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Quand un morveux tombe amoureux...

[RP] Isaure voici la boue, la boue voici Isaure...

Cassian_darlezac
"Te parler c'était comme galoper"

Une simple phrase balancée à la suite d’une dispute qui lui reste dans le crâne, éternel refrain qui lui vrille la cervelle chaque fois qu’il est seul. Pourquoi attacher tant d’importance à ça ? Il s’en fiche pourtant d’être apprécié au collège le môme. Du moins le pensait-il… Les autres il s’en moque, ils ne sont là que pour son bon plaisir. Celui de pouvoir, les faire sortir de leurs gonds de temps à autre, les amener à retirer le masque des apparences rien qu’un instant en les mettant à bout. Car il en est persuadé l’intrépide , la confrontation est le meilleur moyen d’en apprendre sur les autres. Et plus on en sait sur quelqu’un, plus on a de l’influence sur lui.

Et pourtant… Quand il ferme les yeux ces derniers temps le visage d’Alycianne, qui l’aidait à tenir jusqu’à présent, ce visage paré de ses traits délicats, s’évanouit peu à peu, progressivement remplacé par celui d’une autre brune. Isaure de Morvillier… Et l’exaspération fait écho à cette vision contre nature. Qu’est ce qu’il en a fiche d’elle ? Pourquoi donc y penser ? Ils ont galopé ensemble la veille, se sont bien entendus, et alors ? C’en est pas moins qu’une simple pintade ! Oui une pintade… Une pintade délicieuse qui peut se révéler d’une compagnie bien plus agréable qu’il l’aurait pensé. Une pintade qui semble avoir bien plus d’audace que toutes les autres chochottes du collège réunies. Délicat gallinacé qui en fait lui ressemble en de nombreux points… Mais quand même une simple fichue pintade au caractère de mule !

Alors oui, il s’en fiche d’elle un point c’est tout. C’est d’ailleurs pour ça que tu ne peux t’empêcher de la regarder alors qu’elle remonte l’allée menant du clos au collège, n’est ce pas gamin ? C’est également pour ça que ta frimousse se revêt à l’instant d’un sourire niais je suppose ? De quoi ? Une flaque de boue ? Comment ça une flaque de boue ? Eh oh ! Reviens morveux, qu’est ce que tu fous ?! Et au jeune blond de s’élancer dans une course improviser. S’il ne peut pas décemment prendre l’initiative de lui adresser la parole –ben oui, faudrait pas qu’elle en arrive à penser qu’il l’aime bien- autant provoquer l’évènement. Et la course se poursuit, oh une flaque de boue, comme c’est étrange... Et vas y que je la piétine, aspergeant tout sur mon passage. Vraiment très jolie la robe d’Isaure, c’est fichtrement dommage qu’elle se retrouve si malencontreusement tachée… Et au gamin de poursuivre, ralentissant l’allure, tout en attendant la réaction de sa victime

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Isaure.beaumont
Un livre à la main, la jeune Wagner s’était enfin arrachée à sa lecture et remontait à présent vers le collège. Comment donc une femme, aussi belle soit-elle, pouvait-être à l’origine d’une guerre ? Est-ce qu’un jour deux hommes se battraient aussi pour ses beaux yeux ? Décidément, ce livre lui plaisait bien, elle aimait s’imaginer en Hélène. Et Pâris… Qui serait donc son Pâris ? Et son Ménélas ?

Perdue dans ses pensées, elle eût seulement le temps de s’écarter quand elle vit qu’une silhouette fondait sur elle. Elle put sauver sa noble personne, mais pour sa robe…


Halte ! cria-t-elle au scélérat qui s’éloignait mais pas aussi rapidement qu’il le devrait s’il voulait sauver sa peau. Je vous ordonne de vous arrêter !

Un instant, elle fut tentée de lui courir après, mais qu’aurait-on pensé d’elle alors ? Mais… Cassian ! Comment osait-il !

Cassian ! Revenez ici. Immédiatement ! Vous allez payez pour votre crime !


La veille, les deux enfants s’étaient découverts, un peu. S’étaient appréciés, sûrement. Oui, Isaure avait passé un bon moment avec lui. Etait-ce ainsi d’avoir un ami ? Elle s’était confiée plus que de raison, avait tutoyé pour la première fois, avait ri de bon cœur et ses sourires avaient été sincères. Les remparts, durement érigés tout au long de sa courte vie, s’étaient écroulés en un instant à ses côtés. Et pour un instant.

Mais aujourd’hui, fini le tutoiement. Elle s’en voulait à présent de s’être laissé aller à tant de familiarité. Elle était en colère. L’avait-il fait sciemment ? S’était-il joué d’elle ? Pourquoi ?



Elle bouillonnait. Elle rageait.


Le coupable s’était tout à fait arrêté et Isaure alla à sa rencontre, le livre toujours dans une main, elle retenait les pans de sa robe de l’autre pour avancer plus vite. Ses prunelles pervenche le foudroyait de toute part. Elle lui en voulait, mais il avait de la chance d’être lui, car tout autre aurait dû subir au centuple la colère isaurienne. Le visage rouge, elle s’arrêta à quelques centimètres du garçon.

On ne salit pas une Wagner ! Et encore moins quand elle est moi ! J’attends vos excuses…

Regard impérieux, sourire sournois aux coins des lèvres.

A genoux, et implorez ma pitié !
Cassian_darlezac
Et elle crie son nom…

Ô joie, Ô plénitude ! Dire qu’il s’en fiche serait sans doute pas loin d’être vrai, mais il n’en reste pas moins qu’après quelques secondes d’attente elle l’a crié. Non pas un de ces cris orgasmiques auquel le gamin qu’il est n’entendrait rien, mais un de ces cris fougueux caractérisant la jeunesse, et aussi quelque chose comme un… Un certain agacement…. Oui voilà, le genre d’agacement des gens assez énervés pour se fusiller la voix en un quart de seconde. ‘fin quelque chose comme une réaction typiquement féminine quoi.

Bon à vrai dire il n’y a pas que son nom qui est sorti, elle a aussi crié « halte » avant et toute sorte de chose après, m’enfin bon son esprit synthétique a gardé le plus important. Cassian c’est lui et elle l’a crié avec ardeur. L’effet escompté est là, reste plus qu’à bomber le torse et se retourner, sourire béat au rendez vous. Fait beau les petits oiseaux chantent, y’a de la boue, et -même s’il s’en fiche complètement rappelons le- elle a quand même crié son nom.

Et la voilà qui reprend la parole, tandis que l’esprit du môme est en ébullition. Que faire, que dire, une chose est certaine il ne se mettra pas à genoux non plus, à moins que… Peut être devrait-il s’excuser rapidement, dire qu’il l’avait pas vu. Non une excuse équivaudrait à un aveux. A quoi bon s’excuser quand on vous crie dessus alors que vous avez apparemment rien à vous reprocher ? Mieux vaut prendre l’air outrifié de celui qui ne comprends pas qu’on puisse le traiter ainsi.

« D’abord on dit bonjour avant de piailler comme de la pintade malpolie quand on a de la bonne éducation…
Et sinon je suis assez désolé, je ne t’avais pas vu. Je regarde pas que toi hein, j’ai des choses du genre bien plus importantes à faire. Mais je suis désolé d’avoir fait des petites taches de rien du tout sur ta robe. Enfin c’est pas si grave non plus, y’a pas de la mort d’homme…»


Voilà qui est bien, lui laisser penser qu’il s’en fiche avant d’amorcer un semblant de solution.
« Mais comme aujourd'hui je me sens du genre mignonime… euh… magnamine… enfin du genre gentil quoi. Je vais te proposer du marché. Sourire qui prend place sur la trogne enfantine, la mettre en confiance avant d’arriver où il veut en venir. Voilà ce que je te propose : Je vais tourner en rond en courant autour de toi et si tu arrives à me toucher en me lançant de la boue dessus, je lave ta robe et tout, puis je fais ce que tu veux pendant une journée. Comme de l’esclave de sale roture quoi.

Mais, parce que y’a quand même du mais, hein… Si tu n’arrives pas à me toucher tu devras avouer devant tout le monde que tu me trouves fichtrement mignon !
Petit temps de pause, avant de poser la question fatidique tout en tendant sa main. Alors c’est du bon marché ça, non ? Ca te va? »

Et un sourire charmeur et avenant pour faire passer la pilule, après ça elle ne pourra pas résister. N'est-il pas "fichtrement mignon" après tout?

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Isaure.beaumont
Finalement, après réflexion, être Hélène ne lui paraissait plus si merveilleux que ça. Oh bien sûr, que l’on déclenche une guerre pour l’un de ses exquis sourires la faisait toujours autant rêver. Mais si elle avait été Hélène, elle aurait finalement choisi Ménélas et aurait tout fait pour fuir Pâris. Dusse-t-elle en mourir. Enseignement d’une courte vie et d’une cousine.

Mais ce n’était pas le moment de penser à tout cela. L’heure était des plus graves. Sa robe était tâchée et l’impudent osait encore se trémousser devant elle. Et puis il ouvrit la bouche…Le regard d’abord courroucé de la jeune fille se fit alors amusé. C’était le marché le plus stupide qu’on ne lui ait jamais proposé. Bon, en fait c’était le premier marché qu’on lui proposait. Mais soit, s’il voulait jouer à ce jeu-là, elle était partante.

Regard vers la flaque qui glissa jusque sur son livre, sa robe boueuse puis ses chausses jusque-là épargnées. Elle adapterait les règles du jeu, après tout, c’était elle la victime.


J’accepte votre marché, Cassian. Vous ferez un parfait esclave ! Mais avant cela, la courtoisie veut que nous nous souhaitions bonne chance. En amis, que nous sommes. Nous sommes amis, n’est-ce pas ? Alors venez-ici que nous nous disions toute notre amitié avant que la rivalité ne nous sépare bientôt. Donnez-moi votre main…


Et comme l’heure était aux amusements, elle se laissa une nouvelle fois tenter par le tutoiement et lui prenant la main :


Que le meilleur de nous deux gagne, Petit Paon ! Tu vas regretter de t’être mesuré à moi !


Et toute dévouée à sa stratégie, elle l’attira contre elle et le serra dans ses bras et d’une voix basse, près de son oreille :


Et bien il semblerait que j’ai gagné.


Rapide coup d’œil pour tout de même vérifier que son stratagème avait bien fonctionné avant de le repousser de toute la force dont elle était capable. Oui, la mémoire de la Brune était sélective, elle avait décidé de ne retenir que la partie concernant la boue sur Cassian.

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Cassian_darlezac
Les azurs balayent le visage de la jeune fille, interrogatifs. Que va t-elle faire ? Est-elle vraiment différente des autres pintades comme il le pense ? Osera t-elle Faire fi des apparences pour salir ses mains délicates ? L’a t-il assez déstabilisé pour cela ? Relèvera t-elle le pari ? Il sait le gamin que si jamais elle ose se saisir d’une poignée de boue elle n’aura aucune difficulté pour le toucher. Il la laissera même faire volontiers, se mettra peut être à courir, mais juste pour la forme, sans grande conviction... Là n’est pas l’intérêt du pari. Non, ce qui intéresse le môme c’est d’évaluer le pouvoir qu’il peut avoir sur sa partenaire. Jusqu’où est tu prête à aller par honneur ? Que puis-je t’amener à faire moi l’intrépide Paon Bourgogne ? Se salir les mains voilà le pari qu’il lui propose : salis toi pour moi et je serai tien pendant toute une journée. Ils auraient quelques années de plus que cela aurait pu prendre une tournure au combien plus intéressante… Mais il fait ses premiers pas dans le monde des grands le morveux, mène sa toute première danse, et avec la prudence des premières fois tient à s’assurer qu’il n’écrabouillera pas d’orteils au passage. Plus tard il fera fi de tout ça en mettant directement les pieds dans le plat, mais chaque chose en son temps. Pour l’instant il l’observe, osera t-elle le faire ?

Et l’exquise prend la parole avec une pointe d’amusement dans la voix. Elle accepte, mais veut faire preuve de courtoisie, il est méfiant l'intrépide. Il a assez observé son père et Aleanore pour savoir qu’il faut parfois se méfier des femelles. Rien n’est jamais acquis avec elles. Souvent femme varie oui, trop souvent. Et voilà qu’elle lui saisit la main et contre toute attente l’attire contre elle. Elle veut faire du câlin de courtoisie ? Voilà qui est étrange et dépasse complètement son entendement... Mais bon ça lui va le môme, le sourire s’élargit et il ose même -comble de l’audace- lui effleurer l’épaule de la main. Puis tout bascule, revirement de situation. Fichue garce de sale dégénérée de vile pissouse de maudite pintade de bougresse infernale ! Elle a osé ! Et c’est quand il observe les taches de boue maculant son pourpoint qu’il comprend à quel point elle s’est moquée de lui. Câlin de courtoisie, mon cul du popotin oui ! Et le regard qui se veut assassin sur le moment s’apaise aussitôt. Tu veux jouer ? Eh bien jouons…


« Soit, tu as gagné ! Aussi comme je suis du bon joueur et que tu aimes faire dans de la courtoisie, laisse moi te faire du baise main de félicitation, comme du sale distingué de la chochotte. Ca sera la première preuve que je te suis entièrement du genre dévoué ! »

Aussitôt dit aussitôt fait. Voilà le môme qui s’approche saisit la main isaurienne avec délicatesse avant de l’effleurer de son souffle dans une parade parfaite. Paon gracieux qui se redresse et plonge ses azurs dans les exquises pupilles de sa vis à vis. Le regard se veut charmeur, regarde moi Isaure ! N’ai je pas les yeux les plus fichtrement mignons du monde ? Le sourire est sincère quand il la contemple. Un instant il a envie de lui dire que oui elle a belle et bien gagné, qu’il fera ce qu’elle veut, qu’il lui appartient. La maudite pintade ! Et pourtant quand il rapproche doucement son visage du sien, c’est pour lui susurrer tout autre chose.

« Tu penses vraiment avoir gagné ? » Le sourire change de forme, de sincère il se veut malicieux, dédaigneux. « Eh bien non, tu as belle et bien lamentablement échoué Morvilliers… Tu sais pourquoi ? » Et la réponse ne se fait pas tarder, raffermissant sa prise sur le poignet de l’orgueilleuse il l’entraîne lentement mais sûrement vers le sol, la flaque. Il ne sent même plus si elle résiste ou pas, il jubile intérieurement le môme quand il commence sa démonstration. La main fini joliment dans la boue et la parole est reprise. « Crois-tu réellement que l’on puisse gagner si on ne prend pas de risques ? Crois-tu qu’un intrépide Paon obéira au moindre désir d’une pauvre pintade qui n’est même pas capable de toucher de la boue ? Quand on parlait, quand on galopait ensemble, c’était comme penser qu’il y avait de la fille intéressante au collège, maintenant je n’en suis plus sûr du tout. » Le regard se veut dur quand il lui lâche la main afin de cacher son amusement. Ne laisser paraître qu’une déception tout juste feinte. Il tourne les talons sans un regard et le sourire reprend place. Un partout, bal au centre. Il l’a mouché le môme en plagiant sa façon de faire et il attend la suite avec impatience… Répliqueras tu Isaure ou me laisseras tu m’en aller ainsi ?
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Isaure.beaumont
Et alors, elle le regarda. Elle le toisa même. La Pintade avait eu le dessus sur le Paon ; à trop se pavaner, il en avait oublié de se méfier. Elle l’avait pourtant mis en garde. Et la voilà qui jubilait alors qu’il reconnaissait SA victoire.

Un baisemain ? Qu’avaient donc ses mains pour que tout le monde – ou comment faire de deux cas une généralité – souhaite les embrasser ? Pour mieux comprendre cet engouement pour ses nobles menottes, la Wagner cala son précieux livre sous son aisselle droite et porta ses mains à hauteur de son gracieux visage. Diantre ! Qu’elles étaient belles ! Des mains dignes d’être Isaurienne ! Ne les baiserait-elle pas elle-même ? Ooh si !


Eh bien soit ! Baise-moi la main !


Reprenant son livre dans la main gauche, elle tendit la droite et regarda avec délectation le fier petit paon courber échine devant l’Exquise qu’elle était. Mais alors, le regard du jeune garçon se planta dans le sien. Azurs contre pervenches. Le sourire, alors arboré par la Morvilliers, se figea et un trouble violent s’empara d’elle. Quand avec le Malné ses pensées avait été vers un autre, cette fois-ci, c’était bien Cassian qui l’ébranlait.

Tout alla très vite ensuite. Paralysée de stupeur, elle ne put rien faire. Se défendre était au-delà de ses forces. Et ses mots ! Des mots assassins. De quoi la faire sortir de sa torpeur, elle bout. Et surtout, jusque-là, elle était seulement tachetée, à présent, elle est maculée de boue. Le postérieur dans la flaque, ses mains ont été épargnées. L’une sur les graviers, l’autre… sur l’Odyssée. Et l’Odyssée ? Englouti !

Son livre ! Son merveilleux livre ! Certes, il ne lui a pas coûté cher. Elle l’a trouvé un jour, sur une table, la sauvant d’un ennui certain. Il était un peu son livre des vertus ! Bon, non, elle blasphémait là. Il faudrait qu’elle récite trois crédos ce soir.

Le crime était des plus graves ! Peut-être plus que le précédent ! Après tout des robes, elle en avait d’autres, et Cassian la lui laverait ! Mais cette œuvre homérienne était unique ! Un livre tombé du ciel ! Et voilà qu’il devenait illisible par la bêtise d’un garçon. Et ce n’était certainement pas lui qui le lui réécrirait.

Elle était vexée, la fille du Bleu. Blessée par les paroles du Paon. Froissée de s’être fait avoir.

Alors, tout y passa. Et de toutes ses forces. Cailloux, brindilles, le livre ! Des paroles.


Sombre idiot ! Espèce de veau coquard ! Vou…Tu ne seras jamais un vrai chevalier ! Tu n’es qu’un couard qui s’en prend à une fille !



Mais elle fut bien vite à court. Et quand elle n’eut plus rien sous la main – et à la bouche – ce fut de la boue qu’elle jeta.


Et de se mettre à rire. Rire parce que la situation est ridicule. Parce qu’ils sont seuls. Parce que la pression se relâche. Parce qu’elle a envie de rire. N’en a-t-elle pas le droit ?

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