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[rp]Errance....Absence....Provence....

Stephandra
Quelque part à Uzès


En arrivant la veille, elle n’avait qu’une idée en tête joindre Nîmes pour accéder à Arles, déterminée qu’elle était, elle n’avait même pas posée sa besace. Surveillant toute la journée chaque faits et gestes, cherchant à s’informer sur les mouvements des chemins.

Prête à reprendre sa chevauchée, elle apprit que non ! Il ne lui fallait pas retourner de suite là bas, qu’on pouvait avoir besoin d’elle ici, surprise, emprise d’incompréhension elle décida d’aller en taverne voir...

Autour d’un verre elle se rendit compte qu’elle n’était pas la seule dans ce cas, qu’ils étaient même plusieurs…Elle eut la joie de retrouver des têtes amies, connues croisées en Helvétie, quelques blablas pour prendre des nouvelles, savoir ce que chacun avait fait depuis Janvier date où elle les avait quitté pour sa mission en Normandie.

Mais très vite, ils en étaient venus à parler de la Provence…Qu’ils avaient tous vécus …
Stéphandra fit la connaissance d’une blonde du Nom de Caline, elles ne se connaissaient pas, mais avaient eut le même itinéraire en Provence, Arles, Aix, Forcalquier… Elles n’avaient pas eut le même chef mais s’étaient battues ensemble sans même le savoir et c’était ici qu’elles faisaient vraiment connaissance.

Ce nom de Caline, la jovente l’avait maintes fois entendu dans la bouche de Flore et d’Enored d’entrée pour Stéph, Caline était une sœur d’arme. La blonde, la brune sûrement si différentes et tellement identiques à la fois sur ce sujet de la guerre en Provence !

Même détermination à rejoindre les leurs…
Même sentiment d’impuissance à être là loin d’eux…
Même mots qui se croisent quand elles parlent d’eux…
Même obligation de rester ici à Uzès….

Une chose était sûre, ni l’une ni l’autre n’oublierai le sort de ceux de Arles et d’ailleurs, elles seraient patientes mais elles iraient….les retrouveraient…les aideraient…
Stoppées dans leur élan certes mais peu importait leur volonté serait plus forte…

Toute la nuit elle avait prié pour ceux d’Arles, au petit matin elle était allée aux nouvelles, Dieu merci ils allaient bien…mais pour combien de temps encore…certains souffraient de la faim, d’autres l’usure morale faisait son effet…

En temps de guerre l’inactivité et l’attente étaient les pires ennemies des combattants…Elle le savait pour l’avoir vécu, le vivre encore…
Ce matin elle apprit que son amie et Baronne Arianrod avait reprit connaissance, enfin une bonne nouvelle…

La bernique ne savait de quoi serait faite sa journée, mais son esprit serait auprès des siens et ne les quitterait pas, jamais….Stéph avait laissé son cœur en Provence….

_________________
Caline
[Quand une bretonne trouve plus têtue, elle change ses plans…]

Blessée, elle s’était blessée de manière stupide sur le champ de bataille en Provence et aujourd’hui elle se trouvait en Languedoc…Uzès plus exactement !

Comment avait-elle fait pour se retrouver là ?

Simple comme bonjour…à l’infirmerie on lui avait confirmé ce qu’elle savait déjà…1 jour sans bouger, 1 jour sans rien faire, 1 jour….elle était têtue la Bretonne, un jour, hors de question s’était-elle dit, un jour et puis quoi encore…mais elle avait trouvé plus têtue qu’elle encore : la rouquine forcément…quoi de plus têtue qu’une Bretonne sinon une Irlandaise et une Irlandaise capitaine en prime…autant dire que le mot avait vite été passé celui qui la prendrait dans ses rangs alors qu’elle devait se reposer tâterait de sa colère…elle avait eu beau essayer, un ordre est un ordre et personne n’avait osé aller contre celui-ci !

Sur le coup, elle l’avait eu mauvaise, vraiment et puis d’un coup mue par un éclair de génie, en catimini sans rien dire...ou si elle avait attendue que la rouquine soit bien occupée pour déposer un mot sur sa couche…histoire que celle-ci ne la rattrape pas pour la mettre aux fers…c’est qu’elle en était capable, elle l’a connaissait son amie depuis le temps.
Caline avait donc prit la direction de Nîmes en catimini et remonter jusqu’à Montélimar en quatrième vitesse, elle y avait sa propriété, ses sous, ses biens, de quoi aider l’effort de guerre…et la petite …Edonice…que devenait-elle ? Aucune réponse à ses lettres ? Sans doute qu’elle lui en voulait autant qu’à Enored de l’avoir écarté du conflit, conflit ou une « enfant » n’avait pas sa place…

Arrivée à Montélimar, elle avait filé droit sur la propriété, vidée ce qu’il y avait, fait un tour sur le marché pour prendre tout ce qui pouvait être utile durant le conflit et…c’est là qu’elle l’avait vu…l’accueil qu’Edonice lui avait fait n’avait pas été des plus amical, elle lui en voulait…son sang n’avait fait qu’un tour, il n’y a pas à dire elle s’emportait de plus en plus souvent, donc son sang n’avait fait qu’un tour, elle avait embarqué la « petite » en travers de son cheval, était passé par la pauvre masure ou elle avait ses affaires et avait pris la direction d’Uzès puis de Nîmes pour rejoindre Arles…
Elle faisait sa tête des mauvais jours la Bretonne, surement pour cela que lorsqu’elle était passé devant le poste des douanes sans soucis…

A Nîmes, tout avait été de travers, vraiment tout : des informations sur l'impossibilité de passé en Provence vu le contexte, à Edonice - qui avait bien grandit au demeurant - qui lui avait faussé compagnie et prit la route direction Uzès pour retourner à Montélimar...par le Trés Haut, elle ne savait pas ce qu'elle avait fait pour mériter ça, mais rien ne c'était passé comme elle le voulait !
Heureusement, elle avait rattraper la "petite" enfin l'adolescente aux portes d'Uzes, lui avait envoyé une paire de baffes mémorable doublé d'un sermon qu'elle était pas prête d'oublier...un peu pour le fait de lui avoir faussé compagnie maintenant alors que les routes n'étaient vraiment pas sures, un peu pour le fait d'avoir fait la même chose quelques mois plus tôt , un peu pour ne pas lui avoir donné de nouvelles malgré ses lettres...bref un peu pour tout un tas de raison diverses et variées qui font que lorsqu'on aime bien on châtie bien comme dit le proverbe!

Arrivé à Uzeès, prise de chambre dans une auberge-taverne, rencontre avec Stéphandra...elles avaient combattues ensemble, sans le savoir, et avait le même désir de retourner en Provence...

Et voilà, elle était là dans une taverne à Uzès, à boire une bière en attendant la suite des événements, en attendant les ordres de mobilisations, en attendant de savoir ce qu'elle allait devoir faire ou pas, espérant ne pas demeurer inutile trop longtemps, rejoindre vite Enored et les autres voilà ce qu'elle voulait...regard vers le haut, en direction des chambres, là ou Edonice boudait… sans doute qu'après tout ça la "petite" préférerait retourner à Montélimar et ne plus entendre parler d'elle mais bon après le conflit quand les routes seraient plus sures, pour le moment elle l'avait entrainer là dedans sur un coup de sang, hors de question que la petite qu'elle avait toujours aimé un peu comme une fille ne parte sur les routes seule en ce moment, elle ne voulait pas avoir une autre mort sur la conscience !
Verre qui se vide sur ces pensées, regard vers le tavernier pour en avoir un autre...ce soir elle voulait oublier cette vie qui était la sienne...

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Stephandra
Quand loin des siens...les jours passent

Voilà déjà deux jours…
Deux jours et sûrement d’autres à venir… à attendre on lui a demandé d’être patiente c’était point évident surtout quand on savait ses amis en difficulté.

Comment ne pas se sentir inutile, quand si près d’eux et à la fois si loin, ne pouvant pas les rejoindre pourtant elle les savait attaqués et blessés.
Tôt ce matin, elle était partie à la source pour avoir des informations sur ceux qu’elle aimait, très vite elle apprit qu’il allait bien que sa Taiseuse aussi était en pleine forme.

Alors elle avait demandé pour les autres, ils lui annoncèrent que son Altesse et sa fille avaient été blessées que le mire ne se prononçait pas pour le moment… Stéphandra la connaissant un peu ne put qu’espérer qu’elle se battrait pour vivre et que sa fille en ferait de même. La perspective ne plus pouvoir la voir lui glaça les sangs.

Elle prit la ferme décision de chercher une épée, la jovente erra dans les rues, interpellant des hommes d’armes afin d’avoir des informations sur le lieux où elle pourrait se procurer arme, sa démarche fut vaine mais elle ne désespérer pas, elle finirait par s’en procurer une.

Afin de passer le temps, la jeunette avait pris un emploi, effectivement ça lui fatiguait le corps mais son esprit continuait à tourner autour d’une seule et simple idée : le rejoindre, les rejoindre…

Dans l’après midi elle avait reçu un pigeon confirmant que la Baronne avait reprit connaissance et semblait décidé à vivre, Stéphandra se dit qu’il fallait lui écrire afin de la rassurer sur son état, en rentrant du champ s’intallant dans une taverne elle prit la plume et lui écrivit :


Citation:




Arian,

J’ai appris que vous étiez sorti de vostre long sommeil, j’imagine bien à quel point se soit douloureux.

J’espère que vous ayez pu lire le petit mot que je vous ai écrit le soir de mon départ de Forcalquier. Je souhaite aussi que vous compreniez mon départ.

Après trois jours de chevauchées je suis arrivée à Uzés , vous ayant laissé Snellounet, j’ai usé Acamar de mes paroles et prières.

Je vais bien et vous me connaissez assez pour savoir où vont mes pensées et ce que je compte faire maintenant.

Arian, mon amie, je vous prie prenez grand soin de vous, remettez vous de vos vilaines blessures afin que je puisse vous enquiquiner encore et encore.
Comme vous dîtes parfois :« Bernique un jour, bernique toujours » donc comptez pas sur la Provence pour me changer …

Je pense tendrement à vous que Le Très Haut veuille sur vous, dans l’espoir de vous lire bientôt.

Je vous embrasse
Bien à vous

Vostre dévouée Stéphandra


Pliant le velin afin de le lier à la patte du pigeon voyageur, elle y glissa une petite fleur blanche qui espérait elle, sécherait un peu et donnerai du baume au cœur à son amie. Steph saisit le volatile, lui caressant le cou et lui murmurant quelques mots, elle attacha le pli et sorti de la taverne pour l’envoyer en l’air puis l’observa un peu se diriger vers la Provence.

Rêvant un instant de pouvoir faire comme cet oiseau et en quelques coups d’ailes pouvoir aller réconforter, soigner Arian, mais aussi aller retrouver le jeune homme qui faisait battre son cœur, et aller boire un Calva avec son amie la Taiseuse en papotant à refaire le monde.

Son esprit revint à la réalité lorsqu’elle fut interpellée par une jeune femme qui avait besoin d’aide, elle sourit : « tiens, je peux être utile un instant ice lieu aussi » pensa-t-elle.

Sa journée n’était pas finie et déjà elle repensait que la nuit sur Arles serait sûrement encore bien longue, un vieil homme lui avait dit un jour qu’il lui fallait occuper son corps pour occuper son esprit aussi elle décida d’aller s’entraîner au bâton dans un coin du verger qui était à cette heure désert.

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ulrich
pom pom pom... Uzès, retour en pays civilisé, fini l'empire, le marquisat, ou on ne sait pas trop quoi... retour en doulce France, Ulrich était heureux, en ce dimanche, la ville avait l'air accueillante, et il savait qu'il ne guerroierait pas avant jeudi, ce qui le réjouissait particulièrement...
La Provence lui semblait loin, maintenant, loin, ses compagnons d'armes qui tombaient, loin, sa mère agonisante, loin ces jours où on ne sait pas si on verra le lendemain...

Tiens, une compagnonne déjà ici, et pas n'importe qui, puisqu'on pourrait la qualifier de meilleure amie de la baronne d'Ouillie... Ca ne tombait pas trop mal, le jeune Lasteyrie avait quelque chose pour elle...


Le bonjour, Stephandra!

Vous estes donc sauve?

Ha, avant de lui remettre la chose, il fallait qu'il s'enquière de ce qui risquait de déclencher une de ces colères baronnesques...

Avez-vous vu Julien?
Mère le cherche partout, elle est très inquiète, voyez-vous.

Puis se mettant à farfouiller les poches de son pourpoint...

J'ai... quelque chose pour vous, si je parviens à mettre la main dessus...
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Stephandra
Stéphandra était occupée à s'affairer pour sa journée, quand elle fut surprise de voir ............Ulrich!

Elle lui aurait bien sauté au cou au fils de sa baronne, tellement elle était heureuse de le revoir là sain et sauf!


Messire que je suis heureuse de vous revoir comment va Arian?

Le jeune homme ne lui laissait même pas le temps d'en placer une, elle le regardait amusée, tandis qu'il fouillait pour retrouver le quelque chose qu'il avait pour elle, elle eut le temps de lâcher quelques mots:

Je vais bien merci, oui j'ai eut des nouvelles de messire Julien, il a quitté la Provence et est en retraite actuellement. Je me doute qu'elle est très inquiète mais cela signifie donc qu'elle a vraiment reprit connaissance et toute sa tête et ça me mets le coeur en joie voyez vous!

Qu'avait il pour elle? elle espèrait bien que ce soit un mot de son amie blessée, elle continuait à le regarder sourire aux lèvres, il était là Grand Dieu merci.

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ulrich
Ulrich blêmit, pourquoi Julien avait-il quitté la Provence? Ca allait mal tourner, cette histoire... Il était hors de question qu'il participe à ce qui risquait de devenir un drame très rapidement...
Sourire en coin, il avait trouvé, ce n'était pas élégant, mais qu'importait pour lui...

Le jeune homme tendit la lettre...


Citation:
Ma Steph, ma bernique,
Ma douce et fidèle amie,


J’ai été heureuse de lire ta missive à mon réveil, elle m’a fait chaud au cœur, mais je t’en supplie te connaissant tu dois t’en vouloir de m’avoir laissée seule ici, sans toi pour prendre soin de moi, alors oublie tout ca, je ne t'en veux pas au contraire meme. Ah oui une chose, très importante, fait ce que ton cœur dit de faire, toujours !!

Je n’ai pas répondu le jour même de mon réveil car j’étais bien trop dans le brouillard pour y arriver, mais Louis m’a longuement parlé, il m’a expliqué ce qui m’était arrivé en omettant certains détails.
Tu me connais, je ne lâche pas prise comme ca, je n’abandonne pas facilement, mais alors lui il est dur en affaire, il ne veut rien me dire, et encore moins des que je parle de mes blessures ou de Julien. Il change de sujets aussi vite que les questions que je lui pose, mais rien à faire, il ne me dit rien.

Je t’écris en compagnie d’Ulrich qui est venu me voir, il me tient compagnie et c’est très agréable, il y avait si longtemps que lui et moi nous ne nous étions pas retrouvés de la sorte, et il a fallu que se soit à cause de mes blessures et de cette foutue guerre.

Excuse cette vilaine écriture, mais tu connais mon état physique, d’ailleurs serait il possible que toi tu me dises ce que j’ai réellement ? Ce que la Duchesse a fait sur mon corps ? Car je suis bandée de tout le corps ou presque, j’ai de fortes douleurs encore.

Dit… au cou j’ai la chaine de Julien avec le pendentif et sa chevalière au doigt, que c’est il passé ? Est il mort ? J’exige que tu ne me caches rien, je veux savoir, Louis ne veut rien me dire !!! Je n’ai toujours pas vu Julien ici, et le fait que j’ai ses bijoux ne me rassure pas du tout au contraire même. Ma douce amie, dois je ressortie cette tenue blanche que tu haies tant ?! Si maintenant ce n’est pas cela, je n’ose croire à tout ce qui me passe par la tête en ce moment, et vaudrait mieux que ce que je pense soit faux, sinon…

La colère me monte et je ne veux pas la faire voir au fils, aussi je finirais cette missive par de tendres baisers maternel que je t’envoie depuis mon lit… Prend soin de toi, mes prières vont vers vous tous.

Ta Baronne adorée
Arian


Je vous laisse lire, et répondre tranquillement...
Pourrez-vous l'informer du départ de Julien dans vostre réponse? Elle craignait bien trop pour lui, le savoir vivant la rassurera...


Et voilà, l'affaire était dans la poche, et en apparence, le jeune Lasteyrie ne semblait même pas avoir commis de lâcheté...
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Stephandra
Ulrich trouva enfin ce qu'il cherchait et lui tendit une lettre, tout ce qu'espérait Stéphandra en fait, savoir si Arian ne lui en voulait pas d'avoir ainsi seule quitté Forcalquier, elle prit le courrier tendu par Ulrich et lui sourit, lui a ajouter:

Je vous laisse lire, et répondre tranquillement...
Pourrez-vous l'informer du départ de Julien dans vostre réponse? Elle craignait bien trop pour lui, le savoir vivant la rassurera...


Ahem...Comment il lui refilait le bébé et les mauvaises nouvelles à annoncer par elle même, elle se mordit la lèvre inférieure et lui lança un regard du style: "ouaip sympa messire défilez vous tiens, laissez moi donc dans la panade!", mais ses mots furent autres à l'égard du fils aimé de son amie:

Merci messire Ulrich...Bien entendu je vais lire et lui répondre rapidement rassurez vous.

Soufflant sur sa mèche rebelle qui venait de lui tomber sur les azurs, elle lui sourit aimablement, le salua et ajouta:

Je vous laisse à vos occupations je vais aller m'installer afin de faire ce que j'ai à faire à bientôt.

Sans attendre quoi que se soit la jovente tourna les talons et chercha un coin au calme afin de lire son courrier tant espéré.
Tout d'abord elle sourit en voyant que son amie ne lui en voulait guère et écouter son coeur c'est ce qu'elle avait fait, mais celui-ci devenait presque élastique entre elle, sa Baronne et le jeune homme qui le faisait battre .

La bernique fut ravie de sentir dans ses écrits même tremblotants qu'elle avait décidé de se battre pour guérir. Alalala les questions fusaient et elle ne pouvait pas lui mentir, elle lui devait la vérité même si certaines choses seraient dures à écrire, Steph lui devait bien cela.

Après plusieurs relectures, elle inspira grandement et sorti de quoi écrire, elle se cala contre un arbre à l'ombre des rayons du soleil et se mit à écrire


Citation:



Ma Baronne Adorée,
Arian Mon Amie,

Quel bonheur déjà de vous lire et relire! Je suis ravie que vous repreniez le dessus. Ulrich a pris grand soin de vostre courrier et j'ai été ravie de le voir ce jour, il va bien toujours égal à lui même.

Maintenant je vais tenter au mieux de répondre à vos questions, en ce qui concerne vos blessures, j'ai pris sur moi de contacter la Duchesse Nennya afin qu'elle vous ôte la pointe de la flèche dans vostre épaule. Vous avez passé un moment terrible, je comprends pourquoi on la nomme la "sanguinaire" maintenant.
Elle a soigné avec ce qu'elle avait sur elle, enfin dans son sac de mire. Ensuite vous avez eut un autre vilain coup à vostre cuisse et vostre main, elle a soigné au mieux croyez moi...Bien que j'imagine que ce ne soit pas parfait et qu'il vous faille d'autres soins.

En ce qui concerne Messire Julien, rassurez vous , quoi que je ne sais pas du tout comment vous allez prendre la nouvelle... Mais ne ressortez pas vostre robe Blanche je vous en supplie.
Vostre promis a quitté la Provence, il est en France dans un couvent, j'ai échangé quelques missives avec lui et il pense tendrement à vous et vous embrasse tendrement. Je crois au départ qu'il est parti à vostre recherche mais je n'en sais pas plus.

Aux dernières nouvelles il était sur Montélimar, mais cela commence à dater, je ne peux donc vous en dire plus actuellement. Désolée, je me doute que mes mots risquent de vous mettre en pétard... mais je suis franche comme vous le vouliez.
Je pense qu'il vous a laissé les bijoux en gage d'Amour pour vous.

Sinon, je suis actuellement à Uzès, à travailler à la suite, on ne m'autorise pas à rejoindre Arles pour le moment. J'aurai tant aimé pouvoir rejoindre ce beau brun souriant et taquin, mais peut être est ce mieux ainsi... Parfois je me dis que ainsi il saura si il me veut vraiment à ses côtés, je le souhaite au fond de moi... mais j'ai peur.

Enfin, je ne vais pas vous ennuyer avec mes pensées alors qu'il vous faut toutes vos forces pour penser à guérir et aller mieux. Je pense tendrement à vous Arian, prenez grand soin de vous.

Sur ces mots je vous laisse, je vous embrasse tendrement comme j'aime à le faire.
Toutes mes prières vont vers vous.

Vostre bernique,
Vostre Steph


Steph plia délicatement son courrier et l'accrocha à la patte de Gaffeur, le lança au ciel et l'observant partir vers Forcalquier vers son amie.

Elle sourit la larme à l'oeil en imaginant son amie sur sa couche... Stéphandra se dirigea vers la taverne afin de tenter de trouver des miches de pain pas trop cher ou une épée...

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Kahhlan


Visiteuse visitant ….
Nîmes !


Elle y était arrivée, sortie la veille avec dame Olympe en arrière menant sa carriole et son précieux bagage, le seul, l'unique, le trésor de son existence … son Fils Elouen né sur les terres Provençales et sous un Oliver une nuit de demi lune. Elles avaient franchies la seule armée restante, soucieuse de protéger sa lumière elle était restée en avant, observant chaque buissons et recoins la main jamais très loin de sa lame et c'est soulagée qu'elles purent franchirent les portes de Nîmes.

S'enquérir de nourriture fût son premier réflexe; la diète forcée depuis de longs jours en Arles avait mit à mal son lait pour cet enfant …
Comment un régnant se pouvait d'affamer son propre peuple …. Elle qui n'en était pas pouvait comprendre qu'on chercher à les faire mourir de faim …. mais comment oser dire que l'on aime son peuple en laissant crever femmes, enfants et vieillards sans même sépultures décentes … Les combats qu'elle menait chaque nuit sur les remparts , même si souvent étaient éclaboussés de sang lui semblaient bien plus décents que de regarder toutes ces pauvres familles hurler la faim et mendiants de quoi agrémenter la soupe du soir ..
Des plus malins profitaient de la faiblesse d'autrui, leur vendant le prix d'un labeur de quelques semaines une pauvre miche dégarnie de farine …
Il n'en fallait pas plus pour la mettre en colère et si au départ elle était venue en cette contrée pour une promesse donnée, elle savait dorénavant pourquoi elle retournerait se battre et contre qui …
Un affameur de peuple ne peut pas se sortir glorieux de tels actes ….

Avec peine elle avait quitté sa lance dirigée par la Rouquine devenue son amie … Enored …
Combien il lui avait été difficile de la laisser … la nuit précédent son départ, alors qu'elle défendait les portes de la mairie une autre bataille se jouait … La Princesse gravement blessée … sa fille … et Enored abattue de n'avoir pu être plus rapide que leurs assaillants … Sa lame étant occupée à défendre sa vie …
La journée fût source de soupirs et le soir alors qu'elle en avait terminé de préparer sa monture puis les effets et le panier pour son fils le temps d'un au revoir s'imposait …
La Rouquine le savait … toutes deux savaient le poids d'une parole donnée … toutes deux savaient qu'une étreinte comme celle qu'elles s'étaient données ressemblerait à un au revoir … promesse pour la cuivrée d'un retour au plus vite … lui demander de saluer tout ses camarades d'armes …
La remercier pour sa présence au quotidien et pour la vie de Elouen …
Départ rapide , ni l'une ni l'autre n'aimaient les silences entrecoupés de sourires forcés.

Nîmes et ses tavernes vivantes et achalandées de houblons … Sourires que de retrouver Amyr qui était sorti en solo lui aussi … Quelques mots échangés et ils reprendraient la route le lendemain ensemble vers leur capitaine …
Demain, elle espérait voir Caline et l'embrasser de la part de la Rouquine …
Ensuite un seul but, revenir au plus vite honorer ses promesses … et si nourriture pouvait l'accompagner il n'en serait que mieux.

Retour à l'auberge auprès de dame Olympe et son fils … les joies d'une toilette digne de ce nom …
Prendre plume pour écrire à Eno …




Chère Eno ,
Voui je sais ça fait pompeux mais je n'allais pas dire … oh et puis zut que Si je vais le dire !

Ma chère Rouquine râleuse que j'aime entendre pester …

Nous voici à Nîmes et en partance ce soir pour Uzès , notre sortie de Arles se fit en toute discrétion et dame Olympe qui a tenu à m'accompagner ainsi que Elouen se portent bien.
Que de soupirs lancés lors de cette nuit … te quitter n'a pas été aussi simple qu'un au revoir.
Je n'arrive même plus à me souvenir du combien de jours et nuits nous avons étés cote à cote, cette impression d'avoir toujours avoir été à tes cotés … curieux sentiment que celui de cette amitié particulière et précieuse à mes yeux … bref je ne vais pas te faire une déclaration non plus hein !
Tout bêtement tu me manques voilà !

J'espère être vite de retour et je pense à vous tous en Arles , je pense à vos estomac noués par la faim et je culpabilise de voir autant de pains ici même …
Je pense à la Princesse et à sa fille et je prie qu'Aristote ne les appelle pas de suite … bon pour la Princesse je pourrai comprendre tonton Ari , pour avoir cotoyé un peu son Altesse, entendu son rire cristallin et son humour si frais en période si trouble ...voui je pourrai comprendre qu'Aristote veuille profiter des grâces de la princesse … mais je le prie de ne pas être égoïste de suite et de nous la laisser encore un peu …

Je pense à toi en tête de cette lance dont j'ai été si fière de faire partie et je t'espère toujours aussi combative , je pense à toi en tête à tête avec toi même et je t'espère là aussi tout aussi combative …
Tu n'a rien à te reprocher de cette nuit là … tu ne pouvais pas être en deux endroits au même moment … tout comme je ne pouvais pas être devant la mairie et à tes cotés …
Tu as fait au mieux Eno !

Je vais aller rejoindre le petit loup, à croire qu'il a hérité de mon appétit, une véritable horloge celui là !
Salues chaleureusement Erra pour moi, les soeurs terribles aussi et lorsqu'elle sera en état de l'entendre mes voeux de bon rétablissement à son Altesse, salues mes compagnons d'armes et prenez soin de vos vies tous !

Je t'embrasse sur chacune de tes joues même si tu déteste ça !

Chaleureusement. Kah


Missive accrochée à la patte de neigeuse et envolée ...
Un oiseau qu'elle reconnaîtrait entre mil vint à se poser sur le rebord de la fenêtre laissée entrouverte …
Coeur qui bât plus vite … détacher délicatement le plis .. s'installer dans le fauteuil aux accoudoirs bénis … lire et relire encore et encore les quelques lignes humides de ses larmes qui coulaient sans qu'elle ne puisse les faire taire …
Il était en vie …. Théo était en vie !
Envie d'embrasser son fils … remercier tonton Ari pour l'avoir protégé … tout allait si vite que sa tête lui en tournait et elle était restée assise à ne pas trouver les mots pour répondre.



Ljd Stephandra, je me suis permise d'incruster votre sujet, si cela pose souci, je le retirerai. amicalement, ljd kahhlan.

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Stephandra
ljd Kahhlan ce post est là pour ça, donc avec bonheur de vous y voir, ljd Steph


Cette journée avait été longue comme les précédentes, pire peut être... Toujours de mauvaises nouvelles au lever du jour et quelques bonnes qui lui égayé un peu le coeur.

Ses amis de Arles allaient pas trop mal, malgré que certains souffraient de la faim, elle regardait chaque miche sur le marché et dès qu'elle avait un peu d'écus en acheter pour eux, pour les rejoindre les aider.

Pas une épée à l'horizon, malgré qu'on lui avait promis, pas un bouclier... Dépitée mais décidée comme elle l'avait dit encore l'autre soir à Caline, elle se battrait à mains nues s'il le fallait mais ne lâcherai pas l'affaire.

Cet après midi, son tendre brun lui avait donné signe de vie et lui avait remonté le moral et mis de la joie en ces jours tristes. Plus les jours passés et plus son attachement à lui se faisait grand et elle ne rêvait que d'une chose être à ses côtés. Mitijo aussi lui avait fait une missive et tout la rappelait à Arles.

La jovente commençait à détester ses ordres d'être là plantée à attendre, si elle le pouvait elle plaquerait et tout irait directement là bas à ses risques et périls. Mais ses charges et responsabilités avaient raison d'elle.

Elle , elle était coincée et pas certains sur lesquels elle veillait... aussi elle comprenait leurs choix, les respectait et surtout était de tout coeur avec eux. Stéph était prête à endosser toutes les responsabilités pour qu'ils n'aient pas de souci. Sa loyauté était bien plus profonde et grande qu'elle ne l'avait elle même imaginé.

Comme chaque matin, la Garde surveilla les entrées provenant de Provence, souriant en les voyant arriver, croisant les doitgs pour ceux qui étaient encore sur les chemins. La jeunette n'avait jamais autant prié, aussi bien pour ceux qu'elle connaissait bien mais aussi pour tous ceux qu'elle ne connaissait pas personnellement mais dont elle savait l'existence.

Là, plantée ici à attendre, elle piétinait d'impatience de reprendre les routes, de reprendre le combat pour une cause qui lui semblait juste. Espérant ne plus jamais connaître la faim comme elle l'avait subi, seule elle n'y pouvait rien pour cela aussi qu'elle prenait son mal en patience!

Cette guerre avait déjà connu décès, mariages, fiançailles , naissances... Malheureusement elle risquait d'en voir d'autres... Mais elle ne serait pas présente pour la naissance de l'enfant de son amie Ladyphoenix de Sémur, qui lui avait annoncé l'événement imminent. Elle se demandait même si un jour elle reverrai Sémur.

Finalement, elle avait vu pas mal de comtés et duchés, elle commençait à se faire certaines idées sur chacun d'eux, mais peu importait car au final elle irait où sera son tendre. Mais pour cela il fallait que guerre se termine et elle savait comme tout à chacun que ça ne serait pas pour demain...

Son esprit errait à tout et n'importe quoi mais revenait toujours à Forcalquier où elle avait souffert et où se trouvait encore Arianrod et d'autres... et en Arles où tous les autres étaient... Stéphandra regarda une dernière fois pour ce jour en direction de la Provence puis retourna s'installer sous la tente de fortune qu'elle s'était arrangée non loin du verger.

A la lueur de sa bougie, elle se mit à répondre à quelques missives pour ensuite s'allonger et fermer les yeux se laissant à rêver à d'autres temps.

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Kahhlan
Et bien non … malgré ses efforts et pesteries en tout genres elle ne franchirait pas les portes d'Uzès cette nuit … bougre de malchance une roue de la carriole en vrac, et pas le moindre forgeron à cette heure tardive ….
Pour sure qu'elle grognait la cuivrée d'autant qu'elle avait fait ses salutations aux Périgourdins, ses recommandations également pour les jours avenirs, c'est qu'elle tenait à las retrouver en vie à son retour !
Salutations chaleureuses également à Caline qui repartait vers ses amis de coeur et salutations chaleureuses également pour Stephandra la brune qui piétinait d'impatience à retrouver les siens.

Elle avait apprécié cette journée, hors des combats et même si la tension était de mise pour beaucoup, le calme de la ville et les tavernes emplies de bavardages presque grivois lui paraissaient un havre de paix …

Journée de repos donc et se ressourcer pour mieux retourner.
Cette cuivrée avait retrouvé toute sa force et la naissance de ce fils n'était pas anodine à cet état de fait.
La Vie nouvelle appelait à la vie et à l'envie et dieu qu'il était bon de se sentir vivante dans ses chairs.

Rien ne l'arrêtait désormais, du gouffre comme le lui avait expliqué un soir en taverne Alcy … de ce noir et de ces douleurs elle s'en sortirait grandie et plus forte … Si à l'époque, elle en doutait, elle se rendait compte à ce jour que la Rouquine Carmin ne s'était pas trompée.
Une chose lui tenait à coeur, la revoir elle aussi et lui présenter son filleul, pouvoir parler de tout et de rien, parler du petit bout qu'elle portait précieusement elle aussi.
Elle aimait cette femme sans s'en expliquer réellement les raisons, elle l'avait crainte lors de leur première rencontre, sans non plus s'en expliquer le pourquoi du comment … Faut dire qu'on lui avait parlé d'elle avec tant de fougue et de respect, qu'elle avait surement craint de ne pas être à la hauteur d'un tête à tête …
les jours passant et passés en Limousin Berry furent l'occasion de se faire son propre jugement et elle avait pu constater la force et l'énergie dégagée par cette femme à la tête de son comté …
La volonté d'aller au bout de ses convictions, la volonté d'affirmer ses choix dans sa vie personnelle.
Allier le tout et combattre … combattre et réussir …
Oups ...la Périgourdine pour une rare fois s'était trouvé confrontée à ce sentiment d'admiration … sans doute pour ça qu'elle arrivait si mal à s'exprimer …
Le temps passant, les événements passants et aidant, quelques missives et entrevues, la cuivrée ne ressentait plus cette gêne vis à vis de cette Carmine , et si c'était la Comtesse qu'elle admirait, là c'était la femme qu'elle souhaitait découvrir et le temps était venu.

L'aube se lève sur Uzès, pas de chambre cette fois … les premiers rayons du jour traversaient la toile de sa tente … un regard sur la panier au contenu précieux et un sourire béat … Cet ange dormait du sommeil du juste et elle se plaisait à en écouter la douce respiration …
sortir et se diriger vers le ruisseau … un regard de défi … sourire en se dévêtant et s'y plonger en frissonnant …. brrrrrrr ça la surprenait toujours autant … ce contact de l'eau fraiche voir glacée qui la faisait trembler sans qu'elle ne puisse rien faire … alors vite se frotter énergiquement en claquant des dents … se rincer et courir vers son linge sec pour s'y envelopper, heureuse encore une fois d'avoir nargué les murmures de l'eau vive.

Elle bénéficie donc d'une autre journée récréative et c'est sereine qu'elle retrouve son petit loup, le porter et le voir escalader vif et impatient le mont sur lequel il accroche ses lèvres pour son premier repas du jour … Instant magique entre eux, les reliant encore et renforçant leur besoin mutuel de présence et d'amour...
Dame Olympe avait préparé l'eau pour la tisane et le repas … l'eau pour le bain de Elouen et c'est toujours aussi reconnaissante qu'elle la remerciait en songeant qu'elle aura plus tard bien du mal à se séparer de cette perle.

Promenade digestive pour tous et elle raccompagnait son fils et dame Olympe au campement de fortune. Elle les quittait pour profiter des offres du marché et faire quelques transactions si l'occasion se présentait.
Marchant d'un pas léger ses pensées s'envolèrent vers Lui … plus de nouvelles mais la certitude qu'il vivait. Un poids en moins à gérer, son fils n'était pas orphelin. Qu'il soit heureux où qu'il se trouve, c'est tout ce qu'elle lui souhaitait, son bonheur à elle se trouvait désormais enveloppé dans son coeur et portait le nom de Elouen. Le reste lui semblait si loin et si indéniablement inaccessible pour ses propres exigences.
Secouant la tête, elle revenait au temps présent.
Avoir revu son ami, son frère presque, celui qu'elle appelait tonton ne sachant pas très bien qu'elle autre marque affective lui donner … avoir revu Piero en ces murs, l'entendre lui dire qu'il était venu pour elle et qu'elle le lâchait lui avait mis un coup au moral , nan elle ne le lâchait pas , ils allaient eux reprendre le relai et elle reviendrait très vite combattre pour cette même cause. Peu importe la bannière, ils étaient tous là sur le même bateau !
Elle reviendrait plus forte encore … parce que ses amis et tout les gens du peuple souffrant de la faim comme de l'incompréhension de leur régnant à les traiter aussi bas que terre, méritaient qu'elle revienne pour être une main tendue parmi d'autres …. Au prix de mains tendues …. la paix arriverait bien à montrer le bout de son nez ...

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Stephandra
[21 avril...]

Un pas en avant,
Un pas en arrière,
Un pas sur le côté,
Un pas de l'autre côté....

Voilà la pseudo danse qu'effectuait la jovente depuis son arrivée en Languedoc, de quoi tourner bourrique... Sa tête n'en pouvait plus des indications qui changeaient constamment, pourtant elle tenait bon avec pour seul objectif: Arles!

La veille, ils avaient été à deux doigts de partir, comble de malchance, un souci de dernière minute concernant une personne de son équipe les avait retenu une nuit de plus.
Elle pestait contre cette chance qui tardait à arriver, contre cette pseudo danse qu'elle exécutait malgré elle, contre.... enfin bref elle pestait tout simplement seule dans son coin.

Mais y avait un bon côté à tout semblait il! Elle rencontra au hasard des rues une MA qui lui montra ses marchandises, des épées. Stéphandra pria St Al Lopass, elle l'aimait bien celui-là, maintes fois il l'avait tiré de mauvais pas. Grâce à lui, elle put obtenir ce cure dent qu'elle souhaitait tant et tant depuis une semaine.

Sa journée du 21 c'était déroulée pleines de surprises, pour une fois que des bonnes! Cela faisait bien longtemps que ça ne lui était pas arrivée semblable jour. Vous savez le genre de journée qu'on marque d'une pierre blanche, bah voilà celle là...

Le soir avant le départ, elle avait passée un petit moment en taverne pour préparer sa route, enfin préparer était un bien grand mot,cela fait des jours qu'elle y pensait.

Heure du départ, regroupement aux portes de la ville d'Uzés, elle grimpa sur son destrier, salua les autres équipes qui comme eux prenaient la route, vérifia que chaque membre de l'équipe était bien présents, prit un ami au passage qui se rendait au même endroit, et ils prirent la route lentement mais sûrement.


[22 avril...]

La nuit avait été pleine de rencontres et croisements mais calme, à l'aube ils arrivèrent aux portes de Nîmes. Ravie de se rapprocher ainsi de ses amis et de son amour, sa fatigue s'envolait doucement, s'est avec le sourire qu'elle se sépara des membres de l'équipes en leur donnant un lieu de rendez vous pour le soir.

Stéph laissa aussi son ami vaquer à ses occupations et s'enfonça dans les rues de Nîmes qu'elle connaissait déjà pour y être passée avec Arianrod et Julien il y avait déjà quelques semaines, quelques mois.
Au détour d'une ruelle, elle retrouva un chef d'équipe qui lui avait dit la veille
Stéph, on se retrouve à Nîmes mais tu verras j'y serai avant toi
C'était en souriant qu'elle lui avait répondu Logique vous êtes plus rapide et de penser amusée, "allez je vous laisserai prendre de l'avance."

Après quelques échanges verbaux, ils s'étaient séparé pour se retrouver le soir même afin de reprendre les chemins, en même temps.
La bernique se dirigea à la sortie de Nîmes, scruta l'horizon en direction d'Arles, le beau était de mise et si elle l'avait pu elle aurait chevauché au grand galop pour s'y rendre.
Mais sa monture avait aussi besoin de repos et de se rassasier.

Tout en balayant de ses azurs l'horizon, son esprit se mit à errer sur ces activités de la journée.
Ce soir, il lui faudrait dire au revoir à son ami en lui souhaitant qu'il retrouve la femme qu'il aimait. Elle savait qu'il aurait de la route à faire pour cela et ne pouvait que lui souhaiter que tout se déroule pour le mieux pour lui.
Demain si tout allait bien, elle retrouverait sa Taiseuse Normande Mitijo, son beau brun souriant Nothias, ses autres homologues de la Garde Royale, ses amis d'Helvétie et tous les autres dont la blonde Bretonne Caline.

Douce pensée pour Arian qui commençait à avoir envie de se battre pour se soigner, à ceux de Forcalquier encore en convalescence et tous les autres paumés blessés ailleurs en cette Provence.

Il lui fallait penser à remettre un pli à Armoria, doucement elle fouilla sa besace afin de vérifier qu'elle tiendrait sa promesse, et pria pour que laPrincesse soit en état de la revoir.

Le coeur léger, sourire aux lèvres,Steph caressa la crinière de son équidé, lui glissa quelques mots à l'oreille puis elle tira sur la droite les rênes d'Acamar, petit coup au flanc, retournant se perdre quelque part en Nîmes en attendant le soir avec impatience.

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Stephandra
Presque un mois de passé et la voilà de retour en Languedoc, le temps d’une semaine, où il n’y aurait que marches et démarches…Ce n’était guère un voyage de plaisance, mais malgré tout ça en avait le goût ! Cette fois, elle ne voyageait pas seule, elle ne faisait pas ce voyage pour elle-même mais pour l’homme qu’elle aimait. Ce n’était point pour le retrouver mais pour l’accompagner, les données étaient bien différentes, son état d’esprit l’était aussi. Pourtant la finalité de ce déplacement serait le même où tout du moins la destination finale.

La jovente chevauchait le cœur plus léger que la dernière fois, ses amies et amis étaient en sécurité, sa belle-sœur, son neveu et sa Taiseuse allaient bien et son amour était là à ses côtés et il allait lui faire découvrir des villes qu’elle ne connaissait pas encore.
Le peu qu’elle avait eut vu du Languedoc lui avait donné une impression étrange, même une amie de Nothias, croisée quelques soirs en Arles, lui avait dit que le Comté avait bien changé.

Pourtant la jovente savait qu’elle devrait probablement si faire à ce Comté, puisqu’il lui avait demandé de venir s’y installer. Aussi décida-t-elle de profiter de ces jours pour découvrir quelques villes et se faire sa propre opinion.

Le beau temps accompagnait leur escapade, ce qui rendait encore plus agréable ces moments passés ensemble, tous les deux, un peu comme si plus rien ni personne d’autre qu’eux existait ! Bien entendu ça ne serait que de courte durée, mais elle saurait en profiter ! Déjà elle laissait ses yeux et ses oreilles traîner et ce qu’elle entendait et voyait ne lui plaisait pas forcément.

D’un autre côté, elle voyait bien l’excitation de son Brun à l’idée de revoir ses amies et amis, elle pouvait fort bien le comprendre, vu qu’elle-même le serait sûrement le jour où elle retournerait en Bourgogne. Surtout qu’elle n’y était passée depuis début janvier et encore une seule et simple journée !
Elle souriait dès qu’il lui parlait d’une connaissance, intimement elle espérait bien revoir Arian, Maëlle, mais aussi Lady et son bébé qu’elle ne connaissait pas encore, aller se recueillir sur la tombe de Roche l’ami à qui elle n’avait pu dire au revoir comme elle l’aurait souhaité, pouvoir revoir son frère….Tant de raisons qui la faisaient penser à la Bourgogne et à la Normandie.

Pour le moment, c’est son aimé qui ressentait tout cela et elle aimait à le regarder ravi… Bien entendu cela allait les changer de la Provence. Mais ça leur ferait le plus grand bien aussi , se voir dans un autre contexte, échanger avec des personnes qu’elle ne connaissait pas encore. C’était malgré tout assez confiante qu’elle était à ses côtés, puis c’était pour lui qu’elle pensait à quitter ses amies et amis. Ils avaient déjà été séparés tous les deux pour des raisons indépendantes de leurs volontés et cela avait été assez difficile à vivre donc depuis elle ne s’imaginait pas vivre loin de lui.

Lors de ce périple elle serait probablement taiseuse, ce qui lui permettrait de bien étudier les lieux et percevoir ce qui serait perceptible. La voilà partie pour une douce errance en compagnie de son tendre…Une semaine pour se projeter dans un avenir qui lui semble encore un peu dans le brouillard.


édit pour raison orthographique

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Enored
Quelque part, en pleine campagne, une cavalière en recherche de solitude ... et une rencontre peut être ...

Ils étaient arrivés à Uzès au petit matin, il lui avait à nouveau fallu se justifier de sa lance, pourtant autorisée ... agacement difficilement masqué. Il fallait à la rouquine le moyen de se détendre. Aussi elle laissa ses compagnons se détendre à l'auberge où ils s'étaient arrêté, avait longuement brossé son cheval avant de lui imposer une chevauchée non moins longue.

Le besoin de s'évader, de faire le vide dans son esprit. A cheval donc, pour tenter de calmer l'agacement grandissant qu'elle pouvait ressentir. Rapidement sortie de la ville, l'Irlandaise laissa son cheval courir librement en pleine campagne.

Dans son esprit, défilement d'images ... arrivée en Provence sans aucun avenir mais un passé trop présent ... réception mondaine pas si mondaine ... cadeau inespéré ... ou plutôt auquel elle ne s'attendait pas ... ne se serait jamais attendue ... amitié aux liens renforcés ... et envie de vivre à nouveau ... une guerre ... une peur de le perdre ... et ... une envie folle d'aimer à nouveau ... au point de vouloir un enfant ...

Le vent qui fouette son visage, le galop du cheval, l'Irlandaise se sentait presque sur un navire, naviguer lui manquait. Esprit vidée, mais humeur à peine apaisée lorsque l'animal, épuisé, ralentit ... Elle tira sur les rennes et le fit s'arrêter.

D'une main, elle dégagea une mèche rebelle qui barrait son front, avant de la passer sur son visage. Regard circulaire dans la campagne avant de réaliser qu'elle ne savait plus vraiment où elle était. Léger sourire alors que sa main se pose sur son ventre ... ses doutes semblaient confirmés ... images de leurs derniers moments et sourire qui s'agrandit ...

C'est à cet instant qu'une image qui avait frappé ses yeux et frappa son esprit. Deux cavaliers arrivaient vers elle. Main qui se reporte sur les rennes, visage à nouveau impassible jusqu'à ce qu'elle reconnaisse la cavalière. Steph ... un doute ... affreux qui vint lui tordre les tripes bien sensibles ces derniers temps ... et si ... Armoria ... non pas ça ... décision prise, elle les attendrait ...

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Stephandra
[Chemins, voyage, rencontre....Surprise]

Cela faisait quelques heures qu'ils chevauchaient et ils avaient décidé de calmer l'allure pour épargner un peu leurs montures, la prochaine ville était encore éloignée et ils avaient croisés peu de monde jusqu'à présent.

Vent dans le dos, Stéphandra scrutait l'horizon malgré ses cheveux châtains qui volaient vers l'avant, non loin de là, une cavalière juchait sur sa monture aux abords du chemin, qui était ce? Que faisait elle icelieu perdue au milieu de presque nulle part?

La jovente plissa les yeux afin d'avoir l'impression de mieux distinguer la silhouette, une femme rousse.... Stéph machinallement se pencha un peu vers l'avant comme si elle serait plus prés et verrait mieux, n'importe nawak penserez vous!Bah vi on réfléchissait pas toujours à des sortes d'instincts de base inconscient.

Ses azurs fixés sur la cavalière, elle cru, elle cru reconnaître cette silhouette, son coeur fit un semblant de bond, elle tenta de se reprendre c'était pas possible ça ne pouvait pas être elle....


Eno?Eno...

Tss la route était elle longue au point d'avoir des mirages? Le sommeil lui tapait il sur la tête?
Elle se disait que c'était pas possible, pourtant intimement elle avait l'espoir que ce soit elle! Nothias la regarda d'un air interrogatif elle lui sourit et mit un petit coup sec sur les flancs d'Acamar elle voulait en avoir le coeur net!

Un peu plus vite, ils s'approchaient , rapidement elle se rendit compte que ses yeux ne lui faisaient pas défaut, à quelques mètres de la belle rousse ils ralentirent et à la Stéph de crier:


Eno... c'est bien toi?

Arrivée à sa hauteur, elle se sentit idiote de sa question et la regarda en souriant ravie de la revoir.

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Enored
Un arrêt des cavaliers puis ... Steph qui accélère pour se porter à sa hauteur en criant.

Eno... c'est bien toi?

Irlandaise se détendant un peu ... juste un peu grâce au sourire de la jeune femme qui lui faisait face.


Dia duit* Steph ! oui c'est bien moi ... en chair et en os et ... entière. Une tentative de sourire forcé. Et puis de but en blanc la question qui lui brule les lèvres. Ca fait plaisir de te voir mais ... je ... est ce que la Princesse va bien ?

Question posée, tripes nouées, gorge serrée ... coeur au bord des lèvres ... étrange comme le galop apaisait ses entrailles qui chaviraient ces derniers temps. Légère pâleur passagère et maitrise rapide de ce qu'elle ressentait. S'il était arrivé quelque chose à la Princesse, la jeune femme ne sourirait pas ainsi ... du moins elle l'espérait.

Excuse, ma question est brutale, mais pas de nouvelle et te voir ici ... je ne peux m'empêcher de m'inquiéter ...

* salutation irlandaise, qui peut être autant un' bonjour' qu'un 'bonsoir 'ou un 'salut'
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