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[RP] Conférence de l'Université de Guyenne

Isambre
Un crieur public avait été rondement rétribué pour brailler allégrement son message en toute la Capitale.
En ce dimanche ensoleillé, la panse du bonhomme s’agita brusquement sous l’effet d’une prise d’air monumentale, laissant ainsi présager aux passants qui sortaient de l'office, qu’une voix particulièrement tonitruante s’apprêter à sortir de ce gosier puissant :


- « Oyez, Oyez Braves gens !
Dans le cadre d’un séminaire organisé par l’Université de Guyenne, deux conférences d’illustres théologiens auront lieu demain lundi, en matinée, en l’amphithéâtre de l’université ! Messire Constant Corteis, Archidiacre de Périgueux et directeur du département d’Ontologie à l’Académie royale de France et Monseigneur Bardieu, Évêque de Cahors et Recteur de l’Ordre Cistercien nous feront profiter de leurs lumières au sujet de la tolérance religieuse ! Venez nombreux assister, avec la foule estudiantine, à ces conférences qui seront suivies de débats ! »


Le bonhomme au visage rubicond avisa d'un regard à demi-clos la population qu'il venait d' haranguer. D'un air plein d'importance, il continua sa mission, beuglant en tous les endroits stratégiques de la Capitale.
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Isambre
La serrure gémit en un grincement désagréable.

La main droite blafarde s’obstina encore quelques instants et la porte massive s’ouvrit. L’obscurité envahit le regard ambre et les paupières étrécies bouleversèrent quelque peu le bon ordre tranquille du visage de la jeune femme.
Armée d’une grande torche, elle décida d’ouvrir les longs pans de tapisserie qui obstruaient les ouvertures. Il n’y avait point de vitre mais le jour serait doux. La propreté ne laissait étonnamment pas à désirer en ce lieu longtemps désert, on avait donné l’ordre le jour précédent d’y faire grand ménage.


Le pas chaotique de la Rectrice retentit contre tous ces gradins de bois parfaitement vides. Calmement, la Vicomtesse de Blanquefort monta sur l’estrade et posa une liasse de parchemins sur la grande table où s’installeraient les intervenants.

Bras croisés et regard songeur, la jeune femme attendit patiemment l’heure de la conférence, envahie par le calme pesant de l'amphithéâtre de l'université de Guyenne.
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Constantcorteis
S'il avait été d'humeur à réfléchir vraiment sur ce qu'il était en train de faire, Constant n'aurait pas pu manquer d'en conclure qu'il faisait une grossière erreur.
Il jouissait jusqu'à présent d'un séjour relativement paisible en Guyenne, et n'avait aucun intérêt concret à trop faire parler de lui. L'enquête qu'Odoacre lui avait officieusement plus ou moins complètement collé sur les bras ne le tracassait pas des masses, et la seule question qui restait à élucider était de savoir comment prendre toutes les mesures adéquates sans trop froisser l'égo que les guyennois semblaient porter saillant en cette saison.
Il n'avait donc nul intérêt concret à se mettre en avant, à plus forte raison considérant le fait que cette exposition ne manquerait probablement pas de le mettre en interaction avec le clergé de Guyenne, dont il n'appréciait que tièdement une bonne partie des individus.

Et puis il y avait cette femme, Isambre, dont il avait objectivement tout intérêt à ne pas trop s'approcher. Il ne l'avait que très peu connue, à vrai dire, mais cette rencontre était à mettre en relation avec une époque dont il n'était pas le moins du monde pressé de voir resurgir le souvenir. Non pas qu'il soit douloureux ou désagréable, du reste, mais plutôt singulièrement encombrant.

Mais le jeune homme était assez loin de tous ces raisonnements. Lorsque l'on est d'un naturel somme toute peu enclin à s'enflammer pour un autre intérêt que le sien propre, il est assez tentant d'échapper au désœuvrement en maintenant soigneusement la précarité de son équilibre.
Aussi ne voyait-il spontanément aucune raison de ne pas aller se montrer en public pour faire une conférence. L'exercice se trouvait d'ailleurs correspondre heureusement à son tempérament, et il n'avait jusqu'à présent jamais eu le moindre mal s'en acquitter avec une relative aisance.
Il fut donc à l'heure au rendez-vous convenu, et trouva son chemin à l'intérieur de l'Université de Guyenne.
Isambre
Le léger bruit de pas réveilla la jeune femme.
Elle berçait son esprit en un petit jeu fort anodin, quand ce léger accroc à sa solitude bouscula la douce torpeur dans laquelle elle s’était assoupie. L’arc de son sourcil gauche se leva imperceptiblement et le regard ambre se dirigea instinctivement en direction de la porte.


La Rectrice réprima un élan de surprise quand elle identifia l’homme qui s’avançait. Cette silhouette sombre avait toujours le mauvais goût de la mettre légèrement mal à l’aise. C’était relativement agaçant mais ce n’était sans doute pas sans rapport avec un passé qu’on avait résolument enfoui.

D’une inclinaison du chef, la Vicomtesse salua le théologien, le regard planté au fond des iris de l’intellectuel.
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Harlem...s
Un frais retour en Duché de Guyenne où la terre à mer Harlem avait jugé bon conserver pieds à vigne dans un port d'avenir.
Une vigne en instance de récupération qu'elle avait loué à une amie le temps de ce tour etudiant qui l'accaparait depuis plusieurs mois..
Ceci afin de s'émanciper des affres de la possession terrestre, nomade à temps partiel, déménageant au gré des besoins.
Légions étaient les restrictions en ce domaine universitaire. Harlem composait avec pragmatisme, soucieuse d'acquis et d'avancer dans le projet qu'elle avait.
Tenace, déterminée donc et entre menaces de proces, surveillance, méfiance, diverses tracasseries visant à la décourager d'étudier, elle avait puisé au puit du Savoir de Bourgogne et de Fc.
Se jouant habilement des douaniers, indifférente aux jaloux qui ne couraient pas assez vite pour arriver avant elle aux cours tant convoités des matières avancèes.

Tout ça pour dire que sa présence ici était d'une logique implacable.
Si Harlem avait une expérience du sujet c'etait bien celui là. Elle se sentait donc concernée et délaissant le logis à peine investi et organisé, elle s'était rendue sur place, répondant à l'appel.
Par curiosité aussi il faut l'avouer, le mot recteur ayant fini par se faire synonyme de vieux ou vieille acariatre rongée par le pouvoir qui fatalement voulait vous entrainer dans quelques salles obscures et reculées.
Vous traiter de sorcière aussi. Ou encore vous écarter sous pretexte fallacieux d'inscriptions ou pré inscriptions a des cours qui de toute façon étaient toujours réservés à une minorité de priviligiés. Lesquels en général etaient en bons termes avec le gardien de l'université.
Pour Harlem qui pratiquait assidument le bon principe du " premier arrivé, premier servi" autant dire que l'épopée avait été épique.
Elle ne comprenait pas absolument pas pourquoi elle devrait abandonner un pupitre a un parfait inconnu. Lequel d'ailleurs ne l'aurait fait non plus. Il fallait être stupide.
Et Harlem se targuait de ne point l'être du haut de ses seize printemps.Si elle avait voulu entrer en charité, elle serait devenue curé.
En ces temps troubles donc, être étudiante ce n'était pas une sinécure et on pouvait se faire des ennemis acharnés à votre découpage pour avoir décroché une entrée en matière...Pour beaucoup étudier c'etait comme brigander. Voler la place de l'autre donc.
Elle ignorait si la Guyenne pratiquait ce genre d'élitisme. Les rares fois où elle avait étudié on ne lui avait pas fait de problème.

C'est pourquoi quand elle entra se fut avec une certaine réserve, discrète comme si c'était là chemins qu'elle parcourait.
Il y avait point cohue et cela ne l'étonna pas. Ce qui l'a surpris par contre c'est la femme qui se tenait là.
Pour le jeune homme, elle l'avait déja croisé en taverne. Un bavard. Qui ne buvait pas en prime...
Harlem salua entre ses deux couettes, s'assit tranquillement, se demandant secretement si on allait la jeter dehors.
Et elle attendit. D'un naturel timide et méfiant, fallait pas compter sur elle pour engager la conversation et tuer ce silence de pré réunion...
Les deux mains posées sur les genoux, les oreilles ouvertes. S'attendant toujours au pire chez autrui, elle avait déjà décidé le cas échéant de retourner à la chasse à l'écureuil. Lequel avec ses études et le navire tant attendu était sa nouvelle lubie.
Elle en voulait un et avait parfaitement étudier sa stratégie avant toute chose. Logique.
Dans la vie comme dans la chasse tout était toujours question de..réflexion ?
Harlem le nez orienté vers le plancher jeta un coup d'oeil coulé et dubitatif vers les présents...
Constantcorteis
Constant n'était déjà pas observateur par nature, ayant résolument tendance à ne pas accorder trop d'attention à ce qui se passait autour de lui. Ce jour là, en outre, il accordait un soin tout particulier à ne pas entrer en communication visuelle avec la rectrice de l'Université de Guyenne. Il la salua brièvement, sans toutefois sacrifier la politesse à la prudence, et garda le regard fuyant.
Celui qu'Odoacre avait récemment décrit à l'AAP comme ayant une attitude efféminée (mais les vieux grecs sont-ils capables de discerner raffinement et féminité ? ) ne devait pas manquer d'ajouter une couche à son naturel maniéré, mais qu'importe. L'essentiel restait bien qu'il n'y ait point trop d'intimité plastique entre lui et la femme qui lui faisait face.
L'art de se faire oublier est sans nulle comparaison possible plus difficile à exercer que celui de marquer les esprits, autrement plus fine que les pitreries tape à l'œil des pauvres hères avides de reconnaissance est la chorégraphie du tiède que jouent discrètement sur un violon aphone les artistes de l'anonymat volontaire.

Il ne remarqua qu'à peine l'entrée d'une jeune fille à couettes, et lui offrit un salut commun, avant de réinvestir son attention sur la rectrice.


Bien le bonjour.
Je suppose que c'est ici-même que j'aurai tout à l'heure à prendre la parole, pourrais-je vous demander de me donner d'éventuelles informations supplémentaires quant au déroulement précis de l'évènement ?
J'aimerais, par exemple, savoir si une prise de note sera faite. Personnellement, je n'en ai pas préparé, et je serais heureux de pouvoir bénéficier d'une copie, au cas où vous auriez prévu la chose.
Isambre
Le regard ambre examina discrètement la nouvelle arrivante. La curiosité provoquée par l'apparition d'un minois inconnu eût fait pétiller un instant les yeux de la Rectrice si son esprit n’avait pas été quelque peu ailleurs.
La voix masculine qui semblait s’adressait à elle, provoqua le brusque retour de l’intellectuel dans le champ de vision de la Vicomtesse. L’attitude fuyante de son interlocuteur aurait souverainement déplu à la jeune femme s’il ne l’avait pas autant satisfaite. On trouve souvent quelques médiocres consolations à percevoir chez les autres, le trouble qu’ils nous inspirent. Il n’y a pas de petite vengeance… C’est donc d’un ton presque enjoué que la jeune femme s’adressa à l’intellectuel :


-Le bonjour. Enchantée de vous accueillir en ces murs, Messire. La conférence se déroulera sobrement. Vous pourrez prendre la parole en premier si cela vous agrée, bien entendu ! Quant à une éventuelle prise de notes, je suppose qu’un de nos auditeurs sera ravi de coucher sur le papier votre intervention… Tenez ! Mademoiselle, souhaiteriez-vous prendre en note la conférence de Monsieur ?

Isambre s’était tournée doucement vers les gradins, où la jeune fille s'étaient discrètement installée. La Rectrice accompagna son interrogation d’un léger sourire ce qui constituait un moment véritablement extraordinaire dans sa vie publique.
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Harlem...s
Harlem assise dans les gradins ne souriait pas. Envisageant soudainement le lieu d'une toute autre façon.
Elle aurait du se douter.. Mais comment cela avait il pu lui échapper ?
Un bref regard voyagea dans la salle peu bondée. On pouvait même dire qu'il y avait trois pelerins qui s'ils ne se battaient pas en duel, avaient l'air tout petit.

Perplexe demoiselle. Qui ne put que conclure qu'une sortie maintenant n'aurait pas été très discret.
Elle chercha dans son souvenir pourquoi l'evenement lui avait semblé interessant.
De fait accaparée par l'étude de l'Ingénierie, seuls les mots Université et débats avaient percé le mur de sa concentration..Elle en conclut qu'elle était dans la mouise, le propre de la conférence etant que les bavards parlaient tout seuls.
De quel sujet Harlem n'aurait su le dire en vérité. Elle était bien trop occupée à établir un plan d'évacuation rapide et discret.
Malheureusement ayant calculé la distance de son banc à la porte le constat était évident. Dans une telle foule passer inaperçue relevait de la probabilité zéro.

Harlem donc sortit un parchemin et son necessaire d'écriture et répondit avec une prudence toute mesurée.

Euh...Mais bien sûr.

Une étudiante studieuse en pleine action, son air sérieux naturel alors qu'en interne l'unique question qui revenait était :

"Une conférence de quoi ?"

Evidement elle se garda bien de se renseigner. Le moment était au change apparement...


Je suis Harlem étudiante en Navigation.


Petit préambule. Qui sait avec du bol le sujet de la conférence l'interesserait...Combat naval ? Stratégie militaires ? La navigation en général ? Les écureuils ? Le commerce ?
Tant qu'il y a de l'encre y a de l'espoir.
Harlem eut un petit sourire de circonstance...
Coincé donc.
Nicolas__eymerich
Rha, cette rectrice avait hélas tout prévu. A l'entrée, un garde qui ne le connaissait que trop bien l'avait forcé à se dépouiller de ses armes, enfin pas toutes, car étant une arme vivante, il aurait eu du mal à se dépouiller de lui même, sauf en petites quantités et exclusivement en présence d'une ou plusieurs représentantes du sexe féminin.

Planté dans l'embrasure de la porte de l'amphithéâtre, dominant l'ensemble des gradins et les trop rares étudiants qui s'y pressaient mollement, Nicolas Eymerich prit une bonne inspiration, afficha un sourire carnassier, et, passant un dernier coup de poli sur sa belle broche spinoziste qui retenait les pans de sa cape, s'avança d'un pas ferme, faisant claquer ses éperons sur le parquet ciré.

Ahah, on verra bien si la tolérance résiste à ma présence...

Sur ces paroles quelques peu sibyllines, le soldat se choisit une place dans les premiers rangs, vers le milieu, de sorte à ce que l'évêque invité l'ait presque en face de lui.
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Odoacre
Dans les couloirs de l'université....

Un vieux Grec se baladait...

Il était déjà allé repérer les lieux mais vagabondait au hasard de ses pas dans les couloirs de l'université.

Parfois un testait une poignée... parfois une porte s'ouvrait et il visitait les lieux... ici une salle de classe.... là le bureau d'un enseignant étourdi qui se voyait soulagé d'un codex précieux ou d'une encre rare...

Bref, Odoacre tuait le temps comme il pouvait.

De temps à autres, il passait près de l'amphithéâtre... pas grand monde... et cela n'avait pas encore commencé.... aussi l'évêque repartait faire un tour.

Il était strictement hors de question pour lui d'attendre le postérieur vissé sur un banc que ces messieurs daignent enfin entamer les festivités...

Non, quand on était quelqu'un d'important, on maîtrisait l'art d'arriver en retard, et par les grandes portes, et c'était bien la raison pour laquelle l'inquisiteur errait dans le bâtiment depuis déjà une bonne heure...

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Evêque de Périgueux et Inquisiteur de la Foi
Harlem...s
Harlem imperturbable assise là où elle n'aurait jamais dû se trouver si elle avait écouté et preté attention au monde qui n'était pas le sien, pensa que l'entrée d'un chef d'armée etait d'ordre à supposer que la conférence porterait donc sur un sujet qu'il était à même maitriser. Un peu soulagée donc...
Evidement, elle biaisa un regard vers le conférencier sobre et bavard se demandant en quoi il pouvait être qualifié dans ce domaine...

Sceptique.

La demoiselle avec un sérieux visible entreprit de prendre une note.
Penchée sur son parchemin.. Elle traça divers traits, ombrant les reliefs, assidûe à reproduire de façon studieuse l'ébauche de cette conférence dont elle ne savait toujours avec certitude en quoi elle consistait.
En tout cas la note sur laquelle elle souffla pour aider au séchage était d'une rigueur indiscutable sur la représentation.

Harlem avait dessiné un coq de bruyère...

Petit soupir. Changement de croisé de jambes, un papillonement de cils.

Silencieuse et sage, Harlem prend son attente en patience.
Topheez
Topheez arriva avec un pas lent, l'air soucieux, pensant plus à sa tâche de maire qu'à chercher une salle de cours où se poser. Une conférence théologique, voilà une initiative qui lui avait semblé intéressante, l'occasion aussi de parler de religion sans que ce soit pour prier ou dans des débats sans fin tel qu'il en avait vu trop souvent au comptoir.

C'était donc la mine réjouit, un brin altéré une ride d'inquiétude que Topheez pénétra dans la salle et s'installa, doucement, prenant le temps d'identifier chacune des personnes déjà présentes, et de les saluer si leurs regards se croisaient.

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Mimi83720
Deux conférences d'illustres théologiens, et ce dans l'amphithéâtre de l'université!
L'annonce avait de quoi allécher bien des étudiants, mais certainement pas qu'eux.
Jamais encore Mimi n'avait assisté à de telles manifestations dans sa vie estudiantine, le changement avait assurément du bon puisqu'il la poussait aujourd'hui à quitter son bureau de maire afin d'aller passer un peu plus de temps sur un banc, à l'écoute d'orateurs assurément forts intéressants.

Peu de monde semblait pressé de s'installer, mais la brune espérait s'octroyer une bonne place pour profiter au mieux de l'événement.
Bien lui en prit d'ailleurs d'arriver en avance, puisqu'elle repéra instantanément son époux la mine réjouit et déjà aux premières loges.

Après avoir salué la rectrice d'un signe de tête puis son interlocuteur, qu'elle supposa être l'un des intervenants, Mimi salua tout aussi discrètement la damoiselle rencontrée dans une taverne cadurcienne, le sénéchal de l'Equator, et ne cherchant pas vraiment réponses à sa politesse, s'installa avec un plaisir évident aux côtés de son tendre qu'elle ne croisait plus guère qu'au Palais ou à l'université depuis leurs engagements et prises de fonctions respectives.

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Horobi
La curé d'Agen entra d'un pas feutré dans l'amphitéâtre. Celui-ci longtemps inoccupé sentait à la fois la pousssière froide et l'encaustique frais. Elle en aimait le vieux plancher de bois qui craquait et les gradins lui rappelaient l'auditoire des carabins qu'elle avait bien connu.

Elle était impatiente d'entendre parler de tolérance religieuse et de trouver peut-être là quelques idées proches des siennes.
Horobi casa sa corpulence au 3èrang afin d'observer le ballet des huiles et regarda autour d'elle: Il n'y avait pas encore grand monde.

Un jeune homme inconnu d'elle passa le seuil et s'avança d'une démarche sensuelle légèrement maniérée.
Il ne manquait pas d'allure.
Elle vit une tension fugace sur le visage de la nouvelle rectrice.
Lui évita son regard mais il lui parla.
Horobi apprit donc qu'il était un des orateur.
Puis la rectrice et lui se tournèrent vers une jeune flle à couettes flottantes et jeunesse éclatante.
Horobi se tassa un peu . Elle n'avait pas envie d'être secrétaire. OUf la charge échut à la donzelle
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dame Horobi de Majiasa y Rio Gordo -curé de Agen

Betoval
Betoval, justement hésitant sur l'enseignement qu'il suivrait a l'université, profita de cette ouverture peu commune au public pour visiter les locaux.
Nul doute qu'on lui cachait jusqu'ici toutes les démarches administratives considérées nécessaires par les vieux barbons pour assister a un cours comme toute bonne journée porte ouverte qui se respecte.

Néanmoins le sujet était d'actualité.

Il avait bien quelques notions religieuses et connaissait quelques accortes locataires de maisons, mais connaitre les différents courants de pensée présents dans l'église sur le sujet paraissait une bonne façon de passer la journée.

L'interprétation était son métier. Plus il étudiait et plus la théologie en semblait proche.

Pénétrant dans l'amphi il salua la rectrice et ses connaissances, sourit même au couple de ses amis et s'installa... Sa première idée était de profiter des places du premier rang laissée libres comme partout, mais ne connaissant pas le premier orateur et se rappelant l'age avancé de Bardieu il préféra le second rang de peur de recevoir quelques postillons.

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