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Info:
il était une fois, une liste comtale, montée à l'arrache, en 12 heures chrono ...

[RP] 11:57 : Vous avez donné 3 sous à la liste 5286

Harpege
La jument trottait avec allégresse. Suivait un chariot brinqueballant, attelé de huit mules rousses. Harpège avait été un peu réticente à la vue de cet attelage, la première fois, mais comment faire autrement, avec autant de tonneaux à transporter ? Les bêtes, rétives, grincheuses, remuant sans cesse leurs longues oreilles, se battant pour leur place dans l'attelage, avaient pourtant fini par amener le précieux chargement à bon port.

La route fut poussiéreuse, et chaude, et sèche comme le gosier d'un marin irlandais.

Mais, au départ de Tulle, nuitamment, la pluie avait commencé de tomber. Douce, tiède, agréable, on se serait cru en Irlande. Un incendie dans le lointain, vers le nord, pour compléter le tableau…. Zut en fait, à peine arrivés, allait on leur demander de repartir reprendre une ville ? un château ? pffff

Frontière du Rouergue, déserte et sans gardes …. Arf, ça, ça change de l'Irlande. Campement aux abords de Rodez, le drapeau de La Mandra flottant au loin. Toujours les mêmes à se dévouer ….

Routes désertes, juste quelques voyageurs louches sur les nœuds. Heureusement que la petite pluie fine lui remontait le moral. Villages et hameaux endormis, à peines quelques débats et hurlements à proximité des permanences des partis pour les prochaines élections. A peine.

La jument prit un galop lent, pour attendre le chariot. Galop rythmé d'une pensée lancinante "t'as promis", "t'as promis" ….
Stoooop. On s'arrête, là, tout de suite.

descendre de la jument, sortir l'attirail, poser les vélins et les plumes dans l'herbe au bord du chemin.

Vérifier que les montures ont assez à pâturer, toutes, même l'immense étalon de guerre, acheté une fortune dans son comté d'origine, le Shire. Il était d'ne couleur épouvantable, suie, d'une taille telle qu'il fallait une aide pour l'escalader, mais il se battait comme pas un. Et bouffait, toute la journée, comme trois chevaux normaux.

Trouver un endroit à peu près sec, écrire missive sur missive, laisser voler tous les pigeons encagés dans les bagages…..

Et remettre le convoi en route, direction la première ferme venu, quêter trois sous.

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Brann
Petit saut dans le temps, cette action se passe avant l'arrivée de Brann en la Tour des Mémoires du Rouergue. Pardonnez cette anachronisme.





Au paysan dans son champ, il y en avait pléthore en cette époque de l'année ou bien au noble du haut de sa tour, cela ce n'était point légion en Rouergue... Ce convois devait paraître bien étrange...

Imaginez, ou mieux, voyez !

Des mules, un huitaines à la queue leu leu, liées les unes aux autres, lourdement chargées, de gros tonneau pour la plupart.
Pour toute escorte, en queue du peloton, un cavalier courtement vêtu puisqu'il porte le Kilt au couleur du Rouergue, arborant une broche en forme hérisson (oui là faut avoir bonne vue ou grande imagination), portant une épée fort longue, une claymore bien ouvragé et laissée bien visible pour La dissuasion.
Malgré la pluie l'homme souriait bien que les sourcils étaient froncés, pour cause le retour en Rouergue lui mettait baume a l'âme... Lui même ne savait pas bien pourquoi mais ce devait être les senteurs de la campagne, la terre chaude mouillée et l'air du pays de son cœur.
Lui était monté su son étalon/percheron, Gotham, de robe nuit noir.

Mais devant, en tête, il voyait, zieutait, la jolie silhouette au blond sillage de la jeune femme au port gracieux, elle aussi armée d'une belle épée. La meneuse, voyageait sur sa jument et menait le convois avec fermeté et énergie.
Infatigable, jamais elle ne semblait s'arrêter pour souffler...
Brann admirait son énergie, lui qui passait son temps à rêvasser et à se disperser pour le moindre détails...

Il était en Rouergue, il reconnaissait les lieux, il était heureux d'être là. Pensant à ceux qu'il allait retrouvé, aux lieux qu'il allait pouvoir fouler une nouvelle fois...

Dans le ciel, une mouette tournait rapide, plus lourd, un corbeau suivait ! Les deux volatiles chantaient leurs chants et les paysans ouvraient grands leurs yeux . Ils auraient de quoi conter ce soir à la veillée

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_ysabault_
Certains l'appelait la louve d'autre la noire , elle se disait silencieuse , mais qui était elle
en faite sinon une passionnée du Rouergue ,elle essayait d'en partir et y revenait toujours

Uns missive d'Harpège ,l'insistance de Bragalan et voilà la brune à nouveau sur les routes ,quittant une provence en guerre et fatiguée .

Bragalan file , elle a tendance à flâner , elle suit tant bien que mal , ce retour imprévu la comble de joie . Enfin le Rouergue , elle pousse sa jument maintenant , dépasse un convoi avec deux cavaliers et un chariot attelé de 8 mules ; puis au loin Espalion .....
Brann
Ah tiens des gens, un pti convois !

Brann se méfie un temps, la main sur l'épée a scruter les nouveaux arrivants.
Mais un sourire traverse son visage (décidément le Rouergue le fais sourire...attention aux rides! ), il donne des talons pour aller au devant du couple. Gotham un peu surpris, renâcle un peu, mais consent à galoper, la terre tremble sous sa presque tonne de muscles (ceuxdu cheval, pas ceux de Brann;)) ... la Main levée en guise de salut, l'autre bien accrochée et les cuisses bien serrées !!! Il fonce vers la Dame, l'air enjoué, cheveux et kilt au vent !


Hola DAme Ysabault !!!! Dame Ysabauuuuultttt !!!! adieussiatz !
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Harpege
Routes calmes, sans brume, dans la chaude odeur du printemps. Harpège essayait de ne pas s'assoupir sur sa selle, lorsqu'elle fut dépassée par deux cavaliers. Les silhouettes lui semblaient familière… Ysa ?

Mais pas le temps d'épiloguer, les mules de tête, furieuses qu'on les dépasse, pilèrent net et agitèrent leurs grandes oreilles. Y et I en profitèrent pour se donner de grands coups de dent. Dans ces cas là, seul le fouet était utile.

Harpège distribuait allégrement de grands coups claquants, lorsqu'un tremblement du sol la fit sursauter. Nooon, pas l'étalon? Pas encore? Déjà qu'il charge tout ce qui bouge…. La jument s'écarta d'instinct. Ce n'était que Gotham, piquant un lourd galop, avec Brann gesticulant. Ah oui, tient, ce devait bien être Ysa là devant. Mais la pagaille dans les mules retint son attention, un coup sur la croupe de S et N, pour faire bonne mesure, et elle dirigea l'attelage vers la première ferme.

Hélant le paysan courbé sur la glèbe

Oh la, mon brave !!!! Auriez vous à boire pour mes bêtes et trois sous pour votre comté ?
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_ysabault_
Quelque peu surprise d'entendre son nom ; la brune tressaille ; elle tire sur les rênes et imprudentes s'arrête ,elle regarde l'homme qui kilt au vent l'interpelle , il passe devant elle . Elle rit à gorge déployée en le reconnaissant

Heuuu ,messire Brann je suis là où allez vous si vite !!!
Brann
Brann retiens difficilement sa monture lancée au galop. La bête rechigne à s'arrêter si tôt et le fait savoir... Mais obtempère, montrant sa bonne volonté !

He Bien Dame ! je viens vous saluer, quoi d'autres ?? Nous rentrons en Rouergue et suis ravie de rencontrer visage ami ! Le chemin semblait long.. Vous voyagiez vous aussi?
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Harpege
Un nuage de poussière et de boue mélangées, deux chevaux qui s'arrêtent au bord de la route, Brann et Ysa qui causent …. Bientôt le thé, héhé.

Mais les mules, remuant leurs longues oreilles, continuaient leur bonhomme de chemin vers la ferme. Pour une fois qu'elle avançaient à peu près toutes dans le même sens, mieux valait ne pas tenter des les arrêter, A et A auraient bien été fichues de se donner des coups de pied.

Harpège fit stopper l'attelage dans la cour de la ferme, suivie, de loin, par le paysan qu'elle dérangeait visiblement. Il lui montra l'abreuvoir de la fourche, trop tard, les mules de tête avaient déjà le nez dedans. Pour les autres, il allait falloir y aller au seau …. Pfff.

Aimable, Harpège tenta d'engager la conversation, espérant vaguement un peu d'aide du paysan :
alors messer, quoi de neuf en Roergue ? Les récoltes s'annoncent bonnes ?
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--L_paysan
t'ain, toujours pareil avec ces voyageoux, ils vous d'mandent si que la récolte va êt' bonne et pis y vous piquent vos sous. Nan, on l'aura pas comme ça, lui. Surtout qu'des sous, y en a point.

Il allait l'aider la p'tit dame, à abreuver ses bestiaux. Même qu'ils avaient un sacré cul ces bestiaux là. Ca irait bien à la charrue ça.

Il prit un air rusé.
des sous ? Y en a point ma brave dême. Point à donner comme ça. Mais je vous achèterions bin une de ces bêtes là, si c'est point trop cher. Ou mieux, j'vous la troquerais cont' des salades et des choux.

sinon, quoi qu'c'est'y qu'vous v'nez faire dans l'coin ?
Harpege
Vendre ses mules pour des salades ? Harpège se retint d'ouvrir de grands yeux…. Et cacha son envie de rire en baisant le nez sur un seau qui menaçait d'éclabousser partout.

Ce que je viens faire ? Je rentre à la maison. Avec quelques bagages. Signe de la main vers le chariot plein à ras bord. Et je monte une liste, pour récolter des fonds et aider le comté.

Les mules ne sont pas à vendre, pas encore. Vous n'auriez pas trois sous pour votre comté ?

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--L_paysan
elle était pas bin au courant des usages, la p'tite dême, faut tout leur dire à ces voaygeoux …. et comme il savait tout, ce paysan là, il ne s'en priva pas, de donner l'information

Pouvez pas monter un liste toute seule comme ça, faut vous trouver de gens pour prêter leur nom. C'est la nouvelle règle de comment qu'on fait par chez nous.

pause, maintenant qu'il avait son attention, à la p'tite dême. Et que s'y que vous m'prenez des salades, là, et qu'vous les portez à mon gârs, sur le marché à Rodez, il vous mettra son nom su'l'papier. Y sais écrire et signera. J'vous donnerai un sou pour ça, pasque je suis généreux.
Harpege
et c'est comme cela que, munie d'un sou, de la bénédiction d'un paysan, du nom de son "gârs" à trouver à Rodez, de salades menaçant de déborder d'un chariot brinquebalant tiré par huit mules rétives n'avançant qu'au fouet et pas toujours dans la bonne direction, qu'elle était partie à une demi journée de marche de la capitale, chercher onze noms et trois sous pour ce comté où elle n'avait pas remis les pieds depuis presqu'un an.

premières cibles, là, au bord de la route, Ysa et Brann, victimes consentantes et non préparées. Elle mit l'attelage en branle.


Yohohooooooooo, attendez moi !!!!! Vous me signeriez un petit papier de rien du tout ?
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Sofio
Ballade matinal aux abord de Rodez, diantre que l'on s'ennuie dans le village, allons voir si la rose ce matin.....

A que la route qui soit fréquenté au Rouergue, pas toujours comme il faudrait, pas toujours de bonnes compagnie certes, mais a du passage, du fuyards au couards, des couillus aux morues...

8 mules et un équipage, fichtre doivent en transporter la dedans eux, de quoi peut être redorer le château de Clermont, suffirait de quelques miches et farines et l'Auvergne repartira, simples voyageurs de l'aube ou brigands en fuite, la curiosité est un vilain défaut, mais nafout il s'entassera parmi les autres.


Yohohooooooooo, attendez moi !!!!! Vous me signeriez un petit papier de rien du tout ?

Se retourne, une blonde causante, bout de papier..signer...mais par tous les saints de Agna, de quoi elle parle, la prend t'elle pour la douane du Rouergue, oui doit être ca,elle veut un laisser passer, pour ne pas se retrouver tripes a l'air, dans un fossé, éventré par un Ost a la recherche de sensation.

Fronce les sourcils, l'a pas la gueule de la douane elle bon sang, va lui en donner de la signature tiens...


Un papelard pourquoi faire?
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Harpege
Rodez s'éveille au loin, sous la pluie. Les mules remuent les oreilles et tirent à contre cœur. Plus elles remuent les oreilles, moins elles bossent d'ailleurs.

une rousse au bord du chemin, et Brann au loin, là-bas, qui papiaute. Epée au clair, immédiatement, huit mois d'Irlande, ça vous forge les réflexes. Une rousse… manquait plus que ça, mais fallait s'y attendre, à être accueillie par une douanière rousse revêche aux abords de Rodez, elle s'y était préparée. Mouais, même préparée, c'est pénible….


Un papelard pourquoi faire?
sourcil qui se lève sous la pluie, à l'approche ce n'est pas la rousse douanière attendue. Esquisse de sourire, soulagement à peine visible. Arrêt des mules, qui stoppent en remuant la queue. A l'arrière, le Shire commence à broncher, stop and go c'est pas son truc, penser à le faire galoper avant ce soir, sinon il va encore démolir l'écurie.

sourire trempé à la silhouette.


bonjorn damisella, mon nom est Harpège. Je cherche à mettre onze noms sur ce papier, pour monter une liste. C'est une idée un peu folle, un projet qui n'aboutira sans doute pas, mais peut aider à secouer le Rouergue de sa léthargie. Ah, et je cherche trois sous aussi, parait qu'ils ont des soucis de finances. sur, si elle lui propose des salades, le chariot déborde cette fois. Harpège en serait presque soulagé que ce fût une brigande, délester ce chariot ne ferait de mal à personne. Et puis, elle manquait d'exercice.
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Brann
Brann tout accaparé par ses retrouvailles n'en demeure pas moins vigilant.

Un oeil sur Dame Ysabault, un autre sur le convois et la blonde Nymphette ( "ouie" a coup sur mal a a tête ce soir, 2 choses à la fois... et une distorison des nerfs optiques...).

Et Oui un séjour en terre d'Irlande avec ses guerres et sur les mers avec ses pirates, rendent méfiant le plus grand des reveurs.

Aussi quand une silhouette à la rousse chevelure surgit d'on ne sais ou, il porte la main sur sa claymore et serre sa longe. Gotham habitué à ce geste et entrainé est parcouru d'une onde nerveuse et se raidit, à l'ecoute du cavalier, près à charger.

Evaluation du danger, une personne, mais peut être d'autres aux alentours : regard circulaire, cherche, observe... Le femme, il semble que s'en est une, est difficile a détailler, mais Harpège est de taille , loin s'en faut, à la tenir en respect voir même plus...

Garder son sang froid, et se tenir pret !

Ah un dialogue semble avoir lieu !

Rester vigilant, faire comme si rien n'était...

Gotham rale et piaf, tape du sabot ! laissons les Dames s'expliquer !

Brann rajuste son kilt, sait on jamais, si il faut faire bonne impression, la rousse est peut être jolie !!!

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