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Un Pair sur le retour qui solitude, qui picolifie (Bah, jamais plus de cinq... Hum... Six... Sept ? Litres/jour... Autant dire, rien), qui se sent traitrifié, qui schizophrénize sur les bords : Comment le lui reprocher ?

[RP TRES ouvert]C'est quoi ce Bordel? Bah...L'BAZAR, quoi !

Erikdejosseliniere
Cette chère rasade et les mille et une listes… Première partie.



Et hop : Une de plus que les bretons n’auront pas !

Confortablement installé –c'est-à-dire paresseusement alangui à la manière d’un sénateur romain attendant, poignard en main, l’arrivée de Jules et de son fils Brutus dans les travées somnolentes du Sénat de la ville éternelle- sur une cathèdre surmontée d’un panneau en parchemin plissé ainsi que le voulait la dernière mode du temps, lancée, comme il se doit, par son Duché, et si superbement ouvragé que le Pair, pourtant fort peu porté sur l’ostentatoire, avait littéralement craqué pour ce porte-cul quasi princier tandis qu’il s’était volontairement perdu à faire du lèche-échoppe dans les ruelles grouillantes et populacières lors de son dernier passage en la capitale bourguignonne, agréablement assis donc, ainsi que nous l’introduisîmes un peu plus avant, le Pair, ni cieux ni maitre si ce n’est le Très-Haut, sifflait tranquillement son vin quotidien (et même une autre bouteille, à l’en croire, soliloquant) tout en lisant négligemment les dernières de Bourgogne. Cela lui faisait un bien fou, d’ailleurs, de se pencher un peu sur les cancans de son bien-aimé duché, après les secousses provoquées par les deux dernières nouvelles qu’il venait de vivre : L’une excellente –son épouse venait de lui donner une Etoile, et il avait enfin rencontré son fiston- l’autre, épouvantable –sa matrice adorée avait failli tomber sous les coups de mainois probablement manipulés-. Certes, leur Suzerain de Printemps avait failli rejoindre Aristote, et la nouvelle l’avait affecté, même si l’amitié que certains lui prêtaient était moultement plus complexe que l’on aurait voulu croire, mais l’homme avait su résister, d’après ce qu’il en savait, aux assauts du malin. De plus, c’était son vassal qui avait repris les rênes du Duché, ce qui n’allait pas sans un certain soulagement. Au moins la Bourg…

Rhaaaaaaaaaa ! Les Garces !

Erik savait, du moins, dans les grandes lignes et bien qu’il n’y mette plus guère les poulaines, ce qu’il s’était passé chez BOUM, le parti qu’il avait crée des années auparavant. Il avait serré les dents, sans trop broncher, hormis une entrevue rapide et plus que froide avec la nouvelle Couches. D’une certaine manière, tout cela lui était relativement égal, malgré une certaine tristesse à voir que les coups fatals venaient de personnes qu’il appréciait jadis si profondément, auxquelles il lui semblait avoir tant donné, sans attendre grand-chose en retour. Mais quoi ? Ce n’était tout de même pas à un vieux machin comme lui d’aller s’expliquer, moins encore de se justifier, d’autant plus qu’il ne pigeait que kouic à ce qu’on semblait lui reprocher… Du moins, c’est ce qu’il pensait en son for intérieur, et son sale caractère de bourguignon –parfois- obtus ne l’en dissuaderait certainement pas. Or, la vinasse, les premières chaleurs printanières et la solitude aidant, notre Duc semblait connaitre une manière de dédoublement golumesque subit de la parole –à défaut de la personnalité, quoi que…-, entamant ainsi une conversation avec lui-même, se souciant fort peu que ses serviteurs l’entendent :

Corbignac – Et tu vas laisser faire sans broncher ? Que l’on abîme ton précieuuuuuux BOUM sans agir ?
Corbigny - Ben… Que veux-tu que j’y fasse ? J’ai passé l’âge, moi.
Cc - Tout de même ! Sans Toi-Moi-Nous, Elles ne seraient rien !
Cy - Humpf… N’exagère pas tout de même.
Cc - Pfff ! Quel naïf Tu-Je fais… Rien de rien, te dis-je !
Cy - Un peu, c’est possible. Mais ces personnes-là avaient tout un tas de qualités intrinsèques, aussi. Des soutiens, des amis, des idées, des envies…
Cc - Mouais… Sur un plateau, elles ont utilisé BOUM. De Mon-Ton nom elles ont usé et abusé. De Notre grandissime bonté elles se sont servies !
Cy - Tu… Tu… Tu crois ???
Cc - Aussi certainement que Je-Tu vas ordonner dans l’instant qu’on t’apporte une bouteille de Nuits-Saint Georges !
Cy - Arfff… Si c’est à ce point-là, en effet… Mais que faire alors ?
Cc - Et bien… Espèce de nigaud ! Fais ce que tu as toujours fait dans les moments de crise !
Cy – Nooooon ! Ca ?
Cc – Et oui : CA ! Ne t’occupe de rien, je vais te dicter ce qu’il faudra écrire. Allez ! Bouge-toi-moi les miches. Ton écritoire, ta plus belle plume, et c’est parti !

Et Corbigny de se laisser dicter ce qui va suivre par son double de lui-même, Corbignac le nouvellement né, même si finalement jamais si loin de surgir, empli de morgue, d’esprit de vengeance, de volonté de nuire, mais de créer aussi –à moins que ce ne fut le premier qui tachait de modérer le second-, d’offrir leur chance à d’autres… De s’amuser aussi, les choses du Pouvoir lui semblant devenues tellement sérieuses et rébarbatives qu’il avait fini par s’y ennuyer au point de songer se laisser aller au pire. Un léger sourire, plus enfantin que sournois, s’afficha sur le visage de l’autunois revenu de tant d’histoires, un air de sale gosse s’avançant à grand pas vers sa cinquième décennie, une mine de mouflet pas encore pris en faute mais que ses bêtises amusent déjà, avant même qu’elles soient totalement terminées…

-FIN DE L’EPISODE I. A suivre (dans très pas longtemps bientôt à suivre patience allez si si)-
_________________
Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.
Erikdejosseliniere
Cette chère rasade et la septième liste… Episode Deux.

Sept… Comme les cavaliers du tonnerre de dieu, comme les cinq plus deux doigts de la main, comme les plaies des gars en forme de pyramide, comme des tonnes de choses que Corbigny avait oublié… Mais six, franchement personne n’avait retenu quoi que ce soit d’intéressant avec ce chiffre . Franchement, six listes, ça ne faisait définitivement pas sérieux ! Tandis que sept listes, ça, ça posait son vrai Grand Duché d’Occident, comme disait l’autre. C’est donc un aboyeur public – aux couleurs de… L’Anjou, puisque consort de temps à autres, il était, depuis que sa femme avait décidé de remettre la chose un petit coup, pour la route- qui annonça sur la grand’place de la Belle Dijon :

- Oyez, Oyez ! Braves gens ! De toute manière, j’ai été payé pour…

Citation:
Ceci est une informertiale. Merci de ne pas l’arracher avant la date prescrite.

TOI !

Jeune ou moins jeune bourguignon(ne), Cheval de retour ou perdreau de la veille, pilier de taverne ou enquiquineur ennobli, paysan du coin ou notable sur les bords, militaire avec ou sans carrière, inutile conscient ou utile insouciant,


- Parce que tu trouves aussi que SEPT, c’est mieux que SIX (listes).
- Parce que tu as envie de voir comment ça se passe dans un Conseil Ducal.
- Parce que tu n’as pas envie de savoir si Tri + Mono font Quarte.
- Parce que tu as un peu de temps à perdre.
- Parce que tu n’es pas trop idiot quoi que sans doute un peu fol.
- Parce que tu te sens capable de supporter un vieux Duc ronchon, colérique, capricieux, de mauvaise foi, soupe au lait, caractériel, porté sur la bouteille, la chasse et les armes, grassouillet du bidon bien qu’encore alerte, marié à une angevine, royaliste et bourguignon tout à la fois, légèrement blasé, un rien superstitieux, pas bégueule mais tête de mule, anti-Lion, anti traitre/esses, et surtout esses d’ailleurs, ponctuellement rancunier, anti-multi-taches, anti-zounours, anti-brigands, antipathique parfois, anticlinal souvent, antiphonaire surtout le dimanche.
- Parce que tu penses que toi aussi, tu le vaux bien, mais que tu n’en es pas un (veau).
- Parce que tu sais aligner plus de trois mots sans bégayer, plus de cinq lignes sans fauter.
- Parce que tu es convaincu que le vin de Bourgogne est le meilleur au monde, que d’ailleurs, à dire vrai, il n’en existe nul autre digne de ce divin nom.
- Parce que tu n’es pas plus un saint qu’un brigand (et réciproquement).
- Parce que tu as quelques écus d’avance.
- Parce qu’Aristote est quand même aussi grand qu’inhumain.
- Parce que tu te fiches totalement d’être élu, que la seule carrière que tu connaisses, c’est celle de pierres.
- Parce que tu préfères le BAZAR au BORDEL.
- Parce que tu ne prends jamais connaissance des programmes à rallonge.
- Parce que tu as quand même réussi à lire jusqu’ici sans bailler.



Si tu es TOUT CELA et bien d’autres choses : REJOINS le BAZAR, parce qu’on y trouve de TOUT ! VISITE le BAZAR, mais n’y fiche pas le BORDEL !

Conditions de recrutement :

- Etre (un bon) bourguignon.
- Avoir un casier judiciaire à jour.
- Etre raisonnablement aristotélicien et aimer St Bynarr. (Un penchant pour St Lazare d’Autun serait un plus).
- Ne pas être démocrate, voyoucrate, ploutocrate, népotique, tyrannosaure, débilophile, quadriphile, gérontophile, jeunologue, constipé, rumeurophage, listogène, ingratopédique, syphilitique et pairophobe (cette ultime condition est sine qua non, ceteris paribus, ad patres et tutti quanti, alléluia).
- Apprécier le travail en équipe.
- Etre allergique aux codexeries envahissantes, incompréhensibles et bidulophones.
- Préférer le bœuf bourguignon et la moutarde de Dijon à la bouillabaisse ou la quiche lorraine.
- Les pifosophes de bon foie seront bienvenus. Vous pouvez apporter votre sandwich.
- Te manier le popotin : Il ne te reste que quelques jours !


Mon programme :

- Laisser la place au suivant une fois le nouveau DUC/hesse de Bourgogne nommé.
- Ne pas voter pour des traitre/esses (et surtout esses), quoi qu’il arrive.
- Ne pas établir de programme aussi inutile que prétentieux, beau comme un carrosse flambant neuf et sentant déjà le vieux, ou vide, ou trop plein, ou tout cela en même temps.
- Respirer un bon coup et boire un verre ensemble.
- Aimer la Bourgogne (mais bon… Ils disent tous cela… Je précise, dès fois qu’il y aurait doute dans les esprits tordus), autant que soi même et plus que ses amis (voire inversement).

Merci d’envoyer votre candidature, coordonnées, mensurations (pour les dames) ainsi qu’un petit mot de présentation et de motivation à :

BAZAR, le non-parti de rien,
C/A Erikdejosselinière,
Duc de Corbigny,
Pair de France,
Poste restante.

Fait à Corbigny, le 24è jour du mois d'Avril 1458.


Et l'aboyeur de miauler, tout en remisant son tambourin dans son dos, reluquant une jeunesse de passage -accorte, comme la plupart des bourguignonnes- mais abandonné dans son doute, la taverne de ses habitudes ne se situant pas bien loin. Dilemme, lorsque tu nous tiens :

Bourguignon ! Oui, TOI ! Si quelque chose en toi tourne vraiment rond, un je ne sais quoi qui me fait faux bond, mais autour de toi, tu te sens si rond... Car c'est vraiment toi, et rien d'autre que toi, non rien d'autre que toi... Va voir le vieux fél... Heum... Ce cher Corbigny !

Bizarre ce noble quand même... Pas forcément désagréable, sauf que franchement étrange... L'aboyeur était rétribué pour en voir des vertes et des pas mures, mais des comme celles-là, c'était bien la première fois. Enfin... Il payait convenablement, et là était l'essentiel. D'ailleurs, il lui fallait voir ailleurs de suite qui voudrait bien l'embaucher. En taverne ! Pour sur, en taverne, il trouverait cet homme futur, et moultes autres choses plus légères.

-FIN DE L’EPISODE II. A suivre aussi (oui mais là, c'est à vous de l'écrire parce que bon, j'ai la pulpe des doigts toute usée moi à force pis chacun son tour quand même)-
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Duc Consort d'Anjou, s'il y va. Duc de Corbigny, de Chateau-Gonthier,etc. Pair de France, à l'occasion.
Felipe
Voilà bientôt six mois que l'hispanique ne s'était pas "montré en public" faute de temps et d'envie. Il avait vécu jusqu'alors hors de Bourgogne, visitant quelques villes du royaume, alternant entre des amis Champenois, Angevins et Berrychons. Il avait rencontré pas mal de personnes interessantes, et tellement de personnes ennuyante à mourrir. Ce genre de personne qui a un débit de parole pareil à celui d'un mourant et dont l'élocution ressemble plus à celle d'un ivrogne un soir d'hiver qu'à celle d'un polititien hors normes. Quand il fût enfin de retour chez lui, à sa vide et vaste demeure dans le centre de Never, il ne tardit pas à se lasser du manque de conversation des meubles de bois qui remplissent sa maison. En effet, Felipe était un homme qui aimait parler, voir du monde, penser et discuter de la vie avec quelques "amis" -attention pas trop ça fait mal à la tête et ça fini par vous assécher la bouche, à tel point que vous êtes obligé de sortir de votre cave une bouteille d'un bon vin pour continuer vos réfléxions... Faute de quoi c'est la mort assurée !-
Il s'ennuyait donc du manque d'activité qui règnait chez lui, jusqu'à ce qu'un homme frappe à sa porte pour lui proposer une entreprise qui ma foi, valait la peine d'être tentée. Il donna donc tout son temps à la conception de cette entreprise qui une fois terminée devint la première liste proposée pour les futures éléctions en Bourgogne.
Ah oui, les éléctions, en voilà une belle aventure. Il serait interessant de se faire narrer l'histoire de la vie politique Bourguignonne tellement elle est forte en fourberies, tromperies, retournements de situations et autres péripéties. Je ne sais pas si c'est propre à la Bourgogne ou bien si c'est le cas dans tous les duchés ou comtés du Royaume voir du monde ? Il semble c'est dans la nature humaine de vouloir gravir les marches de la société pour atteindre le trône auquel elles mènent. Or, il n'est pas humain d'être capable de tromper et poignarder ses amis pour y arriver. Fraternité, partage, amitié, respect, voilà quelques notions que bon nombres de polititiens connaissent mais n'appliquent pas. En effet, quand on est polititien, l'orgueuil et l'image sont au-dessus des valeurs primaires de la société. C'est pourquoi, tout ce fait dans le dos, en cahette, de manière à ne "blesser personne" quand viendra me moment d'enfoncer le poignard dans le dos de cette personne.

Ces charmantes éléctions, arrivant à grands pas. Felipe, ex-général des armées bourguignonnes se rendit à Dijon pour écouter ça et là ce qu'il se disait sur les partis en lice. Parmi les nombreux ragots et nombreuses informations qu'on lui rapprorta, il en est une qui est au-dessus de toutes:

C'était dans le courant de la journée du 23 ou du 24 avril 1458, le beau temps était enfin arrivait en Bourgogne et la verdure reprenait ses droits sur l'hiver qui avait glacé la moindre pousse d'herbe. Un homme, en la grande place de Dijon, fort bien vétu avait rassemblait la foule autour de lui. Il parlait fort d'un bazar pas possible qui allait avoir lieu en Bourgogne si l'ontvotait BORDEL... Ou alors c'était l'inverse ! Les gens paralaient tellement fort qu'il était impossible de savoir ce que disait ce crieur. Par Chance, quand l'effervescence fût retombée et que le crieur s'en retourna vers la taverne, Felipe eut l'honneur de pouvoir être le premier à lire l'affiche placardée par l'homme qui venait de discourir. Il s'agissait d'un message du Duc de Corbigny, signalant la création d'un 7ème parti en lice pour les ducales.


Hum c'est vrai, six ça ne faisait pas assez évocateur.

Sept c'est beaucoup mieux "le sept tu peux pas le diviser... Ah si tu peux... Ca fait 3,5 c'est juste ?". Bref, l'ex-général prit le temps de relire la lettre deux fois. La première fois il remarqua que c'était une opposition virulente à la liste BORDEL et que Corbigny cherchait les membres qu'il n'aurait pas de mal à trouver. Et la seconde fois, pour le plaisir tellement ce message lui avait plu !

Le programme était vide, quoique fort révélateur du souhait de Corbigny. Celui-ci disait clairement répondre à la liste BORDEL et il ne se cachait même pas de la superficialité de son programme. Les Bourguignons savaient ce qu'Erik de Josselinière pouvait faire en temps que Conseiller ducale ou même Duc puisqu'ils avaient eu la chance d'assister à ses prestations de nombreuses fois.

En voilà une bonne nouvelle ! S'écria Felipe.

Il jeta un coup d'oeil autour de lui, regardant les personnes présentes. Attendant une quelconque réaction, bonne ou mauvaise.

[HRP: Quelle substance illicite est-ce que prend LJD Erik pour écrire ce genre de RP ? J'adore ]
--La_groconde


Paysanne autant lambda que lambada, les soirs de pleine lune, La Groconde, beauté alternative de son état, curieuse par définition, commère par finalité avait patiemment écouté le long, le très long, le si long discours de l'aboyeur public.

Bon d'la qu'c'est long !

Avait-elle éructé, entre deux bouchées d'oignons, parce que les fruits et les légumes, c'était bon pour sa skin, pour son body, son move et sa healthy, son charme indéfinissable pour dire les choses, à ce qu'en avait expliqué le médicastre du village (d'origine angloyse, comme il est possible de le deviner). Etrangement, son voisin de gauche avait eu un haut le coeur lorsque la donzelle avait ouvert le gouffre lui servant de bouche. Quant à celui de droite, sa pâleur subite laissait peu de doute sur l'état buccal de la dame... Qui poursuivit, jouant des coudes, bien que sa rotondité lui assurait, sans trop d'effort, une bonne place là où elle s'imposait :

Noun Di Diou ! C'est quoi t'y donc qu'y lui prend, à not'Zoziaux d'Corbakigny ? L'a une r'montée d'flemme ou quoué ?

Prenant à parti les quelques villageois rassemblés autour du vaillant annonceur, elle avisa l'homme qui venait de s'exprimer, lui lançant :

Une bonne nouvelle ! Une bonne nouvelle ? C'est p'tete ça qui va m'trouver un gars dans l'fin fond d'ma couche ! Qu'y nous z'amène des gars, des vraisses et on r'caus'ra du pays ! Mais p'tete que vot' seigneurerie, elle cherche t'une bourguignonne prêt'à l'usage...?

Envoyant deux grands coups de coude dans les cotes des deux malheureux curieux précédemment cités, les poins refermés de chaque cotés de ses hanches cétacéïques, la lipidineuse Groconde toisa notre pauvre Felipe du regard, un mauvais sourire au coin de la bouche.
Angelyque
Angélyque était en train de retourner, pour la énième fois se changer...le Vaxou commençait à être pénible...quand elle entendit du grabuge....

Ouvrant de grands yeux étonnés...un aboyeur hurlait des choses incongrues à propos d'un tri-ducaillon..

Des choses incompréhensibles..lui, faire de la politique? impossible...à moins qu'il ne soit tombé sur la tête...

Elle se mit à murmonner toute seule


Il a du tomber malade...ou sa femme l'a forcé à manger des champignons hallujesaispasquoi...ou il a abusé du Saintgeorges...c'est incroyable...mais de qui parle t'il? les traitresses...oh...si je le vois

Elle se mit à crier

Il est où le vieux Tri? j'ai à lui parler!!
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Bobonne, Tri-bonniche, incarné par Erikdejosseliniere
S'il y en avait une qui n'avait rien manqué de la scène, c'était bien Bobonne, l'une des femmes de chambre de la valetaille de Corbigny. La jeune femme, d'aventure discrète, n'en était pas revenue de comprendre ce que son ronchon de maitre concoctait dans le silence un peu vide de son château. A peine avait-elle remarqué que le Pair inclinait de plus en plus à causer tout seul, mais elle n'avait guère le temps de se pencher plus avant sur les soliloques tri-patouillesques de l'autunois viticofan. Elle avaitdéjà bien assez à faire comme cela. Et puis, cela ne la regardait d'ailleurs en rien, déjà que les allers et retours vers la cave lui usaient les panards et gonflaient ses mollets, qu'elle avait fort jolis, d'ailleurs. N'empêche...

Mais c'est t'y qu'il a perdu sa boule, Not' Mait' ?

Lâcha-t-elle, ébahie, atterrée, surprise, renversée, interloquée, ébaubie (etc)...

V'la t'y pas qu'y r'met ça dans les peaux des tiques du cales ! Si c'est point malheureux d'vouère c'te simagrées... Y va s'user la santé à des folies d'appareil.

Un panier rempli à ras bord de victuailles diverses, fraiches et variées, sous le bras, Bobonne était donc sur le point de s'en retourner au Domaine lorsqu'elle entendit le cri du coeur d'Angélyque, laquelle s'attendait sans nul doute à ce que le Pair soit personnellement présent pour le lancement de ses grosses bêêêtises. Son sang ne faisant qu'un seul tour -elle était si fluette, la bonniche-, elle se dirigea d'un bon pas vers la baronne, dangereusement penchée vers l'avant sous le poids de son faix, n'ayant de fait nul besoin de se courber plus vers l'oreille de son interlocutrice afin de lui murmurer :

B'jour ma Belle Dame... 'El Tri, l'est point là, ça pour sur ! Il doit z'être en train d'cuv... Hum... D'réflexionner quequ'part cheu lui. Est-ce que c'est t'y qu'ça vous dirions que j'lui cause de votre av'nue par t'ici ?

Faisant un effort sur-humain pour en appeler à son sens de l'à-propos, la jeunette, fort servile mais point très fut'fut, eu l'éclair d'ajouter :

J'y disions qu'c'est d'la part de quille, M'dame ? Faut t'y qu'y s'radine les michetons, z'aussi ?V 'savez, Jolie Donzelle, j'suis point traversée dans les accoutumances de vous autres. Mais si faut, si fait' !

Termina-t-elle d'un air légèrement conspirateur, tandis qu'une goutte de transpiration commençait à perler sur son visage déjà fatiguée par la charge et pressée de retrouver le charretier qui l'avait accompagnée jusqu'à la capitale.
Angelyque
La Baronne n'eut pas longtemps à attendre, une servante, chargée de victuailles vint lui donner des nouvelles du Pair-la-boule

B'jour ma Belle Dame... 'El Tri, l'est point là, ça pour sur ! Il doit z'être en train d'cuv... Hum... D'réflexionner quequ'part cheu lui. Est-ce que c'est t'y qu'ça vous dirions que j'lui cause de votre av'nue par t'ici ?

J'y disions qu'c'est d'la part de quille, M'dame ? Faut t'y qu'y s'radine les michetons, z'aussi ?V 'savez, Jolie Donzelle, j'suis point traversée dans les accoutumances de vous autres. Mais si faut, si fait' !


Hum...elle n'était point plus avancée..elle ne comprenait quenouille dans le charabia de la donzelle, même son valet Riccardo s'exprimait mieux que ça...

Bonjour jeune fille, si je comprends bien Corbigny n'est point là, je dois lui parler de toute urgence, son vieux cerveau a encore déraillé à coup sûr, amène moi vite le voir, j'ai des choses à lui dire! J'espère que tu as un moyen de locomotion. Corbigny n'est pas à côté et mon coche est en indisposition passagère.
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Soizic
Elle l'avait cherché longtemps ! Ce panneau d'affichage où toutes les listes normalement constituées se précipitaient pour pondre leur programme.

En voyant la liste BAZAR et les membres qu'elle comptait, elle avait eu un petit sourire en coin. Le retour des dinosaures du duché. Elle ne les connaissait pas tous, mais pour quatre d'entre eux, l'évocation seule de leur nom la faisait sourire.

Sitôt qu'elle avait vu cette liste, elle s'était empresser de voter. Peut-être de manière trop précipitée. Si elle avait compris que la substantifique moelle de ce parti n'était qu'un simulacre de vengeance, elle n'aurait peut-être pas glissé un BAZAR dans l'urne, mais plus un BORDEL.

Enfin, elle ne regrettait pas. Un peu d'humour et de poésie dans ce monde où les autres s'évertuaient à se quereller pour faire valoir des programmes en tout point identiques ou presque... Cela ne mangerait pas de pain. Enfin si, c'est ça le problème... C'est que les frais de bouche comptaient aujourd'hui. Mais bon... Avec 8 listes ducales, cela faisait 8000 écus d'entrée au duché, ce serait une bonne compensation !

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Serni
Ah, la retraite à même pas 30 ans, quel pied...

C'est en substance ce que s'était dit Serni lorsqu'un olibrius vint troubler les eaux calmes du plan d'eau dans lequel il péchait (ou pêchait, il ne savait plus trop bien). Le nigaud venait de jeter un pavé dans la marre, bien que les pavés ne fussent pas des pierres courantes dans les parages, et semblait attendre que Serni daigne lui prêter attention. Il allait jeter un nouveau pavé dans cette foutue marre quand le pécheur (ou pêcheur, voir précédemment) leva la main et daigna prendre la parole d'une voix monocorde.

Parle mais soit bref je te prie, j'ai une foule de chose à faire et en plus on est le premier samedi du mois....

Une lueur étrange passa dans les yeux du serviteur à l'évocation du premier samedi du mois, jour ou Serni tenait son nouveau club de lecture, mais il se reprit et parvint à délivrer son message sans baver en pensant à on ne savait quelles perversités. Par bonheur il s'exprimait convenablement et le Tonnerrois pu comprendre sans mal.

Messire, mon maître le Duc de Corbigny m'envoie vous quérir pour une affaire de la plus haute importance. Il réclame votre soutiens et votre présence pour aller foutre le bazar, c'est lui qui l'a dit, à Dijon. Il m'a chargé de vous laisser une copie du message qu'il a fait crier en place publique et il a dit que vous comprendriez...

Le larbin vint donner cérémonieusement le rouleau de parchemin à Serni qui le prit en soupirant. Sans demander son reste, ni un pourboire, le sous-fifre remonta sur sa mule (car il en avait une) et partie en direction de nulle-part.

Serni déroula le parchemin, y jeta un coup d'oeil. Ses lèvres s'écartèrent en un grand sourire, sourire qui se mua bien vite en un rire sonore.


Sacré tri-Duc, il nous aura tout fait... bon, c'est pas tout ça mais si je veux être à l'heure pour cette petite sauterie, il faudrait peut-être que je m'active.

Une heure plus tard, propre, rasé de frais et joliment apprêté, quoi que sans ostentation, Serni sella son poney (car il en avait un, c'était plus fun que la mule), se mit en route et caressa la bête en mangeant des fraises sous la petite averse de printemps. Il répondrait à l'appel du vieux fou.
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