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[RP] Le garde-champêtre ? Noooon, le garde-malade !

Prunille
Ce RP vous est ouvert si vous avez 5 jambes et trois yeux.
Donc posteurs intempestifs s'abstenir.
Autorisations délivrables via MP.
Bonne lecture !


Ça commence toujours pareil.
En tout cas, presque.
Elle se promenait, réthyghirette au bec, et carnet à croquis à la main.
Dans les rues d'Arles, elle était en quête d'inspiration, pour créer de nouveaux modèles.
Entre la boutique, l'assemblée du peuple et ses études de médecine, la benjamine de la branche Cianfarano-Vissac n'avait presque pas le temps de chômer.
Juste ce qu'il fallait pour pouvoir traîner en taverne.
Environ... Deux heures par jour.
Quoi ? Plus ?
Taratata, voyons...

Bref, revenons à nos moutons.
Son escarcelle aux trésors à son côté droit, elle était assise sur la margelle d'un puits, pour l'heure abandonné des servantes venant faire le plein d'eau.
Le printemps...
Oui, enfin le rose, c'était pas son truc.
Comme le vert, d'ailleurs.
Trop Dadame pour elle.

Elle voulait quelque chose d'aérien.
Du blanc, du bleu ciel.
Une robe couleur du vent ?

Un vieux chien tout décharné passa par là.
Elle sourit, il lui faisait penser à elle, quand elle avait erré pendant quelques jours sans mangé après avoir fui du couvent.
Pour atterrir ici.
Elle avait repris un peu de chair et de couleurs, depuis.
Et à vrai dire, n'avait pas à se plaindre de sa morphologie, loin de là.

Souriant au cabot, elle sortit un bout de pain de son sac, et lui tendit.


Tiens.
C'est pas de la viande, mais ça fera ton affaire, je crois.


Il approcha doucement, saisit le morceau de pain, et s'enfuit, comme s'il avait peur qu'on le lui reprenne.
Elle sourit encore une fois, et tourna son visage vers le Soleil.
Vivement l'été.

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Selrach
Selrach avais sans aucun doute trop bu, en tout cas, trop bu pour sa carrure ... Le tavernier avait fini par le mettre dehors, il ne tenait quasiment plus sur sa chaise. Et à cette heure là de l'après midi il n'aimait pas trop ça les taverniers.

Il fallait trouver un endroit pour se reposer, un endroit calme, mais il ne connaissait pas assez bien Arles pour y aller d'une traite, encore moins dans cette état.

Il déambula, lentement, titubant presque, les badauds les regarder comme une sorte de phénomène de foire, si il en avait eu la force il les auraient corrigés, tous, un par un, il se serait défoulé, il lui fallait faire sortir toute cette rage. Rage d'avoir tant aimé ce qui l'a fait sombré. Il ne s'en méfiait pas ... il aurait dû.

Il vit un ruelle, sans savoir pourquoi il tourna, il n'y avait plus personne, juste un chien qui mangeait un bout de pain comme si c'était la première fois. Il s'assit auprès du chien, c'était calme ici.


Tu as bien de la chance ... D'être un chien j'entend, l'insouciance ... la liberté ... bien de la chanceil toussa dans sa main, le sang la recouvrer, il s'essuya sur un mouchoir Et puis tu ne tousse pas toi ... Aristote ne punit pas les chiens de leur péché ...

Il toussa à nouveau, le sang alla sur le sol cette fois, il ravala sa salive, puis se remit à tousser, ses poumons était en feu, c'était la première fois, non pas qu'il toussait mais qu'il n'arriver pas à s'arrêter.

A la vue du sang sur le sol, il voulut se lever, il était paralysé, et continuer de tousser, le chien était parti, il ne pouvait plus réfléchir, comme si son cerveau lui aussi était paralysé. Il s'étala par terre ferma les yeux, c'était maintenant ... Aristote avait fini de le punir...

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Prunille
Perdue dans ses pensées, elle en fut sortie par un bruit qui alerta son oreille d'apprentie médicastre.
Une toux.
Du genre particulièrement violente.
Du genre à la faire se bouger pour aller voir de quoi il retournait.
A l'oreille, donc, elle se dirigea vers la ruelle d'où provenaient les bruits.
Et faillit se faire renverser par le chien de tout à l'heure, qui semblait, lui, apeuré par les quintes de toux.
Elle suivait l'animal des yeux, quand les toux s'arrêtèrent.
Relevant le nez, elle aperçut un corps étendu sur la chaussée.


Foutremerde... grogna-t-elle entre ses quenottes.

Miss Blondine courut au chevet de celui qui, après examen plus poussé, se révéla être un homme, et qui plus est un homme qu'elle connaissait, puisqu'il s'agissait de Selrach, qu'elle avait déjà rencontré en taverne.
Quoiqu'il ne semblait pas en si mauvais état, alors...

Là, cela semblait plus grave.
Du sang maculait sa barbe et les pavés autour de lui, et manifestement, il était inconscient.
Peut-être même mort.
Il fallait s'en assurer.
Nouant ses cheveux en une grossière queue de cheval, elle approcha son oreille du visage de Selrach, tout en posant deux doigts sur la carotide, histoire de vérifier qu'il était encore parmi les vivants.
C'était le cas.
Tout n'était pas perdu, au moins, même si ce sang l'inquiétait au plus haut point.
Première étape : Le réveiller.
Elle commença par essayer de lui tapoter les joues, sans grand succès.
Deux solutions s'offraient alors à elle :
La grosse baffe, ou le flacon de sels.
Prévoyante, Pruneau opta pour la seconde solution.
On ne sait jamais. On peut s'attendre à tout, avec un homme pareil.

De ses doigts fébriles, elle fouille dans son escarcelle, pour en extraire le petit flacon de sels, dont l'odeur nauséabonde aurait réveillé un mort.
Elle le boucha, en éloignant au plus possible son visage, et l'agita sous les narines de l'inconscient.
Tout en posant son autre main sur son front, elle en eut confirmation : Il avait une forte fièvre.

Misère...

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Selrach
Noir, noir complet ... puis une lumière, éblouissante, il plisse les yeux pour ne pas être aveuglé, il ne distingue que le vide autour de lui, ce qui est assez paradoxal de fait mais c'est l'impression qu'il a.

Il regarde autour de lui, rien, la lumière se fait moins aveuglante, plus chaude, mais où est il ? Il n'est pas mort sinon il ne réfléchirait pas. Et si il était au paradis ? Il n'avait jamais cru à ces sottises de soleil et de lune, mais si c'était vrai ? Non, impossible, il faisait chaud et s'était lumineux, mais si ces sornettes étaient vraies, il ne serait pas sur le soleil où alors ce monde était vraiment merdique... ce qui était fort probable.

A ce moment là, un trou noir le happa et il se retrouva dans la ruelle, il n'était pas mort, face à lui, la jeune dame croisée quelquefois en taverne, il imaginait qu'elle l'avait sauvé, qu'elle comble, sauvé par une Cian'.

Il était tout engourdi, ça lui faisait mal au coeur mais il avait besoin de la Cian' sans quoi il crèverait comme un rat, en plein rue ...


Vous ... avez de ... il toussa... l'eau ?
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Prunille
Vous ... avez de ... l'eau ?

Au moins, il s'était réveillé.
Elle reboucha son flacon, en songeant à sa question.
Non, personnellement, elle n'avait pas d'eau.
Il lui fallait donc un moyen de s'en procurer...
Un coup d'œil à droite, puis à gauche, personne dans la ruelle.
N'essayez même pas de trouver âme qui vive en Arles à l'heure de la sieste.

De l'eau, voyons voir...
Mais oui !


Bonne mère ! Quelle imbécile !
Ne bougez pas, je reviens.


Ne bougez pas...
Elle en tenait une bonne, la Pruneau.
Comme si il avait été en état de bouger...
Enfin bref, elle couru jusqu'au puits.
Et avec la force de ses petits bras de têtard, elle remonta le seau en s'éraflant les mains sur la corde usée.
Aïe.
Enfin bref, elle avait l'eau à présent, mais...
Aucun moyen de l'acheminer vers Selrach.

Que d'obstacles, par Aristote, que d'obstacles !

Bon, faisons marcher la cervelle du Pruneau.
Farfouillant dans son sac, elle cherchait quelque chose qui aurait pu servir de récipient.
Mais qu'avait-elle, en dehors de son matériel à croquis, quelques échantillons de tissu et des réthyghirettes ?

Arf oui...
Sa dernière acquisition...
Une bouteille de liqueur de prune.
Ça l'avait tellement faite rire et donné envie d'y goûter qu'elle y avait dépensé le contenu de son aumônière.
La liqueur ou la vie d'un loyaliste...
Son cœur balança, mais finalement (et heureusement pour lui) Selrach l'emporta sur l'alcool.
A contrecœur, elle vida le flacon dans un pot de fleurs (après en avoir bu une gorgée, quand même, pour le goût du palais !).
Et le plongea dans le seau, où il se remplit en faisait moultes bulles d'air à la surface du récipient.

Puis sans plus attendre, elle se remit à courir en direction de la ruelle.
Et retourne s'agenouiller aux côtés du malade.


Voilà.
Ça n'a pas été facile, mais j'en ai trouvé.


Et délicatement, elle passa sa main sous la nuque de Selrach et l'aida à se redresser, pour qu'il puisse mieux boire.

Il va falloir songer à bouger d'ici...
Vous vous sentiriez la force de marcher, si je vous aidais ?

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Selrach
Elle accepta de lui amener de l'eau, elle se démenait même, c'était étonnant, il avait pas été sympathique avec elle et avait des idées totalement différentes ... mais elle l'aidait ...

Il but quelques lampées d'eau, ça allait mieux, ça calmait sa toux et sa le ramenait au monde réél, lampée par lampée. Enfin ... même s'il ne toussait plus, il restait ivre.



Il va falloir songer à bouger d'ici...
Vous vous sentiriez la force de marcher, si je vous aidais ?


Oui ... Bouger d'ici ... Je devrais pouvoir marcher seul ... merci d'votre aide, mais ça devrait aller ... c'est passé ...

Il s'accrocha au brique du mur pour se hisser debout, il était obligé de rester accroché pour rester debout. Il n'allait pas bien, il fallait qu'il se rende à l'évidence ... il n'avait jamais été aussi mal ... il fit un pas, accroché au mur, il sentait ses jambes fléchir, il se retourna vers Prunille

Vous arriveriez à me soigner ?

Si elle en était capable... ce serait inespéré ... cela prouverait que les miracles existent.
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Prunille
Mais sur les hanches, le regard légèrement narquois, elle le regarder tenter de se débrouiller comme il le pouvait.
Pour finalement...


Vous arriveriez à me soigner ?

Qu'en savait-elle ?
Elle n'était pas devineresse...


Je peux essayer.

Et son haleine confirma au moins une chose...
En plus d'être malade, il était totalement ivre.
Résignée, elle attrapa le menton de Selrach entre deux de ses doigts.


Je te préviens...
Malade ou pas, si tu me vomis dessus, je t'abandonne à ton triste sort.


Et en espérant que ses menaces puissent faire leur effet, elle passa un des bras de Selrach autour de ses épaules, tandis que de son côté elle le tenait à la taille, pour le soutenir.
A petits pas, ils se dirigent vers les appartements de Pruneau, au premier étage d'une petite maison non loin d'ici.
Poussant la porte, et arrivant face à l'escalier, la Cianfarano qui commençait à fatiguer un tantinet se résolut à appeler à l'aide.


Barnabèu ! Viens m'aider.

Le fils de la propriétaire, gras comme un mulot, fort comme un lion et doux comme un agneau ne tarda pas à déboucher d'une quelconque porte.
Voyant quel était le problème, et comme Prunette fournissait régulièrement quelques potions pour soulager les rhumatismes de sa mère, il cueillit le Selrach comme une fleur, et précéda la jeune femme dans les escaliers, puis jusqu'à sa chambre.
Tandis qu'elle se débarrassait de sa besace, elle indiqua le lit d'un mouvement du menton, et Barnabèu y déposa le malade, avant de prendre congé.


Et j'espère que tu ne ramènes pas de vermine sur ma couche !
Bien que vu ton état...
Le contraire m'étonnerait.


Un soupire, la Cian' adorait râler mais n'en avait pas moins un cœur gros comme ça.
Et un furieux besoin de prouver sa valeur, en temps qu'apprentie-médicastre.
Posant ses petites fesses sur un coin de matelas, elle s'assit non loin de lui.
Main sur front, elle constata derechef qu'il avait de la fièvre.
Mieux vaut deux vérifications qu'une seule.

Elle soupire encore, se lève, et va allumer un feu, sur lequel elle met de l'eau à bouillir.

Puis revient vers Selrach...


Tu pourrais me décrire tes symptômes ?
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Selrach
Elle allait essayer ... comme les autres, il n'espérait qu'une chose, qu'elle ait de meilleurs résultats que les autres.

Pendant le chemin elle lui parlait, il n'écoutait qu'à moitié, elle lui parlait de vomi ... mais il savait se tenir le bougre ...
Une fois arrivé dans la maison, une jeune homme bien en chair vint prendre le relais, la jeunette n'en pouvait plus et ça se comprenait, il n'était plus bien lourd mais tout de même ...

Le jeune homme qui devait s'appeler Barnabèu de ce qu'il avait compris le posa sur le lit. Malgré son poids, l'était bien délicat le garçon.


Et j'espère que tu ne ramènes pas de vermine sur ma couche !
Bien que vu ton état...
Le contraire m'étonnerait.


Malgré mon état, je suis plus propre qu'un savon ... Les seules vermines que je peux ramener sont celles de ma maladie et je ne pense pas que celle ci soit contagieuse puisqu'aucun moine et aucune personne ne l'ont contractée à mon approche. Après il y a moi ... mais je ne crois pas que ce soit de ce genre de vermine que vous parliez

Et il ria légèrement, ce qui l'entraina dans une nouvelle quinte de toux, qui s'arrêta rapidement mais qui lui rappela qu'il valait mieux éviter de rire, sans quoi cela pouvait faire mal

Tu pourrais me décrire tes symptômes ?

Ils sont bien simples, j'ai une légère fièvre en permanence, qui s'accentue parfois la nuit. Je crache du sang, mon dos me meurtri ainsi que mes articulations et j'ai un mal de crâne ... mais pour le mal de crâne c'est la première fois ...

Il essaya de se rappeler si il y avait eu d'autres choses, un autres symptômes qui aurait pu lui échapper et qui aurait donné la solution à la jeune médicastre.
Ou bien quelque chose qui aurait pu provoquer cette maladie et auquel il n'aurait pas pensé avant ...
Mais rien ne lui venait ... comme avant, rien ne lui était jamais venu ...

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Prunille
Elle hocha la tête à l'énoncé des symptômes.
Elle allait tout traiter individuellement, étant donné que cela ne lui rappelait aucune maladie qu'elle avait déjà étudié...
Farfouiller dans son armoire à simples et concocter quelques tisanes, c'était ce qu'elle faisait encore de mieux, mais pour commencer elle mit de l'eau à bouillir.
Et en plus de cette eau...
Suivant la recette indiquée dans son carnet, elle mit à cuire deux à trois poignées de moutarde avec de l'eau.
"Jusqu'à l'obtention d'une pâte molle", qu'ils disaient.
En digne cuisinière, elle surveillait son eau et sa mixture.

Ce fut l'eau qui fut d'abord à température idéale.
Elle mit donc à infuser, dans une première tasse, 20 g de fleurs de lavande, et 20 g de sommités fleuries et de feuilles de menthe sauvage.
Ça, c'était pour la toux, et il fallait attendre cinq minutes.
Et dans une seconde tasse : Infusion d'armoise, 10 g de sommités fleuries séchées pour 1 litre d'eau bouillante, à laisser infuser dix minutes.
Celle-là, pour la fièvre.

En attendant, elle s'occupa de sa pâte, qu'elle touilla un peu avant de la retirer du feu.
Apportant la première tisane à Selrach, elle tenta une première approche.


Il va falloir que tu boives ça, et que tu... Euuuh...
Que tu enlèves ta chemise.
Je vais poser un cataplasme.

Tu veux... Que je t'aide ?


Avouons-le, la question avait été posée avec un maximum d'appréhension.
Disons qu'elle n'avait jamais déshabillé un homme...

Enfin bon, il faudrait bien un début à tout !

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Selrach
Alors qu'il la regardait concocter ses tisanes aux plantes et que le fumet des herbes lui titillait les narines, un doute l'assaillit ...
Et si cette petite Cian' ne faisait que semblant et cherchait en réalité à l'empoisonner ?
Elle avait une multitude de raison de faire ça ... il avait été désagréable, très désagréable...
Et puis lui n'y connaissait rien, elle pouvait bien l'embobiner comme un bleu ...
Il la regardait toujours, un peu plus méfiant, il regardait plus précisément ce qu'elle mettait dans ses tisanes, bien conscient qu'il ne verrait quand même rien si elle y glissait quelques gouttes de poison.

Elle se retourna vers lui une tisane à la main.


Il va falloir que tu boives ça, et que tu... Euuuh...
Que tu enlèves ta chemise.
Je vais poser un cataplasme.

Tu veux... Que je t'aide ?


Sans savoir pourquoi, il la pris et la but sans reflechir, c'était de toute façon sa dernière chance ... si elle ne le soignait pas, il mourrait de toute façon.
La tisane était bonne, ce qui le rassura, c'était peu être con mais sur le coup il pensa qu'un poison ne pouvait avoir bon gout ...

Elle n'avait pas l'air rassuré à l'idée de l'aider à enlever sa chemise, surement à cause de la maladie et de la peur de la contamination ... mais elle avait choisi de le soigner et il ne se sentait pas de la retirer seul.


Je veux bien que vous m'aidiez oui ... je suis trop faible pour l'ôter seul ...
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Prunille
Je veux bien que vous m'aidiez oui ... je suis trop faible pour l'ôter seul ...

Tutoie-moi, s'il te plait...
Je crois que tu vas occuper mon lit pour un moment encore, alors autant que l'on tente d'être amis...
Malgré nos divergences politiques.


Bon, restait encore la chemise.
Elle respira un bon coup, avant de se lancer.
Quand faut y aller... Faut y aller !

Ses doigts, virtuoses de l'aiguille et de la mine de charbon, dansent pour desserrer les lacets qui maintiennent le col de la chemise fermée.
Première étape, check.
Bon, c'était le plus simple, ça.
Délicatement, elle l'aide à se redresser...
Allez, Pruneau se jette à l'eau.

Entre deux doigts de chaque main, elle attrape le bas de la chemise, et doucement, la fait remonter.
A chaque fois que ses doigts effleurent involontairement le torse de Selrach, dans un réflexe stupide, elle clignait des yeux.
Et rosissait, aussi.

Et bien...
Heureusement qu'elle n'avait jamais eu à soigner d'hémorroïdes, ma parole !

Ses yeux se posèrent sur le buste quelque peu décharné.


Tu n'es pas bien gros...

Un léger et mystérieux sourire naquit sur son visage.
Finalement, ça n'était pas si terrible que cela...
La Sans-Nom devait lui réserver d'autres mauvais tour, ou alors elle avait largement surestimé sa capacité de malfaisance.

Bon, dans tous les cas, le cataplasme !
La bande de gaze est étalée sur la poitrine de Selrach qui entre temps s'était rallongé, la pâte est posée dessus, et le tissu est refermé par dessus.


Bien, maintenant, évite de bouger.

Puis demi-tour et retour vers la seconde tasse de tisane, qu'elle pose sur la table de chevet.

Voilà la seconde, bois tant que c'est encore chaud...

Et en attendant, elle alla poser le reste d'une marmite de bouillon sur le feu.
Faudrait bien manger un jour, ça passerait tout seul et ça lui redonnerait quelques couleurs.
A lui, hein, pas à elle.

Et tandis qu'elle s'activait à ses fourneaux...


Tu manges, et après dodo !
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Selrach
Elle prenait vraiment soin de lui, ça se sentait, ça faisait plaisir, ça faisait longtemps surtout ...

Il fallait la tutoyer, il essayerait
Elle étalait maintenant son cataplasme sur son torse, c'était agreable, la sensation de chaleur qui en émanait et puis l'odeur ...

Ensuite, encore un tisane, elle lui avait donné en un jour plus de medicament que les moines en 6 mois, peu être était elle meilleure qu'eux, peu être allait elle reussir à le soigner ... Plus elle s'occupait de lui, plus il était rassuré et c'était une bonne chose.

Elle était parti faire à manger il la regardait, de loin songeant à ce qu'il ferait si elle le soignait.


Tu manges, et après dodo !


Dodo ... J'aimerais tellement, voilà j'ai oublié de vous dire ça, je n'arrive pas à dormir plus d'une paire d'heure pas nuit ...

Par contre, manger je dis pas non, ça creuse la maladie


Il attendais avec impatience le repas, car si le gout était au niveau du fumet, il n'allait pas être déçu
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Prunille
Elle hocha la tête en entendant les paroles de Selrach.
Avec une espèce de louche, elle versa du bouillon dans une écuelle, en prenant bien soin de remettre les légumes dans la marmite.
Pas par radinerie.
Simplement, avec une gorge enflée comme la sienne, cela le ferait souffrir plutôt qu'autre chose.
A la place des légumes, elle émietta un bout de pain.
Imbibées du bouillon, les miettes passeraient comme lettre à la poste, et cela tiendrait mieux au corps.
Une cuillère est plongée dans le mélange, et elle revient s'asseoir au bord du matelas.
L'idée de donner la becquée à son malade la ravissait.
Certes, elle n'avait pas d'enfants (notons que ce n'était pas l'envie qui manquait, même si le manque total de maturité de la demoiselle aurait dissuadé d'aucuns de vouloir la mettre en cloque...), mais elle se rattrapait comme elle pouvait.


Et on ouvre graaaaaand la bouche...

Allez, une cuillère pour... Pour Madame la Marquise.


Un sourire malicieux naquit au coin des lèvres charnues de Blondine.
Comment ça, elle ravivait les tensions ?
Nooooooon...
Pas son genre, m'enfin !


Je te borderai, et je te raconterai une histoire, si tu veux...
Et te ferai un chaste bisou magique, là.


Disant cela, elle posa son index sur le front de Selrach.

Et au pire, je te donnerai également une tisane pour t'aider à sombrer dans les bras de Morphée, mais à trop en boire, j'ai peur que certains effets s'annulent.
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