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[RP] Taverne - On n'est pas sortis de l'Auberge

Phyneas


En plein cœur de la ville, là où les rues se resserrent, et où le fait des bâtiments s’avancent en surplomb sur une partie de la chaussée, se rapprochant de ceux en vis-à-vis tendant presque à se toucher, se trouvait une taverne, plutôt glauque diront certains, austère ça on ne pourra pas le nier, et quelque peu vétuste, à l’image de la ruelle sombre au sein de laquelle elle est établie.

Phynéas avait cette idée en tête depuis un moment déjà, l’attirance de sa douce Constance pour les lieux de beuverie lui en avait donné l’ambition, celle d’ouvrir sa propre taverne pour l’y accueillir le plus souvent qu’elle eut voulu.

Seulement, au départ, il gardait ce projet enfoui dans son imaginaire, et ne l’aurait mis à exécution qu’une fois leur couple aménagé à Tournai. Sauf que les hasards de la vie en avaient décidé autrement, et Phynéas esseulé depuis sa rupture avec la belle, vit soudain tous leurs projets s’écrouler tel un château de cartes.

Il avait tout quitté, ses postes à responsabilité, son rôle de capitaine de l’équipe de soule, vendu ses champs, et n’avait pas repris de logement depuis la chute de son arbre…
Mais il se retrouvait désormais le bec dans l’eau, disposant d’un confortable magot, économisé sa vie durant, mais sans plus aucun projet à soutenir…

Que faire, Constance ne reviendrait pas, faire le voyage à Tournai sans elle ne lui disait plus rien, se réinstaller en rachetant ses champs non plus, et dernièrement, il se contentait d’errer dans les rues de Castres, sans but ni plaisir, en espérant vider son esprit de tout son désespoir, mais sans y parvenir un brin.

Cette taverne eu l’effet d’un déclencheur, il devait cesser ce laisser aller et se reprendre en main, certes elle n’avait pas l’air luxueuse, et pour dire aux vues du quartier, devait même être mal fréquentée, mais qu’à cela ne tienne, entre ça et se laisser mourir, autant rester en vie… Et qui sait, la belle franchirait elle peut être un jour le perron de son taudis ?

Il entra dans l’établissement, et manda le propriétaire, un homme plus âgé que lui, quelque peu bedonnant, et la mine patibulaire, et entama avec lui une discussion pour envisager la cession. D’abord surpris puis finalement hilare, le patron n’en revint pas de l’aubaine, trouver pareil nigaud pour lui reprendre son commerce branlant, ça n’arrivait pas tous les jours…
Phynéas n’en avait cure, et accepta même le premier prix qu’il lui offrit, sachant très bien qu’il était surévalué… Mais qu’à cela ne tienne, il avait les moyens…

Ils conclurent le marché, et une fois les formalités légales effectuées, voilà notre Phynéas nouveau patron de son auberge…
Ce n’était pas grand-chose, mais d’accomplir tout ça le rassura sur le fond, il n’avait plus rien que ses économies et son chien, mais désormais il aurait la fierté de la tenue de ce lieu de vie de la ville.

Se faisant aider, il remis l’auberge en meilleur état, remplaçant les meubles cassés, réparant les fissures dans les murs, repositionnant la couverture de son toit, balayée par les années venteuses, en clair il refit sa devanture, afin d’attirer le client.

L’auberge tenait sur plusieurs étages, ceux supérieurs comprenaient les chambres destinés aux voyageurs, tandis que le rez-de-chaussée était constitué de la grand salle, des cuisines et d’une remise, enfin un sous-sol, creusé dans la roche abritait une cave sordide et froide qui, même si elle semblait adéquat à la conservation des boissons qu’il projetait de servir, lui laissait une mauvaise impression, elle s’enfonçait profondément sous la ville et outre l’étroit escalier qui y menait depuis les cuisines, n’était percée d’aucune autre ouverture sur l’extérieur, et la lumière devait y être apportée avec ses visiteurs sans quoi, un noir absolu y régnait.

La grand salle elle, était plus accueillante, et les aménagements effectués pour le changement de propriétaire la rendait plus chaleureuse. Elle formait un grand "L" encadrant le bar et les cuisines sur deux pants assez vastes, l’entrée se faisait côté salle, sur l’angle du "L", la partie gauche de la salle encombrée de nombreuses tables servaient habituellement au service des repas, tandis que la partie de droite servait plus à la dégustation liquide des spécialités de la maison.

La mise en place de ces aménagements lui prit un long mois, entrecoupé de voyages pour quérir des fournisseurs pour ses repas.
Enfin, lorsqu’il eut terminé ses travaux, il se décida à ouvrir, en renommant la maison.


Citation:
« On n’est pas sortis de l’Auberge ! »

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Vido_kenobi
Il avait décidé d'entreprendre un voyage afin de recruter mais sa déception était de plus en plus grande chaque jour. Apparemment, les gens n'étaient pas très enthousiastes de changer certaines choses ou bien de se lancer dans une aventure pleines de risques et d'embûches.

Alors que son échec lui pesait, il avait eu la joie de croiser une personne bien particulière, une dame. Il espérait faire un petit bout de chemin avec elle même si il est vrai que la vie est difficile. Ce n'est pas un long fleuve tranquille. Mais elle était là. Là pour soutenir moralement Vido, lui qui en avait bien besoin même si cela ne se décelait pas aux premières abords.

Les trahisons, la perte de confiance que l'on peut mettre en certains. Voici, ce qu'était le lot de Monsieur Kenobi. Et à chaque jour de défaite, sa carapace devenait de plus en plus dure. Certains le trouvaient horriblement méchant, un caractère de cochon mais elle. Elle faisait contraste à côté de lui comme la belle et la bête.

Elle l'avait fait sortir de son quotidien pour de grandes réceptions et autres festivités. Vido n'est point du genre à aimer ce genre de chose. Néanmoins, cela lui faisait plaisir de l'accompagner. Il espérait pouvoir la protéger de lui. De ce qu'il est à savoir, un homme triste, aigri et plein de haine pour le genre humain.

Il titubait dans les rues de Castres, sa fidèle canne à la main. Dans les étroites ruelles où seuls vont les rats, les pauvres, les malhonnêtes. Dans l'obscurité causait par les toits des maisons qui sont trop proches entre elles. C'est là qu'il va. On ne serait dire en quoi, il croit ni même en ce qu'il a foi. Il est un homme perdu qui cherche une raison de croire en quelqu'un ou quelque chose. Plus rien ne l'étonne, il aime a titiller les gens pour tester leurs limites même si dans cette société. Il sait qu'il court le risque d'être mis en accusation pour diverses choses.

Dans ces rues où ne vont que la fange et les simples gens. Il se sent bien, il y trouve même un endroit qui lui saute à l'œil, une taverne. Il s'approche en boitant, espérant qu'il ne trouve pas porte close. Non, c'est ouvert, il passe le palier et balaye du regard la salle entière. Il n'y a pas foule dans cet endroit de misère. Un homme s'affaire au loin, on dirait bien que c'est le propriétaire des lieux....



Bonjour ! J'ai vu la pancarte de votre établissement. Je suppose que vous louez des lits pour la nuit, non ?

Si, c'est le cas, j'aimerais bien en prendre un...ou deux.
Phyneas
Phynéas s’afférait à épousseter les chopes destinées au service, lorsque l’homme pénétra dans l’établissement. Il laissa tout de suite la tâche qu’il s’était fixée pour se consacrer au service de son client, celui-ci semblait vouloir une chambre voir même deux… A le voir seul se présenter à lui, Phynéas ne compris pas l’utilité de ce deuxième lit, mais en déduit ce premier constat, concernant les choses du commerce, se préoccuper de la raison de leur besoin serait improductif.

L’homme semblait boiter, et s’aidait dans sa démarche d’une canne pour se soutenir, il l’invita à entrer et à prendre un siège…


Entrez, entrez donc, prenez place, je vous prie…

Il profita de l’attendre pour servir une chope de sa meilleure bière, et avait bien l’intention d’arroser sa première clientèle.

Vous avez dit un lit, ou deux ? Bien la chambre est pour un écu, certaines ont deux lits, ce sera selon vos souhaits.

En attendant, vous allez me déguster cette mousse, je vous invite.


Il s’amusa de sa nouvelle insouciance, ce nouveau rapport le tirait de ses idées noires, il sourit à son interlocuteur en attendant ses propos…
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Vido_kenobi
Le propriétaire avait l'air serviable et aimable. On aurait dit par contre que Vido était l'un de ses premiers clients. L'homme lui présenta une chaise que vido déclina avec un petit sourire en coin.

Non merci, j'essaye d'arrêter.

L'aubergiste lui donna ses tarifs pour la location des chambres. C'était vraiment raisonnable.
Il lui proposa une bière, ce qui n'était pas de refus. Vido le remercia en levant la chope dans la direction de l'homme.


En fait, pour le nombre de lit, je dois avouer que je ne sais pas trop. Je suis avec une dame mais il semblerait qu'elle ait trouvé une autre auberge.

Il regarda encore un peu autour de lui.

Je vais donc prendre qu'un lit ! En tout cas, merci bien de votre accueil. Je me présente Vido Kenobi aigri, acerbe et détesté de père adoptif en fils.

Il se met à regarder dehors pour voir si la dame de ses rêves ne se pointe pas. Ben non ! Toujours pô là...
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Je remet mon ancienne tête pour faire plaisir à certain(e)s mais juste pour les élections.
Crapaudine
Crapaudine entra dans l'auberge, elle était à la recherche d'un endroit où dormir car le bouge où elle avait passer la nuit précédente était infesté de vermine. On ne la reprendrait plus, cette fois ci elle s'était renseigné et on lui avait garanti que cette auberge était bien tenue.

Elle poussa la porte deux hommes se tenait dans le fond s'approchant elle vit que ces deux hommes lui étaient pas inconnus.
Elle se tourna vers le premier appuyé sur sa cane, il devait torturé ce pauvre aubergiste.


-Bonsoir Vido c'est ici que tu te caches tu aurais pu me dire que tu dormais ici je n'aurais pas passer la nuit précédente à me gratter ! Saleté de punaise... Dis moi as tu déjà une chambre ici ? fais une mine tristounette, promis je ronflerais pas

Puis elle se tourna vers le propriétaire et lui sourit.

-Bonsoir Phynéas ravie de vous revoir je croyais que vous quittiez le comté mais je dois faire erreur...
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Vido_kenobi
Il était entrain de picoler pénard quand la douce Crap entra dans l'auberge. Alors que tout était calme, une tornade vivante vint tout dévaster...mais toujours accompagnait d'un sublime parfum et d'un charme si enivrant.

Bonsoir Vido c'est ici que tu te caches tu aurais pu me dire que tu dormais ici je n'aurais pas passer la nuit précédente à me gratter ! Saleté de punaise... Dis moi as tu déjà une chambre ici ? promis je ronflerais pas

Je n'ai pas encore une chambre. L'aubergiste ne m'a pas encore dit : oui !
Pourtant, j'ai joué le grand numéro. J'ai fais reluire ma canne, je me suis arrangé les cheveux et tout. J'allais me mettre à genoux pour lui faire ma demande....quand tu es entrée.

Briseuse de couple ! Dit-il avec le sourire. Et pour le lit, j'allais en prendre qu'un. Vu que tu n'étais point là. Au pire, si le sieur veut pas nous en donner deux. On jouera au lit musical !


Bonsoir Phynéas ravie de vous revoir je croyais que vous quittiez le comté mais je dois faire erreur...


Il est pas encore partie mais il risque bien de faire ses bagages, si tu continues avec tes questions.
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Je remet mon ancienne tête pour faire plaisir à certain(e)s mais juste pour les élections.
Crapaudine
Il est pas encore partie mais il risque bien de faire ses bagages, si tu continues avec tes questions.

Elle lui tira la langue comme une gamine avec lui son côté puérile faisait surface, il était une vrai source de jeunesse pour elle, il lui avait redonné le goût de profiter de la vie.


-Tssss... dis que je suis indiscrète aussi ! pendant que t'y es ! je m'interesse moi! et puis je crois pas t'avoir fait fuir non ? ou alors tu n'a pas couru assez vite...


Elle jeta un oeil à Phynéas qui ne pipait mot, il devait les trouver fou à lier.

-Dis moi pour ton lit musical quel est le prix pour le gagnant ? parce que ce sera moi à n'en pas douter !
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Vido_kenobi
Décidément, il en apprenait de jour en jour sur Crapaudine. Juste ciel pourvu qu'elle n'est pas atteinte de flatulences chroniques et de ronflements au lit !

Dis moi pour ton lit musical quel est le prix pour le gagnant ? parce que ce sera moi à n'en pas douter !

Il prend un accent venant de loin, très loin.


Arriba ! Arriba ! Si vouche pas gagneche, vous sereche la riseche de moiche ! Par contre, si vouche gagneche, vous aureche le droiche d'avoir un lot de mouchoirche en tissuche utilisaient par une bandche de lépreuche !!

Pendant ce temps, l'aubergiste devait croire qu'il avait ouvert une maison de fous.
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Je remet mon ancienne tête pour faire plaisir à certain(e)s mais juste pour les élections.
Phyneas
Ce fut une drôle de surprise de voir se présenter ensuite Crapaudine dans son auberge, ainsi elle était la personne attendue par ce messire Vido Kenobi… S’il en fut surpris, Phynéas ne chercha pas à se poser de questions, mais fut en revanche ravi d’accueillir un visage connu pour sa première journée d’exercice.

Dame Crapaudine, quel bon vent vous amène ? Bien oui, j’avais en effet prévu de quitter le Comté, mais un évènement dans mon couple est venu perturber mes projets, je me suis récemment rabattu sur celui-ci histoire de me changer les idées.

Il servit tout de suite une deuxième chope pour cette nouvelle invitée, le temps qu’ils se disent ce qu’ils avaient à se dire, puis lui tendant sa chope, poursuivi…

Voilà pour vous, jolie Dame, à votre bonne santé !

Ah puis si réellement vous souhaitez jouer au lit musical, je peux tâcher de vous trouver un bon orchestre de saltimbanques…

Enfin, sinon, je dispose de nombreuses chambres et peut tout autant vous offrir le gîte à tous deux.
J’ai fait changer les paillasses, afin d’éliminer la vermine qu’avait laissé le précédant propriétaire, je vais vous préparer vos chambrées… Nous disons donc deux ?


Il ouvrit un registre sur lequel il comptait enregistrer les allées et venues de sa clientèle, et releva le menton vers eux dans l’attente de leur confirmation.
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Crapaudine
Crapaudine écoutait les yeux ronds, Vido s'exprimer dans un language connu de lui seul,elle essayait en vain de déchiffrer le patois vidocien.

-Aïe ! Aïe ! Aïe ! dois-je perdre ou gagner le choix est ardu... Je proposerais plutôt si je gagne tu portes mes bagages si tu gagnes je te laisse le droit de porter mes bagages on dit d'accord ?


La jeune femme regarda le propriétaire, assurément il allait prendre les jambes à son cou pour prévenir la maison de fous que deux de ses membres était chez lui.

Enfin, sinon, je dispose de nombreuses chambres et peut tout autant vous offrir le gîte à tous deux.
J’ai fait changer les paillasses, afin d’éliminer la vermine qu’avait laissé le précédant propriétaire, je vais vous préparer vos chambrées… Nous disons donc deux ?


Ah non il faisait front en digne castrais deux chambres ? hum que répondre assurément on allait la juger mais elle en avait cure, elle regarda Phynéas dans les yeux et lança :

-Deux ? pourquoi user deux chambres ? une seule nous suffira Vido ne prend pas tant de place que ça ! Tu ne crois pas mon cher ? dit elle en se tournant vers son compagnon.



edit car je n'avais pas vu le post de Phynéas

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Vido_kenobi
Elle en remuait de la poussière la Crap à sauter partout. Elle a mangé quoi, nom de Diou ?! A moins que cela soit la verdure, le soleil et le vent des Castelmachinroises qui fait, qu'elles sont si...en formes !

-Deux ? pourquoi user deux chambres ? une seule nous suffira Vido ne prend pas tant de place que ça ! Tu ne crois pas mon cher ?

Rooooh, heureusement que sa sainte Nitouche l'abbesse Zoélie n'était pas là. Sinon, à force Vido servirait pour le feu de la saint Jean...Il critique l'église et en plus pervertie une dame si charmante et respectueuse des conventions.

Non, je ne prends pas trop de place....Dit-il faisant un petit sourire.
Phyneas
Une, c’est noté, je ferais selon vos désirs, je vous laisse un instant, le temps de monter tout mettre en ordre.

Il les laissa un moment, pour mettre ses dires à exécution, et prépara méticuleusement la meilleure chambrée de la maison…
Le ménage était fait, il ne lui restait plus qu’à mettre les draps en place, ce qui ne lui prendrait pas bien longtemps, mais…
Il ne comprenait plus ce qui se passait, mais à en croire les apparences, l’un de ses amis devait traverser une situation similaire à la sienne, et s’il se refusait à porter un jugement, il ne put s’empêcher d’imaginer sa Constance refaisant sa vie loin de lui dans les bras d’un autre homme…

Il tenta d’éloigner cette vision de son esprit, et se concentra sur sa tâche pour l’y aider, mais à peine eut-il terminé et fut revenu dans le couloir de l’étage, que sa vision lui revint de plein fouet, le stoppant net dans son élan.
Constance avec un autre homme ? Elle était libre, elle n’avait donc pas à s’en empêcher, et même s’il serait heureux pour elle si tel devait être son bonheur, lui serait détruit.
Le destin avait choisit de les séparer, il devait l’accepter, mais comment parvenir à vivre sans elle, il n’arrivait plus même à envisager le bonheur possible loin d’elle.

Il posa sa main contre un mur pour se soutenir et rester debout, puis baissa la tête, le menton sur le thorax, et regardait vers le sol, prostré, blasé…
Il ferma les yeux et réprima ses sanglots, il devait se montrer digne et montrer bonne figure pour son commerce, mais en aurait-il la force ?

En bas, Crapaudine et Vido poursuivaient leur discussion, i0sl finiraient sans doute par trouver son absence un peu longue… Pour se ressaisir, il longea le couloir jusqu’à rejoindre sa propre chambre, puis se rapprocha de sa fenêtre dont il ouvrit les volets pour respirer de profondes goulées d’air frais…

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Crapaudine
L'aubergiste c'était absenté soit disant pour préparer une chambre mais plus surement pour appeler la maison des fous.

Il les laissa tous deux à deviser gaiement devant une bière, elle était si bien avec Vido, il avait sut redonné un sens à sa vie lorsque celle si avait été ravagée, il avait su la faire rire lorsque son époux avait piétiné toute joie en elle. Il ne saurait jamais combien elle lui devait, sa vie sans doute....

La soirée fut joyeuse et c'est fort tard qu'il montèrent se coucher. Demain très tôt ils devraient reprendre la route de Castel, ils devraient rentrer.

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Phyneas
Une fois repris ses esprits, il tenta de chasser les images qui lui remontaient du fond de sa mémoire, pour lui rappeler son ancienne fiancée.
Il finit par redescendre, mais sans se mêler plus à la soirée que pour leur apporter son service.

Il avait fait une erreur en pensant que de voir plus de monde lui permettait d'éviter de penser au naufrage de son couple, mais à voir Crapaudine, qui sans doute devait elle aussi traverser une période dificile, retrouver le sourire auprès d'un autre homme, il se sentit soudain moins seul dans son désarroi... Peut être était-ce pour certains d'entre eux, une épreuve imposée par leur seigneur pour éprouver leur coeur et leur foi en lui ?

Il ne savait pas ce qui s'était passé entre les deux nouveaux époux, mais se dit qu'ils devaient être sans doute encore plus à pleindre que lui. Il espérait simplement qu'ils n'aient tous deux pas à se reprocher la même stupidité dont il avait lui même fait preuve en chassant sa bien aimée pour des raisons qu'il ne comprenait pas...

Sans doute s'en mordrait-il les doigts toute sa vie.

En fin de soirée, les amoureux rejoignirent leur chambre, ils semblaient projeter de poursuivre leur route et devaient prendre du sommeil, il leur souhaita la bonne nuit, avant de lui même en faire autant.

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Phyneas
Les jours passent... Le temps joue son oeuvre, mais tout pourtant ne fait qu'empirer...

Très peu de monde s'était présenté depuis l'ouverture, en dehors de Crapaudine et Vido, sans doute son établissement ne correspondait-il pas aux goùts de la clientèle...
Ou peut être les vieux débris qui jouaient les pilliers de bar chaque soir les avaient fait fuir par leur mauvaise haleine ??? Et encore, quand il y en avait...

Les questions trouveraient peut être leur réponse, mais pour l'heure, d'autres préoccupations lui occupaient l'esprit.
Constance disparue du côté de la Gascogne ne donnait pas de signes de vie, et la taverne demandait un lot de travail dont il ne soupçonnait pas l'ampleur.

Pris entre les voyages d'approvisionnement et ses longs moments de solitude, il se sentait de plus en plus débordé, et ne voyait plus comment faire pour laisser tourner son affaire en s'absentant... Il n'avait plus le choix, et l'embauche d'une tavernière se faisait désormais inévitable.
Sans se démonter, il fit ce qu'il devait faire, en laissant un écritaux pour offrir cette embauche à qui voudrait de ce travail...

Mais plus tard avant de partir se coucher, un messager vint frapper à sa porte pour lui délivrer son pli...

Un match de soule...
Mais oui, enfin

Le dernier match de qualification du groupe 4 de la coupe royale de soule qui devait se jouer contre Chamberry initialement, avait du être retardé, et même modifié suite à l'abandon de leurs adversaires, mais Cambrai, ville Artésienne, s'était portée volontaire pour les suppléer et jouer ce match en leur place. Aussi les affaires allaient elles reprendre, et Phynéas chasserait une dernière fois ses chausses à clous pour faire chanter les machoires de ses adversaires...

Remerciant le messager qui prit conger, il se précipita vers le terrain pour annoncer la nouvelle à ses joueurs....

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