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[RP] Complot printanier pour mettre à mort l'Aleanore

Edwald
RP ouverts à tous et toutes, prenez un PNJ ou votre perso et venez apporter votre idée d'assassinat la plus tordue ou la plus loufoque ^^


Voilà plusieurs jours que les invitations avaient fait le tour des environs. Brigands, mercenaires, assassins , du plus fourbe au plus courageux, chacun avait reçu un petit pli l’invitant à se rendre dans une vieille bâtisse ..

Citation:

A vous, mauvais gens,

Afin de mener de mettre six pieds sous terre une personne de haut rang, vos propositions et plans les plus perfides sont attendus à la ferme de Sereau, en bordure de la loire, à la prochaine pleine lune.

L’idée la plus efficace et la plus cruelle sera retenue et récompensée de la somme de 10 000 pièces d’or, si vous la menez à terme.

Venez masqué, des attaches sur le bord de la loire vous permettront d’amarrer vos barques, plus discrète que des chevaux.

Signé : Le requérant.



Ferme de Sereau - Nuit de pleine lune :




La demeure délabrée ne ressemblait plus à grand-chose. Le toit s’effondrait lentement mais surement, et la mauvaise herbe et le sable était venu envahir l’intérieur. Autrefois habitée par une famille de fermier, les lieux ont été quittés suite à une inondation durant laquelle les quatre enfants périrent noyés par les eaux, emportés par la Loire.

Edwald avait fait de ce lieu un petit repère, idéalement placé à quelques lieues d’Angers, personne n’osait y mettre les pieds. La ferme serait hantée. Quelques bougies éclairaient doucement les lieux, et dans une pièce de l’étage il s’était installé chaise et bureau. Une chandelle éclairait le bois, sa flamme dansait doucement en ce lieu si paisible où pourtant l’on entendait le bois du plancher craquer régulièrement.. Rats.. Ou pas.. Peu importe pour l’homme jouait à lancer des dagues sur un petit parchemin sur lequel il avait dessiné le portrait de sa proie..




Il était temps d’accueillir les invités, Ed sortit de ce « bureau » et resta à l’étage d’où il avait une pleine vue sur le rez de chaussée. La faible lumière cachait son visage dissimulé sous une capuche. De nombreux hommes étaient déjà là, d’autres arriveraient surement. Une femme retenu l’attention d’Ed, cheveux longs et bouclés, à coup sûr une arme redoutable pour espionner et surprendre le moment voulu.

Chers convives,

Merci d’avoir répondu à mon invitation.

Je vous invite à m’exposer un à un votre idée la plus perfide, la plus sauvage. Mais surtout la plus efficace pour mettre à mort la fille d’une Paire de France.

Se racle la gorge..

Discrétion est de rigueur. La personne est bien entourée. Elle est jeune et subtile, il ne faut pas vous attendre à ce que ce soit aisé.

Vous savez désormais l’essentiel pour me présenter vos plans.


Regarde l’assemblée..


Je vous écoute. Un à un.

Reste dans l’ombre et attend qu’un premier convive s’exprime. Son cœur palpitait dans sa poitrine, l’idée de cette petite réunion était osée, risquée, mais que serait la vie si on ne prenait pas ces quelques risques. Il la détestait réellement, sans jeu et sans artifices, et l’heure était venue de s’en débarrasser avant quelle ne prenne trop d’importance dans le paysage Angevin.
_________________
Edwald,
Prévôt d'Anjou
Père d'Elowan.
Frère de Feue Rixende
--Waldred


Il avait attaché sa barque avec soin, légèrement à la bourre le rouquin aux longues dents. Il pénétra l'ancienne ferme non sans observer les alentours auparavant, on aurait voulu piéger les marauds du coin qu'on aurait pas trouvé mieux comme idée. 10 000 pièces d'or , mon oeil ! mais même s'il n'y croyait pas trop, l'appât du gain est là et il se place dans le centre de la troupe déjà présente..

Un homme encapuchonné donne les données, et l'ouverture du bal des horreurs est maintenant officiellement annoncée.

Je vous écoute. Un à un.

Il remet son masque, l'objet tient mal à son visage, et s'exprime..

Permtez que j'commence !

J'ai bien entendu la meilleur des idées. Z'allez voir, écoutez donc.

S'avance un peu, et commence son exposé...

L'mieux c'est l'accident de charrette maquillé. J'vous propose qu'au cours d'un trajet de votre cible dans lequel elle serait pas trop accompagné, on intercepte le tout.

Il prit une voix plus posée, presque mélodieuse tant les mots qui sortent de sa bouche viennent naturellement..

On place une fausse victime sur la route voyez, le convoi s'arrête. A plusieurs complices ont saute sur le dos des quelques personnes qui sont là, pi sur la cible, forcément. On leur fou des coups, et on les étrangles. Pas d'épée ou d'dague, juste des coups. A l'issu on jette le carrosse contre un arbre et on place les corps ici et là pour simuler l'accident dans un virage.

Se gratte le nez, le masque le démange...

Efficace ! pi discret. Personne saura que c'était un coup monté. Vec ça vous avez l'assurance d'un travail bien fait. Pour sûr !

Recule de quelques pas, fier de son exposé, et laisse les suivants s'exprimer..
--Ralotain


Il s'était glissé dans la nuit sans faire de bruit et avait pénétré dans les lieux sans grande conviction, mais l'idée de pouvoir fomenter un tel projet lui donner l'envie de parler. Lui qui normalement été discret, là, se leva et prit la parole.

S'vous voulez l'avoir, il faut être discret. Elle doit être seule pour que personne ne sache ce qu'elle est devenue. L'faut entrer par sa fenêtre durant la nuit, et la regarder dormir, enfin pô de trop non plus, parce qu'elle est belle, oui bien trop belle c'elle la. Elle envoute tous les hommes, c'est une sorcière. Faut s'approcher à pas de loup vers elle et prendre un gros cousin. La d'un coup il faut l'étouffer mais en l'écrasant aussi de tout notre corps afin qu'elle ne puisse pas bouger. Sentir son corps se raidir et une fois qu'il n'y a plus un geste la sortir de la chambre et... là... je m'en occupe.

Un regard sadique ce dessinait sur son visage, ses doigts se croisèrent entre eux, comme s'il l'avait déjà entre les mains.
Aurelien.
Courrier qui voyage de mains en mains , tous plus sales les unes que les autres. D'un brigand habitué de la défenestration de ses victimes pour être plus tranquille lors d'une mise à sac , au mercenaire prêt à n'importe quel fantaisie d'un quelconque seigneur pour se faire remplir ses bourses. C'est ainsi que entre tout ces personnages le message filait. Ainsi , n'était-ce donc pas surprenant que ce papier finisse entre les mains du jeune Penthièvre , lui habitué de ce monde ou les plus méritants étaient ceux qui avaient les bourses les plus fournis. L'illégalité est un monde ou les plus travailleurs sont les mieux rémunérés , ce qui est très loin d'être le cas ailleurs ...

Intéressant message que voila , on cherchait un homme prêt à user de tout ses talents pour parvenir à faire taire pour l'éternité une personne. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Était-ce lui ou l'un de ses proches qui serait visé par ce commanditaire ? Le plus simple serait quand même d'aller voir. Et puis dix milles écus , si il s'avérait que la personne à abattre ne valait pas grand chose aux yeux du Penthièvre , ça sera toujours des écus de prit ...

[...]

Bord de la berge , la ferme des de Sereau délabré devant lui , la barque qui tanguait à coté de celle d'autres personnes ayant répondu à l'appel du gain , Aurélien guettait autour de lui , tout ces personnages bien cachés sous leurs accoutrement. Le jeune homme lui non plus ne faisait pas défaut , habillé d'une cape grise , d'un foulard qui lui recouvrait les cheveux , des vielles bottes miteuses retrouvé au fond de la cave à coté de quelques tonneaux tout juste stocké l'an dernier. Et pour camoufler le reste de son visage encore bien visible , il avait choisit un masque tout de bois taillé , les yeux elles étaient perceptible de cette accoutrement , ça voix sous le bois changeait d'une tonalité toute nouvelle , il ne serait donc pas reconnu ... Enfin espérons !

Quand l'annonce fut faites aux joyeux meurtrier , il s'avança avec le reste de la troupe à l'intérieur pour démarrer leurs proposition. Le brun s'installait au fond de la salle , gardant un certain recul pour admirer le lieu et savoir qui était la personne visé par cet vendetta. Le discours du maitre des lieux l'étonna quelque peu , on parlait ici d'une fille de pair de France. En Anjou sans aucun doute ... mais des filles d'une pair , il y en avait plus d'une pair malheureusement.

Léger soupire lorsque l'homme eut fini son discours , voila qu'il était tombé dans un lieu ou l'on désirait peut être faire payer à la duchesse Kilia ses méfaits passé sur une de ses filles , ou sur un illuminé qui voulait mettre fin aux jours de la folle fille de la pair Limousine. Moue du jeune homme sous son écorce , il devait savoir qui était la fille visé , on ne toucherait pas au Penthièvre , cela ne pouvait pas se produire , et si advenait que ça fusse l'idée principal de cette réunion , il sera le premier à faire bruler tout les hommes. En attendant , il écoutait les propositions de mort des intervenants , attendant son tour , assit au fond ...

_________________
Baron de Saulx , CaC d'Anjou
Vous en avez rêvé ? Gloria Libertus l'a fait !
Aleanore
Et une barque de plus, une. Hugues a récupéré la missive envoyée aux brigands et la lui a ramenée, curieuse ? Femme. Qui est cette personne qui provoque l’ire de certains à tel point qu’ils veuillent la tuer ? Aucune idée, et la chose la taraude, et c’est ainsi qu’elle décide d’aller voir elle-même de quoi il en retourne ? Seule ? Non déguisée ? Elle, une fille de Pair de France ? Non, la tenue d’une röm est récupérée, le visage et les mains teintés de brou de noix, et un masque en bois flotté est taillé par Hugues sous l’œil désapprobateur de Clarisse. Et surtout, surtout, Leandre l’accompagne. Pour qui connaît les deux adolescents la chose peut paraître improbable et pourtant, elle sait argumenter l’Etincelle, la preuve en est la présence de l’Impérial à ses côtés.

Au moment de franchir la porte de la ferme, la jeune fille détache le voile recouvrant la chevelure brune, depuis quand les gitanes se voilent-elles ? Elle déglutit la bâtarde, parce que la tenue légère et teintée de jaune la met mal à l’aise, mais il y a Leandre à ses côtés, alors elle prend sur elle, et franchit le pas de la porte, assez tôt pour entendre les derniers mots de la dernière proposition. Rire ? Et se trahir ? Les farces faites au couvent en imitant la voix de la mère supérieure lui reviennent en mémoire, et la voix habituellement douce de la jeune fille, se fait rauque, suave.


-« Et pourquoi pas la séduire, il y a là pas mal d’hommes, vous n’avez qu’à la violer, elle la ramènera moins, et elle se suicidera surement. »

Comprenez qu’Aléanore ne sait pas de qui il est question et est persuadée qu’une jeune fille plus intègre qu’elle, se serait suicidée à sa place, mais elle n’est pas intègre, c’est un fait. Alors elle se laisse tomber sur une chaise, espérant un signe de Leandre pour confirmer que c’était la bonne chose à faire, se glisser dans la masse.
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Leandre
La cruauté. C'était certainement leur seul point commun, si l'on n'excluait leur bâtardise. Mais dans les deux cas, ils n'y pouvaient pas grand chose. Il fallait reprocher le second à leurs géniteurs respectifs, et le premier... aussi. Du moins dans le cas de l'impérial. Et puis, 10 000 pièces d'or... Pas tout à fait une broutille aux yeux du Bâtard, mais presque. Mais c'étaient surtout des écus gagnés facilement, et qui pourraient toujours servir. Ainsi, Leandre accepta la proposition de sa meilleure ennemie. Ils se partageraient les gains, équitablement, à sa manière donc, si jamais l'un deux avaient l'idée la plus perfide.

Des simples vêtements de vagabonds, amples et sombres, avec une capuche capable de contenir deux têtes comme la sienne. Il n'avait pas l'habitude de porter d'aussi horribles habits, et se sentait légèrement mal à l'aise. Heureusement, un simple regard vers Aleanore suffisait à lui rendre le sourire, et sa contenance : son accoutrement était bien plus ridicule que le sien.

Comme elle, il n'entendit que la dernière intervention, et peut-être quelques chuchotement parmi les invités. Fille de Pair ? Belle ? La seconde description le rassura : il ne s'agissait donc pas d'assassiner Aleanore - vous remarquerez l'objectivité certaine du Valfrey. Il s'assit, bien avant elle, et l'écouta, avec une certaine attention. Une fois qu'elle eut fini, il faillit applaudir, tant elle savait être convaincante dans le domaine. Seul domaine, qui, rappelons-le, suscitait un intérêt commun de la part des deux bâtards. Avec enthousiasme, il lui murmura :
Je vais attendre avant de proposer mon idée, tant la tienne surpasse déjà, et assurément, toutes celles citées !

Il ne les avait pas toutes entendues, et alors ? Il avait toute confiance en elle pour se montrer la plus sadique de tous. Après lui.
_________________
Bâtard malgré lui, mais riche en son âme et conscience.

Gunelle
Billet perfide circulant de mains en mains, mains d'ailleurs plus ou moins blanches, plus ou moins propres.
Quelques lignes explicites suscitant l'intérêt de cupides et autres tordus, ne manquèrent pas d'attirer l'attention de Nelle. Était ce son inactivité, sa frustration de n'avoir pu filer des paires de mandales à ses putois de Mainois ou à son esprit parfois torturé?
Faut dire aussi qu'elle avait aucune idée de qui était la personne en question.
Quoiqu'il en soit elle se rendit à ce drôle de rendez vous ou les crapules les plus immondes de la création ainsi que les curieux ou les simples sadiques allaient se retrouver pour un exposer toute la noirceur de leurs âmes.
Afin de ne point être reconnue, à défaut de ne pas être remarqué la brunette se roula dans un premier temps dans un bassine de miel, puis dans une de plumes. Spécial dédicace a son rossignol ou quand le rêve devient réalité et c'est en espèce de volatile pour le moins ridicule qu'elle tenta de se fondre parmi les marauds.
L'air détaché elle exposa son idée d'une voix nasillarde imitant vaguement celle d'une poule ou un truc dans le genre.


Bien alors voilà mon plan:
faudrait engager un bellâtre du genre auquel aucune femme normalement constituée puisse résister, s'en suit un passion torride au vu et su de tout le monde, ensuite ben faut la tuer ni vu ni connu, pis suffit de découper la victime en morceaux, pis la filer a déguster aux cochons. Pour sur y'aura pas de restes ! Après suffit de laisser croire qu'elle s'est tiré avec le bel hidalgo...

voilà c'est tout simple en fait.
--Galantinopascualo



Aie Aie Aie Caramba !! tchik tchik et tac me voici me voilà !

Debout sur sa barque il pensait faire une entrée digne d'un Paul Préboist, mais raté. Il n y avait personne pour l'accueillir.

Aie.. Y'é manque dé poublic.

Attache sa barque, et le torse bombé entre dans la grande ferme..

J'AI L'IDEE !

S'avance dans la foule, pousse ici et là les gens, sûr de lui, sûr d'être convaincant..

Yé une idée magique. Fantasmagorique. Qui yé pense vous plaira à merveille.

Grimpe sur un tonneau, et commence à déballer sa littérature..

Yé pense à oune séquétratione. ¿por qué ? simple !!

Regard vers une dame oiseau..

OuOu toi belle oiseau dé mé nouit. Graouu.

Yéé, reprénons. Imaginez yous, vous captourez par un artifice la donzelle, souffit d'inventer une fausse réunion, vec des noblé, souf qué cé sera la seule invitééee.

Yé la séquestre et là ! là !! yé démande une rançon dé 10 000 écus, sauf que yé ne la restitue pas entière, yé la rend en petits morceaux. Découpés, faisandés, yé rend la ictime en pièce détaché. Yous gardiez vos écus, et yé souis payé. La victime elle... couiiiiiiiiiiiic. Débarassée !!


Fait une petite courbette pour remercier le public, et descend de son estrade improvisée..
--La_mante

La Mante n'était pas sortie de son trou depuis bien trop longtemps... Elle en avait vécues des aventures, toutes plus glauques les unes que les autres... Et puis, ce fut le trou noir, plus rien, plus de demandes, plus de...commandes. Jusqu'à ce jour... ce jour où par chance pour elle, elle vit arriver ce pigeon squelettique, portant entre ses pattes le vélin qui allait enfin redonner à la donzelle goût à la vie..ou plutôt à la mort..

Comme il était indiqué sur le message, la sombre blonde se rendit à la ferme de Sereau.. Et plus sa barque voguait proche de la destination, plus la Mante bavait d'impatience et d'excitation. Une fois l'engin de malheur amarré, elle avança sans bruit jusqu'à la vieille bâtisse, foulant le sol si discrètement qu'on aurait dit qu'elle flottait au-dessus de lui...

La Mante passa la porte qui grinçait comme un cochon qu'on égorge... La jeune femme se débarrassa de sa longue capuche noire et balaya la sombre pièce d'un regard silencieux, espérant qu'on ne la reconnaîtrait pas. Elle vint alors s'asseoir parmi les autres et attendit qu'on lui donne enfin le droit de parler...
Edwald
Ed écoutait les idées une à une, non sans une certaine jouissance intérieure tant il s'imaginait le scénario à chaque fois. Comme l'impression de vivre la mort d'Aleanore, et de recommencer encore, oh oui, encore.. Le dernier intervenant avec son accent à couper au couteau lui avait plus, du dynamisme, Ed adore ça, mais il manquait ce petit je ne sais quoi de sadique...


Bien bien..

Regarde l'assemblée, s'avance encore un poil, reste dans l'ombre tout de même..

D'autres idées. Je veux de l'originalité !

Dans le monde "médiévalien" c'était un genre de popstar qui se déroulait actuellement, alors imaginez l'excitation des candidats !

Il désigne une jeune femme aux cheveux blonds...

Vous. Je vous écoute.

Il sentait dans les yeux de la dame un je ne sais quoi de prometteur..
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Edwald,
Prévôt d'Anjou
Père d'Elowan.
Frère de Feue Rixende
--La_mante

La Mante releva la tête lorsque le petit brun reprit la parole..

Bien bien..
D'autres idées. Je veux de l'originalité !


Puis il s'adressa à la blondine en la désignant du doigt, un léger sourire aux lèvres.

Vous. Je vous écoute.

La Mante esquissa un sourire de soulagement... Enfin c'était à elle de s'exprimer, à elle de pouvoir expliquer la manière qu'elle avait imaginée pour se débarrasser de la cible.. Elle se leva en silence et s'éclaircit un peu la voix, repoussant du doigt une mèche blonde derrière son oreille.

Merci de me laisser la parole... Alors voilà ce à quoi j'ai pensé.. Je suis quasiment certaine qu'il est plus facile d'attirer quelqu'un en mettant la personne d'abord en confiance. Il faut réussir à l'approcher avec délicatesse, devenir son ou sa confidente, ne lui laisser aucun doute sur le bien que vous lui voulez...Je pense qu'il est plus simple de duper une amie qu'un ennemi, n'est-ce pas ? Si la personne ne doute aucunement de vous, elle vous suivra les yeux fermés, et alors là ! alors là...vous pouvez imaginer le pire...
Puis, une fois que l'on a réussi à gagner la confiance totale de la proie...
la blondine laisse apparaître un petit rictus d'excitation en s'entendant prononcer le mot "proie".. Il faut trouver un plan qui puisse ne pas trop laisser de trace... Personnellement, j'avais pensé à un repas empoisonné, un repas hebdomadaire convenu entre la victime et son "ami(e)", sauf que lors du 4ème ou 5ème repas, la fin sera fatale pour la dupée... Pour se débarrasser du corps, je n'ai pas encore imaginé comment m'y prendre... Avis aux intéressés...

La Mante se posa à nouveau sur sa chaise et attendit les remarques des uns et des autres, ainsi que leurs propres propositions..
Gunelle
Fichtre, la Nelle elle ecoutait tout bien sauf que ca commencait a gratouiller sévère cet acoutrement.
Puis apparu un beau ténebreux avec un accent de latin loveur qui la laissa pas insensible avec un je ne sais quoi de frétillant et de sautillant qui tranchait magnifiquement avec tous ses encapuchonnés et autre masqués qui foutait quand meme un peu les chocottes.
Quand il s'adressa à elle, elle avait presque rougit sous ses plumes.
Pis ce fut au tour d'une blonde, le genre de fille qui vous fait froid dans le dos surtout quand elle souriait.


Hum le poison magnifique! On pourrait meme dans le genre lui offrir une robe trempée dans une mixture empoisonnée, quand elle l'enfile il se repandrait insidueusement dans son corps. Elle perdrait l'appetit, puis les cheveux , les ongles et pour finir elle se couvrirait de pustules suintantes et malodorantes pour trépasser dans d'affreuses souffrances. Vous pouriez même, oui vous l'encapuchonné au fond !, venir chaque jour prendre de ses nouvelles et compatir à son pauvre sort en compagnie de ses proches tout en vous assurant de la progression de l'affaire et jouir intérieurement du spectacle de sa déchéance.
--Le_boucher_angevin



Il portait une longue cape noire et un chapeau haut. Son visage pâle trahissait son comportement asocial qui le poussait jusqu'à ne pas sortir à la lumière du jour. Il était laid, sentait surement un peu mauvais aussi. Comme une odeur d'un vieux vêtement qu'on laisse au fond d'une armoire des années avant de l'en sortir.


Permettez.

L'homme s'avance, on ne voyait pas ses pieds tant sa cape descendait bas, aussi avait on l'impression qu'il avançait dans les airs, sans soubresaut.

J'ai une toute autre vue de cette humm brillante ignominie.

J'aimerai vous l'apporter sur un plateau d'argent. Imaginez que je la capture, cela n'est pas bien difficile un poison sagement dosé pour la laisser en vie, et je vous l'apporte ici même où nous la poserions sur une planche de bois.


Il sort de sa cape une hachette de boucher..


Oui je ne m'en sépare jamais. Nous pourrions ainsi la découper lentement en morceau en la laissant en vie. Elle pourrait crier encore et encore que cela n'attirerait personne. Avec ses doigts de pieds nous ferions un ragout, avec ses cuisses nous ferions des escalopes que nous pourrions déguster hm.

Voit la mine déconfite de certains à coté de lui..

Que je me ferai une joie de déguster en tous les cas. Ainsi elle se verrait mettre en pièce, petit à petit, nous pourrions même lui faire gouter sa propre viande. Enfin je pense que nous terminerions l'acte par un petit tartare de cerveau, hummmm salé à souhait... une merveille..

Se lèche les babines..

Enfin nous pourrions la laisser ainsi, les rats se chargeront de finir le travail, et ce trou au plafond sera un parfait accès aux corbeaux environnants.

Un sourire sadique illumine son visage, délicieuse envie, l'appétit lui prend, l'homme salive..
--Alix_et_alice
Depuis quelques temps une rumeur courait. Et quand une rumeur courait Alix et Alice étaient au taquet. Les jumelles étaient les filles d'un bourgeois aux moeurs étranges et d'une catin rencontrée dans un lupanar Lorrain, catin qui avait finalement choisi de se reconvertir en boulangère avant de mourir de la vérole. Oui, Alice et Alix avaient de qui tenir. Et elles tenaient leurs promesses.

Ainsi quand les deux brunes eurent plus ample connaissance de la rumeur selon laquelle on avait dans le projet de trucider une riche donzelle, fille de Pair de France, elles s'empressèrent de se rendre au lieu de réunion. La ferme n'était pas loin de la maison que les deux pestes occupaient avec leur père depuis la mort de leur mère, c'est pourquoi elles prirent tout leur temps, quitte à arriver en retard. Mais arriver en retard leur était bien égal.

C'est donc en faisant un maximum de bruit que les filles aux cheveux noirs entrèrent. Des voix suraiguës, des rires stupides et des têtes de fouines. Les jumelles étaient reconnaissables facilement et n'avaient, de plus, aucunement cherché à se dissimuler sous des capuches. Surtout que dans les environs on les connaissait, et bien. Alix et Alice étaient souvent pointées du doigts et associées au mot « sorcières ». C'est vrai que les filles n'étaient pas des adeptes de la délicatesse et encore moins de l'amabilité. Plusieurs chats avaient fait les frais de leur sadisme sans faille, et on parlait d'elles comme d'éventuelles meurtrières. Une réputation qui ferait la perte de plus d'une, mais qui faisait leur fierté.

Le boucher avait à peine terminé qu'elles se mirent à parler


Alix & Alice : Bonsouaaaaaaar !!
Alix : Y a quelqu'un à dérouiller ?
Alice : Bah oui t'as bien vu l'affiche !
Alix : Tais toi Alice, laisse moi causer !
Alice : T'es moche.
Alix : La ferme ! En plus t'as la même tête que moi.
Alice : Bref on a la solution pour dézinguer la donzelle !
Alix : Oh wouiiiii !
Alice : Mais on va pas vous la dire !
Alix : Bah si ! Faut leur montrer qu'on est les meilleures !
Alice : JE suis la meilleure, toi t'es secondaire.
Alix : Oh mais arrête de jacasser tu m'énerves ! En plus je suis sortie avant toi ! Bref ! L'empoisonnement c'est bien...
Alice : ...mais c'est mieux quand ça fait bien souffrir...
Alix : ...donc faut savoir doser...
Alice : ...mais si on se loupe c'est nul...donc faut tuer avec un moyen plus direct...
Alix : ...l'égorger c'est pas mal...
Alice : ...mais c'est trop soudain donc...
Alix : ...faut l'emmener dans un bois...
Alice : ...la perdre dans le bois...
Alix : ...la priver de nourriture, l'effrayer...
Alice : ...pendant ce temps là on prépare un bourreau...
Alix : ...qui va se mettre à la pourchasser...
Alice : ...soit avec une épée, soit avec une hache...mal aiguisée bien entendu...
Alix : ...et puis une fois qu'elle est épuisée il lui transperce le ventre...
Alice : ...et on la regarde mourir doucement...
Alix : ...et après vous faites comme vous voulez !


Les deux affichaient un large sourire, presque effrayant. Alix regardait Alice, Alice regardait Alix, et toutes deux furent contente de leur petit numéro. Elles ne cherchaient pas à obtenir l'argent. Elles avaient surtout envie de faire mal, comme si c'était un passe temps à leur vie un peu trop tordue. Alors elles décidèrent de partir et de laisser les autres dans leur réflexion. Et puis, s'ils arrivaient à zigouiller la fille en question elles l'apprendraient bien vite, et dans les détails...
Edwald
Frisson énorme qui lui parcourt le dos pendant que les deux jumelles s'expriment. Ed déteste ça, n'imagine que trop bien les deux folles en train de saigner une victime en riant et dansant autour de la proie.. presque aussi effrayant qu'un clown tueur ou une poupée qui tue ce truc. Bref. Retour à la réalité il sort de ses pensées et se prépare à clôturer la petite réunion...

Bien.

Si personne n'a d'autres idées..

Il déroule un grand drap du haut du premier étage sur lequel apparait la future victime...




La voilà l'affreuse chose. Remarquez ses grands pieds et son large bassin... oui vraiment affreuse.



Aleanore.

Plisse le nez...

Cette greluche écervelée ne mérite que mort, et la plus cruelle qu'il soit, ne serait ce que pour exister.

Oui oui il la supporte vraiment pas..

Ne sachant pas trop qui choisir, tant vos idées me donne un certain appétit, pour ne pas dire une certaine jouissance, j'ai décidé de lancer un petit jeu. Les 10 000 pièces d'or seront remises à celui qui m'invitera à voir la mort de la jeune femme, le premier, forcément.


M'en fou j'ai pas les écus et je compte bien zigouiller les complices de ce petit coup après..

Mesdames, Messieurs, Jumelles..
petit frisson .. brr...

Que le meilleur gagne !!


Et la foule en délire lève le poing !! des dizaines de rires machiavéliques viennent résonner dans la vieille grange..

AhahahahahahahahaH

MoouhahhAAHahha

Ouuaiiiis !!

A mort la pucelle !!

Tuons là !!

AAHAHAHHHah!!

_________________
Edwald,
Prévôt d'Anjou
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