre avec cette tâche dans mes états de service, excellents par ailleurs. Je tiens à dire que j'ai servi pendant un peu plus d'un an en étant toujours irréprochable, faisant plus que ce que j'étais censé faire; c'est d'ailleurs pour ces raisons que notre bon comte alors intendant m'a fait lieutenant. A ce poste j'ai formé d'excellents soldats dont l'un a été récemment médaillé et alors qu'on m'accuse de pousser à la désertion, j'ai au contraire fait venir Anarweniel, Labell10z, Maechiel, Triberty, Soquiate pendant que ce cher second Lefilsdisabel était pas fichu d'en trouver un. Enfin tout cela pour dire que ce courrier n'est que la réparation d'un injustice et non une quelconque volonté de pousser à la désertion, d'autant plus que je l'encourage à devenir légionnaire donc en aucun cas, le comté perdra ses services. Et je finirai par ajouter qu'aussitôt destituer bien impoliment par sa grandeur, j'ai proposé d'être volontaire dans l'armée du seigneur Théodebert tant j'ai à coeur de défendre le comté, drôle de façon de trahir.
Je ne releverai pas le soi disant rapport qu'aurait fait cette Clemence au capitaine. Je pourrai vous dire de la même façon qu'un Trémouillois a entendu le capitaine injurier notre comte parce qu'il avait refusé la candidature de son comagnon. Bien entendu vous allez pas lui faire un procès pour autant et vous auriez bien raison. Quelle preuve auriez vous ? Il en est de même ici, surtout que bizarrement ce fait est rapporté par un soldat de l'armée du capitaine, qui serait venue à Niort et m'aurait entendu prononcer ces paroles, comme de par hasard.
Ainsi le troisième acte ne tient pas non plus la route.

Maintenant si on me reproche de critiquer le commandement de Nina, alors là je plaide coupable de suite. Mais qui dans le comté ne la traite pas d'incapable ? Et puis depuis quand on ne peut plus exprimer ses opinions ? Dans ce cas nous sommes tous traîtres : le seigneur Cyclope insulte bien l'ost à chaque promotion de sa légion, des ex-légionnaires ont critiqué Cyclope lors de sa candidature, des policiers se sont révoltés contre un procureur cet été, combien non pas critiqué l'ignoble Chuichian durant son mandat ? Des conseillers qui se mettent contre leur comte et le pire car il est son vassal, les nombreux comtes qui critiquent le roi. Bref la critique est monnaie courante dans ce comté et même si on décidait de la condamner, il ne s'agirait ici que d'un trouble à l'ordre public et non une trahison sutout quand on voit que c'est ce dont ont été accusés les pilleurs de Poitiers comme le sieur @l3x .

C'est pour toutes ces raisons, votre honneur et pour ne pas jeter le discrédie sur la justice poitevine que je vous demande de prononcer un non lieu.
Citation:














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Elra avait écouté chacun au procès du Sieur Fayom. Désormais il lui incombait de rendre le verdict à partir des témoignages, du réquisitoire, mais aussi des preuves versées dans le dossier.
L'attente fut plus longue que l'accoutumé.

Le Juge revint alors pour faire savoir le délibéré et le fruit de sa réflexion.

Prévenu Fayom, sachez bien que la Cour d'Appel ne saurait être utilisé comme un outil de menace, quel que soit le prétexte que vous utilisiez pour le brandir.
Il s'agit là pour tout vous dire de mon 332ème procès lors de mes différents mandats de Juge.
J'ai connu deux verdicts qui furent menés en appel. L'un d'entre eux fut confirmé, l'autre fut infirmé car j'avais ouvertement reconnu avoir affligé une peine trop lourde à la condamnée.
Statistiquement, cela vous laisse une chance sur 3 000 de faire valoir un procès infirmé devant la Cour d'appel.
Ce que je n'apprécie guère dans tel procédé, c'est que vous ne cherchez pas à vous défendre au début de votre plaidoirie. Non. Vous tentez de menacer ce procès d'un appel.
Tout comme à de nombreuses reprises je vous ai entendu menacer les conseillers comtaux de toute chose, lors de ce Conseil mais aussi lors du précédent dirigé par le Vicomte Cristof.
Il me semble que vous soyez coutumier du fait.

Votre esprit revanchard se ressent en ce procès comme il s'est ressenti lors des actes commis à l'encontre de feu Messire Chuichian en vous imaginant que les initiatives personnelles peuvent ad vitae eternam rester impunies.
Bref, vous laissez l'impression de jouir d'une impunité qui ne vous a jamais été accordé et prenez des initiatives qui vont totalement à l'encontre des intérêts de votre contrée pour assouvir des vengeances personnelles.
Cela est d'autant plus attristant que vous manipulez, ou tentez de manipuler, des citoyens niortais afin de les opposer au pouvoir comtal. J'en ai encore l'exemple dans le procès d'un niortais ce jour même, qui avoue à mots cachés que son acte est aussi conditionné par l'affaire qui vous touche.

Vous êtes un manipulateur. Un manipulateur qui sert ses intérêts en s'imaginant que tout ce à quoi il est opposé n'est qu'incompétence. Imagineriez-vous donc qu'il ne soit que vous en le Royaume qui soit susceptible de bien faire les choses ? Je n'en serai guère étonné.
Est-ce à vous de juger de l'incompétence de Dame Nina ou au Comte ou encore au Capitaine ? Capitaine...Nina...Tout cela ne vous rappelle rien Sieur Fayom ? Ou faudrait-il ajouter à votre réquisitoire quelques dossiers poussièreux gourmands en temps. Il semblerait selon vos propos que nous aurons tout le temps de le faire en cour d'appel. Et croyez bien que je m'en réjouie à l'avance.
La Cour d'Appel ne sera guère déçue de ce procès et les poitevins non plus. Vous avez fort raison, cela sera l'occasion d'éclaircir bien des choses, sous conditions que vous ne pratiquiez la langue de bois ou encore que vous vous cachiez derrière quelques détours auxquels aurait pensé votre esprit torturé.
Bref, pour une "petite" vengeance personnelle, vous êtes prêt à vous exposer au plus grand ridicule. Je ne m'oppose pas à votre choix.

Ce à quoi je m'oppose serait plutôt à votre mauvaise foi. A chaque fois que vous commettez un fait douteux, vous tentez par tout moyen de vous dédouaner et vous alambiquez vos propos pour tenter de noyer l'affaire.
Cela explique amplement votre pensée peu structurée lors de vos défenses.
Je m'oppose aussi à vos manipulations sur quelques niortais pour les faire aller dans votre sens, pour tenter de prouver que le tort ne vient guère de vous.

Quoiqu'il en soit, vous n'avez pas respecté les ordres comtaux pour assouvir une vengeance. Vous aviez l'occasion, vous l'avez saisi, tout comme vous l'avez fait avec Messire Chuichian, en espérant les mêmes effets.

Vous vous êtes mépris.

C'est pourquoi il me semble que la peine demandée par la Procure me semble juste, peut-être même trop clémente à votre égard.

Je vous condamne à un moi de bannissement, assorti d'une amende de 30 écus pour le règlement des frais de dossiers concernant cette affaire.
Le bannissement est à prendre en date de la sortie du territoire.
Nous vous demandons donc de quitter le sol poitevin sous trois jours, soit pour le 16 janvier. Votre bannissement aura effet jusqu'au 16 février.

Puisse Aristote vous ramenez sur le droit chemin et vous faire revenir aus justes causes que vous aviez avant. Avant lorsque vous étiez dévoué à votre Comté. Avant lorsque vous nous aviez démontré votre volonté de le faire rayonner en faisant fi de vos intérêts personnels et de cette vengeance aveugle qui vous fait perdre le bon sens.

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Citation:




























Citation:













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Légère pause, la gorge sècha un peu, il avait soif. N'ayant pas d'eau. Il poursuivit

Voici, maintenant les informations relatives à la demande d'appel



Rien dans les preuves apportées ne prouve que le Poitou a subi un quelconque préjudice à la suite du comportement de mon client.

b/ La coutume veut que l'on use lors d'un procès de la gestion en bon père de famille mais également de la jurisprudence. Or le Poitou a condamné à une peine alternative Messire @l3x alors que celui ci a prit en flagrant délit de révolte, alors que mon client se voit banni du duché pour un défaut d'affichage.

III – Doute quant à une justice équitable

a/ La justice est rendu au nom du Comte, or dans notre affaire, le Comte témoigne pour l'accusation. Il est donc juge et parti. Comment le juge peut il rendre une justice équitable en ayant un avis du Comte ?

b/ Le verdict est rendu par rapport à des sentiments personnels du juge vis à vis de mon client et non basé sur les faits.

c/ Le Comte porte des propos diffamants sans preuves qui sont enclin à influencer le juge.

IV – Violation de la Charte du Juge

La charte du juge stipule qu'un bannissement est une peine réservé à un cas grave. Or un défaut d'affichage ne justifie pas un un cas grave.

V – Peine disproportionnée

Mon client a dû quitter le Comté, condamné au bannissement d'un mois. Un mois ! Pour ne pas avoir mit une affiche.
De plus il a été condamné à 30 écus pour frais de dossier. Je veux bien que le vélin coûte cher, mais à ce point il doit être fait dans les ateliers royaux.


Le procureur s'inclina légèrement :

Voilà pour la situation pour ce procès. Nous pouvons poursuivre, Madame la présidente.

_________________
Fayom
Fayom avait reçu une missive de la part du juge. Le maire de Niort prit aussitôt un cheval et se rendit à Paris, capitale de notre beau royaume. Arrivé il se rendit à la cour d'appel de notre bien aimé roi. Il attendit à l'entrée de la salle son avocat.
_________________
Gatimasse
Merci chèr procureur.

Nous allons pouvoir entendre la partie requérante, messire Fayom, dame Poupounet, nous vous écoutons.
_________________
Alienor_de_proisy
Alienor avait appris qu'elle devait venir ici lieu. Sans trop prendre le temps de comprendre elle pris route afin d 'en terminer au plus vite. Arriver devant la porte elle attendit que tout le monde soit entrer et en fit de même. Bien installer elle patienta.
_________________
Elra
mars de l'an 1458 - 6h30 du matin...

Un coursier demandait audience dans le bureau de travail du Comte de Montaigu en ces appartements de Poitiers.

Lorsque son serviteur et coursier personnel Arnaud Pierric lui avait signifié que l'individu était arrivé aux alentours de 6h10 du matin, Elra s'étonna. Cela devait être de grande importance.
Il s'empressa donc de recevoir le messager. Celui-ci n'eut pas grand chose à dire, il était simplement venu pour remettre un pli en main propre à l'ancien Juge poitevin.
Elra, assis à son bureau, lisait le courrier à la lumière de quelques bougies.
Son suivant, Arnaud Pierric était resté dans le bureau, Elra ne lui avait guère demandé de prendre congé.

Elra ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à la lecture de l'épitre.
Il s'adressa alors à son suivant :


Faites préparer nos chevaux Arnaud Pierric, nous partons pour le coeur de notre Royaume, j'y suis demandé.
Bien que si nous nous en tenions à la plaidoirie de l'ancien Maire niortais lors de son procès, ce courrier ne comportant aucun scel, je pourrai le considérer comme falsifié.

C'est ainsi qu'Elra devait faire plusieurs jours de voyage, abandonnant ses dossiers poitevins, pour répondre à la requête de la Cour d'Appel.

Il prit place en la salle d'audience. Calme et impassible il attendait désormais que le procès en appel suive son cour.

_________________
Poupounet
Poup s'avança devant la Cour, elle allait connaitre bon nombre de personnalité du Poitou à force. Elle venait de quitter la première salle d'audience où le procès était ajourné pour venir à celui ci. Elle s'avança donc dans cette nouvelle salle, saluant les protagonistes déjà présent.

Bonjour Madame le juge, Maître, Messieurs, Dames.

Je suis Maître Aliénor de la Combe aux Loups, Avocate de Messire Fayom.

Je vais laisser la parole à mon client afin qu'il expose les faits tels que lui les a vécu. Ensuite j'aborderais les point juridiques.

_________________
Fayom
Fayom à l'arrivée de son avocat était entré dans la salle d'audience puis prit la parole après elle :

Bonjour, votre honneur, je suis Fayom, maire de Niort et de façon ridicule traître du Poitou, mon comté.

Fayom s'installa à la table des accusés près de son avocat et attendit que le juge lui donne la parole.
_________________
Theudrik
POITIERS

Theudrik revenait fatigué d'un périple en Périgord pour aller chercher puis escorter une amie jusqu'à la capitale du Poitou. A peine arrivé devant sa forge, il vit deux messages suspendus à sa porte.

Hum ! Courriers officiels ! Allez, à tous les coups, il va falloir que je reparte ! Grrrr ... !

Maugréant intérieurement, il décacheta les lettres et lut.

Bon, présence requise dans deux affaires en cour d'Appel. Eh bien ! Au moins je n'irai pas à Paris pour rien !

Il descella son cheval, prit ses fontes, entra dans sa forge et décida de prendre une bonne nuit de sommeil avant de repartir ...

SUR LA ROUTE :

Le lendemain, direction Paris. Le lieutenant avait mûri. En chevauchant, il pensa que, cette fois, les deux affaires seraient moins pénibles pour lui que la première fois où il était venu en Cour d'Appel et où un avocat marron l'avait traîné dans la boue. Il profita donc des beaux jours qui revenaient pour parcourir le trajet de Poitiers à Paris, sans crever sa monture outre mesure ...

PARIS

Arrivé dans la capitale du Royaume, le lieutenant pictave chercha une auberge accueillante où il se redonna une apparence soignée avant d'aller vers le palais de justice.
L'ancien procureur du Poitou se présenta à un premier greffier qui lui indiqua les salles où il était attendu. Apparemment, l'appel pour le procès de Fayom avait déjà débuté. Il se glissa donc dans la salle. Les principaux acteurs étaient arrivés et les personnes s'installaient à leur place respective. Theudrik salua la Cour, fit un signe de la main à Fayom et s'annonça près du greffier en lui donnant sa convocation :


Bonjour messire. Je suis Theudrik, convoqué pour l'affaire en appel de messire Fayom contre le Poitou. J'étais le procureur poitevin au moment des faits.

Une fois que le greffier eut pris son nom et lui fit signe de s'asseoir, Theudrik se dirigea vers le juge Haverocq de Marigny, lui serra la main respectueusement, mais avec chaleur, et s'installa près de lui.
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Theudrik

On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !

PS : le joueur n'a jamais insulté LJD Nessty, il a dit poliment ce qu'il pensait de son anti-jeu !
Gatimasse
Gati était surprise de toutes ces mondanités. L'audience avait débuté, les protagonistes investissaient la Cour, elle avec son maillet faisait jolie et attendait que ce beau monde s'installe.

Bien tout le monde s'est présenté, bienvenue, on va pouvoir avancer...?

nous attendons l'intervention de la partie requérante.
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Fayom
Fayom se leva donc pour prendre la parole.

Votre honneur, je vais me contenter de vous mettre dans le contexte. Mon avocat s'occupera ensuite de montrer toutes les inepsies de ce prcocès dont j'ai été victime.
Tout commença en novembre lorsque j'ai décidé de quitter l'armée au bout de plus d'un an de bons et loyaux services qui me fit grimper les échelons jusqu'au capitanat. Cette décision fut prise car j'en pouvais plus de servir sous les ordres d'un commandant d'une incompétence à gérer des hommes sans égales et aussi par le dégoût de voir aucune reconnaissance de tous les sacrifices effectués alors que je voyais récompensé des bleus qui venaient à peine d'apprendre à manier un bâton.
Aussi l'ayant annoncé à mes soldats, ceux ci ont décidé de partir également. Mais contrairement à ce que mes accusateurs peuvent dire, pas parce que je leur ai dit mais parce que je ne les retenais plus. Oui car vous pouvez leur demander, tous voulaient pour diverses raisons quitter l'ost depuis un moment et s'ils étaient encore là c'est parce que j'avais su trouver les mots pour les motiver. Alors bien sûr, ils vous diront que je suis allé le déclarer dans la taverne du commandant. C'est vrai, connaissant d'avance ce que mon départ entraînerait, je me suis fait un plaisir de faire enrager mon commandant qui perdait ainsi sa meilleure compagnie. Ils vous diront aussi que j'ai écrit aux autres soldats pour qu'ils partent aussi ; c'est faux. Je n'ai écrit qu'au soldat Vladius car je trouvais honteux que des officiers mentent honteusement à un soldat pour le forcer à rester. Je reconnais que je faisais parti de ces officiers et ma lettre était pour racheter mon erreur.
Le mois suivant, je devenais pour la cinquième fois, maire de ma bonne ville de Niort pendant que l'intendant de l'ost Cyphus devenait comte du Poitou. A ce moment là, mon ex commandant me demande de faire la promo de son ramassi d'armée pour recruter. J'ai bien évidemment refusé, je me voyais pas dire à des gens qui m'ont accordé leur confiance, de s'engager dans une armée dirigée par une incompétente et où on se contenterai de leur réclamer des sacrifices permanents sans jamais un remerciement. Bien sûr cela a fait enragé le commandant et notre comte. Ils ont alors décidé de faire entrer en ville son armée pour faire pression. Malheureusement pour eux, l'incompétence du commandant dans sa communication a eu pour effet de se faire mettre en déroute par mes défenses. Le commandant fut blessée, ce qui je l'avoue est loin de m'avoir déplu, mais du coup, j'ai dû tripler mes défenses craignant des représailles qui se préparaient en caserne, d'autant plus que je refusais de payer les indemnités que réclamaient notre comte, abusant de ses pouvoirs.
Ne trouvant rien d'autres pour me nuir, notre comte a décidé de me mettre en procès pour trahison, chose bien ridicule quand on sait que quelques mois plus tôt notre capitale fut pillée et que les coupables n'eut que des peines légères.
Alors en quoi suis un traître ? Regardons l'acte d'accusation, bien que la partie procès sera évoquée par mon avocat :

Citation:
- désobéi à un ordre du Comte du Poitou


Oui il paraît que notre comte m'aurait envoyé une lettre m'ordonnant de mettre une annonce pour l'armée en mairie. Seulement je n'ai jamais reçu une telle lettre de l'autorité de notre comté. Durant mon mandat, seules une lettre du commandant et un écrit non authentifié qui est dans le dossier du procès, me sont parvenues. De plus il serait étrange que notre comté m'ait demandé cela alors qu'il n'en a soufflé mot à mon successeur bien que rien en faveur de l'armée n'ait été affiché. De plus, quand il me demanda de laisser une armée entrer en ville, je m'y suis exécuté. Pourtant le soit disant traître que je suis, aurait pu sans aucune difficulté mettre en déroute cette armée qui risquait de me virer de mon poste.

Citation:
- désobéi à un ordre de son supérieur


Alors voilà un grand mystère pour moi. Etant sujet poitevine, comté du royaume de France, je n'ai pour mettre que :
- Dieu, mais je crois qu'il nous juge par lui même.
- Notre majesté bien aimé, Levan III. Mais dans ce cas, je pense que j'aurai été jugé ici même.
- notre comte aussi infâme soit il. Mais ceci étant déjà reproché ci dessus, il ne peut compter.
Du coup je me demande qui est ce fameux supérieur qui me fit me retrouver face à la justice poitevine.

Citation:
- incité à la désertion des militaires de l'Ost Poitevin.


Déjà je dirai peut on parler de désertion quand les soldats peuvaient quitter l'armée à leur guise au moment des faits ?
Ensuite je ne vois durant mon procès aucune preuve démontrant une tentative de démission massive de ma part, juste une simple lettre pour laquelle je me suis expliqué.

Pour conclure et mon avocat vous le dira, ce procès n'est qu'une pantalonade sans actes d'accusation valables et avec un jugement s'appuyant sur aucun fait mais sur le désir d'assouvir les rancoeurs d'un comte qui n'avait de grandeur que le nom.

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Heimdal
Heimdal se leva pour poser une question à fayom.

Avant que votre avocat reprennent, j'ai une petite question. J'ai une vu dans le dossier qu'un témoin avait reçu une lettre avec les informations suivantes que je lis de suite :



Est-ce vous qui a écrit cette lettre ?
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Fayom
Fayom retournait auprès de son avocat lorsque le procureur l'interpella. Fayom le regarda et lui répondit :

Maître, il me semble l'avoir évoqué, il y a 30 secondes, ne m'écoutiez vous pas ?
Comme je viens de vous le dire, j'ai en effet écrit cette lettre au soldat Vladius. Pour quelles raisons ? Et bien voilà, quelques mois plus tôt ce soldat avait émis le souhait de quitter l'ost pour la légion. Or nous êtions en rivalité avec cette armée, on se battait pour avoir des recrues et de voir un des nôtres les renforcer nous déplaisait. Aussi abusant de sa naïveté, nous, officiers, lui avons sorti de fausses raisons pour le forcer à rester dans l'ost. N'ayant plus avec mon départ les mêmes préoccupations, j'ai tenu à le remettre dans ses droits, d'où la lettre.

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Heimdal
Heimdal n'a pas broncher sur la remarque de Fayom. Par contre, il réagis à la remarques de fausses raisons.

Mais avant de poursuivre auprès de votre avocat, vous disiez de fausses raisons.
Pouvez-vous nous les donner ces raisons qui a pousé Messire Vladius a resté ?
De plus, pourquoi cette guerre de deux armées sur le même territoire ?

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Fayom
Fayom après avoir du regard demander à son avocat s'il devait répondre, dit au procureur :

Et bien, notre commandant lui a dit qu'un soldat ne pouvait servir dans une autre armée et le second et moi avons confirmé. Or c'est totalement faux, en période de paix non seulement vous pouvez partir quand vous voulez mais si vous voulez servir sous les ordres d'un autre commandant rien ne vous y empêche. D'ailleurs deux mois plus tôt, 3 de nos soldats avec rejoint l'autre armée en question.
Maintenant pour répondre à votre seconde question, au Poitou vous avez une armée régulière, l'ost, sous les ordres du capitaine, qui est composé d'une armée par ville. Moi par exemple je servais dans celle de Niort. Puis vous avez les armées franches sous les ordres des nobles. Or l'un des ces nobles, a créé la légion poitevine. Cette légion possède des sections un peu partout au Poitou. Et il y a toujours eu une rivalité entre l'Ost et la légion, surtout que ce noble fait régulièrement des déclarations choquantes qui font enrager les soldats de l'Ost. Il s'avère que profitant des départs de plusieurs de nos plus expérimentés soldats de mon armée, il a constitué une section à Niort avec eux. A partir de là il y a eu une lutte pour s'accaparer les recrues. Et justement, ils ont tenté de nous prendre ce soldat, ce qui a amené ce mensonge pour le garder.
Enfin je tiens à rappeler que les chefs d'accusation ont été prononcé contre un civil et non un militaire donc aucune obligation envers l'armée.
D'autres questions ?

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