Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Joutes en l'honneur de la naissance de l'héritier des Comtes de Lille et de Saint-Omer.

Second tour des joutes !

Ylalang
Pour cette nouvelle journée, un valet alla accrocher les annonces des duels qui auraient lieu ce jour.

Citation:
Agnès de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres et Dame de Seuiri contre Romuald MacCornell, Seigneur de Baternay
vs


Citation:
Erel de Dénéré, Seigneur de Herlies contre MarieAlice d'Alterac, Vicomtesse d'Arnac-Pompadour
vs


Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre.
vs


Citation:
Sirius de Margny-Riddermark, Vicomte de Saulx & Seigneur de Charmoy & de Bourg de Sirod contre Chevalier Esquerrièr
vs


Citation:
Guidonius baron d'Autry contre Cesear d'Arnèke Seigneur d'Arnèke et de Mons en Baroeul.
vs


Citation:
Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure contre Puylaurens, Seigneur des Auteux
vs


Citation:
Grégoire d'Ailhaud, Comte de St Omer et de Lille contre Rhân, Baron de Boiscommun, seigneur de Crocy
vs

Citation:

Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Solveig Bradbury, dicte La Condé, Dame de Davignac
vs

_________________
Patrick Salut
Il était là ! Enfin arrivé, malgré le blizzard, la tempête et les calottes polaires qui bloquaient régulièrement les routes artésiennes en hiver, c'est bien connu.
Les vivats de la foule se firent plus bruyants quand il se présenta en lice avec son porte-voix. Quelques demoiselles brandirent des portraits de lui en hurlant son nom de façon hyyyyyyyyyyystériques.

Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !

Il fit alors un sourire ravageur, une petite étincelle éblouissant alors la moitié des tribunes, et enchaina avec quelques poses grecques, histoire de se faire pâmer quelques paysannes mal dégrossies.
Genre ça :


Bref l'hystérie commençait à gagner la gent féminine sous le regard hargneux de celle masculine.

BIEN LE BONJOUR SAINT OMER !

Vivats de la foule.

Aujourd'hui, nous attaquons les seizième de finale de ces joutes qui s'annoncent pleines de suspense ! Alors laissons place aux deux premiers concurrents de ce jour!

Citation:
Agnès de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres et Dame de Seuiri contre Romuald MacCornell, Seigneur de Baternay
vs


Les trompettes sonnent : Taraaatatatataaaaaaaaaaaaaaaa !!! Elles annoncent le début de la Joute. Les deux cavaliers se présentent devant les tribunes pour un tour d'honneur, avant de se mettre en place sur la lice. Le signal de départ est donné par l'Arbitre !

Au nouveau son de trompettes, les chevaux s'élancent, le temps semblant ralenti tandis que les deux jouteurs abaissent leurs lances, chargeant l'adversaire.
Messire MacCornell, malheureusement, rate son adversaire. Mais la vicomtesse de Saint Juste elle vise juste, et avec force, brisant sa lance contre l'armure de son adversaire. Mais le seigneur de Baternay reste en selle !
Ils se remettent en place pour une seconde passe.

Les deux jouteurs mettent leur chevaux au galop, lances baissées, dirigées vers l'adversaire.
Les deux lances touchent leur but, et le choc est alors rude, tellement que les deux jouteurs tombent à terre, déséquilibrés par l'impact. Ils sont alors remis en selle pour la troisième passe.

Pour la troisième fois, les cavaliers font galoper leurs chevaux pour traverser la piste. Mais cette fois ci, MacCornell rate sa cible, tandis que la vicomtesse ellei brise sa lance contre le plastron de son adversaire, et le fait chuter à terre !

Mais MacCornell semble blessé à la hanche, la chute sur le sol fut assez rude il semblerait.
Patrick Salut
Après que les deux précedents concurrents aient quitté la piste et que les serviteurs aient enlevés les débris de lances, les deux Jouteurs suivants se mettent en place.

Citation:
Erel de Dénéré, Seigneur de Herlies contre MarieAlice Alterac, Vicomtesse d'Arnac-Pompadour, Baronne d'Eymoutiers, Dame de la Tour du Chavan, Chevalier d'Igny.
vs


Le fracas des trompettes prévient les deux concurrents de se mettre en place de chaque côté de la lice. Les chevaux piétinent, attendant l'affrontement, tandis que les deux cavaliers préparent leurs lance. Ils s'élancent alors, sous les vivats de la foule.

Très concentrés, ils traversent la piste pour se frapper, et Marie Alice n'arrive pas à toucher son adversaire, tandis qu'Erel, lui, brise sa lance contre le plastron de la vicomtesse, la faisant chuter à terre.

Fort heureusement, celle-ci est indemne.
Patrick Salut
Et voilà le troisième duel de la journée !

Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre.
vs


La Joute est annoncée, les deux concurrents se mettent en place de chaque côté de la lice. Epéronnant leurs chevaux, les deux cavaliers s'élancent, abaissant leur lance pour viser l'adversaire.

Dame Adrienne rate son concurrent, tandis que Messire Guidel vise juste, et brise sa lance contre le plastron de son adversaire. La Vicomtesse chute alors à terre, sans mal, et le Baron de la Salle accède aux huitièmes de finale !
Patrick Salut
Citation:
Sirius de Margny-Riddermark, Vicomte de Saulx & Seigneur de Charmoy & de Bourg de Sirod contre Chevalier Esquerrièr
vs


Voilà le premier tour des éliminatoires passé, alors que la foule attendait avec impatience les résultats arrivent.
L’annonce fut faite « Sirius de Margny-Riddermark, Vicomte de Saulx & Seigneur de Charmoy & de Bourg de Sirod, s’opposera au Chevalier Esquerrièr. »

Les vaillants chevaliers s’élancent avec fougue et ardeur. A la première passe les deux adversaires visent bien, tellement bien que tout deux brisent leurs lances, mais aucun ne chute.
Un demi tour fait par les destriers et les voilà relancé, encore une fois la foule est en émoie, les deux lances se brisent à nouveau et les deux chevaliers tiennent bon sur leur selle.
C’est à la dernière passe que tout se joue…. C’est avec l’intention ferme d’en découdre que les deux adversaires s’élancent. Encore une fois les deux lances volent en éclats…Mais cette fois le Vicomte de Saulx qui chute.
D’ou on était on pouvait distinguer qu’il avait une blessure grave à la jambe gauche.
Patrick Salut
Citation:
Guidonius baron d'Autry contre Cesear d'Arnèke Seigneur d'Arnèke et de Mons en Baroeul.
vs


Les trompette se mettent à jouer, annonçant le début de la joute.
Le baron d'Autry se présente sur la lice !
Mais au bout de quelques minutes, voyant que le seigneur d'Arnèke ne s'est toujours pas présenté, l'arbitre déclare Guidonius vainqueur par forfait !
Patrick Salut
Citation:
Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure contre Puylaurens, Seigneur des Auteux
vs


Les deux concurrents se mettent à leur place, préparant leur lance, les chevaux piaffent d'impatience. Le signal du départ est donné !

Les deux jouteurs mettent leur chevaux au galop, lances baissées, dirigées vers l'adversaire.
Les deux lances touchent leur but, et le choc est alors rude, tellement que les deux jouteurs tombent à terre, déséquilibrés par l'impact.
Ils sont alors remis en selle pour la seconde passe.

La foule, tenue en haleine, retient son souffle quand les cavaliers éperonnent leurs montures. Le temps suspend son vol, chaque spectateur attendant l'issue de la joute.

Le Vicomte de Monestier brise alors sa lance contre le plastron de son adversaire, elle éclate en mille morceaux sous la force de l'impact, et propulse son adversaire à terre.
Le Seigneur artésien fait alors une mauvaise chute sur son épaule, et des domestiques viennent l'aider à se relever.
Patrick Salut
Citation:
Grégoire d'Ailhaud, Comte de St Omer et de Lille contre Rhân, Baron de Boiscommun, seigneur de Crocy
vs


Après que la lice eut été nettoyé, les deux jouteurs se présentent devant la foule enthousiasmée par ces premières joutes assez palpitantes. Le Comte de Saint Omer est acclamé comme il se doit sur ses terres.
Les deux concurrents se mettent à leur place, préparant leur lance, les chevaux piaffent d'impatience. Le signal du départ est donné !

Les chevaux s'élancent, la fumée de leur naseaux s'envolant dans le froid du mois de janvier.

Les spectateurs retiennent leur souffle, tandis que les deux Jouteurs se visent. Malheureusement, Rhân rate son adversaire, et le Comte lui brise sa lance contre son plastron, le faisait alors lourdement chuter à terre, lui infligeant une blessure au bras assez importante.
Patrick Salut
Citation:
Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort, Baron de Clairvaux-les-Lacs contre Solveig Bradbury, dicte La Condé, Dame de Davignac
vs


Et voici le dernier duel de cette journée !

Après le nettoyage de la lice, les deux concurrents arrivent sur leurs fringuant destriers, prêts à en découdre.

Le signal du départ est donné !

Les deux jouteurs mettent leur chevaux au galop, lances baissées, dirigées vers l'adversaire.
Les deux lances touchent leur but, et le choc est alors rude, tellement que les deux jouteurs tombent à terre, déséquilibrés par l'impact. Ils sont remis en selle pour la seconde passe.

Ils s'élancent à nouveau, Bradbury semblant déconcentrée rate complètement son adversaire qui lui ne s'en laisse pas conter et brise sa lance contre l'écu de la Dame de Davignac.
Néanmoins, celle-ci reste heureusement en selle, la force du coup du comtois étant trop faible pour la faire chuter.

Et c'est la dernière passe !

Le même scénario se répête alors, Bradbury ratant sa visée, et le comtois brisant sa lance contre la jeune femme. Qui cette fois-ci ne résiste pas au choc et tombe alors à terre, se blessant à l'épaule, laissant la victoire à son adversaire.
gnia
Citation:
Agnès de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres et Dame de Seuiri contre Romuald MacCornell, Seigneur de Baternay
vs


Une chose était sûre, l'armure de plates n'était pas ce qu'il y avait de plus seyant et commode pour se déplacer et chevaucher. On l'avait aidé à se hisser sur la monture à l'aide d'un marche pied, mis les pieds à l'étrier et déjà c'était l'heure du premier duel.
Ce n'était que sa deuxième participation à des joutes et la première expérience s'était soldée par une chute dès le premier tour, lui laissant un petit goût amer et des contusions dont elle s'était souvenue plusieurs jours durant. S'il était une chose qu'Agnès n'acceptait que difficilement, c'était l'échec. Aussi, la Vicomtesse s'était longuement entraînée, notamment à la quintaine, apprenant à tenir la lance, résister aux chocs et tenir en selle.

Face à son adversaire à l'autre bout de la lice, elle abaisse la visière de son heaume, rétrécissant son champ de vision à moins de quelques mètres. Son guide sera la lice, contre laquelle il faudra chevaucher sans s'écarter si elle veut avoir une chance de toucher le cavalier adverse.
Coup d'étrier et le cheval se lance au galop. Elle abaisse sa lance, la tenant fermement malgré son poids, et priant le Très Haut pour qu'elle touche. Le choc ne saurait tarder.
Elle sent plus qu'elle ne voit sa lance se briser contre l'armure du Seigneur de Baternay. Lui a raté sa cible et il faudra attendre le demi tour en bout de lice pour savoir qu'il n'est pas tombé de selle.

Deuxième passe et concentration maximum. Il faut absolument briser à nouveau. La Vicomtesse a déjà l'avantage, il ne faut pas le céder à l'adversaire. Les montures s'élancent, les lances s'abaissent, les armures étincèlent sous un pâle rayon de soleil hivernal. La rencontre, cette fois-ci, est violente.
Agnès ne résiste pas au choc de la lance qui se brise sur sa prison de fer et entraînée par le poids de l'armure et les impacts de leurs lances respectives, elle chute lourdement. Elle loue alors ses rondeurs qu'elle maudit tant d'habitude quand il s'agit de trouver toilette seyante. Les dictes rondeurs, à la manières des airbags latéraux, constituent de parfaits coussins qui absorbent les chocs. Pas le temps d'en apprécier les bienfaits qu'il faut déjà se remettre péniblement en selle.

Nouvelle passe. L'on s'installerait presque dans une routine. Nouvelle traversée de la lice, lances abaissées. Agnès serre les dents, tous les muscles tendus à l'extrême sous l'effort. Sa lance se brise avec fracas contre le plastron de Romuald MacCornell tandis qu'elle en sort indemne. La cavale continue sa course et en bout de lice, la Vicomtesse lui intime volte face et relève son heaume. Le seigneur est tombé à terre et semble avoir des difficultés à se relever. Elle approche alors, inquiète, pour s'enquérir de son état.
Il y a blessure, lui dit-on, mais sans gravité. Elle salue courtoisement son adversaire avant de se diriger au petit trot vers les tentes, rêvant d'être désencastrée au plus vite de sa boîte de conserve.

_________________
Argael
Citation:
Argael, Vicomte de Monestier de Briançon, Seigneur de Montgenèvre, Seigneur de Saint Giraud et Seigneur de Chateauneuf de Galaure contre Puylaurens, Seigneur des Auteux
vs


Les deux concurrents se mettent à leur place, préparant leur lance, les chevaux piaffent d'impatience. Le signal du départ est donné !

Le Vicomte de Monestier brise alors sa lance contre le plastron de son adversaire, elle éclate en mille morceaux sous la force de l'impact, et propulse son adversaire à terre.
Le Seigneur artésien fait alors une mauvaise chute sur son épaule, et des domestiques viennent l'aider à se relever.

Soucieux de voir une joute en particulier le Vicomte de Monestier de Briançon était en bonne place pour le duel entre Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, et Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre.

Face à face s’opposé ici, son frère d’arme contre l’un de ses Secrétaire d’Etat parmi les plus compétents. Néanmoins le frère d’arme habitué a quelques joutes et maniement d’arme fit tourner court le duel et l’incertitude ne fit point long feu.

S’assurant de l’état de la Vicomtesse, et après un signe de sa part il s’en alla féliciter son ami le Baron de la Salle.


Félicitation, vieux frère me reste plus qu’a t’imiter avec même réussite et maestria pour la suite. Je vais me préparer à tout à l’heure.


Quittant le lieu des confrontations, il se retira pour se préparer aidé en cela de son écuyer. Il lui fallait se préparer à jouter contre le Seigneur des Auteux ….

… Quelques temps plus tard c’est vêtu aux couleurs de ses terres que le chef de cabinet royal paru.

Il salua son adversaire, heaume levé avant de monter en selle. La foule venue en masse n’attendait qu’une chose, le combat suivant ou l’hôte de ces lieux affronterait un noble. Néanmoins, soucieux de s’attirer les bonnes grâces de la populace, il les salua avant d’abaisser son heaume.

A l’abaissement du drapeau, il lança son cheval, la lance se baissa, muscle tendu le choc fut double pour un résultat identique : Deux nobles à terre. S’assurant de son état il constata que l’adversaire n’avait point de blessure condition a la reprise du duel. La foule applaudissait la vue deux nobles le cul dans la boue, voila qui était pour les ravir.

De nouveau drapeau baissé, les cavaliers s’élancèrent, évitant la lace adversaire, la sienne fut bonne et avec force il tint bon sur la lance envoyant une deuxième fois le jouteur a terre. Se tenant l’épaule il fut néanmoins rassuré de l’état du Seigneur des Auteux.



_________________
Puylaurens
Il était armé, monté sur son destrier et attendait qu’on les appelle, son adversaire et lui tandis que la joute précédente s’achevait. Le galop des chevaux, le fracas du bois contre le métal, les cris de la foule massée autour des lices. Et vint leur tour. Son tour, sa première joute.

Il prit le casque que lui tendait son écuyer, le coiffa et rentra en lice. Son cheval était nerveux, le lourd poids du chevalier ne semblait pas le déranger outre mesure. Une bonne acquisition qu’il avait faite là, l’animal était robuste ; cependant sa jeunesse le rendait encore un peu trop agité pour être un parfait destrier. Gageons que les tournois l’assagiront, et si ce n’est pas le cas le temps s’en chargera.
Son adversaire, le Vicomte de Monestier était en place ; Puylaurens se dit qu’hormis les artésiens et quelques champenois il ne connaissait pas grand monde, fut-ce de nom, dans tous ceux qui avaient fait le déplacement pour les festivités de Saint-Omer. C’était sans doute plus facile ainsi, ne rien savoir de la personne contre qui l’on joutait permettait de n’avoir aucun état d’âme, aucun sentiment dans quelque sens que ce fut. Pour tout dire, il avait redouté de devoir courir contre sa suzeraine, la Vicomtesse de Bapaume. Sur le ton de plaisanterie il avait évoqué avec elle la possibilité qu’ils se retrouvent face à face dans la lice ; mais en son for cette éventualité ne le faisait pas rire, il savait que si cela se produisait il serait sacrément embarrassé. Heureusement le problème ne s’était pas présenté pour ce second tour.

Il allait bientôt devoir s’élancer, il salua, abaissa sa visière puis tendit le bras afin de saisir la lance que son écuyer lui présentait. Le signal fut donné. Il éperonna son cheval et gagna rapidement en vitesse. Se concentrant sur la silhouette du Vicomte qui approchait à toute allure, il abaissa sa lance et visa soigneusement. Au dernier moment il releva la tête comme on le lui avait appris, afin d’éviter qu’un éclat de bois projeté lors de l’impact ne passe par la fente de la visière malgré l’étroitesse de cette-dernière.
Le choc fut rude, il eut l’impression que la pression seule de sa lance contre son adversaire aurait suffit à ce qu’il se désarçonne lui-même. Mais le coup du Vicomte avait aussi fait mouche, et ce fut donc très rapidement que Puy vida sa selle. Etrangement il se sentit tomber, jusqu’à ce que l’arrivée sur le sol le rappelle à la réalité. L’espace d’un instant il ne bougea pas, un peu sonné. Puis il entreprit de se relever, ce à quoi il parvint, non sans mal, avec l’aide son écuyer. Il aperçut l’autre concurrent en faire de même, personne n’était donc blessé. Une seconde lance serait jouée, les deux jouteurs s’étant mutuellement mis à bas.

Remis en selle, le Seigneur des Auteux était prêt à briser cette seconde lance sur son adversaire, et plutôt deux fois qu’une. La première course l’avait échauffé, et il n’avait pas tellement apprécié de si vite vider les étriers. Hélas pour lui ! Il fit pis cette fois, car si à la première lance le résultat fut mitigé, il le fut bien moins à la seconde. Tandis que le Vicomte le touchait de plein fouet, Puy lui porta un bien mauvais coup, la lance arrivant avec un angle tel qu’elle ne fit presque que glisser sur le métal, évitée par l’habile adversaire. Regagnant seul la poussière il chût lourdement, avec toute la grâce que seul un chevalier en armure savait y mettre. La violence des impacts, tant celui de la lance que celui du sol, le surprit moins qu’au premier échange. Il avait même l’impression que la chute avait été moins douloureuse que la première fois, jusqu’à ce qu’il prenne appuis sur sa dextre.

Une douleur fulgurante lui vrilla l’épaule, et il grimaça sous son casque. Se laissant retomber à terre, il passa sa main senestre sur la zone douloureuse, inquiet ce qu’il pourrait y sentir. Mais non, il n’y avait apparemment aucun éclat de bois fiché dans son épaule. Il avait dû se faire mal en tombant, ce ne devait donc pas être grand-chose. Son écuyer et des valets vinrent l’aider à se relever, et lorsque l’un d’eux lui arracha une nouvelle grimace en le soutenant par son épaule meurtrie il se retint de débiter un chapelet d’injures bien senties. Il ne serait sûrement pas arrivé seul à se remettre debout, déjà qu’en temps normal ce n’était pas simple, alors autant passer au serviteur sa maladresse somme toute involontaire. Il se contenta donc de serrer les dents, laissant tout de même s'échapper une imprécation.


Palsambleu, quel maladroit !

Il ôta enfin son casque, heureux de pouvoir à nouveau respirer correctement, puis adressa un signe au vainqueur et prit la direction de sa tente, pressé d’ôter ce plastron qui pesait péniblement sur son épaule.
_________________
MarieAlice
Citation:
Citation:
Erel de Dénéré, Seigneur de Herlies contre MarieAlice Alterac, Vicomtesse d'Arnac-Pompadour, Baronne d'Eymoutiers, Dame de la Tour du Chavan, Chevalier d'Igny.
vs


Le fracas des trompettes prévient les deux concurrents de se mettre en place de chaque côté de la lice. Les chevaux piétinent, attendant l'affrontement, tandis que les deux cavaliers préparent leurs lance. Ils s'élancent alors, sous les vivats de la foule.

Très concentrés, ils traversent la piste pour se frapper, et Marie Alice n'arrive pas à toucher son adversaire, tandis qu'Erel, lui, brise sa lance contre le plastron de la vicomtesse, la faisant chuter à terre.

Fort heureusement, celle-ci est indemne.








Le moment que Marie n'aimait pas était arrivé. S'enfermer dans cette boite de fer rigide et exigüe, certes plus légère que celle d'un homme et ajustée à sa taille mais enfermée néanmoins.

Ensuite se faire hisser sur sa jument, se diriger vers la lice et prendre lance et écu, les couleurs de Muad accrochées à la poignée de la lance.

Le nom de son adversaire du jour lui était inconnu et elle ne savait donc pas s'il était expérimenté ou tout nouveau. Voilà ce que c'était de rester longtemps hors de la lice, on ne savait plus qui était qui.

Un regard sur les tribunes, un soupir, vraiment inconfortable cette armure, à la fin de ce tournois il faudrait qu'elle soit revue.

Concentration avant de saluer Erel, respirer calmement, évacuer les tensions et au signal s'élancer, baisser la lance et viser l'écu.

Raté pour elle, mais pas pour lui puisqu'elle sentit un choc au niveau de sa poitrine quand elle rentra en contact avec la lance du Seigneur de Herlies, la faisant décoller de sa selle pour atterrir au sol tandis que sa jument finissait sa course avant de revenir au pas.

Et bien pour un retour c'était réussi.

Se relevant péniblement avec de l'aide, elle ôta son heaume pour signaler ne rien avoir avant d'ôter son gantelet pour serrer la main de son vainqueur.


Belle passe messire. Merci à vous et bonne chance pour la suite.

_________________
Guidel
Le tour suivant est annoncé. Déjà les huitièmes de finale... Guidel joute cette fois contre une vicomtesse qu'il ne connaît nullement. Ses premières joutes sans doute... Pensa-t-il. Lever de visière, regard franc échangé entre les concurrents. Bonne chance, Vicomtesse. Donnez-moi du fil à retordre. Voilà à peu près ce qu'il aurait souhaité lui dire s'ils avaient été à portée suffisante pour échanger quelques mots entendus d'eux seuls. Les visières s'abaissent, les spectateurs se taisent et à nouveau le son sourd des sabots des destriers lancés au galop sur le sable se fait entendre...

Patrick Salut a écrit:
Et voilà le troisième duel de la journée !

Citation:
Guidel de Mont-Dauphin, Baron de La Salle et Seigneur de Mont-Dauphin, écuyer de la Licorne et officier supérieur de l'Ordre de Saint Georges contre Adrienne de Hoegaarden, Vicomtesse de Menin, Dame de Gavre.
vs


La Joute est annoncée, les deux concurrents se mettent en place de chaque côté de la lice. Epéronnant leurs chevaux, les deux cavaliers s'élancent, abaissant leur lance pour viser l'adversaire.

Dame Adrienne rate son concurrent, tandis que Messire Guidel vise juste, et brise sa lance contre le plastron de son adversaire. La Vicomtesse chute alors à terre, sans mal, et le Baron de la Salle accède aux huitièmes de finale !






Demi-tour aussitôt l'échange terminé. Une fois de plus, les débris de l'arme brisée sont négligemment jetés au sol et Guidel s'approche de la concurrente déchue de sa selle. Cette fois, la galanterie le fera descendre de son cheval pour aider la dame à se relever et lui adresser quelques mots.

Vicomtesse, j'ai été heureux de jouter contre vous en ces lieux. Vous avez fait montre de bravoure jusqu'ici, et j'espère que ce tournoi ne sera que le premier d'une longue liste et que, l'expérience aidant, vous remportiez encore davantage de succès.

La Dame relevée, il s'inclina du buste avec courtoisie et pris congé.

Paix et prospérité sur votre Maison, Vicomtesse de Menin.
_________________
adrienne
La brune de Hoegaarden tentait d'apaiser son impétueuse monture qui, à l'image de sa cavalière était d'un tempérament aussi fougueux qu'imprévisible. Les sens éveillés par l'ambiance et les applaudissements, la jument andalouse trépignait nerveusement sur la lice. Habile écuyère, la Vicomtesse n'avait pas résisté à l'envie de participer aux joutes organisées par son amie Deedlitt et tout en caressant d'une main l'encolure de sa monture, saluait de l'autre les spectateurs amassés dans la tribune.

Trêve de mondanités, déjà le héraut l'appelait sur la lice. Elle fronça les sourcils en apercevant son adversaire, murmurant :


Par la malpeste, il a l'air plutôt costaud …

Quelques oeillades pour tenter d'amadouer l'adversaire, sait-on jamais. Elle déposa son heaume sur sa tête, rehaussa son écu, saisit sa lance d'une poigne ferme et éperonna sa monture pour lancer l'assaut. Jaillissant telle une flèche, la lance pointée en avant, la lionne flamande manqua de précision et rata sa cible tandis qu'une violente charge sur son écu la fit choir en un spectaculaire vol plané.

Gisant au sol, la Vicomtesse poussa un juron, furieuse d'avoir ainsi manqué sa cible. Relevant la tête, elle fit une moue boudeuse en direction de son chef de cabinet, le Vicomte de Monestier, qui semblait soucieux de son état, tout en le rassurant d'un geste de la main. Acceptant l'aide du Baron pour se relever, elle reprit son souffle pour le congratuler à son tour, lui tendant sa fine main en guise de félicitations :


Merci pour vos encouragements, ce fut un plaisir de me mesurer à vous et bravo … Sacrée charge, vous irez loin … ! Bonne chance à vous.

Sourire franc avant de s'incliner en une gracieuse révérence et de s'éloigner vers sa tente pour ôter son armure, déçue de ne point avoir su ajuster sa lance mais néanmoins consciente d'être tombée sur plus aguerri qu'elle et s'en alla rejoindre les tribunes, en tant que spectatrice cette fois.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)