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Messages adressés entre guerriers de Texcoco et ceux d'Occident à la fin de la guerre civile.

[RP Privé] Messages personnels

Belleayla
Nouvelle hutte dans les arbres,en cette nuit claire et parsemée d'étoiles scintillantes comme autant de diamants dans leur écrin de velours.
Ayla n'avait jamais su vivre en communauté au sol. Une hutte devait être suspendue, et elle était maintenant bien loin de la sienne, de la leur. Enfin, pouvait-elle encore dire cela ?

Elle grimpe donc ce soir, encore un peu éméchée dans l'arbre qu'elle a choisi depuis qu'elle vit à Tenoch, la grande cité. Un arbre haut, duquel on peu voir d'un coté le territoire de chasse de l'autre Tizatepec et au loin...Popocatepetl, le volcan responsable de la séparation de l'orient et de l'occident, le volcan qui lorsqu'il est en colère fertilise la terre. Le volcan qui sur sa tête porte cette couronne de neige, Roi éternel. Toujours il trône, ignorant les hommes et leurs lois, ignorant les changements et les guerres.
Popocatepetl est là, fièrement il règne en maitre absolu sur les hommes. Ces hommes qui se croient supérieurs, ces hommes qui ne sont rien face aux forces de la nature et des Dieux.

Elle regarde Tiza et derrière lui l'occident.
Partir, rester, pourquoi et surtout pour qui?

Elle arbore une feuille faite d'un tissu de magney tissé fin et rédige.




Mon cher et fier guerrier,

Tenoch est bien vide sans toi. La cité semble avoir perdu de son éclat et pourtant tu n'es pas si loin.

Notre territoire de chasse semble bien calme, et je ne vois rien venir à l'horizon. Pourtant, malgré le calme ambiant, cette province, elle, ne semble animée que de cris. Cris des hommes ici, qui tel des pécaris à qui ont va trancher la gorge d'un coup d'obsidienne bien affutées, hurlent à l'agonie.

Comment expliquer cela ?

Je n'ai pas envie de te voir partir, étrange sensation de vide absolu dans cette cité trop grande où les ruines des huttes fumes encore malgré tout. La vie n'a pas encore repris son cours normal, ce peuple est-il à jamais un peuple déchiré? Un peuple sans racine, qui ne sait à quels Dieux se vouer ?

Plus je les regarde et moins je les comprend. Peut-être que mon histoire ne me permettra jamais d'adhérer à leur monde. Peut-être ne sont-ils fait que de querelles et de haines ?

Crois-tu qu'ils en souffrent vraiment pour crier autant ?

Les Dieux auraient-ils désertés cette terre? Ils leurs ont offert Tenochtitlan et ils n'ont pas su l'honorer. Pourtant le sang y a été amplement versé.
Je ne comprend plus les Dieux. Que veulent-ils vraiment? L'eau précieuse ne leur suffirait-elle plus?

Je ne comprend plus les hommes, je ne comprends plus les Dieux. Je pense à partir mais pour où?

Un lieu serein n'est pas pour moi et n'existe pas, je le sais, pourtant ici aucun temple ne me satisfait. Les prêtres pervertissent les hommes et bafouent les Dieux. Les offrandes semblent oubliées aux profits de certains hommes qui ne savent en profiter, ni en faire profiter les autres.

Je pense à me retirer de ce monde qui n'est pas le mien. Une poignée de guerriers semblent comprendre, une poignée face à tout un peuple caché dans leur hutte et dans leur champ, je suis désœuvrée.

Auraient-ils peur de la mort?
La mort pourtant n'est-elle pas une renaissance dans le monde de Huitzilopochtli.

J'ai hâte de te voir revenir. J'ai hâte de converser à nouveau avec mes frères et soeurs qui eux me comprennent.

Aussi je t'attends avec impatience.

Que Quetzalcoalt t'accompagne sur les chemins.

Tito

Ayla


Elle roule le tissu. Une brise légère semble se lever. Le condor n'est pas loin, il n'est jamais très loin d'elle. Elle lève le bras. Il tourne au dessus d'elle descendant lentement ses ailes étendues pour venir se poser sur son avant bras protégé. Les serres s'accrochent et déjà de son bec il cherche quelques viandes séchées qu'elle aurait laissé là.
Elle sourit en accrochant le rouleau à la patte forte et épaisse de l'animal.

Une petite tape sur la tête pour stopper l'agression du vorace rapace et elle lui parle doucement.


Allez file au campement. D'un doigt elle caresse la tête de plumes douces et luisantes.

Elle tend le bras vers l'onyx diamanté et déjà il s'envole. Elle suis un moment sa trajectoire dans le ciel plus brillant d'étoiles que jamais. La lune est déjà haute, la nuit est amplement commencée.

Elle remonte sur elle la peau de jaguar qui lui sert de couverture, pourtant elle garde les yeux grands ouverts. Cette nuit, elle s'interroge, et le sommeil tarde à la rejoindre.

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Stoppez le flood...Grrrr
Patanok
Alors que le soleil semblait au zénith, une ombre venait de me recouvrir. Un condor à la gigantesque envergure tournoyait au dessus de moi et semblait m'inviter à tendre mon bras afin de se poser.

Ses serres acérées furent à la limite de perforer ma manche et de m'entailler l'avant bras alors que je détachais le petit message... Des nouvelles de Tenochtitlan...





Ma Belle Ayla

Il est vrai que Tenochtitlan est bien loin de ce dont j'avais entendu parler... Tout ces vieux contes qui parlaient d'une puissante cité d'art, de commerce, de savoir et de temple...
Moi qui espérait retrouver ici l'image de la ville de nos ancêtres et l'esprit de la divine Tollan, je ne te cache pas ma déception de n'y avoir vu que déclin, destruction et la désolation qui y laisse planer un air nauséabond.

Je n'y suis effectivement resté que quelques jours, mais ceux-ci m'ont permit je pense de découvrir les raisons de tout ce désastre, bien que je me demande encore comment la folie de quelques hommes a t elle bien pu tant causer...

Cela me rappelle une vieille histoire, que je pense tu as déjà entendu puisqu'elle a laissé une lourde empreinte sur notre peuple.
C'était à Teotihuacan, la majestueuse cité de nos ancêtre Toltèque, la ville où Nanahuatzin, le dieu que je prie particulièrement était devenu le soleil, suite à son courage, son sens du sacrifice qu'il a ensuite transmis aux autre dieux afin qu'ils lui donnent la force de parcourir le ciel pour créer le temps... Et qu'en hommage nous perdurons encore en apportant la nourriture nécessaire, l'eau précieuse, le sang...
Cette cité, au nom moins connu de Tollan, qui m'a donné le mien au final.

C'est dans cette cité que Quetzalcoalt a revêtu une forme humaine, en devenant Topiltzin, un tatloani ayant enseigné à son peuple de renoncer aux sacrifices humains et à la guerre... Il s'est laissé dominer par son envie de pouvoir jusqu'à en perdre l'envie de gouverner, et sombrant dans la folie aidé en ça par les pressions de son éternel rival Tezcatlipoca.
Celui ci l'avait enivré de pulque et conduit à commettre l'irréparable rapport incestueux avec sa propre sœur.
Acte des plus vils, qui l'a d'ailleurs amené à son jugement d'être conduit au bucher.

Lorsque celui-ci fut allumé, dans leur grande colère de n'avoir pas été respectés d'un peuple qui avait renoncé à les honorer, les dieux se sont déchainés, Nanahuatzin le premier. Celui-ci dirigeant ses puissants rayons vers le brasier a finalement fait en sorte que la fournaise envahisse la ville, la détruisant totalement.

C'est de ce jour que Quetzalcoalt est parti vers Tlapallan, déclarant qu'il reviendrait pour causer la perte de tous...

Je pense que c'est ici le même mal qui a sévit, regarde le peuple qui ne suit plus le tonalamalt... C'est pour moi une sanction divine. N'obéissant plus au règles et coutumes ancestrales, beaucoup d'hommes ici ont sombré dans la sauvagerie pour certains, la torpeur pour d'autres. Les dieux ne sont plus honorés, et donc en colère...

J'ai vu aussi que vous étiez quelques uns à encore respecter nos traditions, je me dis que c'est sans doute pour ça que Tenochtitlan n'est pas encore totalement détruite, la tache qui vous attend sera de rappeler au peuple le Tonalamalt et de l'instruire, presque même re-éduquer tout le monde.

Je te fais ce jour la promesse de revenir très bientôt afin de contempler votre réussite en cela, et bien entendu pouvoir à nouveau partager les quelques délicieux moments en ta compagnie qui me raviront comme à l'accoutumée...
Ou peut être si cela s'avère nécessaire, bien plus vite s'il me faut revenir rapidement pour vous y aider... Une guerre fleurie, "Xochiyaolt", pourrait être agréable aux dieux.
Votre peuple sait depuis toujours, et notre venue l'a rappelé, où trouver des hommes dévoués au Tonalamalt prêts à accourir à votre aide.

A très vite, Belle Ayla

Patanok Tollan


Rattachant mes mots, je renvoyais le condor vers son lieu de départ... Espérant son retour... Proche...

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Belleayla
En la grande cité quelques rires semblent occuper les guerriers. Des rires moqueurs surtout devant les comportements de certains. Elle n'a pas le cœur à rire, cela n'est pas risible de s'apercevoir que des hommes sont opportunistes au point de n'avoir aucune fierté.

Elle arrive au bas de la pyramide, elle se doit d'en monter les marches. Elle lève les yeux sur le lieu. La haute pyramide surplombe la cité.

Bruissement du vent, l'aurore pointent. Le ciel est bardé de rose clair. A l'horizon une ombre sombre plonge vers elle. Sourire radieux qui s'affiche sur ses lèvres, elle n'a que le temps de lever le bras, qu'il est là portant son message.

Elle s'assoie sur les marches, prend le temps de sa lecture et le temps d'y répondre, avant d'accomplir la tâche qui l'attend en cette reconstruction.




Mon cher Patanok

C'est avec plaisir que je lis cette histoire que beaucoup ici semble avoir oublié à moins qu'ils ne l'ignorent comme ils font fît du Tonalamalt. Toi un Tollan, tu as du en être bercé.

Ce Royaume à négligé la fonction de ces prêtres censés porter à tous la parole des Dieux. Pas de conteurs en ce royaume, oublie du passé, espérons qu'il ai au moins un avenir.

Je sens ton départ proche et j'ai l'impression que déjà nous perdons de la liberté. Liberté de mouvement, liberté de commerce.

Lorsque j'écris ces mots, je souris, me voilà qui dit "nous", comme si j'appartenais totalement à ce peuple. Je ne lui ressemble pas et pourtant je sais que je me dois de rester là. Pour complaire cette alliance, pour parfaire leur connaissance, pour leur redonner une fierté qu'ils n'ont qu'en parole et non pas en acte.

Ce peuple est déchiré, il doit se réunifier.

Je sais que la tâche sera longue, l'herbe doit repousser mais elle n'en sera que plus belle. La terre est enrichie du sang des guerriers et des cendres d'une cité en ruine, d'un royaume qui n'a connu que le feu.

Je ferais mon possible pour transmettre nos coutûmes a ceux qui semble les avoir oubliée.

J'espère ton retour prochain, que nos jeux perdurent et que la fête reprenne.

Je t'avoue que la tâche ici parfois me semble si grande que j'ai envie de te rejoindre auprès de ceux qui me ressemblent, ou est-ce tout simplement peut être auprès de toi.

Les hommes de Chalco ne connaissent pas les guerres fleurie, "Xochiyaolt", ont -ils seulement les mêmes dieux ?

Je dois retrouver prochainement ma vie d'amazone, je ne sais si j'aurais la patience de t'attendre en ce lieu.

Je te souhaite un bon retour parmi les tiens et espère recevoir rapidement de tes nouvelles.

Bien à toi et que Quetzalcoalt guide tes pas.

Ayla



Nouveau bruissement d'ailes, nouvelle ombre qui s'étire pour finir par disparaitre dans les cieux.
Elle monte lentement les marches qui la mène à l'Altepelt.


Déplacé de la gargote d'Acolhuacan à la demande de l'auteur {Quintana}
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Stoppez le flood...Grrrr
Patanok


Chère et Belle Ayla

Quelle joie j'ai eu à te revoir en occident lorsque tu es venue au nom de ta province remercier nos guerriers.
Cela ne faisait pas si longtemps que j'avais quitté Tenochtitlan et le plaisir de ta compagnie. Et pourtant, je dois avouer que ton... Amitié, m'a cruellement manqué.

Nos rôles, ou plutôt devoir dans nos provinces respectives ont malheureusement fait que nous n'avons pas vraiment eu le temps de profiter et partager les nouvelles, ni se remémorer l'histoire de notre peuple.

J'ai appris depuis que ton nouveau Tatloani t'a nommé Tecuhtli. Comment se porte ta province depuis lors?
J'ai appris que tes opposants ont quitté Acolhuahcan pour certains?
Est ce qu'il s'agit de nouvelles rumeurs ou bien ont ils effectivement quitté cette terre, et vous permettent de vous reconstruire sereinement?
Comment se passe cette reconstruction chez vous, ton nouveau conseil s'en sort-il?

Je souris à l'idée de te poser tant de questions, tu va te moquer de ma curiosité...

De mon coté, je suis un peu déçu aujourd'hui.
Tant d'action en si peu de temps, le retour au calme me pèse.
C'est étrange, d'un coté je me sens totalement inutile maintenant, mon armée n'ayant plus d'objectifs... Je serais bien revenu par chez toi annexer quelques clans pour m'occuper, mais ce serait détruire tout le travail accompli avec toi ces dernières semaines... Et sans doute notre amitié serait mise à mal également.
D'un coté, ce serait amusant, mais je me demande avant tout si je pourrais en avoir la force.

A vrai dire, je suis vraiment las de tout ça... Tous ces événements m'ont fatigué, même épuisé.
Devoir dire à tous où aller, leur trouver de quoi se nourrir, des actions à mener pour les occuper, toutes ces responsabilités que j'ai eu... Et que je dois encore endosser... Je n'en peux plus...

J'ai parfois envie de tout quitter, de m'évader... Retourner étudier un peu pour parfaire ma formation de prêtre ne me déplairait pas je pense.
Passer mes nuits à étudier la carte du ciel, interpréter les signes des dieux pour mieux les honorer ensuite...
Pourquoi cela ne m'est il pas permit aujourd'hui?

Me voila à rêver d'une vie humble, dévouée aux dieux, ne vivre que par eux et pour eux, profiter enfin de ceux que j'aime, et oublier tout le reste...

Tu as du retrouver ton chez toi à cette heure, et j'espère à mon tour que ton retour parmi les tiens te comble.

Je t'embrasse bien affectueusement.

Patanok

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Belleayla
Je saisi le message avec émotion. D'une main tremblante, je tiens le tissu porteur de ses mots. Les cernes visibles sur mon visage montrent le manque de repos de ces derniers mois.
Je laisse couler une larme sur ma joue en lisant sa dernière phrase, et tourne mon visage vers les montagnes, là bas, vers l'occident...

Je prend lentement le temps de répondre, pesant chaque mot pour ne pas l'inquiéter.




Mon cher Patanok,

L'occident me parait bien loin maintenant et chaque jour je m'en éloigne un peu plus.
A peine rentrée que déjà d'autres menaces pèsent, aussi je suis heureuse d'avoir pu prendre le temps de cette cérémonie qui scelle à nouveau les accords entre nos deux provinces.

Tenochtitlan est une cité fragile que tout l'empire Azteque envie. Notre culture est un exemple, la couronne un joyau à ne pas mettre sur toutes les têtes.

Certains opposants sont partis en effet, mais je soupçonne que ce ne soit que pour mieux revenir.
Oui tu me fais sourire avec toutes tes questions, je ne t'en veux pas, je comprend que ta fonction t'oblige un peu à te renseigner.

Le nouveau Tlatocan fait ce qu'il peut, enfin je pense, mais je sais que l'esprit cordial des lieux n'est qu'une façade. Les visages sont crispés, la menace guette de l'intérieur.

Je suis lasse de l'agitation de cette province où tout est sujet à polémique. Je dois sans cesse me justifier et cela est éprouvant.

Parfois j'aspire aussi à une vie humble et tranquille dans ma hutte suspendue en haut de la canopée à écouter le chant de la cascade. Je n'ai même plus goût à la chasse.

La présence de ma sœur, ici, me réconforte un peu, et j'essaie de retrouver un peu des joies de la vie en famille. Pourtant mon esprit reste préoccupé et je t'envie presque de ne pas savoir où aller. Moi je n'ai pas le choix, ma destination est toute trouvée !

Je rêve d'un pique nique sur les chemins, avant j'y passais ma vie à chasser, maintenant me voila enfermée, comme emprisonnée dans cette cité trop grande, qu'il me faut protéger.

Je te souhaite de pouvoir bientôt te libérer de tes responsabilités, et te remercie encore, d'être venu ... faire acte de diplomatie, d'être venu en ce royaume où je pense tu sera toujours le bienvenu, si un jour le cœur t'en dit.

Le ciel et les étoiles sont splendides par ici, pour le calme propice aux études ce n'est pas encore le cas, mais rien ne t'empêche malgré tout de venir y étudier les cieux pour y interpréter les signes des Dieux.

Tu es prêtre et je suis une simple guerrière.
Tu es occidental, je suis une amazone.
Je doute que nos chemins se croisent à nouveau, mais je prie chaque jour pour que ce condor te retrouve en parfaite santé et comblé.

Je t'envoie mes plus belles pensées pour que ton rêve puisse un jour devenir réalité.

Amicalement

Ayla Tecuhtli du royaume de Texcoco


Je roule lentement le tissu et y dépose un baiser du bout du lèvre avant de l'accrocher une nouvelle fois à la serre du condor.

J'observe un instant l'animal, oh comme je l'envie...

Je lève le bras, et à nouveau ses ailes se déploient pour le rejoindre, chaque jour un peu plus loin.

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Stoppez le flood...Grrrr
Cormoran
Sous la canopée d'un hévéa, à la lisière de Tizatepec


Une femelle "neutre" et son bâton pointu. Une cuisse toujours aussi récalcitrante cinq jours après ... Le moment est venu de rallier Matix, une pointe ... bon allez, soyons honnêtes, une solide mesure de pulque tizatepequenot mal fermenté dans l'buffet pour oublier la douleur et l'absence d'une poitrine ferme contre son torse huilé par une sueur chaude. Mais avant d'aller tituber au fond de la jungle, puisqu'on parle de l'amazone .. Il aurait pas une missive à rédiger, le Cormo ? L'éternel goujat ne se refait pas !!

Un énorme rot vient corroborer cette incontestable réalité. L'insolent pousse un long soupir aviné. Les cuisses inoubliables de son amazone lui manquent terriblement .. Faut dire que passer cinq jours et cinq nuits à pétrir pas très loin d'une entrejambe endolorie ... pas l'pied.

Alors ... Un hoquet plus tard, il saisit une peau de pécari quelque part sous l'pagne .. Et l'impertinent laisse place à l'amoureux transi. Vous avez vu quelque chose, vous ??

Et tremblante, la main se met à glisser sur le vélin improvisé. Et lentement, au rythme des borborygmes émis par le gosier jamais rassasié, les pattes de mouche prennent forme ...




Ayyo l'amour de ma vie,

J'espère que tu portes bien ... Je suis enfin remis, si on peut dire, du vilain méchant et mauvais coup pris lors de la grosse marrade avec les pagnes retournés ...

Je passe à Matix prendre mes poireaux et la ptite Papam (ouais bon .. Dans le sens "emmener avec soi", ne t'y méprends pas). Si elle fait d'la résistance, y aura d'la cuisse de grenouille à volonté au menu !! J'me réserverai les orteils palmés, et je te laisse le reste, héhé

J'me languis de tes parties nob *grosse rature d'une rare élégance* de toi et de notre fille ... Maya va bien ?

Au fait ... Vu que je me mets bientôt en route, et que du coup je vais avoir de la difficulté à le faire, surtout dans mon état actuel dont vaut ptêt mieux que tu n'aies pas connaissance ...

Pourrais-tu soumettre les idées qui me sont venues à l'esprit pour le nom que porterait la nouvelle bande de crevettes cannibales en formation ?

J'ai pensé durant mes longues heures de méditation ...

Aux brise-rotules ?
Aux Textripeurs ?
Aux Texcellents ?
A "Tu vas avoir Tonamalàlatête" ?


Et il observe, enfin croit observer béatement une assistance tout ouïe ... Une grande claque autoadministrée dans la figure plus tard, il se rappelle soudainement qu'il est tout simplement en train de rédiger une lettre ...




Je te promets une fête digne de ce nom pour nos retrouvailles .. A l'horizontale, à califourchon, avec ou sans Alcolhua ... je serai tout à toi. Bon je n'en dirai pas davantage dans le cas où cet ara serait intercepté .. J'voudrais pas refiler de vilains cauchemars à un de ces pauvres rejetons de Coatlicue !!

Tu as tout le loisir d'en apprécier la teneur en temps voulu .. En attendant, bah ... J'dis tout simplement que je t'aime,

Ton Cormo


Et il conclut ses mots en s'enfilant une rasade généreuse de nectar divin qui ravira ... non la gorge avide, mais bien la pas si malheureuse peau de pécari, qui en absorbera goûlument l'essentiel, non sans laisser une large tache ... qui fera office de sceau.

S'essuyant le menton d'un geste aussi gauche que distrait, il laisse l'oiseau prendre son essor dans la nuit naissante ... Il est tenté un instant de rester là, immobile, à contempler le vol du messager, à sourire à leur rude et belliqueuse existence, à s'en aller calinouiller planqués, dindes, pintades et pécaris

Mais avant même de songer à chasser ces sinistres états d'âme, il est déjà reparti, tout chancelant, tout vacillant, sur les sentiers ...

Direction la Merveilleuse !!

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Le faible ne respecte personne et craint tout le monde.
Le fort ne craint personne et respecte tout le monde.
Belleayla
Coup de bec d'un oiseau qui semble un peu étrange. son vol pas très net, un peu en zigzag. Une arrivée sur son épaule des plus rocambolesques.
Tiens un message de son oiseau des lacs. Elle ne peut pas se tromper d'expéditeur.
La peau de dinde à peine accrochée qui sens l'alcool encore, les tâches et les ratures, c'est bien lui.

Elle sourit en lui répondant à l'impétueux. Père de sa fille certes, mais si imprévisible, si ...absent surtout.




Mon oiseau des lacs.

T'es encore parti où? Trainer dans les tavernes?
Ne me répond pas non surtout, je préfère ne rien savoir.
Ta fille va bien, elle joue avec mon arc sur les genoux de tonton Pouss. Elle apprend auprès de lui à rendre un clan libéré de toute province. Çà l'occupe bien, elle adore çà.

Sinon elle marche maintenant, tu as manqué ses premiers pas. Toujours à grimper sur les épaules d'un guerrier ou l'autre.

J'ai hâte que tu reviennes ici et que nous partions.
Cette province me fatigue, je n'y ai plus ma place.
La guerre, ils ne comprennent pas que les Dieux nous la demande ces neuneutres. Leur champ et leur seul intérêt.

J'aime beaucoup Tonamalàlatête.
Tu es toujours aussi génial pour manier les mots et même les gestes. Mais bon, çà je te le prouverai à ton arrivée, que j'espère rapide. Ne traînes pas en chemin comme à ton habitude, j'ai besoin de toi.
Reviens vite, on s'en va. Et puis, tiens, je crois que tu me manques.

Je t'embrasse très fort mon oiseau des lacs.

Ton amazone.


Toujours pas de condor à l'horizon, lorsqu'elle renvoi l'oiseau titubant vers son poivrot de guerrier. Elle hausse les épaules, il ne changera jamais celui là....
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Stoppez le flood...Grrrr
Valkyrie
La guerrie se tapait mal de tête par dessus mal de tête depuis quelques temps ,surement le manque d'action. Il faut dire qu'elle ne s'était pas acharné sur un corps hum disons ennemis depuis fort longtemps. les rumeurs fusaient de toutes parts. Mais une attira son attention en fait deux une qui lui fit sourire et non finalement les deux la fit sourire. Elle prit tablette et commenca sa rédaction





Hoy ma belle,

Hum comment dire tout d'abord c'est quoi ces vilaines rumeurs que tu en voudrais a mon joli popotin? Je veux bien avoir des ennemis mais a l'habitude j'aime en savoir la raison. C'est plutot a moi de t'en vouloir je n'ai jamais reçu la cargaison des sept mâles dont tu m'avais promit pour passer mon temps pénible a Tepe. Tu veux bien m,en dire d'avantage histoire que je sache pourquoi je dois te combattre?

Deuxiemement fesant fit de la première rimeur je tenais a te remercier pour avoir rendu une de mes journées morose en rayon de soleil en apprnnant que tu avais poutrer quelques lacheurs de l'Orient. C'es pour cette raison que tu peux garder le porteur de ce message il est puceau,effrayé et les Dieux lui ont donnés de bien beaux atributs . Il te plaira surement.

Que les Dieux veillent sur toi

Valkyrie Loxetla
Tiachcauh des totoconetontli

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