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[RP] Funérailles familiales à Moulins

Damisella
Damisella avait réussi à se glisser dans le fond de l'église.

Une foule nombreuse était venue assister aux funérailles de Mativa et de ses enfants.

Elle aperçut fugacement Marty, roidi dans sa douleur, avait-il seulement conscience de la vague d'amitié et de compassion qui l'entourait?

*La vie fait de nous peu de choses, nobles ou manants , la mort nous guette à chaque pas.
Pauvre Duc, perdre épouse et enfants, lui qui avait tout pour être heureux.*

Elle joignit ses prières à celles de l'assistance, adressa un prière pour l'âme d'un homme aimé qui reposait en terre bretonne.


49moi
Faustine avait écouté avec attention le sermont du diacre. Elle répéta le crédo silencieusement, ne tenait pas à se faire remarquer devant autant de notables. Elle n'était qu'une gouvernante, une petite gens de ce monde...
Lorsque le diacre proposa
Citation:
Si certains d'entre vous ont des choses à dire sur Mativa, des témoignages ou des prières, alors venez ici, et parlez à l'assemblée

Faustine se décida et s'avança vers l'autel. Elle regarda aux alentours, tous les regards se posèrent sur elle, elle hésita encore un court instant.

Etait-ce vraiment de son rang que de parler ici?

Elle s'avança tremblante, l'émotion la gagnait. Les souvenirs lui revinrent en nombre et un grand vide se fit autour d'elle. Elle regarda l'assemblée et prit conscience que toutes ces personnes étaient là réunies en ce lieu pour célébrer la mémoire de Mativa et de ses enfants. Alors, elle se devait de témoigner en leurs hommages.

La voix chargée d'émotion, elle dit :

Mativa, mon amie
Mes mots, mes phrases je te les dédie
Chaque instant ton souvenir est présent à mes côtés
Tu m'as recueillie alors que je découvrais ce monde
Tu m'as entourée de tous tes amis
Tu voulais faire de moi, ta gouvernante
Les circonstances ont fait, que tes enfants, je ne les ai jamais rencontré
Mais tu m'as tant parlé d'eux qu'il me semble les connaître
Sauvadina, cette petite fille chétive
Garanhir, ce jeune garçon fier à l'esprit guerrier
Je les aimais déjà

Pour la paix de leurs âmes
Prions le Seigneur


Faustina posa son regard un instant sur Marty, il semblait soulagé que le sermont eu lieu et elle retourna dans son rang libérée d'avoir oser parler.
Elle continua sa prière debout en silence.
Beths
Beths était présente dans l'église. N'étant pas baptisée, mécréante qu'elle était, elle ne participa pas au crédo, toutefois, elle se recueillait et se rappelait la mémoire ce ceux qui n'étaient plus.

Les jumeaux tout d'abord, qu'elle avait vu naitre, qu'elle avait porté l'un comme l'autre à leur naissance, et qui n'était plus. Son coeur se serra à la vision des deux petits cercueils.

Vie gachée avant d'avoir été réellement vécue. Tristesse.


Mativa ensuite. Mativa qui fut son Prévôt, qui fut une amie aussi, amusante, spontanée, parfois terriblement agaçante lorsqu'elle n'en faisait qu'a sa tête ... désarmante aussi.


Le diacre proposa alors que certains prennent la parole.

Elle vit Dame Faustine se lever. Ses paroles étaient émouvantes, désarmantes.
Oui Mativa et ses enfants tout cela.

Elle aussi jette un oeil sur Marty.
Comment réagir à cela ... même entouré, un deuil se vie seul ...

Beths détourna le retard sur les cercueils et silencieusement pria

Terre du BA, en ton sein tu accueilles l'exception.
Terre du BA, certains de tes habitants ont tant fait pour toi
Terre du BA, ne soit pas trop gourmande, et fait laisser vivre ceux qui se battent pour toi



Elle détourna encore le regard et leva la tête vers l'une des fenêtres et ses décors colorés, d'autant plus colorés que la lumière du soleil semblait s'amuser à s'y réfléchir
Agna
Agna qui était restée dans son petit coin pour faire ses derniers homages à la Reyne et à ses enfants, regarda le petit cercueil de Sauvadina et se remémora le moment ou elle l'avait prise sur ses genoux pour la consoler. Ses yeux se noyèrent de larmes et elle se mit à prier en silence.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Celui qui juge notre âme à notre mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés de Dieu.

Je crois aussi en Christos,
né de Maria et de Giosep.
Il est venu pour nous enseigner comment rejoindre les élus.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Pierre Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il est monté aux Cieux rejoindre Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
en la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
en la communion des Saints;
en la rémission des péché
en la Vie Eternelle.

AMEN

_________________

Boulangère à la bonne miche
Eleveuse de Moutons
Diaconesse et Tribun de Montpensier
Martymcfly
C'était un moment que le Duc redoutait. Se souvenir... Tout ne pouvait se résumer en si peu de mots. Le fond se la petite église se remplissait. Des amis de toujours étaient là. Il se retournait pour les saluer de la tête. Cherchant aussi à voir entrer son père...

Un page transmit une missive. La Duchesse Themis lui apportait son soutien. Il lui répondrait à la fin de la cérémonie.


Crédo récité en coeur par l'assemblée. Puis Lanfeust invita l'assistance à dire quelques mots. Faustine se leva la première et se dirigea vers l'autel pour parler de son amie, les enfants aussi. Des remerciements transmis par les yeux.

A son tour le Duc désira prendre la parole. Il parcourut les quelques pas qui le séparait de l'autel, le regard vide, et dans un silence presque gênant.

Debout face à tant de gens... Cela lui rappelait d'autres circonstances bien sûr. Il n'aurait jamais cru que... Il soupira doucement avant de commencer son laïus.


A toi mon épouse, ma tendre mie, à jamais dans mon coeur. Tant de moments, de temps, de rires et de joies ensemble... à jamais éteints par ta soudaine et tragique disparition. Dès le premier regard nous fûmes attirés. Premier baiser dans le Parc des Amoureux, au grand dam de certains... regard vers sa marraine. Puis course folle dans tout le village pour éviter ton frère qui s'opposait à notre relation. Moi jeune bourgmestre, toi jeune maladroite gourmande. Tout s'est réglé sous un pommier par un accord donné.

Marty se souvient de ces débuts tous les deux. La folie de la jeunesse diront certains. Il se rappelait de ses premiers pas sur la grand place du château, avec son épouse et le regretté brameur et la non moins regrettée jolie Juge. Un voyage à Montbrisson... pour le baptême du frère, jamais célébré...

Des fiançailles demandées au bord du lac de Montbrisson, acceptées rapidement. Des présentations officielles à la famille poitevine. De retour en Bourbonnais pour ton baptême... et pour les funérailles de Parrain... Puis les ducales... Prévôt et Porte Parole ensemble. Soirées animées au château, entre tarte au citron, travail et amour partagé. Toussote brièvement... Si tout le monde savait ce qui s'était passé, bref ! Puis toi Prévôt à ton tour, moi Duc régnant... Tournée dans les villages, direction Aurillac où tu vois en cachette une sage femme. Et moi qui croyait que c'était une tailleuse d'habits... Tu m'annonces ta grossesse à Montpensier dans les Jardins, près de la cascade. Tant de joie à ce moment.

Le Duc de Billy soupira doucement avant de reprendre. La joie était passée à présent.

Puis...

Rester concentré...

Vendôme... La disparition de ton frère... Ton évanouissement dans mon bureau. Ton repos forcé pendant de si longs mois. Et la solitude... déjà... A te veiller constamment, espérant ton réveil, attendant patiemment.

Durs moments que ceux-ci... Affronter la solitude une première fois...

Les conseils se suivent et ne se ressemblent pas... Porte Parole à mon tour, puis Duc encore une fois. Nouvelle tournée dans les bourgades de notre beau Duché, comme il m'importe de le faire. Et cette lettre reçue à Polignac. Coeur qui bondit dans ma poitrine. Enfin te savoir à mes côtés, bientôt... Des retrouvailles à Thiers, en plein accouchement... Surprise du Très Haut ! Deux enfants, aussi chamailleurs que charmants. Sauvadina, en l'honneur de ta mère. Garanhir en hommage à mon grand-père.

Deux vies plutôt qu'une.
Le Très Haut les avait gâté.
Il lui avait tout repris...


Et le retour à Moulins. Chez nous. Et la fugue... Même pas le temps d'élever les enfants qu'ils s'enfuient ! Besoin d'indépendance déjà... Fin de règne et retour au village pour une vie paisible de retraité. Manqué... Annonce d'un nouvel heureux événement. Comblé. Dernière nuit dans les bras l'un de l'autre, décidés à partir à la recherche des bambins. Réveil ensanglanté. Fin du rêve. Début de la solitude éternelle. Chercher la foi à Clermont, en la cathédrale. Trouver ses enfants... après les loups...

Le Duc retient ses larmes tant qu'il le peut. Faire bonne figure, voilà ce qui lui importait en ce jour.

Merci à tous d'être venus rendre un dernier hommage à feue mon épouse et à mes défunts enfants. Puissent-ils reposer en paix. Que le Très Haut les accueille auprès de lui.

Marty inclina la tête avant d'aller se rasseoir. Ne sachant si d'autres allaient venir, il fit signe au Diacre de poursuivre la cérémonie.
_________________
Lanfeust86
Maintenant faisons les derniers signes en l’honneur de nos chèrs disparus :

Voici le signe de la lumière

Les porteurs allumèrent en silence les cierges autour des cercueils.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. La flamme que nous allumons ici symbolise notre volonté de voir notre soeur Mativa et ses enfants Sauvadina et Garanhir rejoindre le soleil pour nous y attendre auprès du Très-Haut et de tout les saints.

Voici le signe de la foi


Mativa, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Sauvadina, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Garanhir, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Et pendant qu'il prononçait ces formules rituelles, Lanfeust joignait le geste à la parole. Puis, il dit:

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

- Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter et de ses enfants. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu.

Nous voici nombreux dans cette Cathédrale, autour de Mativa, Sauvadina et Garanhir, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui les ont toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre sœur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive ainsi que ses enfants en son Paradis.

Maintenant prions,


Citation:
En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.

Amen

_________________
Thibantik
Thib a les larmes aux yeux en écoutant Marty.

Souvenirs qui reviennent...... Elle voit Jason, le fils de Scarlette et de Phaleg qu'elle a finit d'élever, lui aussi doit se souvenir.

Elle se secoue, allons ce n'est pas le moment ! Une dernière prière, et elle prendra discretement le chemin de Bourbon pour recevoir les cercueils de Mativa et des petits.


Citation:
En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.

Amen

_________________
Lanfeust86
Alors, le diacre s'inclina et sortit de son silence :

Que les porteurs, reprennent leur place et nous allons escorter notre amie et ses enfants vers leur dernière demeure.

Les porteurs reprirent alors les cercueils, les mettant sur leurs épaules, et la procession quitta la Cathédrale pour se rendre au cimetière de Bourbon où la dépouille de Mativa, Sauvadina et Garanhir seraient rendues à Dieu.
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Monicaa
Monicaa se lève, et suit le cortège Funèbre.... un dernier hommage à Mativa, un petit signe de tête à l'adresse de Sa Grâce Martymcfly, pour le réconfort dans le partage de sa peine....
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Promotion Breithz
Clothilde

Immense émotion en écoutant Marty dire adieu à son épouse et à leurs enfants.
Larmes ne pouvant être contenues, coulant sur les joues de Clothilde.
Elle aurait voulu prendre la parole, afin de rendre hommage à Mativa, cette amie qu'elle aurait tellement aimé avoir le temps de connaître davantage... rendre hommage à ces enfants, qu'elle avait vu dès le lendemain de leur naissance... et tenter d'apporter réconfort à Marty, cet ami qui vivait le plus tragique drame qu'un homme puisse vivre...
Mais la gorge nouée, Clothilde était incapable de prendre la parole...

Aussi, ce fut en silence qu'elle adressa au Très Haut la prière proposée par Lanfeust.

* En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.

Amen *


Mais déjà il était temps d'accompagner Mativa, Sauvadina et Garanhir vers leur dernière demeure...
Le cortège sortit donc de la petite église de Moulins, pour prendre la direction de Bourbon...

_________________
jtm
Modsognir
Modsognir ecouta pieusement le diacre ainsi que les témoignages sur les disparus. Ses yeux se ferma, ses pensées n'allaient que vers eux. La cérémonie continuait, la vie devait continuer....Pourquoi ces personnes et pas des autres? pourquoi eux et pas moi? Il avait du mal à se retenir. Melange de colère, de tristesse.....il avait vécu de si bons moments avec sa force verte et voulaient en vivre tellement encore avec elle, ses enfants...et Marty. Son regard se porta vers lui. Il lui fit un signe de tête en signe de compassion.

Lanfeust donna une prière pour les défunts et la récita

En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.

Amen


Le cortège allait sortir de l'église. Ils pourront vivre sereinement désormais en terre tandis que leurs âmes pourrront suivre et guider chacun d'entre nous. A cette pensée, il ne pût s'empêcher de sourire en imaginant Mativa à le surveiller dans ses choix et les deux petits à se chamailler.
_________________
Agna
Agna les yeux inondées de larmes suivit le cortege tout en ne cessant de prier et de prier encore à voix basse en tenant dans sa main la croix d'Aristote près de son coeur.

Citation:
En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.

Amen

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Boulangère à la bonne miche
Eleveuse de Moutons
Diaconesse et Tribun de Montpensier
Bettym
Les prières se suivent et puis l'appel à l'hommage. Son esprit qui vagabonde à sa première rencontre...

Un sourire sur le visage, elle se rappelle Mativa à l'entrée de Moulins toute impressionnée. Elle venait de fuir le château de son frère Armagnac car elle s'y ennuyait. Bettym l'avait conduite chez sa soeur, Lilou, cependant inquiète de la réaction de ce grand frère qu'elle connaissait de réputation...

Puis la rencontre avec son filleul, Marty. Elle se rappella cet amour naissant d'un premier regard et surtout de son courroux envers les deux fougueux... Une course poursuite à travers le village, les tourtereaux, elle, séquestrée par le côté obscur des Sentinelles... Et enfin, l'acceptation du grand frère qui ne pouvait s'avouer que vaincu face à cet hymen.

Un baptême et là voilà de nouveau marraine, joie et fierté alors qu'elle venait de perdre Gawel, son époux... A ce souvenir, une boule encore plus présente en travers de la gorge se fait ressentir.

Et puis, les nouvelles s'ensuivent, bonnes et mauvaises. Un repos forcé et un accouchement des plus original. Elle sourit en pensant à ce qu'il lui avait été conté. Et deux charmants petits êtres. Elle les avait adopté immédiatement.

Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle entendit les personnes se lever pour amener les cercueils jusqu'à leur dernière demeure. Elle les regarda passer sans bouger. Allait-elle suivre le cortège ? Là était toute la question.

Lieu qu'elle détestait par dessus tout. Bourbon, cimetière qu'elle connaissait un peu trop bien à son goût. Ondine et Bros y étaient enterrés... Non, elle n'irait pas malgré le fait que ce soit sa filleule. Elle n'avait pas envie de montrer sa tristesse à qui que ce soit et le fait de les voir tous, avec une mine déconfite alors que sa filleule était la joie de vivre la démoralisait. Ce n'était pas lui rendre hommage bien au contraire.

Elle laissa donc le cortège partir et resta là, face à l'autel, priant de toutes ses forces pour le salut de l'âme de cette famille qui venait de s'éteindre et surtout pour que son filleul s'en remette sans encombre. Il lui faudrait du temps, c'était certain et ça, Bettym en était consciente.

Quand l'Eglise fut enfin vidée des personnes qui étaient venues témoigner leur soutien au Duc de Montfort-Balmyr, elle se leva lentement et sortit vers le seul lieu qui l'apaisait... Le grand chêne du Parc des Amoureux.
Martymcfly
Après être retourné à sa place, la cérémonie se poursuivait. Dans un silence religieux, les funérailles se déroulaient sous la bienveillance du Très Haut. Le Duc espérant qu'Aristote accueille auprès de lui les âmes de ses proches, trop tôt disparus.

Nouvelle prière, recitée en coeur par l'assemblée de fidèles.


En ce bien funeste jour,
Où fut perdu l’amour
Nous pleurons, tous réunis,
Pensant à notre ami.

Ainsi l’a voulu Dieu,
Le miséricordieux,
Pour que le jour venu
Il rejoigne les élus.

Alors, ne pleurons pas,
De son récent trépas
Car ce funeste destin
N’appelle pas le chagrin.

Et le Livre des Vertus
Rend grâce à tout élu
Qui, enfin, dans la mort
Trouvera le réconfort.


Amen


Puis le Diacre de Clermont invita les porteurs à se charger des cercueils sur lesquels des croix aristotéliciennes avaient été déposés. L'on se chargerait des fleurs à la sortie de l'église.

Il fallait à présent se rendre jusqu'à Bourbon. Long cortège commençait à se former. Ballet de carrosses... Certains remontèrent sur leurs chevaux. D'autres rentraient dans leurs chaumières ou à leurs occupations quotidiennes.

C'était un jour comme un autre dans le petit village de Moulins...


Sur le parvis, l'écritoire traînait toujours là. Marty en profita pour s'en servir à nouveau. Une Duchesse attendait de ses nouvelles. Il ne fallait pas la faire attendre de nouveau...

Citation:
Douce Duchesse, Chère Themis,

Votre missive et vos bons mots m'ont touché et se savoir être soutenu me réconforte davantage. Je me rendrais sans doute à Mauriac dans les prochains jours afin de vous revoir et m'entretenir avec Votre Grâce. Du repos à vos côtés ne pourra que me satisfaire assurément.

Bien à vous,





Le sceau à peine sec, le coursier de Mauriac qui avait attendu là et qui pestait d'avoir dû attendre la fin de la cérémonie pour recevoir une réponse à rapporter à sa maîtresse, se saisit du mot et s'en retourna.

Quelques instants sur le parvis à saluer et à remercier de vive voix les personnes venues...

_________________
49moi
Faustine avait regardé les trois cercueils passer près d'elle, elle ne put retenir ses larmes, sachant bien que c'était la dernière fois qu'elle serait aux côtés de son amie.

Alors que l'assemblée commençait à quitter les rangs. La foule devait sans doute s'amasser sur le parvis. Certains allaient rejoindre Bourbon pour la mise en terre, d'autres retourner à leurs tâches quotidiennes. Faustine resta seule dans l'église un long moment pour continuer sa prière avant de reprendre la route pour Thiers.
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