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[RP fermé] Amour, gloire & beauté... euh, bordel

Ingeburge
Castel urbain d'Auxerre, ambiance.


Le nom, l'argent et d'autres choses tout aussi utiles à la constitution du dépôt de candidature avait été déposé depuis quelques jours déjà. Elle avait reconnu et le chemin et le bureau pour avoir déjà emprunté le premier pour se rendre au second. A trois reprises. Avait-elle ressenti comme une pointe de nostalgie? Avait-elle reconnu les émotions qui l'avaient saisie les fois précédentes? Avait-elle défailli sous le flot conjugué de ses sentiments et de ses secrets désirs? A vrai dire, pas du tout, elle avait simplement été exaspérée d'avoir à se lever à pas d'heure pour remplir des formalités administratives plus gonflantes les unes que les autres, pour devoir notamment décliner identité alors que tout de même, dans les couloirs du Palais des Ducs de Bourgogne, on avait appris, parfois malgré soi, à reconnaître son visage d'albâtre – et bien, non, il avait fallu qu'encore une fois, elle se présentât, qu'elle indiquât nom et qualité et d'autres choses tout aussi intéressantes. Enfin, elle l'avait fait, pour la cause et revenue désormais à Auxerre, elle avait pu trouver chez elle le calme et la quiétude dont elle avait besoin.

Et puis, ni au moment du dépôt de la liste et ni maintenant, l'heure n'était aux souvenirs, l'heure était à l'avenir – pas mal comme slogan, non? – et cet avenir dépendaient plus particulièrement de choses pragmatiques qui ne pourraient souffrir plus longuement d'être remises : constituer la liste et ce de manière tout à fait rationnelle, réunir des fonds, trouver une orientation pour la campagne et accessoirement, songer à un programme ou à quelque chose qui passerait pour tel. Des idées, elle en avait à revendre et ses compagnons de galère également, les échanges seraient donc fructueux, animés.... et aaaaaaaaaah, où étaient-ils ceux-là d'ailleurs ? Que ses vassaux soient encore absents, ce n'était pas trop étonnant, leur passe-temps favori constituant à la rendre folle, à la frustrer, à la faire tourner en bourrique et à lui réserver les pires misères, mais les autres, s'étaient-ils donc mis à la mode cravanto-irancyçoise?

Soupçonneuse, elle appela donc un domestique qui lui assura que oui, les invitations avaient été dûment envoyées et que oui, bien sûr, toutes les dispositions avaient été prises pour que ses camarades soient accueillis à Auxerre avec diligence et égards, et conduits dès leur arrivée dans ce qui aurait pu être pompeusement baptisé un quartier général et qui était en fait l'une des innombrables salles du logis ducal du Castel d'Auxerre. Rassurée de ce que la consigne avait été correctement passée pour que ses teigneux Morvandiaux n'aient pas la bonne idée de refuser le passage au châtelet à ses compagnons de jeu, son regard opalin balaya distraitement la pièce des yeux. Tout ce qu'il fallait pour mener des discussions passionnées mais constructives se trouvait là : vélins vierges, cartes, documents divers, plumes, encriers, mais aussi vins de l'Auxerrois, victuailles recherchées mais point trop lourdes car causer, ça dessèche le gosier et ça creuse l'appétit.

Quittant son siège, Ingeburge se posta devant l'une des croisées entrouvertes laissant passer l'air printanier et offrant un point de vue imprenable sur la cité d'Auxerre afin de tromper son attente. Ne surtout pas s'alarmer du fait qu'elle était encore seule alors qu'il y avait tant de points à régler et s'attacher plutôt à contempler son domaine urbain où s'activaient ceux qui étaient sous ses responsabilités. Les minutes passèrent ainsi, alors qu'elle suivait sans y prendre garde un échange lointain entre deux paysans, et soudain, surprise par un coup porté à l'huis, elle posa sa main richement baguée sur sa poitrine recouverte d'une soie noire et coûteuse et resta ainsi, les yeux agrandis par l'effroi... Qui cela pouvait-il être? Cette question était légitime au vu de ce qu'elle commençait à penser. Etait-ce ceux qu'elle attendait désespérément? Et si ce n'était pas les personnes escomptées? Et si, pire, comble de malchance, les personnes si ardemment attendues s'étaient rendues ailleurs?

Quelque peu inquiète, elle se dirigea à pas lents vers la porte qui était en train de s'ouvrir...




[HRP]Petite note : RP fermé, intervention après demande par mp uniquement, merci!
Ah et il est plus qu'évident que les Feux de l'Amour sont d'une qualité supérieure, je dirais même stratosphérique à tout ce qui se fait dans le genre! [/HRP]

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Lenada
Bureau de la prévoté


Elle était dans son bureau à la recherche de sergents ou de maréchaux lorqu'on toqua à la porte,la prévote se leva, s'étira puis marcha en direction de la porte, elle ouvrit et se trouva nez à nez avec un valet tout boutonneaux

Un pli pour vous Madame !!!

Elle prit le vélin remercia le valet et lui donna quelques écus pour le remercier, puis fermant la porte elle alla se rassoir.


Hmmm qui cela peut être !!! un futur amoureux.... une gloire quelconque.... un coiffeur pour me refaire une beauté.


Elle déplia le vélin Bordel... Zut juste une invitation d'Inge demandant de la rejoindre en sa demeure

Elle soupira dommage une intrigue amoureuse lui aurait bien fait plaisir, histoire d'ensoleiller sa journée.

Elle rangea ses dossiers, coiffa ses longs cheveux, souligna ses grands yeux vert,prit une pomme au passage puis avant de sortir attrapa une bouteille de Montrachet histoire d'avoir un bon vin car elle pensait qu'à force de parler ses amis et elles auraient quelques fois le gosier sec et que de boire quelque chose de bon serait utile pour faire travailler leur cerveau et sortit de son bureau.

Elle fit un noeud à son jupon pour ne pas oublier de dire à Inge qu'il fallait inclure dans le programme " trouver un mari au prévot" chose très difficile au vu des critères qu'elle s'était imposée ce n'était pas demain la veille qu'elle trouverai un homme beau, intelligent, pas lourd pas collant et avec beaucoup d'humour et un amour inconditionnel pour la Bourgogne.


Arrivée à destination elle scruta la demeure d'un oeil connaisseur puis elle frappa à la lourde porte et attendit... Le prince charmant sur son cheval blanc !!!
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Ingeburge
La porte fut ouverte par un domestique et Ingeburge, le cœur battant face à ce suspens insoutenable, ne fut pas déçue par la personne qu'elle put découvrir derrière celle-ci. Il s'agissait de Lenada, l'un des convives qu'elle attendait, presque désespérée, et la vue de son amie la mit en de favorables dispositions.

Mains tendues vers l'avant, elle accueillit la Nivernaise mais ne la toucha pas – faut pas pousser non plus – avant de la saluer :

— Je suis bien heureuse, très chère de vous voir arriver, je commençais à me poser des questions. Vous êtes la première, simplement la première, alors que nous avons tant de choses à voir, enfin...

Elle baissa quelque peu la voix, des domestiques se trouvant non loin et la porte étant demeurée ouverte, et elle confia :
— Que d'autres soient en retard, ce n'est guère étonnant, je n'en suis à vrai dire pas surprise, certaines doivent en être encore à se demander comment elles s'habilleront, ou pas.

Hochant doucement la tête, elle indiqua, afin d'expliquer ce qu'elle avançait là :
— Etes-vous au courant de la scène dont nous a gratifiés la Baronne Angélyque lors des dernières allégeances? Ses vêtements... ou plutôt, son absence de vêtements... Je me demande qui elle cherchait à séduire.

Et la Duchesse d'Auxerre marqua une pause lourde de sens avant de lancer, pragmatique :
— Il faudra que la baronne réitère lors de la campagne publique, qui sait, les mâles en mal d'émotions à domicile pourraient être ainsi aisément circonvenus.
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Vaxilart
-Et ceux qui ne veulent qu’aimer se font encore fourrer par ceux qui ne savent que baiser. C’est tout ce qu’on leur a enseigné… -

Depuis quelques jours, les affaires roulaient bien pour le Duc. Si bien qu’il n’avait nul goût de visiter le premier, ni le dernier, bordel du coin!

L’affaire était assez étrange après tout, était-ce la diplomatie qui le rendait séduisant ou ces dames avaient été esseulées si longtemps qu’elles craquaient? Hum… C’était la pensée théologique à approfondir, après tout, peut-être y trouverait-il là la clé de tous ces lits prêts à accueillir le missionnaire qu’il était en contrée si sauvage.

M’enfin, la contrée était sauvage jusqu’à ce que le coche pénétra en Auxerre. Là, c’était très différent, malgré le travail, l’ordre établie sur le lieu semblait vierge de toute influence seconde. La création à l’état pur tout comme l’était incontestablement la Duchesse du lieu. L’on racontait qu’un seul de ses touchés rendrait le moindre ou le plus des hommes fou, un peu comme celui qui aurait loisir de retrouver la canne d’Aristote – allez savoir. Il avait connu un homme qui d’Ingeburge disait : « un jour je lui enverrai un manche, ça la rendra plus humaine »… Sans doute s’en était-il approché de trop près…

M’enfin, le temps filait, le sable filait, et le coche arrivait aux portes d’Auxerre : aujourd’hui, il y avait partie de scrabble à Auxerre..



hrp: À chacun ses références hein!!

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Theudbald
BORDEL ! Réunion à Auxerre.
Theudbald avait craint cette "invitation". Et peu de choses lui faisaient peur dans la vie.

Irancy et son escorte galopaient le long de l'Yonne. Les chevaux expulsaient des mottes de terres du chemin gorgé d'eau. Les armures cliquetantes et les piaffements des chevaux inquiétaient les serfs dans les champs. Parce que c'était vrai qu'il avait l'air patibulaire, quand même. Que pouvait-il craindre ?

Une réunion à Auxerre.

Bon, il fallait se rendre à l'évidence, il n'avait pas peur de "rien", seulement de presque rien. Sa virilité en prit un coup. Il grommela en silence puis se tourna vers un de ses cranequiniers, un grand gaillard qui portait une lourde arbalète de campagne sur l'épaule. Celui-ci baissa aussitôt le regard. Mince, s'il n'arrivait pas à en imposer à Auxerre avec de tels yeux qui tuent, quel était le problème ?

Ah, oui : la grande, vraiment grande majorité des membres du parti était des femmes. Ca allait être le Bordel !

C'est dans cet état d'esprit qu'il arriva dans la cour du châtel d'Auxerre. Il entra dans le logis, tâchant de se donner un air digne, pour cacher sa nervosité.


Bonjour, Votre Grâce ma suzeraine. Bonjour, gentils bordéliques.
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Sorane
En retard, en retard, elle était en retard... Elle sautillait et faisait de bonds de dépit...
La nuit venait de tomber, elle sortit son cadran solaire, la secoua dédaigneusement et soupira...

"Décidément, on en peut jamais compter sur rien ! Il n'y a plus rien que fonctionne ! C'est carrément le Bord... bazar !" maugréa-t-elle.

Elle se remit à bondir... mais en selle ce coup-ci, direction Auxerre. Sa monture fendait le vent, insufflant une seconde vie aux fleurs qui jonchaient le sol, après avoir tant égayé les arbres... les emportant dans une chorégraphie légère...

Elle craint que son retard ne lui attire les foudres de la maitresse des lieux... Subitement elle croit entendre partout des murmures criés, des cris chuchotés, qui répètent inlassablement :

"Qu'on lui coupe la tête !"
Mais il ne s'agit surement que du bruit des branches qui s'agitent, qui se secouent pour se débarrasser de leurs fleurs, et étaler leurs nouvelles feuilles.
Arbres coquets mais si ingrats, qui jettent ainsi leurs maitresses après avoir profité de leur beauté et les remplacent aussitôt par des nouvelles bien plus vertes !

Enfin les grilles d'Auxerre, le passage du gardien, la porte qui s'ouvre. L'accueil est immédiat, hospitalier, chaleureux.
Les seules têtes qui sautent sont celles de bouteilles de vin ! A la bonne heure ! Même en retard !
On lui offre un verre et des macarons colorés... Et Sorane écoute leurs murmures !


"Mangez-moi !" lui ordonne les macarons.

Elle hésite : macaron bleu ou macaron rouge ?
Prends le macaron bleu et tout s'arrête après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux,
Choisis le macaron rouge et tu restes au pays des merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre.
Mais n'oublie pas, je ne t'offre que la vérité, rien de plus...

Hop elle croque dans le macaron aux fruits rouges ! Puis dans le bleu... C'est qu'elle a faim après cette chevauchée !


"Bois-moi !" lui commande familièrement le verre "Et moins sage tu seras !"
Voilà un commandement auquel elle ne compte pas s'opposer pour une fois ! Elle le vide d'une traite.

Elle vient d'entrer dans la pièce où se trouve déjà les autres.

"Amis Bordéliques, bonsoir ! Il me tarde de commencer, après tout nous avons des chapeaux à secouer pour y chasser la poussière politicienne, nous débarrasser de la morosité ! Plus de temps à perdre ! Chaque heure qui passe est une heure creuse. En particulier l'heure du déjeuner (*)."

Elle prend un air sérieux, tout en prenant place sur un siège confortable :

"Je vous propose de réfléchir à la réponse à la vie, l'univers et le reste ! (*) !"



(*) Tout ressemblance avec un roman de Douglas Adams, d'un guide, d'un voyage et de galaxies... n'est pas fortuite !
Ah y a aussi : être ou ne pas être dans la matrice ! Là est la question !

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Esyllt_catarina
Un après midi de printemps en Bourgogne ...
Un coche tirait par un Poney Poney Poney Rooose.
Voilà bien le caprice d'une fillette de neuf ans. Pourtant pour aller à Auxerre, il n'y avait que peu de route. Esyllt aurait pu se faire accompagner par Guigone ou se faire emmener par un tiers, mais non. Rien n'allait plus, tout foutait le camps ! C'était le BORDEL ! Crise d'adolescence pré-pubère, enfin.. plutôt crise de rouquine aux bonnes manières.
Le soleil, les nuages, le vent, le "Voyage voyage ... Au dessus des vieux volcans" (enfin, sauf en ce moment, vous en conviendrez).


Au Cerf ! Enfin ... Aux Cerfs !! Disait Esyllt à haute voix dans la voiture, "J'espère bien qu'on ne devra pas être douze sur la même bête. C'est que j'ai faim et que l'on impute à Saint Fargeau un grand appétit." Il y aurait bien un petit monastère de campagne à priver de sa dîme pour recevoir en grande pompe à la table de la dame en Rouge. Les pires idées se bousculaient dans son esprit.

Le domaine reconnaissable à ses fanions fouettés par le vent, puis le Castel à l'horizon et enfin sa cour pavée foulée sous sa pointure trente et un.
Visiblement attendue, puis introduite dans ce long corridor aux odeurs suspectes et à la tonicité vigoureuse. Ce lieu lui donnait des envies. Envies de fraise ?! Non, pas déjà ... Envie ?! Qu'on me donne l'envie !!! L'envie d'avoir envie !! Non, qu'on l'en préserve de ce ménestrel entendu à la Cour du Roy. Envie de toi, Besoin de rien ? C'est vrai qu'elle avouait y penser à son Alençonnais, cet héritier trunois. Mais toujours pas !

Couches, Saint Fargeau, Irancy, Auxerre, Prévôté ! Tous étaient là.


Une génuflexion posée, un sourire charmeur, une voix enjouée et cristalline -Ça coule de source, non ?- et hop, la voilà partie.

Je me présente, je m'appelle Esyllt,
J'ai neuf ans, je vous donne le Bon Jour,
le Bon Jouououourrr !

Dans ma chambre c'est le BORDEL,
Même que Guigone parfois elle dit...

S'arrête alors qu'on la regarde, entre hilarité et consternation... Surprise, elle glisse d'une voix bien plus frèle et moins mélodieuse à ceux qui sont là...
Ce n'est pas aujourd'hui les auditions pour le spectacle de la Saint Bynarr ? Les joues rouges, le regard fixé après quelques secondes sur le carrelage..
Mais pourtant, on m'a dit à l'assemblée que le bordel les gens y allaient pour le plaisir et que parfois on entendait des cris.. Alors je me suis dit que j'allais préparer un petit quelque chose pour soulager les pauvres oreilles. Y a pas de raison que des Castafiores s'égosillent et que j'ai pas ma chance. Parce que, vous voyez, ça avait l'air bien le bordel, mais comme la nourrice ne veut pas que je sorte le soir, je me suis dit, je tenterais ma chance à la Saint Bynarr, comme tout le monde est de sorti ce jour là, je pourrais y aller... Pourtant, quand je lui ai dit à Guigone, "Je vais chanter au bordel". Elle était toute blanche. Comme une vierge effarouchée quand on éventre, après la chasse, un cerf.. Un cerf, qui a dit cerf ? La nature reprenait ses droits et les boyaux se firent entendre à leur tour. Le tour de force musicale de la louveterie ne faisait que commencer.
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Angelyque, incarné par Sorane
Toujours en retard la Baronne....elle croulait sous les rencards...de quoi mettre un père en pétard...

Un pli urgent..une invitation...BORDEL!!!

Elle avait oublié!!! vite une tenue!! il fallait rameuter les foules....

La Baronne fouilla dans ses malles.

Celle-ci? trop voyante, le Vaxou vieillirait de 10 ans d'un coup...celle-ci? hum...un coup de vent et elle se retrouverait en geôle pour attentat à la pudeur...

Celle-ci? non elle la brulerait! elle tenait chaud et l'empêchait de respirer...

Celle-ci?

Ah!!!!! elle était parfaite!!

Angelyque l'enfila prestement, se signa rapidement tout en embrassant son chapelet..elle rajouterait cela à la liste des fautes qu'elle devrait confesser à Monseigneur Guiguil et se mit en route....

Direction le QG des bordéliques! que des têtes bien pensantes mais qui savaient ne pas trop prendre la vie au sérieux




Bonjour tout le monde!! je suis là!!
Vaxilart
Un à un, ils entraient, passaient et saluaient. Le bon Duc en faisait du même :

Tiens, Theudbald.


-Vous!

Sorane, bouche plein mais toujours élégante.

-Toi! Nous garderons ça pour plus tard!

Parlant évidemment de bouche pleine quoi. Puis la jeune jeune Esyllt.

-Vous!

Et Angelique.

-To… Non! Dieu du ciel, c’est bordel, bordel comme… comme le plaisir, pas l’endroit : va te rhabiller, non de non de non de Dieu du ciel! Y’a des enfants ici.

Et pis, y’avait Ingeburge au fond qui était toujours aussi sereine, mais ce n’était qu’un masque pour émasculer ses détracteurs. Quelle femme brillante!

-Vous..!

Les mots lui manquaient.

Z’avez vu, parait que le bazar a été foutu chez le vieux tri-mouth, finit de rouler sa plymouth quoi? M’enfin, j’l’ai vu réclamer la fin des truc en « esse » au pluriel en gargote, bin moi, laissez-moi vous dire que j’en suis pas rendu à signer le fin des caresses, ni des confesses histoire de les racheter. Sans compter ces délicieuses déesses chasseresses qui vous applique des compresse avec délicatesses lorsque par maladresse l’on se pique à une diablesse. Sans compter de ces duchesses en détresses qui à l’étroitesse dans une forteresse appelle à notre finesse histoire de leur offrir une grossesse et de relancer la jeunesse. Sans compter l’état d’ivresse nous transportant en liesse et parfois nous trouvent par maladresse de bonnes maitresses. Les messes. Les belles tresses. La tendresse. La politesse. La noblesse. Ces tigresses, agrrr. La richesse, nos prouesses. Et bordel : les paires de FESSES.

Je dis non à la fin des « S », des « esse », des « esses » et des « aisse ». Conclusion d'est : vivre de paresse éloigne la sagesse.

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Mallory
Mallory s'était levée particulièrement de bonne humeur en cette belle matinée d'Avril. Une journée printanière qui s'annonçait bien, puisque aujourd'hui elle allait contribuer à mettre en place un projet ambitieux et cocasse lancé par son amie Ingeburge.

Elle ouvrit la fenêtre afin de profiter pleinement du spectacle offert par la nature. Les buissons impénétrables retentissaient du chant mélodieux des oiseaux, sous les souffles tièdes du vent, les champs labourés entrouvraient leur sein. Partout, une tendre sève surabonde, et les bourgeons osaient se confier sans crainte à des soleils nouveaux.

Le sexe, le sexe, le sexe... pourquoi tout tournait autour du sexe en ce moment?

Comment allait-elle annoncer à Cindy que Jean Baptiste la trompait depuis plusieurs mois avec la meilleure amie de sa sœur Johanna? Et devait-elle révéler à Johanna que Cindy n'était pas vraiment sa sœur?...

C'était le BORDEL dans sa tête. Que faire?

Pour le moment pas le temps de se poser des questions, elle était attendue à Auxerre.

Elle fila chevaux aux vents, chevauchant son fidèle étalon en direction du quartier général de leur futur parti.

Elle se présenta rapidement au garde, qui la reconnut et qui lui épargna fort heureusement les formalités d'usage.


C'est moi que voilà les amis! Alors par quoi on commence?!
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Jackson21
Auxerre... Il n'y étais jamais passé, mais pourquoi pas tiens. Ça fait toujours ça de plus à découvrir. Et découvrir des choses, le chevalier n'attendait que ça.
Jack avait flâné une partie de la matinée dans les couloirs de La Romagne réglant par ci par là les détails d'un autre entourage que celui auquel il allait être confronté aujourd'hui.

Il avait fini par se préparer à temps , son escorte était prête, Sarpedon scellé. le Commandeur chevaucha sa monture avant de donner un coup sec dans les reins de l'étalon noir qui s'accompagna d'un mouvement de bride en direction de l'enceinte de La Romagne.

Le vent commença à battre le visage de Tellancourt déjà lancé au galop, fixant l'horizon de la campagne Côte-d'Orienne, le Ritter soupira légèrement. Auxerre, ça n'était pas la porte à côté... Bordel !


[ Arrivée à Auxerre ]

Une fois l'enceinte de la ville atteinte, Jack n'eut guère de mal à trouver le castel d'Auxerre qui trônait fièrement plus haut dans la cité. Aux abords de ce dernier, il mit pied à terre et après s'être présenté au garde de faction, il fut introduit par l'un des pages de la Duchesse.

Une dizaine de personnes étaient déjà présentes. Il s'approcha et reconnut des visages connus tels que le Chambellan et le Héraut bourguignons ,Dame Mallory chez qui il avait pu apprécié un excellent repas de Pâques et bien évidemment le Cardinal Connétable et maîtresse des lieux qu'il salua respectueusement. Il ne connaissait malheureusement pas encore les trois autres femmes à qui il adressa un sourire courtois.


Jackson de Nivellus, enchanté ! Il marqua une pause tout en observant la fine équipe de Bordel, un léger sourire aux lèvres.

J'espère que je n'ai rien raté ?
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Angelyque
Angélyque se mit face à son grincheux de père et lui tira la langue

Il est hors de question que je me rhabille...Papounet adoré!
tu n'as qu'à pas regarder! tu vas faire peur aux électeurs!On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, figure-toi. Tu ferais mieux d'ailleurs de détourner le regard...

si on gagne ces élections je vais faire sauter les boutons du décolleté et j'arracherai la jupe pour fêter ça!!

Il faut bien que quelqu'un se dévoue, d'ailleurs je vais demander à Theudbald s'il veut pas tomber sa chemise...nous aurions toutes les pucelles bourguignonnes à ses pieds!

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Sorane
Bonne suggestion, mais il faudrait peut-être mieux le faire avant pour la chemise de Theudbald ... et qu'il promette aux pucelles d'ôter le bas si elles votent pour lui et qu'il se trouve au conseil !

Elle ajouta avec un petit sourire espiègle :


Toutefois, il faudrait être certaines qu'il fasse bien l'effet désiré sur les jeunes demoiselles, peut-être devrions nous vérifier avant, non ?

Ses prunelles reflétant une gourmandise non dissimulée se posèrent sur le héros du moment. puis après quelques minutes, elle ajouta d'un ton taquin :

Après tout, je peux bien faire cela pour la sauvegarde de la Bourgogne aussi, je veux bien promettre d'ôter le bas, si la liste arrive en tête !
Au moins, cela nous donne notre premier point de programme :

Bonne Résolution n° 1 : Bordel, nous ne cachons rien, nous vous dévoilons tout !

Qu'en pensez-vous ?

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Lenada
Bonne idée ne cachons rien montrons ce que nous avons a montré ces corps merveilleux que nous avons, et que l'on montrera encore plus si nous arrivons en tête.

Aujourd'hui nous montrons le haut, après les élections nous montrerons le bas





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Theudbald
Theudbald, tomber la chemise ? Angelyque était bien audacieuse. Et voilà Sorane qui surenchérit. Il plissa les yeux tout en les dévisageant tour à tour.

Vous avez déjà essayé de porter du velours épais lors des beaux jours ? Qui vous dit que je porte une chemise sous mon tabard ?
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