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[RP] Publication des rapports comtaux: Brodeoué à Périgueux!

Lotx
RP ouvert à toutes et à tous en tant qu'acteur ou spectateur tant que cela reste dans l'esprit.


Oui, le porte-parole était en avance cette semaine. Oui, ce n'était pas encore l'heure de rendre public ce que la populace attendait avec la plus parfaite des impatiences à savoir les bilans du conseil comtal. Oui mais cette fois-ci Lotx avait vu les choses en grand et en "blingueuh blingueuh"... enfin... encore plus que d'habitude quoi...
Ce n'est pas en place public mais dans la rue de Brodeoué (rue dont, bien des siècles après, l'on reprendra le nom à travers les océans) qu'il avait décidé de remettre les rapports. Une estrade avait été montée, des rideaux -roses- fixés. Tout était prêt.
Le gamin s'avança alors.


Bonjoureuh tout l'monde! Est-ce que vous êtes chauds ce soir?

Il y eut un blanc.


J'ai dit, est-ce que vous êtes chauds ce soir?

Nouveau blanc.

Est-ce que vous êtes...
-Ouais, ouais, on a compris, pas besoin d'hurler!
-...


Bon... Le public n'était pas forcément très, très chaud, mais qu'importe, le garçonnet ne se dégonfla pas.

Aheum... Bref... Bienviendue à Brodeoué pour ste remise de rapports comtaux. Nous allons donc vous jouer une comédie musicale qui s'appelle "Roudoudou et Sifflette". L'histoire d'amour impossible entre un comte et un clerc. Aheum... Toute ressemblance avec un évènement existant ou ayant existé serait 'videmment fortuite hein? Tout commença donc à Castillon...

D'un même mouvement, le porte-parole s'éclipsa, les rideaux s'ouvrirent et une horde d'acteurs déguisés en paysans déboula. La musique commença.

Sur mon poney rose, je me promène aujourd'hui.
Je veux être en ton sein, Castillon, Castillon!
Tes poulaines vagabondes... qui longent la rue.
Et lorsque je rentre en taverne, Castillon, Castillon!
Je veux boire, une bonne tisane, de camomille.
Et fonder une famille.
Des quintuplés, me courent tous après.
C'est la joie, le bonheur, les framboises, Castillon, Castillon!
Si je devais un jour m'installeeeeeeeer! Mener une vie dans une belle citéééééééé! Je te choisirai, Castillon, Castillon!
Oh Castillon, Castillon, je veux boire une bonne tisane, de camomille.
Et je suis le maître, roi de la rue, prince des taveeeeeeernes, Castiiiiiiiiiiiiiiillon, Castiiiiiiiiiiiiiiiillon!
Castiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiillon!


Sortie des acteurs, première scène terminée.
_________________
.mahaut.
- Oh la la, non... C'était pas une bonne idée de la laisser aller sur scène... Vous n'étiez pas à Saumur, vous... Vous ne l'avez pas tractée quand elle était complètement défoncée aux champignons en train d'hurler "merci publiiiiiic"... Moi, si. Moi, je sais. Et la laisser aller sur scène bourrée comme un coing... mauvaise idée.

Anatole avait beau secouer la tête depuis les coulisses, il était trop tard. La brune était sur scène, sous la lumière des candélabres. Elle avait vaguement fredonné "moi je veux mourir sur scèèèneuh, devant les candélabres" mais dieu merci, elle s'était tue.

Jetant un regard de diva sur le public (en louchant vaguement, donc) elle entama cette triste complainte:


Je me lève…et je te bouscule
Tu ne me regardes pas… comme d'habitude
Chez toi… je remplis la cave
J'ai peur que tu aies soif… comme d'habitude
Ma main caresse ma bouteille
Presque malgré moi…comme d'habitude
Mais toi tu me tournes le dos
Comme d'habitude

Alors je hurle très vite
Je fais un scandale…comme d'habitude
Toute seule… je me vautre par terre
Je suis en retard… comme d'habitude
Avec bruit je quitte la chancellerie
Tout est flou dehors… comme d'habitude
J'ai soif, je renverse mon bol
Comme d'habitude

Comme d'habitude, toute la journée
Je vais hurler, réclamer tout’l’temps
Comme d'habitude d’être baronne
Comme d'habitude d’être comtesse
Comme d'habitude, et même princesse
Comme d'habitude

Et puis… Tout’l’monde s'en ira
Moi je resterai… comme d'habitude
Toi, tu seras parti
Pas pressé de rentrer…comme d'habitude
Toute seule j'irai me saouler
Dans ces tavernes si froides…comme d'habitude
Mes larmes, je les montrerai
Comme d'habitude

Comme d'habitude, même la nuit
Je vais jouer au vivre noblement
Comme d'habitude on soupirera
Comme d'habitude j’insisterai
Comme d'habitude on cèdera (ou pas)
Comme d'habitude

Comme d'habitude tu me regarderas
Comme d'habitude tu soupireras
Comme d'habitude tu repartiras
Comme d'habitude

Comme d'habitude on s’ignorera
Comme d'habitude on s’indignera
Comme d'habitude tu cèderas (si, si)



Bras en croix, regard vers le ciel. Parce que c'est bien pour montrer la larme qui coule, stratégique quand on est vue en contre plongée.

- Bordel si avec ça il m'épouse pas...

_________________
--Pere_sifflard


Ouverture de rideau, foule d'applaudissement comme l'un des rôles principaux venait d'entrer en scène. Sifflard dans le rôle de sa vie.
Il s'avança, salua le public de son grand chapeau moche et ridicule. La tension était à son comble. La présentation d'un personnage était très importante dans une comédie musicale.
L'on claqua des doigts, la musique débuta.


Z'ai du succès dans mes p'tites affaires, z'ai du succès quand z'fais l'amour.
Ze sanze souvent de partenaire.
A soubinet z'fait faire des tours, on fait des trucs à l'envers, ze contrôle mon univeeeers.
Z'passe la moitié d'ma vie (à m'envoyer) en l'air, à l'église ou dans les faubourgs et ze surveille bien mes arrièèèèèères.
Z'ai aussi une grande garçonnière où ze loze quelques conzénaires, z'peux supporter d'le faire par teeeeerre.


Un chœur résonna alors.

T'es un blaireau Sifflard.
-Ze suis heureux même si z'en ai pas l'air. Z'ai trouvé un sens à l'amour autre qu'les bisouilles à sa mémère.
Z'ai réussi et z'en suis fier, pourtant ze n'ai qu'un seul regret... ze n'fais pas ce que z'aurais voulu faiiiire.

-Qu'es-ce que tu veux mon vieux? Dans la vie on fait ce qu'on peut... pas ce qu'on veuuuuuut!
-Z'aurais voulu être... un nudiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiste pour qu'les zens voient qu'z'ai pas d'défauuuuuuuut. Que Roudoudou voie que z'exiiiiiiiiiiste, et qu'il me dise que ze suis beauuuuuuu!
Z'aurais voulu être... un ambassadeuuuuuuur pour évincer sa p'tite amiiiiiiie.
Z'aurais voulu être... un mineuuuuuuur pour lui offrir or et rubiiiiiiis. Pour lui offrir et rubiiiiiiis.
Z'aurais voulu être bléiculteuuuuur pour l'embaucher à vingt écuuuuuus. Et pour lui crier sa vertu, une fois labouré l'samp d'ma demeuuuuure. Une fois labouré l'samp d'ma demeuuuuure.
Z'aurais voulu être un un zuriiiiiiiste, pour mettre en procès belle-paiiiiiiire qui s'oppose à notre amour ste cuistre qui pense comme une grand-mèèèèèère. Qui pense comme une grand-mèèèèèère.
Z'aurais voulu être un nudiiiiiiiiste, pour qu'y voie enfin qu'z'existe.


Retrait de Sifflard. Rideau. Scène quatre.
Orkaange7876

"Lumières qui baissent, feux d'artifices qui pètent de partout.. Mais qui est cette blonde nimbée de paillettes et de lumière qui fend la foule des admirateurs, signant des autographes à tour de bras".. Euh.. Vous voulez vraiment que je lise ça avant votre entrée?? Ca fait pas un peu tou meutche comme disent les Angloys?? Nan pis les admirateurs en folie, à part un chien une chèvre et Sifflard, j'en vois pas beaucoup des fanes

Anatole .. Vous lisez ou je vous livre à Sifflard c'est clair??

Rhaaaa.. Mais Aristote un jour dans sa grande bonté me délivrera de vous.. Ou peut être vos nombreux ennemis un jour se décideront à vous lyncher, on ne sait jamais.. Aloors ahem..
Lumières qui baissent, feux d'artifice qui pètent de partout.. Mais qui est cette blonde nimbée de paillettes et de lumière qui fend la foule des admirateurs, signant des autographes à tour de bras.. Mais oui c'est bien la blonde Baleine, Star du périgord qui monte sur scène pour nous interpréter la fameuse "Ode au Bailli"


Sautant sur scène, habillée de paillettes et de rose à son habitude, on entendit la douce voix (heeein? Qui a dit voix de casserole?? Mais pas du tout je vous permet pas hein??) de la blonde qui commença à résonner


Au pays du bailli
Comme dans tous les pays
On éleve on vend on marie
Ya des chèvres et des souris
Mais pour sortir des moments difficiles
Avoir des cochons c'est bien utile
Un peu de sérieux et de mièvrerie
C'est la vie du Bailli

Mais elle rêve et s'imagine,
Tous les soirs en s'endormant
que certaines ex angoumoisines
sont deviendues des brigands
pour chasser sa tristesse,
elle cherche à deviendre comtesse
Mutine et coquine
Toujours jolie
C'est l'bailli, c'est l'bailliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


Tout en chantant, la blonde s'approcha doucement du pépécé, afin qu'il livre son premier rapport

Mesdames et messieurs, veaux vaches cochons, sous vos yeux éblouis, le rapport du bailliiiii... Sous vos applaudissements..
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Ninette
Ninette passant par la vois des lumières et surtout entend un joyeux tintamarre. Ce pourrait-il que l’on s’amuse par ici ? Ni une ni deux la voila qui entre dans la salle est assiste au spectacle pour le moins fort étonnant, mais qui as le mérite d’être vivant et bien distrayant.
Quel fou rire d’ouïr le père sifflard zozotant à souhait, la chanson du bailli ……un nuage de barbe à papa, rose et sucré……quant à la complainte on aurait dit du vécu, un vrais bijou.
Comme le silence c’était fait, transcendée par l’ambiance survoltée d’elle-même elle entonnât l’une de ses ritournelles, attention hein, pas n’importe la quel mais celle dont elle était la plus fière, la meilleur, son œuvre à elle.

je descend de la colline en chantant
je descend de la colline en chantant
je descend de la colline, je descend de la colline, je descend de la colline en chantant

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa


Personne ne protesta elle décidât donc que tous le monde voulait la voir et surtout l’entendre interpréter son chef d’œuvre en entier, elle continuât donc tous en montant sur la scène.

j'aimerai bien trouver un prince en arrivant
j'aimerai bien trouver un prince en arrivant
j'aimerai bien trouver un prince, j'aimerai bien trouver un prince, j'aimerai bien trouver un prince en arrivant

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa

que sa bourse soit pleine et son cheval fougueux
que sa bourse soit pleine et son cheval fougueux
que sa bourse soit pleine, que sa bourse soit pleine, que sa bourse soit pleine et son cheval fougueux

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa

le fripon trousserait bien mon p'tit jupon
le fripon trousserait bien mon p'tit jupon
le fripon trousserait bien, le fripon trousserait bien, le fripon trousserait bien mon p'tit jupon

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa

moi je veux ma sucette et mes p’tites balles
moi je veux ma sucette et mes p’tites balles
moi je veux ma sucette, moi je veux ma sucette, moi je veux ma sucette et mes p’tites balles

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa

il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa
il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa
il fait beau il fait chaud, le foin est doux ta laaaa


La donzelle ayant fini son chant salut d’une révérence gracieuse, qui se termine en chute tout aussi gracieuse le jupon sur la tête.
Lotx
A peine Ork avait-elle fini sa chanson qu'une nuée de "conseillers à la communication" (comprenez là une dizaine de poivrots que Lotx payait à ne rien faire) s'élançait dans les gradins pour distribuer à qui mieux mieux des exemplaires du bilan de la bailli. Eh, le premier qui écoulait son stock gagnait une bouteille!

Shappeless a écrit:
BILAN DU BAILLI POUR LA SEMAINE DU 26 AVRIL AU 02 MAI 1458

Citation:
Bonjour,

J’ai pris mes fonctions en milieu de semaine et je me suis rapidement attelée à la découverte de mes nouvelles charges. Je vous présente donc dés aujourd'hui mon premier bilan qui regroupe mes travaux de la semaine, ainsi que ceux du début de semaine lorsque que Dame Bavmorda62 occupait encore ce poste.

Ce bilan sera divisé en deux parties : le cheptel et les dépenses administratives.

BILAN DU BAILLI POUR LA SEMAINE DU 26 AVRIL AU 02 MAI 1458 :

Du cheptel du comté

Cheptel au 26 avril 1458 :

En début de semaine le comté était prêt à fournir 30 vaches, 32 moutons, 31 cochons et 34 chèvres.

Naissances de la semaine :

Le cheptel a vu naître 241 animaux : 76 vaches, 67 moutons et 98 cochons.
Ces animaux furent nourris au maïs et au blé.
L'élevage a couté au Comté 426 sacs de blé et 407 sacs de maïs, soit un total valorisé de 6 879.20 écus, en tenant compte bien sur de la valorisation du sac de blé à 12,90 écus ainsi que celle du sac de maïs à 3,40 écus.

Vente de la semaine :

Le Comté a vendu 278 animaux aux éleveurs : 76 vaches, 69 moutons, 99 cochons et 0 chèvres.
Soit un bénéfice net pour le comté de 8 310 écus.

Cheptel au 02 mai soir :

En cette fin de semaine le Comté est prêt à fournir 30 vaches, 30 moutons, 30 cochons et 34 chèvres.

Ci-après le tableau récapitulatif des dépenses et bénéfices du cheptel :





Dépenses administratives

Bilan des frais engagés pour la bonne gestion du conseil.

Bilan des embauches du 26 avril au 2 mai 1458 :

Depuis le 26 avril, 7 fonctionnaire a été embauché par le Comté afin de permettre à nos institutions de fonctionner aux mieux, ainsi ont été fournis au Comté:
- 40 Points d'État pour les finances
- 60 Points d'État pour les institutions.

Le coût total de cette embauche s'est élevé à 184 écus.

Des frais de gestion et des frais de bouches :

Pour que chaque conseiller puisse œuvrer dans les meilleures conditions, nous avons dû dépenser pour papier, plumes, encre et autres... la somme de 1 738.65 écus.

Pour les repas, le choix s’est porté sur une des denrées alimentaires revenant le moins cher au Comté. C'est donc de la viande que notre cuisinier a soigneusement préparé. Cette semaine a donc vu 140 repas, à raison de 20 repas par jour, soit un coût équivalent à 2 450 écus.

Le total de nos dépenses administratives de la semaine s’élève donc à 4 372.65 écus.

Ci-après le tableau récapitulatif des dépenses administratives :





Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Vous souhaitant bonne semaine,
Shappeless.
Le 03 Mai 1458 à Angoulesme.


Pendant ce temps, le porte-parole était remonté sur l'estrade.

Voilà... On romarcie ste dernière... euh... intervenante... elle faisait parti du pestacle elle? et on va débuter l'acte deux. Donc... euh... l'histoire est très claire hein, m'enfin je résume au cas où z'auriez pas bien saisi.


Car nul doute que dans le bordel ambiant personne n'avait du comprendre la trame de l'histoire.


Nous étions donc à Castillon oùsque deux personnes se battent pour l'amour du noble comte Roudoudou. Dame Mahaut et le père Sifflard. Parallèlement, une dame qui vit au pays du bailli rêve d'un prince charmant et d'une sucette à l'anis... Comment? Le rapport entre les deux? Ben... euh... ça permettait d'caser le bilan d'la bailli en fait et... aheum...
Deuxième acte, donc, oùsque nous rotrouvons le fameux comte Roudoudou au château de Périgueux en train de s'adonner à son activité favorite. Messires, musique!


Les rideaux s'ouvrirent alors sur une personne sensée représentée le comte. Tout au moins tel est ce qu'évoquaient la perruque rous... blonde vénitien et les armes -aux couleurs du Périgord, l'Angoumois ayant étrangement été oublié. En dehors de cela, il portait un uniforme rose où était dessiné un poney et où se greffaient de nombreuses plumes.
Derrière lui, quatre danseurs étaient déguisés en poules et deux en poulet. Oui, le porte parole était un metteur en scène très original...


Oooooooooooooooh! Yah!
Mon truc en plumes, plumes de zoiseaux, de belles poulardes!
Mon truc en plumes! Rempli d'poussins, de poulets nains, d'oiseaux des foins!
Oooooooooooooooh! Yah!
Mon truc en plumes, ça pond des œufs à Barbezieux!
Mon truc en plumes! C'est très marrant, intelligent, ça vous comprend!
Moi j'aime les plumes, et j'assume mes émules. Et j'préfère ces plumes à une femme ou un blaireau!
Oooooooooooooooh! Yah!
Mon truc en plumes, plumes de volailles, ça vous régale!
Mon truc en plumes! Mes bien aimées, mes préférées, faut pas toucher!
Oooooooooooooooh! Yah!
Mon truc en plumes, viens ma blanchette, j'vais t'faire des couettes!
Y a du poulet pour le dîner j'vais t'faire goûter!


S'en suivit alors une longue série de "Oooooooooooooooh! Yah!" d'extase sur le fameux "truc en plumes" avant la fermeture du rideau.
_________________
Brunhilde
Neineu… Bryn, tu ne chanteu plus depfis des mois… Tu n'es plus chanteuzeu.. Tu fas de ritikulisser…
N'importe quoi… Euh… parce que tu crois que le porteur de parole, y sait chanter ptêt. Et les deux outres, l'excellente et sa sœur… T'appelles ça chanter ?
Pis tu as fu ta faceu… on tirait une courge croissée avec une auperchine.. Tute les kuleurs…
Sperber, tais-toi… Demande plutôt à La Hijra des fards… Il doit avoir ça.
Ach… neineu… Che préfèr enkor le faire moi-même. Montreu-moa… Foilà… Une petite touche là… Pis izi… Là maintenant, tu ressembles à ma pauvre Mutter.

Ach… Cheune… Dans mon soufenire de pétite garçonne.
Donc, j'ai une tête de maquerelle passée à la poudre de riz... Je te remercie…


Se débarrassant d'un geste de l'encombrant castrat teuton et de ses conseils bien avisés, mais qu'elle n'a pas du tout envie d'écouter, la Connétable fardée en blanc comme un clown triste monte sur scène. Elle prend une grande inspiration…'fin pas par le nez, qui comme chacun ne le sait pas forcément, est la partie courge éclatée, du croisement courge-aubergine... Et se lance.

Quand je vois les poneys sauvages
Qui traversent nos villages
Venues des grandes'écuries
De Flandres ou bien de Paris

Quand je vois filer les équidés
Les noirs, les fauves, les tigrés
Qui traversent le pays
Dans la poussière et le bruit

Moi je pense à la wabadabababada… Cavalerie
Moi je pense à la wabadabababada… Cavalerie

Quand s'éloigne la tourmente
Quand retombe la poussière pesante
Et que sombre le pays
Dans le sommeil et l'ennui

Comme dans ces récits héroïques
Aux moments les plus critiques
Quand tout croule dans la vie
Quand tout semble compromis

Moi j'appelle à la wabadabababada… Cavalerie
Moi j'appelle à la wabadabababada… Cavalerie

Un jour vous prendrez la route
Vers ailleurs coûte que coûte
Vous traverserez la nuit
Pour rejoindre la cavalerie

Vous aurez tous les courages
Ce sera votre héritage
Vous abolirez l'ennui
Dans une nouvelle chevalerie

A la caserne du PA wabadabadabada…La cavalerie
A la caserne du PA wabadabadabada…La cavalerie


Dans un dernier sursaut d'hystérie, elle salue la foule… Enfin surtout le pépécé, la baleine et la boulasse. On est jamais mieux servi que pas du tout. Déjà prête pour la deuxième chanson qu'elle a préparé, pour la deuxième partie de soirée, en se relevant elle entend néanmoins sur sa droite.

De quoi qu'elle cause la connétable ?
Ben de poneys… de cavalerie…
Et ça veut dire quoi ?
Bah… M'semble me rappeler que le Comté a signé un accord avec les Ecuries du Roy pour former des cavaliers dans l'Armée…
Et ?
Bah… Elle recrute des cavaliers pardi !!!
Ah oui !


Edit pour l'ortho... et y'en a encore... pff
_________________
Tu n'es pas responsable de la tronche que tu as, juste de la gueule que tu fais...
.mahaut.
- Je sais pas, j'y étais pas, le public est pas réceptif, y'a de mauvaises ondes dans la salle, j'ai mangé un truc qui passe pas, l'émotion n'était pas là. Convoquez-moi le régisseur, faites moi apporter des fleurs, quelque chose, je me sens mal.

C'était toujours le problème avec elle. Les caprices et la mauvaise foi. Une artiste dans l'âme quoi.

- Et on n'a toujours pas évoqué mes cachets, s'ils croient que je me produis gratuitement, ils peuvent toujours se gratter.


Une artiste, on vous dit.

Un grouillot vint apporter une bouteille et une serviette fraîche qu'il se prit dans la tronche.


- J'entends du bruit, où en est-on dans la pièce ? Ah c'est la connétable, là ?


Elle se leva d'un bond.

- La connétable ?? Mais il fallait le dire plus tôt bande de petits malappris ! J'ai une chanson pour ça !

A peine Bryn eut-elle fini son chant que la brune remonta sur scène, faisant fi du déroulement scénique prévu, pour entamer une bien jolie chanson. La narratrice se refuse par avance à assumer tous frais médicaux et traitements psychologiques des personnes sensibles qui pourront être mises à mal par cette chanson pouvant rester en tête pendant des jours.



C'est une histoire qui a pour lieu
Sarlat la belle en l'an de dieu
Mil-quatre-cent-cinquante-huit-euh
Histoire de guerre et de délire

Nous les artistes périgourdines
Amatrices de bonnes chopines
Tenterons de vous la transcrire
Pour les siècles à venir

Il est venu le temps des connétaaaaaables
La caserne est créée
On a tout plein d’militaires
Ils vont tous montrer leurs armes
Mourir et se taire
Avec un verre, assis par terre

Solde après solde, jour après jour
De siècle en siècle avec bravoure
On a vu s’agrandir les troupes
Et grandir les stocks de pain

Il est venu le temps des connétaaaaaables
La caserne est créée
On a tout plein d’militaires
Ils vont tous montrer leurs armes
Mourir et se taire
Avec un verre, assis par teeeeeeeeerre


Elle allait entamer pour la quinzième fois ce couplet insupportable quand deux individus vinrent des coulisses pour la soulever et la ramener dans sa loge. En se débattant, elle parvint à hurler :


Vous n'aurez pas ma liberté de chanter !


Pour toute réclamation, écrivez au service contentieux qui transmettra.

_________________
Brunhilde
Nein, aber... Bryn... Tu as fu la prune qui chanteu...?
Oui, j'ai vu c'est pas la prune, c'est la mirabelle... Euh... Sperber... Tu m'embrouille... C'est son excellente excellence... Tsss...
Ach Verdammt... Elle chanteuh pas, elle praille...
Euh... Naan... C'est son texte qui veut ça, hein !
Ach... Peutétreu que tva mon biskui de reims, tu fas nous pousser une petite air plus confitenssielle, né ?
Ton biscuit de Reims ! Namé Klaus, tu t'es approché trop près des chandelles ou quoi ? Et confidentielle quoi ?


Sort son livret de tournée.

Tu cherches et tu me dis... Faut juste que ça cause de médecine, ou un truc comme ça.

Le clown chantant, cet homme simple, farfouille le livret de ses mains élégantes et manucurées... qui n'ont jamais rien fait de leur vie à part caresser quelques mécènes dans le sens du poil.

Ach... Ich hab's. Celle-ci... Also los... Monte sur scène, mon petite terreur...

Et la brune se retrouve propulsée à l'endroit même où se tenait l'autre brune un instant avant... remonte le cornet d'amplification... Bah, déjà parce qu'elles font pas la même taille hein ! Et que Mahaut, elle peut faire sans cornet, tout Bergerac vous le dira... Enfin Bryn, aussi, alors... on passe... Donc voilà qu'elle chante d'une voix presque intimidée (Enfin c'est le rôle qui veut ça. C'est le principe de l'interprétation).

Un. Maman a tort
Deux. C'est beau l'Armée.
Trois. La barbière beugle.
Quatre. Je l'aime.
Cinq il est d'mon droit
Six d'être examinée
Sept j'm'arrête pas là
Huit j'm'amuse

Un quoiqu'maman dise
Deux elle m'oubliera
Trois les yeux mouillés
Quatre J'ai mal
Cinq je dis c'que j'veux
Six j'suis malheureuse
Sept j'pense pas souvent
Huit et vous ?

J'aime ce qu'elle m'interdit
La barbière mal polie
J'aime quand elle me sourit
J'aime la barbière, maman.

Un j'suis très sereine
Deux et j'ai bien fait
Trois d'vous en parler
Quatre. On recrute.
Cinq quoiqu'maman dise
Six elles sont toutes belles
Sept nos barbières
Huit Jles aime.

Un Les barbière manquent.
Deux ça m'fait des choses
Trois comme l'alouette
Quatre j'ai peur
Cinq c'est dur la vie
Six pour un sourire
Sept j'en pleure la nuit
Huit et vous ?

J'aime ce qu'elle m'interdit
La barbière mal polie
J'aime quand elle me sourit
J'aime la barbière, maman.


Et les deux vieux dans la baignoire de droite de commenter...

C'est bien n'importe quoi les gens de ce parti...
Pourquoi ?
Bah, la connétable est trioliste non ?
Pas du tout... Rhoo... Elle recrute des barbières pour l'Armée...
Z'êtes sûr ?



_________________
Tu n'es pas responsable de la tronche que tu as, juste de la gueule que tu fais...
Orkaange7876

C'est à mouaa qu'on vous dit.. Virez moi ces beugleuses de la scène et place aux vraies artistes nom d'Aristote
Euh.. Je serais limite assez d'accord avec vous, sauf que j'vous incluerais bien dans le lot moi
Tss Anatole, espèce d'abruti de plouc de Limougeot tiens.. M'étonne pas de vous.; D'un autre côté, si le bon gout venait du Limousin, ça se saurait hein? Allez poussez vous, j'ai un triomphe à faire

C'est bardée de coussins bagues, une bougie à la main, un casque sur la tête et une pioche à la main que Orka, mimant le mineur en plein travail, entra sur scène, pour chanter la ballade de Plantajeunet




c'est le quatre mai 58
Dans Périgueux ousqu' il fait nuit
La petite route est déserte
Plantajeunet rentre chez lui
Dans le lointain les mineurs poussent des cris...
Ça y' est j'ai planté le décor
Créé l' climat de ma chanson
Ça sent la peur ça pue la mort
j'aime bien c' t' ambiance pas vous? ah bon...
Voici l'histoire proprement dite
voici l'intrigue de ma chanson
Plantajeunet chevauche très vite
Le vent soulève ses niou ch'veux marrons
Dans le lointain les nobles dorment comme des cons
Lorsque soudain survient le drame
Juste à la sortie d'un virage
Une mine s'écroule sur son passage
Plantajeunet est fou de rage!

T'aurais pas dû Plantajeunet
Aller ce soir là à périi
T'aurais dû rester dans ta miineeeuh
Comme un bon CAM

Il met sa vieille carne à l'arrêt
s'assied par terre et réfléchit:
Dans cette campagne Angoumoisine
Y a pas un pékin dans la nuit!
Dans le lointain y a un mineur qui s'évanouit..
Qu'est ce que j' vais faire bordel de dieu?
J' vais quand même la laisser seule
Plus y s'angoisse moins ça va mieux
Quand soudain lui surgit une idée:
J' ramasser une branche ou deux
Dans c'te forêt qui sert à rien
Et pis après j'y fous le feu
Comme ça gratuitement par plaisir
Faut bien que j' me défoule un peu
J' suis énervé...
Une fois son forfait accompli
Plantajeunet va repartir
La mine s'écroule de nouveau
C'est le ptit Ari qui l'a puni!

T'aurais pas dû Plantajeunet
Aller ce soir là à Périii
T'aurais dû rester dans ta miineeuh
Comme un bon CAM

Alors pendant une demi heure
Dans son souterrain il tripatouille
Il est crevé il est en sueur
Il a d'la bouillasse jusqu'aux coudes
Dans le lointain le jour se lève
Comme d'habitude
A c' moment là un mec arrive
Un vieux moine à Barbe Blanche
Et qui lui dit comme dans les livres:
Dans la mine d'or tu t'échineras
La mine de fer s'écroulera
la carrière désertée sera
Qu'est c''que tu veux, Ma foi c't'écriiit
C'est sur qu'le CAM la poisse aura
Dans le lointain y' s' passe plus rien
Du moins il me semble...

Alors d'un coup d' piochette en fer
Bien placé entre les deux yeux
Plantajeunet éclate la tête
De l'Obiwan de mes deux!
Faut pas gonfler Plantajeunet
Quand y répare sa mine de fer
C'est la morale de ma chanson
Moi j' la trouve chouette
Pas vous ? ah bon...

Et comme par enchantement, des petits mineurs surgissant de sous les pieds des spectateurs de plusieurs mines miniatures creusées à cet effet surgirent, amenant les bilans CAMesques de la semaine
_________________
Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Lotx
Et tandis que les mini-mineurs distribuaient, de leurs petits bras musclés, le rapport du CaM...

plantajeunet a écrit:
Citation:


Bonjour à tous
Pour cette semaine une meilleur fréquentation des mines qui restent rentable le bénéfice total étant de 4055.70 écus
Le résultat global des Mines est en progression avec un bénéfice de 526.50 écus par rapport à la semaine passée...
J'invite les nouveaux arrivants,toutes personnes de faible constitution à travailler dans les mines de notre comté afin de leur permettre d'avoir un salaire convenable afin que tous ensembles nous permettions à notre comté d'avoir les ressources minières nécessaires dont il a besoin.

Plantajeunet
Commissaire au Mines
Du Périgord Angoumois










...Lotx se demandait sérieusement si le public réussissait à suivre l'histoire. Parce que si, si, il y en avait une... enfin... à la base quoi. Parce que, forcément, chaque acteur avait voulu son moment de gloire et son solo émouvant (ou pas) et que le scénario avait allégrement été revisité voire piétiné.
Alors, bien sûr, tout metteur en scène consciencieux aurait tenté de rattraper cela... Tous sauf le porte-parole qui considérait que "raté pour raté, autant avoir sa propre heure de gloire, d'abord".
Sortie du rideau. Chandelles braquées sur lui. Musique!


Dans l'champ d'mars, de Périgueux un capitaine vétéran.
S'apprête à vivre un grand évènement.
Encouragé par le comte et la connétable, il va monter une armée comme les grands.
Il empoigne son épée, attention ça va commencer.
Sans les points d'armée qui stabilisent, va falloir qu'il improvise.
Notre conseiller transforme sa lance en armée.
....
....
....
Elle se disloque...
....
....
....
Elle se re-disloque...
Soldats expulsés ça fait mal et ça irrite, c'est surtout vexant d'se vautrer en public.
Il va pas appeler le comte, ça serait trop la honte.
Attention, il fait sonner le clairon, et c'est reparti pour l'armée en création.
Il hisse l'oriflamme, l'armée bascule et se rétame...
Elle fait rien qu'à l'énerver cette armée qui fait que s'disloquer.
C'est quand même très énervant ces armées qui s'disloquent tout l'temps!
Un coup d'pied à un homme d'arme, ça change rien mais ça le calme!
Sermon des lieutenants: "c'est pas bien d'battre les soldats, tu fais sans PE bah tu peux t'en prendre qu'à toi!"
Et s'énerver c'est inutile, c'est les fonctionnaires les débiles.
Avec mon bureau je connais les même déboires, quand on m'refuse l'agenda j'leur envoie aussitôt Sifflard.
Alors l'capitaine faut pas l'gronder c'est l'ex-bailli qu'a commencé.
Il absorbe deux, trois lances, maintient les troupes avec adresse, il nomme une sergente, tengue et se redresse... et prend d'la vitesse.
L'armée se met en mouvement, les gardes tremblent, s'affolent. Ils angoissent un peu mais gardent le contrôle.
Ils veulent faire sonner le clairon et s'effondrent tous comme des cons.
Il insulte les musiciens, traite le major de crétin, les gardes territoriaux de toute façon ce sont rien que des couillons.
Il empoigne le fourrier et commence à se calmer.
Elle fait rien qu'à l'énerver cette armée qui fait que s'disloquer.
C'est quand même très énervant ces armées qui s'disloquent tout l'temps!
Un coup d'pied à un homme d'arme, la connétable? Bah j'la castagne!
Mais faut pas faire de colère alors Von écoute-moi bien, plutôt que d'dire que la prévôté sert à rien, dis plutôt qu'ce sont des couillons ils te l'reprocheront moins...


Et tandis que le porte-parole s'avançait pour assurer à une nuée de maréchaux en colère que "c'est purement fictif, juste pour la rime et que cela ne représentait nullement l'opinion du conseil comtal", une troupe de danseurs déguisés en soldats distribua le rapport du capitaine...


Vonafred a écrit:
J'ai encore l'honneur de servir le Périgord Angoumois en tant que Capitaine de ses Forces Armées et de Sécurité.

Je travaille à une vaste réforme de nos Forces Armées...
Grosse présence dans les instances sécuritaires du Royaume.
Quelques inspéctions surprise dans les garnisons...


Les Forces Armées recrutent , si vous aussi vous voulez vous engager que se soit à la COPA ou à la Garde Territoriale, aux cotés de nos vaillants défenseurs, présentez vous aux : Grilles de la caserne



[center]Longue vie aux défenseurs du Comté.[/center]


Pour Dieu, le Roy et le Périgord Angoumois

Louis Vonafred de Dublith.
Capitaine des Forces Armées.




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Orkaange7876

SI ANATOLE C'EST UN ORDRE
Naaaan.. Mais pitié laissez moi tranquilleeeuuhhhh.. PIs avec des fleurs dans les cheveux comme ça je suis ridicule...
Mais naaan.. C'est votre costume de scène.. Oubliez pas le scénario.. VOus êtes un brigand repenti, et vous croisez Roudoudou premier qui est tout déprimé par sa rencontre avec le CAM et le capitaine.. ET vous lui montrez le chemin de la prévoté, là ousque ya que des brigands heureux allez... Vous êtes prêt??
Nan.. J'irai pas j'vous dis
Oh que si.; Vous allez y aller c'est moi qui vous le dit.; Et j'ai toujours raison, demandez à Mhaut




Et une violente poussée plus tard, C'est un Anatole tout beau, avec ses fleufleurs dans les cheveux et sa guitare à la main qui arriva sur scène, trébuchant et montrant le poing aux coulisses, pour entamer La complainte du brigand repenti

Ahem.. Alors.. OUiii d'accord je chanteeeeuh..

Spéculer c'est trop dur
Et l'esclavage c'est pas beau
Brigander des mairies
C'est quelque chose je peux plus faire
Chaque jours que moi je vis
On me demande de quoi je vis
Je dis que je vis sur l'amour
Et j'espère de vivre vieux

Moi je prend mon vieux cheval
Et j'attrape ma vielle selle
Et je selle mon vieux cheval
Pour aller cherché ma belle
Tu connais c'est loin un grand bout de la
De Angou à Péri
Du long du grand charente
Je t'ai chercher bien longtemps

Spéculer c'est trop dur
Et l'esclavage c'est pas beau
Brigander des mairies
C'est quelque chose je peux plus faire
Chaque jours que moi je vis
On me demande de quoi je vis
Je dis que je vis sur l'amour
Et j'espère de vivre vieux

Et je prend mon épée
Et j'attrape mon prévôt
Et je la menace un peu
pour faire les poulets bouger
Vous connaissez mes chers maréchaux
La vie est bien bien bien trop courte
Pour se faire des soucis
Alors ce soir allons danser

Spéculer c'est trop dur
Et l'esclavage c'est pas beau
Brigander des mairies
C'est quelque chose je peux plus faire
Chaque jours que moi je vis
On me demande de quoi je vis
Je dis que je vis sur l'amour
Et j'espère de vivre vieux


A ce moment là, surgissant des coulisses et prenant l'air abruti, la blonde déguisée en maréchal pris le relais du limousin, le chassant d'un coup de pied vengeur de la scène, pour intepréter le clou du pestacle, l'île au prévot



voici venu le temps des gentils brigands
sur l'ile aux prévot c'est tous les jours le printemps
c'est le pays joyeux
des maréchaux heureux
des prévots gentils oui c'est le paradis
ce jardin
n'est pas loin
car il suffit d'un peu de sorcellerie
pour que tout tout près de vous
poussent ses procès pour tout et rieeen
Et le soir, dans le noir
Quand bien au chaud,
Votre journée s'achève
Vous pouvez les inviter
A revenir chaque nuit au marchééééé
Si seulement les brigands
Avaient envie de vivre dans notre prévoté
Tout serait beaucoup plus gai
Et pour chacun la vie serait plus facile

ALLEZ TOUS EN CHOEUUUURRRR REPRENEZ AVEC MOUAAA.. ET ON TAPE DANS SES MAIIIINNS


voici venu le temps des gentils brigands
sur l'ile au prévot c'est tous les jours le printemps
c'est le pays joyeux
des maréchaux heureux
des prévots gentils oui c'est le paradis


Et c'est une blonde déchainée qui sauta dans le public, jetant par poignées les rapports du prévot à la foule survoltée
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
--Pere_sifflard


Comme la prévôte avait prévenu qu'il n'y aurait pas de rapport cette semaine mais deux la semaine prochaine, le spectacle continua sans plus d'interruption qu'une intervention en voix-off.

Et pendant ce temps, à Périgueux, le pauvre Sifflard tente de consoler son chagrin et de combler sa solitude...

Ledit Sifflard arriva alors sur scène. La musique commença.


On oublie, hier est loin si loin d'auzourd'hui.
Mais il m'arrive souvent de rêver encore au merveilleux amant que ze ne vois plus.
On sourit, en repensant à la triple toupie, au moulinet danois que l'on prend paze soissante-trois et que l'on fait de son mieux pour pas casser le pieu.
Z'irai bien refaire un tour du côté d'sez Tubafat, revoir un de mes amours qui me donnait rendez-vous au tribunal et me fout en procès saque zour. Ze ne voudrai pas refaire mes deux zours de prison mais pourtant ze paierai ser pour revivre un seul instant le temps du bonheur, à l'ombre du procureur!
On oublie... et puis un zour il suffit d'un besoin, pour que l'on reveuille soudain, la mazie d'un matin et l'on oublie ses soucis, pour une...


Un soudain,e t brusque, passage instrumental empêcha au public de savoir pour quoi Sifflard oubliait ses soucis.

Et ze m'en vais faire un tour du côté de sez Tubafat, revoir un de mes amours qui me donnait rendez-vous au tribunal et me fout en procès saque zour. Ze ne voudrai pas refaire mes deux zours de prison mais pourtant ze paierai ser pour revivre un seul instant le temps du bonheur, à l'ombre du procureur! Z'irai bien refaire un tour du côté d'sez Tubafat, revoir un de mes amours qui me donnait rendez-vous au tribunal et me fout en procès saque zour. Ze ne voudrai pas refaire mes deux zours de prison mais pourtant ze paierai ser pour revivre un seul instant le temps du bonheur, à l'ombre du procureur!

Et tandis que Sifflard attendait sa "standingue ovation", des danseurs en robe de tribunal s'empressèrent de distribuer le rapport du procureur.

tubafat a écrit:
Bilan à la procure:

Bonjour à tous.

Alors pour moi c'est une petite semaine. Pas de procès lancé, j'aurais du en ouvrir un en fin de semaine, mais les ennuis se sont multipliés à mon encontre... Un gros barbu malpoli m'a interdit l'accès à mon bureau. Quand il m'a enfin laissé passer j'ai retourné le bureau afin de vérifier qu'il n'avait rien volé... Faut se méfier avec ces gens là. Et je suis tombé sur un reste de bouteille de mon prédécesseur. Etant fort assoiffé, je l'ai bue très vite... et me suis retrouvé complètement déboussolé dans une écurie de Périgueux, deux jours plus tard avec un énorme mal de crane... Je ne sais ce qu'il y avait dedans mais ça devait être à la limite de la légalité.

Ce petit contretemps sera donc rattrapé dès lundi par l'ouverture d'un procès qui sera précisé la semaine prochaine.

Bien à vous,

Waldo d'Azerith, procureur du Périgord et de l'Angoumois
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