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[RP] Petite affiche de circonstance

Scourge


James Scourge avait finalement terminé son annonce rédigée avec entrain et la bonne influence de la ravissante Chelsy, et peut être aussi d'un peu de cervoise fraichement servie par un inconnu un brin excessif.
Après avoir quelque peu décuvé, relisant son affiche, il haussa les épaules, se disant qu'après tout, in vino veritas!

Il arriva alors au panneau d'affiches municipales et cloua la sienne.


Citation:

Très chers amis de Nevers,

Je ne suis pas là pour vous faire de belles promesses de politiquement correct. Je ne suis ni membre d'un parti, ni noble, ni policier, ni chasseur de brigand, ni rien du tout de tout cela.
Je ne suis rien d'autre qu'un banal villageois comme bon nombre d'entre nous.
Si je me retrouve ici par un étrange et heureux concours de circonstances, c'est parce que j'aime cette ville. Que dis-je, j'adore NEVERS!
J'adore son lac et ses petites vaguelettes qui mouillent les mollets des plus belles femmes de la Bourgogne qui se trouvent dans NOTRE ville à NEVERS!
J'adore ses tavernes où l'action foisonne comme dirait un vieil ami, où l'ambiance réchauffe notre cœur et nos entrailles, où rien ne vaut au monde cette bonne ripaille!
Pour le marché, rien à redire. Sachez juste que la situation actuelle est bonne, le cap file droit et que par tous les saints, je sais compter!

Je ne connais pas la moitié d'entre vous moitié moins que vous le méritez. C'est pourquoi si tu veux que l'animation foisonne l'ami, si tu veux faire de Nevers la ville touristique la plus funky de Bourgogne, voire du Royaume! Si tu veux que les femmes t'admirent, où que les hommes vous conte fleurette mesdemoiselles, si tu veux être la plus belle ma jolie, ou le plus fort mon gaillard, si tu veux qu'après le boulot, le réconfort et la fête soient au rendez-vous dans nos rues, dans nos halles et dans nos tavernes, si tout simplement tu veux que ça bouge,

VOTE SCOURGE!



Encore pas d'autres candidats, cela viendrait sûrement, et Scourge l'espérait. Il adoooooorait tellement cette ville qu'il serait triste de voir si peu de volontariat.

Du volontariat, James Scourge en avait à revendre, et c'était peu de le dire.
Il décida de s'assoir près d'un arbre non loin du panneau si jamais un villageois venait à faire une remarque. Anticiper pour se montrer toujours présent, voilà qui avait du bon pensa-t-il.
Il sortit alors un petit poignard et un morceau de bois qu'il continua à tailler pour former la coque d'un navire...

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Loulilidy
Lou qui passait non loin du panneau d'affichage vit un personnage en train de tailler un morceau de bois Bonjour messire , je suis Loulilidy de Nevers , excusez mon impolitesse mais j'adore regarder travailler le bois et même si c'est un tout petit morceau de bois , je voulais juste savoir ce que vous fabriquiez ?
Elle se plante devant lui et attend la réponse ...
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Scourge


Alors que James gravait dans le bois s'entourant de plus en plus de copaux sur ses braies et autres foulards autour de ses ceintures, une jeune femme se présenta à lui.
Il pensa qu'il devrait alors faire preuve de sérieux pour se montrer digne et volontaire...

Bonjour messire , je suis Loulilidy de Nevers , excusez mon impolitesse mais j'adore regarder travailler le bois et même si c'est un tout petit morceau de bois , je voulais juste savoir ce que vous fabriquiez ?

Mais non, une simple question sur son occupation d'attente qui était en soi tout aussi passionnante.

Bonjour ma jolie, je suis absolument ravi de rencontrer une nouvelle habitante de Nevers. Décidément, je ne me trompais pas sur leurs atouts...
Vous n'êtes absolument pas impolie et je travaillais... enfin travailler est un bien grand mot, je gravais une coque de bâteau. Un simple jouet pour enfant pouvant s'amuser à rêver de gloire marine pour quand il sera plus grand. Car vous savez ce simple objet pourrait être perçu comme un tout petit morceau de bois comme vous dites. Mais pour un enfant, c'est pas que du bois, une coque, un mat et une petite voile en foulard non non! C'est beaucoup plus!
Pour un enfant, voyez-vous, ça peut être le rêve... et la Liberté!

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--La_vilaine
Pour quelqu' un n' ayantaucun droit de se présenter La_vilaine trouvée celà gonflé!
Bourguignon depuis la veille très certainement, La candidature du messire serait très certainement invalidé sous peu.
Celà voulait être maire et ne connaissait pas les lois de base.

La_vilaine continua son chemin sans même s' arrêter puisque la candidature n' était pas valable.

Elle esquissa un sourire et batifola dans les rues
Scourge
Scourge ignora la vilaine tandis qu'il était avec Loulilidy. Il y aura toujours des vilains pour embêter les gentils et chercher les pires âneries pour parvenir à ses fins. Même aller jusqu'à chercher des invalidités fictives. Scourge n'était pas Nivernois depuis longtemps, certes, mais il était sujet de Bourgogne depuis un long moment, ayant revendu ses vignes de Sémur il y a peu.
Il connaissait parfaitement le Codex, bien plus que quiconque pourrait l'imaginer pour un homme tel que lui.

Néanmoins à cet instant, tout cela était bien loin de ses préoccupations, lui pour qui les navires étaient une source de rêve, et cette jeune femme une spectatrice de la petite scène se jouant devant elle...

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Leodagand
En route pour la belle époque de Maynes fit une halte près du panneau d’affichage, après avoir lu son contenu une question lui torturait l’esprit, qui était cet homme qui clamait aimer Nevers une ville ou le blondinet ne l’avait jamais vu depuis toutes ces années.

Il esquissa un sourire avant de cracher au pied du panneau

- Il semblerait que le premier va nu pied venu puisse se présenter a la mairie, faut que j en parle a Minifoie il a ses chances !

Son rire envahi la grande place, attirant les regards des personnes présentes, il les salua en souriant avant de continuer sa route.

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Mariachi
Le Mariachi revenait d'une balade champêtre qu'il avait passé de manière radieuse avec une jolie Nivernaise désireuse de partager avec lui quelques délices printaniers, quand il vit le Lion de Nevers, ce fameux Léodagand s'en prendre à un panneau, et entendit son expression :

Citation:
Il semblerait que le premier va nu pied venu puisse se présenter a la mairie, faut que j en parle a Minifoie il a ses chances !


"Holà ! Dagand ! Ne crie donc pas si fort ! Minifoie serait capable de le prendre au sérieux ! Allons bon ! Déjà que Fagui est une furie, avec toute l'amitié que j'ai pour elle... Si en plus nous l'opposons à... un pirate, plus un fossoyeur !! Non mais pour que le tableau soit vraiment complet, présentons-nous nous deux également, à mandat commun !
Regarde le titre :
Votez Léodagand et Mariachi, un parti chez qui le sang, bien jaillit !
Non ? Ben ? Pourquoi tu t'en vas ? Léo ? Mais cesse donc de rire enfin !!!"


Voyant son ami dans un état étrange, il se tourna vers le corsaire :


"Messire, je n'ai point l'honneur de vous connaître, mais sachez que j'apprécie les gens hauts en couleurs comme vous ! Car ici, avec moi et Léo et d'autres, vous serez servi. J'espère que vous aimez rire !
Vous l'avez dit en faisant référence au marché, notre maire Fagui fait du super boulot ! Que pouvez-vous donc nous proposer ?"

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Arnaut
Arnaut passa devant l'attroupement, il comprit qu'un étranger se présentait à la mairie... Il marqua un temps d'arrêt et finalement reparti, il espérait bien que Dame Faguiang allait se représenter...
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Chelsy
Le matin même en taverne, Chelsy avait eu l'occasion de spéculer avec Scourge au sujet de sa présentation.
Après quelques verres offert par un étrange personnage arrivé d'on ne sait où, Scourge avait semblé trouvé l'inspiration tout seul.

L'après midi, après une longue sieste éthylique, Chelsy pût entendre de nombreux commentaires au sujet de la présentation de Scourge.
Il est vrai que son arrivée récente au village pourrait lui barrer la route vers la mairie. Mais étais ce là bien son but? Ne voulait il pas simplement exprimer son désir à s'investir pour sa terre d'accueil? Peu importe les raisons, il lui avait fallu une sacré dose de courage, ou bien de folie qui sait!

De loin, Chelsy vit un homme cracher au pied du panneau.

Pas vraiment d'humour celui-là! pensa-t-elle tout bas..

Un autre homme plus amusé, et aussi plus amusant interpella Scourge.
Cet homme elle l'avait déjà aperçut de loin lors de la présentation de Dame Emma.

Au moins un qui sait en rire... laissa échapper Chelsy a voix haute

De toute façon les élections ne seraient pas dans ses tracas du moment. La ville semblait bien se porter, le marché toujours bien garnit et abordable.
Bref parfaite pour elle!
Le conseillé du compte lui avait accordé ce matin un champs de blé et sa culture passait dans ses priorités du moment...
Scourge


Un premier villageois dont Scourge n'entend guère les palabres, puis un salut que lui rend James de l'index et du majeur joint parti du chef. Puis un second villageois criant en premier finissant de convaincre Scourge que cette ville était bien à son image.
Aussi fou que lui!
Puis le dit Mariachi qui ne s'était pas présenté se retourna vers l'homme au foulard rouge et aux yeux enduits de noir. Pour protéger du soleil disait-il.

"Messire, je n'ai point l'honneur de vous connaître, mais sachez que j'apprécie les gens hauts en couleurs comme vous ! Car ici, avec moi et Léo et d'autres, vous serez servi. J'espère que vous aimez rire !
Vous l'avez dit en faisant référence au marché, notre maire Fagui fait du super boulot ! Que pouvez-vous donc nous proposer ?"


James Scourge posa alors un index sur son bouc regardant son interlocuteur du bas de sa position en tailleur, puis levant un doigt, il s'adresse à la jeune femme.

"Veuillez m'excuser ma jolie, mais il semblerait que le devoir m'appelle."

Se relevant alors tant bien que mal, en profitant pour s'épousseter les braies et autres foulards provenant de ses nombreux voyages, il répondit à l'homme:

"Messire, je n'ai point non plus l'honneur et le plaisir de vous connaître mais si vous êtes aussi haut en couleurs que moi et si vous aimez rire et... la cervoise et... les femmes, il semblerait alors que nous soyons en de bonnes prédispositions pour nous entendre.
Quant à la ravissante Faguiang, j'ai entendu dire qu'il venait de lui arriver un malheur horrible..."


Scourge prit alors un air grave avant d'ajouter...

"J'ai perdu nombre de camarades mais une épouse, jamais! Aussi je ne puis qu'imaginer l'horreur et le désarroi dans lequel elle doit se trouver. Ce que je propose donc!
De la chaire fraiche, une bonne dose d'optimisme pour guérir cette ville du deuil et des couleurs, beaucoup de couleurs l'ami!
Nevers mérite un festival de joie et de bonne humeur de premier ordre!
Et si vous m'en donnez les clés, je vais le lui offrir et encore bien plus!"


S'approchant de l'homme il lui parla avec les mains et une passion qui ne pouvait laisser aucun doute...

"Vous savez, bien peu me connaissent dans le coin mais je ne suis guère nouveau. J'ai pu notamment me familiariser avec Sémur et Dijon. Mais Nevers...
On touche au sublime!
La perle des perles!

Aussi votre ignorance de ma personne ne durera pas et je ne manquerai pas d'apposer mon sceau sur votre mémoire et votre joie aussi rapidement que faire se peut!
Par conséquent, commencez par retenir mon nom, je suis James Scourge. Jimmy pour les intimes!"


C'est alors amicalement qu'il lui tendit la main qui était ornée de quelques bagues étranges ainsi que d'un voile fin blanc autour du poignet.

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Mariachi
Le Mariachi regarde le boucanier avec un sourire sincère et amical, mais se renfrogna quand il entendu le drame qui touchait son amie Fagui... Toutefois il continua d'écouter son interlocuteur et quand celui-ci lui tendit la main, il la serra avec amitié également.

"Allons-y pour Jimmy ! N'auriez-vous pas quelques antécédents anglois ? Sachez que je ne hais rien de plus sur cette terre que cette vile race que sont les Angles et les Saxons ! Comprenez que j'ai du sang Espagnol et Breton dans les veines, les Irlandais, les Ecossais et les Gallois sont de grands amis, mais les Anglois...
Bref ! Je me nomme El Mariachi, Celtibère, et, que vous soyez ou non originaire d'Albion, je suis ravi de vous rencontrer !"

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Scourge


"Antécédents anglois? Pas le moins du monde!"

En vérité, il en avait peut-être par son père ou son grand père, mais peu lui importait pour n'avoir connu ni l'un ni l'autre ni même la terre d'Angleterre pour tout dire.

"L'Espagne en revanche! J'y ai des souvenirs fantastiques. Je pourrai vous raconter quelques escapades avec une noble gouverneur l'ami. Les femmes sont là bas... d'une chaleur incroyable!"

Scourge regarda un instant dans les airs avec un air rêveur avant de remettre les pieds sur terre.

"Mais c'est une histoire qui a mal fini."

Dit-il en se grattant la tête. Puis changeant de sujet...

"Cela dit je suis tout aussi heureux de vous rencontrer. Si les hommes sont accueillants également, je n'ai aucune raison de m'en faire."

Dit-il sans penser à la vilaine qu'il n'a pas vu ni à Léodagand dont il n'a pas entendu les paroles...

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Ellya
Libertéééé ...

La nonnette s'étira tout en sortant de la maisonnée dans laquelle son fiancé et elle venaient d'emménager. Lui, parti pour quelques jours régler des affaires - lesquelles? Cela ne lui importait guère - elle comptait bien en profiter pour faire quelques rencontres. Autant leur donner une bonne image de sa personne avant qu'elle ne soit salie par le nom de l'Infâme.

Ses pas la portèrent près de la place principale où virevoltaient passants, marchands et autres individus en tout genre.

De la Bourgogne, elle ne connaissait qu'un baron qu'elle portait peu dans son coeur. Un troubadour. Un souvenir flottant ... et triste, d'une certaine façon.

Mais la Candide n'était pas d'humeur à pleurer sur son sort. Pas ce jour. Elle se devait de faire bonne figure. Se trouver des amis? Non, elle n'y pensait pas.


"... de vous rencontrer. Si les hommes sont accueillants également, je n'ai aucune raison de m'en faire."

Ses oreilles se dressèrent par les propos de l'homme auprès de qui elle venait de passer. Des hommes accueillants? Non misogynes? Non violents? Non... Non Watelse?


Pardon messer mais...

Face à lui maintenant, elle en perdit la parole. Voilà bien plusieurs mois qu'elle n'avait pas communiqué avec des inconnus, hormis ceux avec qui elle avait fait le voyage. Trouver quelque chose d'intéressant, voire d'intelligent à dire.

Mais...

Elle jeta un rapide coup d'oeil sur l'affiche collé à côté, espérant y trouver un sujet de conversation convenable. "Nevers", "lac",- elle avait évidemment piqué un fard au mot "mollet" lu malencontreusement - "ripaille", "entraille" ...


Mais auriez-vous faim?

Et, ridicule, elle lui tendit la pomme qu'elle venait d'acheter au marchand du coin quelques instants avant. Rouge de honte et d'embarras.
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Scourge


James Scourge ne comprit pas immédiatement ce qu'il venait de se passer. La scène aurait pu être d'un ridicule original... mais ça n'avait rien de ridicule. Original pour sûr, mais bien qu'ayant vécu des centaines de centaines de scènes ridicules, celle-là n'en était pas une pour sûr.
A tel point que Scourge resta un moment interdit, la bouche légèrement entr'ouverte à faire naviguer son regard de la pomme au visage de la jeune femme puis de son visage à la pomme.
Il leva finalement une main hésitante, poursuivant le vacillement de son regard, voyant dans le geste de cette fille un symbole puissant.
Elle lui offre une pomme quoi!
Symbole du savoir, mais aussi du désir et de la tentation.

Sa main rencontra alors la douce peau du fruit tant convoité, ses doigts frôlant les formes lisses sentant en lui le désir de s'en emparer. Ses doigts s'aggripèrent alors autour de ses lignes et portant la chaire pure tendre et fraiche à ses lèvres, il croqua avec une passion non défendue dans le fruit offert.
Le jus sucré coula le long de ses lèvres que sa langue récupéra en chasse gardée tandis qu'il avala le don fruité qui parcourut son oesophage pendant que son échine frissonna de plaisir.

Le regard vacillant se porta de nouveau vers la jeune fille, auteur de son bon plaisir.

"Mademoiselle, je dois dire que c'était un délice exquis. Je... Quel est votre nom?"

Changer de sujet, c'était son salut.
Cette pomme était la première qu'il avait mangé, et il comprit en quoi elle était appellée le fruit défendu.
Il en fit à ce jour son préféré, remerciant intérieurement cette jeune femme qui pour lui n'en était que plus désirable.
Néanmoins, ce goût valait bien un orgasme sans doute, et le respect qu'il avait pour le cadeau qu'elle venait de lui faire lui permit de se tenir en gentilhomme qu'il était.

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Ellya
Il ne réagissait pas? Pourquoi ne réagissait-il pas? Avait-elle à ce point oublié les bonnes manières? L'aurait-elle insulté sans le savoir? ... Dans un autre monde, de la fumée aurait pu sortir de ses oreilles tandis que telle une poupée gonflable - qui existe dans cet autre monde - elle se serait dégonflée en un "Pchhhh" lamentable qui l'aurait fait disparaître aux yeux du monde. Malheureusement, elle restait décontenancée et immobile devant lui. Main tendue.

Vous imaginez donc le soulagement qui s'empara d'elle lorsqu'il accepta le présent offert en guise de ... De? N'avait-il pas juste servi à appuyer ses propos sans le moindre sens? Mais à cela, elle n'y pensait plus. D'autant qu'il lui semblait avoir réellement faim! Un sourire flotta sur les lèvres de l'ingénue tandis qu'il se rassasiait.

Tout allait très bien en somme jusqu'à ce qu'il se remette à parler. Aussitôt, avec le sourire figé de ceux qui sont ô combien embarrassés, elle se mit à bafouiller.


Une pomme!

Erreur. Mordillage de langue vengeur avant de se reprendre.

Enfin, non. Je veux dire... Cela, c'est une pomme mais pas moi, évidemment.

Agrémenté d'un petit rire jaune. Allait-elle réellement raté ainsi l'occasion de se faire connaître avec qu'Il ne le fasse pour elle?

Ellya. Ellya de la Duranxie, messer.


La Gasconne courba légèrement la tête, par habitude, avant de la relever vers l'homme.


Si... Si vous avez encore faim, permettez-moi de vous offrir le repas.

C'est que la charité, cela la connaissait. Et sur l'heure, elle croyait juste avoir à faire à un pauvre homme ruiné qui demandait de l'aide en posant des affiches dans tout le village.
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