Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Louanne devient seigneur de Montaut / Bal à Biron

Benduguesclin
BenDuguesclin fit placarder dan stous les coin du Comté l'annonce suivante :


Citation:

BenDuguesclin, Vicomte de Biron vous invite

-à la remise de fief qui verra Louanne devenir Seigneur de Montaut
Cette cérémonie orchestré par Auvergne aura lieu dans la chapelle héraldique.

-au grand bal qui sera organisé en le chateau de Biron pour célébrer ce grand jour

Faict à Biron, le 31 mars 1458



_________________
Benduguesclin
Biron, 2 avril 1458


Martin, tout doit être prêt à notre retour hein ?

-Ne vous inquiétez maître, tout le monde est à pied d'oeuvre...

Tu surveilleras les musiciens et les troubadours hein ? Qu'ils ne boivent pas avant de jouer... Tout doit être parfait !

-J'y veillerai maître, ne vous inquiétez-pas. Ce bal est aussi très important pour les gens de Biron Messire.

Ah bon, pourquoi ?

-Tout d'abord nous apprécions beaucoup Dame Louanne, qui a surveillé plusieurs fois votre domaine en vos absences...

Et ?

-Et... enfin... il y aura du beau monde... et ce serait l'occasion...euh...

-Et bien parle ! que t'arrive-t-il ? Tu deviens rouge comme une pivoine comme lorsque Mahaut t'avait serré contre elle l'été dernier lors du concours d'octroi de fief.

A cet évocation, l'homme à tout faire de BenDuguesclin rougit de plus belle.

-Et bien peut-être pourrez-vous rencontrer une noble dame et qui sait....

Encore cette lubie de me voir marié ! Vous voulez donc ma mort, m'anéantir à petit feu ! Cessez de me harceler avec ça !
Allez, à ce soir ! Et que....


-Tout soit prêt, je sais....

BenDuguesclin ne releva pas l'impertinence et parti au galop avec une belle escorte vers le lieu de la cérémonie d'octroi.
_________________
Benduguesclin
HRP :

La première partie du RP se déroule avec la cérémonie à la chapelle :

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1282001&sid=i7e3dCSN9OodnDQeHcO7Y5erO

Le bal se déroulera ici.


Les deux topics sont ouverts à tous.

_________________
Benduguesclin
Plusieurs jours après la cérémonie d'annoblissement, à Biron

La cérémonie d'annoblissement était achevée. Louanne était officiellement Dame de Montaut.
Le Vicomte n'était pas encore rentré mais les premiers invités se présentaient déjà dans la cour d'honneur du Château. Les oriflammes claquait au vent. Tout le monde semblait fin prêt pour le festin et le grand bal.



HRP: certains joueurs semblaient pressés que le bal débute. La cérémonie, elle risque de s'éterniser. Donc on fait tout en paralelle.

_________________
Lubna
[Bergerac Sous la Tente de Lubna]

Arrivée dans la nuit Lub' se reposait sous la tente qu'avait installé Vlad' son amant et Garde du Corps.

Elle en sortit puis se rendit au marché! Un gamin trainé dans le coins Lub' L interpella...


Dis moi jeune homme veut tu te faire quelques deniers?

Quoi M'Dame c'est a moi qu'vous causé? des sous... ??? euhhh innng comment????

J'aimerai que tu Apporte un pli au Vicomte de Biron! C'est possible?

Rhooo un Vicomte! M'dame euhh oui.... bien sur!

Parfait donne lui ceci... tiens voilà pou toi et des ton retour tu auras le double!

Citation:
Mon Ami,

Je suis Arrivée tôt ce matin... Pour ton Bal... n'oublie pas tu m'as promis la première danse! Je reste en PA très peu de temps, je t'expliquerais de vive voix tout cela!
Vlad' m'accompagne mais il est fatigué du voyage il ne se rendra pas au bal! Il s 'en excuse,

J'ai hâte de te revoir et de te donner des nouvelles... Tant de choses à te raconter...

A très bientôt mon Ami,

Lubna

_________________
Luaine
[Quelques jours avant le bal]

Un bal avait été annoncé de part les ruelles de tout le Comté. Aucune distinction pour s'y présenter et pas de nota bene du style "breizh persona non grata". La brune sourit jusqu'aux oreilles.
En son for intérieur, elle pensait pouvoir aussi bien casser les pieds au sens propre comme au figuré alors pourquoi ne pas s'y rendre. La jeune nobliaude n'était pas une habituée des salons mondains et autres festes mais elle s'ennuyait tellement qu'elle aurait pu aller danser la gigue au cimetière.

Son petit cerveau en ébullition comptabilisa les écus qu'il lui fallait pour faire une apparition digne d'une jeune fille de bonne famille. Elle était une Walsh-Montfort!!!


Un carrosse.....Ma bourse va s'en prendre un sacré coup derrière la cravate. A moins que je ne feinte, pas exclu!

Une belle robe......Deux dentelles et trois perles rajoutées de ci de là et le tour est joué.

Un cavalier.....Néant, je trouverais cela sur place si c'est possible.


Et bien 2/3 c'était déjà pas si mal. Elle se rendrait à l'atelier pour les dentelles et après le plus dur était de trouver un attelage digne de ce nom ou de ruser pour le faire croire.

Luaine marchait dans les rues, le regard lointain en se mordillant la lèvre. Il fallait qu'elle soit prête à temps, Biron n'étant pas la porte à côtés. Puis elle se mira en souriant, des braies, une chemise blanche, des bottes jusqu'aux genoux de surcroit crottées et des cheveux laissés vulgairement libre comme l'air, le travail pour faire d'elle une femme allait être harassant. Un brin d'herbe entre les lèvres, elle se hâta.

_________________
Benduguesclin
Biron, les cuisines.

Viens ici la Marie... Viens ici que je t'attrape....
Tu es plus belle que la plus belle des poulardes !!!


-Oh, voyons Michel, nous ne pouvons pas ... enfin... quel galant homme quand même...Vous savez parler aux femmes...

Relève donc cette vilaine jupe, tu me tournes les sangs...

-Mais si le Vicomte re venait et qu'il...

Il est à Paris... Il a un peu de retard... laisse donc... nous avons bien le temps... Viens ici ma mignonne !!!

Le secrétaire du Vicomte entra, fracassant littérablement la porte contre le mur en l'ouvrant intérompant le cuisinier et la servante dans une position peu académique.

Vite Vite Il arrive ! Un messager est arrivé. Il sera là dans la soirée !
Hein... Quoi... Que se passe-t-il dans cette cuisine ?
Marie, la chambre du Vicomte n'a pas pris l'air d'une semaine.... Allez... et remontez-moi cette jupe.

Michel ! Vous avez déjà mis grosse la moitié des servantes de ce chateau... Je ne pourrai pas toujours vous couvrir.
Il faut commencer à préparer. Le Vicomte arrive ce soir. Les premiers invités seront là au Chateau en fin d'après-midi.
Si quelque chose va de travers, Biron va être furieux !!!
Allez, Allez !!! et rangez-moi votre appareil dans vos braies de grâce !!!


Benduguesclin
D'un côté, les lourdes tentures étaient disposées le long des fenêtres de la salle de bal.
De l'autre côté sur le murs en pierre s'étalaient les portraits des anciens seigneurs de Biron avec en dernier, le portrait du baron Dazibao, seigneur de La Prade, Vassal du Comte D'Aubeterre, fidèle au Roy de France, tué au combat à Fougères durant la troisième guerre de Bretagne en l'an de grâce mil quatre cent cinquante-six.
Celui du seigneur actuel, le Vicomte BenDuguesclin, tronait au dessus de la cheminée principale.

Tout semblait fin prêt pour le bal. Les musiciens accordaient leurs instruments et répétaient leurs gammes tandis que les dernières tables finissaient d'être dressées. Le pont-levis avait été baissé et des brassée de fleurs coupées avaient été disposée dans la cour principale.
Tous les lits disponibles avaient été préparés. En plus de l'aile du chateau habituellement réservé aux invités du seigneur, celui-ci avait concédé une partie de ses appartements, aménagés en la circonstance pour permettre aux invités de passer quelques nuits à Biron.

Dans les villages environnants, à Monpazier, à La Capelle et à Montaut, les notables avaient revêtu leurs plus beaux habits, mis leurs souliers à boucle vernis à la graisse d'oie. Les dames portaient leurs plus belles toilettes, tout de même très éloigné des extravagances que l'on pouvait trouver à la capitale du Royaume.

Le secrétaire du Vicomte, Martin, espérait que de nombreux habitants répondraient à l'invitation du Vicomte. Il espérait également que son maître ne tarde pas trop et reviennent de Paris avec Louanne, la toute nouvelle Dame de Montaut.


La Capelle Biron
_________________
Hugues_Robert, incarné par Benduguesclin
Hugues Robert, nouveau bourgmestre de Lacapelle, fit son apparition dans la cours du château. C'était un petit homme à la mine bouffie et rougeaude. Il avait fait récemment fortune dans le commerce avec la Guyenne et ceci malgré les hordes de Brigands qui sévissaient à la frontières des deux comtés. Selon les rumeurs au village, celui-ci aurait eu beaucoup de contacts avec certains brigands de Guyenne dont il aurait financé les groupes armées. En contrepartie, il aurait été épargné par les exactions.
Propos de jaloux, haine de concurrent ou d'adversaire politique, toujours est-il qu'Hugues était à la tête d'une belle fortune et qu'il était devenu un personnage suffisamment influent pour se faire élire à la tête des jurats de la ville en tant que Bourgmestre.
Le Vicomte de Biron ne voyait pas d'un très bon oeil l'essor de cette nouvelle classe de marchands qui tout en étant en dehors de la noblesse et des services de la couronne, gagnait fortune et réputation sans rien en devoir ni à leur seigneur, ni à leur Roy.
Il se méfiait particulièrement du bonhomme, n'appréciant que fort peu ces liens supposés avec les racailles de Guyenne.

Le carosse était somptueux...de loin. Quatre cheveaux blancs aux poils soyeux à l'avant tirait l'attelage. Mais plus le carrosse s'approchait, plus le secrétaire pouvait voir les détails : montagnes de rubans, accessoires rococos tout autour du carosse et enfin, l'emblème de Lacapelle en or sur lequelle était posé deux immenses lettres entremélées : HR.

Une femme d'une vingtaine d'année fardée, poudrée et péruquée sortie du carosse laissant s'envoler les fragances d'un parfum trop lourd. Puis de l'autre côté, le petit Bonhomme replêt qui bougonna.


"Et bien ne restez pas les bras croisés, que l'on m'aide à descendre ! Je suis Hugues Roberts, votre maitre m'attend que diable ! Nous venons pour le bal avec Ginou...euh...je veux dire Antoinette-Marie."

Un soldat s'exécuta et aida le bourgmestre tandis que Martin sourit devant l'attitude grotesque du marchand et son erreur quant au nom de sa promise.
Il semblait d'ailleurs au secrétaire de Biron avoir déjà apperçu ladite Ginou/Antoinette-Marie vendant ses charmes dans les bas-fonds de Bergerac.


Nous sommes les premiers ? Très bien, il en faut. Nous aurons ainsi bonne place. Commençons par nous restaurer ! Et attention au carosse, il m'a coûté les yeux de la tête ! Je ne tiens pas à ce qu'il disparaisse ou soit volé par un manant. C'est de l'or vous savez, ça vaut très cher !
Benduguesclin
La cérémonie à Paris avait été brève et efficace. Point de Flonflon ni de dentelle, ce n'était le style ni du Vicomte, ni de sa nouvelle vassale.
Le trajet du retour s'était fort bien déroulé. Pas de rencontres de brigands, nulle guerre obligeant de rallonger le trajet.
Le Vicomte étaitde retour à Biron.


Les oriflammes flottaient au vent. Le pont-levis était levé. Pour le moment, il n'y avait pas foule mais BenDuguesclin espérait que le bal serait un grand succès.
Après tout, le fait qu'il cherchait une épouse était aussi un argument pour atirer les foules. Biron n'était pas un mauvais parti.

En entrant dans sa demeure, BenDuguesclin salua ses gens et déclama :


Que la fête commence !!!
_________________
.mahaut.
- Maman noooooooooon !

Le cri retentit sur le chemin mais il était déjà trop tard. Mahaut serra les poings. Cette soirée allait être animée, c'était sûr. Makrel avait décidé de venir.

Et en plus elle n'avait pas voulu lui laisser son boa violet alors qu'il aurait été tellement bien avec la houppelande rose-avec-des-broderies-là-là-là-et-là-et-aussi-un-peu-de-dentelle-ici-et-ah-oui-encore-un-peu-de-couleurs-là (modèle déposé).

Elle se lança à la suite de sa mère adoptive en courant. Se péta la cheville à cause des talons, se vautra, jura copieusement, siffla son poney Petit Tonnerre, enguirlanda Anatole parce qu'il avait mis du temps à lui donner les rênes et finit par arriver au niveau de sa mère sur le chemin.


- Mamaaaaan, arrêteuuuuh ! On ne peut pas arriver à pieds, m'enfin ! Tu sais bien que je fréquente la haute société maintenant, plus les bouseux.
- Hé, les bouseux ils sont à côté de vous, hein... Ils entendent.
- Taisez-vous Anatole. Maman, ralentiiiiis ! Mais comment tu fais pour aller aussi vite avec des talons ?
- L'expérience mon p'tit chat, des années à en porter. Dépêche-toi je n' veux pas être en retard.
- Mais il fauuut arriver en retard si on veut se faire remarquer, je me tue à te le répéter !
- Tatatata mon p'tit chat. J'ai le sentiment que j'vais faire des affaires ce soir. J'dois être là dès l'début.
- Mais quelles affaires ? Tu veux de nouveaux clients pour le restaurant ? Mince, si j'avais su j'aurais proposé à Ben de te charger du buffet, ça laisse toujours une bonne impression... Ou alors on aurait pu mettre quelques unes de tes serveuses pour passer entre les tables et distribuer à boire ! ça aussi ça aurait été bien !
- Just'ment mon p'tit chat, c'pour ça qu'je viens. Prop'ser des services. R'lève ta jupe elle traîne par terre, t'vois bien que ce poney est trop p'tit pour toi. Et coiffe toi.


La brune releva ses pieds à hauteur des naseaux de Petit Tonnerre pour ne plus rien salir et se tâta machinalement les cheveux. Ah. Depuis quand devait-on se coiffer ? Certes, les nobles faisaient ce genre de choses. Il fallait donc s'y plier.
Elle essaya de tresser ses cheveux en un chignon faussement négligé avec quelques fleurs de ci de là. Evidemment, elle n'avait pas le talent de ses consœurs pour ce genre de choses, tout son temps libre passant en activités physiques du type redécoration de Barbezieux ou levage de coude. Et des fois les deux ensemble. Bref, elle réussit un pitoyable ramassis de mèches avec une ou deux fleurs écrasées pour tenir et faire joli selon les normes du "séduire noblement pour les nuls" qu'elle avait emprunté à la bibliothèque de La Rabatelière.

Le château de Biron apparut au détour du chemin. Mahaut soupira.


- Bon, au moins tu me laisses faire pour le début, hein, je connais son truc en chef, là. Gouvernail, voilà.


Elles passèrent une voûte et arrivèrent dans la cour du château. Mahaut réclama un tabouret pour descendre de poney et confia les rênes à un serviteur en lui recommandant de bien faire attention à la peinture rose.


- Vous annoncerez Mahaut, fille presque reconnue de son papapair, ambassadrice, promise du comte actuel s'il se décide à la demander en mariage un jour et amie du propriétaire. Je suis sur la liste. Ah et là en train de faire de l'oeil à Martin, c'est ma mèr... c'est ma merveilleuse voisine, dame Makrel. Elle m'a quasiment élevée hein. On est sur la liste, vérifiez, mon petit.


Liste ou pas, il faut toujours clamer qu'on est dessus, question de standing. Evidemment, si on peut éviter de le faire quand la personne qui vous accompagne enroule son boa autour du cou du garde à l'entrée, c'est mieux.
_________________
Martin, incarné par Benduguesclin
Martin se pétrifia en reconnaissant la femme qui s'était jeté sur lui l'été dernier. Il avait failli périr étouffer dans son corsage. Il en conservait néamoins un souvenir ému qui devait bouleverser quelques unes de ses nuits de jeune homme pré-pubère.
La-dite Mahaut avait essayé de se présenter au concours pour devenir "vassal" de Biron avec une autre, blonde celle-là mais braillarde tout autant. Il se murmurait au château qu'aussi vulgaire qu'elles semblaient, elles étaient dans les petits papiers du Vicomte. Lui si strict avec son personnel, comment pouvait-il s'acoquiner avec pareille commère. Martin replongea ses yeux vers la drolesse. A moins que... Et si... Non, ce n'est pas possible...
Martin avait un jour vu une lettre du Vicomte disant rejoindre... PARTOUZE. Martin avait été choqué. Mais ne serait-ce pas ces femmes qui avaient attiré son maître dans ces parties fines ? Il se promit dès lors de tout faire pour leur barrer le passage, espérant qu'elle n'userait pas trop de leur charme.


Sur ma liste, et bien non madame... vous n'y êtes-pas ! Vous dîtes connaitre mon maître, mais moi, je ne vous connais pas !

Une goutte de sueur perla sur son front. Biron n'était pas loin. S'il y avait esclandre, non seulement, elle passerait mais il était encore bon pour une avoinée. Il avait reçu l'ordre de laisser passer tout le monde ; les hommes non nobles devant juste laisser leurs armes à l'armurerie. Mais là, ces gens n'étaient pas armés. Il jeta un coup d'oeil malgré lui au corsage.
Encore que la brune...
--Mme_makrel


Un bal chez un d'ces riches du coin. Un bal... avec plein d'contacts dans le comté. Oh elle était sûre de retrouver de vieilles connaissances, mais pas de celles qui sont ravies de vous voir en public si vous voyez l'genre...
Sa cruche de fille avait au moins un mérite : elle savait s'entourer, Aristote savait comment. Il fallait en profiter. Depuis quelques temps, la Sainte Honorée stagnait un peu. Oh, pas de baisse de chiffre d'affaire, non, mais comment dire... pas assez de com, voilà. Avant Mahaut s'en chargeait en clamant que le bordel avait ouvert et que c'était très bien et pas cher. Evidemment, le fait qu'elle n'ait jamais compris qu'un bordel n'était pas un restaurant avait fait beaucoup niveau publicité.

Elle avait veillé personnellement à ce que sa truffe reste ignorante de certaines choses, histoire qu'elle garde de la valeur lors de sa mise en vente. Oui, Mahaut devait être l'objet d'une merveilleuse vente aux enchères jusqu'à ce qu'elle réussisse un coup d'éclat. Accrocher un noble, un vrai, et être à ça de l'épouser. Donc hors de question de tout foutre en l'air et la Sainte Honorée s'était faite discrète. Mais les affaires restaient les affaires. Et il lui fallait des contacts officiels.

Elle regarda le jeunot qui toisait Mahaut au niveau des seins et prit la situation en main. Elle leva le genou et commença à viser.


- Maman, non ! Scusez-là, elle a besoin de se dégourdir les jambes. Allons, voyons regardez-moi, vous m'avez déjà vue, non ? Mahaut ! On s'est déjà croisés quand on était venues avec ma soeur pour le titre. Titre qui nous revenait de droit, naturellement mais on a été gentilles, on a laissé les autres se le partager. Mais si, vous vous souvenez forcément de moi ! Regardez mieux, peut-être que votre seigneur a fait une liste viaille pie, je dois être dedans.

Makrel soupira et arracha la liste des mains du jeune.

- Faut tout t'apprendre mon p'tit chat. On négocie pas avec les jeunes. On impose. Avec charme et sérénité.


Elle mit ses faux seins sous l'oeil de Martin avec un grand sourire rouge vif. Mahaut tenta la même chose avec moins d'équilibre et moins de rouge. Il était impossible à l'homme de bouger.

- Makrel. Liste ou pas, j'entre. J'entre où j'veux. Et vous, vous v'lez entrer dans certains endroits ? Vous connaissez la Sainte Honorée ? Si vous restez bien gentil j'penserai à une entrée gratuite. Allez mon p'tit chat, entre. Le gentil messire va rester bien calme ici, n'est-ce pas mon minot ? Il est gentil.


Poussant Mahaut à l'intérieur, elle se mit à sa suite non sans décocher une petite main aux fesses du jeune.
Luaine
Awen, la jeune servante de la brune, avait fini à temps de confectionner une nouvelle robe avec une ancienne. Une magnifique robe de taffetas de satin broché noire encre, avait était réhaussée de dentelle blanche et quelques perles nacres, pour lui donner un aspect neuf. La date du bal approchait et Luaine du partir sur son frison direction Biron avec dans sa sacoche une belle robe et un cercle de tête en métal doré.
Comment se faire passer pour ce qu'on est pas?

Bretonne certes, noble certes, nantie bof.

Venue du fin fond de la bretagne avec des fées et des farfadets, Luaine avait laissé une famille de nanties pour vivre son indépendance et son....indigence.
Passer pour une pauvresse lors d'un grand bal lorsque l'on connait les fastes des grands seigneurs bretons, était inconcevable.
Elle avait échafaudé un plan dans sa tête de brune peut être même un chouya blonde de l'intérieur.

Son frison noir prêt, Luaine prit la poudre d'escampette direction le bal. Le chemin fut long mais elle y arriva. De toute façon, elle voulait tellement s'amuser et venir à ce bal, qu'elle aurait pu manger du brigand qui serait venu se mettre sur son chemin. Son épée ceint ainsi que sa dague fallait pas la chatouiller la Breizh.

Bacchus fut planqué derrière un bosquet et la brune enleva ses braies, chemises et bottes pour sortir de sa sacoche sa belle robe qu'elle ajusta. Un peigne en corne vint discipliner ses longs cheveux ébènes et la anneau doré ceinturer son front.
Elle se regarda dans sa grande robe noire et blanche avec ses manches gigantesques.
Oui c'était pas si ignoble à regarder.
Maintenant phase deux.....celle où l'on se fait passer pour une riche.

La brune se planqua dans les feuillages aux abords de la route et attendit qu'un carrosse avec un coche amorphe reste un peu plus longtemps que prévu pour faire son entrée.

Aussitôt dit, aussitôt trouvé, elle avait repéré sa cible. Le sérieux du petit personnel n'était plus ce qu'il était, et Luaine vit deux personnes sortir d'un beau carrosse.
Elle fit le tour par le côté invisible depuis la porte du château et se faufila dedans dans un silence monacal. Ensuite elle traversa l'habitacle et sortie du carrosse par la grande porte en la claquant d'un geste rageur.

Le coche amorphe se retourna et regarda la brune telle une carpe hors de l'eau. On sentait dans sa petite tête que tout un cheminement se créait, pour savoir d'où elle sortait. Luaine ne lui laissa pas le temps de réfléchir et haussa les épaules d'un air hautain.

Et bien oui j'étais là et on m'a claqué la porte au nez.....Pufffff!!!!

Elle tourna les talons en faisant sa vexée, le coeur battant la chamade. Mais son plan avait réussit. Tous les gens de l'entrée l'avaient vu sortir d'un magnifique carrosse.
Sa grande robe ne se prit pas dans ses pieds et elle avança jusqu'à la porte où un homme attendait les invités.


Luaine de Walsh-Montfort. LU-AI-NE.

Son prénom était toujours mal compris on l'avait même nommée petite laine une fois. Prénom celte, patronyme breizh, c'était la fête pour passer inaperçu en royaume de france.
La jeune bretonne, regarda deux femmes à l'entrée au prise avec un homme. Elle avait déjà vu la jeune femme brune lors de l'élection Comtale.

_________________
Martin, incarné par Benduguesclin
- Maman, non ! Scusez-là, elle a besoin de se dégourdir les jambes. Allons, voyons regardez-moi, vous m'avez déjà vue, non ? Mahaut ! On s'est déjà croisés quand on était venues avec ma soeur pour le titre. Titre qui nous revenait de droit, naturellement mais on a été gentilles, on a laissé les autres se le partager. Mais si, vous vous souvenez forcément de moi ! Regardez mieux, peut-être que votre seigneur a fait une liste viaille pie, je dois être dedans.

La brune arracha la liste des mains du jeune homme qui rouge de confusion bredouillait :


Heu... heu... vous faites erreur madame... ce n'est pas possible... euh...
Mais, nan.... C'est ma listeeeeeuh !


C'est alors que la vieille jusqu'alors planquée derrière Mahaut prit les choses en main.


- Faut tout t'apprendre mon p'tit chat. On négocie pas avec les jeunes. On impose. Avec charme et sérénité.


C'est alors que Martin se retrouva nez à nez avec les seins de la mère Makrel. Si ce n'était pas de la première fraicheur, y avez le compte. En tout cas trop pour le jeune Martin qui se sentait défaillir !

- Makrel. Liste ou pas, j'entre. J'entre où j'veux. Et vous, vous v'lez entrer dans certains endroits ? Vous connaissez la Sainte Honorée ? Si vous restez bien gentil j'penserai à une entrée gratuite. Allez mon p'tit chat, entre. Le gentil messire va rester bien calme ici, n'est-ce pas mon minot ? Il est gentil.


Martin resta la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Sa tête lui brulait. Pour finir, la vieille lui mit la main aux fesses.
Il émit un petit râle qui n'était ni de protestation, ni d'acceptation de ce qui lui arrivait. Il essayait juste de faire quelque-chose et ce n'était pas concluant. Ces femmes étaient donc des démons !!! Et en plus, elles venaient de partir avec sa liste.

N'osant pas les rattraper, il rajusta ses braies,tenta de faire le vide dans son esprit. Une jeune femme arrivait maintenant. Elle se présenta.

Luaine de Walsh-Montfort. LU-AI-NE.

Walsh-Monfort. C'était Breton, ça, Martin en aurait mis sa main à couper. Après les harpies, voilà qu'une Bretonne se présentait à Biron. Après le grotesque maire de Monpazier et sa catin, les arpies aguicheuses, maitenant une traitresse Bretonnante.
Oh que ça commençait mal... Le jeune secrétaire sentait déjà ses forces l'abandonner. Il prit une inspiration, tenta de garder un ton neutre et demanda d'un ton qui se voulait assuré et pas franchement amical :

De quelle province française êtes-vous madame ? je ne suis pas sûr de vous avoir sur ma liste...
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)