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[RP] Campements pour les Joutes de Vergy - Von Frayner

jake
Topic ouvert à tous pour tous les campements des candidats aux joutes


[ Campement de Valombre ]



Le grand jour était arrivé pour les férus des joutes. Une voiture frappée la rose de Valombre pénétra dans le campement de la lice St Antoine. Son escorte de 5 cavaliers encadrait la voiture et la mena vers l’étendue verdoyante. Le cocher vient ouvrir la portière et y descendit son Seigneur.

Son capitaine Boniface tenait par la bride, la nouvelle jument de Jake, une frison noir, acquisition du Haras Royal. Les hommes s’affèrent à sortir les piquets et montèrent la tente. Jake sorti une malle cherchant l’étendard. Y était aussi rangé son armure et la robe d’azur et or pour sa jument. Il ne fallut pas très longtemps pour que les soldats installe la tente et l’emménage de trépied et d’une planche pour faire office de table, et des chaises de bois et de cuir pliable.

Jake s’approcha de sa jument et lui flatta l’encolure lui murmurant des mots rassurants. C’est la première fois qu’il pourra voir ce que son destrier avait dans le ventre. Dans une autre malle, il sorti un carafe de vin de cannelle et un autre de calva, pensant à son amie qui ne devrait pas tarder à venir le supporter.

Il fit envoyer un soldat pour connaître les premiers boucliers en lice. En attendant, il entra dans la tente, et enfila son armure avec l’aide de son officier Boniface. Jake semblait stressé. Même s’il avait déjà jouté, il y avait toujours ce trac en lui. Après tout, ce n’était que son deuxième tournoi.

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Nennya
[Dans sa chambre à l’Ostel Dieu]

Toc toc !


Bon sang, Nennya était en retard, le jour où elle arriverait au temps donné, il tombera des canards se dit-elle. Elle répondit avec une pointe d’anxiété sans sa gorge :

-Ouiiiiiiiiii j’arrive !

La Duchesse enfilait ses bottes neuves, après l’aventure de la chasse royale à Vincennes, il avait été impossible à son valet de récurer ses bottes…Mais la chasse aux malades était intrépide, excitante, et elle ne regrettait pas d’avoir courut les bois pour aller débusquer la pouet pouet girl. Elle avait une robe, en ce jour, des plus sobre et simple, un long mantel noir à col haut la protégeait, car bien que les premiers rayons du printemps faisaient leur apparition, il y avait à Paris, un vent frais qui s’insinuait dans le dos.

Elle ne regrettait pas d’avoir accepté l’invitation, au début elle avait refusé catégoriquement, mais une femme qui disait non cela ne signifiait pas oui en fait ? Là encore, un long sujet de réflexion, peut être la poserait-elle en colle à ses apprentis.

Derrière la porte, Thérèse grognait comme un chien enragé et dit à nouveau :


-Duchesse vous êtes en retard !

Rah comme si elle le savait pas qu’elle avait pris du retard…Elle finit par sortir de son antre, avec appréhension, mais elle sortit !Et avec le sourire notons le. Thérèse soupira, et l’emmena jusqu’à l’entrée de l’Ostel Dieu :

-La voiture est prête, vos affaires sont dedans


Cette fois c’est la Blackney qui soupira comme si elle allait aller très loin, Thérèse voulait qu’elle sorte enfin de sa tour, et elle le faisait pour son ami qui l’avait invité. Elle la salua de la main et le départ fut sonné.

[En direction de la Lice Saint Antoine]

Les rues de Paris…étroites, parfois puantes, néanmoins, depuis son installation, elle s’y était faîtes. La lice Saint Antoine était proche fort heureusement. Grâce à Saint Michel certainement, la voiture de la Duchesse de Mortain arriva à bon port. L’homme qui la conduisait était fort habile se dit-elle, elle sortit avec son aide, et lâché au milieu de tout et de rien, elle se demandait où elle allait bien trouver Sire Jake de Valombre, son assistant.

Les hennissements des chevaux, les fracas des lances, la joute avait du commencer, elle se pressa d’aller au campement, voir si elle trouverait l’étendard du seigneur. Si elle sonnait le cor, elle allait de suite se faire remarquer de Jake, ni une, ni deux, elle sortit l’engin précieux à la famille Blackney. Elle souffla un bon coup pour se faire remarquer de Jake, vite avant qu’elle panique, et qu’elle fuit les jambes à son cou :


BRRRRRRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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Boniface, incarné par jake
[ Campement de Valombre ]

Dans la tête, Boniface aidait son Seigneur à enfiler son armure. Cela n’était pas facile d’enfiler une armure seul. Jake penchait un peu et failli tomber à cause du poids de l’armure. Heureusement que l’officier l’avait rattrapé de justesse.

- Eh beh mon Seigneur, vous avez bu sur la route ? dit-il en éclatant de rire

Il resserra lacets de cuir pour que l’armure s’ajute à la musculature de Jake. Ensuite fit le tour de son maître et vérifier si tout tenait à merveille. Une bonne tape amicale dans le dos, Jake failli chuter à nouveau.


- Voilà qui devrait être bon … Euh ! … Il faut tenir sur la jument hein !

Boniface aida son maitre à enfiler la robe de chevalier sur son armure. Elle était d’un bleu royal avec les ourlais doré, orné d’une rose blanche sur son torse.

Tout à coup, le bruit d’un cor retenti non loin du campement.


- Vous êtes prêt Seigneur Jake … Qui peu sonné le cor, c’est d’un discret, je vous jure !

Il regardait son Seigneur et ami. Il avait fier allure, prêt à en découdre avec ses adversaires.

jake
[ Campement de Valombre ]

Son brave ami l’aidait à enfiler son armure. Il avait toujours été étonné par sa force. Pas pour rien qu’il l’avait appeler le Molosse. Il avait été son ancien videur à l’auberge. Aujourd’hui, il le servait en tant que capitaine dirigeant les soldats veillant à sa sécurité et celle de sa famille. C’était un homme bien qu’autoritaire et sévère avec ses hommes, il pouvait être plus décontracté avec Jake.

L’armure était lourde mais s’ajustait parfaitement à son corps. Jake avait eu le temps de la faire révisé à un forgeron parisien avant le jour J. Il ne voulait pas prendre plus de risque que nécessaire, alors que les joutes étaient déjà assez dangereuses, mais tellement agréable. Il y avait prit goût et voulait être présent à chaque tournoi pour espérer acquérir assez d’expérience pour enfin faire chuter son adversaire.


« Moi boire ? » répondit Jake. « Mon haleine n’est pas encore aviné. Je réserve la boisson si gagne au moins tour. »

Boniface fit les derniers ajustements à l’armure. Jake enfile la robe de chevalier. Il était fin prêt pour monter. Les soldats s’étaient occupés de Belle de Nuit, sa nouvelle jument.

BRRRRRRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Le cor retenti, ce son particulier qu’il avait entendu à la chasse. Il aurait reconnu entre mille. Boniface fit un commentaire. - Vous êtes prêt Seigneur Jake … Qui peu sonné le cor, c’est d’un discret, je vous jure !

Jake gloussa amusé.
« Il n’y en a qu’une pour se faire remarquer ainsi. Il s’agit de Sa Grâce Blackney. Allons la rejoindre mon ami. Il n’est pas bon de faire attendre une dame. »

Ils sortirent de la tente se dirigeant vers le son du cor afin de rejoindre son amie. La voiture de Blackney n’était pas loin. Se tenait à son côté la Duchesse. Il s’avança vers elle avec un grand sourire, lui faisant le baise-main comme de coutume à une femme mariée.

« Bien le bonjour ma chère amie, je suis honoré de votre présence. Vous êtes en beauté, cela vous change de vos atours de médecin à l’Ostel-Dieu. »

Sourire aux lèvres, il l’invita lui prendre son bras pour marcher en direction du campement où la dame pourrait s’y installer en tout quiétude.
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Ingeburge
[Avant le début des joutes]





Allez savoir pourquoi, la Noblesse de Bourgogne avait à Paris et ailleurs dans le Royaume de France une réputation plutôt curieuse. On disait le noble bourguignon impétueux, bavard, bruyant, méfiant, râleur, de mauvaise foi... Nombreux étaient ceux qui en entendant parler haussaient vaguement les épaules, prenaient une mine renfrognée ou encore levaient les yeux au ciel d'un air excédé. Réputation usurpée ou éloignée de la réalité? Les principaux intéressés préféraient en sourire, ils n'étaient pas près de changer de manières.

Et c'est ainsi qu'à l'occasion des joutes données à l'occasion des épousailles de la Duchesse de Bellesme et du Duc de l'Aigle, toute une joyeuse troupe en provenance du Grand d'Occident rallia Paris, prête à se montrer et à faire parler d'elle. Les membres de cette troupe n'arrivèrent pas tous en même temps ni même du même endroit mais certains d'entre eux s'étaient retrouvés dans le lieu où ils avaient pris leurs quartiers : l'Hôtel de Bourgogne, vaste et splendide ensemble architectural sis en rive droite.

Tout un village de tentes avait fleuri aux abords de la lice pour accueillir jouteurs et spectateurs bourguignons et cet îlot de toiles était reconnaissable grâce aux oriflammes aux armes du duché ou arborant une Croix de Saint-André de gueules sur fond argent.

L'une de ces tentes, où les oriflammes des von Ahlefeldt-Oldenbourg et d'Auxerre se mouvaient sous la caresse du vent, était occupée par la Duchesse Ingeburge.



Ladite duchesse était présentement assise sur un faudesteuil devant une table chargée de divers parchemins. Depuis quelques jours, elle se trouvait à Paris, montée en la capitale afin d'assister au mariage de son Ame Damnée. La cérémonie avait eu lieu la veille et le début des joutes marquait le coup d'envoi des festivités nuptiales.

Malgré cette pause amicale et mondaine dans ses activités coutumières, elle prenait tout de même le temps de répondre à son courrier et de travailler un peu et c'est pourquoi en sortant de l'Hôtel de Bourgogne, elle avait fait porter avec elle sa pochette de cuir emplie de vélins.
Elle avait du reste un peu de temps avant de rejoindre les gradins de la lice où elle assisterait aux divers affrontements et si elle ne joutait pas, ses couleurs seraient tout de même arborées, le Duc d'Amboise lui ayant demandé par missive s'il pouvait la représenter. Quelque peu surprise, elle avait donné son accord et elle appréhendait de le revoir après toutes ces semaines où elle avait voyagé hors de Bourgogne.

D'autres visages familiers seraient également recroisés, de Bourgogne et d'ailleurs et après le détestable intermède provençal, elle aspirait à se retrouver parmi une société choisie et surtout en compagnie de ces si vilains Bourguignons.

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Lady_antlia
Campement de la Licorne

[Avant le début des joutes.]

Tranquillement vers le lieu de rendez vous pour les joutes, les Licorneux arrivaient sans grand bruit, mais ensemble. Pas d'effusion, juste un calme serein. Le bruit des sabots qui martelaient le sol, quelques discussions par ci par là, un rire voir plusieurs: ils étaient détendus.
Ils avaient fière allure ces chevaliers ou ceux qui empruntaient la voie afin de le devenir peut être un jour. Montures impeccables, capes azures estampillées de l'animal mythique ou encore grise, le porte droit.
La vie avait repris en Ryes, forteresse de l'Ordre Royal de la Licorne, les liens se resserraient et les missions commençaient à ne pas manquer.
Et puis il y avait eu cet incendie au village qui avait aussi soudé ces personnages.
Il y avait autant de caractère différent que de Licorneux, et pas des moindres ces caractères... bien trempés, sachant ce qu'ils voulaient, ne pliant jamais si ce n'est quant il avait tord. des personnages haut en couleur mais un seul serment qui les unissait tous !

Ils traversaient donc le campement, cherchant le lieu qu'on leur avait indiqué afin de planter campement. Certains avaient décidé de ne faire qu'un: la Licorne. Telle était leur vie à présent, alors ils l'assumaient.
L'Etoile avait envie de se retrouver parmi ses frères et soeurs, ceux avec qui elle bataillait, elle chevauchait, elle vivait.
Et puis l'évènement n'était pas annodin ... un De Vergy et un d'Azayes, deux noms qu'elle entendait souvent depuis qu'elle était entrée à l'Ordre Royal.
Tente qui se monte aux couleurs de la Licorne, grande ( important ça !! ) : tout était parfait. Des hommes déchargaient leurs affaires du chariot, bientôt ils seraient tout à leur aise... enfin si un des Licorneux désiraient partager la tente de leur soeur, ce qui était encore loin d'être gagné .
Point d'étendard puis son cap'tain n'était point préteur et qu'elles n'avaient pas eu le temps de s'en faire un ... Qu'importe! Avec toutes les capes aurs qui allaient et venaient autour de cette tente, c'était du plus bel effet!


L'animal mythique venait se cabrer devant leur campement, tout était parré pour l'évènement.
Bon enfant, l'Etoile glissa de sa monture, faisant claquer le métal de ses bottes contre le sol. Puis, d'un mouvement elle rejette sa cape azur sur une de ses épaules et part s'occuper de sa monture.
Ils ont l'habitude de leur chevaux les Licorneux, leur compagnon de route par excellence, ceux là meme qui les suivaient sur tous els fronts.
Elle le bichonna, vérifia ses pattes et sabots, pansa puis lui octroya sa ration le flattant à l'encolure.

Tu as bien mérité tout cela .. puis, avec qui nous attend...

De retour à la tente où les malles avaient été installées, où les pièces d'armure commençaient à être vérifiées par les escuyers, elle se retourna vers deux de ses soeurs:

Ald..Sind... je vais faire un tour du campement.. Je dois retrouver un de nos frères...
Si quelqu'un veut aller voir les tours afin que l'on puisse se préparer...
A tout à l'heure !

Elle avait l'allure rapide l'Etoile. Il fallait qu'elle le trouve, enfin qu'elle les trouve. Elle savait que c'était maintenant. Son coeur battait la chamade comme une jeune amoureuse que le premier effleurement émotionnne. Sa gorge serrée l'empechait d'avaler comme il falait, lui faisait mal.
Elle cherchait en vain la tente de l'ancien Herault...

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Theudbald
[Avant le début des joutes, campement bourguignon]



Le seigneur d'Irancy pestait devant sa tente.

Il n'était irancyçois que depuis peu de temps et n'avait guère eu l'occasion de s'occuper de son fief. Il avait tout juste commencé à rédiger l'aveu et le dénombrement, et dépensé le chef-cens et le sur-cens de l'année pour commander un harnois gothique digne de ce nom en empire, caprice et source de jubilation intense.
Il ne connaissait guère encore ses gens et avait tenté de leur paraître sympathique. En bon routier mercenaire, il avait dès le début du voyage imposé le jeu de dés comme passe-temps à son nouvel écuyer. Mais celui-ci lui coûtait cher. "Te voilà remboursé du champart !" avait-il hurlé la veille au soir, à l'Hostel de Bourgogne. Il faudrait changer rapidement de divertissement. Quelque chose d'économique. Peut-être un jeu d'échecs, auquel certains nobles s'adonnaient régulièrement.

Il pestait, la gouaille néanmoins tapie par devers ses mots. Aujourd'hui, il jouterait pour la première fois. Il verrait ce qu'il valait à cheval. Ce serait une bonne expérience.
Et s'il s'avérait qu'il ne possédait aucune aptitude pour la joute, au moins s'accoutumerait-il à la chose, en vue de se lancer dans l'arbitrage.

Pendant que l'écuyer tentait laborieusement de lui sangler les manches de fer aux spallières, et les spallières au gorgerin, il jeta un coup d'oeil à ses piquets de tente. Son voisin de camp était aussi son voisin de fief, Cravant, et il le soupçonnait de déplacer et les ancrages de son pavillon, et les bornes de leur frontière commune.

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Snell
[Avant le début des joutes, campement bourguignon]



Et oui! Il était là! Le seul, l'unique, l'infâme Borgne de Bourgogne en personne!

Traversant le village de tentes, son visage balafré attira bien des regards. Certains le reconnaissaient, d'autres pas, mais tous s'écartèrent de son chemin de façon empreinte d'une peur respectueuse. Si, si, de la peur, je vous assure. Bon, peut-être pas de la peur. Mais ils s'écartèrent de son chemin tout de même. Enfin, ils ne s'opposaient pas à sa progression.

Bref, le Borgne passa inaperçu parmi toute cette noblesse.

Heureusement, en bon Bourguignon qu'il était, il s'en moquait complètement. Une chope de vin à la main, il jeta un oeil, son seul, au terrain où allait se dérouler les joutes. Ses premières joutes.

Il espérait bien ne pas se couvrir de ridicule.

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Régent de Bourgogne
Nennya
[Valombre où es tu?]

Bon il est où le seigneur Jake de Valombre, à voir les étendards, de l’urticaire allait apparaître sur sa main droite dans peu de temps, si il n’était pas là dans les prochaines secondes, assurément, que Nennya reprendrait sa voiture pour repartir dans son refuge. En espérant que celui-ci reconnaisse sa discrétion légendaire. Une silhouette s’approcha, accompagné d’un grand gaillard, elle reconnut Jake, l’autre ne lui semblait pas familier.

Un baise main en guise de salut, elle était sauvée, à deux doigts de fuir le monde environnant. La Duchesse de Mortain sourit, plutôt ironiquement, c’est vrai que le tablier tâché de sang n’était pas en vogue dans les mondanités, cela ne faisait pas très propre, surtout pour elle, qui devait porter le nom de Blackney.


-Bien le bonjour mon ami, me voilà fort ravie de vous accompagner pour cette joute, vous avez fier allure avec l’armure, mais il vaut mieux avant que vous partiez jouter restez au calme. Bonjour à vous aussi Monsieur
dit-elle à l'attention de celui qui l'accompagnait
Il lui présenta son bras, qu’elle se saisit, bien que son armure fût un peu graisseuse. Avec plaisir et en regardant droit devant elle, car elle semblait un peu anxieuse, la jeune femme accompagna Jake jusqu’à son campement où ses couleurs flottaient au vent. Tournant son visage vers lui, elle demanda avec un brin de curiosité :

-Dîtes moi vous avez déjà jouté ? Car j’ai fait préparé tous le nécessaire si vous chutez, ne vous inquiétez point, je suis tout à fait au point au niveau des amputations et autres opérations de chirurgie délicates
dit-elle en lui faisant un clin d’œil, il fallait bien le taquiner un brin.

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jake
[ Campement de Valombre ]

La Duchesse salua son Seigneur et lui-même. Boniface salua de la tête la dame sans ajouter un mot de plus.

Nennya répondit à Jake : -Bien le bonjour mon ami, me voilà fort ravie de vous accompagner pour cette joute, vous avez fier allure avec l’armure, mais il vaut mieux avant que vous partiez jouter restez au calme. Bonjour à vous aussi Monsieur

Jake fait alors présentation de rigueur.


« Je vous remercie de vos compliments bien que je ne suis pas habitué à porter une armure. J’aime pouvoir être aussi agile qu’un félin. Je vous présente Boniface, mon capitaine. Il est chargé de ma sécurité. »

Nul besoin de présenter Boniface à la Duchesse. Il lui en avait souvent parlé. Nennya accepta son bras. Ils marchèrent ensemble cote à cote jusqu’à la tente. Il sentait bien le malaise que ressentait son amie.

Elle était taquine, cela voulait-il dire que son moral était revenu ? En tout cas, cela le réjouissait. Jake répondit avec sourire tout poussant un petit rire.


« Ma dernière joute date du Lavardin … J’espère faire mieux que la dernière fois. Et ne me portez pas la guigne en disant ça hein. Pas envie de me voir perdre un membre. Après le cours pratique que vous avez donner, ça fait vraiment réfléchir. Notez qu’avec votre hache, c’est plus radical qu’avec la scie. »

Bon, cela manquait d’humour certes, mais que c’était une discussion morbide, mais entre médecin, c’était plutôt une conversation banale.

Arrivé au campement, Jake convia Nennya à s’asseoir sur l’une des chaises et servit une coupe de calva à son amie. Il s’en servit une aussi.


« Tenez, votre boisson favorite. » dit-il avec le sourire

Un soldat entre dans la tente et demanda à parler à son Seigneur.


- Mon Seigneur, votre bouclier n’est pas en lice pour les Éliminatoires.

Jake fronça les sourcils regardant son amie et répondit d’une voix interrogative.

« Comment ça ? Morbleu, m’aurait-t-on oublié ? »


Il s’était pourtant assuré que sa missive avait été reçue par le Héraut. L’aurait-il oublié pour ces joutes ? Jake fit la grimace.
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Nennya
[Campement de Valombre]

Présentations faîtes, la Duchesse prononça quelques mots à l’égard du protecteur de Jake :

-Je suis ravie de vous rencontrer,
fit-elle avec élégance et distinction pour changer un peu de son côté brusque, non diplomate et un brin sauvage.

Il riait, et Nennya souriait, il devait sentir qu’elle était tendu et sortait réellement n’importe quoi pour la voir joyeuse, ce qui était pour elle, un signe fort d’amitié entre eux. La hache, voyons, l’avait-elle emportée, la Duchesse ne se déplaçait jamais sans trois éléments à sa panoplie : trousse verte, hache, et cor des Blackney. Elle posa son bras sur le sien et répondit avec taquinerie :

-Oui la hache j’opte pour cette solution, mais comme je vais prier Saint Michel d’être avec vous, forcément vous allez être victorieux !

La jeune femme avait l’art et la manière de réconforter les gens, même sans qu’elle ait elle-même la joie et la gaité sur son visage. En entrant dans la petite tente aménagée, Nennya se vit proposer un verre de calva, que de douce attention, elle ne refusa pas, peut être que cela la détendrait. Le principal est qu’elle se concentre sur son ami et sa victoire, et le reste passé outre.

-Merci, trinquons à vostre futur victoire Jake !

Elle allait trinquer lorsqu’un homme fit irruption dans la modeste tente et annonça que son nom n’était point affiché. Elle afficha un petit sourire malicieux, et rassura de suite :


-Vous voyez que Saint Michel est avec vous, si vostre nom n’est pas affiché aux éliminatoires c’est que vous êtes certainement qualifié tout simplement, détendez vous Jake, soufflez, ou buvez un coup!


Avec son armure, il faisait jeune damoiseau, c’était tout à fait drôle, et cela lui rappelait lorsqu’elle était écuyère pour un certain Vicomte de Montgomery.
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Sindanarie
[Campement de la Licorne, avant le début des joutes]

Il était toujours réconfortant d'avoir auprès de soir ses frères et ses soeurs. Et, quand on n'avait pour ainsi dire pas de famille, trouver Frères et Soeurs au sein de l'Ordre de la Licorne compensait toutes les peines par tous les réconforts que cela apportait. Ainsi, ce ne fut pas une jeune femme seule qui se présenta à ces joutes, à ses premières joutes. Ce fut une jeune femme entourée de visages qu'elle connaissait, de personnes qu'elle appréciait. Et cette simple présence autour d'elle la confortait et l'aidait à maîtriser l'angoisse qu'elle sentait, lovée au creux de son ventre, prête à s'éveiller au moindre souci, au moindre imprévu.

Quand ils étaient arrivés, les Licorne, Antlia avait fait monter une tente, vaste tente, assez grande pour en accueillir bien plus d'un. Pas d'étendard, pas d'oriflamme. Non, leur simple présence suffisait. Un bloc soudé, une famille pour la tente. Un bloc qui soutenait la jeune femme, peut-être même sans que personne ne s'en rende compte, tant elle s'était soudain sentie intimidée par les couleurs du camp. Grandes familles, nobles personnalités, couleurs connues. Et elle, Sindanarie, humble Dame, bâtarde d'Elicahre, presque rien dans ce monde d'immenses personnalités, elle se sentait portée par ses compagnons de trajet. Comme si elle avait une famille de sang, mis à part que ce lien était plus puissant encore que celui du sang : c'était un lien par serment, aussi indestructible que le mariage.

S'arrachant à ses pensées dans un frisson, l'Ecuyère mit pied à terre auprès de la tente. Pauvre Vengeance, qui avait dû supporter le poids inhabituel des bagages de sa cavalière... Aristote, que tout ce métal pesait lourd ! Lançant un regard à Antlia, qui commençait déjà à s'occuper de sa monture, elle amena la jument baie à proximité (après tout, autant que leurs montures soient à peu près au même endroit en attendant les joutes, non ?), et commença à s'en occuper. Les gestes étaient sûrs et doux à la fois. Rendus sûrs par l'habitude, adoucis par l'attachement et par les mots glissés à la monture. Soins calmes de la responsable des écuries de Ryes.

Et retour à la tente. Hochement de tête aux mots d'Antlia, qui annonçait son départ en vadrouille en quête de quelqu'un. Pourquoi pas ! Alors que l'Errante tournait les talons, Sindanarie sourit à la Soeur restante et lui demanda :


Que diriez-v... Que dirais-tu d'aller voir les tours ? Il sera toujours temps de revenir nous préparer après.

Maudit, mille fois maudit vouvoiement qui revenait au galop dès qu'il en avait l'occasion. Elle s'était fait reprendre bien des fois, et toujours on lui avait dit "Ce n'est pas la peine de me vouvoyer, je suis ton Frère, je suis ta Soeur"... Mais chassez le naturel et il revient au galop !

Bref, quoi qu'il en soit, l'Ecuyère, au mantel gris et à la cape azur (eh oui, fichue dualité... Ca la poursuivait partout, et même dans l'Ordre : quand elle était arrivée, c'était une cape azur frappée de la Licorne qu'on lui avait remise, et depuis peu les Ecuyers revêtaient des mantels gris... Et elle était coincée quelque part entre les deux), l'Ecuyère donc était prête à aller voir à quelle sauce ils allaient être mangés. Ou inversement, après tout, qui pouvait le savoir ? Il y avait des jouteurs expérimentés parmi eux. Coup d'oeil circulaire pour voir si d'autres Licorneux étaient encore à proximité.


On y va ? Ou tu préfères rester ici ?
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jake
[ Campement de Valombre ]

Jake esquissa un sourire quand son amie évoqua Saint-Michel. Il savait que son inexpérience des joutes allait le faire chuter inévitablement mais s’il pouvait au moins gagner une joute, il serait content. Et cette fois-ci, il ne porterait pas les couleurs d’une dame pour l’aider à triompher. Cela changerait-il la donne ? Qui vivra verra …

Nennya était enthousiaste pendant que Jake allait être victorieux. Il trinqua avec elle, levant sa coupe et bu une gorgée de calva.


« Si je gagne au moins un tour, je peux m’estimer heureux, savez-vous. Je ne peux rivaliser avec des hommes et dames d’expérience. Je pense que j’ai encore beaucoup à apprendre de ce coté là, l’art du combat … »

Le soldat lui avait annoncé que son bouclier n’était pas en lice pour ce tour. Il était inquiet mais la Duchesse le rassura aussitôt lui annonça qu’il était déjà qualifié pour la suite. Jake était agréablement surpris.

« Alors buvons à Saint-Michel ! » dit-il en reprenant une gorgée de calva.

Il apprécia la présence de son amie. Sinon il aurait du venir seul. Peut-être trouverait-il un ou une écuyère pour les prochaines joutes, et un forgeron pour rafistoler son armure.

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Maeve.
[Campement Alterac]

Elle avait reçu la missive de sa soeur, s'attendant à tout sauf à ça. Aleanore, qui comme pour contredire Cassian lui avait écrit il y a quelques semaines de ça... l'avait invitée comme sa championne aux joutes données en l'honneur des noces de Chlo et Elianor de Vergy. Si elle ne connaissait pas l'épousée, en revanche elle se souvenait d'un blondinet Von Frayner qui avait passé plus de temps penché sur l'épaule de sa voisine aguicheuse qu'à converser avec Leandre et elle.
Enfin de toute façon, elle s'en fichait de ce mariage, seules les joutes avaient retenu son attention, et l'idée d'y retrouver son aînée. Et malgré les évènements qui s'étaient produits entre temps, le passage en Lorraine pour récupérer ses dernières affaires, elle avait prévu dans son agenda de ministre le voyage jusqu'à Paris et la lice...

Sous aucun prétexte elle ne raterait ses premières joutes. Elle avait demandé à sa mère de la former, elle avait embauché Karyl et 'Cianne comme écuyers, elle avait demandé à son oncle l'armure qui lui servirait, elle avait tout prévu... Sauf qu'elle s'était donné des journées de 50 heures, et que du coup, elle courait partout. Si le voyage s'était bien passé, dans les rires et l'entretien des armes, l'arrivée au campement était plus épique...
Entourée de son blondinet de petit frère et de son amie 'Cianne, elle avait entrepris de monter le camp 'Alterac'... Un foyer, une tente pour trois, une place pour Nore si elle décidait de les rejoindre avec son propre pavillon, une place libre aussi pour sa mère dont elle ne sait pas si avec sa grossesse elle pourra faire le voyage.

Sa tente, c'est bon. Ses écuyers... Ici ou là. De toute façon, elle l'avait dit à Karyl et 'Cianne... du moment que son armure, ses armes et sa lance étaient prêtes, et qu'ils étaient présents pour l'habiller quelques heures avant qu'elle entre en lice, ils pouvaient vadrouiller comme ils voulaient. Enfin... elle aurait préféré, bien sur, avoir Karyl collé aux bottes. Depuis quelques semaines, ils ne se quittent que rarement. Et elle a une tendance surnaturelle à s'inquiéter pour lui dès qu'il est loin. Néanmoins, elle le sait capable et compétent et lui fait confiance pour ne pas subir d'avarie pendant leur séjour à Saint Antoine.
Et Il est où ? ... Elle le cherche un instant du regard, avant de le trouver bien vite... Alors le sourire éclot sur ses lèvres juvéniles. Le sourire de l'adolescente qui aperçoit son amoureux... La gamine bien trop adulte qui retrouve un éclat d'enfance dans les étoiles de ses saphirs qu'elle fixe sur la silhouette du jeune brun qui aide à allumer les braseros.
Ils ont beau être dame et vicomte, ils restent écuyers, et aider à monter un camp pour eux n'a plus de secret, aider aux basses tâches ne les dérangent en rien... Elle l'admire, avant d'aller à pas de chat cueillir un baiser sur sa bouche concentrée. Mine angélique.


Va falloir que j'aille voir chez Snell pour m'occuper de ses armes... avant de passer en liste. Tu peux voir si Karyl et 'Cianne préparent l'équipement Plus bas. Et la corde... ?

D'un sourire elle s'enfuit de son camp et rejoint...

[Campement Bourguignon]

Elle se glisse, la rouquine... Elle a reconnu les armes, et en bonne écuyère, même s'il ne lui a pas demandé, telle la souris qui se moque de la permission qu'elle avait eue... elle se faufile dans le camp... La Flamme trouve rapidement la tente du borgne...Une oreille glissée, pas un bruit, elle y entre l'air de rien, et sans un geste gaspillé, elle se précipite vers l'armure, vers les armes, la lance. Sans un mot, sans un soupir, connaissant maintenant la manière de ranger de son maitre d'armes, elle trouve ses outils et entreprend de préparer l'armure...

[Quelques temps plus tard..]

Snell est revenu à sa tente... D'un sourire elle l'accueille.

Maitre, vous aviez cru que je vous abandonnerais ?

Il passe bien avant elle, et Maeve le sait. Sans préciser qu'elle aussi joutera, elle présente la première pièce de l'armure. Une après l'autre, elle les attache avec soin, et habille son maître. L'accompagne même au bord de la lice... Porte à bout de bras et de souffle la lance qu'elle lui tend finalement, allant regarde le duel à sa place, loin. Elle sait que sitot fini, elle devra elle-même enfiler son armure, et grimper sur Fernand.
Ils galopent. Ils galopent et il tombe... Elle file...


[Retour au camp Alterac]

Elle s'interroge... Bien sur, elle n'a jamais pensé briller lors de ces joutes... mais que son maitre d'armes chute à la première lance, brisée pour l'adversaire, lui fiche un coup. La Flamme n'a plus seulement peur de perdre, mais d'être blessée... d'un doigt elle caresse la balafre qui mutile sa joue, pensant à celles de ses cuisses, et se dit qu'elle est un peu jeune pour en accumuler autant...
Puis elle croise le regard de Gaspard, celui de Karyl et de 'Cianne, si pleins d'espoir qu'elle ne peut pas lutter. D'un hochement de tête, elle insuffle le mouvement... Il est temps...
Qui passera lui souhaiter bonne chance ?

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Au revoir, Fab.
Aldraien



Campement de la Licorne.

Les joutes. Ses premières joutes en tant que Licorneuses, ses premières joutes tout court.
Elle était noble, vassale de l’Etoile et en tant que telle, elle se devait de participer à ces joutes pour lui faire honneur. Cependant elle ne connaissait rien aux règles des joutes, si ce n’était vaguement comment ça se passait.
Au moins, elle savait tenir à cheval et se battre à l’épée, tout n’était pas perdu et elle pouvait garder espoir. Et puis, c’était une bonne expérience, tout était bon à vivre. Ils étaient plusieurs Licorneux à se présenter à ces joutes, chose normale, étant donné que les deux noms du jour, De Vergy et d’Azayes, étaient deux noms très connus au sein de l’Ordre, et ils avaient décidé de venir ensemble.

Ald, tout récemment devenue Ecuyère, avançait derrière ses sœurs, Antlia et Sindanarie, et tentait de garder le sourire malgré ses blessures qui la faisaient encore légèrement souffrir. On lui avait dit : la convalescence serait longue et douloureuse.
Mais elle arrivait au bout et avait passé le plus dur. Elle faisait en conséquence, rien n’apparaissait du côté gauche de son corps, habituelle tenue qui cachait le plus gros des brûlures. Aujourd’hui cependant, ce n’était pas la classique tenue noire. Noire, oui, mais arborant son blason en son centre. De gueule et d’or, la libellule au centre…Chamaret, domaine non-loin de Grignan. Sur son dos, le mantel gris, symbole de son appartenance à la Licorne au rang d’Ecuyer. Gris, car il restait à forger…elle devait prouver qu’elle était digne de porter la cape azur.

Sur son côté, sa bastarde frappée de la Licorne, lame qu’elle avait choisi lors de son intronisation. Celle dont elle saurait tirer le maximum, ne pouvant manier d’arme à deux mains suite à sa blessure à l’épaule qui lui laissait un bras gauche diminué dans sa force et son efficacité. Appréhension pour ces premières joutes, mais ils étaient en famille donc même si elle était éliminée, elle pourrait continuer à encourager les autres.
Sa monture commençait à rechigner, peu habituée à tout ce poids mais heureusement la petite troupe arrivait au campement prévu pour les jouteurs. Le reste s’enchaina rapidement, la tente de la Licorne montée, le matériel déchargé, et voilà les trois filles entrain de s’occuper chacune de leur monture respective. Et une Tlia qui s’en allait en trombe vers on ne savait où, laissant Ald et Sindanarie ensemble. Ca tombait bien d’ailleurs, puisqu’elle faisait partie des sœurs que la rouquine n’avait pas vraiment eu l’occasion de côtoyer jusqu’à présent et que de fait elle ne connaissait pas. L’occasion de faire un peu connaissance. Un petit tour pour cela ? Pourquoi pas. Un sourire, puis elle lui répond.


Je te suis sœur. Ce sont mes premières joutes à moi aussi, alors je ne connais pas vraiment encore…

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