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[Rp] Un périple Impérial, une rencontre Royale

Aurore_marie
[Au couvent à Brignoles]

Comme à son habitude Sœur Marie-Jeanne se déplaçait silencieusement dans le couloir traversant l’aile du bâtiment réservé aux cellules des personnalités extérieures venues faire retraite pour des raisons multiples. Elle était comme une sorte d’ombre intemporelle sillonnant sans relâche le couvent dans lequel elle s’était établie depuis de longues années déjà. 25 ans de loyaux services vécus dans la foi et dans l’abandon total au Seigneur. La discrétion et l’économie de la parole étaient son quotidien depuis ce temps là, tant et si bien qu’ils avaient fini par imprégner tout son être, son attitude et sa façon de se déplacer. Lors de cet exercice, on pourrait croire que ses sandales survolaient le sol sans jamais le toucher, lui donnant cette allure spectrale qui était le propre des religieuses d’âge mûr. Son visage –seule partie visible de son corps outre ses mains- était paisible et ridé, marqué par le temps et par le soleil de Provence auquel elle s’exposait lorsqu’elle travaillait dans le potager servant à alimenter la communauté.

Pour l’heure, son regard balayait les cellules demeurées ouvertes. Car elles l’étaient toutes, c’était la règle : On devait pouvoir surveiller les demoiselles à toute heure. Seul moment dérogeant à cette loi étant la nuit lorsqu’après avoir vérifié que les jeunes filles étaient bien dans leur lit, elle passait confisquer les chandelles et fermer la porte à l’aide du crochet. Inspection nécessaire voir même indispensable pour s’assurer que ces « hôtes » ne sèment pas la pagaille dans ce lieu se voulant paisible. Sœur Marie-Jeanne s’arrêta face à la porte de la cellule de la jeune Aurore_Marie de Sparte et l’observa penchée sur son livre, calme comme d’habitude. Celle-ci, elle n’avait jamais du l’enfermer dans la cellule d’isolement comme certaines autres qui inexplicablement perdaient l’esprit et se mettaient à hurler la nuit en quête de liberté. Comme si l’on pouvait être plus libre qu’elles ne l’étaient.

Avant d’entrer, elle accomplit son rituel afin de s’annoncer. Elle avait pris l’habitude de s’éclaircir la gorge avant de parler, ce qui servait aussi à prévenir de sa présence. « Hum-Hum. » Immédiatement, Aurore avait levé sa tête du bouquin retenant son attention. Elle le referma –prenant bien soin de marquer la page en y coinçant son index- puis se leva pour saluer :


Bénissez-moi ma Mère.


Aurore n’avait jamais bien compris ce principe consistant à saluer quelqu’un en lui demandant la bénédiction, mais puisque c’était ainsi que cela se faisait ici.


Soyez bénie ma fille
.- Rétorqua l’autre sans attendre. Vous avez reçu une missive de Sa Grandeur vostre mère -Ajouta-elle en tendant le parchemin - Il semblerait que ce soit important.

Merci ma Mère. -Répondit-elle en déposant le livre sans prendre garde à la page. Elle rompit le sceau en présence de la sœur, mais attendit qu’elle ne soit partie pour entamer la lecture malgré la hâte de prendre des nouvelles de sa famille.

Erine a écrit:
A toi, mon Aurore,

J'espère mon enfant que tu te portes bien. Ton absence me pèse et je ne suis pas aise de te savoir loin de moi, dans cette contrée où la colère et le danger règnent.

Je viens de retrouver ta jumelle en Savoie. Elle se porte bien mais vostre éloignement la peine.

Ma fille, je m'étais mise en route pour te retrouver et te ramener sur nos terres franc-comtoises mais un incident dans nostre village vient d'éclater. La vie de ton cher père est menacée et je me dois de rentrer lui apporter mon soutien et mon aide.

Sache mon Aurore que je ne t'abandonne pas et que je ne t'oublie pas. Je viendrai te retrouver dès que je le pourrai.

Qu'Aristote veille sur toi, ma fille.

Je t'embrasse,

Ta mère,


Comtesse de Salins-les-Bains
Baronne de Valdoie
Dame de Mélisey et de Menotey



A mesure qu’elle prenait connaissance de la lettre, ses genoux pliaient, jusqu’à ce qu’elle ne se trouve finalement assise sur son lit. Ainsi, sa Mère, ne pouvait venir la chercher avant un certain temps. Ainsi, son père se trouvait attaqué de toute part et probablement en grand danger… Et encore, osait-elle lui demander de patienter encore un peu. Il n’en était pas question ! C’était décidé, elle prendrait la route seule ; malgré la guerre, malgré le danger, malgré la colère de sa Mère lorsqu’elle l’apprendrait.
Son poing se ferma sur le parchemin qu’elle chiffonna. Elle prendrait la route le soir même, juste le temps de préparer ses affaires.

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Persevael.louis
[Aix-en-Provence]

C'était après un long périple qu'il revenait enfin à Aix. Oui, "revenait" car il avait pris les armes en la capitale de la Provence mais n'avait pu profiter du beau temps de la ville. Il avait dû immédiatement partir pour Arles et combattre au côté des forces du marquisat contre l'envahisseur français. Et bien, c'était sans compter qu'il serait blessé durant une bataille. Ma foi, il fallait s'y attendre. Abandonné ensuite quinze jours au soin des "médecins" de Arles, si l'on peut appeler ces gens des "soigneurs", bien qu'ils fassent plus de mal qu'autre chose.

Mais revenons un peu en arrière. Il y a trois mois, le Gilraen écoulait encore des jours heureux en Flandres, en la ville d'Anvers. Il avait pris du galon, là-bas dans l'nord ; porte-parole du parlement, membre du parti majoritaire aux élections... Tout allait pour le mieux. Mais c'était sans compter sur l'idiotie de certains nobles flamands qui tentèrent de discréditer la famille de Gilraen, cette noble Maison qui s'était battu pour l'indépendance des Flandres de l'Artois et qui avait surtout combattu en Hollande contre les divers envahisseurs. Cela faisait de la famille, selon certaines mauvaises langues comme le Baron de Renaix, des traitres et des imbéciles. Et bien, il n'en fallut pas moins pour décider le blondinet à rejoindre un territoire qui se voulait bien plus intéressant culturellement.

Et hop, les derniers biens repris de son hôtel, il traversa le Royaume de France en diligence en passant par l'Artois, la Champagne, la Bourgogne, le Lyonnais puis enfin la Provence. Il en fallut des laisser-passer pour ce long voyage... Les aléas des routes bien malheureusement.

C'était donc au début du mois d'avril qu'il était arrivé dans les terres du sud, plus précisément les terres provençales. Il avait fait un bout de chemin avec la dénommé Feliantine qui avait été de très bonne compagnie. Elle était cependant retourner un peu plus au nord, en lorraine semble-t-il... Ce n'était en tout cas pas dans les prévisions du jeune homme ; il aimait trop le soleil et l'accent occitan ! En la belle ville d'Aix donc, il s'installa. Oh que c'était une jolie cité, vieille de quelques centaines d'années, elle avait été à l'origine des schismes. C'était beau de se dire cela surtout que c'était une ville importante du marquisat qui se voulait indépendant. Sacré coïncidence diront les plus crédules, simple retour aux sources diront les plus réalistes.

C'était donc au début du mois de mai que l'hollandais retrouvait enfin, et l'on revient au début de l'histoire, sa petite maisonnette. Ah qu'il faisait bon vivre ; l'été s'annonçait des meilleurs. Le petit Gilraen pourrait enfin revoir les corbeaux, animaux pour qui il vouait une admiration, et pouvait enfin rechasser ! Cela lui avait manqué, bien que des véneries d'hiver avaient été annoncées, mais peu lui important car c'était beaucoup moins amusant lorsque le temps est glacial et neigeux.

Pour l'heure, il se baladait dans l'enceinte de la ville et recherchait un petit marché où il pourrait réorganiser ses provisions. Il n'allait plus aller à la guerre, mais au moins faudrait-il pouvoir se nourrir convenablement même si la ville est assiégée.
Aurore_marie
[A Aix en Provence]

Aurore de Sparte dans le rôle de la demoiselle en détresse.


Comme à son idée, la demoiselle de Sparte avait remué ciel et terre pour quitter le couvent dans lequel elle se trouvait à la demande de sa mère. Ce ne fut pas chose aisée que de parvenir à convaincre sœur Marie Jeanne du fait qu’elle était attendue à la capitale afin de prendre la route vers ses contrées ; ce qui était faux car nul ne l’attendait. Nous qualifierons ce petit écart de « pieux mensonge ». Un mensonge nécessaire aux yeux de la jeune fille pour se rendre au prés des siens qui, à son sens, avaient besoin d’elle. Mentir c’est moche, mentir à une religieuse l’était encore plus ; elle se confesserait, les joues rougies par la honte.
Toujours est-il, que d’une façon où d’une autre, Sœur Marie Jeanne avait consentit à l’emmener jusqu’à Aix –puisqu’elle devait elle-même s’y rendre afin d’y vendre les productions du couvent- installée dans la modeste charrette de la communauté chargée de produits divers et de ses propres affaires. C’est ainsi, qu’Aurore se retrouva, au petit matin, sur la place de l’Eglise assise sur sa malle débordant de ses affaires. Puisque nous en sommes à parler de ses affaires, venons en à sa toilette, celle-ci n’était pas des plus adaptées au voyage qu’elle souhaitait entreprendre : une jolie robe d’apparat, en lin, couleur lavande plus indiquée pour un balle que pour la longue marche qui l’attendait. En avait-elle seulement conscience ? Non.

Si seulement Héloise avait été là, elle se serait arrangée pour dégoter une bonne âme prête à les aider dans ce périple. Aurore, quant à elle, tenterait de se débrouiller par ses propres moyens de crainte d’interpeller l’inconnu. Toujours assise au milieu de la place, séant posé sur sa malle, sous un soleil presque chaud de Mai, elle attendait que la providence fasse son œuvre ; que d’un revers de main, la situation s’arrange comme lorsqu’elle était à la maison entourée par une flopée de serviteurs prêts à tout pour répondre au moindre de leurs caprices. Quelques minutes défilèrent, laissant libre cours à l’imagination de la Sparte : un Prince – de préférence charmant- aux cheveux blonds –comme elle- avec des yeux couleur topaze et forcément beau volerait bientôt à son secours… Puis, ils se marieraient, auraient beaucoup de petits Louis –Pourquoi des Louis d’ailleurs ? – Et le temps passa. De longues minutes, interminables, semblables à des heures. Des heures pendant lesquelles elle avait pu apercevoir le va et vient des habitants qui, à part lui lancer quelques regards curieux, n’avaient aucune attention particulière à son égard. Pas de Prince Charmant non plus, à croire que la ville était assiégée pour qu’ils laissent une Noble jeune femme livrée à elle-même sans s’en inquiéter. Elle regarda, longtemps, les soldats courir avec tout leur bardât, les femmes portant des enfants sur les hanches et un panier en équilibre sur le sommet de leur tête, des hommes tirant des chèvres et des vaches par une corde nouée autour de leur cou –celui de l’animal bien sur- et d’autres qui couraient derrière une poule échappée d’un quelconque poulailler qu’elle n’avait pu localiser. Soudain, elle réalisa qu’elle avait faim et qu’il lui faudrait bouger.

Elle tenta de soulever la malle, sans y parvenir. Un trait de colère traversa puis figeât son visage. Aurore se redressa ferma les poings et donna un vif coup de pied sur l’objet de sa furie. Les mains sur les hanches, elle tourna autour de l’objet comme pour l’apprivoiser ; il n’était pas question d’abandonner ses affaires, elle trouverait bien une solution. Celle-ci se dessina lorsqu’elle aperçu, de chaque côte du parallélépipède rectangle, des anses métalliques. L’idée était toute trouvée, elle tirerait la malle sur tout le chemin s’il le fallait. La Franche-Comté ne devait pas être si loin que ça de toute façon, puis elle couperait à travers bois et champs pour raccourcir le chemin.
D’ailleurs, la Franche-Comté était de quel côté ? Surement vers la gauche. La porte… euh… Sud alors ? Euh… non … la Ouest ! Ou peut-être la Nord ? Hum oui, tous les chemins menaient surement en Franche-Comté de toute façon. N’étais-ce pas là le centre du monde après tout ?

Fière de sa déduction, elle s’était penchée et avait entamé son périple –se résumant pour l’instant à quitter la place d’Aix- en tirant péniblement la malle par la dite anse. Ridicule ? Pitoyable ? Navrant ? Vous trouvez ? Ce qui était certain, c’est qu’à ce rythme, elle n’était pas prête d’arriver…

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Persevael.louis
[A Aix-en-Provence, toujours]

Persevael Louis dans le rôle d'un flamand qui n'est pas en détresse

Avec ce soleil magnifique, l'on ne pouvait que se promener à Aix. Surtout le jour du Seigneur, lorsque tous les marchands prennent leur petit congé car ils sont fatigués, alors que vendre deux ou trois supercheries c'est pas tâche difficile... M'enfin bon ! C'était pas comme ça à Hoorn, le Comté dont devait hériter Persevael. Là-bas, on bossait chaque jour, que ce soit dimanche ou même la Saint Noël. Non mais, faut pas pousser le bouchon trop loin comme dirait Maurice ; les domestiques sont payés pour faire quelque chose et pas pour rejoindre leur famille et partir pic-niquer dans un champs. Quoi que, cela ne se faisait pas beaucoup. Enfin, le Gilraen avait raison car sa logique tenait debout. Et surtout, parce qu'il était (l'héritier) Comte.

Donc pour encore revenir au début de cette histoire, le blondinet se promenait en réfléchissant à toute sorte de chose... Il repensait à sa soeur qui lui avait récemment écrit pour l'avertir qu'elle arriverait à Poitiers pour rencontrer son époux... Ce n'était pas trop tôt ça ! L'ainée qui allait enfin se marier, cela promettait une belle petite cérémonie où Louis pourrait manger plusieurs rations sans avoir la conscience trop lourde. Il était maigrelet, le gamin, et il lui fallait manger pour devenir un homme fort. Quoi que, gamin, il avait bientôt la vingtaine mais bon...

Il pensait aussi à sa mère qui vieillissait. Bah oui, elle vieillissait, comme tout le monde quoi ! Mais c'était assez difficile à admettre pour le cadet de ses enfants, vu que sa mère était pour lui un modèle... Il voulait tant être encore à ses côtés pour des millénaires. C'était malheureusement pas possible. Quoi que le petit restait persuadé que c'était l'Eglise qui décidait de tout ça, les papes vivaient toujours très longtemps... C'est un peu égoïste ça !

Quand soudainement il pensa à son frère, il leva la tête et vit une jeune femme tirer derrière elle une malle aussi grande qu'elle quasiment. Ben, c'était une comique si elle pensait pouvoir aller loin avec ça. Une petite femme chétive et qui n'était surement pas musclée, qui essayait, en vain, de garder la tête haute en tirant le lourd fardeau qu'elle transportait. Une échappée de justice qui quittait la ville avec ses affaires ? Que non, elle était bien habillée et était soignée. C'était donc pour lui proposer son aide que le Gilraen, tout sourire, s'approcha.


Damoiselle, vous pensez pouvoir aller loin à ce rythme et avec un coffret si lourd alors que vous n'êtes qu'une femme ?

Petit rire. Il n'était pas du tout de ces gens qui jugent de par le sexe de la personne et de par l'apparence. Il le fit rapidement comprendre à la femme en lui tendant sa main.


Allez, je vais vous aider !
Aurore_marie
[Sur le parvis de l'église à Aix]

Aurore « c’est lui qui a commencé ! »
Persevael dans le rôle du Prince –presque- Charmant



La demoiselle avait fait à peine quelques mètres et, déjà, ses bras fatiguaient. La position n’était pas des plus confortables et elle commençait à se demander si elle parviendrait ne fusse qu’à atteindre une auberge. Qu’elle aubaine lorsque l’ombre masculine approcha, le prince charmant ? Peut-être. Elle lâcha la malle et se redressa pour jauger le jeune homme : plutôt grand, blond, vêtu richement et tout de blanc, portant une cape rouge attachée aux épaules, arborant un sourire ravageur –ceci étant toujours mieux que ravagé- et la voix portant un accent particulier. Il ne faisait aucun doute qu’il était Noble. Il n’était pas difficile pour la jeune Sparte d’imaginer, le rayon de lumière suivant Persevael dans son approche, l’enveloppant de la sorte dans une sorte d’aura lumineuse surnaturelle.

Ah ! Il aurait pu tout avoir du Prince charmant sur son Noble destrier, s’il n’avait comme trébuché sur le langage employé. Qu’une femme ? Qu’entendait-il par là ? Faible femme ? Elle ? Une Sparte ? Oh ! Le voilà rendu bien moins sympathique qu’il ne lui avait paru de prime abord. Déchu de Prince à rustre ? Au revoir image du Conte de fées, bonjour la réalité ! Le sourire presque béat s’envola instantanément pour faire place à une mine offusquée sur le visage mi-enfantin mi-adulte. Non content de l’insulte, voilà qu’il se mettait à lui rire au nez, anéantissant, piétinant les derniers éclats étoilés survivant au fond des prunelles admiratives de la jeune femme. Comment osait-il ? Oh s’il s’était agit d’Héloise, il en aurait pris pour son grade, le Nobliau de pacotille. Elle lui en aurait donné du « Vous n’êtes qu’une femme ! »

Il lui tendit sa main pour lui offrir son aide. Aide qu’elle était bien décidée à refuser, mais pouvait-elle se le permettre ? Pas vraiment. Mieux valait rester polie, après tout c’était bien là la seule assistance qu’on lui proposa. Elle regarda un moment la main tendue restée bredouille. De quelle façon, allait-elle amorcer le dialogue avec cet inconnu ? Si sa mère la voyait ! Quelle folie… -hum bref- ce serait le couvent à vie pour elle, et perpette pour lui pour attentat à la pudeur sur sa fille. Ce fut une réponse non verbale qu’elle choisit en premier. Sourcil levé, les yeux plantés dans ceux du preux chevalier : Si elle comptait aller loin avec cette malle ? Euh, non, juste la porte à côté : la Franche Comté. Si elle avait besoin d’aide ? Hum, la réponse était non, de toute évidence. Avait-elle l’air en détresse ? Sans doutes que non, sinon pourquoi l’aurait-il abordée ? Un peu niaise au point de ne pas avoir compris qu’il plaisantait ? Oui.


« Puisque vous le proposez si gentiment Mon Sieur, ce ne sera pas de refus. Pourriez-vous simplement m’indiquer le chemin le plus proche pour me rendre en Franche Comté ? Et puisque vous êtes un homme, vous, seriez vous capable de la porter jusque là ? »


Un peu osé, certes, mais c’est lui qui a commencé ! Elle savait bien que non…

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