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Joutes de la naissance de l'héritier de Deedlitt et Grégoire d'Ailhaud - demi-finales et finale.

Demi-Finale et Finale !

Patrick Salut
[Hrp : posté ce soir pour des raisons pratiques, même si elles se déroulent le lendemain]

Et voici les demi-finales !

Citation:
Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure
vs



Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Chevalier Esquierrèr
vs
Patrick Salut
Citation:
Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure
vs


Et voici la première de nos demi-finales !

La Joute est annoncée, les deux concurrents se mettent en place de chaque côté de la lice. Epéronnant leurs chevaux, les deux cavaliers s'élancent, abaissant leur lance pour viser l'adversaire.

Très concentrés, ils traversent la piste pour se frapper, et ils visent juste. Les spectateurs retiennent leur souffle, tandis que les deux Jouteurs brisent leur lance sur l'écu adverse, laissant présager leur chute !

Malheureusement, c'est le Vicomte de Monestier qui chute de selle tandis que le Comte Jontas arrive a rester sur son cheval.

Le comte Jontas accède à la finale !
Patrick Salut
Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Chevalier Esquierrèr
vs


Le suspens est à son comble ! Qui affrontera le comtois en finale ? le Baron Guidel ? Ou bien notre mystérieux chevalier masqué ??
En lice Messires !


Les trompettes sonnent, annonçant le début de la Joute. Les deux cavaliers s'élancent, lances baissées, visant leur adversaire.
Les deux lances se brisent sous le choc ! nos deux jouteurs tiennent à la victoire cer ils restent en selle !
Ils se remettent en place pour la seconde passe.

La lance du Baron Guidel vole en mille morceaux contre l'écu du chevalier masqué, qui lui a malheureusement raté son adversaire. Tout le monde s'attend à sa chute, mais que nenni ! Il tient bon en selle, et se remet en place pour la troisième passe. Guidel va se saisir d'une nouvelle lance et fait de même.

Les trompettes sonnent, c'est le moment décisif.
A nouveau les lances se brisent, et cette fois-ci c'est Guidel qui chute sous la violence du coup porté par le mystérieux jouteur, qui reste en selle, obtenant ainsi l'accès à la finale !
Patrick Salut
Aaaaah quelle belle finale que voilà Messires et Dames ! Un comte impérial contre un chevalier masqué !

Citation:
Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Chevalier Esquierrèr
vs


En lice Messires ! Donnez nous un beau duel digne d'une finale !

La foule attend avec impatience la finale des joutes, qui a vu certains affrontements épiques et plein de suspens. Après plusieurs combats, ce sont finalement Messire Jontas et le Chevalier Esquierrèr qui se retrouvent pour le dernier duel.
Les torches ont été allumées pour éclairer la lice en ce dernier soir des festivités. La fine fleur de la noblesse est présente pour assister à ce combat.

Les trompettes sonnent, annonçant le début de la Joute. Les deux jouteurs se présentent, acclamés par la foule en délire, leurs armures étincelant à la lumière des flambeaux. Les chevaux piaffent d'impatience, sentant la nervosité de leurs cavaliers.

Au nouveau son de trompettes, les chevaux s'élancent, le temps semblant ralenti tandis que les deux jouteurs abaissent leurs lances, chargeant l'adversaire.

Le temps suspend son vol quand les deux hommes percutent leur lance sur l'écu adverse ! Celle du Chevalier éclate en mille morceaux, tandis que celle du Comtois reste malheureusement intact. Le Comte Jontas sent alors la formidable force mise dans le coup du chevalier, et se retrouvent projeté à terre, laissant la victoire à son adversaire masqué.

Et c'est le Chevalier Esquierrer qui remporte ces joutes !
Argael
Citation:
Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure
vs


Et voici la première de nos demi-finales !

Demi-finale, voici l’honneur sauf. En face Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs, avait fait forte impression durant les joutes. Avec une certaine excitation le vicomte se présenta face à lui.

S’élançant le duel tourna court, bien que la visé fut bonne de son cote la chose fut vrai de l’autre côté. Les deux lances se brisant, le secrétaire d’état ne put malheureusement point tenir en selle et tomba laissant son adversaire accéder à la finale.

Se relevant sans mal il salua la foule, applaudissant son adversaire victorieux et se retira le laissant gouter à sa victoire.

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Guidel
[Demi-finale]

Un chevalier masqué... Pas de lever de visière cette fois, donc. L'inconnu portant l'or et le gueules se présentait face à lui et Guidel essayait de devnier la condition de son adversaire. Celui-ci eut même pu estre le Roy lui-même qu'il n'en aurait rien su. Cette dernière idée lui donnait presque la nausée, rien qu'à imaginer qu'il puisse faire choir Sa Majesté voire même faire couler le sang royal lors d'un tournoi.

Il doutait fort cependant que le Roy puisse participer à quelque joute que ce soit. Porter le masque était davantage du style du Maître de la Ligue. Mais soit, l'on verrait bien.


Patrick Salut a écrit:
Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Chevalier Esquierrèr
vs


Le suspens est à son comble ! Qui affrontera le comtois en finale ? le Baron Guidel ? Ou bien notre mystérieux chevalier masqué ??
En lice Messires !


Les trompettes sonnent, annonçant le début de la Joute. Les deux cavaliers s'élancent, lances baissées, visant leur adversaire.
Les deux lances se brisent sous le choc ! nos deux jouteurs tiennent à la victoire cer ils restent en selle !
Ils se remettent en place pour la seconde passe.

La lance du Baron Guidel vole en mille morceaux contre l'écu du chevalier masqué, qui lui a malheureusement raté son adversaire. Tout le monde s'attend à sa chute, mais que nenni ! Il tient bon en selle, et se remet en place pour la troisième passe. Guidel va se saisir d'une nouvelle lance et fait de même.

Les trompettes sonnent, c'est le moment décisif.
A nouveau les lances se brisent, et cette fois-ci c'est Guidel qui chute sous la violence du coup porté par le mystérieux jouteur, qui reste en selle, obtenant ainsi l'accès à la finale !















Première lance... Ex aequo! Les deux jouteurs semblent aussi précis l'un que l'autre, ils se jaugent essayent de se bouter l'un l'autre hors de leur selle, mais aucun n'y parviendra.

Seconde lance... Guidel bénéficie d'un manque de précision de son adversaire, qui, à force de vouloir masquer son visage, doit manquer de visibilité sous son bassinet. Guidel brise seul sa lance mais le mistérieux cavalier reste en selle, comme si cette dernière avait été enduite de mélasse pour qu'il y reste bien fixé. Guidel mène le jeu, qu'il reste en selle au dernier échange et il devrait l'emporter.

Troisième lance... Guidel touche droit au but, encore une fois, mais l'adversaire également. Tandis que Guidel quitte sa selle, le chevalier inconnu reste bien fixé sur la sienne et remporte la jote.

Il se redresse bien vite, remerciant le ciel de n'avoir été blessé pour pouvoir participer aux joutes normandes plus tard, aux côtés de l'escorte royale.
Une fois relevé, il s'incline du buste pour saluer l'exploit de son adversaire.


Chevalier Esquerrièr, qui que vous soyiez, la curiosité me brûle de vous voir à visage découvert. Il est certain que je n'ai jamais participé à une joute aussi intéressante que celle que vous venez de me donner. Vous êtes cavalier émérite et fort adroit. Je suis déjà impatient d'être à notre prochain échange.

Encore une fois il s'incline avant de regagner les rangs des spectateurs pour la finale de Saint-Omer, à peine déçu de n'en devenir point le champion.
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Béatritz
[Demies finales]

Le jour des demies finales et de la finale, pour l'occasion, Béatrice de Tapiolie avait laissé de côté les couleurs d'Ailhaud-Cassel, or et sable, qu'elle portait pour faire honneur à ses hôtes, et se présenta en azur et or... Dominante d'un bleu sombre, d'un bleu roi qui soulignait la pâleur de sa peau et la noirceur de ses cheveux, en même temps que la clarté bleutée de ses yeux.

Sa cape n'était plus fourrée de zibeline, mais d'un petit-gris sur le revers, et teintée de bleu sur l'endroit. Elle portait beaucoup de bleu, et d'autant plus que cette teinture était fort chère et luxueuse. Son pays de cocagne, cette herbe du Lauragais qui faisait la richesse de son père, et la sienne propre, lui offraient plus de toilettes bleues qu'elle n'en porterait jamais.

Consciente déjà du trésor qu'elle posséderait bientôt, elle avait décidé qu'elle bâtirait une fortune pastelière de cette ressource. En attendant, assise en bonne place sur les hourds, elle piaffait d'impatience, sous son henin azuré : il y aurait sous ses yeux deux joutes d'abord, et des quatre jouteurs, il n'y avait que le baron auquel elle n'eût pas été en situation, à un moment ou l'autre, de proposer ses couleurs.
Le Comte de Beaufort, elle l'avait envisagé, avant de les lui soutirer par mépris ; le Vicomte de Monestier avait eu la faveur de ses intentions, mais s'était présenté trop tard. Et le petit chevalier gaucher... il portait au bras les rubans de la belle.

Premier duel, le Comte l'emporta, et Béatrice applaudit poliment celui qui avait si bon caractère de noble.

Second duel, Béatrice salua d'un mouvement de tête amplifié par son henin le chevalier Esquerrièr. Les deux lances se brisent, une passe n'aura pas suffi, et Béatrice se mange la lèvre. Par chance elle porte des gants, car sinon elle eût tôt fait de navrer davantage ses ongles déjà fort laids de ses angoisses dévastatrices.

Deuxième passe, et les éclats de bois lui arrachent un rauque cri de dépit : son chevalier n'a pas même brisé, et il faudrait que l'adversaire ratât sa cible, ou que l'Esquerrièr le fît chuter, pour espérer passer en finale... Elle ne le salua pas cette fois-là, et il sembla que lui non plus y fût peu enclin. Une barre de contrariété traversait son front : ah, grand dieu ! Il ne fallait pas qu'il perdît, c'était son honneur, que diable !

Elle poussa un soupir de soulagement, lorsque Guidel de Mont-Dauphin chuta, quoique ce ne fût point aristotélicien de sa part.

Son chevalier était en finale...


[Tenue de Béatritz ici.]
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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
Esquerrier
Spoiler:
 
Patrick Salut a écrit:
Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Chevalier Esquierrèr
vs


Le suspens est à son comble ! Qui affrontera le comtois en finale ? le Baron Guidel ? Ou bien notre mystérieux chevalier masqué ??
En lice Messires !


Les trompettes sonnent, annonçant le début de la Joute. Les deux cavaliers s'élancent, lances baissées, visant leur adversaire.
Les deux lances se brisent sous le choc ! nos deux jouteurs tiennent à la victoire cer ils restent en selle !
Ils se remettent en place pour la seconde passe.

La lance du Baron Guidel vole en mille morceaux contre l'écu du chevalier masqué, qui lui a malheureusement raté son adversaire. Tout le monde s'attend à sa chute, mais que nenni ! Il tient bon en selle, et se remet en place pour la troisième passe. Guidel va se saisir d'une nouvelle lance et fait de même.

Les trompettes sonnent, c'est le moment décisif.
A nouveau les lances se brisent, et cette fois-ci c'est Guidel qui chute sous la violence du coup porté par le mystérieux jouteur, qui reste en selle, obtenant ainsi l'accès à la finale !
Citation:



Il avait passé une nuit fort troublante, enchainant mésaventures, il sentait le manque de sommeil l'atteindre. Mais quand il se présenta en lice, la foule lui redonnait cette énergie qui lui manquait. On fait les annonces. Il ne connaissait pas son adversaire mais jamais il ne sous-estimait son adversaire, il lui fallait être plus prudent encore quand il ne restait plus que quatre... ou disons trois chevaliers au tournoi.

Salut de la foule, salut pour la belle et salut de l'adversaire. On donnerait tout le plus vite possible, il n'aimait pas l'inconfort de l'armure ou la violence des coups qu'il fallait encaisser dans ce genre d'exercice. Les montures propulsent les adversaires pour un affrontement fort violent mais pas assez pour qu'il fut le dernier.

On se débarrasse de ce qui reste de la lance, on en prend une nouvelle, c'était devenu habituel vu que chacune de ses passes finissait en lance brisée dans ce tournoi. Quand il salua l'héritière Castelmaure il repensa à la nuit passée, et c'est peut-être ces pensées qui déconcentrèrent le Chevalier : pour la première fois il ratait. Heureusement il arrivait à encaisser.

Il n'eut pas de préoccupations pour l'issue du match lui-même. Point de calcul. Il se demandait ce qu'il avait raté. Mauvaise prise en main ? Mauvaise coordination ? Il ferme les yeux et se repasse mentalement ce que doit être sa passe parfaite. En plus d'une protection physique, son armure le coupait du monde extérieur. Quand il jouta pour la troisième fois, il n'entendit aucun cri dans le public. Seulement sa respiration, les battements de son coeur, son cheval et deux brisures de lances. Il s'ouvrit à nouveau au monde, encore en selle, son adversaire ne l'était pas et bien vite se relevait.

Aucun mal donc pour son adversaire qui le salue de manière fort courtoise. Signe de tête à son encontre, il lui répond.



Messèr Baron, cet affrontement fut fort serré et je sens encore le résultat de la puissance de vos coups. Vous exigez le meilleur de vos adversaires, et nous partageons donc cette impatience de se croiser à nouveau.Je ne peux satisfaire votre curiosité si je veux poursuivre mon voeu pris lorsque je quittai mon domaine.


C'est alors qu'il parlait qu'il prit conscience qu'il de tout ce qui s'était passé. Il se dirigea ensuite vers Dame Béatrice pour la saluer espérant qu'elle ne lui reprocherait pas d'avoir failli perdre.

Mais bientô il lui fallait participer à la finale...






























Esquerrier
La finale.
Il y a une certaine excitation dans cet évènement, on approche de près l'honneur suprême de la victoire et, en même temps, lorsque l'on perd ce n'est que face au meilleur du tournoi.
Le public, la belle l'adversaire.
Il ne fallait offrir à ce monde un affrontement digne d'une finale, sa concentration était au maximum, mentalement il voyait sa course sa lance s'abattre le poids qu'elle avait au bout de son bras, le choc qu'il devait infliger, il balaya toute idée d'être touché afin que sa détermination reste maximale.
Il est prêt il fait signe à l'arbitre, encourage sa monture avant qu'elle ne le mène au choc, rude, violent.
Les clameurs du public couvrent la chute de son adversaire mais lui indiquent la joute est finie. Victoire. Il retourne auprès du vaincu qui semble en bonne santé.


Bel affrontement Messèr. J'ai cru comprendre que vous vous battrez en duel, je vous souhaite de réussir.


Puis il lève le poing un premier temps montrant au public sa joie, puis, se place devant les tribunes des illustres dont fait partie Dona Beatrice, après avoir remis armes encombrantes aux gens de service. Chevalier et monture saluent alors la tribune...

Mais.. cette toilette était familière !
Béatritz
Fébrile l'esprit de Béatrice de Castelmaure, il ne devait pas perdre. La honte serait d'autant plus grande, être arrivé si loin, pour échouer au bas du podium. D'ailleurs son adversaire ne défendait aucunes couleurs, et c'était là fort égoïste et discourtois. Non, il ne devait pas perdre. Dans l'agitation de ses nerfs, de ses humeurs, Béatrice de Castelmaure avait résolu que, s'il perdait, elle quitterait aussitôt les hourds, sans un salut, sans un sourire. Elle l'avait assez gratifié en guise de remerciement des sourires réjouis lorsqu'il avait remporté les tours précédents ; elle ne lui devrait rien, si désormais il perdait.

Fébriles ses mains qui se cramponnaient à la barrière, qu'elle n'avait cessé de tenir depuis la victoire de son petit Chevalier sur le Dauphinois. Ses doigts ne tenaient pas en place et elle se faisait violence en leur commandant de rester à leur place. Le danger était qu'ils s'émancipassent de son emprise, qu'ils se débarrassassent des doux gants de vair qui les protégeaient de la vue et du froid... Le danger était qu'ayant ôté ses gants, elle dérogeât à la promesse qu'elle s'était faite, de n'agir ainsi qu'envers ceux pour qui elle aurait de la déférence et de la soumission - et cet homme, et cette femme, n'étaient peut-être pas nés, qui fléchiraient ainsi publiquement la prétentieuse fille Castelmaure.

Fébriles ses papillonnantes paupières, lorsque les destriers s'élancèrent, lorsqu'elle ne parvint pas à poser sans faiblir ses yeux sur la scène, cette lice où se jouait ni plus ni moins que son honneur. Fébriles ses jambes qui ne la tenaient plus, lorsqu'elle entendit la clameur de la foule, qui signifiait que le combat était terminé, si vite, comme bien d'autres auparavant....

Fébriles les couleurs flottant au bras du vainqueur, comme les demoiselles sur les canotiers de gentilshommes d'un autre temps, sous un doux vent printanier.
A Sainct-Omer, l'hiver mordait, mais envahie d'une chaleur intérieure, celle du vainqueur, Béatrice de Castelmaure sourit très largement à son champion, et nul ne put faner cette mine réjouie ce jour-là... Le jour où, pour sa première sortie dans le monde, depuis qu'elle avait quitté le moutier où sa mère avait rendu le dernier soupir, pour la première joute à laquelle elle assistait, et mieux, pour la première fois qu'elle y mettait ses couleurs en jeu... Oui, elle méritait de gagner. N'était-elle pas née pour cela ?

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[Humour inside ~~ Béatrice n'est pas blonde et ne s'appelle pas Paris]
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