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[RP] une cousine puis une balade.

Samuel_de_treviere
Ce RP est a la suite du [RP] Tentes blanches : le soin aux blessés. Un nouveau topic pour plus de clarte entre les differentes histoire vu que mon personnage et d'autre sont sorti de la tente. Sont attendu Samuel, Enored et Laurine.
Si d'autres souhaitent se joindre a l'ecriture, s'il vous plait, ecrivez moi un petit MP.
En vous remerciant


Samuel ravala la colère qui venait de faire surface devant le détachement de ces soit disant médicrastes... Sa tête le faisait horriblement souffrir. Des lors les cris pousser de par et d'autre le secouèrent profondément. Il revint alors au paroles d'Enored...

Oui oui !!!

Dit il rapidement en montrant d'un geste du bras la sortie et se tenant la tête de l'autre cote... Il arriva enfin dehors et se redressa prenant un grand bol d'air. Il savait qu'il n'était pas passé loin d'une crise. Il se repris aussi vite qu'il en fut possible pour rouvrir ses yeux vers le ciel puis vers sa Capitaine.
Il lui fit un petit sourire. Et pensa



Je vais devoir m'y faire, rester calme...

Puis derrière la rouquine se trouvait Laurine.
L’air printanier, l'ere prête a nier. Etrange temps... La cousine avait nouvelles a partager...


Espérons qu'Istanga se remette...

Disant ces mot il avança vers la brune, content de sa prose pensive, invitant de la main Enored a rester a ses cotes.


Mes excuses Laurine... Laurine c'est bien ca ?
Les blessures de ma cousine m'inquiètent fortement.
Mais qu'est ce qui vous amène ici sur un campement militaire ?


Samuel trouvait cela des plus étrange et n'avait pas manquer de remarquer le regard de Nennya de Blackney sur lui. Les dernières péripéties avec le fils de la famille lui semblaient avoir été mises au clair avec le patriarche. Puis Laurine aurai assurément rien à faire dans cette histoire. La dernière fois qu'elle s'était adressé a Samuel c'était pour lui parler d'Anya. Une fois serait elle coutume après tout...
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Enored
Oui oui !!! Soulagement ... regard vers la sortie et elle le suivit. De l'air enfin ! Respiration profonde. Ne pas revivre ça, pas encore une fois, même si les souvenirs douloureux commençaient à s'apaiser, pas la peine de s'y affronter.

Espérons qu'Istanga se remette...

Regards, sourires croisés. Même espérance, pensées partagées une fois de plus. Regard inquiet de l'Irlandaise vers Samuel. Elle a bien vu ce qui s'était passé, compris qu'il n'allait pas bien, mais cette fois ne dirait rien.


Ta cousine est aussi forte que toi, elle s'en remettra.

Une façon de se rassurer elle même ? peut-être, surement. Sur l'invitation de Samuel, elle s'avança pour rester à ses côtés, observant la jeune femme qui se tenait là. La saluant d'un hochement de tête. Les présentations seraient faites ? peut être ... peut être pas peu importait.
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Laurine..
Regard perdu à observer ce qui se passait devant elle. Une hécatombe. Les nouvelles qu'elle avait reçues n'étaient point exagérées.
A quoi cela allait-il mener ?

Laurine fut sortie de ses pensées par une voix masculine. Finalement, il s'était décidé à prendre l'air frais.


Mes excuses Laurine... Laurine c'est bien ca ?
Les blessures de ma cousine m'inquiètent fortement.
Mais qu'est ce qui vous amène ici sur un campement militaire ?


La jeune femme le regarda un peu étonnée. Laurine ? Qui pouvait-elle être d'autre ? Le coup qu'il avait reçu sur la tête le rendait-il amnésique ?
Avec le "vous" qu'il utilisa, il fallait en déduire que oui. Pourtant, la dernière fois qu'ils s'étaient vus, pas de "vous" entre eux.
Ou alors, elle avait tant changé que cela, au point qu'il ne la reconnaisse pas ?

Non, impossible, puisqu'il l'avait appelée par son prénom alors que personne ne l'avait annoncée.

Elle vit qu'il était accompagné d'une dame. Avant de lui répondre sur le pourquoi de sa présence sur sa Terre d'adoption, elle se présenta, avec une légère inclinaison vers la dame.


Laurine de Puycharic, c'est bien moi.

Elle ne savait plus, du coup, si elle devait le tutoyer ou pas. Oh, et puis Zut, elle n'était pas là pour se poser ce type de question.
La raison de sa présence n'était certes pas secrète mais elle aurait aimé lui parler, seuls.

Elle tenta, après tout, elle n'avait rien à perdre.

On peut se parler... seuls ?
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Samuel_de_treviere
Samuel fut etonne au vue de la gravite prise par Laurine. Toutefois il regarda Enored. Un regard echanger avec confiance. Samuel osait imaginer que ce n'etait pas pour lui plaire mais qu'elle prendrait sur elle... Aucun besoin de parler quoiqu'il en soit...

Bien, Que puis je faire pour vous ?

Samuel se retourna vers la cousine d'Anya, intrigue et couvert de serieux. Alors qu'il attendait reponse il sentit un frisson... autant le soleil percait, la fraicheur du printemps faisait encore son effet.

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Enored
Laurine de Puycharic, c'est bien moi.

Sourire de tête l'Irlandaise allait se présenter lorsqu'un ...

On peut se parler... seuls ? la figea.

Ah ben vu comme ça ... coup d'oeil vers Samuel, regards croisés, pas besoin de mots ils s'étaient compris. Il appuyait la demande de la demoiselle.

Léger haussement d'épaule, léger froncement de sourcils ... cette situation ne lui plaisait pas à la rouquine mais qu'importait. Il était grand il décidait ... elle détourna les talons et partit en direction du port. Elle avait besoin de prendre l'air que ce soit avec lui ou seul ... ce serait seule.

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Laurine..
Un froid alors qu'elle avait demandé à être seule avec lui. Elle vit la femme qui l'accompagnait faire demi-tour et prendre une autre direction, sans rien dire.

Elle laissa Samuel un instant la rattrapant.


Ne partez pas... je ne vous chasse pas. J'ai juste besoin de lui parler un instant, je vous le rends rapidement, promis.

Elle lui fit un petit clin d'oeil et retourna auprès du brun.
Il l'avait encore une fois vouvoyée. Décidément, à part son prénom, il avait dû oublier le reste.
Léger soupir.

Elle passa le bouclier dans son dos pour ne pas être gênée et l'attrapa pas le bras, des fois qu'il soit encore trop faible pour marcher sans soutien.


Voyons, Samuel, je croyais que le "tu" était de rigueur entre nous. Enfin, peu importe.

Tu me demandes ce que tu peux faire pour moi ? Et bien, en réalité, c'est moi qui étais venue te demander ce que je pouvais faire pour toi.

Aussi étrange que cela puisse paraître.


Elle lui adressa un léger sourire.

En fait, c'est ta Perle qui m'envoie, enfin... elle m'a demandé si je pouvais venir ici, afin de constater que tu étais bien vivant, contrairement aux nouvelles qui lui sont parvenues, et de t'apporter mon aide.

Tu sais, dans la famille, on ne se refuse rien, donc me voici.


Laurine le regardait, le dévisageant. Donner les informations une à une et dans l'ordre.

Elle a les mêmes yeux que toi.
Les cheveux d'or comme sa mère, les yeux noirs comme son père. Votre Petite Perle est magnifique.
Quand j'ai quitté la Normandie elle commençait à se sauver à quatre pattes.

Par contre, pour le caractère, je me demande de qui elle tient.
Léger sourire.

La jeune femme le regardait toujours sachant qu'elle devrait terminer par la nouvelle la moins bonne. Et vu comme il s'était emporté sous la tente, elle cherchait comment lui dire cela.

Une petite transition, avant de lui faire part d'une nouvelle apprise alors qu'elle était déjà en route pour la Provence.


Tu leur manques, tu sais ? Je ne sais pas ce qui s'est dit, et je m'en moque à vrai dire. Laurine repensait au regard jeté par la Blackney à Samuel. Mais sache qu'il n'y a pas un jour, du moins, quand j'étais à leurs côtés, pas un jour où Anya ne parlait pas de toi à Margot.
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Enored
Des pas dans son dos l'Irlandaise ralentis.

Ne partez pas... je ne vous chasse pas. J'ai juste besoin de lui parler un instant, je vous le rends rapidement, promis.


La rouquine haussa un sourcil ... la demoiselle ne savait pas ce qu'elle voulait ... et elle ne ferait pas le pied de grue à attendre qu'ils aient terminé. Regard impassible vers la jeune femme.


En effet vous ne me chassez pas ... je poursuis la promenade prévue vers le port ... prenez votre temps si vous avez des choses à vous dire. Cela ne me regarde pas.


Sans plus un mot elle s'éloigna.
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Samuel_de_treviere
Samuel observa la scène avec un soupçon de stupéfaction... Il ne chercha pas a réagir et attendit le retour de Laurine a ses cotes pour discuter... Elle semblait concerne par sa sante, il ne refusa donc pas l'appui bien que depuis quelques jours il allait bien mieux.
Il l'écouta parler... Sur la question du vouvoiement, Samuel n'apprécia que peut. Surement il eut ete de bien meilleur humeur et de moeurs plus légère par le passe mais en ce jour le vouvoiement fut son choix spontané et il n'aimait vraiment pas être questionne sur ce sujet. Le seigneur ne rétorqua point et la laissa continuer.


Et bien, en réalité, c'est moi qui étais venue te demander ce que je pouvais faire pour toi.... .... ta Perle

Autant d'incompréhension de la part de Samuel... puis elle lui parla de Margot avant d'arriver enfin au fin mot de l'histoire.
Samuel rétorqua alors..

Pour repondre dans l'ordre. Je vouvoie quand bon me semble, ensuite qu'entendez vous par venir m'aider ? a quel niveau ?

Mais avant de vous laisser répondre je voudrais comprendre quelque chose. Il me semble bien mal approprier de parler de MA perle au Sujet d'Anya. Ses dernières missives rejoignaient ce point de vue de plus. Anya n'est point mienne. Bref Je suis ravi de savoir Margot et Anya en bonne sante. Je retrouverai le chemin de la Normandie des que mes responsabilités icelieu me le permettront. Je dois m'assurer que le reste de la Famille ce porte au mieux aussi. Nanou, mon ainée est toujours a Aix et seule.

Samuel encore calme, trouva tout de même un sourire a faire a Laurine
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Laurine..
Quelle froideur, Laurine n'en revenait pas. Elle se demanda l'espace d'un instant comment sa cousine pouvait toujours éprouver des sentiments pour lui. Soit elle était folle... soit, elle était folle.

Il parlait si sèchement et sans réellement savoir apparemment ce qui en retournait dans le coeur et la tête de la blonde.
Laurine le laissa parler et quand il lâcha :


Bref Je suis ravi de savoir Margot et Anya en bonne sante.

elle ferma les yeux et prit une grande inspiration. Elle glissa sa main dans l'entrebâillement de sa chemise pour en retirer une lettre qu'elle tendit à Samuel. Sans un mot, son regard ayant changé et son sourire disparu.

--Aristide_du_mont a écrit:
Ma Dame,

Je me présente à vous, Aristide de Verneuil, premier de la Garde de Longueville.

Je vous écris cette missive pour vous informer que l'on a essayé de porter préjudice à la vie de vostre cousine et de sa fille.

La tentative d'enlèvement a échoué mais la Dame de Longueville a été grièvement touchée.
Nous les escortons, elle et sa fille, à l'Ostel Dieu pour des soins plus approfondis.
N'ayant point de médecin à Bayeux, autre qu'elle-même, il nous a été difficile de faire tout le nécessaire.

L'équipe de la Duchesse de Mortain saura faire pour le mieux.

En espérant une issue favorable,
Bien à vous,

A. de Verneuil

(des pigeons ont été envoyés à Messire de Trevière, mais me sont tous revenus... je ne peux donc l'en informer directement)


La froideur la gagnait aussi, elle qui était venue lui porter son aide, combattre à ses côtés, pour sa cause.

Comme vous pouvez le constater, oui, elles vont très bien.

Anya m'avait demandé de vous rejoindre, de rejoindre vos rangs. Mais Anya est une idiote... idiote de continuer à vous aimer et de croire que vous tenez un tant soit peu à elle et à votre fille.


moment de silence, alors qu'il lisait la lettre.

Je ne pensais pas, en te laissant ici, il y a quelques mois, te retrouver avec.. si peu de coeur. Quand je pense que j'ai risqué ma vie sur les routes pour te rejoindre à SA demande, car je pensais que c'était une juste cause et que je voulais éviter que le père de ma petite cousine ne meure sans la voir.

Je suis aussi idiote qu'elle.

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Samuel_de_treviere
Samuel ne comprendra jamais pourquoi tout le monde veux toujours qu'il soit chaud. A croire qu'on ne pouvait plus parler avec sérieux et être en désaccord.

Il prit donc la lettre et la lu. Encore des mauvaises nouvelles. Etait il de bon augure de faire part de ce qui endurcissait un homme pendant la guerre... Oui


Laurine, vous viendrez faire par de vos état d'âmes quand vous saurez, quand vous aurez la descense de vous informer sur ce qui fait ma vie avant de vouloir me juger au travers des peines de coeur de votre cousine.

J'ai perdu un fils dans cette guerre, ainsi qu'une amie très chère, aussi mon suzerain et parrain, sans parler de ma marraine... je n'ai pas vu mes deux derniers enfants depuis leur naissance, Margot n'est pas unique dans ce cas. J'ai la mere de Nanou et Sandro isolée elle aussi...

Que croyez vous ? que vous alliez me trouver avec le sourire et le seul espoir de revoir celle qui n'a pas su me garder ?
Ma femme, mon épouse est en Normandie avec mon fils aussi...

Donc je vous en conjure épargnez moi et si vous voulez vous engager, c'est pas pour moi mais pour la liberté en Provence. Je ne mettrai pas votre vie en danger pour mes simples intérêts, il en va donc de votre choix personnel tant que vous n'êtes pas un de mes sujets.

Ceci étant dis, Samuel se pencha de nouveau sur le courrier en prenant connaissance avec plus d'attention...

hmm. Elle est donc a présent dans les mains de médicastres competants. Je prierai pour elle.

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Laurine..
Ses états d'âmes ? Le juger ? Hum. Il était vrai qu'elle le jugeait peut-être un peu vite, se disant qu'il avait un coeur. Oui, jugement trop rapide, il n'en avait point ou alors cette guerre le lui avait enlevé.

Et sa cousine n'avait pas de peines de coeur, enfin, sans doute une bien enfouie qui surgissait à chaque fois qu'elle posait le regard sur cette fillette endormie. Mais elle était en voie de guérison avec son Juge Normand.

Voilà que Samuel faisait l'état des lieux. ça, elle savait qu'il était marié, mais autant d'enfants, ça, par contre...

Le retrouver avec le sourire ? Elle n'était pas naïve. Elle s'était doutée de la façon dont il l'accueillerait, mais elle avait promis et puis les choses avaient fait que, une fois de plus, elle devait servir de messager d'une mauvaise nouvelle. Quelle poisse !

Laurine ne disait rien, le laissant parler, essayant de garder son calme. Ils auraient été en Normandie, qu'elle aurait appliqué la coutume locale. En plus, ici, aucun risque : pas d'abreuvoir à portée.

"celle qui n'a pas su me garder"... se mordre la langue et ne rien dire...

Sa dernière phrase termina de la convaincre. Il prierait pour elle. Quelques minutes auparavant, il avait failli étriper tout le monde pour une cousine blessée. Là, on avait intenté à la vie de sa fille, la vie de la mère était en danger, et il... il prierait ?!!
Elle resta tout de même calme. Il ne faisait pas bon voir une angevine en colère et elle préférait ne pas "s'user" en vain.


Bien. Mon but était réellement de t'aider toi et les tiens.

Laurine détourna le regard. Cet homme était odieux, mais avait ce quelque chose d'irrésistible. Pas étonnant qu'il y ait autant de femmes autour de lui. Un piège à papillons.

En tout cas, je ne reste pas loin. Si toutefois tu voyais en moi une aide quelconque, tu saurais où me trouver.
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Samuel_de_treviere
Samuel n'etait pas de ceux qui faisaient part de ses sentiments a l'exterieur. Homme de devoir, il savait tres bien qu'il ne pouvait rien faire pour Margot. Bien trop loin et il ne pouvait pas delaisser la majorite de sa famille presente. C'est cousins et cousines comptaient sur lui pour les representer. L'empire etait en marche et Samuel avait donner sa parole de le servir de son mieux avec honneur.
Il replia le parchemin doucement avec un legere contraction des tempes, signe d'un homme soucieux.
Il tourna son regard azur dans les yeux de Laurine qui lui parlait...
Samuel trouva un sourire. Bien peu de monde comprennait qui il etait, mais cela n'y faisait rien. Il repris sur un ton bien plus calme.


Je ne peux pas vous envoyer au front. Je n'ai nulle autorite sur vos faits et gestes. Toutefois des blesses afflux toujours en nombre si cela est dans vos cordres. Si vous voulez vous battre l'Empire sera ravi d'avoir un soldat de plus. Si c;est sous ma banniere alors les choses ne seront pas differente. Je ne melange point ce conflit et le prive.

Mais je dois vous avouer que vous voir sur le champs de bataille me chiffonerai. Les jolies fleurs ne survivent pas a la charge des cavaliers.
Je ne voudrais pas que vous soyez abime. Votre famille compte deja bien assez de peine.


... Mais comme je le disais c'est a votre guise !

Samuel regarda de nouveau le parchemin plie.

Puis-je conserver ceci ou dois je vous le rendre
?
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Laurine..
Elle s'apprêtait à le laisser là. Repartir. Se demandant ce qu'elle faisait ici et pourquoi elle avait accepté de venir. Ah, oui. La Famille. Les promesses.
Si Anya venait à s'en sortir, elle en entendrait parler, de la cousine !

Elle se retourna vers lui lorsqu'il prononça ces mots :


Mais je dois vous avouer que vous voir sur le champ de bataille me chiffonnerait. Les jolies fleurs ne survivent pas à la charge des cavaliers.
Je ne voudrais pas que vous soyez abimée. Votre famille compte déjà bien assez de peine.


Regards échangés, de ces mots elle en était troublée. Non, cela ne pouvait être le même homme qui s'adressait à elle. Mais combien de visages pouvait-il bien avoir ?
Elle, qualifiée de jolie fleur. De sa bouche à lui en plus.
Il serait embêté si elle était "abîmée". Il ne savait pas à quel point elle l'était déjà. Cela devait être de famille.
Toujours la même chanson. Un homme, une trahison ou un homme, un abandon.

Peu importait, elle avait su rester assez froide pour qu'aucun ne prenne le risque de l'approcher. Seul un brigand avait voulu s'y frotter.

Il lui demanda s'il pouvait conserver la lettre. Personnellement, elle n'en avait aucune utilité, maintenant le message délivré.

Elle posa sa main sur la sienne, la refermant sur le parchemin, la retirant bien vite, fuyant son regard.
Les mots prononcés résonnaient encore.

Tu peux garder cette lettre.

Quant à moi, belle fleur sauvage, des blessés je pourrais m'occuper.
En espérant toutefois, parmi eux, ne pas te croiser.

Car si sur un champ de bataille ne peut survivre jolie Fleur,
Sur champ de bataille peut mourir noble coeur.


Elle se surprit elle-même à lui parler ainsi. Mais que lui prenait-il ?
Jolie fleur, pas papillon, ne pas se perdre dans les filets de la désillusion.

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Samuel_de_treviere
Citation:

Tu peux garder cette lettre.

Quant à moi, belle fleur sauvage, des blessés je pourrais m'occuper.
En espérant toutefois, parmi eux, ne pas te croiser.

Car si sur un champ de bataille ne peut survivre jolie Fleur,
Sur champ de bataille peut mourir noble coeur.


Samuel repris le parchemin et le glissa dans sa manche... Il sourit au risque de mort ou même de blessure. Que lui importait sa vie après tout...

Son sourire constant il regarda la brune troublée comme tant d'autre... il s'inclina...

Merci pour vos efforts. Ma Capitaine m'attend nous avons fort a discuter, la guerre ne se planifie pas sur des coups de tete... Prenez soin de vous et apprenez... que Tout, en ce monde, mais pourtant personne, êtres confrères de chair et de sang, ne m'influence.

Un silence


Au plaisir Laurine...


Samuel tourna les talons sans aucune autres formes de procès et alla en direction du rivage retrouver Enored... Pas faible mais volonté sans faille.

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Enored
La rouquine s'était arrêtée sur les pontons ... vides. Elle venait souvent ici pour réfléchir, trouver un peu de calme, songer à l'avenir.

Des pas dans son dos, faibles, certes mais ses pas à lui, il ne pouvait en être autrement elle aurait reconnus ces pas là entre mille et un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Elle attendit qu'il soit à sa hauteur et lui proposa son bras. Un instant enfin seuls, elle en rêvait depuis ... longtemps.


Je viens souvent ici ...

Une évidence, il devait s'en douter mais comment casser le silence autrement.

Tu sais, avant ... trouver ses mots ... avant d'arriver ici je n'imaginais pas l'avenir, vivais au jour le jour. J'ai bien changé. Cette guerre m'a changée. J'ai besoin d'imaginer un avenir pour tenir. Même si ...

hum envie de nier l'évidence, des combats on n'en revenait pas toujours. Même s'il était la preuve du contraire. Et pourtant aucune envie d'évoquer l'éventualité qui ne la gênait pas quelques mois auparavant. Plus aucune envie de mourir ... Elle se tourna vers lui pour lui faire face et planta ses émeraudes dans ses azurs. Troublée à nouveau ... comme à chaque fois que leurs regards se croisaient ainsi.

Même s'il n'est pas celui que j'imagine. Un léger sourire. Il la connaissait et avait certainement compris que ce n'étaient les mots qu'elle avait voulu dire en premier. Envie d'évoquer autre chose que l'entretient qu'il venait d'avoir, s'il le souhaitait il en parlerait.

Je ne sais pas si je t'ai dit, mais Kahhlan a accouché peu après Reinette. Un beau garçon ... ça fait du bien ces petites vies parmi tous ces morts. Je ... Ca aussi ... ça m'a ... fait changer ...

Elle n'osait dire à quel point encore, car mettre les mots sur ce qu'elle ressentait à ce propos c'était ... donner vie justement. Le trouble était là, au fond d'elle, depuis que Reinette lui avait mis Aengus dans ses bras, la forçant à le tenir, depuis qu'elle avait eu le petit bout de rien de Kahhlan entre ses bras ... toutes ses certitudes s'étaient écroulées ... que dire de plus ? Elle savait, imaginait qu'il comprenait. Bien souvent ni l'un ni l'autre n'avaient besoin de mot pour se dire les choses... Elle laissa son regard, un peu trop humide pour un jour sans vent, se noyer dans le sien. Emotion qui passe, qui filtre, rien d'autre que l'homme qui lui faisait face ne comptait à cet instant.
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