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[rp] Une visite sans aucun doute mal venue

chlodwig_von_frayner
Des fiançailles… tiens donc, étais ce la saison des amours, mariages et autres unions pour que soudain, dans un même temps tout ceux qu’il connaissait décident de contracter le même type d’engagement ? Enfin… presque tous, puisque certains, et certaines surtout, se montraient récalcitrants à ce genre de choses, du moins le supputait il, et la suite des évènements n’allait pas tarder à lui montrer qu’il n’était pas irremplaçable, du moins en apparence. Enfin… il avait donc appris ces fiançailles, ce qui n’était pas de plus difficiles puisque plusieurs de ses connaissances y étaient invités. La chose était arrivée par hasard dans les discussions, et à vrai dire, il ne l’aurait sans doute jamais su si il n’avait demandé des précisions par pure politesse. « Tu n’auras qu’à lui demander le 20 » s’était il entendu répondre. Et estomaqué, il avait appris qu’elle se fiançait. Mais pas avec n’importe qui, non, attention, avec l’homme dont il s’était gaussé maintes et maintes fois à la suite de ses interventions pour le moins… hilarantes.

Il fallait qu’il lui parle, qu’il la raisonne, qu’il se moque d’elle… enfin quoi, il n’allait pas laisser passer ça… et puis… Troy… Souvigny encore… Il ne pouvait laisser passer une telle occasion de lui faire part de ses sarcasmes, et quand bien même elle lui reprocherait… tout ce qu’elle pourrait lui reprocher, sa disparition et son abandon entre autres, son attitude au mariage peut être aussi… Ah ça, il n’était exempt de rien, mais bon… le jour où il reconnaîtrait réellement ses tords, c’est que la personne en face s’appellerait Cyrielle.

Entrer dans le domaine fut plus simple que prévu… il avait craint des difficulté aux portes mais visiblement, il n’y avait aucune consigne particulière le concernant. Comment cela aurait il été possible d’ailleurs ? C’était débile, il se donnait trop d’importance, d’autre part, il n’était pas prévu qu’il vienne, et surtout pas une semaine avant la date fatidique… Les gardes le laissèrent entrer sans poser de question, parfait remarquez… il pouvait quasi circuler à sa guise dans tout le domaine, sous réserve de ne pas aller dans des salles où le public n’était pas autorisé à entrer. Mais bien loin de lui l’idée de s’emparer d’éventuels trésors de Ségur, quoi que… le sien serait tout autre que ce à quoi l’on pouvait penser de prime abord. Et puis il savait où aller, il savait où il devait aller… il était tôt, certes, ce matin, et tout à chacun devait encore dormir.

Il traversa les couloirs déserts du château se réveillant. Sa cape de voyage frôlant le sol au rythme que ses bottines ferrées imprimaient. Arrivé devant la porte qu’il cherchait, il eu un moment de flottement… y aller ou pas ? Bien sur que oui. Il secoua la tête un léger sourire aux lèvres et ouvrit la porte le plus discrètement possible avant de se glisser dans la pénombre. Il resta un instant à s’habituer à l’obscurité et se vérifia d’un discret coup d’œil qu’elle fut bien là, sous les draps. Sans attendre plus longtemps, il se dirigea vers le lit sur lequel il s’assit, laissant son regard un instant se promener dans la pièce, quelque souvenirs remontant…

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Aliènaure
Dure journée que la veille, où couturière et maistre d'hostel s'étaient succédés dans ses appartements. A croire qu'ils s'étaient passés le mot, tous deux. Entre le jupon a essayé pour la robe du banquet, le corset pour la partie de chasse, et le choix du menu avec dégustation à la clé, la mini Malemort avait définitivement clos sa porte à ce chambardement une fois le soleil couché.
Et pour espérer un brin de tranquilité, elle avait refusé de dîner et avait feint de dormir quand sa mère était venue frapper à sa porte pour lui annoncer qu'auraient lieu le lendemain les essaies pour les différentes coiffures.

Elle avait juste attendu la missive espérée, en provenance de là-bas, son nouveau chez elle. Mais il lui avait suffi d'un regard à la porteuse pour comprendre que les ducales en Bourbonnais-Auvergne n'avait pas donné le résultat escompté.

Alors, dépitée, déçue pour Kimi, pour Laure, pour Lanfeust, elle s'était déshabillée et s'éait couchée, emmitouflée sous l'édredon d'oie.
Et elle s'était endormie, profondément...

... Jusqu'à ce qu'elle sente une présence à ses côtés, un creux sur la couche. Froncement de sourcils sans ouvrir les yeux.
Nénette lui apportait le petit déjeuner tous les matins. Mais jamais elle ne se serait aventurée à s'asseoir sur son lit.
Sa mère? Voila bien longtemps qu'elle ne venait plus la réveiller.

Alors, d'un bond, Aliénaure se redressa, ignorant le drap qui glissa sur son ventre, dénudant la moitié supérieure de son corps.

Chlo?!

Elle ne put retenir un cri de stupeur en prononçant son nom.
Chlo...


Mais... Qu'est-ce que tu...?


Plissement de paupières. Rien de bien bon qui s'annonce, là, pour le Von Frayner.

Doigts se recroquevillant, bras prenant un élan invisible, poing droit se serrant sur lui-même... pour aller finir par s'écraser en un bruit sourd sur le nez ducal du blondinet.


Espèce de pourriture! Salaud! Ordure!

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chlodwig_von_frayner
Eut il fallut préciser à nouveau qu’il ne s’attendait pas à ce qu’on lui déroule le tapis rouge ? Il ne fut pas vraiment déçus en fait. Il pu apprécier la surprise qui se dessina sur son visage, ses yeux à demi endormis s’écarquiller, sa bouche qui s’arrondissait, la surprise au réveil, et quelle surprise, sûrement pas celle qu’on apprécie de voir. Il en eut presque un sourire, presque… il pressentait l’orage qui allait suivre, la malemort ayant toujours eu un caractère plutot bien trempé… normal si elle lui avait plu après tout. Il détestait, non méprisait les caractères sans saveur et faibles. Il se préparait à être l’objet de sa haine… parfait… comment mieux troubler les préparatifs de fiançailles si prometteuses… Il devait avoir un don pour mettre les pieds dans le plat.

Les insultes fusèrent soudain, en même temps que son poing s’écrasait contre son nez. Ça il ne l’avait pas prévu. Il ferma un instant les yeux, appréciant toutes les sensations de douleur que cela lui procurait. La vie martiale l’avait endurcit… mais il fallait bien avouer qu’elle avait une sacrée droite. Il broncha à peine, encaissant comme à son habitude. Pas de craquement, le nez n’avait pas trop de dégats visiblement. Du moins il faudrait éviter d’autres coups.

Il la regarda à nouveau, subissant ses foudres, sans piper mot, le même demi sourire insolent sur les lèvres, que trahissait à peine un regard noir. Et puis il lâcha quelque mots.


Bonjour Naure, moi aussi je suis content de te voir !

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Aliènaure
Fallait-il vraiment faire comprendre que le réveil avait été des plus mauvais pour la mini Malemort?

Savoir qui la dérangeait le plus, de son sang qui bouillonnait, de son ventre qui picotait, de son poing droit qui lançait?
Elle était furieuse. Non... Hors d'elle! Rarement une personne l'avait faite sortir de ses gonds d'un seul regard.
Alors elle bouillait, la brune. Elle bouillait de le voir là, comme si de rien n'était, comme si elle n'avait pas été jetée au ducal mariage. Elle bouillait de ressentir les picotements dans son abdomen devenus habituels depuis qu'elle le connaissait. Elle bouillait de son manque de réaction face à sa propre violence, comme s'il se fichait d'elle. Et elle bouillait de voir qu'il était là, comme si rien ne s'était passé durant ces derniers mois, comme s'ils s'étaient quittés la veille.

Mais quelle colère était la plus forte, telle était la question.
Et comme toute femme en colère -surtout les Malemort, hein, faut le reconnaître-, elle attaqua.

Un autre poing partit pour s'écraser contre sa tempe, puis contre son épaule, martelant ainsi presque chacun de ses mots sur une partie différente de son corps.


Vile pourriture! Comment oses-tu venir ici?! Comment as-tu l'indécence de te présenter devant moi après m'avoir fait passée pour une voleuse à Nostre-Dame?!

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chlodwig_von_frayner
Il avait cru un instant qu’il parviendrait à la calmer en restant calme, ironique… en fait y avait il seulement réellement cru ? Non… il était venu ici pour provoquer sa colère, peut être expier un peu de ce qu’il considérait comme une faute… enfin en tout cas pour subir un peu de haine. Être un centre de haine, un objet de haine… il se jetait à corps perdu là dedans depuis quelque temps. Le premier coup lui vrille la tempe, le sonnant à moitié malgré tout. Il tente de rester debout malgré le vertige qui le menace… Les poings enchaînent leur danse, meurtrissant diverses parties de son corps avec plus ou moins d’effet. Par réflexe, il cherche à saisir ses poignets et soudain les attrape et les sert de toutes ses forces, les dents serrées.

Diable… elle a de la force la gamine. Mince de rien… elle fait plutôt mal. Il surmonta avec peine une envie irrépressible de la baffer. Non… se serait lui faire trop de plaisir… il avait encore envie de se jouer d’elle. Quoi que, il ne faudrait pas qu’elle le cherche trop… car le coup partirait sans tarder. De rage, il écarta ses bras, découvrant indécemment la partie supérieure de son corps. L’ironie teinta à nouveau son sourire alors que son regard s’attardait… douloureusement il fallait bien l’admettre mais s’attardait quand même sur ses avantages.


Mais moi aussi je t’adore tu sais ! Et la seule qui est indécente ici, je crains que se soit toi.

Il lorgna sans vergogne sur sa poitrine, bien décidé à ne pas se laisser marcher dessus et à la faire sortir complètement de ses gonds.

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Aliènaure
Il la tenait, le salaud. Il la tenait presque à sa merci. Quoi que... Il y a quelques temps de cela, il lui aurait pris les poignets avec plus de force, l'aurait plaquée contre son oreiller et aurait tenté de tirer avantage de la situation.

Mais là... Sa tempe blonde commençait à rougir, tout comme son nez légèrement gonflé sur une aile. Il l'aurait giflée plutôt deux fois qu'une avant.

Avant...


Cesse donc tes mensonges. Je suis chez moi, et tu as pénétré allègrement dans mon intimité comme si tout t'était dû.


Oui, elle faisait la fière. Et alors?! Elle était chez elle, dans sa chambre! Alors elle dormait comme bon lui semblait, la brunette, d'abord!

Mais comment cacher ses seins nus sans pouvoir remonter le drap?
Mordillement de lèvres malemortiennes, dure réflexion, et quatre prunelles émeraudes qui se retiennent.

Erreur...

Non seulement son ventre se remit à lui piquer, mais elle sentit son corps réagir cruellement.
Non! Non, non non et non! Elle n'allait quand même pas céder?!


Si tu m'adorais, tu aurais été là quand j'ai failli mourir en perdant ton bébé.

Bein oui. C'était bas. Mais on se défend comme on peut, avec les armes qu'on a.

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chlodwig_von_frayner
Il la tenait à sa merci, oui en effet, et à dire vrai il aimait ça. Ah la sensation grisante du pouvoir sur les gens, ah la sensation perverse de sentir qu’on peut faire subir presque tout et n’importe quoi sans crainte de représailles… sensation dont il se nourrit souvent. Ça flatte l’ego… et on se sent supérieur. Peut être en avait il d’ailleurs trop abusé de cette sensation, peut être avait il pendant longtemps manqué d’une vraie opposition pour lui remettre les pendules à l’heure. Parce qu’en attendant il avait plutôt eu tendance à n’en faire qu’à sa tête et en toute circonstance. Il s’amusait de l’entendre protester, pester contre lui, lui balancer ce qu’il était en cet instant avec ses manières, à savoir une ordure.

Il devait continuer à la titiller, la sentir perdre pied, se braquer encore plus. Et puis… elle lui balança le coup du gosse. C’était bas en effet, très bas, trop bas. Une sorte de tentative de lui faire le plus de mal possible. Mais maintenant, c’était mal choisit. Il était à moitié braqué à cause de ce qu’elle lui avait asséné un peu plus tot et là, il voulait juste… exploser, faire sortir la fureur noire qu’elle venait de faire naître dans le fond de sa gorge.

Il la gifla, de toutes ses forces, la retenant à peine avec un seul bras. Il frappa aussi fort que sa position lui permettait, pour faire sortir la colère, se défouler et finalement ne plus penser à rien. Les conséquences lui échappaient en cet instant. Peu lui importait qu’il ne fut pas chez lui et que son geste eut put lui coûter la vie sans problèmes. Il ne se maîtrisait plus.

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nebisa
Mais quelle idée ce mariage... c'est bien beau de vouloir faire la fête, inviter du beau monde, mettre les petits plats dans les grands, dépenser une somme absolument scandaleuse d'écus en une débauche inouie de luxe et de raffinement... mais en attendant, qui se tape tout le travail ? Qui doit recevoir les fournisseurs, examiner les dentelles, vérifier la pureté des pierres précieuses, s'assurer de la qualité des fleurs ? Qui ? Qui ? La mére de la mariée ! Bien sur ! Ne faites jamais d'enfants, ou pas de filles, c'est bien la devise de la Malemort depuis quelques jours, laquelle toute maugréant qu'elle fusse n'aurait, pour rien au monde, renoncé à ce privilége, tant il lui paraissait miraculeux de voir sa fille ainée résolue à se marrier... de quoi la rendre dévote pour un peu...

Cependant, aussi poussé que puisse être la profondeur de son amour maternelle, et sa naturelle complaisance, louée en tout le Royaume, ce matin là, la belle fiancée devrait renoncer à sa grasse matinée usuelle et se présenter dans la suite maternelle pour les essayages de coiffure, tant il est vrai qu'on ne pouvait décemment pas demander à l'une des domestiques de renoncer à sa tête pour servir de présentoir, aucune n'aurait acceptée la décapitation, même pour une si bonne cause, les familles se seraient plaintes au curé, le curé à l'évéque, l'évéque au Cardinal, le cardinal au Grand primat et l'affaire aurait manqué de gacher la fête... dieu qu'il est pénible de trouver du personnel dévoué parfois...

La Malemort mére en était là de ses pensées quand elle rejoignit la porte marquant l'entrée de la chambre à coucher de sa fille, rabattu l'huis sans bruit, Aliénaure détestant etre réveillé avec brutalité, ce qui lui donné un caractére affreux pour le reste de la journée chose que sa mére avait appris à redouté depuis la prime enfance de la tendre enfant, et passé la tête par l'entrebaillement, demeurrant une poignée de secondes saise devant le spectacle s'offrant à sa vue...

Ce qui semblait être un vil assaillant, de sexe maculin à en juger par la carrure, tentait d'outrager sa fille et la molestait avec la plus grande brutalité... tandis que repassait en son esprit la funeste nuit de Couesmes, la Malemort senti en ses veines son sang se glaçer et ses prunelles noircies ne reflétant plus que le néant, sans réfléchir plus avant, elle gagne la couche pour se plaquer contre le dos de l'inconnu, saisir à pleine main ses cheveux par le front et rammener contre le creu de son propre cou la tête de celui qui, à présent, lui offrait, sans défense une gorge tendre qu'elle aurait tant de plaisir à trancher, à l'aide de la fine dague de Venise, récupérée au creu de son corsage et si aisément dissimulée par l'apparence d'une broche innocente...

Ses tempes battant furieusement la chamade, la bouche déjà imprégnée du gout si énivrant du sang, c'est d'une voix rauque qu'elle sussure au creu de l'oreille du prédateur devenu proie, en une presque caresse et d'une voix étrangement dégagée, comme blasée, de qui a déjà tué et s'y complairait sans grand tourment...


Tu as dix secondes pour me donner une bonne raison de t'épargne pour prix de ce que tu allais faire , chien que tu es, en revanche, je ne vois pas ce qui me pourrait persuader de ne te pas châtrer pou ce que tu as déjà fait...

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Aliènaure
A la lueur qui traversa le regard de l'Aigle, elle comprit instantanément qu'elle avait été trop loin. Et la punition tomba rapidement. La gifle fut violente. Bien plus violente que celles qu'il lui avait déjà données en d'autres temps, d'autres occasions. Et pendant que sa tête était à deux doigts de heurter le montant du lit, la jeune femme esquissa un léger sourire emprunt d'ironie.
Voila. Chlo était revenu. Son Chlo. Celui de chaire et de sang. L'impulsif, l'indomptable, le sanguin.
Celui qui deviendrait encore plus fou si elle restait immobile, se laissant molester.

Alors que faire? Augmenter un peu plus son courroux en subissant sa violence? Ou bien se servir de cette main libérer pour le frapper à nouveau et se débattre?

Elle en était là de ses réflexions quand elle vit sa mère intervenir, passant sa dague au creux de la gorge de Chlo.


Non!

Son cri la surprit sûrement autant que les deux autres. Et le premier instant de stupeur passé, elle se redressa sur les genoux, ignorant allègrement sa nudité désormais complète -oui, bein quoi? C'est sa mère, elle la connait par cœur, sa fifille! Et le Chlo, il a la connait du bout des doigts, alors...- posant sa main sur l'avant-bras de la Malemort mère.

Lâche-le, maman. C'est Chlodwig... Je t'en prie...

Mais allez donc dire à votre mère -la reyne des chieuses, l'impératrice des emmerdeuses- que tout va bien alors que votre pommette vous lance et que votre bouche a le goût acre du sang?
Pas simple, hein?
Mais le sang sur les draps blanc, ca fait désordre. Surtout en cette presque veille de fiançailles! Et puis merde! Chlo, c'est Chlo. Pourri jusqu'à la moelle, violent comme un tueur professionnel, mais un amant hors pair pouvant vous faire grimper aux tentures en moins de deux et un ami sans commune mesure.

Tiens, d'ailleurs, le Copant comme elle le surnommait...

Son genoux se releva brusquement et frappa son entre-jambe. Juste ce qu'il fallait pour calmer toute envie de puissance.
C'est puérile? Et alors? Il le mérite, le blondinet, et ca soulage sacrément, un coup dans les bijoux de famille!

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chlodwig_von_frayner
Il était vraiment dans la mouise pour le coup, et à un point assez inimaginable. Seulement, la colère avait pris possession de lui et il était bien incapable de s’en rendre compte. Dans ces moments là, il ne réfléchissait pas, ne pensait à rien, il agissait juste, semblant parfois à posteriori regretter ses actes… enfin… quand on prenait le temps de chercher et si on regardait bien, l’on pouvait peut être déceler sur son visage l’ombre d’un regret… Il avait la lame sur la gorge et visiblement une sorte de harpie prêt à la lui trancher, voir autre chose avec si il faisait trop le malin, et il avait encore envie de la noyer d’imprécations. Dérangé en pleines négociations (un peu musclées il fallait l’admettre mais négociations tout de même), il n’avait même pas reconnu la Malemort mère. La connaissance de l’identité de cette dernière l’aurait elle incité à plus de prudence, peut être… en temps normal. Mais là pour le coup, il lui préparait un flot d’insulte bien sentit où l’on pourrait y retrouver des tonnes de mots doux. Ça c’était bien Chlo, même au fond du trou, il continue à creuser, quitte à aggraver son cas pour mieux retomber sur ses pieds… enfin essayer même si pour le coup ça semblait bien mal parti.

Le cri d’Aliénaure le coupa dans son élan au moment où il ouvrait la bouche pour parler, lui arrachant une grimace. Ah tiens elle le défendait, étrange… Mais elle ne perdait rien pour attendre, qu’il soit libéré et il lui ferait payer au centuple ce qu’il venait de subir. Il chercha son regard, comme pour lui témoigner la colère qu’il ressentait contre elle en ce moment… il ne trouva que son… genou… qui vient s’enfoncer dans des parties plutot… délicates. Il ne put retenir un râle tandis que la douleur se répandait. Si il n’y avait eu la dague, il se serait plié en deux sous le choc mais là pour le coup, ses jambes se dérobèrent presque et il serra les dents, toute velléité pour le moment envolées. Incapable de lâcher un mot, il luttait pour ne pas crier ou gémir.

La garce... c'était bas... très bas... elle paierait...

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nebisa
La biche aux abois, vi le puissant Duc aux ascendantes teutonnes était en l'ocurence une biche aux abois, se faisait nerveuse, la Malemort, coutel solidemment placé, ne demandant pas mieux que d'ouvrir ce fourbe mal intentionné pour lui apprendre les bonnes maniéres, se voit surprise par la réaction de sa fille et reporte un instant son attention vers Aliénaure.

Chérie... nous pourrions passer aux présentations une fois ce vilain assomé non ? Et pourrais-tu te couvrir ?

Affermissant sa prise contre la blanche gorge de son hote, si si c'est son hôte, sa peau si fine ne demandant qu'à rencontrer l'acier de la lame, à en juger par ses remuements obstinés...

Toi, je te conseille de te calmer et d'adopter un comportement plus docile. Chlodwig c'est ça ? Et bien, je vais t'apprendre ce qu'il en coute de s'introduire chez moi pour violenter mon enfant... Je devrais te tuer pour ça... je serais dans mon droit et... j'y prendrais tellement de plaisir...

Elle avait prononçé ces mots tout bas, si bas qu'il pourrait bien ne pas les entendre, elle les avait prononçé pour elle même, d'un ton lourd et grave... L'idée même que quiconque s'en prenne aux siens lui était intolérable, elle ne pouvait les protéger, veiller sur eux en permanence et se résolvait avec tant de mal à les laisser s'éloigner de son giron inquisiteur, mais ici... ici ils étaient à elle, ses enfants, sa chair, son sang, ils étaient à elle et personne ne pouvait, ne devait l'ignorer... Barahir... elle n'avait pu le protéger, elle l'avait perdu... personne ne lui prendrait jamais une part de son être, un de ses enfants, sans encourrir en retour les pures tourments...

Ceci étant, elle ne pourrait rester ainsi bien longtemps, une main agripant les cheveux du garnement pour lui maintenir la tête relevée, et l'autre crispée sur la dague pour s'assurer de ne le pas égorger par accident, son buste plaquer contre le dos de l'intrus, courbée légéremment vers l'arriére... Quelque chose pour l'attacher peut être et le tenir en respect le temps de décider de ce qu'il conviendrait de faire ?


Aliénaure, mon coeur innocent, je doute que tu ais de la corde ici, pourrais-tu détacher un cordon des tentures et me l'ammener ? En suite, nous écouterons ce que ce drôle a à dire, si tant est qu'il sache s'exprimer autrement qu'avec ses poings... je déteste ce genre de mâles, si limités et surs d'eux même...

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Aliènaure
Non.

Qui des trois étaient le plus surpris des trois lettres sorties de cette bouche si pure?
Sa mère, n'ayant visiblement aucun doute quant à l'obéissance de son aisnée?
Chlo, maudissant sans doute la brunette et lui jurant mentalement une vengeance horrible?
Ou bien elle-même, ne sachant pas vraiment le pourquoi du comment?

Toujours est-il qu'elle venait de refuser les ordres maternels.

Enfin, non! Pas tous, hein! Parce qu'elle n'avait pas à vraiment parler de vocation exhibitionniste. Bons nombres de qualités, quelques petits défauts -mais rares, très rares!- mais celui de se montrer nue n'en faisait pas partie. Surtout devant sa mère!

En tout cas, si la Princesse des Chieuses se leva avec vélocité, c'est uniquement pour attraper la chemise qu'elle avait jeté au sol la veille au soir.
Il fallait réfléchir pendant qu'elle prenait son temps à fermer décemment le décolleté de coton.

Si sa mère n'insistait pas -ce qui lui semblait impossible, ceci dit en passant-, elle se retrouverait bien vite à nouveau en tête-à-tête avec Chlo. Et son instinct lui disait qu'elle allait durement payer son mouvement du genoux...
Mais si elle revenait sur ses mots, si elle ficelait le blondinet comme un vulgaire coq, elle ramasserait aussi cher...

Mordillement de lèvres -fichu tique, hein, mais ca les rend pulpeuses, il parait... afflux de sang, volume, etc etc, ca laisse les gars pantois.
A choisir entre la peste et le choléra, il n'y avait qu'un pas à faire...

Alea jacta est, comme il avait dit le Jules.

Alors elle redressa le menton.


Non, nous n'attacherons pas Chlo. Il ne me voulait pas de mal. En tout cas, c'est ce qu'il lui disait après chaque coup qu'il lui avait gentiment donné...

Puis elle fixa longuement l'Aigle, sans cesser de s'adresser à sa mère.


Il est venu à ma demande, et voulait me faire une surprise. Seulement, j'ai pris peur et je l'ai frappé la première. C'était juste un réflexe. N'est-ce pas, Chlo?

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chlodwig_von_frayner
Mais c’était vraiment une famille de cinglés ! Bon… il ne se posa même pas de questions sur sa santé mentale et sur la pertinence d’entrer presque comme un voleur dans la chambre d’une jeune fille avant de la baffer de toutes ses forces. A dire vrai si il s’était trouvé à la place de la brune qui tenait la dague, il aurait sans nuls doutes eu un comportement bien pire que cela. Mais pour le coup il pensait juste que c’était une cinglée, se demandant même ce qu’elle pouvait bien faire à se mettre entre lui et sa proie, tout en essayant d’oublier les signaux de douleur qui l’avertissaient qu’il avait très mal. En fait c’était même franchement douloureux… voir pire. Fallait attendre que ça passe, à défaut de pouvoir faire autre chose.

Il fallait qu’il reprenne l’avantage, qu’il se sorte de là. Pour la suite, on verrait plus tard, il avait tout son temps pour exercer sa vengeance, toute illégitime qu’elle pu être. Et il comptait bien profiter de son intervention en sa faveur. Trouver un truc à dire, oui c’était ça qu’il fallait, même si c’était pour le coup (et ça le serait) complètement débile. Il saisit la perche qu’elle lui tendait pour mieux retomber sur ses pieds et grumela d’abord un truc inintelligible, avant de se reprendre
.

Oui c’est… cela, un malencontreux réflexe. Il faut dire que je ne m’attendais pas à manquer de me faire assommer. Je sais bien que l’émotion devait être intense lorsque tu m’as vu, mais… un simple « bonjour » aurait suffit. J’aurais du m’y attendre à vouloir à tout prix te faire la surprise… C’est mon côté limité que voulez vous, réfléchir je ne sais pas faire… on a oublié de m’apprendre.

Même avec un couteau sur la gorge il ne pouvait s’empêcher de faire dans l’ironie, ni même de débiter des fadaises toutes plus stupides les unes que les autres. Quel abrutis.

En tout cas merci, chère comtesse, pour ce chaleureux accueil et permettez moi de vous féliciter pour la qualité de l’affûtage de vos dagues, on s’y couperait.

Il posa un léger doigt sur la lame. Il serait plus rassuré lorsqu’elle serait plus loin.

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nebisa
Une moue dépitée sur les lévres, la Malemort soupire devant la complaisance dont fait preuve sa fille... un réflexe ? Et le bleu sur sa pommette c'est quoi ? Une nouvelle mode ? Elle même avait déjà porté semblable parure, elle avait feint de comprendre, d'excuser, de ne pas y attacher d'importance jusqu'au moment ou, libérée, elle s'était juré de ne plus jamais être à la merci de quiconque, d'aucun homme, forçant sa nature, contreignant son être, muant au fil du temps en une créature froide et détachée, pragmatique comme elle disait, retranchant ses faiblesse derriére une armure devenue seconde peau et qu'elle peinait bien souvent à retirer...

Alors non, oh non, elle ne croyait pas un mot de la fable que lui servait Aliénaure, elle n'avait pas besoin de ses yeux pour sentir la tension emprisonnée dans le corps juvénile plaqué contre le sien, elle pouvait sentir son souffle lourd, la sang qui battait ses tempes et le poul furieux contre son poignet...


J'ai passé l'âge des contes, ne me prenez pas pour une bécasse tous les deux... Je veux bien mettre de coté le droit qui est le mien de réclamer le prix du sang ...

Se faisant, elle relache la pression exercée contre la gorge de son hôte et libére sa tête, s'asseyant, talons contre fesses, de façon à rester accroupie et prête à bondir au besoin.

Mais... je ne peux croire à un incident... je sais reconnaitre un coup fait pour blesser d'un geste défensif inconsidéré... Et ça ... je ne le peux taire... il suffit de comparer vos deux visages... par conséquent, je dois prendre les mesures nécessaire à la sureté des miens... Et Vostre Grasce, je vous remercie de m'assurer des soins que mes gens mettent à entretenir mes lames, ce n'est pas là mon arme de prédilection...

Une sourrire froid aux lévres tandis qu'elle repense au châtiment de Figeac, tenu à sa merci des mois durant par le poison, elle esquisse un instant le projet d'essayer sur le lorain sa derniére création...

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Aliènaure
...je dois prendre les mesures nécessaire à la sureté des miens...

Allez savoir pourquoi un signal avec une grosse lanterne rouge surgit dans l'esprit de la Mini...
La dernière fois qu'elle avait entendu cette phrase dans la bouche maternelle, elle était cachée derrière un mur et l'avait vu expliquer à Figeac, sans aucune émotion, qu'elle venait de l'empoisonner mortellement et qu'elle seule pouvait le sauver, selon son bon vouloir.
Et l'image d'une Chlo rendant son dernier souffle après avoir bu vint instantanément s'imposer à elle.

Sans même chercher si ce qu'elle faisait était judicieux ou purement stupide, Aliénaure combla la distance qui les séparaient et saisit Chlo pour le faire se lever.

Tu ne toucheras pas un seul cheveux de Chlo. Je suis parfaitement capable de régler mes affaires toutes seules.

Et comme pour prouver l'improuvable, la paume de sa main alla violemment s'écraser sur la joue de l'Aigle.

Bon... Si elle ne donnait pas le change, là, elle se jurait d'aller confesser ses péchés -tous ses péchés!- au premier curé venu.
Parce que sa main la lançait diablement, et ses cinq doigts s'imprimaient rapidement en ombre rougeâtre sur la joue du blondinet qui lui faisait face.
Mordillement de lèvres. Elle était quand même une belle garce, depuis quelques minutes. Elle lui jetait son genoux dans les attributs, elle le giflait... Elle allait ramasser, la chieuse... Sacrément ramasser...
Alors un sacré remord l'envahit, lui faisait oublier la présence de sa mère, elle prit le visage du lorrain entre ses mains et lui donna un long baiser.


Pardonne-moi...

Mais il était hors de question que sa mère touche à un seul cheveux de son copant!

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