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[RP] N'est sens ou naissance ?

Beths
[Quelque part sur les remparts … ]


Elle marchait, elle marchait pour évacuer tout, l’agacement, la fatigue, la déception, le stress aussi sans doute, et puis elle marchait aussi mécontente d’elle-même …
Sa récente expérience, provisoire fort heureusement, de conseil lui avait encore une nouvelle fois démontrée que diplomatie n’était pas son fort, et pourtant, pourtant … rhaaaaa sa sœur marraine avait pourtant tenté de lui en apprendre les bases … mais sa sœur marraine l’avait aussi convaincue qu’elle devait affirmer toujours le fond de sa pensée, même si cette dernière ne plaisait pas. Bon en fait elle avait surement ajouté d’autres petites choses, mais étrangement seule cette phrase était restée gravée dans on esprit comme un ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii que l’on retiendrait après qu’une grosse voix vous ait grondé après.

Pffff pourtant elle était convaincue que la diplomatie était chose indispensable … Non mais si … Elle chercha un exemple … si voila elle avait l’exemple parfait. Petit arrêt de marche avant de faire un joli mouvement du mollet sisi cela aidait dans ce genre de cas, les pensées remontaient plus vite, et puis hop de se remettre en route un pas devant l’autre. Ahaha elle savait, elle avait trouvé ! Et là c’était totalement imparable.
Si d’aventures elle venait à croiser un cul-de-jatte, malheureusement avec les guerres, les travaux des mines, des champs, un accident était si vite arrivé, bon eh bien, elle éviterait toute allusion … ne pas lui dire qu’il se serait levé du pied gauche, même si son humeur était exécrable, ne pas chercher à le faire marcher par une blague stupide car cela lui ferait une belle jambe. Voila tout ceci, elle ne devait pas dire.

La Gondole, pour le coup particulièrement fière de son raisonnement diplomatique, s’interrogea néanmoins si un jour elle ne devrait tout de même pas discuter avec Natafael … parce que bon des culs-de-jatte, elle n’en croisait pas tous les jours non plus, et si la seule diplomatie dont elle était capable était avec eux, alors … euh ... sa diplomatie serait un tant soit peu limitée, voire limite. C’est comme si elle jouait avant à la soule, alors qu’elle voulait juste jouer avec les autres quoi … hum … euh … d’ailleurs pourquoi Rick une fois, avant que sa taille ne s’épaississe lui avait il demandé de jouer avant ? Il devait y avoir là un message caché au sens de la phrase ou l’inverse.

Oh et puis pas de quoi mouiller un canard ! Oh bien si ? A moins qu’elle dut y voir une opération du Saint Esprit … Euh ou pas … et puis qu’est ce que l’Ordre du Saint Esprit venait faire dans cette tambouille mélangée, en fait rien, cherchez pas, c’est le scripte qui avait des failles et fallait bien remplir les trous. Non parce que passer diplomatie à accouchement vous croyez que c’est facile vous ? J’voudrais bien vous y voir …

Bon et ce n’était pas en tournant en rond sur les remparts comme elle le faisait depuis quelque temps, qu’elle irait de l’avant justement. Rho mais elle avait quoi avec les avants ?
Et puis elle était fatiguée …
Et puis elle sentait son souffle être irrégulier. Mazette … manque d’entraînement ? Non impossible.
Ah et c’était quoi …


Aieuu


Seul le silence désespérant lui répondit. D’ailleurs si elle regardait autours d’elle en fait, elle se sentait bien seule, fichtre pour une fois qu’elle ne criait pas, aucun témoin, personne ne la croirait, si ce n’était pas une misère ça.

Elle fit un nouveau pas en grimaçant, sa main se portant instinctivement vers son ventre. Euh … diantre … Que lui avait on dit déjà ? Ah oui c’était cela des douleurs … elle ressentirait … des douleurs.

Elle bloqua sa respiration alors que ses prunelles se mirent à s’agrandir d’étonnement. Euh … maintenant ? Non … mais qu’elle ce qu’elle fichait là !!!
Respiration quelque peu haletante elle eut la présence d’esprit de commencer à chercher le premier escalier qu’elle pourrait descendre dans son état tout en soupirant d’ingratitude envers sa progéniture qui franchement choisissait mal son moment ! Franchement interrompre ses réflexions alors qu’elle était en pleine poussée diplomatique ! Sisisisi en pleine volonté de mieux faire, faire mieux, toujours.

Encore un pas. Mais c’était que c’était douloureux quand même …


Aieuu et reeee aaaaaaaieuh …

Tiens elle mangerait bien de l’ail là en fait … avec un petit gigot et puis oui tiens des fayots le tout accompagné d’une petite lampée de jus de …

*SPLACCHHHHH* (euh … bon oui je n’ai aucune idée du bruit que cela peut faire)

Comment ça Spplacchhh ? Meuh non la sauce ça ne fait pas …

Ses mirettes doucement, presque au ralentit, les paupières lourdes … et hop paupières en haut, et hop paupières en bas ... accélération du mouvement de clignement … pour finalement atteindre l’objectif de regarder à ses pieds. Car la gymnastique vue l’épaisseur de sa taille n’était franchement pas chose aisée, il ne fallait pas croire.


Là, j’ai un petit problème.


Et là, alors que rien ne le laissait prévoir, entre le choix de paniquer complètement en se mettant à s’exprimer jusqu’à ce qu’une bonne âme la trouva, ou bien le choix de se calmer comme si elle s’apprêtait à mener un combat, calculant toutes les possibilités et cherchant tous les moyens possibles pour atteindre le château où elle recevrait des soins … là soudainement … il fallait un prénom. Elle n’avait pas de prénom. Elle devait trouver un prénom de fille ou de garçon et rapidement donc …

Un souffle irrégulier, ressemblant plutôt à un râle lui glissait entre les dents.


Léon

La douleur s’accentua brusquement au point qu’un gémissement lui échappa. Elle se concentra sur son souffle …

oula ... d'accord. Pas Léon, j'ai compris... pas la peine de pousser …. Léone alors ?

Nouvelles douleurs, nouvelles contractions, nouveau gémissement et souffle qui s’accélérait. Et Beths tentait néanmoins désespérément de tenter de se rapprocher de l’escalier qui la mènerait jusqu’en bas, puis au château, mais elle était désorientée, sa seule idée était de trouver un prénom pour son enfant qui, ben qui arrivait.

Et alors que relevant la tête, suante, angoissée, une main crispée sur son ventre, le bas de ses vêtements pour le moins … non présentables pour une Duchesse … Beths aperçu une ombre du coin de l’œil qu’elle alpaga avec un …


Léontine alors ?


S’pèce de sadiiiiique !!!!


Lança-t-elle alors que la personne arrivait à sa hauteur se demandant peut être ce qui se passait sur ces remparts, et alors qu’une nouvelle contraction irradiait la Duchesse de Billy lui apportant là nouvelle douleur alors qu’elle n’avait même pas de prénom …
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--Le_bouseux
Depuis la prise de Clermont, et le rapatriement des paysans clermontois à l'intérieur des remparts de la ville, le travail du bouseux était devenu bien pénible. En effet il devait verser l'octroi à chaque fois qu'il fallait faire pénétrer des marchandises à Clermont, et montrer patte blanche pour en sortir. Ca n'était pas une vie de paysan ça, ah non ça n'en était pas une.

Il avait passé toute la journée à embaumer la campagne du fumier de ses vaches laitières, ah oui, il fallait avoir une terre fertile, et pour ça rien de mieux qu'un bon purin bien frais, sorti tout droit du séant de la vache. Ça humait la campagne, la joie de vivre et la simplicité, et il aimait ça le bouseux, pour il peu il se serait roulé dedans!

Le voilà derrière les murailles de Clermont le bouseux, poussant tant bien que mal sa charrette vide qu'honoraient encore quelques restes de défécations bovines. C'est que la fin de la journée était rude, la fatigue lui faisait ployer les épaules et fermer les paupières. Il longeait les remparts, pour regagner l'abri qui leur avait été alloué, à lui, sa femme et leurs quinze enfants, le temps de l'alerte, lorsque soudain un détail attira son attention, plus haut sur les remparts.

Une dame bien parée, couronnée, enceinte jusqu'au cou et portant épée au côté semblait chanceler sur les escaliers. Sa robe brodée semblait tachée et la pauvrette devait déjà délirer puisqu'elle appelait son tonton Léon et sa tata Léontine. Mais assurément ces personnes ne devaient pas exister, qui porterait des prénoms pareils?

Le bougre crotté aborda la Damoiselle en détresse et lui tînt à peu près ce langage:


Mam'selle, tout va bien là-haut? Enfin quand j'dis là-haut j'veux b'en sûr dire sur les escaliers, pas dans la callebasse, enfin v'm'avez compris...j'espère. Vous m'frez point couper la tête hein.

Y'a-t-il qu'équ'ose que j'puisse faire pour vot'service?
Beths
Oh doux son radieux d'une voix humaine qui se profilait à son oreille, enfin, elle était sauvée, tout irait bien, et il y aurait un prénom. Non parce que l'essentiel des détails ne devaient pas être oubliés pour couper les cheveux en quatre.
Le visage toujours en piteux état, mais les yeux brillants de reconnaissance, à défaut d'apprécier la situation de se retrouver sur ses remparts qu'elle aimait tant et sur lesquels elle allait finir par accoucher si elle n'arrivait pas à faire accepter un prénom à cet enfant!


Mam'selle, tout va bien là-haut?

Ben oui en haut ca va, je souffle comme on m'a appris. C'est en bas que cela ne va pas !

Enfin quand j'dis là-haut j'veux b'en sûr dire sur les escaliers, pas dans la callebasse, enfin v'm'avez compris...j'espère.

baisse le regard vers l'interlocuteur ... pff ça promet.

Et bien Non, ça ne va pas ! Pas du tout même ! Il essaie de descendre alors que je suis en haut. Enfin il ou elle ... et me voila mouillée des bas, avec des hauts de coeur.
J'ai bien proposé Leon mais il ne veut pas, du coup il pousse vers le bas... Dieu que c'est bas ! ça doit être un garçon ...


Non mais cela empirait là, sisi, elle le sentait, cela empirait, son corps réagissait, action réaction, l'objet A, exerçait une poussée forte sur son corps à elle, B, et que son corps à elle dans un premier temps s'opposant avec, si elle en jugeait à vue de nez ou plutôt au ressentit de A et B, une force d'intensité égale, de même direction mais de sens opposé, exercée par le corps B. Bref tout était de la faute d'une pomme !

La duchesse continua de fixer l'homme se demandant pourquoi il ne réagissait pas lui. C'était pourtant clair tout de même !


Vous m'frez point couper la tête hein.

Pourquoi à cet instant précis Beths se projeta au sein d’un Tribunal, devant une Cour, maillet à la main, s’en donnant à cœur joie dans la distribution de coup de ce petit objet en le cognant allégrement et avec une certaine allégresse contre la très lourde table en chêne, la résonance était parfaite, tout en s’exclamant à tue tête …. COUUUUUUUUUPPPEZZZZZZZZZZZ LUIIIIIIII LAAAAAAAA TTTTEEEEEEEEEETEEEEE !!!

Néanmoins ses pensées furent interrompue sur un coup de tête, justement en parlant de cela ... nouvelle grimace de douleur.


Y'a-t-il qu'équ'ose que j'puisse faire pour vot'service?

Beths se rendit compte qu'avec tel homme ce n'était pas gagné. Bon, réfléchissons... comment faire simple pour que l'homme comprenne et agisse ... vite... très vite même.

J'ACCCCOUCHHHHEEEE !!!

Avec l'écho, elle était sure maintenant que non seulement lui, mais probablement toute la capitale devait être au courant. Mais, trêve de modestie ou de discrétion, l'urgence de la situation l'exigeait. Avançant d'un pas, elle rajouta avec une voix plus douce

bon, ca semble l'avoir calmé du coup .... peut-être un mélange de nos deux noms? Mabeths ? Berty ? Hum ...

Avisant l'homme qui se tenait toujours là, regard incompréhensif, alors qu'elle même se doutait que ses prunelles devaient être un doux mélange d'amour débordant à la pensée qu'elle pourrait d'ici peu tenir son enfant dans ses bras, mais aussi un mélange de crainte se rappelant que l'enfantement se faisait systématiquement dans la douleur et que certaines ... Non ... pas de pensées lugubres en ce moment. S'adressant à l'homme.

Vous en pensez quoi vous ?

Et puis une nouvelle grimace ...

On ergotera en chemin d'accord ? Car il est fondamental que cet enfant ait un prénom digne de ce nom! Et si je souffle en haut j'arrive pas à me concentrer! Mais euh ...conduisez moi au château ... demandez l'héraut ... Duc ... Billy ...

Les halètements reprenaient.
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Althiof
Il était bien connu que Beths et Althiof avaient toujours été d'une discrétion sans faille en ce qui concerne leurs apparitions dans les lieux publics de Clermont, quand ils sortaient de l'aile ouest. Un exemple au hasard, mais alors complètement au hasard ? L'annoblissement de la Gondole dans les jardins du château. Tout en respect du protocole et de l'étiquette. A peu de choses près... Y'avait la robe quoi...

Mais bon d'abord c'était d'sa faute. Les filles ça fait toujours des bêtises et elle arrêtait pas de le martyriser. Fallait bien qu'il se défende un peu le pauvre petit.

Et forcément c'était encore un de ces jours où elle allait l'embêter mais ça il le savait pas encore. Nan mais oui parce qu'il venait juste à Clermont pour donner son rapport, remplir quelques papiers et rentrer tranquillement chez lui pour la fin de semaine mais même pas qu'elle lui en aurait laissé l'occasion. Et alors qu'il s'apprêtaient à repartir vers Montbrisson, des couinements se firent entendre du haut des remparts.


Aieuu et reeee aaaaaaaieuh …

Son flair ou plutôt les cris bethsiaux® d'une douce (enfin si on a de l'imagination) voix mélodieuse (si on a un coup dans l'pif) de crécerelle ne laissèrent guère de doute sur l'identité de la personne à laquelle bien sûr il répondit comme d'habitude avec beaucoup de gentilesse :

Souffre en silence on s'entend plus !

Mais une autre voix se fit alors entendre et si déjà il n'avait pu reprimer son instinct pour rejoindre son amie et la taquiner le seul mot "mam'selle" suffit à lui faire presser le pas. Se pourrait-il qu'il se soit trompé. Rhooo si maintenant il reconnaissait plus sa si chère amie où allait le monde ?

Mam'selle, tout va bien là-haut?

Il croisa le paysan au pied des remparts et s'approcha en levant la tête. Aussi haute que large si ce n'est pire elle était bien là en haut des remparts, encore en train d'embêter ce malheureux paysan.

Mam'selle ? Je crois que vous faites erreur, y'a bien longtemps que le marchandise n'est plus de toute première fraicheur, dit-il dans un mouvement de tête de bas en haut pour juger de la qualité du produit.

Ben oui en haut ca va, je souffle comme on m'a appris. C'est en bas que cela ne va pas ! Et bien Non, ça ne va pas ! Pas du tout même ! Il essaie de descendre alors que je suis en haut. Enfin il ou elle ... et me voila mouillée des bas, avec des hauts de coeur.

Ca m'etonne pas. Neuf mois coincés avec toi, moi aussi je ferais tout pour me barrer. Il a été patient déjà je trouve. Oh et puis hein juste les bas mouillés il verra pire le pauvre. Avec ta passion pour trébucher dans les abreuvoirs il est pas sorti de l'auberge.


N'empeche que la dame elle avait l'air vachement impressionnante. Enfin pour le paysan donc les genoux semblaient presque claquer. Nan mais on sait jamais desfois qu'elle trébuche encore et qu'elle se mette à rouler dans l'escalier. Si on prend en compte le poids de 2 tonnes et demie avec la hauteur des marches et la vitesse prise en roulant, la probabilité de finir ecrabouillé comme une crêpe bretonne était très loin d'être nulle.

Alors forcément il hésitait. Aider une demoi... euh une grosse... nan toujours pas, une noble en détresse ou sauver sa vie. Dans ces temps troublés où personne n'est à l'abri la question méritait reflexion. Pis il était bien évident qu'Althiof aurait aimé passé pour aider au plus vite son amie mais l'escalier n'était pas large et il ne voulait pas bousculer le paysan. Bien entendu c'était évident mais précisons le tout de même pour les lectrices chatun clair très décoloré qui vont encore penser n'importe quoi.


Vous m'frez point couper la tête hein. Y'a-t-il qu'équ'ose que j'puisse faire pour vot'service?

Couper la tête nan, par contre crever un tympan c'est davantage possible.

J'ACCCCOUCHHHHEEEE !!!

Ah vous voyez j'vous avez dit. Oh pis doucement toi, serre les cuisses y'a pas l'feu au lac hein. Tu vois pas que tu lui fais peur.


Mais v'la qu'elle recommençait à souffler... nan c'était pas le bon mot c'était plutôt délirer.

Bon, ca semble l'avoir calmé du coup .... peut-être un mélange de nos deux noms? Mabeths ? Berty ? Hum ...

Il poussait le paysan pour rejoindre Beths.

Nan mais ça va pas ? Il est déjà pas vernis de naissance, va pas lui gâcher toutes ses chances avant même qu'il pousse son premier cri.

Mon dieu il avait oublié ce détail. Un bébé ça crie mais alors le bébé DE Beths... Et dire qu'il y avait plus une tune dans les caisses ducales et que dans quelques minutes tous les vitraux du duché allaient encore voler en eclat. Mon Dieu ayez pitié de nous, faites qu'il soit aphone !
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Adieu Alice
--Le_bouseux
J'ACCCCOUCHHHHEEEE !!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

Non mais qu'est-ce qu'elle avait besoin de crier comme ça la tête couronnée, y'avait tout de même pas le feu au lac boudiou. Beh voui des femmes qui accouchent il en voyait tous les jours le bouseux, et des vaches encore plus, ah ça oui! Les plus rares étaient les vaches couronnées qui accouchent, celle-là il en voyait très peu.

Et v'la qu'elle se remettait à ergoter sur le prénom de son petit à venir! Y'en a vraiment qui ont pas le sens des priorités, ah ça vraiment pas...


Vous en pensez quoi vous ?

Beh moi c'que j'en pense, en toute modestie M'selle, c'est qu'on peut pas imposer un prénom à un éfant, ça non. Moi les miens, on y a tous d'mandé leur avis. Alors forcément avant qu'ils sachent parler on les appelait par le jour de leur naissance... Alors comme j'en ai quinze vous vous imaginez qu'y en a qu'ont l'même prénom, mais bon, j'en envoie un aux champs et un à la carrière et il n'y paraît pu r'en. Donc maint'nant forcément ils s'appellent Brouet, Poulaine, Vaillant, Charette, Cantal ou encore Rabot, mais vous voulez quoi aussi, si on savait tout c'qui passait par la tête des éfants!

On ergotera en chemin d'accord ? Car il est fondamental que cet enfant ait un prénom digne de ce nom! Et si je souffle en haut j'arrive pas à me concentrer! Mais euh ...conduisez moi au château ... demandez l'héraut ... Duc ... Billy ...

Il considéra la jeune femme qui haletait, comme une brebis mettant bas, puis se ravisa.

Ahem oui rev'nons à not'affaire.

Alors qu'il allait agir, un autre couronné fit son apparition, et harangua la M'selle en détresse.

Mam'selle ? Je crois que vous faites erreur, y'a bien longtemps que le marchandise n'est plus de toute première fraicheur

Moué, v'savez moi ces nobles enfarinées c'est pas trop mon bol de brouet, j'travaille plus particulièrement avec mes vaches, et même qu'y en a qui disent qu'ma femme ressemble à mes vaches. Enfin allez savoir, ça s'trouve c'sont les vaches qui lui r'ssemblent.

Il sourît et découvrît une dentition d'un brun parfait.

Sinon, z'en connaissez un vous de héros qui s'appelle Billy?
Nan parc'que c'est pas que Clermont c'est immense, mais autant chercher une brindille de foin dans une boîte à aiguilles, comme elle disait mon aïeule.


Il se dirigea vers la Dame, qui commençait à ne plus avoir de souffle.

Bon, c'pas qu'ça m'arrange, mais j'ai pas grand chose pour vous brinquebaler jusqu'à votre héros, alors j'm'en va vous fout' dans ma brouette; l'est pas toute prop' mais enfin vous beaux habits y sont déjà tous souillés, vous êtes pu à ça prêt, hein M'selle.

Aussitôt dit aussitôt fait, la future mère se trouvait dans une charette à purin, charriée à travers Clermont par un bouseux édenté et un Prévôt royal, quel comique de situation quand même.

L'bouseux s'tourna vers le gentilhomme:


Bon, par où c'est qu'il peut bien être le héros Billy?
Althiof
Althiof aimait beaucoup ce paysan. Il était rigolo et nul doute qu'on ne devait pas s'ennuyer souvent en sa compagnie. Il ne put s'empecher d'exploser de rire à plusieurs de ses remarques. Le naturel de certaines personnes l'etonnait parfis alors que finalement il possédait également ce trait de caractère, ou l'art de ne pas se prendre la tête.

Moué, v'savez moi ces nobles enfarinées c'est pas trop mon bol de brouet, j'travaille plus particulièrement avec mes vaches, et même qu'y en a qui disent qu'ma femme ressemble à mes vaches. Enfin allez savoir, ça s'trouve c'sont les vaches qui lui r'ssemblent.

Sinon, z'en connaissez un vous de héros qui s'appelle Billy?
Nan parc'que c'est pas que Clermont c'est immense, mais autant chercher une brindille de foin dans une boîte à aiguilles, comme elle disait mon aïeule.


Hum... y'a bein Billy the Cat mais j'sais pas si on peut trop dire qu'c'est un héros. Mais l'autre tonneau la haut qui se vide par le bas elle aime bien les chats alors on dira que ca fera l'affaire. Z'en pensez quoi ?

L'homme aida ensuite Beths à descendre les marches avant de hop je te prends je te retourne et je te pousse dans la brouette. Il avait la technique y'a pas à dire. Mais bon il devait surement transporter plus lourd dans sa ferme, genre un veau ou un cochon. Encore que plus lourd c'est pas sûr.

En tout cas magnifique technique de chargement. Le mouvement n'était pas sans rappeler la célèbre chute de la Gondole dans l'abreuvoir. Voui bon d'accord il y avait eu légère poussette mais vraiment très légère.

Et voilà notre trio improbable parti dans les rues de Clermont.


Bon, par où c'est qu'il peut bien être le héros Billy ?

Surement dans son bureau au château. Z'imaginez pas le boulot qu'il a. Je crois qu'on lui a collé une nouvelle charge depuis son mariage. Responsable de l'intégrité de la structure du château. Ah bein vi quand tu prends une femme t'en acceptes les conséquences. Pis alors là l'est pas sorti de l'auberge le pauvre si le gamin tient de sa mère.

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Adieu Alice
Beths
Euh oui désolée du temps de réponse ….


Elle se trouvait dans une situation délicate, il n’y avait pas d’autres mots, elle se trouvait sur les remparts en train d’accoucher, en train de chercher un nom digne de ce nom au futur héritier Billy, alors qu’elle avait besoin d’aide, un paysan était venu à son secours.

Bon certes, dans ses rêves de fillette elle avait toujours imaginé un cheval blanc crinière au vent, fier destrier qui arriverait, non diantre, qui volerait jusqu’à elle, une bête merveilleuse, fougueuse et noble, et puis, oui, bon, accessoirement il porterait celui qui viendrait la sauver, petit détail qui avait néanmoins son importance, mais franchement le cheval était aussi parfait que le maître, et on insistait jamais assez sur le cheval qui honnêtement était celui qui avait le plus de mérite car, dans une journée tombante, un soleil couchant, il emportait sur son dos un poids double d’un charmant et de sa dame … dame qui n’était pas enceinte en fait en y réfléchissant bien.

Alors que dans ses rêves d’enfant avait imaginé des choses merveilleuses, voila … que son paysan sauveur lui parlait de brouet, poulaine, charrette, cantal ou encore rabot … et elle était un tantinet hébétée la Duchesse. Mais que voulait donc lui dire cet homme ? Son langage était pour le moins décousu de sens …
Quoi qu’un morceau de cantal … elle ne l’aurait peut être pas refusé ?


Ouaille !


Euh peut être en fait plus un bon morceau de cuir qu’elle pourrait s’amuser à mordre. Boudiou c’était franchement douloureux, mais elle s’encourageait en même temps.
Cela ne pouvait pas être pire.



Nan mais ça va pas ? Il est déjà pas vernis de naissance, va pas lui gâcher toutes ses chances avant même qu'il pousse son premier cri.


Rectification, cela pouvait être pire.

Ce fut les yeux exorbités qu’elle regarda son suzerain, et la honte doucement gagna son visage alors qu’elle prenait conscience de son état, de ses bas humides et visqueux, de sa main qui se crispait sur son ventre, du fait que si elle ne se bougeait pas elle allait accoucher au beau milieu des remparts, bref en quelque mot, elle n’était clairement pas présentable pour se trouver devant son suzerain !

Un petit happement d’air avant que la peur la foudroie sur place, elle allait accoucher dans un abreuvoir, elle en était certaine. Une prière s’échappa de ses lèvres


Ohhhhh Aristote, ne permet pas que mon enfant naisse dans l’eau … ou que je sois couverte de honte …

La suite des événements se déroulèrent trop vite, et pourtant trop lentement comme au ralentit. Rêvait-elle ? Discrètement un pincement au bras, outch, non, ce n’était pas un rêve, tout comme les douleurs dans le bas ventre qu’elle ressentait. Et ces deux qui ergotaient sur son héraut ? Mais que ne fallait il pas entendre et supporter en ce bas monde.
Et puis ce paysan qui comparait sa femme à ses vaches, ou l’inverse, et elle eut une pensée terrible pour les petits veaux. Elle secoua fortement la tête chassant ces indignes pensées

Enfin, enfin les deux hommes bougèrent, pendant que l’un courait chercher un moyen efficace de locomotion, le second, Althiof, l’aidait à descendre les marches alors que sa gêne s’amplifiait. Et elle atteignit son comble lorsqu’elle se retrouva particulièrement mal installée dans une brouette … Par Christos, mais à quoi donc pensaient ces hommes ????!!!
Le contact rude et dur du bois dans son dos ne la plaçait pas dans les meilleures conditions qui étaient pour accoucher.
Tout en gémissant


ooooooooooohhhhh

Elle plaça une main sur ses yeux.


Bon, par où c'est qu'il peut bien être le héros Billy ?

Une main sur les yeux, et une autre qui indiquait le chemin à prendre, la lourde silhouette du château se détachant dans le fond

Gnnnn lààà

Et pour une fois, son suzerain eu un discours censé, enfin pour une fois où il parlait d’autre chose que de prévôté, il eut des paroles censées.

Surement dans son bureau au château. Z'imaginez pas le boulot qu'il a. Je crois qu'on lui a collé une nouvelle charge depuis son mariage. Responsable de l'intégrité de la structure du château. Ah bein vi quand tu prends une femme t'en acceptes les conséquences. Pis alors là l'est pas sorti de l'auberge le pauvre si le gamin tient de sa mère.


Et là, entendant les riches paroles de son ami, elle l’eut, l’idée géniale, le tilt qui faisait briller … euh briller tout un tas de chose, le déclic, … Bref, elle venait de trouver le prénom parfait …. Beths … et MartyMacFly … Elle retira aussitôt sa main de sur son visage.

MacBeth !!!!!!


Bon elle percuta avec un poil de retard …

Coo … comment ça …. Responsaaable de l’int … l’intégrité … de l’structure ?

Mince, son expression précédente l’avait épuisée, et puis elle haletait, elle soufflait … Regard implorant vers son suzerain

Tu m’payeras .. ça.

Conduis moi … à Marty …



Eurent-ils pitié de son état ? Son suzerain avait-il peur de devoir se retrouver avec sur les bras un enfant tout juste né et sa mère brailleuse ? Peut être … peut être tout cela, en tout cas la brouette se mit en mouvement les deux hommes la poussant avec force, ils atteignirent le château en un temps record.

S’extirpant difficilement de sa … monture … enfin … sortant avec difficulté et l’aide de deux bras puissants de la brouette, tachant de ne pas plisser le nez devant l’odeur qu’elle semblait dégager …


Al … des femmes … médicastres …


Voila qu’elle avait du mal à s’exprimer maintenant. Et alors qu’elle passait tout juste les portes d’entrée du château, alors qu’une violente douleur la saisit de partout, le bas des reins, le bas ventre, ses entrailles tout …


.. A….iiiiii…. ggggggguee … Leeeeeeeeeeeeeeeeeg …

La fièvre la gagnait-elle ? Elle n’espérait pas, mais elle avait hurlé deux noms qui pouvait en fait n’en paraître qu’un seul .Aiguemarine, la vassale de ses suzerains, médicastre émérite, et puis sa marraine, évidemment, car … l’accouchement était bien affaire de femme ?

Elle aurait bien aussi crié le nom de sa suzeraine si la force le lui avait permis.

Mais une chose était sûre, pour la discrétion … elle pouvait repasser … un pied à peine posé dans le château …

Regardant les deux hommes présents


Faut’ m’conduire ... Marty … Mandez Aigue ... Leg …


Entre deux soufflements, des petits pas, entre deux petits pas, des soufflements … elle s’approchait, petit à petit de Marty. Elle voulait le voir, lui dire que c’était maintenant, elle voulait qu’il soit fier, elle voulait être au calme … et quoi de plus calme que le bureau du héraut ? Logique non ?
_________________
Martymcfly
[Château d'Arras]

Ta gueules !!!!!

Quel horrible rouge était utilisé...

Le Maréchal d'Armes passait son temps à corriger les couleurs. Tantôt trop de gueules, tantôt trop d'azur... Et le sinople... Le pire restait le tanné... Impensable dans le Royaume de France...

Il devait retourner à Clermont, en passant par Paris, il le fallait. Les toutes dernières nouvelles du Nord il les donnerait par missive qu'il déposerait sur son bureau en chapelle. La route qui le séparait de Saint Antoine lui paraissait moins longue que d'habitude. Une chose était sûre, il était pressé de rentrer en Auvergne... comme un pressentiment...

Arrivé à Paris, il ne s'attarda guère. A peine le temps de deviser avec ses collègues maréchaux. Même avec Berrichou... Dire qu'ils avaient encore un traité frontalier à dessiner et à rédiger... Peut-être lorsqu'il aurait un nouveau poursuivant, il pourrait se pencher sur la question parce que là, cela devenait n'importe quoi...

Il prit donc la peine d'écrire une annonce pour chercher quelqu'un de motivé. Peut-être y aurait il quelqu'un pour prendre la relève ? Celle du poursuivant... avant la sienne... car c'était certain, un jour il ne serait plus héraut du Bourbonnais-Auvergne... Il voulait voir grandir ses enfants.

Son enfant.

Celui qu'il attendait... ou plutôt que son épouse attendait.


[Clermont]

Soupir...

Encore une journée où il allait devoir travailler... Si il avait su...

Depuis combien de temps n'avait il pas vu son épouse ? Elle devait sans doute voyager entre Clermont, Billy et Paris. Ils avaient peut-être même dû se croiser dans la capitale à de nombreuses reprises... Elle du côté de la Grande Prévôté, lui du côté de la Chapelle Saint Antoine... Ou alors elle devait se reposer, profiter du temps qui lui restait avant d'accoucher à Billy, dans leur domaine.

Non... cela ne lui ressemblait pas !! Beths ? Se reposer ? Impossible... Impensable... Pfff... malgré ses mises en garde, elle avait encore du courir les prairies à la recherche de quelque bandit... Son état lui indiquait plutôt qu'elle ferait mieux d'être au calme, profitant des douces chaleurs de fin de printemps, et des fines pluies rappelant le crachin breton d'été qu'ils avaient connu lors de leur voyage de noces. Mais c'était sûr... elle ne serait pas tranquillement allongée dans leur couche à son retour à Billy.

C'était un peu comme un mauvais pressentiment qui le tenait. Il n'avait pas la tête à garder ce fichu grimoire ouvert. L'heure était plutôt aux rêveries... Le soleil était bien haut dans le ciel, quelques nuages émaillaient l'azur... Email... azur... argghhh !! Voilà que le vocabulaire héraldique le reprenait... Ca valait bien la peine de se changer les idées...

Soupir...

Tout paraissait bien calme aujourd'hui, même si la population clermontoise semblait s'agiter doucement. Comme toujours cela grouillait de monde, et depuis la fenêtre de son bureau, le maréchal observait les gens qui déambulaient... qui haranguaient la foule... qui hurlaient aussi... Qui donc pouvait bien crier comme ça ? Manquerait plus que ce soit Beths...

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Legowen
[ à la COBA ]

Long long soupir , enfin, elle referma le dossier dont elle s’occupait , après avoir pris connaissance des diverses annonces de la matinée
Elle laissa errer son regard sur les arbres dont les feuilles s’agitaient sous un souffle soudain , envoyant dans la pièce aux fenêtres grandes ouvertes , un parfum de fleurs de printemps et mille et un duvets blancs . Inspira , fermant un instant les yeux pour profiter de ce moment de détente puis se secoua
Aller elle avait encore à passer au château , remettre son rapport au bureau de liaison inter –sécurité avant de revenir pour annoter quelques précisions à un projet . ça avançait bien et la jeune femme était contente du travail d’équipe qui en avait découlé
Le Sergent se leva, prit les parchemins pour la prévôté , les mit dans la poche interne de sa veste et sortit du bureau pour se rendre aux écuries , pas bien loin du château mais ça ferait sortir Illuin et elle en profiterait ensuite pour faire un saut au terrain d’entrainement


[ Château de Clermont ]

Remettre un rapport ne prenait en soi guère de temps mais comme toujours , Leg aimait s’attarder avec ses amis . D’ailleurs n’ avait –elle pas conservé sa fonction de douanière ? pas si en réserve que ça , et toujours ravie de retrouver ceux avec lesquelles elle avait travaillé comme maréchal , même si certains étaient partis . Une discussion par ci, un planning par là , c’est donc légèrement plus tard qu’elle descendit le grand escalier menant à l’entrée
Pensant qu’elle n’avait pas croisé Beths, qui malgré sa grossesse avancée ne pouvait se résigner à se reposer . Au point que Leg l’avait faite un jour s’asseoir manu militari dans un fauteuil qui ne demandait qu’à se rendre utile alors qu’ils étaient réunis dans le bureau du prévôt et qu’elle l’avait trouvé debout tsssss
Et comme toute marraine pour sa filleule elle s’inquiéta , pas normal de ne pas l’avoir croisé à ce moment de la journée, pas normal de ne pas entendre sa voix quoique……………

Quoiqu’il lui sembla soudain reconnaître les douces intonations de son amie qui , faut bien le reconnaître usait moins depuis quelques temps du timbre de plusieurs octaves de sa voix

LEEEEEEEEEEEEEEGGGGGGGGGGGGGGGGGGG

S’ arrête , elle entend des voix ou ………c’est bien la voix de sa filleule , sans doute assourdie par l’épaisseur des murs, Leg n’ose alors penser aux décibels émis pour arriver à cet écho
Mais si décibels au max c’est qu’ il y a du sérieux , passe en revue tout ce qui pourrait déclencher l’ ire de son amie ……….mais pourquoi l’appeler , elle ? Et puis réalise, grossesse, terme de grossesse , cris, ton un rien paniqué , chose que ne s’y trouve pas d’habitude , mais

MAISSSSSSSSSSSSSS

Dévale en courant le grand escalier, criant à son tour

J’ ARRRIVEEEEEEEEEEEEEEE , T’ES OÙ ????????????

Bon réfléchir, pas le moment de paniquer non plus , où Beths se rend t-elle le plus souvent au chäteau ? à la prévôté , moui, raisonnement on ne peut plus logique , sauf que là ça tombe à l’eau, elle en vient
Tourne , tourne dans sa tête, où peut -elle bien être , cuisine ? peut-être pas un terme de grossesse , mais un tonneau de vin avarié , hummm grave ça , non elle n'aurait pas ce ton de panique , plutôt un cri de rage

se donne une tape sur le front mais c’est bien sur ………….
Le bureau de Marty,!! elle a du s’y rendre ou essayer , sauf que c’est pas la porte à côté , rez de chaussée , un couloir , un autre et manque de percuter un groupe

Beths mais qu’est ce qu’tu fais là ?

De ces questions superflues qui jaillissent sans réfléchir , sous le coup de l’émotion
Et là séquence émotion , elle en a , une Beths dont le visage se tord , soutenue par deux hommes qui n’en mènent pas large , si l’un lui est totalement inconnu, l’autre ………. AL ?
ça c’est un vrai Suzerain, avec protection, et tout et tout , toujours là quand il faut pour Beths , et là il est bien tombé , enfin ….. Remarque la robe de sa filleule , où une large tache s’élargit , nooonnnnnn


Mais mais…………. Tu perds les eaux !!! t’accouches !!!!!!!

Un coup d’ œil à AL pour confirmation, on sait jamais , une chute dans une flaque, une entorse tout mais pas ça ^^

AL me dis pas que …………..

grimace , bon , bien, semblerait que si

Rameute sa mémoire, que disait Pol dans ces cas l à ?
Pas paniquer, surtout… ne….. PAS …… paniquer, rassurer, de l’eau ah oui beaucoup d’eau

Regarde le paysan, qui soutient Beths du côté gauche

Je vais prendre votre place, aller aux cuisines, c’est le premier couloir à votre gauche , au fond , dites leurs qu’il nous faut de l’eau , un plein seau d’eau chaude , même deux ou trois pas bouillante hein , l’eau . Qu’ils l’amènent au bureau du Hérault ah et puis du linge propre , viteeeeeeee

Prends la place de l’homme passant le bras dans le dos de sa filleule

Appuies toi, ça va aller, t’inquiètes pas , on est là , n’est ce pas AL ?

sourire en coin

On y va ?

Faudrait faire venir une infirmière , humm leur amie Aigue est absente et Leg se voit mal diriger les opérations entourée d’hommes et illumination

Beths, je vais appeler notre infirmière de la COBA , si elle est là, elle saura quoi faire, aller plus que quelques pas et c’est bon

On arrive au bureau de Marty


MARTYYYYYYYYYYYYYY T’es Là ??????????


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Ex- Connétable (x4) / Douanière réserviste
Althiof
Ils étaient partis dans les ruelles poussant une brouette et franchement vue la charge dans l'embarcation heureusement qu'ils étaient deux pour se relayer parce que vous pouvez me croire à côté la série de 500 pompes elle vous fait pas les muscles des bras.

En plus voilà qu'elle commençait à grognoner qu'on comprenait rien.


Al … des femmes … médicastres …

Oui oui ça vient on arrive.


Enfin espérons parce qu'il avait aucune idée de qui ils trouveraient au chateau mais heureusement telle Shéhérazade, non pas celle de Bourbon, l'autre la fille ainée du grand vizir qui nous bassine avec ces mille et un comte pendant mille et unes nuits et qui scurte sans cesse l'horizon à la recherche d'un nuage annonciateur de pluie ou d'un barde gaulois. Voui bon enfin z'avez compris de quoi on parle quoi. Bein Martichou à sa fenêtre il était à peu près pareil sauf qu'il regardait un peu dans le vide à la recherche de dieu sait quoi.

Et en parlant de voix faisant pleuvoir.


.. A….iiiiii…. ggggggguee … Leeeeeeeeeeeeeeeeeg …

Voui bon ça va y'a pas l'feu. Surtout avec toute l'eau que t'as évacué. Héééé Billy descends de ta vigie y'a un colis percé pour toi !!


On avait déjà vu de plus belles embarcations à l'entrée du château qu'une gondole dans une brouette. M'enfin bon là ça urgeait on allait pas s'en formaliser. Heureusement les cris bethsiaux® avaient fini par attirer Leg. Mais elle avait l'iar un peu perdue. Bon faut dire que croiser Althiof et Beths en dehors de la prévôté ça a de quoi en surprendre plus d'un.

Mais mais…………. Tu perds les eaux !!! t’accouches !!!!!!! AL me dis pas que …………..

Ca fait deja longtemps qu'elle a plus d'eau à larguer là. Hein moi? Ah nan nan c'est pô ma faute. Elle s'est mouillée toute seule. Y'avait même pas d'abreuvoir.


Il aurait bien levé les mains en l'ait tels des joueurs de soules essayent de faire croie que non non ils n'ont pas touché le joueur adverse qui s'ecrase violement au sol avec une grosse marque de chausse au travers de la tronche ou des joueurs de ballons ronds se roulant par terre en une autre époque. Mais quand t'enlèves un piquet il se passe un truc étrange c'est que ça tombe. Il préférait éviter elle serait capable de lui en vouloir.

Leg en tout cas était au taquer et savait quoi faire elle envoya le paysan vers les cuisines mais savait-il seulement où cela se trouvait.


Appuies toi, ça va aller, t’inquiètes pas , on est là , n’est ce pas Al ? On y va ?

Vi vi on est là ! Je peux bien encore supporter quelques minutes. J'enverrai la facture du médicastre qui me remettra mes articulations en place après.

Ou c'est t'y qu'on délivre le paquet Leg ? Si on doit aller à la coba on n'est pas arrivés.

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Adieu Alice
Forigoler
Forigoler, jeune infirmière de la COBA et maintenant tout nouvellement diplômée de médecine, séjournait une nuitée à Clermont dans une auberge face au château. Partie d'Aurillac quelques jours plus tôt, elle se rendait sur Moulins dont elle avait la charge de l'infirmerie.

Elle sortit de l'auberge et y retrouva le tenancier qui lui préparait déjà son cheval et sa carriole. Matinée fort agréable, petit soleil qui vous chatouille le coin du nez, oiseaux pépiant mélodieusement ... Fori s'étira en pensant qu'il serait bon d'aller se promener main dans la main de son chéri plutôt que de tripatouiller des soldats réticents. Enfin ... elle n'avait pas trop le choix le devoir l'appelait.


Bien le bonjour aubergiste ! Un grand merci pour votre accueil, la chambre était fort agréable. J'ai cependant été réveillée ce matin par de drôles de cris stridents, ils semblaient venir des remparts. Vous avez entendu ?

L'aubergiste n'eut pas le temps de répondre qu'un drôle de cortège apparu. Il était composé d'un homme qu'elle avait semble-t-il déjà rencontré, à la COBA ou à la prévôté, elle ne parvenait plus à s'en rappeler et d'un paysan trottinant. Tous deux semblaient avoir fort à faire à pousser et tirer une charrette à bras. Fori scruta plus attentivement et aperçu dans la charrette une nobliotte échevelée et empourprée qui hurlait à qui mieux mieux ! Le groupe vira de bord et Fori vit alors le bedon rebondi de la belle, la robe trempée ... elle réalisa alors la scène !

Par Ste Marguerite mais elle est en train d'accoucher là !

Avisant l'aubergiste qui chargeait les paquets dans la carriole, elle lui cria

NON !! pas celui là, je pense que je vais très vite en avoir besoin !

Elle ouvrit vite fait sa besace et vérifia qu'il contenait bien tout le nécessaire. Aiguille de bronze, fil de catgut, ciseaux, linges propres, préparation pour le bain, flacon d’encens et poivrier, poudre de matrice de lièvre, ceinture de St Marguerite, huile de violette et laurier et onguent de rose pilée, miel et sel, tout y était.

Elle se retourna vers le tenancier de l'auberge et lui cria de ranger le cheval, le départ était ajourné. Relevant ses jupons, la besace sous le bras, elle courut vers l'entrée du château. Brève présentation aux gardes qui, vu son uniforme de la COBA et son joli sourire ne résistèrent pas longtemps à ses arguments. Il s'agissait à présent de retrouver nos 3 compères mais vu l'odeur qui émanait de la charrette, elle ne devrait pas tarder à les retrouver très vite. En effet peu de temps après, guidée par le flair et surtout les cris de la parturienne, elle atteint enfin le bon bureau.

Brefs coups martelés et elle ouvre la porte sans attendre l'invitation. A peine entrée, elle reconnait le Sergent de Moulins.


Bonjour Sergent ! Bonjour à tous ! On a demandé un médecin ?

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Beths
[Château de Clermont, couloirs, en direction de l’hérauderie]


Plus que quelques mètres, quelques pas, quelques efforts ridicules, rien de rien, franchement, en comparaison avec une lutte sanglante contre des brigands, juste un une petite tâche, marcher jusqu’au bureau du héraut où elle serait au calme, et surtout, surtout à l’abri des regards, sa peur d’accoucher en plein milieu des couloirs grandissant au fur et à mesure.
Appuyée sur les deux hommes, elle avait franchement l’impression de se traîner, et pourtant elle l’avait l’étrange impression de mener un combat plus que difficile qui la laissait désorientée, suante, et épuisée.
C’était donc cela la plénitude et le bonheur de l’enfantement ? Diantre cela devait être un homme qui avait inventé cela, car franchement pour le moment, elle avait l’impression d’une corvée, plus que d’un plaisir !

Serrant les dents, refusant de gémir autant que faire ce peu, elle n’allait pas baisser les bras, elle n’avait jamais baissé les bras devant les difficultés, la naissance de son enfant n’allait pas être le début de l’embarras. Sa seule volonté la faisait mettre un pied devant l’autre à l’heure actuelle. Sa seule volonté jusqu’à …



J’ ARRRIVEEEEEEEEEEEEEEE , T’ES OÙ ????????????

Un clappement de satisfaction lui échappa alors qu’elle venait de reconnaître la voix de sa marraine, contentement qui ne dura qu’un bref instant, une nouvelle douleur l’irradiant. Elle se força alors à inspirer doucement, mille images lui venant en tête, et une question, combien de temps tout ceci durait-il ? Allait-elle y arriver ? Elle ne voyait pas pourquoi elle n’y arriverait pas, toutes les femmes donnaient vie tous les jours … sauf qu’en dehors d’Apolonie à l’époque, personne ne lui avait dit que c’était si douloureux !

Mais ses accompagnateurs la tenaient fermement, et sous l’autorité naturelle de son suzerain, le paysan et lui, la tiraient littéralement vers le bureau de Marty, tout en tachant d’éviter les divers allers et venus des personnes qui arpentaient le château, certain leur jetant un regard parfois étonne, qu’est ce que Al et elle avait encore inventé. S’ils avaient su … pour le coup ce n’était clairement pas un amusement.


Beths mais qu’est ce qu’tu fais là ?

Enfin sa marraine était là, elle était sauvée, Leg savait forcément comment ce genre de choses se passaient, enfin un accouchement elle voulait dire, et ce qu’il convenait de faire, mais bon une petite explication peut être ?

Pas du tricot en tout cas …

Lança la parturiente à l’instant même où sa marraine découvrait petit à petit son état : sa robe humide, visqueuse, dans un état irrécupérable, son visage visiblement marqué par l’effort et la douleur, échevelé, et des traces sûrement issu de son moyen de locomotion lui barraient le front. Un état déplorable si l’on résumait, d’autant plus pour une duchesse.

Hmmmm . Mais pourquoi n’ai-je point écouté Marty ? Pourquoi ne t’ai-je point écouté Leg, pourquoi ne suis-je pas restée gentiment à me reposer à Billy ? … Aïïïïe … plutôt que de tenter d’aider sur les remparts de Clermont ?

Question idiote s’il en fallait une, comment aurait-elle pu rester à ce reposer alors que le château avait été pris une semaine auparavant, qu’elle avait même pris les armes pour reprendre à ces traites le château, et toutes les institutions qu’il représentait. Sauf qu’aujourd’hui son enfant lui rendait bien la frayeur qu’il avait du ressentir, la colère aussi et surtout, à travers elle.


Dou…. cement


Perdant la notion du lieu, de l’heure, du moment, elle fit ce qu’elle avait fait longuement ces derniers mois, poser une main sur son abdomen, et parler avec son petit … instinct de femme sans aucun doute.

Beths fut à peine consciente des faits qui s’opéraient devant ses yeux. Leg, prenant d’office la direction des opérations, envoyant son paysan sauveur à la brouette dans les cuisines pour chercher de l’eau, des linges, et prenant immédiatement sa place de soutien contre son flanc.
Une douce odeur de fleur vint à cet instant chatouiller lui les narines, lui faisant par là comprendre du changement qui s’était produit. Elle fut un instant soulagée avant d’être horrifiée, mazette l’homme puait-il ou bien était-ce elle ?
La honte allait la dévorer.



Appuies toi, ça va aller, t’inquiètes pas , on est là , n’est ce pas Al ? On y va ?

Vi vi on est là ! Je peux bien encore supporter quelques minutes. J'enverrai la facture du médicastre qui me remettra mes articulations en place après.

Ou c'est t'y qu'on délivre le paquet Leg ? Si on doit aller à la coba on n'est pas arrivés.



La parturiente jeta un regard bercé de larmes vers ses amis, ne sachant plus ni que faire, ni que dire, ses sentiments étaient totalement contradictoires et pire, elle ne savait plus s’exprimer. Et puis surtout, l’indignité, le déshonneur de se trouver ainsi … pourquoi n’était elle pas restée cachée à Billy ?


Cach … cachez moi des regards …


La honte lui montait rouge au front, mais, n’était-ce que la honte ? Elle mourrait de chaud aussi, de chaud, de sentiments étranges aussi. Il fallait … il lui fallait se concentrer. Qu’avait dit Al ? Ah oui médicastre

Tes articulations attendront … prem’s … c’est pour une urgeeeeeeeeeence !

Et cela recommençait, la douleur, les crispations, tout … elle serra violement les bras de son suzerain et de sa marraine. Alors que cette dernière lui proposait de faire appel à un médicastre COBA. Beths ne put qu’hocher vigoureusement la tête, montrant par là son accord et son empressement.
Alors qu’enfin, ils avaient atteint les bureaux de la hérauderie.


MARTYYYYYYYYYYYYYY T’es Là ??????????

Enfonce moi cette fichue porte, et referme là dernière nous !

Beths n’en pouvait plus, son unique but qui l’avait forcée à faire un pied devant l’autre se tenait là, derrière cette porte, le bureau calme de son époux, un havre de paix qui … risquait fortement de ne plus être si paisible dès qu’elle en aurait franchi les portes. Mais après tout, cet état qui était le sien présentement, c’était pour moitié la faute de Marty ! Alors tant pis pour son bureau, il rangerait après, elle n’avait pas le temps d’aller à Billy et elle n’allait pas accoucher à la prévôté, et encore moins dans le bureau ducal !
L’anxiété l’avait donc fait s’exprimer.



[Château de Clermont, bureau du héraut]


Ils y étaient, enfin, son petit coin de paradis où elle mettrait son enfant au monde. Sur place, elle tenta de se raisonner, elle tenta de se rappeler, sa mère, et sa palanqué de frères et sœurs. Elle avait été l’aînée, elle avait vu les deux derniers naître, elle s’en souvenait, que faisait sa mère …


Les nœuds ! …. Faut dénouer les nœuds

Regard soutenu en direction de ses amis et entre deux halètements

Il faut délier tous les nœuds …du château … et même … l’écurie …

Un happement d’air

c’est pour … pour éviter que le cordon ne s'enroule autour du cou … de mon enfant

C’était un fait évident qui semblait parfaitement logique à la future mère, sauf que son appréciation était légèrement chamboulée : défaire tous les nœuds d’une maison était plutôt simple, enfin quand elle était enfant c’était simple, mais dans un château entier, siège administratif de leur Duché, la tâche risquait d’être légèrement plus ardue.

Fort heureusement pour tous, des coups martelés à la porte firent diversion. Et une femme que Beths n’avait encore jamais vu se présenta


Bonjour Sergent ! Bonjour à tous ! On a demandé un médecin ?


Ouuuuuuuuiiiiiiiiii



Beths adressa à la nouvelle venue un regard de remerciement entrecoupé de douleur, de panique aussi. Mais en cet instant, un brin d’optimisme déferla dans son être : elle était désormais bien entourée, et elle était dans le bureau de son époux et … Mais où était Marty ?
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Martymcfly
[Bureau du Héraut, quelques minutes avant l’entrée Bethsienne]

Depuis la fenêtre de son bureau, Marty avait le regard qui vagabondait, tantôt du côté des marchands ambulant haranguant la foule – mais qui voulait acheter des houppelandes en plein mois de juin ? – tantôt du côté de la cathédrale. Cette cathédrale qui les avait vus se marier il y a déjà bien longtemps… et qui verrait sans doute le baptême de leur petit…

Depuis la fenêtre de son bureau, Marty avait l’oreille taquinée par un bruit bien étrange… Ce n’était pas normal tous ces cris… Des hurlements qui se rapprochaient maintenant, et qui résonnaient à présent dans le château ! Etait-ce une nouvelle révolte ? Peut-être que cette fois encore des brigands se seraient introduits par la force dans le château, la foule hurlant, cédant à la panique…


Bonté divine… Pas encore… !

Il devait se cacher… Plus la peine de s’enfuir, les brigands étaient dans le château… bientôt à sa porte… Il fallait faire vite, et bien se planquer. L’angoisse montait tandis que le héraut cherchait quels listels ou blasons il devait absolument sauvegarder… La matrice des scels ducaux, c’était sûrement ce qu’il y avait de plus précieux à sauver… Moue dubitative en scrutant tous ses grimoires, il ne pourrait pas tout cacher, d’autant que…

MARTYYYYYYYYYYYYYY T’es Là ??????????

Une voix étouffée derrière la porte… Ils connaissaient son nom !! C’était lui qu’ils venaient chercher… Vite vite… sous le bureau ? non nulle la cachette… derrière l’armoire ? pas assez mince le héraut… Heuuuu… dans un coffre… allez hop ! Tout juste le temps de faire un peu de place et de se glisser dans ce coffre, à peine refermé, et la porte qui se fait défoncer… Diantre, il vont me trouver, c’en est terminé pour moi… Mais les personnes à présent à l’intérieur de son bureau ne semblaient pas le fouiller, au contraire… Des noeuds ? un cordon ? un médecin ? un sergent chef ? Erf… et ces voix qui paraissaient de plus en plus familières…

Doucement, Marty soulève le couvercle du coffre dans lequel il s’était tapi. Une minuscule fente qui lui permet de voir ce qui se passait dans son bureau… Ce n’était donc pas des brigands assoiffés de vengeance… juste Beths qui était sur le point d’accoucher… Hmm… Comment allait-il réussir à se sortir de ce pétrin… On ne sortait pas comme ça d’un coffre sans susciter des interrogations.

Une idée lui traversa l’esprit… Et si c’était son "coffre de sieste"… Ahem… Oui bon… on ne sortait pas comme ça d’un coffre sans susciter des interrogations on a dit…

Coffre ouvert en grand soudainement, et Marty qui bondit. Non ce n’était pas le diable qui sort de sa boîte… Simplement le héraut qui sort de sa sieste…


Beths ! Mais tu… hm… ahh !! Le travail a commencé ? Regard vers les autres, sourire amusé de constater que le héraut venait de sortir d’un coffre… Oui heu… bon ça va… Bref ! Se précipitant vers son épouse, lui tenant la main. Bon, tu pousses et on tire c’est comme ça que ça marche ?

Il faut dire que la dernière fois qu’il était devenu père, Marty n’avait pas assisté à l’accouchement, et c’est dans la forêt de Thiers que sa progéniture avait hurlé ses premiers sons. A moins que ce ne fut Beths, qui était là aussi…bien que ce ne soit pas la mère… L’occasion d’une célèbre querelle entre le futur couple d’ailleurs…

Leg et heu… dame… vous savez comment ça se passe les accouchements… Al et moi on va vous regarder faire, hein ?!

Il devait d’ailleurs avoir une bouteille de châtaigne dans les parages… De quoi baptiser le nouveau né, et requinquer la jeune maman après la naissance…
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Legowen
Enfonce moi cette fichue porte, et referme là dernière nous !

Moment de flottement entre les deux piliers , qui sont arrivés tant bien que mal à conduire Beths à ..
Non non pas la COBA , beaucoup trop loin, beaucoup trop de soldats, normal, déjà que là ils ne passent pas vraiment inaperçu
Non, au bureau du hérault, bureau de marty qui malgré son appel reste bien silencieux , doit être absent , un long soupir et oui plus qu’ à , enfin plus qu’à , vite dit
Leg regarde son double in versé , autrement dit, pilier de Beths droit


Bon AL, on partage, je tiens Beths pendant que tu défonces la porte , bah c’est équitable non ?



Et pendant que sa filleule s’appuie sur elle, la jeune femme admire la course de leur ami qui ,ayant pris de l’élan, percute la porte

BOOOOONNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGG

tiendra, tiendras pas

CRRAAAAAAAAAATCCCCCCCCHHHHHHHHH

aiieeeeeeeee , l'épaule d' AL , Leg a mal pour lui mais le résultat est là et les portes en chêne ne sont plus ce qu’elles étaient , quoique se souvient d’une certaine porte de la prévôté défoncée par Valezy, alors CAM , décidemment
AL se massant l’épaule , la jeune femme conduit sa filleule vers un canapé qui se trouvait proche de la cheminée , tandis que celle-ci , enfin, s’y laisse tomber

Les nœuds ! …. Faut dénouer les nœuds

Regard incrédule de Leg vers AL ,

Gnnnéééééééééééé

Ça y est sa filleule délire, la souffrance , la peur sans doute


Des nœuds , quels nœuds ??

Et la réponse vient limpide , du moins quand on habite une maison à une seule fenêtre ou deux à la rigueur

Il faut délier tous les nœuds …du château … et même … l’écurie …
c’est pour … pour éviter que le cordon ne s'enroule autour du cou … de mon enfant


Tous tous les nœuds du château ?

elle en bégaïe presque Leg et puis comme à une grande malade, lui prenant la main qu’elle tapote

Mais oui Beths, t’inquiètes, ça va aller

Et l’eau qui n’est toujours pas là
Se dit qu’il faudra qu’elle en parle au paysan quand il reviendra

Des coups frappés à la porte, du moins ce qu’il en reste la font se retourner .............Ah enfin ...............


Bonjour Sergent ! Bonjour à tous ! On a demandé un médecin ?

Ouuuuuuuuiiiiiiiiii

OUUIIIIIIIIIII

sentir comme une délivrance , ahhhhhhhh quelqu'un qui s'y connait, grand sourire de la jeune femme

Bonjour Infirmière , bon sang que je suis contente de vous voir autant que lorsque vous avez recousu notre Sénéchal

Dites nous ce qu’il faut faire, j’ai demandé de l’eau et ah oui, Beths veut qu’on défasse tous les nœuds ??


Regarde Forigoler d’un air perplexe qui se transforme en sursaut au moment où Marty jaillit de sa boite , enfin son coffre
Humm qu’est ce qu’il y faisait ?
Un coup d’œil au grand coffre de bois qui depuis qu’elle était venue dans le bureau du prévôt n’a pas bougé , toujours au même endroit alors qu’il lui semble bien que le grand bureau et d’autres fauteuils ont été déplacés

Et si ?
Et s’il cachait une trappe ? c’est que c’est plein de passages secrets ces vieux châteaux, avec des ouvertures discrètes , donc un double fond ? c’est qu’il est bien accolé contre un mur
Un passage vers la réserve secrète de liqueur de châtaigne de Marty ? ça vaudrait le coup d’ approfondir sauf que là c’est pas vraiment le moment
Sa filleule a besoin d’elle et sans doute aussi Forigoler



Leg et heu… dame… vous savez comment ça se passe les accouchements… Al et moi on va vous regarder faire, hein ?!

Ben tiens, non les accouchements , elle sait pas , ou ne sait que trop bien, Un a failli couté la vie à Andro, il y a quelques années et le seul auquel elle ait vraiment assisté a couté la vie à sa marraine, à une amie chère qui lui manque et à laquelle elle repense souvent
Mais elle se rassure autant qu'elle le peut, Beths est en bien meilleur santé qu’Apo , de plus elle a toute confiance en l’infirmière de la COBA
Elle se tourne Forigoler alors que Beths ne peut retenir un cri et dit

Dites moi ce qu’il faut faire
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Ex- Connétable (x4) / Douanière réserviste
Beths
Les contractions arrivaient trop rapides à son goût mais qu’y pouvait-elle au juste ? Sauf que les nœuds, c’était évident n’aurait pas le temps d’être déliés. Et que cette idée la glaçait d’effroi à vrai dire. Franchement dénouer tous les noeuds était-ce si improbable ? D'ailleurs les nœuds du château ne devrait jamais être liés, avec toutes les naissances ...

Elle avait eu le temps de se préparer à cet accouchement, neuf mois c’était long, mais neuf mois c’était très court aussi, enfin surtout quand elle avait toujours eu mieux à faire, du moins dans son idée. Et la conclusion était là, plutôt que de s’intéresser auprès de matrones des us et coutumes lors d’un accouchement, elle avait préféré battre la campagne. Au lieu de choisir tendrement et délicieusement un prénom pour leur enfant, blottis au creux des bras de son époux, elle avait préféré ses dossiers, son Codex, ses entrainements au lancer de tout ce qui pouvait lui passer sous la main. Elle était aussi peu prête à accoucher qu’un sanglier à danser une tarentelle !

Et désespérément, elle tacha de rassembler ses souvenirs, les divers accouchements où elle avait été présente en dehors de ses lointains souvenirs enfantin de sa mère … et notamment celui … d’Any … oui elle avait été présente pour la naissance des jumeaux. Son amie avait-elle montré le moindre signe d’inquiétude ? Non … Bon tout irait bien, oui tout irait bien


Bonjour Infirmière, bon sang que je suis contente de vous voir autant que lorsque vous avez recousu notre Sénéchal

Avait-elle bien entendu ? Recousu ? Ah mais nan, mais tout irait bien avait-elle dit ! Instant de panique qui chamboule un cœur au bord de l’implosion

Dites nous ce qu’il faut faire, j’ai demandé de l’eau et ah oui, Beths veut qu’on défasse tous les nœuds ??

Sauf que personne n’eut le temps de répondre, un Duc soudain, jaillit … d’un coffre. Bien sûr, tout était normal, elle accouchait dans le bureau du héraut, ce dernier sortant avec empressement d’un coffre … Gni ? Non mais là c’était encore moins probable que son sanglier à la tarentelle là !!! Mais à quel jeu jouait-il ? S'entrainait-il en vu de sa condition prochaine de père ? Pour quand l'enfant serait plus grand ? Elle clamerait partout dans leur domaine : "Il est où papounet d'amour ?" et leur fruit de leur amour justement, culottes courtes au vent, babillement aux lèvres se mettrait à chercher son héros, ce dernier au bout de quelque temps sortirait du coffre, oui le même, avec un grand brui sonore qui émerveillerait leur petite tête blonde ?

Nan mais c'était trop tôoooooooot !! Faudrait déjà qu'il naisse pardi!


Beths ! Mais tu… hm… ahh !! Le travail a commencé ?

Une nouvelle douleur qui l’irradia l’empêcha de répondre amoureusement à son époux que franchement son sens de l’observation était prodigieusement poussé … rhaaaa la douleur la rendait désagréable à souhait, heureusement que l’enfant qui lui ne demandait qu’à sortir la détournait de toutes paroles qu’elle eut pu regretter par la suite.

Mais d’une main il attrapa la sienne, comme un instant de paix, instant fugace traversa son regard, elle se perdait dans celui dont elle était épris. Elle allait donner vie, et il serait comblé sous peu, du moins ce fut ce qu’elle comprit dans la lumière de ses yeux.


Bon, tu pousses et on tire c’est comme ça que ça marche ?

C’est pas une soule non plus …..


La parturiente tenta une ébauche de sourire, mais malgré ses efforts cela ressembla plus à une grimace qu’autre chose, surtout qu’une nouvelle contraction arrivait. Aussitôt, elle bloqua sa respiration, cherchant à comprendre, pousser, ah oui c’était ça, broyant la main de son époux qui avait eu là excellente idée que de la lui laisser, laissant échapper un cri.

Dites moi ce qu’il faut faire

Leg posait là excellente question, elle-même regardait dans la direction du médicastre alors que la douleur s’estompait et quelle s’était mise à souffler lentement, tachant de calmer douleur et surprise

Leg et heu… dame… vous savez comment ça se passe les accouchements… Al et moi on va vous regarder faire, hein ?!

Effectivement, ce n’était pas place d’hommes d’être là lors de la venue d’un enfant. Regard à son suzerain, son époux, un sourire se voulant rassurant

Allez à la recherche du paysan …. les linges … prenez votre temps … et buvez un tonneau en attendant …. Leg vous appellera …


Regard en direction de sa marraine qui hochait la tête affirmativement … et qui déjà poussait les deux hommes dehors alors qu’elle-même tentait de trouver une position moins inconfortable, chaque mouvement la laissant désemparée. Sa main se crispant à chaque nouvelle contraction.

Contrôler son souffle, ne pas penser à la douleur qui montait, souffler, pousser, recommencer … cela n’en finirait donc jamais ?

Des heures durant, du moins, pour elle, cela lui sembla être des heures, elle ne faisait que répéter et répéter encore les mêmes gestes sur les encouragements des deux femmes, leurs conseils, leurs réconforts. Le médicastre de la COBA lui administrant quelques décoctions, vérifiant aussi l’état de la patiente qu’elle était. Et pendant ce temps là son époux et son suzerain devait faire ripaille à côté dans les couloirs avec une liqueur de châtaigne.

Mais elle était éreintée et percluse de douleurs, tout son être crispé et concentré sur une seule chose, pousser que son enfant sorte enfin, ce dernier ne lui laissant aucun répit. Elle sentait les gouttes de sueur perler sur son front, des larmes s’étant à son insu mélangées à la sueur laissant des sillons sur ses tempes, mouillant ses cheveux, et la laissant tremblante, attendant la délivrance à chaque instant.

Disons qu’elle eut aimé jeter à cet instant un voile pudique sur l’événement pour n’en ressortir, sans douleur, quelques temps plus tard, qu’avec son enfant dans les bras alors qu’elle aurait sourit à pleines dents, des cernes à peine visible sous ses yeux, magnifiquement à son avantage, qui aurait au moins inspiré mille peintres.

Las …

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