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Info:
RP réservé à LJD Landvyes et mounia ! Lecteur, vous voila avertis.

[RP Privé] Fenêtre sur cour ...

Landyves
... Ou la sortie quotidienne des commères du village.



    [Deux semaines auparavant]


Cloué dans une modeste chambre au beau milieu d’une auberge de Mâcon. Voilà le sort réservé à un blondinet qui avait pour charge d’escorter une femme fort sympathique mais pressée, et à juste titre, de rejoindre sa nouvelle province d’affectation.
Le Lieutenant était bien honoré d’être chargé d’une telle mission, mais quelque peu attristé d’avoir dû quitter sa blonde si rapidement.

Vingt jours, maximum ! C’est ce qu’il avait osé affirmer à Mounia sur la durée de cette escorte … et le voilà réduit à quatre murs qui commençaient à sentir le moisi.
Une forte fièvre, provoquée par quoi ? Allez savoir ! Il n’en restait pas moins qu’Yves avait prit du retard et ne pouvait prévenir personne, passant le plus clair de son temps à dormir, devenu larve sans même s’en rendre compte.

Mais les choses s’arrangeaient, doucement, et le jeune homme avait en sa possession une bonne pile de courriers auxquels il devait répondre une fois ses forces définitivement revenues.

D’ailleurs, il ne tarda pas à se mettre à la tâche.

Premièrement, Oisèle. Cette dernière se faisait beaucoup d’inquiétude et il fallait la rassurer tant sur son état de santé que sur l’avancement des préparatifs pour le voyage.

Deuxièmement, la Garde Episcopale. Et oui, ses supérieurs étaient eux aussi en droit de savoir pourquoi il ne donnait aucun signe de vie depuis plusieurs jours.

Troisièmement, Mounia, la plus belle et meilleure de toutes. Longue missive expliquant tout de long en large, les potins entendus de la fenêtre de la chambre, les projets futurs … même si pour ce point-là il ne s’était pas trop étalé, la blonde faisant partie intégrante de ce futur annoncé mais préférant le lui faire savoir de vive voix.



    [Pleine cambrousse dauphinoise - Plusieurs lieues à pieds ça use les bottes cirées …]


Quelques jours après cet envoi massif, d’autres réponses lui étaient parvenues, les fientes de piafs en prime.
Mais parmi quelques courriers sans réelle importance, il y avait ce vélin encore imprégné de ce si délicat parfum.
Ouvrant prestement la lettre, il la parcourut longuement tout en affichant un paisible sourire au coin des lèvres. Les nouvelles de Nîmes étaient bonnes et les enfants ainsi que la blonde étaient au mieux de leur forme. La jeune femme avoua tout de même qu’elle se languissait du benêt … de quoi le ravir un instant avant de prendre à nouveau la plume pour écrire quelques mots, même si le cadre formé par la campagne dauphinoise était sensiblement différent de l‘auberge mâconnaise, quittée quelques jours plus tôt.


Citation:
Ma tendre amie,

Voilà quelques heures que j’ai reçu ton courrier qui a su égayer cette fraiche journée.
Je suis en pleine campagne dauphinoise et il n’y a pas que la flamme de l’unique bougie qui me sert pour t’écrire qui est tremblotante, il y a également mes mains.

Il fait bien froid ici, chose normale car en pleine campagne nous n’avons trouvé aucun abri valable si ce n’est celui formé naturellement par les arbres.
Mais ce vis-à-vis m’inquiète. En effet, je suis là pour assurer la protection d’un prélat qui est donc en danger chaque instant alors que nous allons passer la nuit sous le regard indiscret des quelques brigands et autres marauds qui pourraient se perdre dans le coin.
C’est pourquoi je vais éviter de m’étaler trop longtemps dans cette missive, même si j’aimerai passer de longues heures à t’écrire. Mais il faut bien que je monte la garde.
Tu me manques d’avantage chaque jour, bien que l’idée de passer par Nîmes d’ici quelques jours me réconforte.
Je ne peux plus me passer de toi, est-ce grave ? Je sais, c’est moi l’infirmier en chef, mais j’avoue ne pas avoir rencontré un tel cas depuis un moment.

Il n‘en reste pas moins que les nouvelles sont plutôt bonnes ici. Si tout se passe comme prévu, je devrai être définitivement rentré dans une dizaine de jours, douze tout au plus. J’espère ne pas me tromper cette fois-ci d’autant que ce sera déjà bien assez long avant que je puisse te retrouver.
Enfin, je me plais tout de même à faire cette escorte. Après tout, c’est moi qui ai choisi de la faire !

Je finis déjà cette lettre mais pas avant que …
TU RENTRES CHEZ TOI ET PRENNES UN PEU DE REPOS !

A très vite ma précieuse.
Ton dévoué benêt.





Ce RP, entamé le 14 mars, devait être lancé sur le forum secondaire mais suite à des problèmes de connexion de ma part il avait été décidé qu'il s'écrive sur un forum annexe.
LJD Mounia ne pouvant actuellement se connecter que très rarement, elle m'a demandé de faire suivre ici le RP, histoire que vous ne puissiez pas oublier que son personnage existe encore

Bonne lecture à tous !

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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Les deux garçons se montraient insupportables depuis l'arrivée des beaux jours et Mounia avait trouvé la punition idéal: la remise en état du potager. Malgré les grognements du début, les deux petits hommes y mettaient maintenant tout leur coeur et c'était à qui aurait le meilleur agencement pour les carottes ou les pommes de terre. Ca désherbait et plantait activement dans la bonne humeur.

Mounia surveillait ça de loin, assise sur le banc en pierre, en fabriquant des braies destinées au marché. Elle avait toute une liste de vêtements de confort à préparer car le marché nimois en manquait cruellement. Elle se piquait régulièrement les doigts et pestait du mieux qu'elle pouvait. Elle n'était pas vraiment à ce qu'elle faisait comptant les jours entre les lettres d'Yves et essayant ainsi de deviner où il pouvait bien se trouver. Justement un pigeon arriva et manqua de se prendre le gros chêne en plein bec. Mounia le ramassa au sol, mit la lettre dans son corset et décida d'abord de s'occuper du pigeon. Elle vérifia attentivement qu'il n'était pas blessé et lui donna quelques graines à picorer avant de le mettre dans son propre pigeonnier.Elle monta ensuite à son bureau où elle prit un vélin neuf, une plume et de l'encre. Enfin elle se rassit sur son banc en pierre et lut avec avidité la lettre d'Yves. Elle sourit à de nombreuses reprises. Dans le potager, les enfants, loin d'être naifs, se tapaient déjà du coude. Il faut dire que la situation leur plaisait bien. Mounia se mit donc enfin à la rédaction de sa réponse.


Citation:
Mon tendre et bel ami,

Je me faisais déjà du souci pour toi mais de savoir que tu passes la nuit dehors me gêle le sang. J'espère que tu es toujours en bonne santé et que les brigands te laissent en paix. Mais rassure toi, mon coeur revit de savoir que tu n'es pas si loin de moi et que tu repasseras bientôt par Nimes.

Ici, le temps se fait plus printanier et je t'écris du jardin, de mon petit banc en pierre. Les garçons sont en train de refaire le potager. C'était à la base une punition mais figure toi qu'ils y prennent goût...L'arrivée des beaux jours les rend agités. Le voisin s'est plaint qu'ils tentaient de monter à dos de vache. Je n'ai pas rit devant lui mais ce n'est pas l'envie qui me manquait. Pour se faire pardonner ils ont été me pêcher de belles anguilles et nous avons fait un grand festin pour l'anniversaire de Firmin. A défaut de savoir la vraie date de sa naissance nous avons décidé que ce serait le 14 mars.Mon petit adopté devient un petit homme!

Ne t'inquiète pas, je ne m'oublie pas et je prends soin de moi!Mais tu sais bien que l'ennui me tue, tout comme toi d'ailleurs.Et puis, il faut bien que je pallie ton absence qui commence vraiment à me peser. J'ai hâte de retrouver la chaleur de ta voix, de ton sourire et de tes bras. Je me sens bien seule ici, dans ce village que j'ai tant aimé mais où maintenant chacun a peur de son voisin et ne sort plus de chez lui. Heureusement, des voyageurs de passage ont fait belle réputation à la taverne municipale et j'y vois beaucoup de passage!Même l'auberge est souvent pleine!Je vais te laisser mon tendre ami car les enfants réclament mon attention pour savoir comment s'occuper des plantes aromatiques.

Je souhaite que ma lettre te parvienne vite et te trouve en pleine forme. Je t'embrasse tendrement mon bel ami.

Mounia, ta fidèle et aimante amie

PS: A ton retour, j'aurais un message à te délivrer qu'il est trop difficile d'exprimer dans une lettre, aussi douce soit-elle.


Mounia cala sous une pierre la lettre si précieuse et courut vers les garçons pour leur expliquer la richesse des plantes aromatiques. Ce n'est que quelques heures plus tard alors que le soleil s'appretait à disparaitre qu'elle choisit un pigeon qui aurait la lourde tâche de trouver le destinataire.
Landyves
    [Si proches ... si proches ! - 15 et 16 mars 1458]


Un large sourire était venu se poser quelques heures auparavant sur un visage rafraichi par la brise matinale.
Sortant tout juste de l’auberge où le groupe venait de passer la nuit, le blondinet savait qu’au matin suivant il serait de retour chez lui, même s’il n’était question là que d’une demie journée.
Qu’importe, il n’avait rien dit à la blonde et comptait bien lui faire une surprise en se présentant chez elle lorsqu’elle serait prête à partir travailler.

Venant tout juste de recevoir sa missive, il avait compris que plus les heures s’écoulaient, plus il lui manquait, alors qu’elle-même manquait énormément au lieutenant.
Et puis elle voulait apparemment lui dire quelque chose qui ne pouvait aucunement s’écrire. Autant dire que la curiosité du benêt avait été piquée à vif !

Le lendemain fut donc plus vite arrivé que le jeune homme ne l’aurait imaginé. Il était encore bien tôt et pour faire bonne figure devant sa tendre amie il avait jugé bon de prendre un peu de repos dans sa modeste maison, désormais bien vide sans les rires de Samuel.
Mais Yves avait tout se même soupiré de bonheur en franchissant la porte d’entrée, heureux de pouvoir retrouver son cocon un moment. Il avait également invité son escortée et le cadet qui l’accompagnait à s’installer chez lui, le confort y étant un peu plus élevé que dans une auberge et le calme y régnant en maître.

Et finalement, Yves ne dormit que peu, pressé de revoir la belle Mounia.

Après un brin de toilette qui visait surtout à le décrasser aux vues des dernières lieues poussiéreuses qu’il avait parcourues à cheval, il avait sortit une chemise propre et des braies qu’il enfila sans tarder.
Prenant soin qu’un épi ne vienne pas rompre l’équilibre de sa fragile coiffure, le voilà fin prêt pour se rendre chez son amie.

Tout fier et content qu’il était, il chantonnait discrètement dans les rues de la ville. Le chemin paraissait long du cimetière jusqu’aux arènes.
Puis enfin, il la vit. Cette demeure si accueillante et vivante. Celle où il allait revoir Firmin, son fils, mais surtout Mounia !
Pressant le pas il se retrouva alors devant la porte. Sans hésitation et avec un entrain certain, il toqua à cette porte pour signaler sa présence.

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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Il frappait surement depuis un moment quand ils revinrent du marché.C'est Samuel qui l'aperçut en premier et s'en fut en courant.

Papa!

Mounia sourit et sentit le rythme de son coeur s'accélerer. Elle même pressa le pas mais se retint de ne pas courir et de ne pas lui sauter au cou. Cela aurait pu être mal vu. Elle arriva donc avec une apparence tranquille et lui sourit tendrement avant de déposer un léger baiser sur sa joue.

Bonjorn Yves!Ravie de te revoir!

Elle aimerait lui dire qu'elle était surtout ravie de sentir à nouveau son odeur, de pouvoir le toucher, l'effleurer...Elle aurait préféré un long baiser passionné à ce tendre baiser sur la joue. Elle ouvrit la porte en chassant ses pensées. Tous la suivirent et filèrent sur la terrasse, Firmin se chargeant d'apporter un jus de pomme frais.Elle se contenta de le regarder longtemps en souriant puis se décida tout de même à prendre la parole mais maladroitement ces propos n'exprimaient en rien ce qu'elle pensait réellement.

C'est bien que tu fasses escale ici!Samuel est content!

Mais le jeune Firmin veillait au grain.

Mouais enfin Maman, aussi, est bien contente!Elle pense tellement à toi qu'elle en oublie de tondre ses moutons!
Landyves
Les secondes passaient, lentement … trop lentement. C’était à croire que le temps s’était arrêté, comme s’il ne voulait pas que le benêt retrouve la blonde.
Insistant alors, Yves tambourina plusieurs fois à la porte de la donzelle, espérant qu’elle lui ouvrirait, au moins par lassitude.

Mais remarquant qu’il n’y avait aucun bruit dans la maison, le lieutenant se retourna, tête baissée de désillusion, reprenant ainsi sa marche en frottant de ses bottes le sol poussiéreux avec insistance.
C’est alors que le blondinet entendit Samuel l’appeler. Souriant au possible, il le regarda et l’accueillit dans ses bras, bien heureux de retrouver son fils et de savoir qu’on ne l’avait pas encore oublié.

N’empêche, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter, ils s’étaient juste absentés ! Et puis après tout, il ne les avait pas prévenu de sa présence à Nîmes lui, il était donc tout à fait normal que Mounia et les enfants fassent ce qu’ils avaient à faire.

Toujours est-il qu’Yves fut époustouflé lorsqu’il posa ses yeux sur son amie. Bon certes, il aurait bien voulu qu’elle soit plus que cela pour lui, et au fond de lui elle avait réellement une place à part, mais le jeu de séduction n’avait été qu’à peine entamé avant qu’il quitte de nouveau la ville.
Mais il n’avait pas l’intention d’en rester à ce simple stade et à son retour définitif dans le Languedoc, il se montrerait plus démonstratif.
Il n’en restait pas moins qu’il trouvait la donzelle de plus en plus jolie.


Boundjour Mounia, moi aussi je suis heureux de te revoir ! Boundjour les enfants !

Il afficha un plus large sourire, apprenant alors que la jeune femme était ravie de le voir.
Puis tous entrèrent et rejoignirent la terrasse, bien qu’on perdit Firmin au vol, vraisemblablement resté dans la demeure pour apporter quelques rafraichissements.
C’est alors que Mounia prononça des mots qui auraient pu en blesser plus d’un … sauf Yves qui lui avait bien retenu précédemment que la blonde aussi était bien contente de le trouver là.
Mais avant qu’il ait le temps de répondre, il en vint à adresser un clin d’œil à Firmin lorsque celui-ci expliqua l’attitude de sa mère.


Ah oui ?! Est-ce vrai Mounia ? Tu en oublies réellement de tondre tes moutons ?

Une étincelle illumina alors les mirettes du lieutenant qui mine de rien commença à rosir très légèrement.
De savoir cela ne pouvait que lui fait plaisir. Mounia, sous ses airs tranquilles et parfois détachés ne l’était finalement pas plus que ça !


Je suis tout de même désolé d’arriver à l’improviste, mais sachant que je repassais par ici il aurait été inconvenant de ma part de ne pas me manifester …

Il laissa le silence s’installer un instant.

… Je voulais te poser une question ma chère amie … mais comme je sais que tu souhaitais me dire quelque chose qui semblait important aux vues de ta dernière missive, je préfère te laisser parler la première.
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
… Je voulais te poser une question ma chère amie … mais comme je sais que tu souhaitais me dire quelque chose qui semblait important aux vues de ta dernière missive, je préfère te laisser parler la première.

Mounia rougit.


Les enfants, allez jouer un peu dehors!Yves et moi devons parler!

Elle attendit que les enfants sortent. Elle prit enfin la parole en jouant nerveusement avec la nappe.Sa voix était plus qu'hésitante.

Nous sommes adulte et ma foi j'ai déjà 26 ans...On commence à jaser en ville sur mon célibat...Je crois que nous nous aimons bien, plus que bien et que nous nous entendons bien...Sache que si tu me demandes en mariage, je ne dirais pas non...

Elle n'osa les yeux après cet aveu quelque peu cavalier...
Landyves
Le blondinet fut soudainement rassuré.
Il aurait tout à fait compris que son ancienne proposition, certes toujours d'actualité, effraie un temps soit peu Mounia après ce qu'elle avait vécu, mais il n'en restait pas moins que sa franchise dépassait les espérances du jeune homme qui ne s'attendait pas à une telle confidence, même s'il avait eu quelques soupçons.


Je me doute bien que les bigotes n'en seraient jamais venues à te faire te marier par obligation, mais connaissant ta réserve je préférais tout de même demander.

Il sentait la main de la belle serrer la sienne un peu plus fort ce qui le fit réagir.
Il s'approcha alors d'elle et l'enlaça longuement. Dans ce même geste, il repris la parole.


Tu veux que je te parle honnêtement ? cela fait un moment que j'attends que tu prononces ces mots.
Je ne croyais pas en moi et j'avais peur que mon amour pour toi ne soit jamais réciproque.


Se redressant, il lui caressa alors la joue et se risqua timidement à déposer un baiser délicat sur les lèvres de la blonde.
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Mounia se laissa aller dans l'étreinte en souriant. Dieu qu'il était bon de se sentir en sécurité dans les bras d'un homme...Un baiser léger fut déposé sur ses lèvres. Elle même en redemanda un plus appuyé, un long baiser chaud et passionné pour sceller les paroles prononcées.

Quand dois tu repartir?Et quand dois tu revenir?
Landyves
Cet instant semblait si long et pourtant si court.
Quelques petits mais intenses frissons parcouraient alors le dos du blondinet qui n'avait pas ressenti cela depuis près d'un an et demi, date à laquelle il avait perdu Selvagia.
Et même la tavernière grande gueule du Béarn n'y avait rien changé ... peut-être aussi parce que Yves n'avait pas résisté juste par ennui et qu'il savait que rien de plus ne se passerait avec cette croqueuse d'hommes.

Enfin toujours est-il que Mounia demandait alors un baiser plus long qui se retrouva au final tout aussi passionné et langoureux, Yves ne pouvant - ni ne voulant d'ailleurs - lui refuser.

Après ce baiser, le benêt continuait de regarder la jeune femme avec une lueur scintillante au fond des yeux.
Il lui passa délicatement la main dans les cheveux et l'écouta alors prononcer des mots qui dans une telle situation pouvaient fâcher.
Mais il était certain que la question serait de toute façon abordée alors autant répondre.


Je dois repartir ce soir malheureusement. Nous faisons simplement une halte ici car la ville est sur notre route.
L'ennui c'est que les Lions ayant pris Castelaudary, il nous faut faire un détour de plus de huit jours, ce qui ne me fera pas revenir auprès de toi et les enfants avant deux bonnes semaines je le crains.


Il lui sourit malgré tout.

Mais lorsque je serai là, je serai totalement à toi et n'aurai pas l'intention de te quitter avant longtemps !

Avant de rajouter la phrase du comique troupier par excellence pour casser l'ambiance:

Enfin au moins avant que Monseigneur Oisèle ait de nouveau besoin de mes services ! elle m'a clairement fait comprendre qu'elle ferait appel à moi chaque fois qu'elle devra se déplacer hors de Toulouse.
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Mounia écouta Yves en souriant. Elle rit même quand il ferma enfin la bouche. Elle jeta un coup d'oeil à la fenêtre où les deux chenapans lui lancèrent un coup d'oeil pétillant. Elle leur fit signe qu'ils pouvaient rentrer. Aussitôt dans la pièce, Firmin s'écria.

M'man!Regarde on a attrapé un papillon!Tu crois que je peux le garder?

Le gamin entrouvrit ses mains et aussitôt un papillon jaune pâle s'échappa cherchant le grand air qu'il n'avait cru jamais revoir. Les deux enfants lancèrent un "oh" dépité mais Mounia rit.

Tu vois mon chéri!Il ne serait pas correct de la garder!Aimerais tu qu'on te garde dans une grosse boite?

Les deux enfants se mirent alors à chuchoter entre eux. Mounia en profita pour chuchoter à l'oreille d'Yves.

Je t'attendrais, ne t'en fais pas!
Landyves
Mounia se mit à rire et le sourcil gauche du benêt se haussa, le jeune homme étant intrigué par la réaction de la belle.
On ne pouvait pas clairement dire qu'il était drôle mais si au moins il pouvait l'amuser c'était tout ce qui lui importait.

C'est alors qu'elle permit aux garçons de faire leur entrée. Ces deux là avaient trouvé le moyen de retenir un papillon prisonnier de leurs mains mais Yves n'en manqua pas moins de poser sur eux un regard protecteur. Après tout, il ne s'agissait rien de plus que des découvertes et des bêtises d'enfants.

Bientôt on entendit les deux compères chuchoter et c'est là que la blonde lâcha quelques paroles discrètes qui firent sourire son interlocuteur. Tout fier, Yves redressa la tête l'air faussement pensif.
Il lui prit alors la main et y déposa un nouveau baiser.


J'essaierai de revenir au plus vite.

Un petit clin d'œil en direction de la nîmoise et il ajouta:

Et de Toulouse je te ramènerai quelques spécialités pour me faire pardonner cette longue absence.

Il sortit alors de l'état de confidence pour s'intéresser un instant aux garçons qui se trouvaient toujours dans la pièce.

Alors dites moi vous deux, vous avez été pêcher il n'y a pas si longtemps que cela il me semble. Comment était-ce ? vous avez réussi à prendre de gros poissons ?
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Mounia sourit aux propos d'Yves. Les spécialités toulousaines feront un bon repas de retrouvailles très certainement. Mais seul son retour est vraiment important. Puis Yves se tourna vers les enfants pour s'intéresser à leur pêche.

Ouaip et même qu'on a pêché des carpes et des anguilles!Hein Samuel?

Et aussi un brochet!C'est moi qui l'ai pris!

Oui mais t'as cassé ma canne!

En tous cas les garçons, vos poissons étaient excellents!Alors ne vous fâchez pas!On réparera la canne cassée et on y retournera!Yves viendra avec nous dès son retour, j'en suis sure. N'est ce pas Yves?

Elle lui sourit.Elle passa son bras sous le sien en une étreinte affective.
Landyves
Yves se mit à rire doucement en entendant les garçons. Au moins il pouvait être rassuré en apprenant que la pêche avait occupé une bonne partie de leurs journées.
Mounia calmant alors le jeu, elle émit l'hypothèse que le blondinet se joigne à eux lorsqu'il serait de retour en ville. L'idée paraissant tout à fait intéressante, il confirma qu'il les accompagnerait volontiers.

Sentant alors la jeune femme l'étreindre de la sorte, il lui caressa l'avant-bras du bout des doigts.
Cela ne faisait que quelques minutes qu'il était en compagnie des trois personnes auxquelles il pensait en permanence qu'elles soient loin de lui ou non, mais il devait être au regret de casser définitivement l'ambiance.


Bien ... je me dois de déjà vous quitter ... j'ai encore des autorisations à demander et un cadet ainsi qu'un prélat à voir.
Je ferai au plus vite pour revenir et je ferai attention sur la route, promis !


Il n'avait plus besoin qu'on lui demande, cette dernière phrase était devenue un automatisme.

Ah au fait tout le monde, Awenna vous embrasse.

Du coup, Yves n'allait pas faire la demande qu'il voulait à Mounia, ayant remarqué au fil de la conversation que la cérémonie du mariage auquel il voulait l'inviter était bien trop éloignée de Nîmes et qu'ils n'y arriveraient pas à temps, surtout que l'escorte du benêt n'était pas encore terminée.
Mais enfin, peut-être qu'un jour ils manqueraient de temps pour organiser leurs propres épousailles ... qui sait ?!

Se levant enfin, il alla embrasser chaleureusement Samuel ainsi que Firmin, avant de se rendre vers la porte. Il imaginait que Mounia le suivrait jusqu'à la porte d'entrée, cependant, il se risqua à prendre des nouvelles dans un long chuchotement.


Dis moi, est-ce que Samuel est sage et obéissant au moins ?
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
--Mounia
Voilà que l'heure du départ était arrivé. Mounia soupira mais laissa tout de même Yves embrasser les enfants. Juste avant il promit de prendre attention à lui. Mounia sourit à l'évocation d'awenna, la soeur d'Yves, qu'elle avait rencontré par le passé. Mais Firmin, lui, ne se sentait pas vraiment concerné, n'ayant jamais rencontré la demoiselle. Avant de partir, Yves s'enquit de la sagesse d'Yves. Elle hocha la tête pour affirmer et raccompagna Yves à la porte.

Tu vas me manquer...Reviens vite entends tu?Et ne t'en fais pas, je t'aime aussi et maintenant tu le sais.

Elle l'embrassa tendrement.
Landyves
Mounia assura donc à Yves que Samuel se tenait correctement. Il chercha tout de même dans son regard si rien ne trahissait ce qu’elle venait de dire au cas où le garçon aurait effectivement fait des bêtises sans que la blonde veuille en inquiéter le lieutenant.

Devant la porte, le benêt oublia tout de même ses suspicions, trouvant bien plus intéressante son interlocutrice qu’il allait de nouveau devoir quitter.
Elle lui affirma qu’il lui manquerait, et ce sentiment était réciproque … tout comme l’amour qu’ils se portaient désormais mutuellement.
Se sentant alors poussé par ses paroles et par son tendre baiser, il la prit dans ses bras et l’enlaça longuement.


Toi aussi tu vas me manquer …

Il posa alors deux de ses doigts sous le menton de la belle pour rapprocher leurs visages et déposa un autre délicat baiser sur ses lèvres.

Fais bien attention à toi surtout.

Il lui sourit tout en faisant glisser les doigts de son autre main sur la joue de la jeune femme, avant de tourner les talons et de disparaitre dans l’encadrement de la porte.
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(Recherche joueur pour Samuel, le fils de mon blondinet. MP si intéressé.)
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