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[RP] Quel est le chien qui ... ???

Saltarius
[ deux ombres inquiètes, là haut dans les nuages ...]



- Didiou, il est mal mon champion... regarde, Teresa, il délire, il m'appelle.
Bécassine écrase une larme
- Pauvre petit, tu crois que ...


- Ma no, Bécasse, il a lé vita chevillée au corrrpo... Ma l'ê vrrrai qu'il a l'airr d'avoir dou mal... Lé pôvre
Et comment il en est arrrivé là ?

- T'as pas vu ?
- Nope, nada, yé né rien vou
- Mais il a été attaqué par derrière alors qu'il entrait dans Orléans. Il venait de ranger son épée, content d'être arrivé et paf... Un inconnu l'attaque et lui donne un grand coup d'épée dans le corps.
- Que vergogna, comme qué c'est possiblé,
- Je sais pas... Oh regarde , comme il m'appelle


La Bécassine, elle a le coeur à l'envers, Saltarius, SON Saltarius, git blessé, fiévreux et geint de douleur sur un lit d'auberge.
A Patay.
Il appelle


[ Un lit de douleur.... beaucoup plus bas... Là où l'on souffre sang et eau...]

- Maman.... Bécassine ... Le noir me va si bien .... Les caves de bourgogne...les pigeonssss..... rrrrrrrrrrou
Il tousse et geint en se serrant l'aine.
Cette aine déchirée par l'épée.
Il délire, se retourne en gémissant..

Des petites Bécassine se promènent autour de son lit, une Térésa avec sa mule tournicote au plafond...
Il a soif...
Ca ne ressemble pas du tout à ses visions habituelles.
Nan, d'habitude, yen a pas des dizaines de Bécassine... Une ça lui suffit bien au pauvre Saltarius.

La servante de l'auberge avait reconnu son riche client, si aimable, si bizarre avec ses grand yeux ouverts sur Dieu sait quel monde ...
Elle l'avait ramassé sur la route en revenant du marché et... charitablement, en pensant à la bourse rondelette qu'il avait sorti la veille pour la payer, l'avait tramené à l'auberge, couché et soigné


-le pauvre homme, il a l'air bien mal... Qui sait s'il va passer la nuit ?

Elle s'était signée et veillait à ce qu'il boive régulièrement, elle bassinait ses tempes et de temps en temps passait une linge froid sur son corps pour faire baisser la fièvre.
L'herboriste avait laissé une tisane de thym et de Romarin. Restait plus que la patience et la prière....
Pourvu que ....

Mais le bougre avait l'air d'être aimé là haut... OU pas assez pour y prendre résidence, déjà.
La nuit passa.
Le jour se leva.
Et Saltarius respirait mieux.
Il dormit toute la journée suivante.
D'un sommeil plus serein.


- J'ai soif ... et faim... où suis-je donc ?
Curieusement, ce fut comme si l'on eût entendu un soupir de soulagement venu ... des nuages ?... d'on ne sait où ?


- A Patay, Messire. Il semblerait qu'on vous veuille du mal à Orléans.

- Par les tripes de Saint Tripoux, quelle est l'odieuse particule de cloporte nauséabond qui m'a tranché le côté ?


On l'observait avec attention de là haut... Là où plus rien ne nous atteint ...du moins en principe.
- Tou vois Bécassine, s'il se met à jurer, c'est qu'il va mieux et qu'il va vivre

Bécassine s'essuya les yeux et se moucha avec l'élégance qui était la sienne
-POoooooooooooooooot, snurf, schmek...
Voui, j'espère..... mais j'ai eu peur pour mon Saltinouchet....
.

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Saltarius
- Sgrgr mnim, miam, sgrrrrrrr, slurppppppppp

Comme toujours après les grandes émotions ou les grandes épreuves, le Saint Plet avait faim et soif.

Il avait commandé le "petit déjeuner Ducal" et se pourléchait les babines :




céréales "Killer" façon Ost Orléanaise
Pains variés avec leur garniture de purée de chataignes
Petit pot de beurre
Filet de Merlu à la petite crème sûrette
Galette d'Orléans
Jambonneau au miel avec sa garniture de salades habituelles
Mignardises d' aubergiste
Purée de chien galeux, sauce à la diable
Oeufs au beurre noir.
Mandales sauce maison


Et un pichet double de vin d'Anjou.
Il en versa une larme mélancolique .... Raa, qu'il était loin de son logis...
Tiens ya une dent qui bouge

Se mit à réfléchir fort, le Saint...
A sa maison, son manoir qui n'avançait plus...
Et pour se changer les idées qui recommençaient à dégringoler de plusieurs degrés sur l'échelle de Richter, essaya de se remémorer les évènements qui l'avaient mené là.
Dans cette auberge.
Avec un grand coup d'épée dans l'aine.
Et une tête... Ben valait mieux pas y penser.
N'y pensa plus.

Pensa très fort au bougre d'extrait de saligaud à deux pattes qui l'avait amoché...
Il cherchait.. Fort.
Si fort qu'il recommanda un litre de vin.


- Raaaaaaaaa ma pauvre tête... ressemblait à quoi c'miteux ?

Notre homme était un visuel.
Normal pour un voyant, me direz-vous...
Se refit le film de cette journée.
Il arrive à Orléans. Il est content.
Il range son arme, pose son bouclier.
Ote son casque et puis ......
Quoi donc ? Une odeur nauséabonde... Des grognements.
il visualise l'homme, ferme les yeux .




Nan pas ça, trop sympa ...
Un chien, ouais peut-être.




Nan..... n'avait que des images sympathiques en tête. La chose qui 'lavait arrangé comme ça n'était pas à ranger dans les bêtes à qui on a envie de donner un os.


Ah ouais....... on y arrive : un chien de garde... Gaulois...
Nan .... Romain....
Cave canem ...
J'y suis !
C'était un militaire, il avait un tabard * avec une tête de chien et une devise : cave canem.
On y arrive...


Tout content, il descendit dans la grande salle
- Quelqu'un peut me trouver un clerc, j'ai des dessins et des copies à faire ? Je paie bien.
C'est vrai, l'était riche l'homme.
Pas franchement rancunier, mais presque.L'allait le retrouver son agresseur !


* Un tabard est un mantel que les gentilshommes passent sur leur armure avec souvent leur blason ou celui de leur armée.

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Saltarius
Saltarius avait la rage.
Normal, il avait été salement mordu par un chien enragé.
Il griffonna, griffonna jusqu'à en perdre la tête.
Lui revenait pas la tête du quidam qui l'eût luiquidé, s'il ne s'était pas défendu autant que possible sans ses armes.

Il tirait la langue..

- La silhouette .... Mmmmmmmmmmmm
Ouais, c'est ça !


On y arrivera .
Bon la tête, maintenant, j'ai pu lui ôter son chapeau, j'lai bien vu .
.


- Pas vraiment ça, j'vais essayer à la mine de plomb...
Ouais pas mal...
Le texte maintenant...
VOiiiiiiiiiiiiiiiiilà !

- Bien, gamin.?

Saltarius avisa un petit mioche dégourdi qui traînait sa faim par là.

- Je t'offre un bon dîner autant que tu pourras remplir ta panse et tu iras m'afficher toutes les copies qu'on va faire de ces jolis dessins.

Le gamin émerveillé topa là.
Le scribaillon qu'il avait embauché copia.
ET toute la ville fut placardée.

Pendant ce temps, Salt, dit le Simple, sirotait tranquillement un petit vin de Loire

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Saltarius
Salt le Simple entendit le rrrrrrrrrou du pigeon ducal lui susurrer à l'oreille quelque chose qui le réveilla du sommeil pénible et duloureux qui était encore le sien.

_ Tudieu, si je tenais le foutriquet à gueule de chien entre mes paluches ....

Il vit le pigeon se dépêcha de lire. Il attendait des nouvelles de ces amis qu'il devait rejoindre à Orléans . Déception.
Ce n'était qu'une lettre de la douane.
ON lui demandait de faire rapport de "ses mémoires et visions" afin d'identifier les vilains pas beaux bandits qui, soi disant infestaient les routes.

IL se mit à rire tout en se tenant le côté douloureux.
Refléchit un peu. Commanda une plume, un parchemin et une bouteille de ce petit vin de loire qu'il aimait tant.
Il se mit en devoir de répondre poliment à la dame douanière
:



A la Dame Hécate de Rosemont de Provence
Salut et cordialité !
Ma bonne dame,

J'ai malheureusement pour moi, un évènement à vous relater.
Cette nuit, alors que je terminais content,le chemin qui mène de Patay à votre capitale Orléans, je fus assailli.

Je fus mal inspiré, par le Sans Nom sans doute d'avoir remis mon épée au fourreau, croyant être arrivé et en sécurité et mon assaillant put l'emporter.
Curieusement,ce ne fut pas en route que cette agression eut lieu, mais à la porte de la ville, l'homme n'avait pas l'air d'un brigand mais portait un tabard avec écu portant une devise : Cave Canem, il avait l'air d'un militaire.
Il me laissa là, grièvement blessé, me fermant les portes de la ville. Je dus à l'obligeance d'une brave fille de pouvoir rentrer à Patay. Je suis alité pour une dizaine de jours certainement.

Il semblerait bien, ma brave dame, que les méchants pas beaux qui agressent les innocents voyageurs soient des militaires et qu'une enquête devrait être faite sur leur moralité.

Je vous ferai une description aussi précise que je le puis dès que j'aurai retrouvé des forces et pourrai me rendre à votre bureau. A moins que vous ne vous déplaciez ?
Bien respectueusement

Saltarius de Saint Bitu



Il nourrit le pigeon avec quelques croutons qui traînaient là et le renvoya à sa maîtresse.
- Tu as de la chance le volatile... D'habitude ceux qui contiennent ce genre de message, je les bouffe
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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
Hécat était en plein travail au château dans son bureau des douanes, lorsque son messager revint avec un pli accroché à la patte. Elle prit le volatile délicatement dans les mains, lui fit une caresse et détacha le rouleau de parchemin, le déplia et le lu.
Elle fut très surprise du récit de l'agression dont l'homme venait d'être victime. C'était impossible qu'un membre de l'armée puisse faire une chose pareil, en s'attaquant à un honnête homme.

Elle voulait mettre cette histoire au clair et ne voulant pas attendre que le sieur soit rétablit pour venir faire sa déposition, elle se mit en route à la rencontre de l'homme dans l'auberge ou il était alité.
Elle arriva quelques heures après devant l'établissement, descendit de cheval et l'attacha pour ne pas qu'il puisse s'enfuir et entra dans l'auberge. Elle se dirigea vers le tavernier, lui souriant.


Bonjour tavernier.
Je recherche un messire du nom de Saltarius de Saint Bitu. Il semblerait qu'il ait prit pension dans une de vos chambres.


Le tavernier la regarda répondant à son sourire par un autre.

En effet ma ptite dame, vote gus est la haut dans la chambre tout au fond du couloir. Vous pouvez monter si vous voulez.


Merci mon brave, je m'y rend de suite.

Elle emprunta alors l'escalier, avança jusqu'à la porte et frappa attendant une réponse.
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Conseillère au commerce
Saltarius
[ Quand le ciel s'essaie à la com ...]



Bécassine suivait son Simplet de haut.
Elle était toujours inquiète.
Il avait mauvaise mine, il buvait de trop, - normal, mais là l'encaissait mal, le bougre, et ça c'était pas normal. -
Le pauvre, il a dû perdre trop de sang ....
Voit arriver une rombière qui le cherche...Arf, une douanière...
Sûrement pour le mettre en prison, ça se passe mal, là bas à Orléans, ces amis sont en fuite... On vient sûrement chercher le Saint Plet pour le faire avouer.

- Tsssssssssss, Saltinouchet.... Salt, hého ...Sauve-toi, ils viennent te prendre -

[ Quand, en bas, on coupe la com....]

L'était d'une humeur de dogue, le Saltarius. Normal, il avait été mordu par un chien de guerre !
- Grrrrrrr...

IL entendait bien un chti kékchose qui venait d'en haut, un zéphyr, il voyait bien un tremblement de la lumière, et sentait bien une odeur de lavande, de chouchen et de camembert....
Ouais, mais voulait rien savoir...
L'avait mauvaise...

- Pas ce soir, j'ai la migraine !!!

Il entendit frapper à la porte. Il devait confondre.
- nan, pas ce soir !
On frappa derechef.

Il regarda la pile de parchemins qu'on lui avait ramené. Le mioche, Mouche, là, il avait dit qu'une sangsue l'avait suivi pas à pas et avait ôté toutes ses jolies affiches. Salt ne l'avait pas cru. Puis... avait reçu son paquet. On l'accusait en plus le pourrir la com de c'patelin pourave.
- Zont vraiment une curieuse conception de l'accueil des étrangers ici. A près tout, c'est normal d'éliminer tout ce qui dérange.
D'ailleurs, il allait faire la même chose.

Il se leva, prit son épée et alla ouvrir la porte.

- On ne dé-ran-ge pas !!!

La dame eut un sursaut effrayé et puis se présenta.
Saltarius se radoucit, lui fit un sourire, la fit assoir.

- Asseyez-vous gente Dame, pardonnez mon accueil un peu .... pointu mais vous êtes sûrement le premier visage avenant que ej rencontre ycelieu. En plus, vous vous êtes dérangée pour m'entendre.

Il alla à la porte et cria
- Apportez une cruche de votre meilleur vin et ... quelques gâteaux si vous en avez....

Il revint et ramassa en passant une de ses belles affiches.

- Regardez, j'ai fait poster ces avis de recherche pour vous aider mais on me les a tous rapportés.. On ne peut pas afficher comme on veut ici.
D'ailleurs, j'ai l'impression qu'on ne peut rien faire comme on veut.

Comment une jolie dame comme vous peut-elle contribuer à refermer toutes les portes et fenêtres et à rendre l'air d'Orléans irrespirable, tellement que ça sent le renfermé .
Par les c...


Il s'interrompit, ne voulant pas choquer la Dame.
Il tendit son parchemin.



- Voici mon agresseur.
Vous connaissez cet homme ?

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
N'entendant personne lui répondre, elle frappa à la porte de nouveau. Elle entendit crier derrière la porte n'osant l'ouvrir. Tout à coup elle s'ouvrit et la jeune femme se retrouva avec une épée pointée sur elle. Elle eut alors un mouvement de recul, effrayée par la lame et se présenta aussi tôt.

Je suis Hécat DeRosemont-DeProvence, surintendante des douanes, comme vous êtes alité j'ai préféré me déplacer.


A ces mots, l'homme baissa son arme, lui sourit et la fit entrer et s'installer.
Hécat sourit légèrement à son tour, encore sous le choc et s'assied. Il commanda ensuite de la nourriture et lui tendit une de ses affiches. Elle la prit et la regarda. Elle fut alors stupéfaite de reconnaître l'homme sur le papier.


Non c'est impossible, pensa t-elle.
Nano ne pourrait pas faire une chose pareil. S'attaquer à un honnête homme. Ce n'est pas possible. Il doit y avoir une explication.

Elle releva alors la tête, regarda l'homme commençant à se demander ce qui allait se passer si elle lui répondait par l'affirmatif. Mais il fallait qu'elle sache ce qui c'était passé. Elle prit alors la parole un peu gênée.

Etes vous bien sur que c'est cet homme qui vous à agressé ?

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Conseillère au commerce
Saltarius
L'était gentille la brave dame.
Un joli sourire et quelques nerfs bien placés : elle ne s'était pas enfuie devant le Simplet en furie.

Citation:
Etes vous bien sur que c'est cet homme qui vous à agressé ?
.


Il regarda son dessin :
- Euh ... mon dessin n'est pas mal... Quoique le nez du quidam doit être un peu plus long et là,ben ...il a l'air trop gentil. J'ai pas réussi à rendre la férocité de son regard et la puanteur de ses dents. Mais oui, je l'ai bien vu à la lueur de l'éclairage public... J'étais à la porte d'Orléans, vous vous souvenez... C'est bien éclairé.

"Pour mieux vous contrôler mon enfant", devez savoir cela la douanière...
On peut contrôler les arrivants... et bien regarder les assaillants.


Sous les regards effarés de la bonne dame des douanes, Saltarius entreprit d'ôter sa chemise. Il s'approcha de la dame qui, alors qu'elle n'avait pas faibli devant l'épée, faillit s'enfuir.
Il la retint par la main...


- Non, non, restez.... Admirez ce que les morsures de votre brave chien de garde m'ont laissé comme traces. Par les canines de Saint Molosse, elles me font foutrement mal.

Il la regarda avec toute l'attention de ses grands yeux lucides quoique changeants. On vous l'a jamais dit. Les yeux de Saltarius le Voyant changent comme le ciel : tantôt azuréens, calmes voire placides, tantôt brumeux, ouatés comme couette, tantôt nuageux et même orageux. Là, ils étaient tranchants, ces yeux, comme le gel.

- Dame, je crois que vous savez qui est cet homme. Vous avez l'air à la fois trop surprise et trop occupée à trouver la porte de sortie.
Qui est cet homme ? Probablement un notable que vous ne voulez découvrir....

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
Hécat l'écouta commenté son portrait. Elle n'en croyais toujours pas ses yeux. L'homme à côté d'elle n'était peut être pas ce pour quoi il se faisait passer. Pour qu'il se soit fait attaquer c'est qu'il devait certainement avoir fait une chose répréhensible.

Oui, en effet elle est très bien éclairée, répondit t-elle d'un ton calme et posé pour ne pas trop laisser paraître son inquiétude.

L'homme posa ensuite le parchemin et enleva sa chemise. Elle commençait à craindre pour elle, ne comprenant pas pourquoi il faisait cela. Avait t-il l'intention d'abuser d'elle ? Le voyant s'approcher, elle eut un instant envie de s'enfuir mais s'en apercevant il lui retint la main, lui priant de rester. Elle resta donc assise, se disant qu'elle n'aurait peut être pas du venir seule à sa rencontre. Ses yeux se posèrent alors sur la vilaine entaille qui n'avait pas l'air d'avoir eu les soins appropriés. Son instinct de médicastre lui suggérait de le soigner, mais elle n'avait pas sa trousse et le regard glacial de l'homme la préoccupait plus que de le soulager de ses maux.
Elle n'allait pas avoir le choix que de lui dire qu'elle connaissait son agresseur, craignant sa réaction. Elle leva les yeux de sa blessure et le regarda droit dans les yeux.


Oui en effet, je connais cet homme. Et je n'ai aucunement l'intention de le protéger. Mais c'est justement parce que je sais qui il est, que cela me surprend. Cet homme est le capitaine royal qui commande à nos armées et il n'est pas du genre à s'attaquer à des honnêtes gens sans raison.

Elle continuait de soutenir son regard essayant de cacher son inquiétude quant à la réaction qu'il aurait.
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Conseillère au commerce
Saltarius
Citation:
Mais c'est justement parce que je sais qui il est, que cela me surprend. Cet homme est le capitaine royal qui commande à nos armées et il n'est pas du genre à s'attaquer à des honnêtes gens sans raison.


- Un capitaine royal... voyez-vous ça ....

On appelait Saltarius, Simplet....mais il n'était pas idiot.
Simple, l'allait droit au but... quand il avait un but !

- Sang de bouc des enfers lunaires...... un capitaine... impossible de le traîner devant un tribunal. Bien joué le maire !!!

Il regarda la dame qui le toisait de son mieux.
De son mieux parce qu'elle faisait bien semblant de ne pas avoir peur.
Salt était Simplet parce qu'il était instinctif aussi.

On frappa à la porte... Il ouvrit violemment, faisant sursauter la douanière et aussi la servante qui présentant son plateau avec un cruchon deux gobelets et quelques tranches de pain-mie.
Un peu de vin se répandit.


-Pouvez pas faire attention ? Mettrez sur ma note.

Et referma la porte aussi sec.
Il poussa le verrou, et , pour faire bonne mesure cala son épée et sa hache contre le linteau et la porte.
Il se retourna vers la douanière.
La fit s'assoir.
Lui versa un verre et tendit la coupe avec le pain.

- Manger, buvez et écoutez, de quel genre sont vos amis.

Il vida son verre, le remplit à nouveau.
Un halo rouge commençait à envahir la pièce.
Pâle d'abord et à peine perceptible.
Mais Salt était voyant, il voyait ce que nul ne voyait.


- Il y a deux semaines, je viens en Orléans, de passage, avec quelques marchandises. Je fus accueilli à peine arrivé par un pigeon de votre bon Henriiv de Navarre. Une lettre comme celle que vous m'avez envoyée aussi. Je ne vous apprends rien.

Je ris en la lisant... Jaune, parce que je désirais commercer, mais je ris.
Croyez-moi douanière, vous faites aux voyageurs et aux marchands une vie insupportable : présumés voleurs, spéculateurs, vous les harcelez, vous les taxez.
Vous croyez gagner, gagner des débouchés pour vos producteurs locaux... Vous créez des déserts et nul ne vient chez vous pour le plaisir, on passe par l'Orléans, parce qu'on n'a pas le choix bien souvent.

Bref, je ris, je réponds... Une lettre, par ma foi pas bien méchante où je vante les multiples marchandises qu'il m'a ôté l'envie de vendre ici.
Ma lettre est courtoise, un brin moqueuse, je ne le cache pas.
Je quitte Orléans, croyant ne plus revenir.

Las, une amie champenoise m'invite à son mariage. Je dois repasser par Orléans.


Salt fit une pause. L'air rougeoyait de plus en plus, la lampe tremblait, le teint de la douanière devenait écarlate.

- J'arrive aux portes de la ville et votre capitaine m'étripe.
Que croyez-vous qu'il était arrivé entretemps ?
Votre maire Henriiv n'a pas aimé ma lettre. Il n'a pas l'air d'avoir un sens de l'humour aussi développé que celui du contrôle.

Il consulte ses informateurs magiques, son Lavabo du diable ou une quelconque liste noire ou rouge où je figurerais.

J'y figure. Et je ne sais pas plus pourquoi que je ne connaissais votre capitaine. J'y ai vu mon nom quand un ami prévôt me l'a montrée, de même que beaucoup d'autres noms de gens qui ne sont pas des bandits, mais des gens .. qui ont fait route avec des bandits, ont bu dans la même taverne. Il y a même des morts dans ces listes. C'est n'importe quoi.

Votre gentil maire, content de pouvoir coincer un de ces méchants pas beaux qui a osé rire de lui, par vilénie et basse vengeance de pisse vinaigre, demande à votre joli coeur de capitaine de me mettre en ennemi.
Lequel sans réfléchir plus outre, me déchire la couenne.
M'ayant reconnu, on ne sait comment.
Il me semble que mon nom n'était pas écrit sur mon front.


Saltarius s'échauffe de plus en plus. Le rouge et la chaleur deviennent toujours plus intenses. IL s'approche de la dame, lui verse un nouveau verre
- Buvez... Madame... aux douaniers, à cette création du diable qu'est le lavabo. Je ne comprends pas encore comment on ne brûle pas tous ces hérétiques et ces impies qui usent de sorcellerie pour contrôler le monde.
C'est une oeuvre du Sans Nom.
C'est une imposture sans honneur.

Voyant que la dame hésitait et tremblait il s'approcha plus près.
- Buvez... madame la surintendante des douanes.
Aux douaniers
.

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
Hécat le fixait toujours essayant de ne rien laisser paraître. Une fois qu'elle eu finit de parler, l'homme jura, faisant entendre son énervement.
Elle pensa pouvoir échapper à sa colère quand le coup sur la porte se fit entendre. Mais il n'en fut rien, il ouvrit la porte si violemment qu'elle eut un sursaut. Il renvoya alors la pauvre servante en la rabrouant et s'empressa de fermer le verrou de la porte et la condamna avec son épée et sa hache.

La jeune femme paniquait de plus en plus intérieurement. Elle venait de voir sa chance de se sortir de cette situation s'envoler. Elle n'arrivait pas à cerner sa personnalité. Elle ne pouvait prévoir ce qu'il avait en tête. Son attitude était étrange.

Elle aurait cru qu'il lèverait la main sur elle mais il s'approcha d'elle, la fit s'assoir de nouveau et lui tendit un verre de vin et la coupe de pain l'incitant à se servir. Ne voulant le contrarier encore plus, elle prit le verre et se força à le boire presque d'une traite l'écoutant sans dire mot. Plus il avançait dans son récit, plus ses joues devenaient rouges. Elle le sentait que la chaleur l'envahissait au fur et à mesure que son énervement grandissait. La jeune femme craignait de plus en plus pour sa vie. C'était sur, ne pouvant s'en prendre à son assaillant il voudrait se venger et c'est sur elle qu'il passerait ses frustrations. Comment allait t-elle pouvoir se sortir de cette impasse ? Elle ne voyait pour le moment aucune solution. Elle tentait de faire bonne figure pour ne montrer aucun signe de faiblesse.

Il se rapprocha de nouveau avec le pichet pour remplir son verre vide.
Elle ne voulait pas le boire, c'était mauvais pour son lait. Elle avait déjà fait l'effort d'avaler le premier, mais n'en ferait pas de même avec celui-ci. Elle regardait le verre, la main tremblante, se demandant ce qu'il ferait si elle ne buvait pas.
Il s'approcha plus prêt, haussant la voix pour l'obliger à boire.
Elle se ressaisit alors et regarda l'homme de nouveau dans les yeux.


Ne m'en voulez pas, le vin est très bon, mais un verre me suffit amplement. Je n'ai pas l'habitude de boire en général et l'alcool montant très vite à la tête et je ne voudrais pas que la tête me tourne avec cette longue route que j'ai encore à parcourir pour rentrer chez moi.

Elle se leva, toujours le regardant et posa le verre sur la table.

Je comprend fort bien que vous soyez contrarié, mais les douaniers ne font que leur travail en indiquant aux visiteurs les lois régissant la ville qu'il visite.
Je n'ai pas connaissance de la liste sur laquelle votre nom est apparu et je suis vraiment navrée pour vous de ce qui vous ait arrivé si votre but n'était pas de nuire à la bonne marche de la ville.
Maintenant que vous savez de qui provient le coup qui vous à été porté, je pense que je ne vous suis plus d'aucune utilité, je vais donc vous laisser si cela ne vous ennuis pas.


Elle ne le quittait toujours pas des yeux, espérant qu'il ouvre la porte et la laisse sortir.

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Conseillère au commerce
Saltarius
[ quand le ciel et les anges chantent pendant que le rouge prend chair...]

Le rouge envahissait tout.
Tout ce que Salt le Voyant voyait était nimbé d'un rouge sang et flammes. Jamais encore il n'avait vécu une telle expérience.
Il entendait la jolie femme parler.
Très clairement, nettement.
Elle défendait le travail de ses douaniers... Normal.
Mais Salt était dans le rouge, la tête en feu, les yeux faisaient mine de vouloir sortir et se promener par là, il avait chaud par tout le corps.
Il fallait en finir.

Elle faisait mine de vouloir sortir
.
Citation:
Maintenant que vous savez de qui provient le coup qui vous à été porté, je pense que je ne vous suis plus d'aucune utilité, je vais donc vous laisser si cela ne vous ennuis pas.


- A que si, cela m'ennuie. Beaucoup même.

Il s'approcha. Elle s'était levée.
Salt le Simple alla au plus simple.
Il l'a prit à bras le corps, la fit basculer sur son dos.
Dans son échauffement, il ne prit pas garde à sa déchirure à l'aine.
Puis il la jeta sur le lit.
Elle criait, se débattait, jouait des griffes...
Il ne fit ni une ni deux et remonta son haut de cotte en enserrant les bras au dessus de la tête.
Comme ça au moins, elle se tairait...
Elle gigotait bras levés, aveuglée par la jolie chemise qu'elle avait devant les yeux.
Il rit :

- Ah les atours des dames ne sont pas bien pratiques, n'est-ce pas ?

Il profita du répit pour finir d'ôter sa propre chemise.
Et en un tournemain, la jupe de la dame vola au travers de la pièce.

Rouge toujours.
Il regarda autour de lui et se demanda l'espace d'un moment si sa Bécassine fermait les yeux.
Que nenni...
Dans la brume rouge, il vit trembler les silhouettes de Bécassine et de Teresa. Et il entendit , remplacer le vrombissement assourdissant que vivaient ses oreilles, la chanson d'un homme avec un léger accent, reprise en choeur par les deux demoiselles du ciel.

gare au gorille

Le Salt vivait une expérience étrange.
Comme toutes celles qu'il avait déjà vécues depuis qu'il avait ses visions.
Cette fois la réalité résistait.
La Dame résistait.
Mais les oreilles du Voyant Auditionnant entendait cette chanson qui accompagnait les gestes qu'il faisait.
Il ne savait pas ce que c'était qu'un gorille, mais il finissait par renoncer à comprendre les téléscopages d'images et d'époque qu'il traversait dans ses contacts avec Bécassine, qui avait l'éternité pour elle, elle.

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
Hécat avait un espoir, peut être la laisserait t-il sortir sans soucis. Elle s'était levé, le regardant affichant un léger sourire pour l'attendrir. Mais il n'en fût rien. Il en avait décidé autrement. Il n'en avait pas fini avec elle, bien décidé à lui faire payer ce qu'il lui était arrivé.

Elle n'eut pas le temps de parler qu'il s'était approché d'elle, l'enserrant et la renversant pour finalement la jeter avec violence sur le lit. Elle était effrayé, ne sachant comment faire pour se sortir de cette impasse.
Ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas lui arriver. Pas à elle. Elle se débattait du mieux qu'elle pouvait. Le frappant, le griffant avec rage, hurlant.


Lâchez moi.
Non ne faite pas ça, je vous en supplies, laissez moi part....


Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il lui remonta son haut, lui bloquant ainsi ses bras maintenu en l'air et masquant sa vue. Elle se tortillait, essayant de se soustraire à lui, mais rien n'y faisait. Elle était prisonnière et à sa merci. Un froid se fit sentir sur ses jambes, il venait de lui retirer sa jupe. Elle se mit alors à gigoter frénétiquement ses jambes, espérant lui faire mal. Il relâcherait ainsi son étreinte et elle aurait une chance de se dégager. Elle n'avait pas l'intention de lui faciliter la tâche. Il fallait qu'elle se batte pour son mari et ses anges. Elle cherchait par tous les moyens à libérer ses bras, mais sans succès. Elle se remit alors à crier de toute ses forces, même si le son était bas du fait de sa prison de vêtement. Mais si elle pouvait se faire entendre, peut être viendrait t-on à son secours.

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
à l'aideeeeeeeeeeeee,
aider moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

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Conseillère au commerce
Saltarius
[ le silence est d'or... 'fin permet d'entendre les anges...]

La dame s'était mise à crier.. 'fin à marmonner un peu fort. Derrière ses linges.
Saltarius lui voulait entendre ce que lui chantaient les voix.
Il ôta la blouse et colla sa grande paluche sur la bouche.

- Chut ... écoutez ... vous n'entendez pas ? Les voix ...

Quatre-vingt quinze
'Videmment qu'elle n'entendait rien la fille !
Même qu'elle arrêta de geindre pour écouter quand même.
Sans doute, la folie de Saltarius était-elle contagieuse ...
Vraiment ces voix célestes... se demanda s'il n'allait pas devoir con-sul-ter..
Ca doit pas être normal d'entendre des voix, de voir rouge et pourtant ....
De continuer sa petite affaire.

Il relâcha la pression de sa main et se mit au travail.
- Purée de foutre dieu de lingeries de boutons de graines de fanfreluche à la tire-moi-ça - de là ! Comment vous êtes faites, vous les filles.

Et le Simple fit simplement les choses.
Il enfourcha la dame.
Qui ne disait plus rien.
Elle avait plus trop le temps faut dire. On ne lui demandait pas son avis. Non plus.
Non quand même, le privilège des mâles c'est ça.
Saltarius avait toujours vu la vie comme ça.
Un bon mâle prend... quand ça lui chante.
Et d'ailleurs, ça lui chantait à l'homme.
Il y alla de bon coeur
On entendait des ah... des oh.... des han... des soupirs, des crrrrrrrracs quand le bois de la tête de lit craqua.

Lui, Saltarius, se mit à fredonner en même temps que le Tonton Georges qu'il entendait lui tout seul :


Citation:
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s'emmerde en baisant
Qu'elle le taise ou le confesse
C'est pas tous les jours qu'on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus

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ils se moquent de la paille dans mon oeil et ne voient pas la poutre dans le leur !!!
Hecat
Elle criait à s'époumoner mais rien n'y faisait, le son ne parvenait pas à sortir des murs de la chambre. Il lui enleva tout à coup le linge qui lui recouvrait le visage, plaquant sa main avec force pour la faire taire. Lui demandant si elle n'entendait pas les voix.
Les voix ? Mais quelles voix ?
Les seules voix qu'ils auraient pu entendre étaient celles des clients de l'auberge.
Elle se tu alors, craignant pour sa vie. La peur pouvait se lire dans ses yeux. Ses membres étaient endolories.

Elle se ressaisit au moment ou il desserra la pression sur sa bouche. Elle le frappa de toute ses force, recommençant à le griffer pour qu'il la lâche. Mais rien n'y faisait, il agissait comme si rien ne l'atteignait. Comme si ce qu'elle faisait ne le touchait pas. Elle était épuisée, mais elle se battrait jusqu'au bout.
Il l'a prit alors. La peur qui se lisait dans ses yeux se transforma en rage. Elle hurla de nouveau, se débattant du mieux qu'elle pouvait.


Nooooooooooonnnnnnnnnnnnn
Jeeeaaaaaaaannnnnnnnnn


La violence avec laquelle il la martelait projetait sa tête contre celle du lit. Elle avait mal, mais la douleur physique était moindre à la douleur moral. Entendre ses gémissements et le plaisir qu'il semblait prendre à la chevaucher, la révulsait au plus haut point. Elle se sentait sale. Elle ne souhaitait plus qu'une chose, qu'il finisse vite sa besogne et la laisse. Les secondes semblaient des heures, elle rassemblait ses forces, réussit à le mordre, mais cela ne l'arrêta pas. Elle continuait de se débattre. Lui se mit alors à fredonner comme si tout se passait paisiblement.
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Conseillère au commerce
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