[RP]Bal de clôture du GFF

Ascalion n'avait pas manqué la superbe affiche, en rentrant chez lui. Il s'arrêta non loin d'elle, l'oeil attiré.
Le titre, parfaitement lisible de là où il était, lui mit l'eau à la bouche. Il descendit de son cheval pour lire le reste.

Intéressant ! pensa-t-il. Plus qu'à trouver une cavalière...

Et il n'avait aucune idée de qui il allait inviter. Tant pis, s'il ne trouve pas (ou ne cherche pas), il ira seul, espérant trouver quelqu'un sur place.
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Le jour J était venu. Le comité des fêtes, réuni en nombre pour préparer la suite et fin des réjouissances dans la grande salle des bals de Bruges, avait concocté un bal des plus surprenants. Hommes, femmes (et éventuellement enfants) étaient priés de se déguiser pour l'occasion. Et, bien entendu, Krystel avait son costume prêt à être enfilé. Son cavalier allait-elle la reconnaître ?

C'est avec une joie non contenue qu'elle avait aidé à l'agencement des tonneaux de bière, des victuailles et des ménestrels. D'ailleurs, ceux-ci avaient sorti leurs instruments de musique et de jonglerie, et commençaient quelques démonstrations impressionnantes.



Sur une musique qui était en réalité une danse, un jongleur essayait une passe avec rien moins que cinq balles ! A la fin de la démonstration, Krystel ne put s'empêcher d'applaudir la performance. Elle souhaita de tout son coeur que la chose plût aux flamands, qui n'allaient sans doute pas tarder à arriver.



Pas tarder, pas tarder... Krystel se frappa le front, voyant tout le monde s'agiter. Il était plus que temps d'aller se déguiser !! Elle fila dans un recoin de la salle, derrière une tenture, afin de se changer en paix.
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De l'extérieur elle entend les musiciens jouer, elle espère qu'il y aura beaucoup de monde, elle a envie de s'amuser.
Elle porte une robe rouge en velours, dans son dos elle a cousu des ailes rouges en forme d'aile de papillon et devant ses yeux elle a mis un masque pour ne pas qu'on la reconnaisse...



Après avoir poussé la grande porte Joie salut les quelques personnes présentent dans la grande salle… Soit elle est trop en avance, soit les flamands n'aiment pas s'amuser, il y a très peu de monde.
Elle a envie de rire en voyant un homme déguisé en femme, elle ne le reconnaît pas derrière son masque... Un homme est déguisé en mendiant et une jolie demoiselle ressemble à un ange.

Il y a de quoi boire et manger, elle se remplit une grande chope de blanche de Bruges prend une cuisse de poulet, s'assoit à coté des musiciens et regarde les jongleurs...
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déguisement pour le bal masqué

La jeune femme au teint de porcelaine, rendu encore plus blanc pour l'occasion avait regardé les différentes personnes entrer, les unes après les autres. Elle qui semblait être en retard, au final elle fut un peu plus en avance, ou un peu moins en retard, que les autres convives. Elle se leva dans un froissement de jupons, pour aller faire le tour de la salle.

Une femme avait une tenue aussi rouge que Saphira était blanche... Les traits de la jeune femmes n'étaient pas inconnus à Saphira mais ne l'ayant vue qu'une ou deux fois elle fut incapable de mettre un nom sur ce visage. Au loin, un arbre bougeait. Un arbre??? Elle l'observa à deux reprises et sourit, amusée, étrange idée pour un déguisement, ingénieuse idée plutôt...

Et puis elle aperçut... Une domestique. Au loin Saphira cru que cette femme était là pour s'assurer de la propreté de le salle et pour ravitailler le buffet, si il y avait besoin. Mais Finalement... Elle remarqua que cette domestique avait des épaules fort larges. Intriguée, elle s'approcha un peu plus... Lorsque la-dite domestique se retourna elle du retenir un rire, puis fit un clin d'oeil au jeune homme, suivit d'un grand sourire l'air de lui dire : "je vous ai reconnu" , peu de temps auparavant elle l'avait croisé en taverne.Elle s'approcha de lui et lui chuchotta:

-Amusant déguisement, Slystaline. Passez une bonne soirée!

Elle continua ensuite sa route, sur les quelques convives elle n'en avait reconnu qu'un... Il était temps que d'autres arrivent afin qu'elle puisse continuer le jeu.

Le Porte-Parole avait réservé quelques heures ce jour pour participer au bal costumé clôturant les festivités des GFF.

Après avoir placardé sur la place publique de Bruges les dernières nouvelles comtales, il retourna brièvement au Castel afin de reprendre quelques effets personnels. Il regagna sa demeure brugeoise, et s'y changea en vitesse afin de ne pas arriver en retard.

Il sortit, satisfait de la tenue choisie. Sa Blanche lui avait dit qu'elle était vêtue d'une tenue venant des ateliers d'Artevelde. Pour sûr et sans aucun doute possible, la tenue allait rivaliser de génie, de beauté et d'élégance avec les tenues des plus hautes personnes présentes.

Il arriva en compagnie de Blanche. Il avait vu juste : la tenue de Blanche était tout simplement somptueuse.

Ils allèrent saluer Sly, qui portait la tenue qui était originalement destinée au Conseiller. Mais nulle jalousie, à vrai dire il était soulagé d'avoir évité le scandale du ridicule de la situation.

Il se pencha vers son ami à la suite de sa tendre, et se moqua en riant discrètement :

Voulez-vous m'accorder la première danse, mademoiselle ?
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Pas encore éméché mais déjà un peu imbibé, Sly salue les différentes personnes et se fait un devoir le devoir de trinquer avec chacune d'entre elle. L'ambiance est bonne. Il décline d'un sourire l'invitation de Julien. Ca ferait encore jaser de voir les PAFiens javaner entre hommes. Et quand ça jase, la java sans va, de l'orage dans l'air, de l'eau dans le gaz, quand ça jase sur la java, d'aucun le sait.

Il est content d'être habillé court car il a chaud. Il sent une certaine moiteur l'envahir, étonnante pour un soir de printemps.


Il surprend le regard plein de sympathie et de cordialité du vieil Auguste. Il ne le connait que de nom. D'âge canonique c'était l'ainé de tout Tournai. Sans doute le seul de la ville qui a vu des Toffies avoir encore du lait derrière les oreilles.
Il le sait podagre, et y pense à chaque fois que son foie le travaille. Une véritable réclame pour la bonne alimentation et la consommation d'eau ferrugineuse l'Auguste.

Il prend une voix de fausset pour être raccord à sa tenue et s'adresse à lui.

- Bien le bonsoir Sir, vous êtes l'arbre le plus vénérable et le plus imposant de tout le Comté. Je vous propose un verre ?

Mission impossible


La mission… ben oui car au final s’en avait été une :

1 ; Arriver à entrer au château sans éveiller les soupçons.
2 : trouver un coin discret mais optimal pour voir sans être vues (et suffisamment grand pour nous contenir toutes deux et nous permettre de nous y changer).
3 : se faire enfermer là la veille du bal.
4 : pas y mourir de faim ou de soif.
5 : faire taire nos appréhensions quand a la réaction du clergé au vu du choix de nos costumes.
… … … 6 : que faire en attendant l’instant T… ?

Bon pour le 1 pas trop de problèmes : deux minois avenants, une démarche un brin féline, un sourire des plus charmeurs et surtout ne pas oublier l’essentiel : l’œillade ensorceleuse qui accompagne le grand « bonjour » aux gardes de faction.

Le coin discret une fois entrées ne fut pas non plus un écueil insurmontable : tout château digne de ce nom possède en nombre tapisseries et recoins discrets. Certes la déveine aurait été de s’y faire surprendre par des amants en quête de discrétion mais fort heureusement … bref elles eurent de la chance faut bien dire ce qui est.

Observer bien planquée le ballet des pages menés d’une main de fer par Krystel fut des plus réjouissant et occupa nos deux clandestines une partie du jour. Ça et l’art de chiper des victuailles aux gens de bouche sans qu’ils s’en rendent compte. Faudra p’être qu’elles aillent après coup voir le maître queue pour lui expliquer que non il n’y a pas de fantôme glouton dans sa cuisine, pas plus que de gâte sauce affamé et qu’le pauvre hère qu’il a battu n’avait peut-être pas complètement mérité ses coups de verge.

Tient… les violes s’accordent et les premiers bruits annonciateurs des réjouissances se firent entendre.

Enfer : T’es prête ?

Damnation : Non j’emmêle avec la perruque… Pff la barbe ce truc !! T’es sure que c’est VRAIMENT indispensable ?

OUI !! Je t’ai déjà dit et je te répète qu’un évêque roux ça le fait pas !

Gmmbl… et j’parie que t’as fait exprès de la choisir qui pique en plus…

Oh ça va hein ! J’en aurait bien fait une avec des fils de soie mais dans la précipitation pas eu l’temps… pis si t’es pas contente t’avais qu’à la faire…

-Se retourne- Mais qu’est-ce que tu fabriques ?

Ben quoi j’vais pas la laisser filasse tout d’même… j’fais un chignon pardi !

Pff… la pépette j’vous jure…

Dis tu peux parler hein… qui a écumé tous les joaillers de Flandres et d’Artois pour trouver LA bague exactement de la teinte de sa robe ? Hein qui ? Puis si un évêque peut pas être roux il peut pas non plus sortir échevelé d’abord. Un chignon s’impose j’te dis c’est pas négociable.

Bon bon j’ai rien dis… tournes toi va que j’t’arrange tout ça t’as des mèches –‘fin si on peut appeler ça des mèches- qui s’échappent dans tous les sens.

- UN BON QUART D’HEURE PLUS TARD, DEPUIS LEUR OBSERVATOIRE-



On y va ?

Pas assez d’monde… et surtout trop de jupons et pas assez de braies à mon goût…

T’es sûre au moins que c’est un bal mixte ? Et pas le bal des débutantes ? Parce que sinon on s’est trompé sur la teinte c’est brun bonnes sœurs qu’on aurait dû choisir… Damnation ! Heu... où ais je mis mon livre des vertus ?

Parce que tu crois vraiment qu’on va en avoir besoin ce soir toi ? Non mais tu nous as regardées un peu ? Tu crois vraiment qu’on inspire la vertu … Au pire tu auras qu’a baragouiner deux ou trois trucs en latin et ça fera illusion.

Ben j’croyais que ça faisait partie des accessoires… tu m’diras après la crosse j’suis plus à ça près… puis qui sait c’est et ça reste un argument des plus… percutant au cas où un messire me manquerait de respect ou serait en passe de me reconnaître non ? Quant au latin j’parle que le latin de cuisine alors…

-La tire par la manche et manque de lui faire lâcher la crosse- En parlant de latin… et d’vertu tu crois qu’il sera là ?

Qui ?

Ben Thibaud pardi !! Qui veux-tu ? Dis un curé, un vrai je veux dire, ça a le droit de venir au bal ? Sure qu’il est un super danseur en plus… -recule d’un pas et tourne sur elle-même- dans cette tenue il pourra pas me résister hein ?

T’es plus brûlante que les feux de l’enfer… alors pour quelqu’un qui rêve de bûchers c’est plus qu’il n’en faut. Mais t’enflamme pas trop vite la belle, je sais pas s’il viendra et au pire, ou au mieux comme tu veux, même s’il vient c’est pas ce soir que tu verras la doublure de sa soutane car il risque fort d’être déguisé aussi.

Nooooooooon tu crois que la soubrette là-bas qui s’fait draguer par l’arbre c’est lui ?

-se penche un peu- j’vois pas bien d’là où je suis mais j’crois pas. En plus l’arbre n’est même pas un pommier alors… Pis j’vois mal ton curé s’grimer en femme, on en a brûlé pour moins qu’ça ; Mais j’vais quand même ouvrir l’œil.

Attention planques toi ! –la tire par le bras- on va finir par se faire repérer trop tôt et couper tout l’effet de notre entrée en scène.

"Non di diou qu'elle est coquine !"
L'Auguste glousse un peu se laissant volontiers servir un verre de vin cuit.
Et en plus elle a du goût en matière de boisson. C'est sa préférée. Comment a t'elle deviné ?
Vraiment, il n'en attendait pas tant en venant ici.
Sourire jusqu'aux oreilles, il la reluque et puis claque la langue d'un air satisfait.
Elle n'est pas farouche. Il a bon espoir de conclure l'affaire ce soir même.
Comment on fait encore ? Auguste cherche dans ses souvenirs. Il a été marié 40 ans avec Marissa... C'est dire si çà r'monte. Enfin, il avait bien été voir les damoiselles du bordel entre temps, mais avec elles, point besoin de prélimaires amoureux.
Il plante ses deux yeux bleus globuleux dans ceux de la damoiselle.

Alors, comme chà, vous j'aimez dancher damoijelle... Ch'uis plus bien fringuant mais ch'peux encore lever la jambe.
J'ne d'mande qu'à vous faire la démonchastrachion.

Puis il s'approche un peu de son oreille et lui chuchote :

Tout de chuite et plus tard...

Sly lui avait demandé de l'accompagner à ce bal. Son amie Moon lui en avait parlé. Mais la timidité de Zélie la faisait toujours reculer ou hésiter à participer à ce genre d'évenements. Qui plus est il fallait se costumer.
Puis l'envie de surprendre son époux grandit peu à peu dans son esprit. Elle mit du temps à trouver une idée et à confectionner un costume bien que celui qu'elle choisit ne lui demanda pas beaucoup de tissu.
Elle entra doucement salua les personnes présentes, reconnut de loin son époux, admira en riant son déguisement, mais, toujours par timidité garda son mantel qui cachait le sien.

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Elle attendit dans un coin que Sly vint la rejoindre
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Les deux tourtereaux arrivèrent enfin à la salle de bal. Krystel s’étant donné du mal afin de tout finaliser, la donzelle réalisa que la soirée s’annonçait des plus merveilleuses.

Elle ne put s’empêcher de remarquer la jolie blonde élancer qui discutait avec d’autres personnes.

Regarde mon amour, elle est splendide ne trouve tu pas, sans savoir qui elle était

Avançant de quelques pas, elle reconnu Moon, qui malgré son déguisement, n’était pas très difficile à reconnaitre. A voir la taille de son ventre, celle ci fut facilement repérable.

Les évènements des jours précédents les avaient pratiquement détruits mais ce bal leur donnerait l’occasion de s’évader un peu.




Du coup, elle se mit à rire

Qu’est ce que tu fais? Tu veux bien enlever ta main de là! celui-ci ayant glissé sa mais dans son entre jambe.

Petit vicieux, y’a plein de gens. Tu pourrais attendre que nous soyons de retour à la maison

Il ce mit à rire

Hum..! Tu aime ca avoue, en lui tapant un clin d’œil le sourire fendu jusqu’aux oreilles

Oui mais quand même. Allons saluer les gens et prenons nous quelques choses à boire. J’ai envie de danser jusqu’à ne plus sentir mes jambes.

Zélie ? C'est toi ?

Zélie se retourne, observe la Dame qui se tient devant elle et sourit.
Bien sûr la voix lui était familière mais dés qu'elle apreçut la silhouette elle n'eut plus aucun doute... Moon
Mai Zélie décida de jouer le jeux.

Bonjour Dame ... Zélie vous dites ? hum ... je crois l'avoir déja rencontrée. Mais je ne l'ai pas vue depuis mon arrivée ici ... Par contre j'ai rencontré son époux. Bel homme je dois dire. Je crois que je vais profiter de l'absence de son épouse pour essayer de le séduire. Croyez vous que je puisse espérer ? D'autant que ce vieux Monsieur là bas à l'air de s'y interesser de très près ...

Zélie éclate de rires

Comment vas tu Moon ? J'admire ton courage ! Assister à un bal dans ton état .... Dis moi crois tu qu'il va le lacher mon époux ce vieil homme ? Il ne sait donc pas aperçu que cette soubrette avait du poil aux jambes ??? J'ai hâte que Sly vienne me rejoindre et qu'il me fasse danser ...
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Zélie se laisse entraîner par Moon et c'est bras dessus, bras dessous quelles arrivent toutes les deux auprès du couple Auguste/Sly.
Zélie s'amuse à constater l'embarras de son époux, cette si jolie soubrette dont ce vieux monsieur vient de tomber sous le charme.
Zélie hésite, elle a bien envie de ne pas intervenir et de voir comment l'homme qu'elle aime va se tirer des griffes de cet ardent dragueur.

Bonsoir Messsire, bonsoir Damoiselle. Vous avez une jupe qui vous sied à ravir. C'est votre épouse Messire ? Elle est charmante et je comprend que vous puissiez vouloir la garder aussi près de vous.

Zélie s'amusait beaucoup de la situation mais n'osait croiser le regard de son mari, devinant le courroux qu'il devait lui transmettre à travers lui.
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Sly regarde son épouse. Papillon féérique, elle envoie du bois prêt d'Auguste l'arbre. Il reconnait immédiatement Moon et se mord l'intérieur des lèvres pour ne pas la rejoindre dans le fou rire.

Sa première idée est de lâcher le sympathique Auguste pour entrainer son épouse dans une danse langoureuse mais il ne sait comment se dépêtrer de cette situation sans froisser l'ancien.
L'Auguste est si bon acteur, si sympathique. Il est toujours dans le rôle du type qui s'adresse à une demoiselle. Un léger doute envahi Staline... Non. Ses épaules sont carrées, ses jambes musclées et poilues, la confusion est impossible. Auguste est dans le jeu pas dans la drague. Et bien jouons!

Voix de fausset cabotinant:
Auguste laissez moi vous présenter Papillonna de Lumière et Moumou la Louve. D'excellentes amies avec qui nous partageons tout.
Mais vraiment nous partageons tout tout le temps!

Quelle situation ! C'est à pleurer de rire.
Ishtar tente cependant de reprendre un certain sérieux, histoire de ne pas casser l'histoire qui se met en place. Elle est curieuse de voir comment cela va se terminer.
A plusieurs reprises, elle se retourne pour laisser s'échapper le trop-plein de rires.
Si ses amis comprennent, Auguste doit ou la prendre pour une folle, ou croire qu'elle est complètement ivre...

Une femme passe près d'elle dans une tenue exotique absolument splendide. Impressionnée par la beauté du déguisement, Ishtar le contemple puis observe la coiffure avec curiosité. Comme c'est joli ! Mais... Ce noir... Ces cheveux d'un noir de jais... Aucune femme de peut avoir d'aussi beaux cheveux que...

Marraine ?

Ishtar pose sa main sur son bras.

C'est toi ?

Elle se retourne et sourit ravie que sa filleule l'ai reconnue. Elle remettait sans cesse son kimono en place qui ne cessait de glisser dangereusement sur son épaule gauche. Non pas qu'elle soit nue en dessous mais elle n'aurait pas voulu choquer les bonnes mœurs sachant pertinemment que le voilage en dessous était quelque peu transparent.

C'est bien moi ! Comment me trouves tu ?

Elle lui pose la question tout en tournant sur elle même pour lui faire admirer son costume sur toutes les coutures.

Elle la regarde tendrement, si fragile et si gentille à la fois.

Je te remercie. Tu es magnifique toi aussi !
Théo n'est pas encore arrivé, j'espère qu'il ne tardera plus. Quand à Ica tu sais bien qu'il est occupé et il va arriver un peu plus tard ne t'en fais pas. Mais je me demande moi aussi en quoi ils peuvent être déguisés.

Elle remonte encore une fois le kimono. Décidément, la prochaine fois qu'elle confectionne quelque chose elle fera attention à la manière de le porter. Elle risquait l'indécence.
Elle était impatiente de connaître les résultats également.

J'espère moi aussi que Tournai sera en bonne position.

Elle scrutait la salle, cherchant, essayant de reconnaître les gens qui passaient. Les masques n'aidaient en rien. Leurs promis respectifs seraient-ils dans les temps ?

Déguisée, Krystel ? Non point. Elle avait revêtu une robe rouge, de la même couleur que la fleur de soie rouge que son cavalier lui avait fait envoyé et qu'elle avait accroché à ses cheveux bruns. Un masque à la main, elle entra dans la salle en soulevant les tentures (derrière lesquelles elle s'était cachée pour se changer), et parcourut des yeux la foule. Elle cherchait un vieux boiteux... C'était du moins, la description qu'on faisait généralement de l'individu.

Croisant ici et là des plumes, des dames et des couleurs chatoyantes, Krystel avança prudemment, le nez au vent, guettant le moindre signe de son cavalier. Enfin, elle l'aperçut, occupé près des victuailles. Elle s'en approcha et le salua en souriant :

Le bonsoir, Sire Phillau. J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.
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L'homme entra et scruta la salle. Il était déguisé en chevalier, tels qu'on en faisait il y a quelque siècles.



Il cherchait la femme qu'il avait invitée par jeu, mais ne la trouva pas.
"Elle n'est pas encore arrivée", se dit-il.

À la place de la dame, le chevalier aperçut plusieurs de ses amis. Il passa donc devant la dame enceinte et la chatouilla discrètement. Elle le reconnaitrait pour sûr.

Il passa devant Fleur-De-Printemps sans la reconnaitre, et fila vers la soubrette, l'appelant "mon coco".
Il le reconnaitrait, c'était certain.

Le chevalier alla ensuite s'assoir : L'armure était lourde, et il fallait qu'il s'économise s'il voulait danser toute la nuit.

Non di diou ! La voix peu avenante de la damoiselle s'est soudain transformée en une grave voix d'homme. Auguste, qui était à deux doigts de poser une main baladeuse sur la cuisse de la soubrette en tombe à la renverse.

Quoi ?! Chly Chtaline ? Ch'est'y pas un blond de Tournai chà ? Chelui qu'à époujailler la ptite Jélie ?

Il pose son regard sur Zélie.

Vous... vous j'êtes... vous j'êtes la ptite Jélie ?! Vous j'êtes pas Papillonna ?

D'un coup, il comprend tout et il tombe de haut le vieil Auguste. Tous ses espoirs pour cette nuit s'envolent. Il reluque mieux Sly la soubrette. Oui, il était mirot. Quoi de plus normal à son âge ?

Echpèche de petit chacripan ! Echpèche de petit dévergondé !

Un coup de canne dans les guiboles de Sly. Ca lui apprendra tiens ! Auguste se lève, passablement énervé. Faut comprendre. De trois il passe à zéro. Et en plus, sa virilité vient d'en prendre un sacré coup. Un homme ! Il vient de faire du gringue à un homme !
Il s'éloigne boitillant, titubant. Le vin a fait son oeuvre. Après çà, il va lui falloir plonger ses yeux dans un certain nombre de décolletés.

Che m'introduirais tout cheul effronté ! Penchez pas que chuis incapable !

Tiens... le papillon rouge là-bas... Faut tout recommencer. Dans l'état où il est, c'est pas gagné.

Bras-dessus, bras-dessous, Ishtar et Fleur de printemps déambulent parmi la foule.
Soudain, un chevalier tout en armure la chatouille. Tiens tiens ! Un chevalier chatouilleur...
Moonflower sourit.

Paul !

Elle a parlé un peu fort, mince... Elle met vite sa main sur sa bouche puis parle plus doucement.

Paul ! Dis-donc ! Je ne t'aurais jamais reconnu. Heureusement que tu n'as pas perdu cette manie de chatouiller. Là, t'es grillé.

Elle part dans un grand éclat de rire puis cherche un endroit libre à l'endroit de la joue pour lui faire un bisou. Brr... L'acier du casque est froid. Sly et Zélie arrivent eux-aussi. Apparemment, ils 'ont réussi à s'en sortir sans grands dommages corporels.
Toujours pas de Théo ni d'Ica en vue. Pas possible çà... Ils se planquent ou quoi ?

Au fait Paul, tu es venu seul ?

Paul sourit sous son masque. Il était repéré, mais c'était ce qu'il voulait. Il parlait à voix basse.
Moony, moins fort!, lui souffla-t-il.

L'ours lui posa ensuite une autre question , à laquelle il répondit.
Je suis venu seul, mais j'attends quelqu'un... Je ne sais même pas en quoi elle sera déguisée!, lui lâcha-t-il dans un petit rire.
Il se rapprocha ensuite de son oreille et lui révéla l'identité de sa cavalière.

Il se tourna ensuite vers son beau-frère, qu'il toisa.
Hey, Sly... Drôle de déguisement! Ça va, merci, et oui, back in town!, lui répondit Paul, ne sachant pas pourquoi il avait prononcé ses derniers mots en Anglois...
Quelque chose d'un autre monde, peut-être...


Il vit ensuite sa soeur, Zélie, s'approcher et taper sur son casque, ce qui le fit tomber à terre et arracher violemment son casque, découvrant sa tête.
Il manqua de lui crier dessus que le casque résonnait et qu'elle avait failli le rendre sourd, mais se calma et lui expliqua calmement comment un petit coup dans un dôme de métal peut provoquer un énorme bruit. Il bisa alors sa soeur et remit son casque.

Dis donc, Sly... Ton déguisement est assez... Étrange... Tu n'as pas peur de te faire agresser par des hommes?

Philibert vit arriver sa cavalière vers lui, lui le seigneur vêtu en bouseux allait être le cavalier d'une jeune demoiselle qui portait dans les cheveux la rose qu'il avait fait porter pour elle. Quelle misère !
Lui qui espérait pouvoir jouer de son rôle d'un soir pour chercher partout sa belle en s'infiltrant dans les discussions, voilà qu'il allait devoir se changer afin de ne pas faire tache auprès d'une si jolie jeune femme.

Posant sa choppe à peine entamée, Philibert se redressa avec un léger rictus. Le penchant négatif de l'accentuation d'un boitillement est qu'une fois revenu à une marche normale, la douleur n'en est que plus vive, et c'est ce qu'il arrivait en ce moment.

Serrant les lèvres un instant pour ne pas lâcher de léger râle alors qu'il se redressait, Philibert se retourna vers sa cavalière. Elle était magnifique toute de rouge vêtue, de la robe à la rose dans ses cheveux bruns ce qui faisait d'elle un point de lumière au milieu de la salle.

Vous êtes charmante ce soir. Contemplant rapidement la demoiselle, le seigneur continua. Me laisseriez-vous me changer ? J'ai peur de dénoter à vos côtés accoutrés ainsi.[/i]
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Une dame à l'allure asiatique arriva à son tour près du buffet, à son regard, elle semblait avoir reconnu l'ange... Saphira elle, était encore incapable de mettre un nom sur ce visage, d'autant plus que cette personne était costumée. Elle se contenta de lui sourire, lorsque la femme se mit à lui parler, ce qui faisait plutôt plaisir à l'ange qui n'avait pas beaucoup discuté lors de cette soirée.

-Bonsoir ! Belle fête n'est ce pas ?

Saphira lui répondit en souriant:


Bonsoir Dame, très belle fête c'est vrai... Bien qu'arrivée ici depuis seulement quelques mois, j'ai encore un peu de difficulté à mettre des noms sur certains visages... Votre costume est magnifique... C'est probablement de la soie de très haute qualité...

Elle grignota un autre petit bout de fromage, admirant l'étoffe..

Papillon rouge en vue près des fûts. Pas de cavalier ! Haha !!

Le chancelant Auguste s'approche de Joie.

Bonchour (hips), Dame Papillon (hips). Z'êtes très jen beauté che choir. (hips).
Vous chervirez à boire un vieil arbre ? Faut bien l'arroser un peu. Ch'qui fait chaud ichi !

La jeune femme couverte de soie se pencha vers Saphira, lorsqu'elle lui chuchota son nom suivi d'un clin d'oeil, Saphira sourit en direction de la jeune femme... mais bien sur!


Oh vous savez en dessous c'est juste de la toile et la soie, hé bien, c'est une vieille connaissance qui me l'avait rapporté une fois d'un de ces nombreux voyage. Je ne savais pas vraiment quoi en faire. Et puis en lisant quelques livres sur les marchands de la route de la soie hé bien l'idée m'ait venue de ressembler à ces asiatiques. Je ne sais même pas si ça ressemble à la réalité... Mais j'ai fait mon possible.

Elle admira encore une fois l'étoffe.

-En tous cas, cette soie vous va à ravir, ma mère qui était tisserande aurait été impressionnée devant ce beau tissu...

Par contre, il semblait mal ajusté... Elle lui proposerait de reprendre un peu la manche, à l'occasion, lorsqu'elle se sera entrainée un peu plus sur des tissus de ce genre...

Votre costume est très joli également. j'ai failli moi même venir en ange. Comme mon promis m'appelle toujours son ange ça aurait été un clin d'oeil mais je ne savais pas comment faire les ailes

Saphira lui sourit, elles parlaient chiffons(enfin, jolis, les chiffons^^) vraies conversation de femmes...

Hé bien, moi j'ai essayé de me faire un costume avec ce que j'ai pu... et il m'a suffi de coudre un peu ce châle de dentelle pour faire des ailes... Le plus dur à été de trouver un tissu d'une couleur correcte pour faire l'auréole.

elle arriva dans la grande salle de bal,un peu tendue il faut dire ...et oui c'étais son premier bal....
de plus seule sans cavalier ,,cela n'était pas bien grave ,sa ne l'empécherais pas de s'amuser ,

aprés tout ce mal qu'elle c'était donner pour trouver une tenue , elle n'allait pas reculer ,...
elle pénetra dans la grande salle ,
r'ajusta son masque sur son visage ...
salua les personnes sur son passage ,alla vers un tonneau ce servir une bierre ,
regardant autour d'elle , toute ses personnes cacher derriere leurs masque , etaient joyeuses
la musique battait son plein , il y avais des jongleurs , le buffet etait copieu ,
rien ne manquais ..
y' avais rien a dire Krystel avais l'art et la maniére de recevoir ...

Elle lui sourit.
"Hé hé ! Les j'affaires reprennent !".
Il s'en frotterait même les mains si çà n'était pas impoli et surtout, si la splendide femme en rouge ne lui tendait pas une chope appétissante.
Il sourit largement montrant ses quelques dents encore vaillantes.

Au fur et à mesure que son cerveau analyse sa phrase, son sourire s'efface. S'il avait des fleurs, elle le butinerait...?!
Or, il n'a pas de fleurs.
Il faut trouver une solution. Il se triture les méninges.
"La p'tite Jélie !"

Permettez Damoijelle, che reviens.

S'appuyant sur sa canne, le plus discrètement possible, il se dirige vers Zéliejeanne et, furtivement, lui pique une des fleurs qu'elle a dans les cheveux. Avec çà, le papillon rouge ne pourra plus résister.