[RP] D'un puit à souhait et d'un racket collectif

[RP ouvert à tous ! Amusez-vous bien ! et ya de quoi ! Vous inquiétez pas, le stratagème sera découvert plutard. En attendant, merci de jouer le jeu . ]

Son imagination était débordante, et ses facéties beaucoup trop ravissante. Les rayons du crépuscule semblaient enflammer les ciels d'un gris intenses. Les nuages, noirs d'être si lourds, allaient bientôt crever. L'orage menaçait. Le jeune Malemort observait le spectacle des éléments, trépignant devant la fureur grondante de la nature. Alors que l'air saturé d'humidité pénétrait ses poumons, Arnaut ressenti un léger picotement dans sa poitrine. Que se passait-il ? Le sang lui montait à la face, une pulsation brutale l'agitait, son cœur s'emballait. Allait-il renoncer ? Alors qu'il avait attendu de telles conditions pendant de si longue journée ! Non. Cela devait se produire.

Le matériel était prêt, la pancarte, le filet, tous. Il avait tout prévu. Discrètement, il les amassa, puis passa le seuil de la porte. Patience. Il manquait encore un dernier élément. Soudain ! Il y eu une sorte de silence, puis enfin, de lourdes gouttes commencèrent à tomber. Des roulements de tonnerre retentirent, confirmant solennellement le début de l’orage. La lumière accentua les contrastes, saturant les couleurs. Après une grande inspiration, il se mit à courir. Ses pieds ne touchaient plus le sol, il était près à s’envoler. Il courait si vite qu’il redouta que le sol glissant n’écorche sa course, et détache une jambe de ses hanches. A bout de souffle, il arriva au lieu de son méfait, le tout, sans aucun témoin. La pluie, c’était infaillible ! Personne ne sortait.

Le puit. Un peu à l’écart, il l’avait repéré récemment et l’avais tout de suite adopté. La pluie faisait rage. Redoublant d’empressement, il installa son ingénieux système. Le puit étant à l’abandon, personne n’oserait venir y quérir de l’eau. Aucune chance qu’on découvre son stratagème. Le filet ? Placé à mi profondeur, mais assez profond pour se faire invisible. Les cordes ? Retenant le filet et discrètement accolés aux parois, après avoir été enduites d’une résine les rendant totalement imperceptibles. C’était plus que parfait !

A quelques pas du puit, il y installa son panneau :

Demain, la crédulité des villageois, ou le désespoir du temps les pousseraient à se rendre au puit pour y déposer leur vœux et leur piécette. Il suffirait à Arnaut de venir récupérer son butin chaque soir, dans la plus totale innocence. Etait-il maléfique pour ainsi voler les gens ? Que nenni ! Mais il aimait à ressentir se frisson de peur, que seul le courage peut rompre. De longues et soigneuses minutes furent accordé à la vérification de l’ensemble. Rien ne devait permettre d’identifier le piège. Enfin, il rentra en direction de sa demeure. Sa course fut volontairement stoppée au niveau d’une échoppe un peu plus animée que les autres. Puis, faisant croire qu’il échangeait avec un quidam, il s’écria :

- « Comment ? Que me comptez-vous la. Un puit à souhait dans notre bonne capitale ? Est-ce seulement possible. Demain, je m'y rendrais personnellement afin de vérifier ce fait. Sur ce, bonne nuitée. »

En vue de son abris, à l’approche du jardin, les narines gonflées, les oreilles dressées, la nuque renversée pour mieux sentir le souffle humide sur sa figure, il murmura les yeux mi-clos :

-« Il ne m’eût pas plus plu qu'il n'eût plus plu. »

La nuit fut mauvaise tant l'impatience le rongeait.
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Mayouche ne sortait plus trop hors de sa chambre d'hôtel depuis quelques jours, plongées dans ses documents. En fait, elle sortait au moins, et presque juste, une fois pour se rendre en Gargote et voir ce qui s'y passait.

Chaque jour, elle s'étonnait devant le peu d'enthousiasme politique au vue des élections comtales imminentes. Elle-même ancienne politicienne en Guyenne, elle était habituée à des périodes électorales tumultueuses, opposants au moins 3 partis, remplies d'attaques de toutes part et surtout, des programmes affichés et débattus de tout côté. Dans cette province, il semblait que seul un parti présentait un programme et que le seul autre opposant pensait superficiel que de présenter son programme.

C'est durant l'une de ses promenades en Gargote qu'elle entendit la rumeur. Cette rumeur eut pour effet de dessiner un sourire sur ses lèvres, lui rappelant sa ville natale. "Un puits à souhait! Comme à Marmande!" pensa-t-elle quand elle entendit les mégères un peu plus loin d'elle en parler. "Je me dois d'y aller..."

C'est ainsi qu'en ce lendemain de tempête, elle se décida à aller trouver ce puits, malgré la boue qui ne manquerait pas de s'accrocher à ses chausses. "Je dois m'en procurer des neuves de toutes manière" se dit-elle, pensant qu'elle passerait sa commande à son amie Clytie.

Après avoir passé une bonne heure à chercher l'emplacement du puits, tentant de suivre les indications qu'elle avait recueillies auprès mégères, elle le trouva finalement. À côté se trouvait une pancarte confirmant la rumeur:

Elle s'empressa de piocher dans sa bourse, amaigrie à cause de son voyage et du coût quotidien de sa chambre d'hôtel, un écu. Elle regarda l'écu, ferma les yeux, y posa les lèvres très légèrement et, tout en le jetant dans le puits, fit un voeu: Je souhaite que les pas d'Amour se dirigent vers moi...

Ploc

Satisfaite, May prit le chemin du retour, espérant ne pas se perdre.
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Il n'était pas nécessaire d'être Limougeaud depuis des lustres pour avoir entendu parler de l'arrivée quasi providentielle d'un puits où l'on pouvait, après y avoir lancé une pièce, espérer voir ses souhaits se réaliser. Preuve en est qu'un bien jeune homme, la douzaine à peine, revenant de sa première journée à la mine, y fit un détour. Parce que oui, à la mine, on faisait passer le temps en discutant, entre deux coups de pioche dans la paroi, à défaut de pouvoir faire autre chose. Enfin lui, de son jeune âge, il ne donnait pas encore de coups de pioche. On l'avait relégué à placer les cailloux dans le chariot. Ceci ne faisant certainement pas avancer le cours de l'histoire nous concernant, refermons la parenthèse.

Il se faisait tard, le garçon était exténué, mais il avait tenu à voir ce puits dont il avait entendu parler. Il ne lui fut guère difficile de trouver l'endroit, d'une parce qu'on lui avait sommairement indiqué, et de deux parce que sur son chemin, il ne cessait d'en entendre parler. Le puits providentiel n'était pas en place depuis bien longtemps, semblait-il.

Arrivé sur place, il s'avança avec hésitation. Un puits à souhaits, c'était sans doute quelque invention du Sans-Nom. Enfin, d'aspect extérieur, le puits ne payait pas de mine. Un écriteau était posé non loin, et s'il avait pris le temps de le lire, il n'aurait pas appris grand chose de plus. On lui avait dit, sur un ton plus que joyeux :

"Il suffit de lancer une pièce, et tes voeux se réalisent !"

Il était un peu sceptique, parce que c'était une chose assez inhabituelle. Il s'avança encore, se pencha par dessus le rebord. Il apercevait encore quelques reflets de l'eau, dans le fond. Mais de toute évidence, le subterfuge du jeune Malemort demeurait invisible, tant l'intérieur du vieux puits était sombre. Il se releva alors, jeta quelques regards inquiets alentours. Apparemment il était seul. Sa main glissa dans sa poche, et il en sortit une pièce. Vingt deniers, il ne pourrait pas faire un grand voeu avec ça... Il ferma les yeux un court instant, récita son souhait du moment dans sa tête, puis jeta la pièce au fond du trou.

En lieu et place d'un bruit d'eau, il y eut le tintement de la pièce, contre d'autres pièces. Il haussa un sourcil... Se pouvait-il qu'il ait confondu le reflet de l'eau avec celui d'un amas de pièces ? Il se pencha à nouveau sur le puits, mais rien n'y fit, il observa sensiblement la même chose qu'auparavant. Il était fatigué de sa journée, et n'avait sans doute pas en tête de résoudre ce mystère aujourd'hui. Aussi préféra-t-il se relever, hausser les épaules, et s'en retourner à sa bicoque délabrée. Une longue journée l'attendait demain.

Curieuse de nature, Merwyn n'avais pas mis longtemps a entendre parler de ce fameux puits a souhait. Bien sur il lui fallait voir sur place a quoi cela ressemblait.
Après avoir lue l'écriteau, elle s'approche. Le lieu ne payait pas de mine mais bien souvent l'on se trompe sur les apparences. Un coup d'œil dans le trou sombre et elle tire une pièce de sa bourse.

Au point ou on en est ...si ça fait pas de bien ça ne feras pas de mal.

Jetant son obole dans les profondeurs, elle murmure son souhait.

Je souhaite que les medicastres trouvent enfin un remède a cette épidémie qui fait craindre la lumière et se cloitrer chez soi. Cette maladie nommée le mal du tamago. Pour qu'enfin revivent nos villes, nos tavernes et nos halles.
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Le Puit à Souhaits

On lui avait conseillé… enfin son frère lui avait conseillé d’aller faire un tour au puit à Souhaits… parait-il qu’il était magique et que les souhaits devenaient réalité.
Préparée pour l’occasion la Malemort sortant de l’Hostel prit donc la direction du puit… Pas facile à trouver mais on l’avait prévenue…
Elle avait prit son mal en patience la Malemort, doutant de l’efficacité de ce simple trou… Puis se rassurant du peu d'importance que cela engendrerait.

Se retrouvant seule face ce lui-ci, elle s’approcha. Se penchant à son extrémité afin d’apercevoir le fond… qu’elle ne vit bien sur pas.
Elle se recula d’un pas, ouvrant sa pochette afin d’en sortir une pièce. Elle la regarda, se dit que cela valait sûrement une bonne liqueur… Tant pis, elle trouverait bien une bonne âme pour lui en offrir une, la Malemort…

Fermant les yeux elle jeta la première pièce… Pensée destinée à sa mère, sourcils qui se froncent, lèvres qui se plissent… Elle espère de tout son cœur que son vœu se réalisera.
Ouvrant de nouveau ses yeux, et sa pochette elle en sortie une deuxième pièce… Celle-ci destiné à plusieurs choses… mais qui finalement se regroupait à une seule… Sûrement égoïste mais tant pis… !

Répétant les mêmes gestes, yeux qui se ferment, pièces qui tombent, souhait lancé…

Elle se retourne regarde a nouveau le puit, et comme s’il était devenu vivant.

J’espère que tu es vraiment magique…

Elle se tourne, et reprend la direction du centre de la ville, afin de faire un tour au marché… Envie subite d’une pomme… Un pomme rouge !
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Jade, ne savait pas quoi faire aujourd'hui...elle pensait avoir finie d'explorer la ville, et la forêt, ne lui semblait guere rassurante... Mais ce temps doux, l'attirait dehors...
Elle pris donc toute ses affaires, dont ses feuilles à dessin, de jolies feuilles de parchemins et ses pastels (des morceaux de craies qui une fois passées sur la feuille laissaient des couleurs vraiment eblouissantes). Elle decida d'aller faire quelques esquisses des paysages alentours.
pour cela , elle marcha au hasard, cherchant ce lieu, le lieu unique ou son art pourrait enfin se developper, un lieu athypique, un lieu surprenant...
malheureusement apres deux heures rien n'avait retenu son attention.

Fatiguée, essouflée, assoiffée, elle s'assit sur une murette et degusta un bout de pain, et bue une bonne rasade de cette biere si desalterante

Son oeil fut rapidement attiré par un ecriteau, encore quelqu'un qui ne veut pas que l'on passe par ses terres se dit elle. Mais la curiosité l'emportant, elle decida quand meme de confirmer la chose.Elle s'approcha et ouvrit de grand yeux en lisant:


Puit à souhaits. Lancer un écu et vos vœux se réaliseront !


Personne ne lui avait parlé de cela!! Etait-ce une blague...faut en avoir le coeur net. Elle pris donc un parchemin et ses pastels et se mit à l'ouvrage, elle s'appliqua, tira la langue par la concentration, elle sentie meme des goutes de transpiration se former au niveau de ses tampes. scrutant ce puit, le paysage autour, gribouillant, corrigeant, rajoutant des details ici et là .
Elle regarda son esquisse et recontempla ce lieu unique, un peu magique quand meme...oui, c'etait ressemblant, c'etait la meme chose, figée cependant devant elle.


Avoir fait son oeuvre lui avait permis de reflechir: devait elle se laisser tenter et lancer une de ses rares pieces si precieuse?

Doucement, elle pris un ecus de sa maigre bourse, le regarda et decida de lui confier son avenir.elle le lanca, l'entendie ricocher contre les parois du puit puis plus rien.
Elle ferma les yeux et chuchota:


je voudrais tant retrouver ma memoire...savoir qui je suis....


Puis repartie vers la civilisation

Le temps avait suffisamment passé. Après avoir attendu le crépuscule, une lumière fine pour garder la vue, le jeune Malemort quitta l'hostel des Malemort de Limoges, pour retrouver sa clairière, et son puit à souhait. En chemin, il se demandait si le succès avait été au rendez-vous, et si l'attendaient richesse et oisiveté. Dans les tavernes, le mot avait tourné, il s'en était chargé personnellement. Jouer le tour s'était avéré être beaucoup plus distrayant que prévu. Avec un peu de chance, la fortune lui permettrait de se racheter une garde-robe. C'est qu'il grandit vite en ce moment le petit Malemort, et qu'il fini par ne plus rentrer dans ses habits, au point de ne plus pouvoir les mettre... Ce soir, la route était calme. Pas de brigand, pas de loup, la milice oeuvrait avec rigueur.

Arrivé au puit, la nature avait repris ses droits. Ainsi ne fut-t-il pas aisé de retrouver le mécanisme que lui-même avait posé. Au bout de quelques minutes, il fini par remonter le filet. Ses gestes étaient hâtifs, craignant de rencontrer un quidam et de se faire démasquer. Alors que le filet remontait délicatement vers la surface, Arnaut se plaisait à entendre le bruit des piécettes jetées là. C'est un peu comme à la quête. La participation de tous fait richesse. La pénombre se faisant trop oppressante, Arnaut ne pris pas le temps de calculer son butin. Replaçant le tout, il repris la direction de l'hostel, en espérant que le chemin serait aussi calme qu'à l'aller.
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